1
M, B. Léger^ pasteur
2 copies
Qgaiïknti&nxe ana^.
perrero
íí. 9.
L ÉCHO DES VALLEES
F»ARAI®<SiVlVT OHA.QlTI3> VIÎIVDRKOI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... clignes de louange, occupent vos pensées. (PhU. IV. 8).
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SOMMAIRE:
Le merveilleux réveil dans le pays de
Galles — Ephémérides vaudoises —
Il est temps de s’y mettre — Le 17
.. . Février à Genève — L’histoire du rire
,^(^ur la scène française — Chronique —
^ Nouvelles et faits divers — Revue
I politique — Souscription.
yz/jzÆZÆ yyyy ZA'A'ÆZÆZÆ ææ.æsæ£TP
LE MERVEILLEUX RÉVEIL
‘dans le pays de Galles
^ ':9fT_
« (Suite, V. N. précédent).
Bon nombre de vieux pécheur.s qui
n’avaient vécu que dans leurs vices,
dans leur égoïsme, entourés de leurs
jeux, de leurs petits verres et de la
fumée du tabac, ont été secoués et re* mués jusque dans le plus profond de
leurs âmes et se sont soudainement relevés en brisant leurs pipes et autres
ÿ objets de leur culte quotidien. D’autre
part des milliers d’ivrognes ont aban\ donné les buvettes et déserté l’auberge.
Étudiants et professeurs qui passent
souvent pour des esprits forts ont parRcipé aux mêmes bénédictions et reçu
les mêmes grâces. Ils chantent, font
part de leurs expériences et prient à
côlé des plus humbles ouvriers. Dans
plusieurs villes et villages les propriétaires d’auberge d’infime ordre ont déclaré n'avuir jamais lait d aussi mauvaises affaires; les juges et les préteurs
de leur côté déclarent dans les rapports
qtie nous apportent même les journaux
politiques quotidiens, qu ils n ont a peu
près rien à faire, tandis que les jeux
bruyants et les lieux de recréation sont
le Dimanche absolument fermes. La police aussi est fervente et amene aux
lieux de réunion et de prière les obs
tinés et les habitants des rues, dont
bon nombre leur sont bien connus comme « dangereux », et ils les recummandqnt publiquement aux prières de 1 a.ssemblée, afin qu’ ils se repentent et
soient sauvés. Il paraît que quelqui'spnes des prières les plus frappantes, les
plus belles, les plus ardentes en même
temps que les plus simples, sont celles
de jeunes garçons et de fillettes de dix
ans. Mais en vofih, assez aujourd hui,
j’entends que l’on chuchotte ça et la
et même chez des personnes pulüvees.
Allons, ce système ne nous va pas...
Lisez, Colossiens III, i6. «Que la parole de Dieu habite abondamment en
vous, avec toute sorte de sagesse, vous
instruisant et vous e.ehortant les uns les
autres par des psaumes, par des hymnes
et par des cantiques spirituels, chantant
de vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance ». Le Seigneur Jésus n est-il
pas le même chez nous ?
Un mot encore : ce glorieux réveil
des esprits et des consciences a été
précédé par des années de prières et
de larmes d’un ouvrier mineur, le jeune
étudiant Ivan Roberts dont nous parlerons prochainement. X.
IPltliillES flTOOlSES
V... , 23 Février.
En ce jour commença la persécution
de i6ig. qui si elle ne fut pas sanglante,
n’en fut pas moins doulourense avec
ses vexations continuelles, ses emprisonnements et les énormes dépenses
qu’elle occasionna.
Le 23 Février 1619, les Vaudois de
Campillon allaient en cortège à la sépulture d’une de leurs veuves, quand le
sieur Pierre de la Rive gentilhomme
du lieu les obligea à rebrousser chemin
en leur montrant un décret du Sénat
qui l’y autorisait. On avait tout bonnement émis dt's mesures tenues cachées
aux Vaudois mêmes, afin de tomber sur
eux à bras raccourcés pour les cribler
de contraven,tions. Le sieur de la Rive,
du reste, ne manqua pas de leur dire
que le duc avait besoin d’argent et
tâchait d’en faire de toute façon, et
que si les Vaudois étaient prêts à y
mettre quelques milliers de francs, lui
même se chargerait de leur obtenir du
duc un édit d’indemnité pour le passé
et de liberté pour l’avenir.
Les Vaudois commencèrent à débourser un millier de francs ; mais rien
ne venait. Alors ils envoyèrent des
délégués à Turin qui, n’obtenant apres
longue attente que des paroles, s’en
retournèrent laissant deux d’entr’eux
Me.ssieurs Bastie et Fontane.
