1
Année XIII®.
HUÍ ])ÍÍíSMÍ:W¿^'t’^PAirÁ'N I!
, ft,Mie . .,. . ., . L. 3
i t'olis Irü pays do rTTuíóh ílfí
Íl -posttt i*' j ' . * d;
Atiióri<iiúí da . . . » 1)
On s‘'abohné'i
Au buiTau d]Ai,Unin!sti*atÍo\);
Choz j\nt. íes t’a«¿¿urs .
Choz M. ot
a la LÍbrairítí' Clíiantdro et
3La9carollí { ).
^‘'abovineiiníiii.yai't'dii- Ir Jahvier. i —
et fsb paie d’avaiice. ' ^
25 Fé^írier 1887
N. 8.
i îiûTnêpôfe aépareé demand'és .avail
I le tirale 10 centîinos chaoan.
i ____
, Ànnonres: 20 centîihes pai* ligne
' pour une seiilô fois, —16 otintiines do *2 à 5 fois et 10 eeu
times pour 6 fbis et au dessus
S’adresser pour la Kedactl&ii
rAdmiiiistiration à il. le Pasteur H. Bosio — Saint WérHMÏÏtiVluson (Pinerolo) Italie.
Tout cLangRTiient d‘adresse est
payé ü,25' centimes.
h:E TEMOIN
"eibHô Séü Valléis vaüSùiSës
, , Paraissant chaque Vendredi
■ I , itie serez ¿t'ihoíhs. Actks î, 5.
..i. 1 Í .un..-. ij.;. ,r- :
Ifi sèrité Ut charité. Epk. jv^ 15.
jSQ*ïimalr*o.
Josepii Maliin el la paroisse de Turin. —
L'accord do deux ou trois. — Mojse genlIcinaii. ■- ■NüwneUex reiig.íeiisí’íi. — Ÿdriéiés.
— éj¡ronfqúeyá>ú(bUé. — 8« b'« T
•ii-.-qi;! : ' • ■. il J.
JOSEPH' MALAN
et la paroisse de Turin
Le rapport du. Consistoire de
Turin pour Í886, .présérité en une
brochure imprifnéé aux meriibres
d'é cette paroisse , contient sur le
rôle qu’a joué le regretté Joséf)!!
Malan dans' la fondàtidri et dans
le dévéloppéme'nt de là Congrégation,'*hés détails fort, intéressants.
Les l'qcte.u^s nous Sauront gré de
lés m'ettré sous leurs jeux,
« Quëllé que soit, dit le Cohsis-=
toiré, lit pitrtié dé F activité de
notre église qui sé présente la
première à notre examen , devant
nous,'semble se dréssër une figure
austère et bieh'Vëillantë à la fois,
un noin véiiérablb et Léni dont
le souvenir rend chaque jour plus
vivdnté à nos cœurs la pérte douloureuse que nous avons faite dans
le courant de l’année dans la personne de Joseph Malan.... Qù’ÿ at-il, dans rhi.stoire et dans les
conditions actuelles de notre paroisse, qui ne rappelle son zèle
et son dévouement sans limites!
