1
Année XIV*
PMX D’ABONNEMENT PAB AN
Ualio . . . . . . L. 3
Tous les pays de l’ifüioti Àe
,poste . . . . >
A nïériqiTCf du i Had • ‘ ‘ ^ / *
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ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
, fParfii„-3saiU chaque ,Vendredi ,
Sitù'ftni la vérité a\:€6 Irt cb-rrité. lira, iv
r«a/V iiic H(‘rÿ!s t^iiwias. Acte« 1 , S
.i li...,;;; ..;u:
?So m maîi:*o.
Ciitninuiiicalion Officielle. — La seconcle
péfiorle. Pr ilenri Guigou. Délivrance.
--iiNouvellois religieuses et faits divers. —
Chronique vaudoise* — Annonces,
15.
! Çdrnhiunication Oificielie
■’ '7 c f: 1 ■ j'
Me-ssieurales Présidents dçs Consistoires doivent avoir reçu les
tableaux,.statistiques ^qui devront
être annexé.? au rapport annuel
sur ha marche de leur. Paroisse. ,
, Ces rapports devront parvenir
à la Table,, avant,,1e 17 juillet.c,ou
rant.
La Table
La seconde période ,
Nos lecteurs verront plus lohi
que la con.struction de la Maison
Vaudoisp.^est sur le point d’entrer
dans ce q’tVé' ooLVs’’,ap*pellérons la
périü.de pratique. L’entreprise, est
donnée et les travaux ne tarderont
pas de oominencer. Il est de toute
i;i. lU' li '1'^. II'! .■MÎÎ'iU'lv'n 'H
évidence, en effet, qu un édifice
destiné à servir de monument de
la Rentrée, àjloccasion du 2'"* centenaire de cet évènement, doit être
achevé en 1889 et inauguré, si possible, à l’occasion du Synode de
la môme année. Il ne peut venir à
l'idée de personne d’avoir, pour
cette époque, simplementqnelques
pans de murs s’élevant du milieu
des . échafaudages, et de dire aux
députations des églises étraugèr^is;
C'est là le monument de la Rentrée,
mais nous n'avons pas eu le loisir
de l'achever. ,
, Or.si l’on veutinaugurerlaMajson
en 1889, il est grand temps que
Ton commence,,et qu’avant ,1a fin
de 1888 le toit soit placé. Ce n’est
pas que le temps consacré à la
préparation, à l’exposition et à la
critique du pl^n adopté, doive être
compté comme perdu; mais ce
n’est là que la période préparatoire à laquelle doit faire suite
celle, de l'actipn.
‘ ¥ "
* *
_ ,Nq«.s croyo,ns qu’il en doit aller
de même, dans la conduite des
2
.210,,
'l:Ü
Vaudoia pour la célébration du centenaire. Il est naturel qu’il y ait une
période où l'on étudie,l’on propose,
l’on s’étonne, l'on discute, l’on
fait des objections, l’on reçoit des
éclaircissements. Un ami nous disait l’autre jour: « Quand on nous
demande un sacrifice, il est juste
que nous ayons le droit de faire
entendretios critiquesi. Elles n’ont
pas ntanqué aux projets adoptés
pour le Centenaire.
On a pu en entendre de toutes
les espèces , depuis les plus bienveillantes jusqu’à celles qui, étant
donnée l’intelligence de ceux qui
les faisaient, côtoyaient la déloyauté; depuis celles qui portaient
sur les plus minces détails, jusqu’à
celles qui étaient d’un radicalisme
tout à fait nihiliste. Les, meilleures
œuvres de ce inonde ont, d'ordinaire, à passer par une période
semblable. Les anciens ne disaientils pas : Tôt capüa, tôt sententim?
c’est-à-dire que les opinions sont
aussi nombreuses que les personnes?
A la fin de cette période, il s’est
fait un travail réel dans les esprits.
Il reste toujours des irréconciliables que rien ne persuade, mais
chez le grand nombre les raisons
sans valeur se sont fondues comme
la neige, et ce qu’il y a de vrai, de
beau, d'utile, de convenable dans
l’œuvre proposée , est demeuré
ferme. C’est alors que vient la période de l'action où chacun se met
à l’œuvre pour faire son devoir.
