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Soixante-neuvieme année > Anno ZI
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25 Août 1-933
N» 33
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QUE VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deox Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: à Torre PelUce, au Bureau d’Administration dè r£fiio(ViaWigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le ProjULoois Micol - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigram, N» 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux dia'commencement de l’année.
Le nnméro: SO centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., ^dignes de louange, occupent vos pensées (PhiL IV, 8).
CONIMUNICimON OFFICIELLE.
Lu Paraisse de Pramd est déclarée vacante. La. nomination de son futur Pasteur devra être faite à tenewr des articles
14, 15 et 22 des Règlements Organiques.
Torre Pellice, lie, 19 août 1933.
Pour la Table Vaudoise:
V. Alberto Oobtabel, modénaiteur.
|l^
Séance do Corps Pastoral.
Jeudi; 17 août, a eiMi lieu la séance habitudle (lui Coorps Pastoral pour l’examen
de foi des Candidats en Théologie qui demandent la consécration.
Trois candidats ont été examimés :
MM. Vcàdo Vinay, Hermann Rostan, Humbert Bert.
Leur examen ayant été jugé satisfaisant, üs prêcheront leur sermon d’épreuve
comme suit : M. Vcddo Vinay dans le temjj.e du Ciabas, jeudi 24 août, à 10 heures,
et MM. Rostan et Bert, oMi Pomaret, le
vendredi 25 août, à 10 heures.
« « »
A la même occasion on a nommé les
Commissions dfexamen:
Pour la Table : Mili. Attilio Anas et
Henri Pascal, pasteurs; les professeurs
Josué Balma est Théophüe Pons.
Pour les Institutions Hosnitalièr^ Vaudoiisies : MM. Albert Rtcca et Robert Jahier, pmteurs M Henri Balme, régent,
et le docteur G. Jerms. , ,
roui U FIE MTtllEFEB
Ce corps: tin temple!
« Ne savez-vous pas que votre corps
est le temple du Saint-Esprit ? ».
1 Cor. VI, 19.
Lorsque je me place devant une glace
ou considère la majorité de mes semblables, le corps, loin de me paraître un temple grand, proportionné, beau, me semble
une niodeste maisonnette grise, dénuée de
tout éclat. Lorsque, dans un refuge d’incuraiiles, je vois ces têtes difformes, ces
corps tordus, consumés par la tuberculose, rongés par la gangrène et le cancer,
le corps me fait penser à une masure en
ruine plus qu’à tout autre chose.
Nos vices, ajoutés aux vices de toute
l’humanité qui nous a précédés, pèsent
lourdement sur notre corps, pareil à une
jeune plante qu’une pierre écrase, l’obligeant à se tordre et à ramper pour sortir
à la lumière.
Le corps est souvent un obstacle à l’épanouissement de la vie de l'esprit : telle
l'expérience des disciples qui, au jardin
de Gethsémané, méritent le reproche,
mêlé de sympathie, de leur ¡Maître : « L’esprit est prompt, mais la chair est faible ».
Le corps a été, de tout temps, l’objet
du plus grand niépris de la part des
ascètes.
* w •
L’incarnation de Jésus a réhabilité le
corps ; le Fils de Dieu a démontré que si
l’esprit est pur, si la volonfé est ferme,
le corps est im instrument docile, un allié
précieux. Et de nos jours n’y a-t-il pas
des voix qui protestent contre le mal et
annoncent au près et au loin les principes
immortels de l’EK^angile ? N’y a-t-il pas
des yeux souriants qui répandent la lumière, des yeux confiants qui appellent
à la foi, des yeux enthousiastes qui étincellent de lueurs fulgurantes à la vue de
l’injustice ? N’y a-t-il pas des oreilles délicates qui entendent les gémissements des
blessés, et des pieds rapides qui accourent
pour apporter le secours ? Et que dire
des corps qui souffrent des maladies contractées au service de son prochain dans
un hôpital ou dans un climat hostile ? Que
dire des visages halés par l’air des combats, couverts dè nobles balafres reçues
dans les batailles de la, justice et du bien ?
Les péchés les plus graves, comme les
plus beaux sentiments, tirent leur origine
de l’esprit, le corps n’étant que l’instrument dé leur manifestation.
» « «
Dans l’intuition apostolique le corps,
libéré de la grossièreté et de la caducité
actuelles, est immortel. Notre corps de
chair et de sang mourra :. c’est une consolation; mais en mourant il donnera la
vie à un autre corps, incorruptible, et
c’est une consolation plus grande encore.
Le corps n’est donc pas la prison de l’âme,
l’ennemi de l’esprit ; c’est l’instrument par
lequel nous vivons et agissons, un organisme qui, racheté eotnme T âme, sera purifié par la mort et vivra éternellement.
FOYER.
Le « Foyer » pour jeunes filles qui fréquentent le Gymnase et le Lycée de Torre
Pellice ne s’ouvrira que s’il y a un certain nombre de demcmdes.
Ceux qui sont intéressé à sa réouverture sont donc instamiment priés d’en
informer le Modérateur avant le 1®'
septembre.
Pei la SM li SM liai». ,
Colletto dei 17 Febbraio 1933 - 2“ Usta:
Como, L. 50 - Prarostino, 20 - Parigi, 35 Rorà, 20 - Ivrea, 25 - Trieste, 25 - Roma
(Via rV Novembre), 100 - Massello, 11 Rieri, 50 - Villar, 40.
Resto in attesa di alcuni invi desiderati.
E Presidente : Davide Jaiuer.
POUR LA VÉRITÉ
Les symboles du salut.
" Le Baptême
- (Troisième Partie).
A ce premier sacrement, l’EgHse romaine en fait sufivre bien vite un second :
laconfirmation ». Le Manuel Lumen
Notre époque exalte le corps à un degré
jamais connu dans l’histoire si ce n'est
dans l’antiquité grecque. Aujourd’hui le
sport passionne. L’éducation physique»
dont les étudiants se moquaient il n’y
pas longtemps, a une place de premier
rang dans l’éducation actuelle. Les grandes olympiades internationales sont un
événement d’importance mondiale ; les
étoiles du cinéma, les cyclistes, les boxieurs,
ont l’admiration et l’argent du public. Les
causes de ce développement impressionnant du sport sont multiples et profondes ; qu’il nous suffise d’en mentionner
une : on ne croit plus à l’au delà, on n’est
plus tourmenté par ses problèmes, et l’on
concentre toute sa pensée et son activité
sur ce monde. Une fois on croyait à l’âme
et on méprisait le corps ; aujourd’hui on
ne croit plus à l’âme et on exalte le corps.
