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Soixante et unième année.
13 Novembre 1925
N* 45
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Vallées Vaudt • ••,•.•
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Etranger . . • • • • • •
Plusieurs abonne» -nts à la meme adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
On t'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud", 31); dans toutes ies paroisses, chez MM. les Pasteurs.
8,10,20,19,1 doll.
5,
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L'ABONNEMENT SB PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les ennoncea s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Nnméro: SS» centimes <wv
Que toutes ies choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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ies Présidents - MIVI. ies Memlires des Consistoires
MM. et chers Frères,
En vous adressajit, au seuil de cette
campagne d’hiver, nos salutations fraterne,Ues et nos Bons vœux, nous donnons la
plus cordiale bienvenue dans notre ¡District
au renfort qui nous vient de jeunes Compagnons d’œuvre : à MM. les candidats en
Théologie Robert Jahier (Frali) et Guido
Miegge (Rodoret), ainsi qu’à M. l’instituteur-évangéliste Henri Coïsson, de l’Asmara, en congé... qu’il utilise en travaillant au Pradutour. Un collègue a quitté
notre District : M. le pasteur J. Bertinatti ; nous lui souhaitons un ministère
long et béni à Venise.
® ^ H!
Pendant l’été, et jusqu’ici, notre activité
s’est limitée à rorganisation des Fêtes du
15 août, d’accord avec les Commissions que
nous avons nommées à cet effet, comme la
Conférence nous y avait invités à la suite
des propositions de M. l’avocat J. H. Meille.
^ «
Quant à notre message, il ne sera pas
bmg, cette année : nous îîe ferons, Que
vous rappeler, d’une part, les principales
délibérations de notre dernière Conférence
de District (Pomaret, 4-5 juin) et, d’autre
part, les conclusions pratiques auxquelles
nous sommes arrivés, entre Conducteurs
d’églises, au cours du Colloque Pastoral de
Pignerol (26 octobre) :
1® Visites ordinaires d’église. « La XX.me
Conférence du District des Vallées décide
que ces « Visites » comprennent :
« a) une séance du Consistoire avec la
Commission de District ; examen des
archives ;
« b) des réunions et cultes d’appel ;
«c) la visite administrative publique, à
l’issue du culte principal ou dans une réunion spéciale convoquée à cet effet ».
Votre Commission se propose de visiter,
D. V., cette année, les six Paroisses suivantes : Bobi, Rorà, Turin, Prali, Angrcgne
et Saint-Jean. Le Secrétaire se chargera
des trois premières, le Président des trois
autres et le Vice-Président accompagnera
ses collègues dans la mesure du possible.
Nous prions les Consistoires intéressés de
nous faire connaître en temifâ utile la date
qu’ils proposent pour ces Visite, et de
nous indiquer auæi tout ce qui peut faire
le plus de bien à leurs ¡Paroisses, en tenant compte des circonstances où se trouvent leurs champs d’activité et en se conformant aux délibérations cité^ plus haut.
2° Nous attirons votre bienveillante attention sur la nécessité de bien préparer
lès réunions d’appel et de consécration qui
accompagnent les Visite d’église, comme
aussi, éventuellement, les «campagnes de
réveil» que d’autres Paroisses jugeraient
bon d’établir. ’
3® Eocamens de quartier. Le sujet est
tout indiqué par l’art. 22 des Actes du
dernier Synode : Il Sinodo, considerando
' She diversi membri di Chiesa sono impediti
dai partecipare alla Santa Cena, celebrata
^ol calice comune, da timori igienici giustificati, raccoìnanda ai Consigli dello Chiese
One si celebra ancora la Santa ■Cena col
salice comune, di istituire, accanto al vecchio sistemo., anche la celebrazione della
Cena col sistema del calice individuale,
onde permettere a tutti i fratelli di accostarsi alla Santa Cena.
« La Sainte-Cène » donc : sa signification,
sa valeur, ses bienfaits, sa fréquentation... ; et, dans les entretiens familiers qui
suivent ces réunions, échange pratique
d’idées à l’égard de la nouvelle méthode.
Nous laissons naturellement la plus ample liberté quant aux sujets d’études bibliques — de conférences — d’histoire
vaudoise... que vous traiterez dans les réunions d’hiver ; les besoins locaux et les circonstances présentes de la vie ne manqueront pas de vous en suggérer.
4® Nous attendons de grandes bénédictions des Congrès d’Anciens, qui auront
lieu, D. V., le 8 décembre prochain. Une
circulaire à part a dû déjà vous en fixer
les programmes.
5® Il est enfin superflu que nous vous
rappelions les recommandations que vous
connaissez, relatives au catéchuménat, à la.
sanctification du dimanche, aux cimetières,
aux visites aux A. C. D. G., dont est chargé
le Surintendant (Voir la « Circolare Unionista » de fin octobre), «MX orphelins de
guerre, aux écoles privées de quartier, etc.
Quant à l’enseignement de la Bible et du
français, nous sommes assurés d’avance,
que les Consistoires continueront à y veiller avec le plus vif intérêt.
' ® « *
C’est en nous plaçant maintenant tous
ensemble sous le saint regard de notre
Père Céleste et en implorant l’aide efficace de Son Esprit, que nous vous prions,
chers et vénérés Frères, d’agréer encore
nos souhaits les meilleurs, ainsi que l’expression de notre affection fraternelle.
Vos dévoués en Christ :
L. Maiuuda, pasteur, président,
Henri Baxme, institut., vice-président,
David Pons, pasteur, secrétaire.
Une jolie réponse.