Cette période nous semble venue
pour ce qui regarde la souscription
d’actions de grâces pour le Centenaire. Il se peut que quelques
personnes tiennent à s’exclure ellesmêmes du peuple Vaudois, eu cette
circonstance. A-t-on oublié les
barques pleines depauvres Vaudois
catholisés, qui furent dirigés sur
Verceil en 1686 et 87? Iis avaient
fait pa.sser, avant tout, l’intérêt
matériel, et en définitive ce furent
les seuls qui perdirent tout, patrie
terrestre et paix de l’ànio. Si nos
ancêtres s’étaient laissé guider par
ces âmes infidèles où découragées,
notre église n’aurait vu ni la Glorieuse Rentrée, ni l’Edit d'émancipation de 1848, ni les temples
Vaudois s’élevant aujourd’hui de
Turin à Païenne et à Rome même.
« *
Nous avons dit; U se peut qu’il
y ait des Vaudois qui sont comme
les descendants spirituels de ceux
de Verceil. Nous sommes certain
que le nombre ne sera pas grand
de ceux qui se tiendront à l’écart
tandis que le peuple célébrera avec
reconnaissance l’anniversaire de
la Rentrée.
Nous avons entendu souvent répéter, ces derniers temps, un mot:
«Nous ferons ce que nous pourrons». Si chacun fait selon son
pouvoir, et le fait au temps voulu,
les cœurs seront au large lorsque
viendra le moment de louer l’Eternel dans les grandes assemblées
de l’année prochaine.
H. B.
FR. HENRI GUIGOU
L’instruction secondaise aux Vallées
vient d’être frappée d’un nouveau coup,
le troisième en moins d’un an. Le
3
wwwvwwwwv
211.
commeB«ement de l’antiée scolaire
était assombri par le départ soudain de
MM. Malan et Niccolinis, la fin l’est par
celui de François Henri Guigou«
professeur à l’Ecole latine du Pomaret,
enlevé à sa lâche depuis le tnoi.s de
décembre et à la vie terrestre le soir
du 2 courant, en sa cinquante et
unième année.
Ce départ était prévu, et à cause
des souffrances aigües, qu’en ces dernières semaines enduraient le malade,
presque souhaité; il n’en est pas, pour
cela, moins douloureux. S’il n’a pas
eu lieu plus tôt, on le doit en grande
partie aux soins assidus et persévérants
de la plus tendre des épouses.
Peu de personnes sont faites pour
les places qu’elles occupent, comme
Guigou l’était pour celle qu’il a eue
au Pomaret, et pourtant ce n'est qu’en
surmontant d’énormes difficultés qu'il
y ëst arrivé. Né aux Guigou, chef
lieu de l’alpestre commune de Pral,
c’était pour lui tout un voyage que
d’arriver à une de nos écoles supérieures; aussi, quoique vivemenlpressé
de s’y rendre, il ne se décida à entrer à l’école normale qu'à l'âge où
bien d’autres en sortent.
Là, à l'teuvre pendant environ dixhuit mois, il se convainquit lui-même
des aptitudes dont il était doué; il
désira, en quillatiL l’école normale,
faire des éludes en' vue du Sain-Minisière; et comme il tâchait de faire,
en an an, le travail que la plupart
font en trois ou quati'e, il est rudement arraché à son travail par la
mort de sa mère (son père était mort
depuis quelques années), et à dixneuf ans, en sa qualité d’aîné, obligé
de se mettre à la tête d’une famille
de six orphelins.
Même alors, tant la vocation était
réelle, d’une main il tient la pioche
et cultive les champs héréditaires, et
de l’autre les livres quirle mettront
à même d’obtenir, au moins, le brevet
que depuis quelques années ;la ,véné‘
rable Table exigeait des inslitnleurs;
et en une année d’un rude labeuri,
ayant aUei.nl son but, il est à l’iinar
nimité des^ votes chargé de Ip.grande
école de son. lieu de naissance.
Au brevet de la Table , il voulut
unir, comme de. juste, celui du Gouvernement, qui rendait le porteur
apte à enseigner en et 4'"’* élémenlaii'e. Dans ce but, il ne recule
pas devant un dispendieux voyage à
Aoste, où siégeait la Commission examinatrice
Il travaillait depuis cinq ans au
sein de celle enfance praline aux yeux
péliîlimts d'esprit, quand s’ouvrit le
concours pour la place de maître de
la première année de l’Ecole latine,
(juoiqu’ii eût affaire à des concurrenls
d'un vrai mérite, il, n’hésita pas, et
la chance lui ayant été favorable, il
se trouva casé.