Cette exaltation est un signe de décadence intellectuelle et spirituelle.
Nous voulons réhabiliter le corps en évitant d’un côité le mépris et die l’autre la
glorification dont il est l’objet. Pour le
chrétien, le corps n’est ni un esclave, ni
un seigneur ; c’est un serviteur, un allié
inséparable, un organisme que nous voulons tenir en honneur et sainteté, afin
qu’il soit le temple du Saint-Esprit, et
que nous puissions l’offrir à Dieu « en sacrifice vivant, saint, raisonnable ». *
Alb. R.
Vitase, qui, on se le rappelle, avait établi
que pour qu’un sacrement soit tel ü doit
être institué par Jésus-Christ, au sujet
de celui-ci imprime : « Dans aucun endroit des Evangiles lisons-nous die l’institution idu sacrement, mais nous le déduisons indirectement de la pratique des Apôtf^, dans leur prédication, parce qu’ils
I invoquaient le Saint-Ekprit sur les fidèles
au moyen d’un rite bien distinct du baptême» (Vol. II, page 89).
Or oe rite, 'serait FimpositiOni des mains,
accompagnée par la descente du Saint-Esprit. Mais, comme nous l’avons vu, le
Saint-Esprit descendit plus d'une fois
avant l’a|d!ministration du baptême et ih' dlépendiaminent de l’imipositiOni des'mains.
jt^Ce geste symbolique a été souvent asso
.cdé à la communioatioin, d’un bienfait, mais
I i^il n’a pas nécessairement accompagné ou
' #suivi le balptême ; en tout cas il ne produisait pas le bienfait lui-même, par une
vertu surnaturelle, qui lui fût propre.
Pour un temps on voulut le cOneidérer
comme une cérémonie complémeintaire du
baiptême ; mais atu IIP siècie, dans les controverses pour la réadmi®ion dans Téglise,
de croyants tombés dans l’hérésie, ou baptisés par des hérétiques, comme on ne voulait pas répéter le baptême, le chef dé la
communauté — qui ipar le développement
des idées .hiérarchiques était un évêque —
devait seul pair l’imposition des mains lui
accorder ce bienfait.
Malgré roppositioin d’Augustin, l’idée
sacrementehe ¡de cette cérémonie s’accentua, effle prit de nouveaux développements,
se généralisa dians son applica'ticin' à tous
ceux qui, ayant déjà reçu le baptême, seraient ainsi confirmés dans Tétat de grâce
conféré par le premier rite. Ce ne fut
cependant qu’aux XII® et XIII® siècles que
cette cérémojniie fut rangée parmi les sacrements ide TEfelise, le concile dé Florence (1439) lui donnant une sanction
officielle.
Ce rite, s’autorisant à fauç des expressions id'« onction » et de « oindre » (1 Jean
II, 27 ; 2 Corinth. I, 21), qui indiquent
dans ces pa^ges de consolantes expériences intérieures et jamais une friction épidermique id’huile d’oKve et de baume, —
même sous forme de croix, — comme cela
se fait au moyen du «chrême», ce ritei
diisons-nous, n’a aucune baße apostolîque.
Les effets idle la confirmation, selon le
susdit Manuel, sont : ime aUgmentaltion
de la grâce sanctifiante ; u|ne force conune
celle des Apôtres pour confesser Christ;
le caractère de soldait de Jésus-Christ qui
conserve et défend sa foi.
S’il devait en être ainsi, on se demande
comment des bambins de 7 à 10 ans (âge
habituel de la confirmation) sont à même
de faire honneur à ce qu’on attend d’uin
confirmé ?
Miais il y a plus : ce rite subsidiaji'e du
baptême, qui (doit confirmer et intensifier,
soi-disant, la purification déjà accompjfe,
se heurte, ainsi que le sacrement initial,
contre une impbrtante déclaration die Jésus qui, s’adressant à ses disciples, leur
disait : « Déjà vous êtes purs, à cause de
la parole que je vous ai annoncée » (Jean
XV, 3). Ce n’étaît (donc pas un baptême
qui les lavait purifiés, ni celui de Jean ni
celui chrétien qui n’existait pas encore,
ni les mains leur lavaîent été imposées pour
recevoir le Saint-Esprit, qui n’était encore
descendu que sur Jésus ; mais c’était cette
palrole de vérité qui les affranchissait, qui
les arrachait aux erreurs et aux fautes
passées, qui, les greffant sur le Christ (la
Parole), les élevait aux régions pures de
la connaissance de la bonne volonté de Dieu.
F. Gddet rend d’une manière trœ heureuse ce que la parole avait produit chez
les disciples ; « L’éducation morale qu’ils
ont reçue de Jésus a dépose en eux le prinoii)ie de la pureté parfaite. Car la parole
du Christ est l’instrumeint d’un jugement
quotidien, d’une discipline austère que
Dieu exerce ipar elle sur l’âme qui s'y
tient attachœ ».
Primauté de la parole sur le rite, quelque soit son nom et ses formes !
L’auteur de la lettre aux Hébreux réagira contre la tenidance, qui si tôt déjà
se desriniaSt dans les églises primitives, de
s’arrêter aux enseignements élémentaires,
de donner une excessive importance à des
formes intérieures et rituéltes,’ oubUapt
que la vocation du chréstien est de tendre
toujours plus haut vers la perfection, en
dépassant résolument l'enfance spirituelle:
« Laissant les éléments de la doctrine de
Christ, abordons ce qui est parfait, sans
poser de nouveau le fondement... de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des
mains...» (VI, 1-2).
Cela dit pour aiSrmer que Ife salut ne
dépend pas des symboles qui' l’expriment,
nous remarquerons que les chrétiens évangéliques ont une cérémonie qu’ils appellent, eux aussi, « confirmation », mais qui
n’a rien de commun avec le sacrement ca«
tholique de ce nom, ni dans sa signification, ni dans ses formes extérieures.