« Après l’œuvre de Dieu et le
dévouement de ses Pasteurs, la
Congrégation de Turin ne lui doitelle pas en très-grande partie son
développement et sa prospérité T
.Son nom paraît déjà parmi ceux
qui la constituèrent en 1835; il
avait alors vingt-cinq ans: ori se
réunissait dans la chapeÜë de
l’Ambassade de Prusse. En 1841
il fut appelé avec Mes.s. Long et
Mestrezat à faire partie du Comité
directeur dé ce qui était alors la
« Communauté Evangélique de
Turin » et qui, après avbir' fondé
en 1842 les Ecoles, rilôpital en
1843 et obtenu la conce.ssion d’un
Ciihètière en 184'6, devint en 1849,
apfès bien dëA‘ pourparlers et
môme des discussions assez péni-
2
.58
blés, «la 16® Paroisse de l'Eglise
Evangélique Vaudoise ». M. Malau,
qui s’était retiré en 1847 du Cotnité' directeur, en suite de divergences survenues au sujet d’un
bal dit «de bienfaisance,» fut
nommé membre du Consistoire de
la nouvelle paroi.sse, assuma presque aussitôt les fonctions de trésorier,f ^ soif, premier Efctq en '
cette digitò fàt dé coüibléi“ de sa
bourselnn*.délîçit de ft. 4dÔ é-^d.stant dans ceJLe ,l.'g^lise. Que.de
fois ne répé'&^-il pas la même
chose dans la suite, et combien
les diverses administrations de
notre Eglise ne doivent-elles pas
à cé.tte génêfo.sité inépuisable, se
voilant pre.sque toujours sous le
couvert de l’anonyme, mais arrivant toujours au moànent du plus
grand besoin. Ce fut cette môme
générosité qui le poussa, après
que le Consistoire eut adre.ssé en
1850 une demande au Syndic de
la Ville de Turin touchant la consr
truction d’un temple « e di un
Presbiterio annesso con Spedaletto
e Scuole, » à offrir 33.000 franc.s
à là TflbÌe pour l’achat d’un terrain qui lui permît de mettre ce
plan à exécution et, moyennant
le concours des figli.ses des Vallées et de la Congrégation de
’i'uri'n, mais surtout de "la générosité bien connue du bienfaiteur
dès Vaudois, lè Gîénéral BeckwÎth,
' I ■ > 1 1 • *
le 29 octobre 1851, on^pouvait
poser, ia pierre fondamentale de
cé bel édifice , qui. depuis lors
nous réunit Dimanche après Dii^apiphe pour y adorer notre Dieu
eh esprit et en vérité. De nouvelles
divergencc.s ayant^ surgi au sein
du Consistoire au sujet de l’œuvre
nouvelle d’Evangélisation, commencée à Turin en décembre 1850,
M. Malan crut bon de s’en retirer
jusqu’en 1864, année dans laquelle
il rentra dans ce corps pour y
devenir la cheville ouvrière et le
coadjuteur le plus zélé du nouveau Pasteur que la paroisse s’était donné en 1865.*Tout en continuantfses fonctions de trésorier
pour lè Consistoire^j l’Sô^ital et
le^, Artigianelli, on l^e vit année
après anüAe àssuîhlrîa tâche parfois bien ingrate de collecteur
pour le fonds de Culte, qu'il éleva
de la somme de fr. 1200 à celle
de fr. 9320, profitant toujours des
occasions qui lui étaient offertes
par cette tournée pour adresser
ici un mot d’exhortation sérieuse,
là une parole de sollicitation pressante. Et qui ne se le rappelle
quittant invariablement, ichaque
Dimanche, la place qu’il occupait
dans le premier b'àhc à gauche
de la chaire, sitôt après que les
dernières notes du Te4eum avaient
retenti, pour aller prendre à la
porte du tçniple et en vue‘ de la
collecte qui se fait à l'issue dù
service, la place et la tâche de
diacre qu’il considérait indissolublement unie avec celle d’qncien.^
Et comme tel, quelle huiçilité et|
quelle fidélité remarquable^ ! Toujours mécontent de lui-mëme, et
se réputant. indigne de ce ministère, ne l’exerça-t-il pas au sein
A V) /\ T «-V A M ^ M A ^ M VA V ^
dé notre paroisse d’une manière
, \ -1 • i ; •
que plus d un d entre nous pourrait justement envier? Que de familles dans lesquelles ses remontrances , ses conseils , joints à son
3
59
expérience et à son .tact, firent rentrer la pa-i:^ ô'u la prospérité I que
de farailjés auesi qui'trouvèrent
en lui non seulement le conseiller,
mais l’homme secourable pour les
délivrer de leurs détresses, et
surtout l’ami chrétien s’efforçant
de les amener à ce Sauveur dont
,il fut4’pnJdisciple!^ Ie0 fP|^s
humbles mais les plus vrais ».
L’acàôrd de deux ou trois
NI--.
Mathikd IP, 20.
)■ I!
Depuis les sociétés de brigands
jusqu’à'celles des Unions chrétiennes,
il y a place':à loiiles sortes d’accords,
pour'atteindre le but que l’on se
propose^ ' Et l’accord n’est pas plus
facile pour le mal que pour le bien,
pour les divertissements que pour
les choses sérieuses, pour les intérêts
rnalériefs que pour les intérêts spirituels. Qui se ressemble, s’assemble.