Les vingt-trois ans passés â l’Ecole
latine ont été marqués par un progrès
continu. Occupé d’aboril de la méthode
qu’il suivrait dans son enseignement,
il consacra ensuite ses forces à l’étiide
de la géographie, et parvint à publier
un manual encore en usage dans plusieurs écoles; il passa de là à la
grammaire française, et le fruit de ses
recherches fut un manuel d’orthographe, ouvrage qu’il a plu.sfeurs fols
retouché et qu’il aurait bien aimé
pouvoir rendre public.
Dans sa classe, en donnant scs leçons,
par sa belle prestance il s’attirait le
respect des élèves et par son amabilité une affection que sa sévérité et
ses exigences ne parvenaient pas à
diminuer. Dans le riche trésor que
sa fidèle hiémoire avait amassé, il
4
savaityià: .propés/ítrorivcr le nitíl' ’Oii
l’aneòdole qui réveillait Paltetìllon dé
son petit monde.' - 'íü'imí".'!; ni'Vn
Il' hé bórn'àit pas'éoh àciìvi'té'ai ónè’
beso’gné’ qui parfoië lui' parni’ssail ’ku'
déssbds de ses* forées; 'detìt' nnoéés'
durant , il a' dirigé tide école du dima neh e 'su r I es ha ut sur S d il és ' d u' Pé H i
il a aussi assez iongíéinp's‘fait’partie
dn conséil niumcipaldii'''qué! df a
su souvent obtenir’des pi''îx'''pour lés
meilleurs élèves de là grand'é ' ééòltì;
Atteifii depuis quelques, années dé
ià' ma'ladie qui Ta enlevé é son œuvré
et à ses nombreuji amis,' il s’esi! mis
lui-rnême plus compièleménl à I école
du Saint'Esprit, où il a appris lé''plns
précieux des secrets!, . cé!iii'de spnfïVir
avec’ l'a' patience la plus ' l'oiicha.ri'té,
renoncer a lui-même et s en remetí re
courattensssmenl pour lui comme pour
»•.miiST ; ''it "■ viim-i sij i:i
les siens, pour son corps comme pour
son ûme, à celui qui a tant aimé le
monde, qii’il a donné son' fils, afip
qué quiconque'croît en, lui né'péri'ssè
point,, mais qu’il ail la'vie cterheUe.
~ I ■ ■ ■ I¡ •111- ■ i I ■ !
. . - ' j,. D, R.,,.
, ! ll'M'.l'MI Il' ■■■ '■ I ici) Il II I'.’ 1 !_'■ I i II
jjMercredi à 10 b‘;,d.u rn.alin, un
nombreux .convoi . où, se ti'oiivqi;enil
plusieurs pastemvs, iastituLeur et ,élèves de l’Ecole Latine, acc,q.m.paiinitil
au champ du repos iq,. regrçUé [U'Ofesseqr,Guigou. À la qiaison m,ortu!|i,re,
Mr.| IC|,professegi;,|,Ri,voire av.a|jt,|,lu
quelques verset de, Hi^B. qv,, et prononcé la prière; au, leinple, À|r, , le
Doct. Lanlarpt parla, sur,.les parples:
«Mes penséesm,e s.qnt pas ,vps pensées,^
el.im.es voies ne .sont pas vos ,vqies,,.
dit l’éternel». h ,.' "Im
Le, Modéralqur adjoint ajoiila,qiieL
quqs inolsi el'iMr. le ,pasleur;i,Mif}pi
tennina, par la pi'ièpp.n.i, ,mi • i’.i it
'• iLa*’biêré àivait'été'couverte d«- flenrs*
eÉ> deicourbunea 'papiqiésiiiélèvesi'diôi
l’Ecble et p.ar di'Vprsi ipdi'ènfsiéittâmiisV
i'- ' l'I. 'iill '.ilii'iM'' i:
■ !; i r'i- ■ ■ Délivranee c- « 'i'/iiiiri
I 11 Cil ! ; j • «'lis w>t cvL« à'.l''Eterii('l.:aiViih
■ ienr (liitre.i8ij«|,i.,..jrR,.;|0^
,,, Le 28 mars, , a près,. in i p -i, ,rn conte
Mf, je p,aslfiu):.Ja!lad6iSoglio)(|[|;nispnsi;,
coni tp 9, ! n pus,’, n pus,, r,e,nd i pps, à. .récplç,.