Enfin rédit parut promettant pardon
de tout pour six mille ducatons ; mais
! comme en même temps il portait que
les Vaudois devraient parer leurs maisons sur le parcours des processions
catholiques, et ne pas travailler en public les jours des fêtes des saints et
! faire autres semblables apparences de
; conformité au culte Romain, les deux
délégués refusèrent de l’accepter. On
les emprisonna espérant ain.si les pousser à l’accepter ; mais ils tinrent bon
pendant cinq mois, après lesquels le
duc se décida à biffer ces restrictions
et à se contenter des six mille ducatons sans autre qui lui.furent versés
par les Vaudois.
Cinq mois de prison plutôt que d’accepter de se conformer même seulement
en apparence aux actes du culte Romain, voilà des héros, des martyrs, dont
la mémoire doit nous être chère, et
pourrait faire rougir bien des Vaudois
d’aujourd’hui.
Teofilo Gay.
I
Il est temps de s’y mettre
h'Avvisatore Alpine du 10 courant
m’a apporté une affreuse nouvelle : Albert Long a été tllé à Pramol le dimanche 5 février par David Long, d’un
coup de fusil à la tête.
Les deux jeunes gens, ainsi que
quelques autres, avaient passé la soirée
au cabaret.
Que les lecteurs deVEcho ne croient pas
que j’ai voulu leur annoncer une nouvelle',
ils ont su la chose avant moi, certes ;
et peut-être.... l’ont-ils déjà oubliée.
C’est pour le leur rappeller que
j’écris.
Voulez vous, chers lecteurs, relire
quatre ou cinq fois de suite, en pesant
chaque mots, les premières lignes de
mon article.
Ces lignes prendront alors pour vous
la couleur du sang, et deux mots, ceux
que j’ai soulignés, vous paraîtront écris
avec du feu !
Alors, alors seulement, mais alors
indubitablement vous direz comme moi:
Il est temps de s'y mettre.
— A quoi ?
— A combattre sérieusement le démon
de l’alcoolisme dans nos Vallées.
>K
* *
Ce que je m’en vais dire, je l’ai au
bout de ma plume depuis longtemps ;
depuis l’époque du crime de la Costière de la Tour et de celui de S.t
Jean surtout, — vous vous souvenez
de ces faits n’est il pas vrai ? Deux
assassinats, l’un à la sortie d’un bal de
campagne ou, Von buvait, l’autre près
du passage à niveau des Blonats, à la
sortie d’une auberge — où l’on avait bu.
— L’opinion publique s’émut alors. —
Aux enterrements des deux victimes
on fit des discours où l’on s’adressa
surtout aux jeunes gens. Nos journaux
et surtout VEcho des Vallées ne s’occupèrent pendant quelques temps que de
ccla.^On écrivit des articles sur la tempérance, sur les dangers des mauvaises
compagnies, etc. On s’amusa à compter
les auberges et débits de la Tour et
d’ailleurs et à faire la comparaison
entre leur nombre et celui des habitants
adultes. On fit, si ma mémoire ne me
fait défaut, une conférence sur l’alcool
dans la grande salle du Collège. On
recommanda à nos autorités de n’accorder de nouvelles patentes qu’à bon
escient et de tâcher de réduire le
nombre des débits en employant plus
de rigueur pour les renouvellement des
permis.
J’étais à Florence puis à Edimbourg
alors; je lisais tout, je notais tout, et
j’attendais toujours quelque chose qui ne
j venait toujours pas.... ; puis, peu à la
fois, tout se tut et la chose n’était pas
venue.
Cette chose à laquelle il faut que nous
nous mettions absolument c’est l'organisation d’une campagne antialcoolique qui
doit avoir pour base une société de tempérance, ou bien encore d'abstinence.
*
% *
Ne croyez pas que je sois un fanatique de la Croix bleue qui ne sait pas
ce qu’il dit. Je crois qu’il n’existe pas
de • membre de la croix bleue de ce
genre; même les fanatiques savent très
bien ce qu’il disent. Pour mon compte,
sans être un fanatique, je suis un enthousiaste, parce que je suis un converti.
Il m’en a fallu pour me convaincre !
Pardonnez-moi ces personnalités ; les
arguments d’expérience sont les meilleurs.
Oui, j’ai été dur à convaincre, et j’ai
souri moi aussi de l’abstinence, et je
dois avouer à ma honte d’avoir fait
souvent la sourde oreille aux arguments
de M. Giovanni Rochat et de son digne
fils, mon ami Louis..., Et cela parce
qu’il est très difficile :
I® De laisser une chose qu’on
trouve bonne. ,
2® De la laisser quand on peut
encourir la risée publique.
3® De la laisser uniquement pour
l’amour de ses frères.
Il est difficile de faire ces trois choses
parce qu’il est dur de lutter contre
I® la gourmandise, 2® l’amour propre,
3® l’égoïsme, parce qu’il est difficile,
en un mot d’être brave quand on est
lâche.
