1
Soixante-troisième année.
12 Août 1927
N» 31
i
DES VALLEES
' PAKAISSAMT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Par an
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . . . . L. 10,—
Etranger..............................................* 24,—
Plusieurs abonnements à la même adresse • . ■ • * 22,—
Etats-Unis d’Amérique ................................1 dollar
Amérique du Sud .......................................1 pesos or
Ponr 6 moil
% dollar
% pesos
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w
Le Nnméro: SS centimes 'w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iust.es. pures, aimables....'., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV. 8).
O
O
s
H3
>
<
fil
a
>
O
OT
fi)
POUR MÉDITER
Garde ton cœar.
(Proverbes IV, 14 à 27).
Ce que nous gardons, en général,
avec le plus de sollicitude, ce sont des
choses que nous serons forcés d’abandonner un jour : c’est notre santé, notre
argent, notre position, ce sont nos affections terrestres. Nous avons le droit de
veiller sur tous ces biens, nous avons
même le devoir de ne pas les gaspiller,
afin de les employer à l’usage pour lequel
Dieu nous les a confiés. Mais quelle
place notre cœur prend-il dans nos préoccupations ? Avons-nous même songé
qu’il eût besoin d’être gardé ? Et pourtant, il est environné d’ennemis, d’autant
plus dangereux qu’ils sont plus subtils; ce
sont les mauvaises compagnies, corruptrices des bonnes mœurs ; ce sont les
spectacles malsains, auxquels nos yeux
prennent plaisir et qui nous suggèrent
des pensées coupables ; ce sont les
mauvais livres, qui dépeignent le vice
sous des couleurs attrayantes, et dont
la lecture nous captive, faussant notre
jugement, endormant notre conscience.
Contre tant de périls, nous ne saurions
prendre trop de précautions; il faut
« regarder ce qui est droit, marcher d’un
pas ferme, ne nous détourner ni à droite
ni à gauche». Des mesures énergiques
sont même parfois nécessaires : pour
garder notre cœur, nous devons être
prêts à tous les sacrifices, même aux
plus douloureux ; il s’agit, en effet, de
sauver notre bien le plus précieux, le
seul, en réalité, qui nous appartienne en
propre, la source même de notre vie :
« Si ton œil te fait tomber dans le péché,
arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut
mieux que tu entres dans la vie avec
un œil, que d’avoir deux yeux et d’être
jeté dans le feu de la géhenne » (Matthieu
XVIII, 9). (Le Chrétien Belge).
Vers le Collège.
Le premier résultat de la fameuse « loi
Gentile » a* été celui d’amener une sensirble diminution dans la fréquentation des
Dcoles Secondaires en général et des Ecoles Qassiques en particulier. Nous n’avons
pas à rechercher ici si c’est un bien ou un
mal : il nous suffit de constater un fait.
Notre Collège ne s’est d’abord pas trop
ressenti de la réforme, vu que la fréquentation, durant les premières années où elle
fut appliquée, s’est maintenue à son niveau normal, si tant est qu’elle n’ait pas
légèrement augmenté. Mais nos examens
d’entrée en première classe de 1926, et
plus encore ceux de l’année( courante, marquent une diminution plutôt sensible: nous
n’avons qffiune vingtaine de « nouveaux »
pour l’année dernière, beaucoup moins dans
la première session d’examens de, cette année, ce qui est insuffisant pour alimenter
convenablement, à l’avenir, les classes
successives.
La rareté des «entrées» n’a pas manqué de préoccuper la Direction du Collée
et les Professeurs. Les maîtres et niaîti^ses d’école, plus optimistes, expliquent le
phénomène par la guerre : les enfants de
9 à 11 ans, nés par conséquent de 1916 à
1918, sont en nombre bien inférieur à la
moyenne des naissances des années précédentes et des successives. IDe là, disent-ils,
le « déficit » que nous déplorons, et qui sera
comblé à mesure que nous nous éloignons
du cataclysme mondial.
Il y a sans doute du vrai là-dedans et
il faut en tenir compte ; mais ce n’est pns
la seule raison, ni peut-être la principale.
La suppression de l’Ecole Normale a influé,
de son côté, sur les « entrées » au Collège:
le fait de n’avoir plus le moyen de poursuivre leurs études id pour devenir maîtresses d’école, est cause que bon nombre
de jeunes filles ne font plus leurs études
préparatoires à notre Gymnase inférieur,
ni à celui, du Pomaret. Mais il y a autre
chose encore qui nous semble plus grave :
il y a que nos gens deviennent chaque jour
un peu plus utilitaires, ne visant plus
qu’au gain et aU gain immédiat. La carrière des études est longue et coûteuse
et n’aboutit pas toujours à une position
lucrative ; tandis que le travail manuel,
sous toutes ses formes, à la fabrique, à
l’atelier, au «service» — en Italie et à
l’étranger -7 offre à nos enfants, dès leurs
plus jeunes années et sans qu’üs nous en
coûte un centime, le moyen de gagner
leur pain et même de nous venir en aide.
Voilà le raisonnement de quantité de parents dont les enfants auraient la vocation pour les études et qui doivent y renoncer à regret.
Le Collège est peuplé,d’élèves provenant
dans leur très grande majorité de notre
petite .bourgeoisie, des « civili », comme on
les appelle —• souvent improprement -—
dans le Midi ; les enfants de cultivateurs
y sont de plus en plus rares. Or, si on est
bien aise d’accueillir et d’entourer de soins
les premiers, même ceux qui n’ont pas
trace de vocation ni d’aptitudes et qu’on
nous envoie parfois «parce qu’on ne saurait qu’en faire à la maison », nous serions
particulièrement heureux de voir sur nos
bancs beaucoup plus de petits campagnards, travailleurs, appliqués et sérieux,
en général, et convaincus dès leurs jeunes
années qu’on va au Collège pour étudier.