O n,, v,i e al -, n O U s,, d ! r P q a ■ 11 pe. d va laoo be
a,.enseveli ,un ,,4)évp..de '14.iap,s,,ét.;.;sa
sçeui.’r; de, 22i spuii lofi dçpomhreS',d’'nde,
éiahi-ei 'Où .ils s’éiaient réfugiés,
accouronSüà. I.a mpispi;i,id,es parents,-j,
le père,! : iquÀi,.venait;: ,d’a,rpyer i P'd* ‘‘
cbei'phpr dju .iicçQurüsîçnpps,,,apprend
qu’il ,,a iréqssij,. grâfiËiS| àj.Eti'eu
1’elirprs.finfiore pp v|Çk !| tes,avai.,t|léussés
a.uXj, sqiiii§.jidàup.,!j,quppq.,hpmm0«i iPl
majintenantüpn >’opi7)t/;par,lîjvftn (ipule
hâte i les'.ge;Ufî qui.aUaienPles ',lRn,Sfi
porte r. .a UI,y.i 1 logeü .il| s’éj,a'i|l. ¡pji- mêfilB,
scrjli inca:pab!.a,d6|ile8.|,accpmpagpei;
au.prisp de ; SCA'eufatitSi'p , I n c
Mais, <ieufi-ci lui ireviefld.taiieni-i'lii
en cor e I y i V an I B.? • IR pua ra i en i 1 s; s u prt
porter ce voyage ;di,ffi{îile. deuplios;; de
deux, heures ; hloiiis 'auu'fpnd,
hoitei ;ipa.i[,,laiineig.e',tambaoteij! sous,
les rafales jidiUniL v»ejBi{,glafiiajiîqK Les
pni-Quis éplorés’, déscapérp^'iC'écoufenl,'
avec des ap;upirs- et-, avqci, i'ésignatiPA
no.tre supplicatioti 'ii.tiii.'Pière,i des misén
Fict),i'des. <its ;.se. relèvent ensuiieipius;
Lranqiuilles; et confiants;¡.et quand,)
après .trois, .longues heLires.id’ftUenid,.
le..triste- convoi;:,arriveai ils, peuvent
apeueillir, avec,.l;ionhcur les:deux,ç.h,qi;s,
bL0ssés,.',,bien.'.meiuriiis, sa,ns ,,doute,.,
mais,,ayant, itou le.,, leu r,. conBa.issancei
Oil! quelles larmes de,igRtftUde ,.s’éf,
çliapip è,re pt, ■ ul prs, ;, ta pd i,s,, ,qu e,,,, p pu .s
r.eitdionA i grâces i, l,a,. ,guéâson , epm,-!
5
plèle, .inat.tend)je,,_fiil ^.biçplôl ac.cpi’dée àt leiu’«i pnéres.i; Et dorénayanjL
ce* ne ‘ àOfU plus une ou deux |»eiv
sdnnes sfeuleménl quï aUribuenrcéüe
dpliyranpe pxli’aordinaire an bouveram
Autpufi.tle tant jbien, c’es.l toute upe
famille acquise au!;,Seigneur, c’est,
toute nne jeunesse’ rendue plus sérieuse, plus docile aux appçls du
Tout Puissant. . „1 .
ers
II;!