Confirmer d’une manière conscient© et
personnelle ce qui a été fait symboliquement au baptême, a toute sa raison d’être,
même si les circonstances de temps et de
müieu, au siècle apostolique, ne le requéraient pas alors ; mais à condition de ne
pas transformer cet acte solennel en une
espèce de consciiption ecclésiastique que
toute notre jeunesse doit subir à une certaine époque de l’adolescence. Il y a un
fort danger de laisser croire que la confirmation marque l’arrivée à une majorité religieuse, qui donne des droits d’indépendance dans la société et d’admiæioni
à la Sainte^Cène, même ri le confirmé, vu
son âge, son instruction, ses dispositions
spiritueilles, n’est pas mûr pour un© telle
participation.
(Nous sommes redevables à L. Ruffet
de quelques expressions qui précèdent).
Le problème est .ancien et toujours de
notre temps ; ü a fait et ü fait le tourment de conscience d’un grand- nombre dè
ministres de la Parole. De gravœ inconvénients ont fait hésiter les Eglises, qui
étaîènt tentées d’âever notablement l’âge
de la confirmation, de predonger le cours
d’instruction et d’attendre des preuves indubitables de ferme constance dajns la profession et la conduite du catéchumène, car
1© remède ne doit pias emiùrer le mal
2
^ l4es Apôtres, fiwt-on reimrqiuiea’, s’en tinrent à la profession des trois mille à la
Pentecôte, Pierre à celle dé la maison de
Corneille, Paul à celle de la famille du
geôlier de Philippes, qpi, sans une longue
et complète instruction, reçurent le signe
et le sceau de PAlhance chirétiënne.
Le Pasteur n’est pas un dépositairé et
dispensateur de grâces, maître aJbsolu de
symboles dtu sialut, de sorte que quand il
a mis sur la conscience de ses catéchumènes la mort et la vi(e, la dignité et l’indignité d’une participation hâtive et inconsidérée au repias de l’amour divin, lorsqu’fl
a entouré la table du Seigneur de toutes
les sages préoautioins que lui dictent la
responsabilité de son office, s’il y a profanation, éUe ne retamberai pas en condamnation sur lui, mais sur le profanateur. Du r^te, quelle est l’église gui ose
ràît affirmer que tous ses communiants
s’approchent de la Sainte-Cène dans les
saintes dispositions voulues ? Dieu seul le
sait et en est le juge.
Pour conclure, touchant le baptême,
sxiivi ou non par la confirmation, nous
sommes fortement convaincus que tout
eæai de mitiger la doctrine romaine, en
lui enlevant ce qu’elle a de plus gro^iè
rement choquant, mafe conservant au baptême une vertu légénénatrice, qui s’accomplit au moment de son administration,
est im dangereux compromis ; c’est une
tentative d’équilibre entre le simple symbolisme et le sacrementalisme, qui n’est
pals la voie moyenne dans tequeUie on peut
trouver la vérité, mais une concession à .
des. traditions dogmatiques et à des sym- i
pathies ecclésiastiques dont on ne s’est >
pas entièrement dégagé.
Luther s’est débattu dans ce labyrinthe ; ^
ses vues sur ce srgrét euf plusieurs fois
varié, il a essayé diverses interprétiations,
mais i n’a su résoiuidire le problème pour
son compte, qu’en concédant à l’eau unie >
à la parole de Dieu une vertu qu’elle n’a
pas et ne peut avoir. „
Nous comprenons ces tâtonnements aux
débuts de la Réforme du XVI“ siècle, pour
une foule de considérations, qu’il n’est pas
le cas de développer fci ; mais aujourd’hui
il faut prendre hardiment position et pour
le faire il nous semble qu’il n’y a logique- /
ment que deux voies ,sà suivre : celle qui
conduit au sacrement miraculeux catholique-romain ou celle qui nous ramène au
simple symbolisme évangélique du salut.
' A. M.
(Catéchisme, chapitre XXII: «Le Baptême»).
LE XV AOÛT VflUDOIS.
La réoDion de la fiaisasso.
Point de soleü,^ le matin du 15 août,
sur les hauteurs de la Baisasso; point
d’azur daps le ciel, ipour inviter les gens
à monter sur nos belles montagnes ! Mais
un sombre brouillard, tantôt épais, tantôt!
léger, qui s’étendait depuis la Vachère
jusque sxn- les sommefts de l’Albergian et
^ rOrsiera' et cpu cachait à la vue le spectacle si beau, si attrayant, de ne« chères
Vallées.
Toutefois, malgré ce brouillard, les Vaudois qui aiment le 15 août et qui sentent
la beauté et la vaüeiur d’une telle fête,
n étaient point restés en arrière ; ils montaient lentement le long des petits sentiers, au milielu des mélèzes ; autour des
sources les plus fraîches vous auriez pu
contempler plusieurs groupes de personnes, venant de Prarustin, de Saint-Germain, de Pramol, de Riclaret, du Pomaret
et du Perrier.
Enfin, veis 10 heüires, un public nombreux et attentif se groupait autour des
Pasteurs, pour écouter leur message.
Le candidat en Théobgie Ermcemio Rostm, qui préside la cérémonie, înVoque la
presence de 1 Etemel, indique un cantique
et lit quelques versets de la Parole de
Dieu.
Ensuite M. Gtiùdo Comba, pasteur au
Pomaret, donne une bonne méditation sur
les paroles de l’apôtre Pâul écrivant aux
Colossiens ; « Si doue vous êtes reæuscîtés
avec Christ, cherchez les choses d’enhaut ». Si notre corps a besoin de l’air pur
et sain des montaignes, si pour le fortifier nous n’hésitons lias à grimper sur
les sommets, notre âme aussi, notre âme
surtout a besoin de s’élever au-dessus
des vanités et des bassesses de la vie,
pcmr chelrcher les choses qui sont en
haut, pour saisir les réalités de l’Efeprit,
la pureté, la sainteté, la fidélité, et pour
les vivre. Madb on ne peut pas monter
vers ces sommets, on ne ¡peut pas être des
hommes fidèles et purs, si avant tout on
n’est pomt morts au péché et ressuscités
avec Christ La nouvelle naîssauce est donc
la condition nécessaire de notre ascension
spirituelle...