Malheureusement il y en a peu, trop peu ;
les paroisses de la vallée, à l’exception de
Saint-Jean et du Villar, ne donnent plus
rien ou presque rien. Est-ce à dire que les
enfants y soient moins doués qu’autrefois,
ou qu’ü n’y ait là aussi quantité de propriétaires , aisés qui ne compromettraient
nullement leur budget en sacrifiant chaque
année quelques centaines de lires pour les
études d’un fils ou d’une fille ? Non pas :
le grand motif de l’abstention, qui menace
de devenir chronique, a été indiqué plus
haut et c’est surtout là ' qu’il faut le
chercher.
Il nous revient, enfin, que dans certains
milieux hostiles, des gens malintentionnés
feraient une guerre sourde au Collège, une
œuvre de dénigrement, dans le but d’en
écarter les élèves qui auraient l’intention
de le fréquenter. — « Le Collège est bon
pour les « sgnouri », pour ceux qui ont les
moyens, matériels et intellectuels, de poursuivre ensuite les études à l’Université,
mais ü ne prépare pas pour la vie, ni pour
les carrières modestes, et ses cltisses inférieures n’ouvrent aucune autre voie à ceux
qui les fréquentent que celle des études
purement classiques », affirment-lils. Et ü
paraît qu’ils ajoutent d’autres appréciations moins bienveillantes. Comme nous
n’avons pas les moyens de contrôler leurs
dires, apparemment vraisemblables d’ailleurs, nous allons passer outre.
Nous comptons réfuter, dans un deuxième article, ces arguments captieux et démontrer l’opportunité et la possibilité
d'acheminer un plus grand nombre de nos
enfants, de la campagne surtout, vers le
Collège. j. c.
{A suivre).
Mon premier imanche
Me voici dans le cabinet d’étude de
M. le pasteur Henri Beux, à la cure de
Colonia Cosmopolita. Deuxbûchesd’eucalyptus sont en train de brûler dans la
cheminée et tiédissent l’air qui a joliment
fraîchi puisque nous sommes au cœur
de l’hiver et que le thermomètre ne
marquait ce matin que 1 degré. Mais le
temps est magnifique, le soleil brille dans
toute sa gloire et fait ressortir la richesse
de couleurs des plantes et des fleurs dans
le jardin ; malgré la saison avancée il y
a encore une quantité de fleurs : des
r^es, de la verveine, du jasmin, des
jacinthes, du chèvrefeuille et, tout à
côté, ' un bosquet de grands orangers
couverts de fruits et de fleurs. Derrière
la maison, la double rangée degigantesques
eucalyptus que M. le pasteur Bounous
planta il y a de longues années et qui
protègent du vent du sud (le vent froid)
la cure et l’église,
J’ai quitté mon bateau à Montevideo
il y a à peine quatre jours et, après avoir
visité les Vaudois de cette ville qui jouissent généralement de bonnes positions
sociales en leur qualité de docteurs,
d’avocats, de commerçants, nous avons
pris, M. Beux et moi, le train qui nous
a conduits au Rosario Oriental, à 180
km. de Montevideo. A la gare de Rosario,
Un des membres de l’église de Cosmopolita nous attend avec son auto et nous
fait franchir rapidement les 15 km. qui
séparent cette gare du centre de la colonie. Bon nombre de nos Vaudois possèdent maintenant des autos qui sont en
train de remplacer les anciennes charrettes.
Les routes ne sont pas encore ce qu’on
voudrait ; n’ayant pas de fond pierreux,
à chaque pluie elles sont envahies par
la boue ; mais, malgré cela, les autos
filent et nos Vaudois, devenus d’excellents
chauffeurs, nese préoccupentni des secousses parfois violentes de leur machine,
ni des bourbiers, ni des petits torrents
qu’ils franchissent à gué, en descendant
dans l’eau.
C’est à Cosmopolita que je passe mon
premier dimanche américain et j’en ai
rapporté des impressions si vives et
bienfaisantes que je désire en transmettre
quelques-unes aux lecteurs de VEcho.
Nous commençons la journée par l’école
du dimanche. Voilà les enfants qui arrivent, les uns à pied, la plupart dans les
charrettes, plusieurs garçons et fillettes
à cheval. Autour du temple il y a un
pré dans lequel on abandonne les chars
et les chevaux. Les enfants sont nombreux
dans nos colonies : une famille normale
en a généralement plus de 6, mais
dans beaucoup de familles on en trouve
10 et parfois 15. L’on ne peut d’ailleurs
que se réjouir de cette richesse d’enfants
lorsqu’on les sait si forts, si robustes,
de si bonne mine. Malgré les grandes
distances qui séparent les fermes (il faut
penser que généralement une propriété
couvre de 20-60 hectares) tous les enfants
peuvent suivre les écoles élémentaires,
qui ne sont pas très éloignées les unes
des autres, et qui sont très souvent
desservies par des régents et des institutrices vaudois.
On relève avec plaisir le fait que ces
instituteurs vaudois sont très appréciés
par les autorités.