« C’était une belle figure que celle de ma
grand’mère, toute ridée qu’elle flût. Belle
comme un tableau, avec son bonnet blanc,
ses cheveux gris et le doux sourire qui illuminait toujours son visage.
« Maia la beauté de son âme était bien
plus remarquable encore. On lui rendait
le témoignage que personne ne l’avait jamais entendue parler mal de quelqu’un. Elle
avait pourtant vécu soixante-dix ans dans
ce monde de misères ; cependant elle n’y
avait prononcé que de bonnes paroles et son
cœur était si plein de charité qu’elle ne
voyait jamais les fautes d’autrui.
« Un jour, nous autres enfants, nous
nous réunîmes en conseil. Nous résolûmes
de lui faire dire du mal de quelqu’un. Si
bonne qu’elle soit, pensions-nous, il y a pourtant quelqu’un dont elle ne pdurra pas dire
du bien: le Diable, l’auteur du mal. Làdessus, nous nous rendons ensemible auprès
d’elle :
— «Crand’mère, que pensez-vous du
Diable?
« Grand’mère nous regarda malicieusement, car elle avait compris notre, intention. Puis elle répondit :
— « Je pense que nous ne ferions pas
mal d’imiter sa persévérance.
«Chère vieille grand’mère! Elle avait
bien pris pour elle ce passage des Ecritures : « Garde ta langue du mal ».
« Puissé-je. être toujours aussi chantable
qu’elle!». (De l’Ami Chrétien).
A LUI.
Christ, pour nous gagner à Dieu, ne s’est
pas contenté de se montrer à nous, il a accepté de subir notre châtiment, il a accepté de porter la peine de notre révolte,
il a souffert la mort ignominieuse de la
cj oix. Pour nous vaincre, il s’est laissé vaincre par nous. Pour nous arracher à la mort,
il a subi la mort à notre place. Et c’est du
haut de la croix qu’il nous supplie, de la
part de son Père, de nous donner à lui.
En Golgotha Dieu nous a montré qu’il était
prêt à tout souffrir pour nous ramener à
lui. Il a prouvé de la manière la plus éclatante qu’il voulait nous pœséder.
Ainsi donc, la mort sanglante du Christ
nous apprend que nous ne sommes plus à
nous-mêmes, mais à Dieu ; que nous avons
été rachetés corps et âme : nous n’avons
donc plus le droit d’être nos propres
maîtres. Nous appartenions à Dieu dès
l’origine par le fait de notre création ; nous
sommes doublement à lui depuis le sacrifice de Golgotha.
Je voudrais crier cela à ceux, et ils sont
nombreux, qui se croient encore d’honnêtes gens tout en refusant de se donner à
teur véritable possesseur. Sans s’en douter,
ces honnêtes gens commettent le plus
grave des vols ; ils volent Dieu, ils volent
Christ.
Beaucoup admirent sans réserve cette
personnalité du Sauveur, si digne et si
sainte ; ils sont même venus à lui en toute
sincérité, par un acte de foi qui les a mis
en rapport avec son auguste personne ; ils
prient, ils lui demandent beaucoup de choses, et pourtant ils n’ont aucune, force visà-vis de la tentation, aucune joie permanente. Ils ne se sont pas livrés à lui corps
et âme, ils sont venus à lui, ils ne sont pas
à lui ; ils acceptent qu’il se soit donné pour
eux sur la croix, fls n’ont pas compris
qu’ils devaient en retour se donner à lui.
Christ est leur Sauveur, il n’est pas devenu leur Maître, leur possesseur. En un
mot, ils ne lui appartiennent pas, ce ne
sont pas encore de vrais rachetés de Jésus-Christ.
Oh ! je voudrais vous supplier, chers
lecteurs, si vous en êtes encore là, de bien
vous rendre compte que la position prise
par vous, vis-à-vis du Sauveur, est indigne
de lui, et présente pour vous de graves
dangers. Comment donc ? Vous voudriez
toujours accepter, recevoir et ne jamais
rien donner ? Vous vaudriez profiter sans
cesse du Sauveur, sans que lui puisse se
réjouir de vous posséder ? Honte à vous !
Une pareille piété est un marchandage qui
doit faire horreur au Dieu d’amour et de
liberté.
Reconnaissez donc de bon cœur les droits
de Dieu à votre égard ; reconnaissez qu’en
retour de ce qu’il a fait pour vous en Jésus-Christ, il a le droit de vous posséder.
Par un acte libre et tout spontané, donnezvous vous-mêmes à Christ et par Christ à
Dieu, pour qu’ü vous poæède désormais
tout entiers. Cet acte capital, solennel, le
plus important que vous puissiez accomplir ici-bas, celui duquel dépend toute votre éternité, vous pouvez l’accomplir maintenant, pendant que vous lisez ces lignes.
Arrêtez-vous de lire,un moment, recueillez
vous, rentrez tout au fond de vous-même,
dans le sanctuaire intime de votre conscience, dans ce lieu très saint, où Dieu seul
peut entrer et vous avec lui, dites-lui, je
vous en conjure : « Seigneur, me voici ! Je
reconnais que je dois me donner à toi, puisque tu t’es donné à moi ! Me voici avec mes
souillures, avec m^ misères de toutes sortes, mes chute, mes hontes, me voici avec
ma volonté vacillante., avec mon cœur mauvais, dur, égoïste. Tu veux me prendre
tel que je suis, tu n’as pas honte de môi !
Oh ! merci, merci ! Je suis à toi ! à - toi
dans la vie et dans la mort ; à toi pour
l’éternité ».