M. le pasteur Hevri Trm, de Saint-Germain, parle de l’Histoire Vaudoise. Il rappelle avec beaucoup d’énergie les persécutions affreuses que les anciens Vaudois
apportèrent dans la lointaine Calabre, au
milieu d’une population dominée par le
clergé : i! retrace la vie et la mort du
glorieux martyr Jean Louis Pascale, dont
la forte et noble personnalité occupe dans
l’histoire de notre i>euple uine des places
les plus éminentes. Tous ces héros, ces Vaudois fidèles à Dieu, sont présents aujourd’hui au miUeu de nous, sur ces hauteurs ;
eux qui ont glorifié Dieu par leur sacrifice et leur attachemient à la foi des pèr^s,
veulent que nous le glorifions maintenant
pair nos vies fidiêies elt bonnes ; que nous
soyons des témoins die Jésus-Christ, jusqu’au jour où notre patrie connaîtra la
puissance de l’Elvangile qui transforme et
qui vivifie.
M. Paolo Bosio, pasteur à Rome, donne
quelques nouvelles de l’Bvangélîsation. La i
situation actuelle de notre œuvre en Italie
peut se résumer dans les trois proposi- ,î
tions suivantes : 1“ La réaction cléricalè ij
est forte, les obstacles sur notre chemin
sont toujours plus nombreux. 2" Les mem-Sj
bres de nos églises restent fermes à leuri|
place. 3“ Les Evangélistes et les Pasteurs'■
sont fidèles à leur mission. ' .
Il y a dans notre champ de travail des
motifs d’encouragement et des lacunes, des
lumières et des points obscurs, des sources d’enthousiasme et de vie, mais aussi
des faibleœes en face dlesquèUes il faut
réagir.
L’œuvre d’évangélisation au milieu de
nos frères caltholiiques n’est point ftacile,*
ceux qui ont la responsabilité de cette
oeuvre sentent le besoin d’être soutenus *
et encouragés par les Vaudoîs des Vallées ;
il faut que leur sobtude soit remplie par '
la certituidie' que les Vaudois des Vallées
pensent à eux ajvec sympathie et prient
pour eux, pour le travail qu’ils ac- '
compUssent. :
Enfin, M. GtdcHo RiwAr, pasteur à Pra- '
rustin, apporte les salutations des Vaudois de l’Amérique' du Sud : il parle particulièrement de leur vie spirituelle, dé *
l’activité re%ieuse des enfants et des
jeunes gens.
La collecte en faveur de notre œuvte
d’évangéUsation donne la somme de
L. 237,20. Après quoi, le vice-modérateur,
M. Loms Marauda, termine par la prière.
L’après-midi vaudois n’a été H^ng b
cœur de tous qu’un désir qui n’a pas pu
être réalisé. Le Grand Truc menaçant n'invitait pas les gens à prolonger leur demeure sur ces hauteurs ; peu à peu chacun rentra chez soi, heureux quand même
d’avoir pu célébrer la fête du 15 août.
Mais notre pensée monte à Dieu avec
reconnaissance ; qu’il rende les Vaudois
des Vallées, et tous ceux qui sont répandus dans le monde entier, toujours plus
fidèles à leur Eglise, à l’esprit de leurs
pères, et avant tout à Jésus-Ohrist notre
Sauveur. R R.
La réanion âii Col des Fontaines.
Là journée lumineuse, le temps calme
et chaud : c’est ce qui était nécessaire pour
inviter la grande famiUe vaudoise à accourir en masse à la réunion traditionnelle du Col des Fontaines, qui a eu lieu
dimalnche 20 courant.
Aussi avons-nous eu, cette année, un
public exceptionnellernent nombreux qui,
à 15 heures, se trouvait réuni à l’ombre
amicale des mélèzes et des sapins, et qui
¿i, a suivi avec une attention soutenue, dans
une atmosphère de profond recueillement,
te messiCge des différents orateurs.
M. te pasteur A. Ricca préside la réunion, qui commence par l’invocation, la
lecture du Psaume 147, et le chant d’un
cantique.
M. Qaiido Comba, pasteur du Pomaret,
élève à Dieu une fervente prière.
La parole est ensuite à M. O. Peyronel,
pÆfsteur au Perrier, qui, de sa voix chaude
et puissante, nous donne une méditation
très pratique sur 1 Rois XIX, 11^13. Dieu,
présent ipartout, nous dit-il, s’œt ma,ni.
festé d’une façon particulière sur les montagnes: ce Col qui nous est familier, ce magnifique temiple de la nature où nous nous
réunissons d’année en année, nous i^rleiit
d’une façon particulière de l’Etre Suprême. Souvent nous ne réalisons ]?as la présence de Dieu parce qu’il n’y la pas en
nous les dispositions nécessaires.
L’orateur ajoute quelques conseils pratiques pour ¡nous faire sentir la préœnce
de Dieu comme une réalité bénie et il termine par des exhortations vibrantes à tout
Vajudois, en particulier à ceux qui doivent
quitter les Vallées, poussés par tes nombreuses exigences de la vie, afin qu’ils ne
perdent jamais te sens de la prœœce de
Dieu et qu’ils le glorifient par teur
Gontdùite.
M. L. Caisson, candidat en Théotegie,
chargé de la partie historique, nous parle
de la sajniglante croisade de 1488 contre
les Vaudois du Dauphiné. Son exposition,
très documentée, dénonce la culpabilité dé
Charles VIII et d’innocent VIII et la
cruauté dé l’atchidiacre Albert Cattanée
et de Hugues de la Palud ; mais elle met
surtout en relief l’héroïsme dé nos pères,
dont un si grand nombre payèrent au prix
de leur vie leur fidélité à l’Eternel. La
leçon qui découle de cette page de ¡notre
histoire, conclut l’orateur, c’est un appel
solennel à la fiidélité ¡envers Dieu, en acceptant les formes particulières de souffrance, de renoncement et de sacrifice,
que l’heure actuelle demande de tout disciple de Jésus-Christ.
M. R. Malan, chef de District et pasteur
à Côme, nous apiporte les salutations et
les souhaits du Modérateur ; il nous donne
ensuite des nouvelles de l’Evangélisation,
mettant en relief ce qui a caractérisé
notre oeuvre pendant cette année. C’est
d’alxnid la réaction cléricale qui a déferlé
avec une violence inouïe dans tous les centres où il y a un noyau d’évangéliSques.
Les armés employées par nos adversaires ?
L’on fausse ce qui est le but de notre
œuvre em affirmant que te protestantisme
est contraire' à l’institution de la famille
et à la société en général.