Ce qui m’a converti ce sont les
ivrognes écossais buveurs de wisky et
les ivrognes roubaisiens buveurs de
genièvre. Une fois les yeux ouverts,
j’ai vu.... bien des choses, j’ai vu surtout qu’ il y a des ivrognes parmi nous
en petite quantité, et des alcooliques en
plus grande quantité, et des lâches en
encore plus grande quantité.
Car c’est de la lâcheté que de ne pas
lutter quand le devoir nous y appelle.
C’est une lâcheté que d’aimer son ventre, son amour propre, et son soi-même,
plus que ses frères.
Et vous ne pourrez jamais dire que
vous aimez tant soit peu vos frères si
vous n’êtes pas décidés à souffrir quelque chose pour eux.
*
* *
Le sacrifice auquel je vous invite,
lecteurs de l’Echo c’est de devenir abstinents ou tout au moins rigoureusement
tempérants pour être à même de devenir
des champions de l’antialcoolisme dans nos
Vallées.
La nécessité d’une Société de Tempérance est démontrée par les meilleurs
arguments qui existent au monde : les
faits. Le fléau affreux nous envahit, il
pénètre dans notre peuple et dans nos
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foyers, il mine sourdement notre jeunesse ; il nous a menacés jusqu’à présent, maintenant il commence son œuvre destructrice : des assassins vaudois
sont en prison, des assassinés vaudois
sont au cimetière... malheur à nous :
le sang de nos frères crie de la terre
jusqu’à Dieu.
Il crie, il crie jusqu’à Dieu le sang
de nos frères, il lui crie notre paresse,
notre insouciance, notre indifférence,
notre lâcheté. C’est nous qui sommes
responsables de ces morts : nous qui
disons mais qui ne faisons pas ; nous
qui savons, mais qui ne donnons pas
l’exemple, nous qui pouvons, mais qui
ne voulons pas !
Ne voulons-nous pas vraiment? Ne
voudrons-nous pas ? Ma voix restera-telle sans écho ? Ne se trouvera-t-il pas
quelque âme noble, quelque cœur généreux pour tâcher de réaliser l’idée
que je lance depuis Roubaix? Oh quel
malheur d’être si loin !
Il faut faire quelque chose ; c’est notre devoir d’hommes, de vaudois, de
chrétiens. Le mal est encore léger parmi
nous : raison de plus pour le combattre
avec ardeur, avec la force que donne
une espérance inébranlable et la foi
dans la victoire prochaine. — Vous le
sentez, n’est-ce pas, vous le sentez par
l’émotion que vous éprouvez en lisant
ces lignes, que nous devons faire quelque chose.
Nous avons célébré ces jours-ci notre Emancipation civile; ajoutons à la
date glorieuse du 17 février, une date
plus glorieuse encore ; celle de notre
émancipation morale; et puisque le monstre de l’alcoolisme nous menace, courons au monstre, combattons-le avec
acharnement, allons à la rencontre, s’il
le faut de grands sacrifices — et ne
nous accordons ni trêve ni repos que
nous ne l’ayons mis à mort, que nous
n’ayons tué celui qui nous tue nos enfants.
Nous vaincrons, oui nous vaincrons
si, comme David, nous combattrons
avec Dieu.
Jean H. Meille.
Le 17 Février à Genève
Nous recevons à ce sujet une lettre, trop longue pour l’espace dont nous disposons aujourd’hui,
et que nous regretterions cependant de renvoyer
à un antre numéro. Nous la résumons.
La fête a été célébrée le samedi 18
(afin de faciliter l’intervention des Vaudois résident hors de la ville) par une
soirée préparée par la Société Vaudoise
de secours mutuels. La plus franche
cordialité a régné du commencement à
la fin au sein de cette belle assemblée
toute vaudoise, où les divers patois des
Vallées disputaient la place au français
et finirent par demeurer maîtres absolus du camp. Aux mille conversations
joyeuses et animées entre amis et entre nouvelles connaissances, succède
bientôt un copieux repas qui resserre
encore les liens de fraternité.
Au dessert M. André Gaudin, président de la Commission organisatrice
(composée de MM. J. Bertin de Saint
Jean, J. Pasquet de Prarustin, P. Rostain de Rocheplate) communique une
lettre de M. Gay (des Curts de SaintJean) s’excusant de ce qu’un joyeux
évènement de famille l’empêche de
participer à la fête. M. Gardiol, viceprésident et membre fondateur de la
Société, le remplace à la présidence,
salué par les applaudissements de l’assemblée.
M. Gardiol retrace rapidement et
d’une voix émue les péripéties par lesquelles nos pères durent passer avant
la mémorable journée, chère au cœur
de tout Vaudois. Après quelques autres
discours, M. l’étudiant Bianquis fait
observer que nous sommes placés aux
frontières de notre patrie et que nous
en habitons les parties les plus élevées.