Tout lecteur qui voudra suivre le conseil
que je lui donne, pe,ut être assuré qu’au
moment même où il se donne, le Sauveur
l’accepte. « Je ne mettrai pas dehors celui
qui viendra à moi» (Jean. VI, 37).
Mais ensuite il ne faut pas qùe nous nous
reprenions ; et, malheureusement, c’est là
ce que nous faisons trop souvent. Nous
nous donnons bien en bloc, puis ensuite
nous nous ressaisissons pour ainsi dire en
détail, dans les questions ^ d’argent, par
exemple. Quand le cœur est converti, la
bourse l’est aussi, l’avarice chez le chrétien est un vol à Dieu.
Que toutes nos prières, en particulier
comme en famille ou en public, reviennent
à celle-ci : « Seigneur, tu le sais, je suis
à toi. iMe voici pour faire ta volonté ! Que
veux-tu que je fasse ? », et après avoir dit
cela série.usement, de tout notre cœur,
dans le culte, nous le lui redisons tout le
long de la journée. C’est une attitude à
prendre et à garder en tout et partout.
Cette attitude est un acte de consécration
sans cesse renouvelé.
Au contact de ce foyer notre cœur s’enflammera, tôt ou tard ; alors il nous deviendra facile, agréable, de. laisser Christ disposer de nous en toutes choses, ce sera un
besoin profond de nos âmes, et natureUer
ment, sans effort, nous lui remettrons toujours plus tout notre être et toute notre
vie, pour qu’il nous utihse comme ü
l’entend. (Tiré de la « Vie en Christ »
par Frank Thomas).
TÉMOIGNAGE ÉLOQUENT.
La Société Biblique Britannique et Etrangère avait fait remettre au chef Andereya,
de Bunyoro (Protectorat d’Ouganda), par
M.me Fischer, femme du missionnaire, membre de la Société des Missions de, l’Eglise de
Londres, un exemplaire de l’Ecriture Sainte
finement relié. Dans la lettre de remerciements qu’il envoya, le roi disait ; « Je suis
tout à fait charmé de ce cadeau. Il n’y a
rien au monde qui égale la Bible en valeur.
Elle est l’héritage de Dieu, le Roi des rois.
Son contenu ne peut être comparé à aucun royaume et à aucune couronne dans le
monde. Un pays qui n’écoute pas la Parole de Die,u est à plaindre et a sûrement
un triste avenir. Mais bienheureux est le
peuple, qui accueille, la Bible dans ses chaumières et ses palais, il subsistera. Dieu soit
loué, mon royauiiie progresse parce que
l’Evangile est une force et que léaucoup
y croient».
L’ambassade d’une tribu voisine arriva
un jour chez Andereya et lui demanda le
secret du développement de son pays. Il
déclara que seul le Seigneur l’avait rendu
sage et puissant, et donna le conseil d’a:gir
d’après la Parole de Dieu. Là-dessus, des
messagers de ce peuple, voisin allèrent vers
les missionnaires et les prièrent de leur
envoyer des maîtres. J. J. Frutiger.
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L’Amie de la Jeune Fille.
Voilà encore une'autre excellente institution, de date non récente, qui a déjà
rendu, et continue à rendre, de précieux
services et qui a le mérite rare de ne pas
faire beaucoup parler d'elle. C'est tout au
plia si eUe est connue, et très imparfaitejnent encore, de nos jeunes filles qui ont
eu recours à son appui, à ses sages conseils,
à son aide efficace, lors de leur débarquement dans une quelconque, de nos grandes
villes où elles se rendent pour se « mettre
au service ». J'ose, parier que les deux tiers
au moins de mes lecteurs ignoraient totalement son existence.
Cependant elle vit et, ce qui vaut m,ieux,
elle agit pour le bien matériel et moral de
nos jeunes filles, et c'est bien le cas de dire
que « si elle n'existait pas il faudrait l'inventer ». Mais vous désirez savoir quel est
le genre d'activité de « l'Amie de la Jeune
Fille», et je tâcherai de vous satisfaire.
Avec un brin de perspicacité, vous avez
déjà compris qu'il s'agit d'une œuvre dirigée par des femmes dévouées, au profit
non pas de toutes les jeunes filles, mais
plus particulièrement de celles que les nécessités de la vie obligent à quitter leurs
familles pour gagner leur pain à la viUe,
en qualité de bonnes d'enfants ou de domestiques. Or, « l'Amie de la Jeune Fille » -7
à savoir une Société de dames dévouées,
ayant à sa tête un Comité et comme organe d'information un « bulletin bimestriel » — s'occupe d’abord de placer convenablement nos jeunes filles. De là nœ
« bureaux de placement » dont un des plus
actifs est celui de La Tour, confié aux soins
de M.me Lydie EynardJMalan. Dès que la
jeune fiUe est placée, il s’agit de la faire
arriver à destination : à Turin, Milan, Gênes, Rome, Naples, Nice, Marseille, etc. Au
terme du voyage, voilà encore 1’« Amie »
qui s’occupe d’elle par le moyen de « I ceuvre de la gare », une institution dont on ne
pourra jamais dire assez de biqn et dont
le fonctionnement est des plus simples...
apparemment. Il s’agit d’une dame ou demoiselle, particulièi ement qualifiée, qui se
trouve dans l’intérieur de la gare à toutes
les arrivées du train et qui se met aussitôt
à la disposition de la nouvelle arrivée pour
toutes sortes de renseignements et pour
l’assister de ses conseils et de son appui.
Il y a enfin le Home ou « Maison de famille » qui reçoit provisoirement, pour un
prix modique ou même gratuitement, les
jeunes filles de passage ou celles qui attendent « d’entrer en place ».