A 10 heures nous voilà réunis pour
le culte; ici bon nombre de personnes
arrivent aussi en auto, et je crois que
dans cette paroisse il y en a déjà plus
de 50. Si l’on ne savait pas d’être en
Amérique on pourrait se croire à St-jean
où à La Tour. Ce sont les mêmes traits
physiques des Vaudois, les mêmes bonnes
figures de nos femmes et de nos filles
vaudoises ; c’est à peu près aussi la
même manière de s’habiller ; pas de
coiffes ; elles n’ont pas franchi l’Océan.
Au culte, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. Voici, dans les pren^rs
bancs, les vétérans, trois ou quatre vieillards qui sont encore nés aux Vallées,
qui écoutent avec ravissement le français.
Les cultes se tiennent ici trois fois par
mois en espagnol et une fois en français :
naturellement le nombre des personnes
qui connaissent le français diminue
d’année en année, la jeunesse n’ayant pas
l’occasion de l’apprendre à l’école : dans
la vie de famille on a continué à parler
le patois, et surtout le patois de Bobi,
qui prime ici sur tous les autres.
L’église de Cosmopolita a le privilège
d’avoir dans son sein le pasteur émérite
M. Pierre Bounous, encore très robuste,
et qui est toujours heureux de donner
au Pasteur actuel un coup de main pour
la prédication. Tout le monde sait ce que
nos deux vaillants pasteurs émérites M.
D. Armand-Hugon, actuellement aux Vallées, et M. P. Bounous, ont été, pour nos
colonies sud-américaines : des hommes
passionnés pour l’œuvre du Seigneur, de
grands colonisateurs qui ont dû s’occuper en même temps du développement
matériel et du bien-être spirituel de ces
colonies. Lorsqu’on pense au travail
accompli par ces deux frères vénérables,
on ne peut que leur exprimer les sentiments d’admiration que l’Eglise entière
éprouve pour eux. M. Bounous calcule
que, pendant sa longue carrière et ses
voyages qui duraient souvent des mois
entiers, il a baptisé plus de 2300 enfants
et confirmé plus de 1100 jeunes gens;
mais au prix de quelles fatigues ! Pendant
des dizaines d’années ces deux hommes,
dont on ne peut séparer les deux noms
parce qu’ils ont été admirablement unis
dans leur œuvre, ont parcouru presque
chaque jour des 30-40 km. à cheval ou
en voiture, sans se laisser arrêter ni par
les vents et la pluie, ni par les dangers
de route, et cela, uniquement pour apporter la parole de la foi aux familles
dispersées dans ces immenses territoires!
L’après-midi, c’est à Artilleros qu’un
frère vaudois nous conduit, M. Beux et
moi, pour le culte dans cette fraction
très importante de la paroisse de Cosmopolita et qui se trouve à quelque 20
km. du centre. Nous avons à Artilleros,
09253132
2
comme à Cosmopolita, un beau temple
entouré d’un beau pré pour les voitures
et autos. Soit à Cosmopolita, soit à
Artilleros, la Chorale chante un beau
chœur de bienvenida, que tout le monde
écoute debout ; on m’entoure partout de
beaucoup d’affection, et c’est souvent
les larmes aux yeux que les auditeurs
écoutent la voix qui leur parle des Vallées
et qu’ils accueillent les salutations de
leur frères d’Italie.
On chante bien à Cosmopolita et
Artilleros. 11 n’y a pas ici d’harmoniu-m
pour rendre paresseux le monde, mais
les voix naturelles libresetbien modulées;
d’excellents directeurs de chant formés
dans les Unions Chrétiennes ; nos vieilles
traditions vaudoises unies à une forte
activité laïque qui ne leur permet pas de
devenir des routiniers ; des anciens qui
prennent au sérieux leur ministère au
sein de leurs quartiers (qui s’appellent
ici des districts) ; en un mot une vie
religieuse et ecclésiastique qui peut nous
servir d’exemple dans plusieurs paroisses des Vallées. Le cadre de l’activité
de la paroisse de Cosmopolita (la seule
que je connaisse jusqu’ici), sous la direction du doyen des pasteurs de l’Uruguay,
M. Beux, présente donc beaucoup de
côtés lumineux que je me plais à signaler
pour l’encouragement de nous tous.
Le soir, à 8 h., nous avons une belle
réunion de l’Union de la jeunesse à
laquelle prend part aussi bon nombre
d’auditeurs. C’est une séance qui se
déroule d’après les règles de nos anciennes Unions Vaudoises : des méditations,
de nombreux chants, des études sur
différents sujets, le tout préparé par cette
belle et nombreuse jeunesse, qui est
arrivée, grâce aux écoles, à un bon
niveau de culture générale ; nous avons
aussi un quatuor vocal et quelques chants
joués avec les trompettes, le tout suivi
de jeux et de la « traditionnelle tasse de
thé ». Ce qui me frappe, c’est le nombre
de jeunes gens et de jeunes filles qui
prennent une part directe soit aux travaux, soit aux amusements ; pas d.e
dusou qui se tiennent à l’écart !
Naturellement j’ai porté mon message
fraternel dans tous ces cultes et ces réunions, comme je le porte dans les visites
que je puis faire et ce message est toujours accueilli avec l’expression du grand
amour que nos Vaudois ont pour leur
chères Vallées, pour lesquelles ils forment
les meilleurs vœux ! David Bosio.
U CONFÉRENCE DE LAUSANNE.