Cela doit être pour nous un emblème.
Nous devons nous considérer comme
placés à l’avant-garde de la grande
armée des élus, et chercher à réaliser
le lux lucet in tenebris emblème de notre Eglise.
Suit la partie récréative. Quelques bons
chants vaudois chantés par un groupe
de jeunes filles, quelques récitations.
M. Gardiol chante une belle romance
de son temps. M. Beux s’assied au piano
et nous charme par les sons harmonieux qu’il sait si bien en tirer. Enfin
un grand cercle se forme, où le vieillard donne la main au jeune homme et
la jeune fille à la vieille maman, et l’on
tourne au son de la musique, en chantant quelques-unes de nos vieilles chansons, Belle soirée qui laisse en chacun
de nous un souvenir ineffaçable.
L’Histoire du rire sur la Scène Française
(V. NO 7)
Nous avons accepté avec empressement et dans une attente qui n’a pas
été déçue, l’offre engageante d’assister
à la deuxième soirée de cette amusante
série. Cette fois, comme la dernière, non
seulement nos jeunes artistes ont fabriqué des quantités énormes de rire,
mais ils l’ont débité avec une telle aisance et une telle sûreté de jeu que
beaucoup d’amateurs auraient pu, et
non à tort, en être jaloux. Ah ! si l’on
s’était souvenu qu’un rire franc et spontané est non seulement signe mais aussi
cause de santé, personne n’eût voulu
se priver d’un préservatif aussi facile
à absorber et aussi largement distribué,
en ces moments où la grippe plane sur
notre belle ville ; qui sait que le nombre des malades n’en eût été remarquablement diminué ?
Malheureusement trop peu de monde
a voulu mettie en pratique cet excellent précepte d’hygiène ! Toutefois si
le public était moins nombreux cette
fois il était d’autant plus en harmonie
avec les acteurs, et le courant de sympathie qui, dès l’abord, s’est établi entre la salle et la scène, n’a pas cessé
un moment d’exister pendant toute la
soirée en donnant un agréable cachet
de famille à cette représentation.
Il me serait impossible de résumer
la docte causerie de M. Craponne puisqu’elle-même était déjà tout ce qu’il
est possible de concentrer jsur un sujet
de l’étendue et de l’intérêt du « classicisme ». Dire de ce profond observateur
de l’homme qu’est Molière, qui, sans
trop se préoccuper de l’intrigue et en
entremêlant la farce à la comédie de
mœurs, a comme préoccupation constante de montrer comment on ne peut
être heureux si l’on ne se conforme pas
à la nature et à la raison, parler de
Regnard, de Dancourt, de Lesage et
d’autres encore, plaisants perpétuels ou
enfoncés dans la satire jusqu’à l’amertume, n’était pas une tâche facile ; et M.
Craponne a brillament enlevé la besogne
en agrémentant une matière souvent
monotone et toujours abondante avec
de nombreux traits d’esprit et une
forme choisie et bien faite pour servir
de cadre à un si riche tableau.
Dois-je résumer cette fois le sujet des
pièces jouées ? Ce serait faire outrage
à la culture littéraire des lecteurs : qu’il
suffise de dire qu’au dialogue de « Démocrite ^ de Regnard et à la représentation du « médecin malgré lui » on avait
ajouté une scène, la scène principale des
«Femmes savantes», elle aussi de M.
J. B. Pocquelin dit Molière et que toutes ces pièces furent jouées avec la précieuseté et la vivacité comique nécessaires pour les faire goûter par les
spectateurs. Et cette fois aussi, et peutêtre même plus souvent que la dernière,
ceux-ci démontrèrent-ils à plusieurs
reprises leur satisfaction par d’émoustillantes fusées de rire et de nombreux
applaudissements.
Il ne me reste qu’à donner rendezvous en masse aux lecteurs de Turin
et (pourquoi pas ? ) d’ailleurs aussi, pour
vendredi et samedi soirs prochains troisième et dernière représentations illustratives de l’HLstoire du Rire sur là
Scène Française, dans lesquelles notre
Comité, toujours animé de zèle et apportant le plus grand soin à l’organisation de ses soirées, nous promet les
plus exhilarantes productions du répertoire français moderne.
L’ami des nouveanx acteurs du “ Théâtre du Boy „
C H îf O J\ I (2 II H
Vendredi 24 février, est décédé, dans
sa 75.e année, le lieutenant colonel
Jean Jacques Malan, un des hommes
les plus connus parmi les Vaudois. Dès
l’âge de 18 ans il s’engagea dans l’armée et prit part aux événements de
1848. Grâce à son honnêteté, son activité, son exactitude dans l’accomplissement de ses devoirs militaires, il
monta de grade en grade jusqu’à celui
de lieutenant colonel auquel il fut promut il y a bien des années, en quittant
le service actif. Les qualités de son caractère, sa modestie et son empressement à rendre service chaque fois que
l’occasion lui en était offerte, le faisaient
estimer de tous ceux qui le connaissaient, et M. Pons, dans son discours
funèbre, a pu en outre lui rendre ce
beau témoignage que dans les diverses
villes d’Italie où son service le fit résider, il donna toujours l’exemple de
la fréquentation des cultes la plus régulière.