Où sont les pères et mères, conscients
de leur responsabilité, qui voient partir
sans appréhensions leur fille toute jeune,
qui n’est jamais sortie de son village?
N'est-ce pas qu’ils la voient s'éloigner le
cœur angoissé, en songeant aux dangers
de toute espèce, d’ordre moral surtout,
qu’elle rencontrera le long du voyage et
plus particulièrement à son arrivée dans
la grande ville, dangers que dans son ignorance, la fillette ne soupçonne même pas ?
A quoi bon les plus pressantes recomma,ndations de veiller sur elle-même, de se tenir sur ses gardes, si le loup est là qui la
guette? Mais 1’« Amie de la Jeune Fille » est
là à tous les trains ; son œil expérimenté
a tôt fait de distinguer, dans la cohue des
voyageurs pressés, la jeune fille à l’air
naïf et un peu ahuri, qui avance péniblement chargée de son modeste bagage et
qu’elle prend aussitôt sons sa protection,
soit en lui fournissant les indications
nécessaires pour la continuation de son
voyage, soit en la faigant accompagner
par une personne sûre à sa « place », soit
enfin en l’accompagnant elle-même au « home» où elle passera la nuit en toute sécurité, Hélas ! nous savons qu’il y en a —
et ce sont naturellement les plus étourdies,
si ce n’est les plus légères — que cette
protection gêne et qui font de tout pour
l’éviter ; mais combien c^i ont dû s’en re
pentir amèrement ! Aussi nous exhortons
vivement nos jeunes filles à avoir la plus,
parfaite confiance en ces «Amies» absolument sûres et dont elles feront bien de
suivre les eonseüs les yeux fermés.
Les « bureaux de placement » de 1’« Amie »
sont aussi tout particulièrement à recommander. Il y a chez nous, tout comme ailleurs, nombre de gens âpres au gain qui,
pourvu de gagner gros, ne regardent pas
de trop près à la moralité des familles où
leurs fillœ vont entrer. J’admets que les
bureaux de 1'« Amie » peuvent exceptionnellement être exposés à fournir des renseignements inexacts ou même faux, mais
jamais ils ne recommandent sciemment des
places non « recommandables », pas plus
qu’ils ne recommandent une jeune fille sur
la conduite de laquelle il y aurait à redire.
Ces choses-là sont sues de tout le monde et
expliquent pourquoi les «bureaux» des
« Amies » sont toujours assiégés de demandes.
Et des « homes » qui offrent l’hospitalité
aux nouvelles arrivées et où la jeune, fille
sans place, découragée, désemparée, souvent malade, trouve un foyer qui la réchauffe, des cœurs qui s’ouvrent, pourrat-on jamais en dire tout le bien qu’il faudrait? et ne se prendrait-on pas à souhaiter
qu’ü y en eût bientôt un dans toutes nos
grandes villes ?
J’ai mentionné plus haut le bulletin bimestriel et c’est précisément celui de septernbre dernier qui m’a mis la plume à la
main. Il est d’une sobriété excessive, mais
combien de choses intéressantes, touchantes même, on pourrait glaner dans ses 6
pages !
Voici le « bureau de placement » de Naples qui — en 1924 — réussit à placer à
^compléta e reciprooa soddisfazione » 138
jeunes filles. Le « home » de la même ville
hébe.rge, toujours en 1924, 347 personnes
avec 7426 journées de présence. A Flœ
rence, le bureau place en un an 90 jeunes
filles et son petit « home » de deux chambres peut héberger, dans le courant de l’année, 77 jeunes filles, dont 52 Suissesses.
Le Comité de Livourne visite les jeimes
filles, les entoure, les invite et s’occupe
« avec un vrai amour de leur bien-être moral et matériel ». Prochainement on ouvrira
un bureau de placement. A Chiasso, qui est
une gare de frontière très fréquentée,
l’œuvre de la gare a pu aider, dans le courant d’une année, 1354 personnes de 10
nationalités différentes, dont 262 italiennes. Veuillez lire, à propos de Chiasso, cette
anecdote suggestive : « Un soir, raconte la
Déléguée, un employé du chemin de fer
m’amena une jeune fille qui avait pris mal
en voyage et qu’un voyageur voulait absolument faire descendre à Lugano, en s’offrant de lui payer l’hôtel. J’aurais été perdue, sans le contrôleur, dit cette jeune
fille, car je n’avais plus aucune force de
résistance ».
Un article, quelque chétif ou insignifiant
qu’U soit, devrait toujours avoir un but.
Le mien en a deux ; Je me suis d’abord
proposé de faire connaître et de recommander chaudement à nos familles vaudoises les activités multiples et si bienfaisantes de « l’Amie de la Jeune Fille ».
En second lieu, puisqu’il s’agit d’une institution si incontestablement indispensable,
je voudrais exhorter toutes nos dames et
demoiselles qui n’en font pas encore partie, à y apporter, sans retard, leur concours pécuniaire— il s’agit d’une cotisation minimum insignifiante — et leur collaboration. j. c.
S’adresser pour de plus amples renseignements à M.me 'Barth. Gardiol, de SaintJean, qui, si je ne fais erreur, est la présidente de groupe pour les Vallées
V audoises.
La dernière ressource contre un adversaire, c’est parfois de faire appel à la qualité qui lui manque le plus. Croire au bien,
c’est souvent donner l’occasion de le faire.
C’œt la méthode de Jésus avec le coupable:
« Va, et ne pèche plus ». A. Pélez.