La « Conférence -sur la foi et la constitution de l’Eglise », qui réunit environ 500
délégués, représentant toutes les fractions
du christianisme (moins les catholiques),
et à laquelle l’Eglise Vaudoise est représentée par M. le prof. Emesto Comba, a
débuté par un cuite à la cathédrale, à 10 h.
du mercredi 3 août. Nous extrayons du
Semeur Vaudois le résumé de la séance
d’inauguration. <•
...Une très nombreuse assistance remplissait le vaste sanctuaire. Les délégués,
parmi eux des, dignitaires en costume,
avec les bonnets blancs ou noirs des évêques orientaux, la croix d’or ou d’argent
des différentes dénominations, éveillent la
curiosité discrète et sympathique des auditeurs. Le pasteur de la Cité, M. Gustave
Secretan, lit la partie liturgique du service.
...Le sermon de l’évêque Brent fut prononcé en anglais, mais des traductions
frangaise et allemande étaient distribuées
à l’entrée.
Simple, mais appel direct et ferme aux
consciences, ce sermon évoque le désir et
la nécessité de l’unité, voulue de iDieu,
cherchée des hommes ; l’orateur accentue
le fait que c’est dans l’amour et pour une
conférence fraternelle que ces hommes sont
réunis. « Une conférence est un instrument
de paix, dit-il ; une controverse, une arme
de guerre... L’une est une méthode de coopération pour résoudre les conflits ; l’autre
une méthode de divisiot; . Dieu a fait de
notre chrétienté divisée '/.ut l’usage pos
sible, au delà de ce que nous étions en
droit d’espérer ; mais maintenant que nous
connaissons le péché qui s’attache à l’esprit de secte et le désastre qui en résulte,
nous ne pouvons pas espérer qu’il en fera
usage bien longtemps encore. Nous devons
penser à tout l’avenir qui s’étend devant
nous. Gardons, profondément enracinée
dans nos cœurs, notre volonté de réaliser
l’unité ».
Le président est élu en la personne de
l’évêque Brent, de Western - New-York
(Buffalo), promoteur dès 1910 de la Conférence actuelle et son inspirateur constant. Il demande, vu son état de santé et
la grandeur de la tâche, l’assistance d’un
vice-président qui est choisi dans la per»’
sonne du docteur A. E Garvie, un théologien congrégationaliste (New-Collège, à
Londres). Le secrétaire reste M. Ralph W.
Brown, cheville ouvrière de l’œuvre ; le
trésorier, M. Zabriskie. Comme on le voit,
nous restons en plein dans le monde anglosaxon.
Les travaux ont commencé régu]ière^
ment jeudi matin.
ÿ ÿ ÿ
Nous n’avôns probablement pas le droit
de manifester une opinion personnelle sur
ce qu’on peut raisonnablement attendre
d’une Conférence comme cdle-ci. iD’ailleurs,
les avis sont partagés dès le début : à côté
de ceux qui sont intimement convaincus
ou qui du moins sont pleins d’espoir qu’un
rapprochement réel, si ce n’est encore une
fusion, va se produire entre toutes les fractions de la chrétienté, ils sont nombreux
ceux qui estiment, pour de très puissantes
raisons, que la Conférence de Lausanne,
comme tant d’autres du même genre qui
l’ont précédée, laissera « ü tempo che
trova ». A notre modeste avis, la note juste
est donnée en ces termes par un collaborateur du Tévwignage : « ...la seule chose
à tenter est non pas l’accouchement d’un
corps sans squelette, d’une Eglise sans os
et sans dogmes, mais une Fédération des
Eglises chrétiennes apprenant à se connaître et à s’aimer dans le sentiment de leur
dignité respective. c.
FÉDEEATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Ayant appris, de quelques écrits qui
nous tombèrent sous les yeux, qu’à Brookfield, IlL, il y avait, au seiwice du Maître,
dans l’Eglise Adventiste, un Alexandre
Long, nous liii écrivîmes, il n’y a pas longtemps, au sujet de notre cause, bien persuadé qu’il s’agissait d’un Vaudois. Il
n’eût pas plus tôt reçu notre lettre qu’il
saisit sa plume et ayant écrit un chèque
il 1 accompagna des paroles suivantes :
« Rispondo con entusiasmo aH’invito fattomi ad entrare a far parte della Federazione Valdese negli Stati Uniti... Le accerto
che è sempre vivo in me l’interesse per la
gloriosa Chiesa Valdese e piando quindi
al nobile scopo che detta Federazione si
propone.
« Ne,l mentre La ringrazio del generoso
invito estesomi, La prego di voler considerarmi sempre uno con Loro in questo
lodevole sforzo... ».
— De M.me Jenny Ribet et de ses deux
filles, M.mes Emilie Sullivan et Germaine
Immerso (Californie), nous avons reçu une
somme rondelette avec prière de la partager entre l’Asile de Saint-Germain et l’Orphelinat de La Tour. M.me Ribet est une
ancienne catéchumène de M. le pasteur C.
A. Tron, fondateur de cet Asile, et M.me
Sullivan a fait sa première éducation à
l’Orphelinat. C’est ce qui explique leur généreux don en faveur de ces institutions.
— Auguste Hugon, candidat en thmlogie, a su intéresser à notre mouvement
une dame américaine qui, sans être riche,
bien au contraire, lui a donné une bonne
contribution pour les Collèges Vaudois. Un
exemple, cellui de notre ami Hugon, qui
mérite d’être largement imité. Je veux
dire qu’en tant que Vaudois nous devrions
saisir les occasions pour parler de notre
Eglise, de son liistoire et de sa mission
actuelle. Quand nous ne dirions à nos amis
que, l’Eglise Vaudoise a dans le champ missionnaire ou de l’évangélisation quatre fois
plus d’ouvriers que dans les vieilles paroisses des Vallées, nous porterions à leur connaissance un fait très caractéristique et
qui justifie, à lui seul, nos appels et nos
sollicitations.