Un cortège comme on en voit rarement à la Tour a accompagné dimanche son corps au champ du repos, défilant, à l’entrée et à la sortie du temple (où le culte a été célébré), devant
une compagnie de soldats, qui rendaient
les honneurs militaires.
Notre vive sympathie à la famille.
Saint Jean. — Belle fête du 17.
A 10 heures nos 300 enfants entrent
avec leurs maîtres et maîtresses, bannières déployées. Le pasteur et M.r le
prof. Rivoir leur adressent des paroles de circonstance, et puis viennent
les chants et les récitations, et la prière
finale. Deux bonnes heures qui font
du bien aux petits et aux grands. A
midi, dîner dans la grande Ecole ; une
cinquantaine de convives parmi lesquels
quelques dames. Beaucoup d’entrain.
Le pasteur ouvre la série des toasts en
proposant celui des dames de S.t Jean
qui viennent de doter notre paroisse
d’une école de couture et broderie qui
est destinée à rendre de grands services
à nos jeunes filles.
M. Rivoir nous lit d ’ intéressants
>ouvenirs du siècle passé qu’il a dénichés et ne dit pas où. M. Ayassoi
exprime le vœu que la Rus.sie ait bientôt
son 17 février. M. Cougn parle du
devoir et des moyens de conserver notre
caractère de peuple Vaudois.
A 8 h. du soir, salle comble et pas
mal de monde obligé de s’en aller faute
de place. Nos jeunes gens exécutentavec
une remarquable habileté leurs chants
et leurs comédies au milieu de chaleureux applaudissements < au profit du
Refuge Charles Albert». **
Massel. — Le 16 Février au soir,
Massel et Salse offraient un joli spectacle :
Partout des feux de joie lançant vers
le ciel étoilé leurs gracieuse volutes de î
flammes, symbole ardent de la joie qui
possédait tous les cœurs. i
Au matin du 17, par un beau soleil, tout un monde d’enfants à la
figure épanouie, s’avançait vers l’E-^
glise, tambour en tête et bannière au
vent.
L’Eglise, ornée avec goût par les jeunes
filles de l’Union Chrétienne, fut bientôt
bondée d’enfants et de grandes personnes. Elle offrait alors vraiment un
magnifique coup d’œil.
Après la lecture de quelques passages de l’Ecriture, la prière et une
brève allocutions, la parole fut donnée
aux enfants. Quel joli programme !
Deux heures s’écoulèrent comme un,
rêve, tant les récitations, dialogues,
comédies etc. étaient interressants. Les
chants surtout, bien adaptés et enlevés
avec entrain, nous firent palpiter de
plaisir et d’enthousiasme ; et cela grâce
à la peine énorme que s’étaient donnée
le régent paroissial M. Balme et tous ses
collaborateurs. Tous ont bien travaillé
mais tout le monde a sa récompense
immédiate dans la bonne réussite de
la fête.
Après la prière, et la lettre du député
Facta, nous passons à la réfection des
enfants, plutôt abondante cette année,
grâce à la générosité des Unions chrét.
de jeunes gens et de jeunes filles et de
quelques anciens qui ont bien voulu
nous donner un coup de main à cet
égard aussi.
Tout le monde s’est séparé joyeux et
reconnaissant envers Dieu de nous avoir
accordé une si belle journée.
*
* *
Dans l’après midi du 25 cour, malgré
la neige, environ 150 personnes ac-_^
compagnaient au champ du repos C.
Peyran, femme de notre diacre Jean
Antoine Micol, frère du regretté pasteur Micol. Que notre sympathie chrétienne soit un baume et une consolation
pour notre frère dans sa grande épreuve
qu’il sait supporter du resté en chrétien. X.
Pomaret. Le clou de la fête du 17
Février, dans notre paroisse, c’est la
promenade de nos Ecoles auxquelles
s’adjoint l’Ecole Latine pour la circonstance, et, cette année, ce clou a
été particulièrement brillant, grâce au
brillant soleil qui a partout égayé dans
nos chères Vallées l’anniversaire de notre
Emancipation. Tambour et musique en
tête, drapeaux au vent, la colonne composée des Ecoles du Pomaret et de la
Pérouse a été par le pont des Massels
et la route de l’Envers du Pomaret
rencontrer au Pont de La Pérouse la
colonne de nos Ecoles de l’Envers Pinache, arrivant elle aussi au son du
tambour, et les deux colonnes réunies
ont traversé La Pérouse aux plus beaux
airs de la Società iilarmonica du Pomaret pour se trouver au temple à 10 h.
précises. Pour comprendre tout le beau
de cette promenade-parade, il faut savoir qu’avant 1’ Emancipation, défense
était faite aux Vaudois de l’Envers Pinache, qui se rendaient au temple au
I
■I-.' ' ■'
3
Ï’omaret, de traverser La Pérouse et
u’ ils devaient passer par un sentier
fians les près, en dehors du bourg.