Le Cenlenaire de la « Bialera Feyrolla
».
Dimanche prochain, à 3 h. 1/2 de l’après*midi, aura lieu — dans le voisinage du
hameau des Peyrots (Saint-Jean) — une sympathique cérémonie, à savoir l’inauguration d’une plaque ou pierre rappelant les 500 ans d’existence de ce célèbre canal
d’arrosage qui fertilise la belle colline de Saint-Jean. Le discours d’inauguration sera
tenu par le prof. Jalla qui va, sans aucun doute, nous dire des choses fort intéressantes; aussi nous ne doutons pas que, le beau temps aidant, un grand nombre de
Vaudois n’accourent aux Peyrots, dimanche prochain.
Le sujet a inspiré un de nos abonnés qui nous envoie les jolis vers que voici :
Je sais un ruisseau clair le long de nos coteaux
Et, tel un long ruban, un sentier près de l’eau.
Ils vont à mi-hauteur le long de la colline
Toujours tout près.
Par les champs, par les bois, parmi les herbes fines
De nos beaux prés.
Par les jours chauds
Les liserons des bois, Véglantine, les mûres
Trempent dans l’eau,
Et les premières fleurs après les hivers sombres
Vont se mirant
Dans les petits flots clairs de l’mide qui murmure.
Tout comme le sentier où s’alternent les ombres
Au clair soleil,
La vie a des tournants, des jours gais, des jours sombres.
Mais que pareils
Au sentier du coteau, à l’onde qui murmure
Nos cœurs restent unis intimement toujours,
Et que notre idéal soit comme l’onde pure
Qui suive le sentier, court ou long, de nos jours!
31 octobre 1925. Valdensis.
ŒUVRES D’ART DE SUJET VAUDOIS.
Nous sommes heureux d’apporter à la
connaissance des plus cultivés de nos lecteurs que les tableaux, portraits et études
de sujet vaudois du peintre M. Paolo Paschetto sont définitivement exposés, par
les soins de la Table, en deux grandes salles du rez-de-chaussée de l’Ecole^ Normale,
où le public est admis à les admirer, voire
même à faire un choix pour mie reproduction, de tel ou tel autre tableau à leur
usage. La collection va être-complétée, par
un certain nombre de tableaux du même
genre, que M. Paschetto nous fera arriver
de Rome.
M. .Paschetto vient en outre de préparer
une première série « de 6 portraits de personnages de l’histoire vaudoise ». : Valdo,
Arnaud, J. Léger, Janavel, Beckwith et
Gilly, dessinés en xi.logra,phie (gravure sur
bois), avec beaucoup d’art et d’expression.
Les portraits, format 0,22 X 0,27, sur
papier à main, sont montés sur carton de.
0,32 X 0,42 et se vendent cent lires l’un,
500 lires les six. Voilà un cadeau de Noël,
de goût parfait, que nous recommandons
chaudement à nos lecteurs ayant des ressources et à même de faire des heureux...
sans arrière-pensées.
S’adresser à M. Paolo Paschetto - Via
Scipioni, 191 - Roma.
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CHRONIQUE VAUDOISE
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Comme première réponse à notre appel
du 30 octobre, nous recevons, d’un ami protestant qui désire conserver l’anonyme, la
somme de L. 3.000 à distribuer en parties
égales à nos trois Œuvres. En exprimant
toute notre reconnaissance à ce généreux
donateur, nous signalons soji exemple à
tous les lecteurs de l’Echo — et ils seront
nombreux — qui vont être saisis d'une
sainte émulation. A. S.
mités de la Croix Rouge des Va,liées du
Pignerolais, qui eut lie,u dimanche dernier,à Torre Pellice, le prof. Abba, directeur
du Bureau d’hygiène de Turin, a, donné
une conférence avec prqjections sur le, sujet : Le plus terrible ennemi. Une conté-,^
rence, tenue à l’Aula Magna, qui fit saUe |
comble, fut chale,ureusement applaudie et ,
mériterait mieux que la simple mention
que nous devons en faire, faute d’espace.
Le prof. Abba est orateur, mieux que i
çà, un orateur convaincu ; ce qui veut dire ^
qu’il nous a entretenus « da par suo » des
dangers et des ravages de la tuberculose,
des précautions à prendre pour s’en garan- |
tir, des soins à donner aux enfants de tuberculeux ; de l’alcoolisme qui, à n’en pas
douter, favorise la diffusion de la tuber-.,'’,
culose : de la crise des logements qui par' |
les agglomérations qu’eUe engendre contri-'^jl
bue aussi, de son côté, à la diffusion « du
plus terrible ennemi ».
— Madame Marianne Alimri-Chiesi vient -'j
de s’éteindre paisiblement, après une ma-?
ladie de quelques semaines, dans sa 90.me
i
annee.
Fille du célèbre avocat Tito Chiesi, uù
des fondateurs de l’Eglise Vaudoise de, Pise
et qui fut pendant des années membre laï- ;i?
J
que du Comité d’Evangélisation, et veuve
du comm. Alinari, haut fonctionnaire dU’|
ministère des Affaires Etrangères, et mem- ^
bre, à son tour, du Comité d’Evangélisation ^
après la mort de son beau-père ; M.me M. ^
Alinari s’était, il y a une dizaine d’années,je
retirée aux Vallées, auprès de la famille
é
de l’ancien M. J. J. Rostan, des Coppiere,
où elle fut entourée de soins dévoués
où eUe acheva son long pèlerinage tcr-|
restre.