—■ La petite station agricole de Ulster
Park (une superbe localité sur la rive
droite de l’Hudson, à trois heures de train
de New-York, et qu’on pourrait aussi appeler « les Vülelm »), cette station qui ne
compte que cinq personnes (deux familles)
nous a donné cinq adhésions.
— La connaissance personnelle fait
beaucoup. C’est pour cela que les collaborateurs sont plus que nécessaires : indiispensables.
Les Vaudois disséminés sont nombreux.
Ils sont partout. IDans la plupart des cas,
hélas ! nous craignons qu’ils aient perdu
tout contact avec l’Eglise, avec toute
Eglise. Ils envoient cependant leurs enfants à l’école du dimanche, c’est à dire à
l’école américaine de l’endroit. Cette bonne
habitude les parents vaudois l’ont conservée, même en Amérique, même dans l’isolement, ce dont nous nous réjouissons. Oui,
nous nous réjouissons de penser que les
enfants vaudois ne concourent pas à grossir les rangs de cette jeune jeunesse américaine (le 60 0/0, nous dit-on) qui reste
absolument étrangère — par la faute des
parents — à toute institution religieuse.
Naturellement c’est là, au sein de cette
jeunesse manquant complètement d’éducation religieuse, que la delinquenza giovanüe
fait ses ravages. C’est le juge Lindsay, de
New-York (de nationalité juive), qui nous
donne ce renseignement. Aussi l’on comprend qu il exhorte, qu’il ne cesse d’exhorter les parents j'uifs, catholiques, protestants, à faire donner à leurs enfants une
instruction religieuse et aussi solide que
possible.
Combien leurs efforts — ajoutons-nous
auraient plus de chance de succès si
eux, les parents, donnaient les tout premiers le bon exemple en fréquentant les
cultes de leur Eglise !
C’est dire qu’il y a énonnément à faire,
au point de vue religieux, au sein de notre
peuple, en Amérique. Ce ne sont pas seulement les isolés qui se tiennent généralement éloignés de l’église. De ce nombre
il en est beaucoup, beaucoup trop, à NewYork, où une Eglise Vaudoise existe depuis des années. •
Nous, chers amis, qui avons à cœur l’œuvre de Dieu parmi nos compatriotes, serrons les rangs, conseillons-nous, organisons-nous. Et puisque, par la presse, surtout sous forme de journal, nous pouvons
peut-être influencer nos connaissances plus
facilement et, en tous cas, plus au loin
que par la voix, invitonsdes, ne manquons
pas de les inviter à s’abonner ci l’« Echo
des Vallées».
Pierre Griglio
35 West - 124 Str. - New-York City.
(OU MIIOIUIIDB A. I g. g.
Le Comité National des A. C. D. G. a
décidé de convoquer le Congrès National
à Torre Pellice (Aula de l’Ecole Normale),
les 2 et 3 septembre prochain. Toutes les
A. C. D. G. fédérées sont chaudement
priées d’y envoyer leur représentation
réglementaire.
Le Congrès se propose trois buts essentiels : 1" examiner attentivement l’activité
de cette dernière période de 3 ans et la
situation actuelle des A. C. D. G. de Tltalie pour en tirer les éléments essentiels
pour l’avenir ; 2” établir un accord fraternel et précis concernant les principes fondamentaux, le caractère, l’organisation générale du mouvement unioniste italien;
3“ préparer d’un commun accord un programme complet d’action pratique pour
la nouvelle période unioniste qui va
commencer.
En vue de ces trois buts qui ont une
importance vitale, a été rédigé le programme que nous publions ici. Et certainement
ces buts seront atteints avec l’aide de
Dieu. Mais il faut pour cela que toutes les
Associations, que tous les membres de la >
Fédération y concourent par leur chaude'^
adhésion, par leurs méditations, par leurs
prières ; il faut que leurs représentants y
prennent part iiénétrés de la mission qui
leur est confiée avec un sens profond du
sacrifice et de l’apostdlat pour Jésus. ;
Programme du Congrès :
Vendredi 2 septembre : 8 h. 30 >- Constitution du 'Bureau — 9 h. - Culte d’ouverture (doct. A. Fasulo): Rapport moral et
financier du Comité National (prof. M.
Falchi et H. De Füippi) — 10 h. 30 - Les caractères essentiels de l’Unionisme italien
(rapporteurs C. M. Ferreri et ing. Emile
Bynard) — 14 h. - L’organisation fédérale ^
la plus opportune pour l’Unionisme italien
(rapporteur J. Bertinatti) — 17 h. - Réception offerte par la Table Vaudoise —
20 h. 30 - Conférence publique du doct.
Ugo Janni sur : Pietro Valdo et S. Francesco d’Assisi.
Samedi 3 septembre : 9 h. - Le programme d’action des A. C. D. G. d’Itàlie pour
las trois prochaines années (prOf. A. JaUa)
— 14 h. - La presse unioniste (prof. S.
Pons) ; Camps et « Convegni » (doct. A.
Sibille) — 17 h. - Election du nouveau Comité National — 20 h. 30 - Conférence publique du doct. J. H. MeiUe sur : L’ora dei
giovani.