Mais l’accord ' n’est pas également
profond;: il l’est dans la proportion
où le but à atteindre est grand et
sérieux. « La faniiliarilé des rapports,
a écrit Vinel, se proportionne à la
gravité des pensées, à ta profondeur
des sentiments, à l’importance des
intérêts. C’eslî'dans le cercle des préoccupations frivoles ou purement matérielles que l’âme reste i soigneusement close et que la réserve domine.
Point'dç contact réel, immédiat, senti,
entre les âmes légères. Point d’effusion
véritable < point de: mélangé des âmes
dans la spnére de la mondanilé, L’intimité et l’abandon ne naissent que
dans le domaine de l’immatériel. La
pensée’de i’inflni est: le: phis étroit
des liens, et deux âmes ne se pénètrent muluellement, ne sè confondent qu’en Dieu».
L’accord entre enfants de Dieu est
donc;! pour de moins, aussi facile que
l’accord lentre :géns du monde, et il
atteint bn degré d’intimité et de force
que le Second rie connaît pas. Les
apôtres «persévéi’èrenPd’un commun
accord dans la prlèfeei dans l’oraison;;»
ils reçurent le,. bap[ême..;dii Sa:tntEspril, par lequel Us raanifestèfepl
la vie nouvelle au monde, et la communiquèrent à ceux qui. crureuit en
Jésus par leur parole -— Aprè.s Jes
premières menaces de, persécution,
les frères « élevèrent tous d’un accoi'd
leur voix à Dieu... Lorsqu’ils eurent
prié... ils furent.itous remplis du
Saint-Esprit, et ils annonçaiepj. , la
parole de Dieu avep ,hardiesse..,Qp,
la multitude de ceux, qui aypienlpru
n’élait qu’un cœur et qu’une ânipif
Nous pouvons contempler d-aiiS cet
accord l’idéal de la société chrétienne
ici-bas. Il est donc possible que sur
celle terre et dans un mêinp jinpi,
des milliers de, personnes aient un
même senliment selon Jésus-Christ,
et glorifient Dieu d’un, même coeur
et d’une même bouche, Mais où eslelle régli.se qui reproduise aujourd’hui
ce:U idéal? Nous ne l’àvops pas chez
nous, car le plus granU.nombre 'le
ceux qui sont itiserils corame,|,rnetnbres de l’égliseï appartiennent au
monde. Mais n’y a t il, pas dansjchaque
paroisse an moins deux ou trois personnes qui aiment et vivent selon
l’Esprit de Dieu?
Si elles y sont, comme noifs le
croyons, il est lemps qu’elles ,se
rapprochent, si elles pe. 4’onl pas
encore fait, qu’elles se pàMent et
qu’elles s’accordent sur ce qu’elles
doivent demander à Dieu, bar, eadeci
surtout, comme nous le ¡disait.l'autre
jour le Témoin,h' ne fauti pas iseulement des paroles: stei'paroles!me
sont pas des soldatsi; mais à 1 faiU
des soldais qui se donnent le>i/moi
d’ordre, et qui liiUent vailldàimenl
au nom de Jésus. Et quel est le mot
d’ordre que les différents gfoUpes de
deux ou trois doivornti seudontier en
ce moment? Il nous semble do toute
évidence que c’est ceiui-ci :/«La puis,
sance d’en-ilaull le Saint-EspritI r -*Pareeque nous me l’avons pas fait
comme noiis^ aurions dù . le faire,
nous sommes criniincllcmenl ifaibles.
Enfants de Dieu, quel que soit noire
4
Hombi’e et notre faiblesse, notre devoir est de nous accorder et de nous
mettre au bénéfice le la promesse de
noire Seigneur.