M.me Alinari, toujours assidue à nos,
cultes malgré son grand âge, a été une’./l
chrétienne convaincue. Elle s’est intéressée J
avec une louable générosité à nos différen- ^
AVELLINO. Un faire-part daté de cette
ville nous apporte la nouvelle de la mort,
à l’âge de 77 ans, de, M.me Teresina Tomassini-Longobardi, veuve de l’instituteur
Ijongobardi, ancien ouvrier de l’Eglise Vaudoise à Naples. M.me, Longobardi appartenait à une des meilleures familles de notre
congrégation vaudoise de San Bartolomeo
in Galdo, et laisse un excellent souvenir
parmi tous ceux qui Tont connue.
LA TOUR. A l’occasion d’une réunion
des représentants des Comités et Sous-Co
tes œuvres et tout particulièrement à la Caisse de pension des Veuves de, Pnstcure,-|
à l’Orphelinat et à la « Maison des..
Diaconesses ».
Les funérailles ont eu lieu mercredi il |
courant, dans l’après-midi, avec la parti-1
cipation de bon nombre de personnes, dont;^
plusieurs Pasteurs et Professeurs. Ont
une part active au service funèbre, à lâçg
maison mortuaire : le Pasteur de la
roisse, pour la partie proprement édiflea^
tive ; le modérateur M. Léger, pour béni^
la mémoire de la défunte, rappeler son
exemple et tout ce qu’elle a fait, avec
père et son mari, pour l’Efelise ; M. B. Ga:
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5>.’”
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‘diol, qui termine par la prière. M. B. Revel, dans un autre petit culte au cimetière, rappelle la belle vie de consécration
de M.me Alinari et son amour pour notre
■œuvre d’évangélisation.
Notre sympathie va à toutes les personnes que ce deuil afflige.
POMARET. La paroisse du jPomaret a eu
la visite de notre Modérateur, dimanche
passé ; un auditoire nombreux et attentif
se pressait dans le temple pour écouter sa
parole affectueuse. Nous désirons lui faire
parvenir encore l’expr^sion de notre re.connaissance.
— En vue du centenaire de notre temple, des réparations importantes ont été
faites à l’intérieur et à l’extérieur de cet
édifice. Le chauffage à eau chaude a été
installé, une sacristie et unmagasin ont été
construits. En outre, devant le temple, un
beau travail a été accompli pour assainir
et embellir l’entrée. Enfin, tout le temple
à été remis à neuf, à l’intérieur et au
dehors.
Pour couvrir les frais très considérables
que ces travaux ont occasionnés, une collecte dans la paroisse a déjà donné 13.500
lires. Oserons-nous espérer que nos frères
et amis, à l’étranger, voudront nous aider
à compléter la somme nécessaire ?
—• Actes liturgiques juiUet-octobre 1925.
Baptêmes : Ribet Renata de Emmanuel
(Envers Pinache) ; Pons Aldo d’Albert
(Dcirine) ; Long Erminio de Louis (Massels) ; Pastre Ilda de Frédéric (Blégiers) ;
Barai Denise Pauline d’Albino (Envers Pinache) ; Ribet Alma Giovanna, de Jean
(Faure): Morello Guido de Romildo (Pomaret) : Bertalot Irma Lidia de Pierre
(Moulin).
Mariages : Charrier Cyrille (Bourcet) et
Bleynat .Hélène (Massek) ; 'Bertalot Henri
(Moulin) et Bleynat Adèle (Lausa) ; Constantin Henri (Aymars) et Gaydou Emma
(Blégiers) ; Jacumin Emile (ViUesèche) et
Constantin Elda (Aymars) ; iPeyrot Henri
(Frali) et Baret Albertine (Cerisiers).
Jtécès : Castagna Irma, de César (Pérouse), âgée de 3 mois; Tron Barthélemy
(Pons), âgé de 78 ans ; Long Jean (Rian),
âgé de 54 ans ; Pons Humbert de Théopompe (Pérouse), âgé de 37 ans.
— Dans la séance du 30 septembre l’as
semblée électorale a nommé deux nouvea,ux
anciens en la personne de MM. Adolphe
Micol, de la Lause, et Ribet Henri de Jean
David, des Blégiers, et un nouveau diacre,
M. Jean Castagna, du Clôt de l’Envers Pinache. Ik ont été instaUés, le 18 octobre,
par un culte solennel. G. C.
PKARUSTIN. Ces dernières semaines,
notre église a eu le privilège de recevoir
deux visites très appréciées, que nous
serions heureux de voir se renouveler souvent : celle du modéra,teur, M. Léger, et
celle du pasteur émérite ,M. Charles-Albert
Troll. Ils ont l’un et l’autre présidé le culte
principal. M. Tron s’est adressé aùssi aux
Mères de famille de la paroisse, qu’il a
vivement intéressées.
Nous sommes sûr d’interpréter les sentiments de l’église de Prarustin en remerciant bien cordialement MM. Léger et
Trou pour leur bonne visite. A. J.
SAINTHEAN. Quatre mariages ont été
bénis dans notre église ces dernières semaines : M. Clmrbonmer Pavl avec M.Ee
Planclion Constance, le 24 octobre ; M. Panse Joseph avec M.lle Molinari Marguerite,
le 31 octobre ; M. Bellora 'Louis Michel avec
Mlle Mivoire Marie Marguerite, le, 7 novembre ; M. Bertin Jean Baptiste avec
■M.lle Pauline Malanot, le 7 novembre. A
cette dernière cérémonie, M.lle Malanot
étant membre de l’Union Chrétienne, les
jeunes filles ont chanté un chant d’occasion
et un morceau de musique a été joué par
M.lle Vigliano, ce qui l’a rendue plus solenlielle et sympathique. Nos meilleurs souhaits accompagnent tous ces époux.