Tous les délégués qui prendront part au
Congrès sont priés de communiquer au
Comité organisateur (prof. A. JaUa - Torre
Pellice) leur adhésion avant le 25 août, ^
indiquant le jour et l’heure de leur arrivée, et leur intention de jouir du logement ;
et des repajs offerts par le Comité à des
conditions très avantageuses. a. j.
Pour notre coiffe vaudoise.
Il nous revient qu’à l’inauguration du
Parco délia Rhnembranza du Pomaret, qui
eut lieu le 17 juillet, dans le groupe des
jeunes filles vaudoises qui participèrent à ^
la cérémonie avec leur coiffe et leur joli
fichu, figuraient aussi plusieurs demoiselles, qui non seulement n’étaient pas vau- **
doises, mais portaient en évidence un gros
crucifix.
Nous nous demandons si le costume vaudois n’est que le costume d’une région, ou bien le costume vaudois, et seulement vaudois. On insiste tellement sur le retour à
notre coiffe traditionnelle : est-ce là pour
rechercher un simple effet choréographique, ou plutôt pour bien faire voir à tout
le monde que le sentiment religieux vaudois est non seulement vivant dans les
cœurs, mais sait aussi se montrer à
l’extérieur ?
Il y a actuellement dans nos VaBées —
paraît-il — une tendance qui voudrait faire
du costume vaudois celui de la région : par j
conséquent, aussi celui des jeunes filles non
vaudoises. Nous sommes convaincus, par
contre (et nous voudrions que tous, les
non Vaudois compns, en soient convaincus) que le costume vaudois est exclusivement le costume du Peuple Vaudois,
c’est à dire du peuple qui a sa souche à la
Balsille, il Si’cacud ; et pour ancêtres Arnaud et Janavel et tous ceux qui luttèrent pour leur foi jusqu’à la mort..
Deux Vcaidois.
Nous souscrivons, sans réserves, à l’opinion émise par les Deux Vaudois: il faut
que ce qui est à nous, ne soit qu’à nous.
Qu’on se le dise ! Réd.
CHI SOFFRE DOLORI
REU M ATICI
ARTKIÏE, GOTTA, SCIATICA
trova il suo rimedio nell’ANTIREUMATICO ABBADIA, la di cui radicale,
infallibile efficacia è stata provata ed
accertatadaautentiche guarigioni ottenute.
Speciale preparazione del Chimico Farmacista Masoero nella Farmacia e Laboratorio di Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo).
Deposito in Torino presso la Farmacia del
Corso - Via Saluzzo, 1, angolo Corso Vittorio.
3
f Pour <l’après-midi du 16 août >.
• On nous prie d’avertir les intéressés
•; que la deuxième partie du programme de
l’après-midi, qui a paru dans le numéro du
29 juillet, est modifié comme suit :
' 7“ Les membres des Chorales, groupés,
•chanteront le 'N. 49 du Nouveau recueil ;
Agneau de Dieu...
9° Les membres des Chorales chanteront
le N. 238 du Nouveau recueü : Au ciél
; I brûle une étoile. — ...Le reste demeure
* tel quel.
Il y aura donc 13 numéros au programme, au lieu de 11, et nous nous demandons si ce n’est par là un festin trop copieux, quelque délectable qu’ü puisse être !
M. l’instituteur Héli Long, de la Coim
mission du chant, dirigera les chœurs.
CHRONIQUE VftUDOISE.
Réunion au Col des Fontaines.
La réunion annueUe pour le Val BalsiUe aura lieu, ID. V., au Col des Fontaines, dans l’après-midi du dimanche 21 août,
à 3 heures.
Hî îi# *
SOUSCRIPTION POUR US COLLEGES VAUOOIS.
Listes précédentes L. 111.586,55
M.mes et M.rs :
Fédération Vaudoise des EtatsUnis » 3.660,—
Chev. prof. Jean Maggiore » 200,—
Capitaine de corvette Charles
Maggiore » 100,—
déanthe Cocito (en souvenir
de M.Ue Beckwith) » 50,—
Pietro Varveïïi, évangéliste >> 50,—
Eglise de Felónica Po » 50,—
M.lles Madeleine et Yvonne
Alio . » 50,—
Mlles Anna, Emilia et Marie - ‘
Charbonnier » 50,—
R. et C. P. » 10,—
{A suivre).
Total L. 115.806,55
« *
BOBI. Le l.me Camp Unioniste du Pra
a débuté vendredi dernier avec une qua
Si
rantaine de participants,, venus de tous les
coins de ritalie. On commence aussitôt le
développement du programme qui a été
publié ici même en son temps et sur leciuel il n’est pas nécesisaire de revenir. A
souligner, cependant, le fait que les camr
pistes ont eu la riche idée d’offrir un don
(on ne dit pas de quoi il s’agit) à l’organisateur infatigable de ce genre de réunions, le prof. M. Attijlio Jalla. Et le Camp
continue avec un temps superbe et promet
d’être aussi intéressant que ceux qui l’ont
précédé.
îS * *
NB. Nous avons dû forcément résumer
ces premières notes de notre correspondant
et nous saisissons l’occasion pour le suppUer d’être aussi concis, aussi succint que
possible dans son compte-rendu général du
Camp. L’abondance de détails trouvera sa
vraie place dans l’organe spécial des
Unions Chrétiennes. L’Echo des Vallées,
qui a l’espace mesuré, ne peut absolument
pas consacrer des colonnes à des sujets
spéciaux n’intéressant qu’une partie des
lecteurs. Soit dit sans vouloir froisser personne et surtout sans la plus petite idée
de méconnaître Tutilité des manifestations,
réunions, camps, etc., de nos Unions de
Jeunesse. RÉd.