l\oMiicÎ|eSiir^!ijiteu^
L’as'jSérnbléc générale' de PEgiisq
L’îbi,‘e 'd’Ecosse -s’est teruié derniérèrnent '‘à" Inverness. Les' rÇéétiés .dé
ceUô'EfitiSe tint éié siipét’i'e'iires'' de
700.000 fl-'à’ncs ; ad''bbiffré de Tannée
p'récédentfr;' Se-S';'(iaslenr!t sont: liieH
payés; chdcii'n d'èux' récoii.iin lrailenfi;en.r, fixe. (Je 4'.0‘0Ô fi’ancs; En <)utrb'
un'féncls'*'permet'‘dè 'doijner
(J'es supp'Féiti'end 'lorsque cCladsl’[üiïé'
lié'cedsài're. Du t'es te, tes m embres d'’
TEittÎsb sé'briKÎn'l’ren't'gériéi'eùx enve"
leiïrk «iieL""'" ‘
.A.j’oceasipn ^e,,!,ass.einpiep,, le,mqdé,t;çftiiv' _J}rt Rajpy a,.t;epii j'en ,(;adçaq;
que bourse., q,u),.;i'.énterh:paii.,, 1(10,000
‘•dnew,
Oni'va exposer à Aix-la-Gbapelle dni
9 ail M juillet les reliques qui y sont
COn’servéè-s,' savoir .entr!'an6reï * le vên
lernent de la "Vrerge Marie, les langes
de- Jésus etc. Celle exposition, .qui ,a
lieu tous les sept ans, e.'t très a lu-cralivci Des milliers de pèlerins ntrtfs
vont aller rendré leurs hommages à
ces objets d’idolâtrie vraiment fétichiste,' dont i! csli ¡mpossible_quc les
exploiteurs ignorent la complètefaus;seté.' i' -''.ü- üi-', . .
ni
,.7oici nqjfait,'qui ,bonor,e,’ un coiï.seil : cOimmunal,: cchii dè ja Haye,
eu, tlplland,e;;.jüne société financière,
a,den'andé|,v4‘^'i(nniont ,à çn conseil,
c.qnifq|U,Tjail;,j,lV, .C9,pcessibn,.. ¡nécessà'irV
pq ju'i .é,tabla;,,,P U X,, bains SçbqyqÎH^
yigen .qn . Casino ,,et maison de Jeu,en
qffran'É' dés '''avân'tagés considéhiblés :
la société' s’engageait .en'fr’hiilre';^ à
reirietire anmielletnénl environ' un
dertii million de francs poui' les pâuvféfe' dé ia YÜIë. Le conseil â'fai'l
à''celtc' deitiànd'e'Taccùeil qiTellë itiéri'lail; il a pa^sé'à Tordre du joui’
purement et simplement.
: i'" . , nf.Liârel.*''
I I..' ■' ■^ü]i : ;-n-j'ri
lUb numéro de journal mis â la po.sle
il y a près de cent ans esl arrivéq dit
h JonmeU de Genève y jeudi dentier
seulement â sa desLinaiiori.- C’est i un
numéro dé \?i Gazelle■ UniwrseUe &&
1791, poriant encore une doubiebande
croisée avec T adre.sse ‘imprimée’:
« M O n si eii ru X., à M 0 r ges, pa r ■ Ve Ks O i X
en Sui.s.se » et avec les mentions k affranchi » et «volre'abonfiemienl' finit
ie.v. !). Il ai'élé retroiTvé à Genève d;in.s
unuilot ' de vieux upapiers ubénlenant
un 'aiitre. exemplhire du (iièm'e» jsournali Onuvoibque déjà au siècleuternier
iT arrivait à la poste des erreurs ?de
cla&semenU L’exemplairo'trOuvé a été
enfin rétivqyé â sOn adresse;l'nalurel-i
lerrieml il! nbu pu ■att-eihdretlôudesliH
natnire; mais si/iilentent Tiin de so.s,
héntiei'H légitimes, àon aurièretpeÉilfltS,, -.'i, , T Uii-w'r:.; r. b T
Çlironiquc ®rtUbèisc
■ ’
1 , tri''.'..ii' i.'i ■Trr.'TT hK''.-v! tW- -liU’iM;
(Maison, Vaudoise. ; Vendredi dciv;
nier, 29 juin', la Table avec le conctonr-S
de la Commission de surveillance de
la a procédq,à l’ou
verturé desi plis cacbelés cûnlenàht-s
les offre-s de rabais pour les ti;ois l()is
de travaux pour la cpnsiruclioq de la
Maison, , ,
Il ne s’est présenlé que deux concui rent? pour,lies travaux (Je maçons
nerie qui ont été confiés à Tunanimilé
au meilleur offranl iî M. Eugenio , Al
berlaïzi, chef maçon originaire' ;du
niellais, devenu membre de CEgÎjse
dp,,T/ir*'l é! irayaillapt açtueliement
aq.yal, Luserne. , ,,, .