«'Dieu veut, a écrit Vinet, Éfoe
dans le trop juste regret de ce_ que
nous avons perdu, nous ne méconnaissions pas ce que nous avons
encore. Il ne convient pas plus à
notre faiblesse qu’il n’est naturel à
sa miséricorde de briser le roseau
froissé et d’éteindre le lumignon qui
fume encore. Reconnaissons, rassemblons nos débris. Concentrons tons
les éléments de vie dispersés au milieu
de nous. Unissons nos efforts, unissons nos prières, unissons nos repentirs; demandons non plus chacun
pour soi, mais chacun pour tous,
noire patrimoine dissipé; demandons
la vie pour la communauté, celle
vie de communauté qui nous manque,
celle vie qui ne vient sans doute
que par les individus à la communauté, mais qui retourne de la communauté aux individus. La vie selon
l’Esprit, l’amour selon l’Esprit, l’Esprit lui-même... l’Esprit, c’est-à-dire
Jésus-Christ au dedans de nous, voilà
ce qu’il faut conquérir à genoux, voilà
ce qu’il faut mendier avec violeoce,
voilà ce qu'il faut vouloir avec énergie». J- ii.
' Moise gentleman
Un« classe d’enfants faisait son
-examen d’Histoire biblique, et il
était question de Moïse. Un examinateur demande que l’on veuille bien
dire quelque chose sur le caractère
de Moise,
riT Mo'ise était courageux, dit un
élève.
— I! était doux, dit un second.
— 1! était instruit, fit un troisième.
-- 11 éiiih (f&tllemaii (gentilhomme)
avança un qualrième, élève de onze
ans environ,
— Qn’enlends-ln par là, mon enfant, reprit l’examinaleur?
— Mo'ise a montré qu’il était ,qe»tleman quant il protégea les filles
60
de Jéthro contre les hengeafs i«p«i les
avaient chassées ;lor^qu’-el,le^ ; avaient
déjà rempli les auges pour abreuver
leurs troupeaux. Moïse dit'à C'es bèrgers': .
Les dames d’abord, s’il, (votis plaît,
messieurs; vous viendiez après.
E. B.
Mission bâloise. — C’est le 23 décembre que le^;. cinq r^isîjonnairesbâlois appelés à'prtndre de la
Mission du Caméroun ont débarqué
au lieu de leur destination et qtialrc
jours plus lard, le 27, la mopt venait déjà ¡leur enlever, l’fin des leurs,
M, Fritz Bêcher diMgraiïtdwiché de
Bade. Ce frère, qui avait lori bien
supporté le climat de .'la Còle d’Or,
a été atteint de la fièvre, le 19 décembre, à la suited’uae visite faite sur
M rive du Vieux Calabar, chez lé imissionnaire écossais Ludwig. -Débarqué
déjà malade à la station de Bélhel,
il a eu le délire pendant les fêtes de
Noël, ..mais il a repris connaissance
avant de mourirel il a pu faire i Se-scompagnons d’œuvre les adieux les plus
louchants et leur donner des preuves
manifestes de sa soumission et de .son
espérance chrétienne. Ce coup a sans
doute profondément affligé M. ■ef M“*’
Munz, MM. Bitzer et Dilger el le missionnaire nègre Fullei!, mai&il'ne.tes
a point découragés, v Le Seigneur esl
avec nous, écrit l’un d’eux, puisqu’il
a marqué notre œuvre du .sceau de
la croix! Je dois bien avouer;:que
depuis les quelques semaines que je
sms en Afnque, j’ai'iversé! plus Je
larmes qu« je n’en :avais .versé en
dix ans en Europe. Mais ceux (fui sèmeni avec larmes moissennmt avec
clianls de triomphe, . • . i.