GUGLIONESI (Campobasso). Tout dernièrement M.lle Marie Carunchio.^qm fut
une élève distinguée de notre Ecole Normale, a célébré son mariage civil et religieux avec le « secrétaire communal » M.
Alberto Priore.
En portant cette heureuse nouvelle à la
connaissance de ses anciennes condisciples
et de scs professeurs, nous formons les
meilleurs vœux de bonheur à l’adresse des
jeunes éi)ouix.
LA TOUR. Collège. Les examens de maturité classique qui viennent d’avoir lieu
au Lycée D’Azeglio de Turin, ont donné,
pour notre Collège, le résultat ci-après :
Approuvés (maturati) : M.lle Errica Amaiw
et "mm. Achille Deodato et Henri Gardiol ;
un certain nombre d’autres candidats n’ont
qu’une ou deux branches à rép9,rer en septembre (à l’exclusion de tout examen
écrit), et un seul a échoué définitivement.
En félicitant chaudement les promus,
nous avons une pensée de sympathie pour
ceux qui, tout en ayant travaillé avec ardeur durant l’année scolaire, ne sont pas
encore au bout de leurs i>eines. Mais nous
avons le ferme espoir que l’épreuve de septembre va les trouver pleins de courage
et suffisamment armés pour la surmonter
avec succès. « Vous en viendrez à bout ».
— Le concert vocal (récitatif) de musique classique et moderne que' M.Ue Aida
Chauvie a donné dimanche dernier à l’Aula
Magna, a pleinement réussi. Le beau et
riche programme, inséré dans notre dernier numéro, et soigneusement préparé, a
été développé dans toutes ses parties à la
pleine satisfaction du public qui a-constaté un progrès réel sur le dernier concert de notre « soprano » et a admiré une
fois de plus sa voix si fraîche, si souple,
si bien modulée et si expressive. Ce fut
une heure de vraie jouissance artistique
à laqueUe contribua pour sa bonne part
M.lle M. Meille qui accompagna supérieurement l’artiste au piano.
Nous remercions M.He Chauvie de mettre
généreusement ses talents au service de
la bienlfaisance et nous la félicitons chaudement péur le succès de son concert, en lui
souhaitant une brillante carrière.
— Quoique un peu en retard, sans qu’ü
y ait de notre faute, nous désirons porter
à la connaissance des lecteurs qui l’ignorent encore, que S. M. la reine Hélène a
dernièrement fait, dans le plus strict incognito, une visite à M.me Etiennette Oudry,
mère de M.me Rollini'lOûdry, son ancienne
lingère au Quirinal. M.me Oudry mère est
gravement malade depuis des mois et la
Reine, qui l’avait autrefois déjà honorée
de sa visite, est venue s’asseoir à son chevet où elle demeura environ, une heure, se
prodiguant en paroles de sympathie et
d’encouragement.
Cet acte de délicatesse d’une Reine démocrate, qui s’intéresse aux famiüeis de
ceux qui la servent ou qui l’ont fidèlement
servie, n’a pas besoin de commentaires. On
savait d’ailleurs combien elle eiStime le personnel féminin vaudois dont elle aime à
s’entourer depuis de longues années.
— Esercito della Salvezza. La brigadie,re
sig.ra Ebbs e l’aintante Wilberg Kristiansen (segretaria delle Opere giovanili), presiederanno le adunanze speciali seguenti ;
Nella sala di Torre Pelbce, Domenica 14
Agosto, ore 10 - Santità — Ore 16 - Riunione speciale per la gioventù — Ore 20.30
- Salvezza.
Ai Giordanotti, Lunedì 15 Agosto, ore
10 - Riunione di testimonianza — Ore 15
- Lode — Nella saia di Torre Peùlice, ore
20.30 - Salvezza.
A San Giovanni (BeUonatti), Martedì 16
Agosto, ore 20.30 - Adunanza di Lode e
- Salvezza. — Cordiale invito a tutti.
SAINT-JEAN. Vendredi, 5 courant, un
long cortège funèbre accompagnait à sa
dernière demeure la dépouille morteille de
Eveline Gay, entrée dans son repos après
une douloureuse maladie, à l’âge de 27 ans.
Le service funèbre, à la maison mortuaire et au cimetière, a été présidé par
le Pasteur de la paroisse.
Que le Seigneur, qui seul peut donner
la consolation véritable, veuille soutenir
les parents dans leur épreuve si grande.
— Nous rappelons que le Bazar annuel
est fixé au jeudi 18 courant, à 3 heures
de l’après-midi, à la Maison Vaudoise. Il
y aura un Buffet varié.
Le public est cordialement invité à y
participer.
_____________i® FÂmiPS
TORRE PELLICE (près de la Gare).
Le plus ancien de la Vallée.
Complètement remis à neuf - Splendides et spacieuses chambres - Très bonne
cuisine - Traitement de toute confiance Prix modérés.
Nouveau propr. GUERCIO LUIGI
ancien propr. de l’Hôtel VILLE et BOLOGNE de Turin.
Nouyelles de la quinzaine.