6
..2U
M. Alb,ei’t.9zz‘ a offert le k 0|A ffé
rahaii} Uqd'i,s q^e, son com.pêliteür
n’offra.îl qu,e le.uq pour^cenU,
tLe nombre des concurrenfs ponr
les Iravaijx de menuiserie, a été plus
considérable- Scpl avaient présenté
des offres qui variaient enire un rabais de zéro (ou ,même moins) et un
rabais moyen de pins du dix pour
cent. Ërieore ici, on fut unanimes pour
accepter l’offre qui se présentait comme lu plus avantageuse; celle de Jourdan Barlhélemi menuisier à La Lonr.
Quatre concurrents avaient envoyé
leur lettre pour les fournitures et
travaux en fer. La veuve Decanale e
figli des Appiols obtint l’adjudication;
son off're de 25 0|Q de rabais étant
de beaucoup supérieure aux trois autres qui n’atteignaient que le 1,5, le
sept et même moins encore.
C’est ainsi que, tout en se réservant la liberté de ne pas tenir uniquement compte de l’offre faite, l’Admin i s ira ti o n d ’ a c co rd a vec I a G o m m ¡.ss i o n,
n'a pas eu l’occasion de faire usage
de cette liberté et a pu agir comme
si le concours avait été public, en
donnant dans les trois cas la préférence au meilleur offrant.
La signatui’C du contrat ba.sé sur
le devis préventif doit avoir eu lieu
celle semaine et les travaux doivent
commencer dans quinze jours, ou même avant* ce temps.
L’expert dont le jugement doit,
conformément au devis, mettre un
termeauxconleslations qui nourraient
surgiIV a été désigné dans la personne
de M, le géomètre Ep. Ayassot.
La Tour. — Nous avons appris avec
plaisir que le produit net d’une soirée
organi.sée par les étudiants de la Société de la Balsille en faveur du centenaire, s’est élevé à la belle somme
de deux oenls francs. Si à l’occasion
de cel. anniversaire, un souffle de
reconnaissance et de saint enthousiasme passait sur touie la Jeunesse
Vaudoise, quelle bénédiction pour
notre Eglise!
— Fête des promntions. —Vendredi
29 cour, à 4 neures avait lieu dans
le teriiple de fa Toui-, la fêté
des promotions pour nos deux établis"
semeut d’éducation supérieure. An
collège 57 jeunes gères, à (l’école supérieure 58 jeunes filles s’éiaient pré.sentés aux examens et presque tous
ortt été prortiii's. ~ Trois collégiens
et neuf jeurics filles ont obtenu 90
centièmes et au delà, Dix-sepl p|ix
opl élé adjugés
Après le culte, présidé par le directeur du collège, cl la lecture des chtf*
fres d’examen, Mons. B. Ti'on adressa
à rassemblée une de ces allocutions
dont lui seul a Ig secret, et qui en
même temps qu’elles captivent, ne
peuvent manquer de laisser dansl’esprii de ceux qui les écoutent une,
impression bienfaisante et durable.
« Visez haut », a-t-il dit aux jeunes
gens « ne vous conteniez pas de ffiire
de bonnes éludes pour gagner votre
pain et pour vous procurer une position, aisée, ou bien encore pour
acquérir un certain degré deqijliure
intellectuelle, car l.i cnlturé n’es(
qu’un sillon ouvert où l’on peut -semer aussi bien du sable que du froment, mais que l'idéal que vous vous
proposez dans vos éludes soit celui
auquel faisait allusion tout dernièrement un homme célèbre; la juHice,
mais la justice véritable qui consiste
à rendre à chacun ce qui lui est dû;
Aux parents, aux bienfaiteurs, « je
laisse dans l’ombre les professeurs»,
la reconnaissance que leurs sacrifices
méritent et surtout la reconnaissance
envers Dieu de qui nous recevons tout
et qui est notre souverain maître,
notre roi ».