En même temps queme triste message, le Comité de Bâle ,recevait
d’Afrique la funeste nouvelle qu’ à la
Côte d’Or, le voit Ata avait emprisonné pendant quinze jours les mis.sionnaires Mohr et Rœsler et torturé
les chrétiens de Kyebi avec une cruauté i
5
-----'61,
raffîhée. •'Le gouvorneui* ï»aglais a
henfèiTsexnèïit réussi à fàil'e élargir
les missi'onnaii'ds, qui ont qriiué Kyebi
le 29' décérribre pour rentrer dans
leur station de Bcgero,
¡< üihlioihèque du Proieslmtlnme frc^-'
pais.. — Lorsque M. le baron F. ¡de
de Schicliter eut donné à in Société'
(ie l’H i sloi re du; Pu’o test an lis m e fi'ançais
le bel édifice qui abrite aujoupd’fcui'
sa Bibtiotbèquej iim.petit CÍomité. se|
foitmn pour .nechenefier ' jes nioyens^
;d'exprimer*an donateur ik reconpaissamce idq l’Eglise, Ce,cami)é, îcom.pesé
de^ MM;. Buam père et fils, Edj Btel,
Aug. Sabaliei-, .Bois,'Lie.hlembergeii;,
Meiietai., Bersier et €b. Dardier, .a
ouwerl une ,sailisoriplioii à d franc par
lête ,* (destinée àii-fournir à tous les
protestants fran.çais, riches él pauvres
l’occasion ide taanileater leurs senliments,. Les dons dnl iftfflné, sans distinction de tendance dogmatique ou
ecclésiastique, de; sorteique les organisateurs ae celle manifestation ont
pu fai ce 1 e s ch os es très c O titenab 1 e m e n L
Le mardi 8 février, au inomenl où
le i Comité de la Société d’Hisloif|e'
levait sa séance, il a trouvé réunis
dans la Bibliolhèque ISO des souscripteurs, parmi lesquels nombre de,
dames. M. iPuaux ipère a adressé à M.
de Schickler une simple et cordiale
allocutáo-n, et luira remis une médaille
de bronze gravée par ftoly, avec inscription latine en;!’honneur du héros
de i* fêle, un magnifique exemplaire
(Ih Jl/ffirijiro/oge de Crespin et un éléganl aiburn contenant les noms de
tous les souscripteurs, rangés par
paroisses. M. de ;SchickÍer a répondu j
par quelques paroles émues et mo-,
destes jTapportanl à l’Auteur de toute
grâce rinspiralion de sa bonne œuvre.
' (Sñm. ReUg.)
il y a 21 ans'/que s’est formée la
Société pour r e£ploratian de 'la Palestîhë. Pendant ce laps de temps elle
n’a pas dépep'sê moins de 1,op0000
francs, sommé qiii lui k'été fournie
loulc-entiére par dés soiuscriplionS bénévoles il faut dit'é que les résultats I
ohiemis sont h la bauieuf des dépenses i
faites. ' fÉglise
/U.
Le tremMémenl de tene du 2S février. — Ce tremblement comptera
dans les annales de la science, comme
l’un de ceux dont leiS'effets tié sont
fait seirtir Sur une grande étendue
de pays, O'p l’Ét senti en Tbscape, â
Genève , à Marseille et à Pâ'ris; '
Le Piépiont et |a,|H3qle Ifaue n’ont
pas 'subi des domrhggesjbien grands,
mais la, Ligurie, ét Jé jmi(iî, da ,1a
Prance . (¡m|. .éçéôùyié./^' ..p'eries ponsidérfiblesf Plusieurs ’ maisqns,.' ont
croulé à Savoné, |ii Voitri, á Noli,
à Albis.sola, â.Portb-Maurizio, àÎiianoMarina, à Vétilimiglia, à Meulon, à
Monla-CarTo, Nice, etc. Dans piusieurs
de ces villes on compte ici six, là
huit,'ailleurs même dix morts et'lin
nombré beaucoup plus grand de ble.ssés. L’observatoire de Moncalieri enregistre quatre secousses en sens ondulatoire; la plus forte s’est produite
à 6,20 h. du malin.
■ : 3 ■. '4> ■. .1 •.
Cltrirniquc fflitwbobe
Rome. — Vlialia Evangelim du 19
courant annonce que l’Université de
Saint-Andrews (Ecosse), a décidé de
conférer à M. Matthieu Prochel, président du Comité d’Evangélisalioti, le
titre de doctèiir en théologief en considération surtout de l’aplivité infatigable qu’il a déployée dans l’œuvre
de l’évangélisation italienne. '
'Nos féh'pitations sincères â M. Proc'hei pour une distinction qui honore
tout .via fois celui qui en est l’objet
et l’Eglise qu’il sert si fidèlement.
MasSel. — Malgré, le temps froid
et la neige, éoiit M. le pasteur J. J.
Tron; bous avons pu célébrer la fête
du 17 avec un grand concours d’enfants. Ils furent réunis, drapeaux en
tête, dans la grande école dp Robers
où, après le service religieux de circonstance, nous eûmes le plakir d’entendre une vingtaine de dialogues ét
6
.62
quelques poésies, le tout récité par
les enfants., j J il
Ensuite eut lieu la distribution de
la miche traditionnellë avec fromage
et vin. Barbe Marim Gonin vint en
dernier lieu.