L’on nous présente comme ennemis de
la ¡patrie, oubliant tout ce que notre petit peuple a donné à ritajie en toutes
circonstances.
L’on répète les vieiUês calomnies contre
Luther, voulant te faire paraître comme
un homme orgueilleux, vulgaire, immoral.
Dans tes petits centres, l’on en vient à
attaquer individuellement les familles
évangéliques : ici on tâche de tes affamer
en teur faisant manquer 1e travail ; là te
curé menace des plus graves punitions ecclésiastiques ceux qui oseraient prendre
part aux obsèques d’un évangélique ; dans
un autre adroit l’on soutient qu’un brigand: est moins à craindre qu’un protestant, ¡parce que celui-ci fait du mal à
l’âme, tandis que l’autre n’atteint que
le corps.
Les résultats de toute cette campagne
sont en général meilleurs qu’on ne pourrait imaginer : en effet, par là l’attention
du ¡publie est attirée sur notre œiuvre, l’on
veut la connaître directement et il y a
partout des personnes sincères qui n’abandonnent plus la vérité lorsqu’elles l’ont
trouvée. Des progrès sensibles ont été réalisé cette année’ dans plusieurs centres ;
ainsi nous irons de l’avant avec couri^
malgré tous les obstacles, malgré la crise
qui impose des contractions budgétaires,
avec la certitude que Dioy, bénisse ce qui
est fait en son nom.
M. te pasteur Qmda Miegge nous apporte tes sêilutations des Vaudois de l’Amérique dlu Nord. Le pays ¡d’où il vient a été
par te passé la terre classique de la richesse et aussi des nobles traditions de
piété ; de nos jours une profonde transformation s’y accomipliit, soit dans la sphère
des valeurs religieuses, soit pour ce qui
se rapporte aux vatelurs matérielles. Quelle
sera l’issue de oette crise si profonde et
multiforme ? C’est là im problème auquel ’
il est difficile de donùer une réponse.
M. A. Ribet, pasteur à Orsara, nous
parle layec enthousiasme de son champ de
travaffl. A l’origine dtu mouvement vaudois
dans cette Ville, l’on a connu l’hostilité fanatique dü peuple et diu clergé; de nos
jours les difficultés sont toujours très graves, nos adversaires aux aguets, mais tes
résultats encourageants ne manquent .pas.
Ces frères, dont je vous apporte les messages affectueux, nous dit en terminant
M. Ribet, regardtent à vous pour trouver
des exemples à suivre, pour être encouragés à combattre le bon combat de la foi ;
qu’ils ne soient donc pas ¡déçus dans teur
attente.
L’heure est avancée, le programme touche à sa fin. M. le pasteur J. Tron élève
à Dieu ¡une prière et M. Ricca termine par
la bénédiction. r
Ajoutons que les chants qui ont ponctué
le riche programme ont été dirigés par
M. H. Balme, instituteur, que nous avons
été heureux de revoir parmi nous.
La collecte ©n faveur ¡de l’œuvre d’évangélisaition a donné la somme de L. 177,70 ;
c’est la bonne conclusion ¡d’une journée
dans laquelle on. nous a rappelé les grands
problèmes de notre vie spirituelle et de
notre Eglise ; que Dieu nous donne d’y
réfl'échir sérieusement, avec te sentiment
de sa présence. Reporter.
La cérémonie de Frangins.
Les Vaudois de Genève ont célébré cette
aninée, comme d'habitulde, l’anniversaire
de la Glorieuse Rentrée, autour du monument de Frangins.
Le dimanche 13 ¡août, sur la plage devenue, hélas ! plage à la mode, parmi les
baigneurs en c<«tume d’Adlato, ...et surtout d’Eve, les Vaudois et leurs amis se
groupent autour du drapeau de la Société.
’’ Le garde municipal a fort à faire à éloigner non ¡pas tes curieux, qui sont les
bienvenus, maïs les personnes dont te
costume est réduit à sa plus simple
expression.
La partie officielle s’ouvre à 11 heures,
sous la présidence de M. Benech.
La liste des excusés est, cette année,
assez longue : le pasteur F. Balmos, dont
la santé ébranlée ¡exige un séjour à la
moUfagne ; te pasteur Durand, de SaintAubin, que nous avions espéré voir parmi
nous ; M.me Dorètte Berthoud, retenue à
Neuchâtel pour des raisons de famille. Le
Syndic de Frangins nOus avait laissé espérer sa présence : mais au dernier moment il nous a transmis par lettre les souhaits de bienvenue de la commiune et des
habitants ¡de I*rangins. Le corps de musique de Frangins était également empêché cette année de venir nous égayer de
ses productions musicales.
Malgré ces absences très regrettées, la
cérémonie se déroula avec simplicité autour idu monument garni de fleurs par les
soins de l’aimable jardinier de la campagne Esders.
Le président, M. Benech, nous porte
aussi les salutations confratemeles de
l’Union Vaudoise de Marseûle, dont te message la été vivement apprécié ; puis nous
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retrace quelques épisodes die la Gbrieiuse
Hentrée, surtout les faiits miraculeux de
ia moisson reciuedlliie ©n plein hiver, de la
fuitei à travers les précipîces de la Balgille et de la rencontre inespérée avec les
délégués d:u idluc de Savoie, porteurs de
propositions de paix.
M. Paul Avondet nous retrace ensuite
un épisode survenu dans sa faaniUe, se
rapportant a la fête du 15 août ; puis
M. Ami Gay nous met en présence de nos
devoirs actuels envers Dieu qui a soutenu
et Libéré nos ipères.
Vers midi la cérémonie était terminée,
■et l’on commença les pique-niques sur
rberbe roussie par les canicules ; et le soir
ce fut rembarquement sur le haiteau fai^t route vers Genève, tandis que le soleil faisait resplendir cies montagnes de
la Savoie qui furent les témoins de l'audacieuse épopée qui devait nous redonner
une patrie.
A. C. 'D. G.
Le Camp Natioml des A. C. D. G. commencera vendredi, 25 courant, à 21 heures,
par une cérémonie ælenneUe présidée par
M. Jules Tron, pasteur, président du Comité de Groupe.
Tous les Unionistes y sont cordialement
invités.
Il faut annoncer à l’avance son arrivée,
pour que l’on pourvoie aux repas et au
logis.