Mr. Bosio modérateur adjoint prend
la parole après M. Tron. Il ne croit
pas qu’il faille laisser les professeurs
«dans l’ombre» Il les remercie ainsi
que toutes les personnes qui se s.o,nl
occupées avec tin dévouement spécial
de nos jeunes gens, pendant celle
annéedimcile. Il aurait voulu entendre
plus de chiffres de 90 à 100 cl beaucoup moins de 70 à 80. Cependant il
encourage nos élèves en leur montrant
combien Dieu a béni ceux qui les
ont précédés dans nos établissement.s
d'instruction On en trouve mainte-
7
nani dans toules les parlîes du monde,
employés aux iravaux les ! plus divers,
el beaucoup d'enlre eiii exercenl sur
leurs alentours une infliiBuce bienfaisante.
Mri Henri Meille adresse ensuite à
l’assemblée une allocution sur les lectures, Il engag[e nos élèves à s’attacher,
en dehors de leurs cours, à la lecture
lente, méthodique, complète de quelque ouvrage bien choisi; de préférer,
pour ce qui a trait aux lectures de
délassement, les récits de voyages aux
ouvrages de pure imagination, de rejeter avec horreur les livres où le mensonge est appelé véi'ité, el où le vice est
non seulement excusé mai.« recommandé; de s’attacher plus fortement que
jamais au livre par excellence,qui seul
nous parle, non pas seulement des
merveilles de ta création, mais aussi
el surlout des merveilles dn Créateur,
qui ne nous enseigne pas seulement à
.savoir, mais à vivre, è aimer, à nous
sacrifier, qui seul nous enseigne le
chemin de la vie éternelle; enfin de
lire avec prédilection les biographies
des hommes qui se sani donnés, soit
pour la science, soit pour la patrie,
soit pour soulager le sort des malheui‘e\ix , soit enfin pour annoncer
l’év.angile aux pécheurs.
Mr. Charbonnier ajoute quelques
mots pour exprimer sa conviction que
parmi nous on ne travaille pas assez,
il croit qn’il faut un travail exceptionnellement Intense pour' affaiblir
la santé d’une jeune homme, et qn’on
peut beaucoup travailler ioni en se
portant bien. Tl cite un étudiant qui
vivait aux temps de la Réfoi mation ,
et dont le professeur se plaignait
parceqn’il ne travaillait que quatorze
heures par jour. Il conclut en invitant
nostre jeunesse à un travail plus
énergique et persévérant.
Suit la distribution des prix consistante en livres qui nous ont paru,
fort bien choisis.
Le chant d’un cantique el une prière
du directeur du collège terminent celle
fòle qui a laissé, nous avons lieu de
l’espérer, une impre.ssion bénie sur
tous ceux qui y ont assisté.
Florence. — On nous a fait remarquer que /mize étudiants réguliers
ont suivi les leçons à l’Ecole de Florence et non pas douze, comme nous
l'avons dit par erreur. L'un d’eux,
en elfet, appelé par le service militaire, avait anticipé ses examens de
quelques semaines.
Rora, visite d’église. — Hier, T"
juillet, a eu lieu la visite d’église
dans la paroisse de Rorà. Le nombrè
des membres présents formait la moyenne de nos assemblées, environ
quatre-vingt-dix à cérit.
Le culte a duré trois heures. La
première partie a été, comme d’habitude, sauf la prière avant, le sermon
qui a été prononcé en vue dé la
circonslimce qui réunissait l’église.
Immédiatement après le discours; el
comme suite naturelle, a eu lieu
l’etamen de l’(5glise, qui s’est termine
par le chant du eant. T02 et la prière.
Mr. H. Tion prénanl pour texte
Actes 9,31 à 43, développa, en en
fai.sant application à nos églises des
Vallées el â celle de Rora en particulier, les pensées suivantes: — Les
visites d’église ne sont pas une institution récente, l’apôtre Pierre visitait
les églises de son temps. Ces-^lises
étaient en paix, elles étaient édifiées,
elles marchaient dans la crainte du
Seigneur, elles étaient multipliées par
la consolation du Saint-Esprit. La
visite de Pierre eut d’heureux résultats: guérison d’un paralytique »mré.snrreclion d’un mort, conversion de
plusieurs.
Ensuite l’assemblée fut interrogée
sur les points suivant.s: Fréquentation
du culte, participation à la S. Cène,
prédication, chant, dimanche, réunions
sur semaine, écoles du dimanche,
caléchinuènes, écoles, électeurs, collectes , consistoire, et comme conclusion, sujets de tristesse et .sujets
de joie. Quatre ou cinq membres
de l’église répondirent aux demandes
faites par la délégation de la Table.