RonÀ. — Mr. Hugon écrit: Malgré’
les chemins glissants, le froid, et les
flocons de neige qui tombaient en
tourbillonnant, notre fête du 17 février aétébonne.Cenl-soixante-quatre
enfants étaient inscrits pobr y avoir
part, 450 étaient présent?, et qüelques-uns, bien petits, venaient de
lort loin, devant, du haut de Rnmér,
descendre au fond de la-vallée pour
reibonter au village de Rorà. Un
petit corps de musique du pays,
deux clarinettes et ti'ois trompettes,
ont égayé la fête. '
Rassemblés dans le temple, nous
avons fendu grâces à Dieu pour les
richesses de sa bonté envers nous,
richesses que nous apprécions toujours plus vivement quand nous lés
comparons aux 1emp.s de tribulations
dans lesquelles ont vécu nos pères.
Après nous avoir fait entendre pen-;
dant une heure des chants et des
récilaliqns, nos enfants reçurent avec
plaisir l'a pelilé colation qui leur étaiti
préparée; un petit pain, un peu de;
fromage et une orange.
Dans raprès-midi, après, avoir accompagné jusque hors du village les
élèves de Riimçr, nous revinmes entendre le, reste des récitations, dialogues et chants. Il fallut en laisser;
de côté, et vers quatre heures, mu-‘
sique en tête, nous avons accompagné, ’
un bout de chemin, les enfanlîi des;
Fusinesj desquels nous nous sommes
séparés en criant; Ÿivà Vilalia! fiva'
il Re! fiva Ginèvra clie accoglieva i
noslri padril
La brochure du 17 février est accueillie avec fitveur, et recherchée
par ceux qui n’ont pas d'enfants à
l’école. Nous en remercions vivement
nos deux amis. :i. ! s
Tdrin. — Le consistoire de Turin
est actuellement composé comme suit:
MM. ,W.. Meillc, pasteur et Président,
G. De Fernex ancien, trésorier, Charles
Eynard diacre, secrétoire,¡J. R; Meiile
et F. Barone anciens honoraires; S.
Çraponne, J. M. Turin-Boër, H, Gay
anciens; Paul Meille, M^ith., ProchetGonin diacres. ■ ,
Une assemblée d’église tenue lê 43
décembre dernier, oui le rapport de
Mr. Paul Robert sur le sujet, a décidé que, à partir de 1887, la collecte annuelle serait faite par divers
membres du consistoire qui se' répartiront les souscripteurs* snivâÉlt les
relations plus ou moins intimes dans
lesquelles ils se trouvent avec les
personnes; et que d’aulUe part, des
collecteurs expressément 'désignés et
pris dans les diverses conditions sociales des membres de Péglise, s’occuperaient de recueillir, au moyen
de carnets, les petites contributions
mensuelles que leurs amis et connaissances, qui ne peuvent pas donner
de grosses sommes à la fois, rvoudraieiu verser dans leurs mains, pour
être transmises au trésorier du consistoire. ' .1.
L’école du ditnanehe! »compte 92
enfants qui travaillent joyeusement
pour les missions moraves au Labrador et pour celles de la société
de Paris en Afrique. 11 se sont engagés
à envoyer annuellement fr, 250 à
Lérifaé pour l’entretien fl’un aide éiangéÜste. i ’
Les écoles élémentaires comptaient,
au 31 décembre, 116 élèves;,idonl 48
dahs llécole enfanlinej i,.
L’Hôpital a pu soigner, en 4886,
119 malades qui ont fourni'f3049
journées dé présence. ; '
La diaconie a distiibué 200 bons,
dont 147 en secours d’àrgent à 78
membres. de la paroisse et 69 étrangers et ies; autres pour secours én
nature.. , !
La bibliothèque compte 43 abonnés.
La chambre pour domestiques a donné
asile â 30 jeunes fiües dont 29 dgs
Vallées. ~ Lé vestiaire de la diaconie
Ei recommencé â fonctionner avec régularité et a pu distribuer à plusiéprs
familles pauvres des drap? ^ des'couvertiires, des chemises, des’habits etc.