— Samedi 14 courant, à 8 h. du soir, dans
la salle Albarin, aura lieu une conférence
' de M. le prof. Bonacini., avec tirojections
lumineuses, sur le film bien connu : La battaglia del grano. Une collecte peur couvrir
les frais inhérents à la cinématographie se
fera J. la sortie.
Tout le public est cordialement invité.
G.
TURIN. Le Consistoire de VEglise Vaur
doise de Turin, en la personne de son président M. le^ pasteur D. Bosio, et de l’ancien M. V. Perazzi, a pris part à la réception que S. A. R. le prince Humbert a faite
aux autorités militaires, civiles et eedésiastiqües, dimanche dernier, à l’occasion de
l’établissement de sa résidence dans cette
viUe. Au cours de la conversation privée
qu’ils curent avec le Prince, celui-ci exprima les sentiments d’affection réelle qu’ü
nourrit pour les Vaudois. Il rappela sa visite récente aux Vallées, la visite que le
modérateur M. Léger fit au Roi l’année
dernière, et demanda des informations au
sujet du nombre des Vaudois établis à Turin. En outre il mentionna avec beaucoup
d’à propos l’Emancipation que son aïeul
accorda aux Vaudois en 1848, et dont l’acte
fut signé dans ce même palais royal où
il recevait les représentants du Conseil
d’Eglise. Ceux-ci lui présentèrent l’expression de leurs hommages et les souhaits
chrétiens que les Vaudois de Turin forment pour sa personne et pour un heureux séjour dans notre ville. d. b.
NOUVELLES POLITIQUES.
Le Vil.me anniversaire de la Victoire a
été célébré avec solennité dans les grands
comme dans les petits centres de la péninsule. A Rome, au théâtre Costanzi, l’hon.
Mussolini a prononcé un discours qui, sans
contredit, est le plus remarquable qu’il ait
jamais prononcé jusqu’ici. Mais la cérémonie du 4 novembre, à Rome, a risqué de
finir dans le sang à cause d’un complot
contre la personne du Président du Conseil. Grâce à la prompte intervention de
la police, l’acte, criminel n’a pu être mis à
exécution. L’hon. Zaniboni, ex-député socialiste, plusieurs fois décoré, a été arrêté
dans un hôtel de Rome, près du Pajazzo
Chigi, pendant qu’il se préparait à tirer
sur l’hon. Mussolini avec un fusil de haute
précision. La nouvelle du complot qui sur
l’ordre de M. Mussolini, pour ne, pas troubler les fêtes de la Victoire, n’a paru dans
les journaux que jeudi 5 courant, a provoqué, dans toute l’Italie,, une grande indignation, suivie de manifestations de joie
pour la conservation de M. Mussolini. Ce
dernier a donné des ordres très sévères
pour le maintien de l’ordre, et pour que
toute action de représaille fût évitée de
la part des fascistes. Le général CapeEo,
membre de la franc-maçonnerie, fut arrêté à Turin sous l’accusation de complicité dans la préparation de l’attentat. Toutes les loges maçonniqires d’Italie qui dépendent de Palazzo Giustiniani ont été
occupées par la force publique dans l’espoir d’y trouver le nœud du complot, et
le parti socialiste unitaire a été dissous.,
La violence, quel que soit le parti qui
l’exerce, est toujours déplorable ; et c’est
inconcevable que les hainœ de parti excitent à ce point les hommes, jusqu’à avoir
si peu de respect pour la vie humaine, qui
doit être sacrée. Aussi nous remercions
■Dieu d'avoir fait échouer cet odieux
attentat.
L’aviateur De Pinedp, qui a émerveillé
le monde entier par son audace, est arrivé
samedi dernier à Rome, après avoir volé
sur l’Flurope, l’Asie et l’Australie en parcourant, durant environ 7 mois, 55.000 km.
'Aussi, l’accueil qui lui a été fait à son arrivée a été des plus enthousiastes et des
])lus mérités, à cause même de la grande
modestie de ce héros. Jamais, jusqu’à présent, un vol aussi long n’avait été fait avec
une telle régularité et rapidité, si l’on considère que De Pinedo n'a mis que 19 jours
à venir de Tokio à Rome.
Le Prince héritier a fait son entrée
solennelle à Turin, le 8 courant, chaleureusement accueilli par la population qui
a voulu, par cela même, manifester sa dévotion et son attachement à la Maison de
Savoie et sa reconnaissance au Roi pour
avoir choisi comme r&idence du prince
Humbert la royale demeure de ses ancêtres.
Les négociations italo-américaines pour
le réglement de la dette de guerre, qui
ont commencé dès l’arrivée de nos délégués à’Washington, viennent d’entrer dans
leur phase définitive.. Notre dette avec les
Etats-Unis se monte à plus de deux mil
liars de dollars, y compris les intérêts. On
suppose, dans les milieux financiers, que le
sénateur Volpi ait l’intention de, fixer un
chiffre de payement annuel immédiat ne
dépassant pas les 20 millions de dollars,
car les ressources financières de l’Italie
ajnt loin de lui permettre vm chiffre de
payement égal à celui de la Belgique (42
millions de dollars). Il est à espérer que
Ui délégation américaine voudra tenir
compte de notre capacité de payement
pour une conclusion favorable des négociations.