Au reste, le programme de la journée
^’est déroulé comme d’habitude. Les
Ihœurs et autres chants au temple ont
4té très bien, grâce au dévouement de
fijotre cher premier régent M. Peyrot
, füi a continué à mettre tout son cœur
“ et toute sa voix à leur préparation. Les
récitations aussi, des grands et des pe. tits ont bien marché.
Au dîner, très nombreux, il y a aussi
■ eu^ non point dans les mets heureusefloent... un clou: le discours en bon
“"^versin dans lequel l’ancien Coucourde
lÿ ' dit, en excitant l’hilarité générale,
J quantité de vérités.
*^*'’La soirée a été tout à l’honneur de
la jeunesse féminine, qui sous la direction de la Présidente de l’Union chré- tienne de Jeunes filles et avec le con,, jppprs de quelques autres personnes nous
donné d’autres jolis chants et de
charmantes récitations. ***
Turin. — 27 Févri-r 1905.
Cher Monsieur et ami,
Il ne faudrait pas que l’on crût aux
vallées que les vaudois de Turin ont
laissé passer l’anniversaire de notre
émancipation sans s’en soucier. Le i6
au soir, sous les auspices de l’Eglise
V. Italienne nous eûmes un culte dans
le temple. Le pasteur Longo nous parla
des différents exodes de nos pères, le
pasteur D. Peyrot des relations cordiales entre vaudois et frères moraves
et le cand. en théol. Ern. Comba termina par une vibrante prière. Le 17
au soir nous étions réunis en assez
grand nombre dans le réfectoire des
artigianelli. Toasts et bonne entente
fraternelle. Votre aff. X..
Florence. — Nous avons eu une
semaine bien occupée. Tout d abord du
Lundi matin au Vendredi après-midi les
examens sémestriels de la Faculté de
Théologie ; se sont présentés quatorze
étudiants, nombre auquel nous n’étions
plus habitués depuis longtemps. Aucun
n’a échoué, et malgré le vide dans les
rangs des professeurs, les examens ont
été faits sur toutes les branches du pro- ‘gramme et ont donne des résultats sa' 'tisfaisants qui témoignent qu’il se fait
dans notre Faculté un travail solide et
con.sciencieux.
Aus.si nous préparions-nous, pour nous
repo.ser des examens, a celebrer Vendredi la fête du 17 février en fêtant en
même temps le Doctorat du prof. Luzzi.
Mais le cher ami, qui avait du passer
au lit, pour cause d’influenza, la semaine précédente fut repris de la meme
maladie, à peine les examens achevés,
et dut prier M. le pasteur Griglio de
lire à l’as.semblée, qui .se réunit dans la
grande salle de la Faculté, le travail
qu’il avait préparé sur le Syllahus de
Pie IX. On trouvera étrange un tel
sujet pour-.une semblable occasion ; mais
c’est précisément l’exposé de ce que^
même les papes de nos jours voudraient
imposer au monde en fait d’esclavage
spirituel qui doit^ ^nous rendre plus précieuse et plus chère la date de notre
émancipation, aurore de la liberté en
Italie. M. le Dr. Luzzi était bien l’homme
qu’il fallait pour retracer l’histoire peu
connue de ce document célèbre, en faire
l’analyse, en apprécier l’importance historique et dogmatique et surtout faire
ressortir le contraste entre le monde
moderne et le joug que la paupauté
rêve encore d’impostVtà l’Eglise et aux
naticns.
Notre vénéré et bien-aimé doyen,
M. le iDr. Geymonat, présidait la fête
et son petit discours d’ouverture nous
ramena aux beaux jours de sa carrière
par l’originalité et la force de ses pensées et surtout par les élans de son
cœur plein de vie et de foi. Tous ses
amis seront heureux d’apprendre qu’il
a passé un hiver meilleur que les précédents et pris lui aus.si une part active
aux examens. A. Meillk.
Société « Balziglia ».
La société littéraire «Balziglia» tiendra dans l’Aula Magna du Collège sa
séance anniversaire, .samedi prochain, 4
Mars, à 8 h. du soir.
Le public est cordialement invité.
NouYelles et faits divers
— Le 21 fév., M. Louis Jalla a tenu,
à Paris, une conférence sur le sujet :
Au Zambèze et à travers les missions
des grands lacs du centre africain.