L’Union Chrétienne de Turin compte
46 mémbrès dont 35 apparlieniient
7
.63.
à la paroisse et 11 à l’Eglise italienne. i
La souscription pour frais de culte
ai produit lun total de fis. 9355. En
outre' la congrégation a donné:
Pour les Missions parmi
les payons . , . . frs. 500,—
Pour l’Evangélisation
(Sòldo Ev.) . . . . » 818,77
Pour les Artigianelli Vaidesi, en argent . . » 3495,—
Pour I’Hôpital, de M"
Coürtial. . . . . » 20,—
Poùr la Société des Demoiselles . . ... » 4866,15
Pour l’Œuvre des Bains
d’Aix et de M'en . . » 2545,90
Pour les'pauVfès . » 2u94,58
Pour la Société Evangélitme de Genèye’'.''. . » 661,—
Pour la Bâtisse d'une
Ecole à Saint Second . > 1200,—-i
Pôuf'Iécomité des «soccorsi invernali . , . » 1204,—
Ir; I’
Total Fr. 17410,40
qui unis aux fr. 9355 pour culte
donnent un .total de souscriptions et
collectes,( pour 1886, de fr. 26765,4()
sans compter le legs de Mr. Joseph
Malan à la diaconie (fr. 1000).
Pramol. — Le 17 février a été célébré par un culte au temple avecrécitations nombreuses et chants exécutés par les enfants des écoles. Un
banquet fraternel dans la grande école n’a pas réuni moins de 93 personnes.! . > - ■ '
Périer Maneille. — On nous écrit;
« La fête du dix-sept février célébrée
dans celte paroisse, a offert cette
année un contraste frappant. — Pari
une,coïncidence, que nous pouvons
appeler dispensation providentielle,
nous avons dû célébrer là fêle immédiatement après d’ensevelissement
de la mère de notre très honoré
pasteur.
Malgré le froid rigide, toutes les
écoles de la paroisse, sauf celle du
Grouzel, étaient représentées.
Nqus avons eu le plaisir de voir
ces cent-soixanle enfants, défiler et
se ranger' en bon ordre, dans le
temple du Périer.
Après l’invocation, fa lecture de
la Parole de Dieu et l’action de
grâce, Mr. G. Bert, adressa à det
auditoire, composé en grande partie
d’enfants, un discours en langue
italienne sur Jean viit. 36. * Si donc
le Fils vous affranchit vous serez
véritablemènt libres ».
Faisant allusion au triste sort
de l’esclavage considéré'sous tous les
aspects; esclavage proprement dit','
esclavage intelleciuel, esclavage moral, Mr. B., a mtintéé Christ comme
le vrai libérateur de l’individu et de
la société. '
Nous eûmes ensuite la seconde
partie de la fête, oomposée'de chaiils
bien exécutés, de recitations et de
dialogues. — Après la réfection , les
enfants repurent chacun leur petit
opuscule et s’éloignèrent tout neüreux. Vers deux heures eut lieû' un
banquet fraternel. M. Bert secrétaire,
nous rappela différentes datés de
l’histoire Vaudoise se rapportant an
17 février, et montrant le progrès
de la liberté; il en'profila pour nous
stimuler à nous servir de-celle liberté,
acquise au prix de tant de Sacrifices,
pour nous consacrer au bien.
D’autres personnes'prirent encore
la parole, soit pour rappeler le passé,
soit pour nous inviter à progresser
dans la vérité, afin que ceux qui
nous entourent sentent que sur ce
point nous les devançons.
» La fête fut close par une fervente
prière; dans laquelle nous n’oubliâmes pas notre pasteur bieh-aimé,
qui, à câuse de la circonstance douloureuse dans laquelle il se trouvait,
n’avait pu prendre part à ta fêle *.