— France. Le nouveau Cabinet Painlevé
a obtenu, la semaine dernière, une majorité de 32 voix, mais sa vie est toujours
en i)éril à cause de la situation financière
et des projets financiers qui n’ont pas encore été présentés à la Chambre et dont
la discussion vient de subir im nouveau '
renvoi. M. Painlevé, qui s'est chargé du ministère des finances, se débat dans de sérieuses difficultés, car il voudrait obtenir
du Parlement l’autorisation d’émettre d’autre papier monnaie pour faire face aux
dépenses prévues pour la fin de l’année,
tandis que les socialistes voudraient éviter toute inflation en invitant le Gouvernement à sauver le franc par un prélèvement sur le capital qui grèverait «sur
toutes les forces productives françaises et
Sur toutes les formes de richesses ».
U est probable que le prélèvement sur
le capital, combattu avec tant d’acharnement, sera substitué par une très sensible
augmentation de différents impôts. t.
NoüYelles religieuses et faits divers.
France. Une émouvante cérémonie, qui
évoquait dans l’esprit des familles protestantes de Bordeaux, le souvenir des souffrances et de la fidélité de leurs ancêtres
huguenots, s’est déroulée le l.er novembre,
à Bègles. A l’angle de la place de, la Victoire et de la rue de la République a été
inaugurée une plaque commémorative, portant l’inscription suivante
SUR CETTE PLACE S’ELEVAIT
LE TEMPLE DE L’ÉGIJSE RÉFORMÉE
DE BORDEAUX
CONSTRUIT EN 1605
DÉTRUIT EN 1685, LORS DE LA RÉVOCATION
DE l’Édit de nantes.
Environ 250 personnes avaient répondu
à l’appel de la Société de llHistoire du (Protestantisme Français, que représentait M.
le pasteur Jacques Pannier, et du Conseil
presbytéral de Bordeaux, représenté par
tout le corps pastoral. M. Pannier a, le prer
mier, rappelé l’histoire tragique du temple
de Bègles et des protestants bordelais persécutés. Après lui, M. le pasteur Mathieu,
président du Conseil presbytéral, a évoqué à son tour les épisodes émouvants de
cette histoire. Enfin, au nom- des laïques
de TEglise de Bordeaux, M. Charles Cazalet a dit, en termes vibrants, la fidélité des
protestants français aux idées de liberté et
de justice. Des remerciements ont été
adressés à la municipalité de (Bègles, qui a
autorisé cette cérémonie, à la Société de
l’Histoire du Protestantisme, qui Ta patronnée, et enfin au généreux donateur
anonyme qui a bien voulu se charger des
frais d’apposition de cette plaque.
{Evangile et Liberté).
« « «
Suisse. Progrès. Dans une de ses dernières séances, le Conseil administratif du cercle de Montreux a pris la décision d’offrir
des boissons sans alcool au même titre que
des vins d’honneurs lors des réceptions officielles qui lui incombent. Pareille mesure
honore cette autorité et tout spécialement
M. le syndic Maron qui en. a eu l’initiative.
Il s’agit pourtant d’une contrée très vinicole. Depuis quelques années déjà, les bouteilles de jus de raisin sans alcool fraternisent, avec d’autres bouteilles à étiquettes
réputées, dans les banquets officiels organisés par la commune des PlanchesMontreux. H. S. M.
{Semeur Vaudois).
L’œuvre médicale dans les missions évangéliques. Cette œuvre, tout à la gloire du
christianisme, -est beaucoup plus considérable qu’on ne le pense communément. La
nouvelle édition de l’Atlas universel des
Missions évangéliques donne à ce, sujet des
renseignements éloquents.
Selon le dit Atlas, il y a dans les diverses misions, en fait de personnel étranger:
800 médecins hommes, 350 médecins femmes et 100 infirmières. A ce chiffre doit
s’ajouter celui du personnel indigène, formé prescfue exclusivement dans des écoles
créées par des Missions: 500 médecins hommes, 100 médecins femmes, 2.000 infirmiers
et 2.900 infirmières.
Le dernier rapport annuel indique que
ces 8.000 personnes ont apporté un secours
médical à près de 5 millions de malades,
dont 390.000 se trouvaient, depuis plus ou
moins longtemps, dans 860 hôpitaux. En
outre, dans plus de 10 millions de cas, des
remèdes ont été fournis par des pharmacies missionnaires.
Ne fût-ce qu’au point de vue social, chacun devrait admirer avec reconnaissance le
magnifique travail de la mission médicale.
H! H:
Commis voyageurs chrétiens. L’Union
chrétienne des commis-voyageurs, qui se
rattache à l’Alliance nationale des Unions
chrétiennes de jeunes gens, vient de tenir
à Stockholm sa conférence annuelle.^ A
ectte occasion, elle a demandé à tous les
grands hôtek de la capitale de l’autoriser à
déposer une Bible dans chacune, de leurs
chambres. Dans plusieurs villes importantes de Suède, l’Union chrétienne a déjà obtenu cette autorisation. Ainsi à Gothenbourg, où 900 exemplaires de la Parole de
Dieu ont été placés dans les hôtels, 226 à
Norköping, 136 à Jonköping, 131 à Gefle.
On a dépensé jusqu’ici plus de 15.000
francs-or pour cette œuvre d’un si réel intérêt. Ce sont les mem-bes de cette Union
chrétienne qui ont eux-mêmes supporté ces
frais. Ils fournissent aussi le traitement de
deux missionnaires, l’un en Mongolie et
l’autre au Congo.
Voilà un bel exemple d’une foi qui se
manifeste par le sacrifice.
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dell’ultimo numero : 1° « Di alcune carte
nautiche olandesi, recentemente ritrovate »
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sudditi della Libia» (con due tavole) - G. V.
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