— La situation financière de la Société
des Missions de Paris se fait chaque
mois plus grave, les recettes continuant
à être sensiblement inferieures a ce
qu’elles ont été à la même epoque en
1904. Si du 20 janvier au 31 mars, les
recettes n’auront pas dépassé le chiffre
de 1904, le Comité a en perspective
un défiicit de 257.000 francs.
A la date du ii fév., c’est-à-dire
à 50 jours de la clôture des comptes,
il manquait encore fr. 399.000 pour
l’Oeuvre générale, 80.000 pourleZanipèze et 238.000 pour Madagascar,
soit en tout 717.000 francs.
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L. M. Galassi : Un’ora con Cristo.
Firenze, Claudiana, 1905. Prezzo:cent. 5.
L. M. Galassi: Luce Biblica. Firenze, Claudiana, 1905. Prezzo: cent. 5.
Minerva.
Sommario del numero del 26 Febbraio.
Questioni operaie, ferroviarie e municipali negli Stati Uniti — Baltimora
un anno dopo l’incendio — La questione del greco nelle Università inglesi — Giorgio We.stinghouse — I
musei e la politica dei musei — Il socialismo italiano e la nazione armata —
Ferrovieri e funzionari alla riscossa
Il pittore Pietro Senno — Progresso
economico e salari industriali — Per
l’infanzia abandonata — Statistiche universitarie — I risultati della nazionalizzazione delle ferrovie nella Svizzera —
Il teatro italiano contemporaneo —
L’applicazione dell’elettricità negli ospedali — Questioni del giorno — Spigolature — Reconsioni e notizie bibliografiche - Rassegna settimanale della
stampa.
Kevue Politique
Que le projet du Gouvernement pour
le rachat des ch. de fer et l’exercice d’Etat,
déposé à la Chambre il y a huit jours,
fût de nature à satisfaire pleinement les
exigences des employés, personne n’aurait
osé l’espérer ; mais la diabolique sournoiserie par laquelle ils tentent d’arracher
de vive force ce qu’on ne peut raisonnablement pas leur accorder de plein gré,
est sans exemple, croyons-nous, dans
l’histoire des revendications plus ou moins
sociales. Et remarquez, s’il voue plaît,
que le projet Tedesco renferme plusieurs
réformes au sujet de la situation personnelle des employés, telles que l’institution de la caisse de prévoyance pour
veuves et orphelins, la réduction de
l’impôt de richesse mobilière, la partici
pation aux profits de l’exercice etc, réformes qui excitent la jalousie de tant
de collègues moins bien partagés, et qui
vont grever notre pauvre budget d’une
autre bonne dizaine de millions. Mais
voilà, les chemineaux ne veulent pas
entendre parler de conseils d’arbitrage
en cas de conflit entre eux et le Gouvernement; ils ne souffrent surtout pas
qu’on leur défende de se mettre en grève
quand bon leur semble, dans le but de
soutirer aux contribuables de nouveaux
millions. Or, la nouvelle loi condamne
la grève des employés de ch. de fer,
comme toute autre grève intéressant les
services publics. N’est-ce pas quelle audace ? Aussi il ne s’agit plus de tolérer
les vexations insolentes du Gouvernement
bourgeois, et on va le ramener à la raison
par l’obstructionnisme qui consiste à appliquer strictement toutes les dispositions
les plus pédantes du règlement. D’ordre
de la constituante (encore un mot qui en
dit long sur l’outrecuidance des employés
des ch. de fer) de Rome, à partir de
dimanche dernier on s’est mis, règlement
en main, et dans toutes les gares, à
contrôler le poids et les dimensions des
bagages à la main, a contrôler minutieusement l’attachement des wagons et la
manœuvre des machines, à exiger que
tout voyageur se présente au guichet
avec la monnaie comptée, et que sais-je
encore. Résultat : énorme perte de temps;
retards, qui vont de quelques minutes à
deux ou trois h., de tous les trains soit
à l’arrivée soit au départ, exaspération
! du public, diminution de trafic sur toutes
les lignes, encombrement des gares, et
pour peu que cela continue, paralysation
de toute activité industrielle et commerciale.
Il n’y a pas à se faire illusion, nous
sommes à la merci de quelques milliers
d’égoïstes insolents et le Gouvernement
vient, par la bouche du ministre des T.
Publics, de laisser comprendre qu’il n’y
a pas grand’chose à faire pour mettre
fin à l’obstruction. Mais comme la Chambre
n’est pas satisfaite il ajoute qu’on saura
à l’occasion obliger les Sociétés à faire
leur devoir. Nous ne savons vraiment pas
ce qu’on attend encore pour en arriver
là. Nous n’invoquons pas, quant à nous,
des mesures réactionnaires, mais nous
nous les expliquerions vu l’etat actuel
des choses.