4e « 4:
Le Dimanche Unimiste du 27 courant
s’annonce très bifen. Le programme en
est le suivant : A 10 heures, culte au'
temple de ViUaJr Pellice ; à 15 heures,
■Convegno de la Jeunesse Unioniste et
Vaiidoise, avec chœurs alpins d’ensemble, et dés chœurs préparés expressément par chaque Groupe. M. J. H. MeiUe
récitera trois poésies vaudoises, avec des
refrains chantés par la masse des chanteurs, sur des mélodies connues. Deux orateurs ,adr«seront au public, et surtout
aux jeunes, quelques paroles de circonstance ; l’un d’eux sera l’illustre écrivain
Piero Jahier.
Les dames et demoiseUes sont priées de
participer à la fête en costume vaudoîs.
A chacupe d’eUes sera donné un très gracieux souvenir, un joli ornement de table,
en ;.'0is émaiUé, représentant le chandelier
vaiudois. D’autres prix seront offerts par
le Groupe des Unionistes de Milan, qui
s’annonce nombreux. Le C&megno sera
cinématographié, pour en répéter le souvenir de la façon la plus vivante.
* * *
Un concours photographique est ouvert
pour la plus belle série de photogrraphies
du Convegno et du Camp, avec un prix
de grande valeur.
* * St
A l’occasion de ce Convegno, de fortes
réductions ont été accordées par les Administrations des Chemins de fer et la S. A.
P- A. V. : Du Terrier à Pignerol, aller et
retour réduit à L. 10, et de la Pérouse à
Pignerol, à L. 4,50. (S’inscrire chez MM. A.
Pascal, iuistituteiur, Manéille, et Jean Rostagno, employé, Pbmaret); de Pignerol à
Torne Ibllice, aller et retour rédluit du
70 0/0, L. 3,40. (S’inscrire chez M. G. Lageard, et au Temple vaudois) ; de Torre
PeUice au Villar (Via Fourca), L. 2,25
pour l’aller et autant pour le retour, dans
des automobiles spécialement fixés par le
Comité. (Retirer leis billets à la « Bottega
della Carta »). Pour les demoiselles en costume vaudois ét les Unionistes, des conditions spéciales très réduites ont été accordées pour ce dernier trajet. (S’adlresser
a^ Présidents des Unions). Les automobile se trouveront, de 8 heures à 9 h. 30,
à b place de la gare de Torre PeUicei, et
d® 18 heures à 20 h. 30 à l'erabauchure
dé Via Fourca.
Voici enfin l’horaire établi' : Pérrier, départ 5.20 ; Grouse, 6.01 ; Pigineirol, arrivée
7. départ 7.^ ; Torre Peiffice, arrivée 8.18.
Tome Pellice, départ 21.03 ; Pignerol,
arrivée 21.36, départ 21.40 ; Pénouse, 22.30;
Perrier, atrivée 23.10.
' ■•■■y
aoailHIiea laldeie Pattogiito.
Sessione asuMimiale di esami.
Il Ministero ha disposto che, per Har
modo a tutti grinteressati di pairtecipare
al Congresso Storico del Risorgimento, che
si terrà nel prossimo Settembre, non incomincino gli ^ami prima dd 18 Settembre p. V.
Tutti gli esami di aimmissilone, di idoneità e di promozione si inizieranno
quindi, nellTstituto, col 18 Settembre, seguendo poi il diario già pubblicato per la
sessione estiva.
Le domianide di ammissione e di idoneità
devono presentarsi alla Prraiidenza entro
il corrente Agosto.
CHRONIQUE VAUGOISE.
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain, à 10 h. 30, sera présidé pair M. Jean
Bonnet, pasteur de l’Eglise Vaudodse à
Rome.
— Après .une longue maJiad.ie accompagnée de grandes souffrances, Dieu a rappelé de ce monde M. Charles Oudry, à
l’âge de 45 ans. Il laisse sa femme et un
enfant.
Que Dieu leur accorde, ainsi qu’à tous
les ¡parents, sa consolation, la seule qui
soit pleinement efficace.
— Le pélerihiage die 45 Sufeses est arrivé à Torre Pellice lupdi a>ir, accueilli
par une foule d’amis connus et inconnus,
surtout de jeunes.
Le podestat, M le colonel chev. De Carolis, a bien voulu adresser alux visiteurs
de cordiales paroles de bienvelnue au nom
de toute la ¡population, laiinsi que M. Jules
Tron, pasteur et président dti Groupe des
Unions Ghrétiènnes de j^eunes Gens.
Nous adressons à ces frères de Suisse
une affectueuse salutation au nom du peuple vaudois, qui voit amver avec une
vive sympathie; et nous souhaitons que
cette visite rende toujours plus forts les
liens qui nous unissent à la Suisse.
■ M. AmaMo Malan, de la Ravadera, j
déjà bien connu comme pasteur à Nice,
et auteur apprécié, et maintenant pasteur
à Nemours, pirès Paris, vient d’obtenir le
grade de bachelier en Théologie à la Faculté de Paris. Il a æutenu avec distinction une thèse remarquaible, sur la « Prédication de Savonarola ».
M Paxiâ Malan, son fils, déjà hacheheres-lettres de l’Université dé France, et licencié du « Union Thieobgical Seminary »
de New-York, et élève de la Faculté de
Paris, vient lui aussi d’y subir, magna cum
hmde, les mêmes épreuves et d’obtenir son
baccalauiréat en Théobgie français. Il est
maintenant immatriculé à la Faculté de
Jurispruldience de l’Université de Paris.
Aux deux nouveaux lauréats, père et
fils, qui honorent au loin, eux aussi, le
nom (de Vaudois, nos plus cordiales
félicitations.
— M. Alfred Janaml, ajuiæi de la Ravadera, candildiat de la. Faculté Vaudoise de
Rome, vient d’obtenir une bourse au même
«Unbn Theobgical Seminary» de NewYork (qui a bientôt ¡un siècle d’existence
et compte plus de quarante professeurs’
et quelques centaines d’étudiants) et s’initier à la vie aoaidémique, reliigieuse et sociale des Yankees pendant un an, à dater
de septembre prochain. Nos meiUeurs
vœux l’accompagnent.
— PremMtari. Si comunica, corne da
manifesto affisso, che 1© iserizioni al 2*
Corso deU’Istruziom Premûitare avraimo
luogo nei gbmi di Venendî e Domenica,
25 e 27 corrente, dalb ore 10 aile 11.