Nous ne relevons que quelques-unes
des observations qui ont été faites.
8
„216,.
La fri'qdentation du cuU'è n’esl pas
en progrès. La moyenne de nos assemblées au 'culte principal ne représente p:is te cinquième de la popiïlalion. Quelque.^ 'personnes ne prennpnl part à uUcun culte'depuis très
IdngtëmpS, la plupart y''viè'nnent très’
iiTégulièrcmenl. La S. Cède est encora'
plus négligée II n’y a, en moyenne,
que cinquante communiants à chaque
célébration de la S Cènev Bien qjue
ce nombre soit petil, des membres
de la paroisse qui ne communient pa;Si
trouvent que plusieurs d’entre tes
communiants ne sont pas ce qu’ili^
devraient être. Cette aconsalJon •( et
excuse) nejuslifie pas leur négligence,
-r Le dimanche est beaucoup ti'op
employé aux affaires, aux plaisirs
mondains. Toutefois, il y a quelque
progrès dans la cessation du travail',
surtout dans un quartier. ■, |
Les sujeis de tristesse sont en p.Uis
grand nombre que les sujets de.joie.
Cependant, il y a de la piéîè chez un
certain nombre de personnes, dpnl
quelques-unes ont reçu lj’e,spril de
grâce et de supplication ; elles peuvent
prier, d’abondance , et avec édifica
pr
lion
en
public.
Ec ime Inoliti que
A Mon-tecilorio, nos honorables re-^
présentants, aprè.s avoii’ voté le projet
financier du Ministre Magliani, validémenl soutenu par son collègue, le
Président du Ministère, s’écbaiiflfenl
à discuter le.s plans de nouvelles lignes
de chemin de: fer, demandées soit par
le, Gouvernernent, soit par les divers
intéres.sés. , ,
ayant menacé de dissoudre
la Chambre dans le cas où elle ne
voterait pas avant les vacances, la
réforme- communale et provinciale,
nos' députés, désireux de ■ conserver
leilir; posté se sont, mèralemcnl éngagès
à■.aiTronier les chaleuPs de la capitale
u|squ’au moment où leur chef voudra
pjeniles edngédievj i,--. i'!-.!: ,
C’est du zèle un peu hors ptace.et
qui risque de compromettre la réussite de la nouvelle loi'.'
Léon XIIT vient de lancer ¡dans son
vaste empire une nouvelle Encycliquô
l’elative à la grande ' quesliori t dei' la
libèrté refigieuse- ef iciviie.-'Utlii-.," ■!■.'!
. (Tbut>'en' admeUântila ■ loiéraiifte t'e-,
Hgrèusë ; I et .m^ême lailiberté ds dévolte
contre 'le d'éspolismeHpèlitique, U ne
fait, én réalité,! que sanctionner, avec
utie habileté jésuitiquelestcrimineksj
principes- du. Syilabus. -Heureuîseraenl
peu de personnesMs’émeuveni d:ft oes
foudres papales'!- ' : u.-ii •)’ /
A l’occasion dés élèciiotis administratives, -le parti libéral, a remporté
à Rome, Turin, Venise et ailleurs dfe
splendides victoire.' contré le parti
clérical cependant bien arnié et conir
pacte. ’ i
Les journaux discutent toujours les
discours prononcés par l’Empereur
d’Allemagne au sein du Reichstag >01
du La'ndlag, sans réussir à s-iaccorder
louèhant les réelles inténtipns,' belliqueuses , où pacifiques’,' duiinouVeati
souverain. cl mo'.
Il parait certain qu’il vais’embaTquer,
un de ces jours, pour la Rus.sie, dans
le but ci’y visiter le czar èt-pisans
doute, de*traiter avec luiif-Bépindüse
question de là BLilgarieeiq/DieiryeiJille
bénir cette entrevue pour l'a-paix> Eu*
ropenne. ■ -i -'i I i p ii<>T.i il
L’on assure que GurllaumeilII>i>bo-t
norera aussi d’une visite! ses-'alliés j
l’empereur d’Aulricbé et le roi d’Italie,'
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