La Chambre a approuvé en première
lecture le projet de dégrèvement de la
dette hypothécaire, et elle vient d’entreprendre l’examen du budget de l’Agriculture, Industrie et Commerce.
— En Russie la situation demeure à
peu près invariable. La terreur continue
à régner à la cour et dans l’entourage
des grands-ducs, ce qui amène nécessairement des excès de surveillance et de
précautions. Non moins de deux cent
mille ouvriers, de S.t Pétersbourg au
Caucase sont encore en grève ; en Pologne
les paysans commencent à faire cause
commune avec les ouvriers et deux agents
de police viennent d’être tués à Varsovie.
Des grèves partielles d’employés de ch.
de fer ont eu lieu ça et là, et il parait
que S.t Pétersbourg est menacée de se
voir bientôt isoler du reste du monde.
— Maxime Gorky a été mis provisoirement en liberté moyennant caution de
10.000 roubles. Mauvaises nouvelles aussi
du théâtre de la guerre où les Russes
auraient essuyé une nouvelle défaite a
Saide-Chang et laissé 2.000 morts sur le
champ do bataille. Un autre grand combat
est engagé sur les rives du Sha-Ho, provoqué par les Japonais dont l’aile droite
a pris une vigoureuse offensive qui va
encore obliger les Russes à se replier.
Moukden serait, à ce qu’on affirme, sérieusement menacé.
— La commission de Hull, reunie a
Paris et appelée à se prononcer sur la
fameuse équipée de Roiestvensky, que
nos lecteurs n’auront pas oubliée, vient
de prononcer son verdict. Les commissaires reconnnaissent à l’unanimité que
l’amiral russe a fort bien pu prendre les
bateaux de pêche anglais pour des navires
ennemis ; qu’il a, une fois reconnu son
erreur, fait son possible pour empecher
la continuation du tir. On déplore cependant que M. Roiestvensky n’ait pas nanti
les puissances voisines, de l’incident, lors
de sa traversée du détroit de Calais, Bref,
la question est réglée et toute tracé d animosité entre l’Angleterre et la Russie
a disparu.
— Mentionnons enfin, quoiqu’ il ne
s’agisse pas d’une nouvelle strictement
politique, r achèvement du tunnel du
Simplon, mesurant environ 20 kilométrés
en ligne droite. C’est vendredi 24 février
que le premier petit convoi a pu le
traverser dans toute sa longueur, d’Iselle
(Italie) à Brigue (Suisse). Le grand évènement, attristé par la mort par asphyxie
de l’ingénieur italien Grassi, a fourni
aux deux nations que le tunnel rapproche
et relie, l’occasion d’échanger des dépêches de félicitations réciproques, marquées au coin de la plus sincère cordialité.
_______________j- c
FONDS DU JUBILÉ
de la Faculté de Théologie, Florence
Première liste L. 3042.70
M. E. Longo, prof. » 50
» Doct. Gius. Comandi » 50
» G. Ronzone, past, (i.rv.t) » 50
» G. Quattrini » 50
» P. Chauvie » » 50
» A. Muston » » 50
» P. Calvino » » 50
» D. Buffa » » 50
» A. Rostan » » 50
» J. Pons » » 25
Ad. Comba » » 50
» A. B. Tron » » 50
» B. Soulier » » 50
» J. J. Ribetti » » 50
> J. Weitzecker » » 50
» D. Gay, jun. » » 20
» J. Romano, past, émérite » 50
» N. Tourn, prof, (i.r v.t) » 25
» Al. Vinay » » 50
» J. P. Vinay » » 10
» A. Jahier, past, (i.r v.t) » 25
» A. Balmas » > 60
» H. Pascal » » 50
» F. Bertalot » » 5
» J.s Armand-Hugon (Fort) » 25
(S. E. O.) Total L. 4087.70
Nous renouvelons notre prière aux
anciens élèves de l’Ecole de se hater,
afin que nous puissions au plus tôt nous
adresser à d’autres amis.
A. Meille.
La famiglia del Tenente Colon«
nello MALAN profondamente commossa dalla imponente dimostrazione
di stima e d’affetto data al caro Estinto,
ringrazia vivamente quanti vollero prender parte alla sua sventura ; mentre
chiede perdono per le involontarie ommissioni nell’invio della partecipazione
mortuaria.
Ab. payés et non quittancés.
1906: Travers Jean, Rousseings; Poot Amandine, Terrier; Weitzecker pasteur, Pomaret (pour
1904, 270 n.os vendus L. 13,50) ; Louise Griset,
Co California; G. B. Bosio, Como; Jules Guigou,
Prali; Giov. Petrai, Lucca; Jean |Pierre Grill,
Pomaret.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sané retard.
A. Rivoir, gérant.
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