Iftetlue Inoli ti que
! l'i
jrtalie. — La crise minislénelie
qui a duré quinzq^jours, n’est, pas
encore terminée- i
y
Le nouveau ministère seraiti probablement composé comme suit: Dé-
8
50.
prélisy présidêocfî safis porte-fftuille;
Saracco, intérieur; Robilatii, affaires
clranjçèr.es ; Berloié-Vjale, guerre ;
Grimaldi't.ftravauXi publics; Lu^zatlij;:
inst/ycUon publique; Branca, .agrictti'Un-e ;' A'liriiij justice; MagliaKi r
finances; Brin, marine. ; 'i
L’opposition observe que dans celle
liste le Sénat serait représenté corome’
il ne l’avait jamais ê|é et voudrait
faire considérer ce.:fait*comme une
injure à la Chambrei- Et si; coFrfine;
dans la,: discussion sur les fameux:
cinq millions le Sénat a fait preuve
d’autant de tactî.et de paitriofisme
que la Ghambre: di montré, d’intempérance et d'oubli des grands’ intérêts
de,)|a patrie, nous n’avons qu’à nous
féliciier de la part qui reviendrait
au Sénat dans la nou«e!ie Adminislraiioin. l'I serait temps que Toni
appréciât,lies hommes d’après leur
valeur réelle et;'non plu s: d’après le
groupe:auquel ils apparliennerJl. i
Lpi combinaison ci-dessus n’estjcependautiencore que probable. Si,
comme les «dernières dépêches Bahinoncent, Déprétis résigne le mandat!
qui lui a été conféré par le Roi, tout
est à recommencer.
Quant à notre petite colonie africaine, il n’y a à craindre, pour le
moment, ni que le Négus lui-même
ou son principal lieutenant songent
à atliiquer Massaoüah, ni que notre
Gouvernement se prépare à une campagne contre BAbyssinie. Tout en
souhaitant que les viile.s ou villages
que l’Italie occupe sur IqS rivage.s; de
la Mer Rouge soiant mis à,l’abri de
toute attaque, il faut espérer que
notre Gouvernement rte cédeia pas
il la; tentation d’envobir l’intérieur
d’un pays, dont la possession ne nous¡
sei'ail d’aucune utilité.
Allèàihiiàffétki QiidfqrtffHè résultat des élections au Conseil de
l’Empire (Reichsrath) ne soit encore
qn'imparfaileiriehl connu, ii’pàrail
cèrlain que BtìppòsiliOn r'ëviéndl'iB
grandement affaiblie ét qü’iiii'norifibrie'
de ses; membres réélus ne repons.sera
pins les septennat.
:0n sé demandé maintenant, avec
une grande anxiété, si Bacceplalion
du .septênaal: sera um gage» de paix
colin me ofi a Bair dejtlé’oroiré,, ou.
s’il ne:'sera'pas plutôt 1e;aigna:i'd’un6
effroyable guerre. —Lé choix »dès
députés nommés par i’Alsace-Lorraine
n’est certainement pas de naltir’d,
ni .à éffrayer l’Allemagne ni alla désarmer. ' i
La ilt«»«»'«¡attend je'md,ipehï favorable, soit pour s’unir à lifi Fpa,pce
contré l’Allemagne, sDit.poiij’jSe jpt’er
sur les Balkans et Constantinople.
A la Chambre: anglaise, je: pvojet
d’adresse a été voté'paiùüne 'énornie
majorité malgré Bopppàitwnacbarnée
et déloyale dqs,.,BarneÎlisies él de
quelques GladslbnÎens,- Le président
de la Chambre, a déployé un sang
froid; et une énergje qq’on.. pe .lui
supposait pas. Aiissi espère-bp.,,que
le nouveau règlement pài'j|,jpqijcl on
veut mettre fin à ces stupides oâ.vtmcliens — qui sont l’argument favori des irliàndais — sera finalement
adbpt'é. ' *’ •
L’Irlandë contirtÉe'à 'êtrè i'irté dOhloureuse épine dans les lianes de
l’Angleterrè..-"i’ _ ' '
POUH AaOÜTRR UN DOnTOIll!» M .
CT DES i.rrs À L’dKPfrEtmAT vÀubOis
Montant des lisii's précèd. Fr. 1692’95
Francois Pey,r¡pl, Péi'içi' j» .2- —
M'; Gonslaniin, Bomnret.. . ,»■ g.,
J,'A.-Bsilme- id. ■; « Í
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Gebi'è'ô'H. L.àte ESqi .
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