La Direzione.
PERBIERoMANRILLE. Les deux cultes
du dimanche 6 courant ont été tenus par
M. Laimy Coïæoni, de Praü. L’égUse Te
remiereie pour son bon message.
— Baptêmes: Clot Rosaldo de Pierre
et de Mejffre Adèb - Giai-Checco Amjlda
de Jean et de Ribet Amandine.
— Le 13 du mois courant nous avons
accompagné au champ du repos la dépouille morteUé de Ferrier Mqddeine
veuve Poët, des Grangettes, âgée de 81
ans. Notre sœur souffnaiit deiniis pn mois,
elt après une longue et douloureuse agonie
eiBe est entrée dans fe repos étemd.
-—Le village du Crouzet vient d’être
pbngé dans le deuil par la mort ^ J. H.
Peyrot. Le jour du 15 août, pendant qu’il,
accourait en aide à sa compagne en danger, Ü gfeait liui-même et, précipitant du
haut d’un rocher, il restait mort sur b
coup. Il avait 52 ans ; il laisse dans le
deuil b plus profond sa femme et quatre
fils, dont deux se trouvent à l’étranger,
et fe pkÉ jeune fréquente le Gymnase de
La Tour.
Que Dieu veuille répahdre ses consolations sur ces cœurs « fatigués et chargés ».
T exprime à la famiUe Peyrot ma profonde sympathie. Le défunt a eu le gnmd
mérite de soigner l’instruction et l’éducation de ses fUs : sauf errewr, ü les a tous
envoyés à l’Écde Latine et le plue jeune
a fait 1« gymnase à La Tour cette année.
C’était aussi un des pluJs fidèles abonnés
à la Bibliothèque paroissiale, ce qui prouve
qa’ü--avait à cœw l’instmction de sa
famille. Eéd.
PIGNEROL. La chaire a été occupée, le
13 courut, par le pasteur en retraite
M. Ch. E. Peloux, de Valence sur Rhône.
L’çghse fe remercie pour son m^age
si riche de contenu et d’expérience
chrétienne.
— Encore un deuil : le 14 courant, un
long convoi accompagnait la dépouille de
Pierre Pasquet, de Saint-S^xcid, âgé de
79 ans. Uhrétlen humble et fidèle, notre
frère laisse un vide dans nos rangs.
Que le Seigneur soutienne et console les
affligés.
^^POMARET. Une foule immense, de plus
de deux mille personnes, a témoigné de
sa-profonde sympathie pour la famiUe
Tron, du Br,ancard, en participant à b
sépulture de notre chère jeune sœur Eisa
Tron arrachée, fe 20 courant, à l’affec1|0!n d© sa famihei, à râge de 21 ans, après
«liel ques mois d© maladie.
Tous ceux qui J’ont connue garderont
le souvenir die sa bonté et de sa piété.
D’un caractère enjoué, elle piossédait une
grâce qui la rendait chère à tous; sa vie
intérieure étajit profonde et son cœur depuis bngtemps consacré à Dieu.
Tandis que nous pleurons aVec son père,
avec sa mère, son frère, avec les grandsparents et les parents, nous rendons grâ'ces à Dieu de ce que nous «savons en
qui Eisa avait cru ». Elle est allée vers Lui.
Le service funèbre eut lieu lundi, 21
courant, présidé par le pasteur du Pomaret, M. Guido Comba, qui parla sur le
verset : « La jeune fifle n’est pas morte,
mais elle dort».
M. Robert Jahier, pasteur au Viflar,
¡: porta l’ei^iression de la reconnaissance de
sa' paroisse envers la mémoire d’Eisa Tron,
qui, pendant une année, desservit l’école
du Serre avec tant de zèle et de bonté.
Le vice-modérateur, M. L. Marauda,
éleva à Dieu une fervente prière;
Au cimetière, le prof. Valente, « présidé » ide l’Institut Magistral de Pignerol,
et M. Henri Bahnie, régent, portèrent le
témoignage ému de leur estime et de leur
affection.
Que les consolations de Dieu descendent
sur les cœurs affligés.
FRALI. Samedi 12 acfût, dans notre temple, a été célébré le mariage de Poët Jean
Albert, de Maneille, avec GriK Morgue-'
rite (Rita) d© Jean, de la ViUa
— Deux petites ont été présentées au
Saint Baptême : Poët Amilda de Jean Albert et de Grill Marguerite (12 août), et
Capellaro Miriam PYida Teresa Atene de
Teobaldo et de Rostaing Laura, de Aquila
(20 août).
Que Dieu ¡protège pendant toute leur
vie ces époux et ces enfants.
SAINT-JEAN. Samedi dernier, 19 courant, a été béni, dans notre temple, le
mariage de M. le docteur Rîccardo Turin
avec M.ne Cardina Pizzardi, de La Tour.
Aux heureux époux, nos meilleurs voeux
de joie et de bonheur.
VILLESÈCEŒ!. Dans b courant de ce
d®rïiier trimestre, trois mariages ont été
oâébrés dans notre temple des Clos : le
24 juin, celui de Clôt Ernest de Frédéric,
dlu Bàmeou, avec Clôt Lydie de César Auguste, de la Rivoire ; le 8 juilbt, celui de
Peyronel Jean de J. Jacques, du Linsar4
avec Blai#s Pauline de Jean, du Lâiisard ;
samedi dernier, ,un autre cortège nuptial
venant des Clos Inférieurs se dirigeait
vers notre tempb que les amies de l'épouse
avaient très gracieiisemrait garni de fleurs
et de verdure. Il s’agissait du mariage
de Vinay Léonie de Léonard, de notre paroisse, avec Rostan Eugène de César, de
la paroisse de Saint-Gennain.
A tous ces nouveaux foyers qui viennent de se fonder, nos meilleurs souhaits
de bonheur.
— Nous exprimons notre plus vive sympathie chrétienne à ¡M. Françoîs Peyrot,
des Clos, et à MLm© Catherine Tron, de
Villesèche Supérieure, qui viennent de
perdre, d’une manière tragique, leur bîenaimé frère Henri Peyrot, décédé au Creuset du Perrier, le 15 courant.
— Encore pour notre chapelb de Combegarin, nous venons de recevoir dé M.me
Jacumin Alexandrin© (Paris), L. 20, et
du quartier de l’Alharéa la somme de L. 36.
Un gros merci à tous les donateurs.
La liste des dons n’étant pas fermée,
tout don est reçu avec reconnabsance par '
b Pasteur. X.
La fandd^ compianto
CARLO OUDRY
neWimpossibilità di ringraziare individualmente tutte le persone che hanno vduto
testimoniarle la loro simpatia in si dolorosa drcostcmza, esprime viva riconoscenza
a tutti coloro che hanno partecipato in
qualsiasi modo ed suo dolore.
Ringrazia in modo speciale il pastore
sig. Giuho Tron, il podestà colonnello
cam. Ettore De Carolis, le famiglie Bosb
e Briachetto, la Società Fratellanza intervermta con bandiera, U cav. uff. Margaria
ed una rappresentanza 'della Croce Rossa
con bandiera.
Torre PeUice, 22 Agosto 1933,
La famiUe et les parents de la regrettée
ELSA TRON
expriment leur reconnaissance la plus profonde à tous ceux qui les ont entourés de
leur sy'ifvpathie ci l’occasion de leur deuil.
Ils remercient dune manière spéciale MM.
les Pasteurs et ceux qui, par de nobles
paroles, ont rendu témoignage à leur chère
disparue, ainsi que les Associations çpd
ont pris part aux funérailles avec leurs
drapeaux, les cdllègms et les amies de leur
bien-aimée, et tous ceux qui, par des fleurs
ou par leur présence, ont pris part à leur
douleur.
[
Pérouse Argentine, le 22 août 1933.
A. SIMEONI
I MATRIMONI MISTI
— Lire UNA
CERCANSI CONIUGI capacissimi
per servizio famiglia signorile. — Scrivere: Grosso - Costigiiole d’Asti.
Dieu n’est glorifié qwe là oft Von prend
soin des pécheurs et des infirmes, car c’est
la gloire de Dieu de nom faire du bien,
Luther.
• * *
La mort n’arrive qufune fois, et se fait
sentir à tom les moments de la vie: ü
est pim dur de l’appréhender cque dé la
souffrir. La Bruyère.
lîS-'
A
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p- (1) > y 6,20 0) 7,22 8,43 12,23 17,03 (1) 19,48 21,03
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a. 6,31 7,30 8,10 8,30 10,03 14,07 18,44 19,51 21,27 22,40
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a. » 6,52 8,18 12,57 14,55 18,55 20,25
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. ;
S. Margh.
Chabriols
VillarP.
ViaFourca
Bobbio P.
a.
7,05
7,10
7,17
7,24
7,29
7,35
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
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15,10
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ViaFourca »
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Chabriols »
S. Margh. »
TorreP. a.
5,40
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5,51
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7,45
7,50
7,56
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8,10
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12,10
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16,38
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(I) (2)
18,25 19,55
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18,43 20,13
18,50 20,20
18,55 20,25
(1) Feriale — (2) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p. 6,19 7,52 0) 8,45 (2) 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 (3) 21110
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 8,02 8,52 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32 21,17
Abbadia > 6,30 8,55 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 21,20
Riaglietto-Fiugera(/flc)» 6,35 8,05 8,58 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 21,23
S. Martino » 6,41 8,08 9,01 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41 21,26
Porte » 6,44 8,11 9,04 11,04 12,52 14,45 17,- 18,44 21,29
Malanaggio ffac.) » — 8,16 9,08 11,07 12,56 14,49 17,03 — 21,32
S. Germano » 6,52 8,19 9,12 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 21,35
VillarPerosa » 7,02 8,26 9,19 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 21,42
Dubbione > 7,09 8,33 9,26 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 21,50
Pinasca > 7,12 8,36 9,29 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 21,53
S. Sebastiano > — — — 11,34 13,24 15,19 17,28 — 21,57
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,35 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 22,(1) Dal 16 Luglio al 3 Settembre — (2' Sabato (mercato a Pinerolo) — (3) Festivo dal 16 Luglio ai 3 Settembre.
Perosa Argentina p. 6,01 8,10 (I) 8,55 (2) 9,50 11,55 13,40 16,20 17,56 (3) 20,35
S. Sebastiano » 6,04 — — — 11,58 13,44 16,23 — 20,38
Pinasca » 6,09 8,18 9,02 9,57 12,03 13,50 16,28 18,06 20l43
Dubbione * 6,12 8,21 9,05 10,- 12,06 13,53 16,31 18,09 20,46
VillarPerosa » 6,18 8,27 9,15 10,07 12,13 14,- 16,45 18,16 20,53
S. Germano » 6,25 8,34 3,22 10,15 12,20 14,07 16,53 18,24 21,Malanaggio ffac.) » 6,27 8,36 9,25 10,18 12,23 14,15 16,56 — 21,03
Porte . 6,30 8,40 9,28 10,22 12,29 14,20 17,- 18,31 21,06
S. Martino * 6,33 8,43 9,31 10,25 12,32 14,23 17,03 18,34 21,09
Riaglietto-Fiugera(/«c)» Abbadia ' > 6,36 — 9,33 10,28 12,35 14,26 17,06 18,37 21,12
6,39 8,49 9,36 10,31 12,38 14,29 17,10 18,40 21,15
Ponte Lemina (fac.) » 6,42 8,52 9,39 10,34 12,41 14,32 17,13 18,43 21,18
Pinerolo a. 6,48 8,59 9,45 10,40 12,48 14,40 17,20 18,50 21,25
(1) Sabato (mercato a Pinerolo) — (2) Festivo dal 16 Luglio al 3 Settembre — (3) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PERBERO
Perosa Argentina P- 7,35 13,35 19,30 Perrero P (2) 5,20 (3) 7,30 11,15 11,18 17,15
Pomaretto » 7,43 13,43 19,38 Trossieri-Faetto » 5,23 7,33 17,18
Chiotti-Riclaretto » 7,58 13,58 19,53 Chiotti-Riclaretto 9 5,27 7,37 11,12 17,12
Trossieri-Faetto » 8,02 14,02 19,57 Pomaretto 9 5,42 7,52 11,37 17,37
Perrero a. 8,05 14,05 20,- Perosa Argentina a. 5,50 8,- 11,45 17,45
(1) Dal 16 Luglio al 3 Settembre — (2) Sabato e Lunedi feriali — (3) Non Sabato e Lunedi feriali.
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