Toujours dans le but d’harmoniser les
finances de l’Etat avec la majeure évaluation de notre monnaie et la stabüité —
voulue — de notre change à 90 sur la livre
sterling, le Conseil des Ministres^ a sagement décidé de procéder aux dégrèvements
d’impôts qu’on avait annoncés. Il s’agit,
pour le moment, de plus d’un milliard de
dégrèvements, à répartir sur un grand
nombre de chapitres du budget des entrées
et dont bon nombre de citoyens .ressentiront les heureux effets : il y en a pour
l’industrie, le commerce, l’agriculture, les
employés, les transports, les postes — la
lettre et la carte postale pour l’intérieur
sont réduites, à partir dtt 16 courant, à
L. 0,50 et 0,30 respectivement. Malheureusement il n’y a rien encore ou presque rien
pour les impôts qui gTèvent sur la masse
des consommateurs, mais cela va peut-être
venir plus tard.'
Le Gouvernement vient de décider l’institutioh d’une caisse d’amortissement de
la dette publique. Souhaitons qu’on trouve
ie moyen de l’alimenter de façon à ce qu’on
en voie bientôt les résiütats dans une sensible et réelle réduction de la dette même.
La levée militaire, qu’on anticipait d’un
an depuis la guerre, est nouvelement reportée à 20 ans et les recrues qui doivent
faire leur service militaire seront dorénavant appelées sous les drapeaux à 21 ans,
c’est à dire à l’âge où elles auront atteint
leur plein développement physique.
A rappeler la visite que le Roi a faite
dernièrement aux populations de la Calabre ; nous n’ajoutons même pas qu’il fut
accueilli partout par les plus chaleureuses
démonstrations de loyalisme.
Faute de copie, les grands journaux se
sont rejetés, avec force détails, sur la visite du roi d’Egypte, Fouad I.er, qui est
l’hôte de l’Italie depuis plus de huit jours.
Il fut reçu, cordialement reçu, et avec un
grand apparat d’abord à Turin par le
prince Humbert, à Rome ensuite par Leurs
Majestés qui lui ont offert un dîner de
gala, par le Chef du Gouvernement et toutes nos autorités. Partout où il a passé,
ce fut une explosion d’enthousiasme populaire à ce qu’on dit, car notre peuple voit
dans ce sympathique souverain et dans le
peuple qu’il gouverne des amis sincères de
notre pays, et avec lesquels nous avons
tout avantage à entretenir des rapports
toujours plus intimes.
— La Conférence navale de Genève fut
donc un échec complet, pour plusieurs raisons, mais surtout, remarque le Journal
de Genève, « parce qu’aucun des trois pays
participants n’a été prêt à adapter sa politique générale à son désir de désarmement». Et cela démontre que les difficultés proposées à la Société deë Nations « sont
énormes et peut-être insurmontables ».
— EtatsLJnis. Le président Codidge a
signifié officiellement aux représentants de
la presse, pour qu’üs en divulguent la nouvelle, qu’il n’entend plus représenter sa
candidature aux élections présidentieles
de l’année prochaine. Cette nouvelle inattendue a produit la plus vive impression
dans tout le pays et jeté lé désarroi dans
le parti républicain qui se voit soudainement décapité. On prétend que cette grave
décision serait motivée surtout par la faillite de la Conférence navale qui lui tenait
particulièrement à cœur ; mais il y a peutêtre autre chose qu’il ne dit pas.
— L’Amérique et le monde entier, on
peut dire, sont en grand émoi pour Y affaire
Sacco et Vanzetti, et jamais, depuis l’affaire Dreyfus, on n’avait vu pareille explosion, pareilles manifestations passionnées
au sujet d’une sentence judiciaire qu’on
croit une erreur judiciaire. Voici l’affaire
en raccourci. En 1920, à Boston, eut lieu
un vol de IS.QOO doMars, dans une fabrique de souliers, accompagné du meurtre
d’un gardien et d’un commis. Les communistes italiens Sacco et Vanzetti, sur la
conduite desquels il n’y avait jamais rien
eu à redire jusque-là, furent accusés du
crime, arrêtés malgré leurs dénégations
énergiques et condamnés à mort à la suite
d’un procès où la culpabilité des accusés
ne put pas être clairement démontrée et
où les juges étaient, malheureusement,
prévenus. La preuve en est que l’exécution de la sentence fut ajournée jusqu ici.
11 y a quelques mois on demanda en vain
la révision du procès, à la suite de certaines révélations qui innocentaient les accusés, et leur condamnation à mort fut
confirmée et reconfirmée quelques semaines plus tard par le gouverneur du Massachussetts, FuUer, qui, ne voulant pas se
trouver en conflit avec la justice de son
pays, se dit convaincu de la culpabiUté de
Sacco et Vanzetti. Après une agonie de
sept ans, ils vont donc être exécutés, si
les autorités judiciaires du Massachussetts
demeurent sourdes, comme on le craint.
aux manifestations, même violentes, de
l’opinion publique, en faveur de la grâce
pure et simple ou du moins pour une sérieuse revision du pixxLès. L’exécution devrait avoir lieu demain, 10 courant.
A l’heure de mettre en pages (jeudi à
10 h.) on ne peut pas encore dire avec
quelque certitude, si l’exécution a eu lieu
ou si elle est encore ajournée. Jovk.
Perfectionnement de rhonune intérienr.
Aussi longtemps que nous n'aurons pas
souci, plus que nous ne l’avons jusqu’ici,
de l’homme intérieur, nous n’obtiendrons
aucun bien réellement solide ni pour les
individus, ni pour les familles, ni pour la
société. Nous parlons toujours d’améliorac
tions sociales, de progrès de Thiimanité et
des institutions ; et de ce dont toute amélioration, tout progrès, toute œuvre belle
et utile peut dériver, c’est à dire des qualités intérieures de chaque homme, nous
ne nous soucions qjue comme d’une chose
secondaire qu’on doit obtenir indirectement. On procède du dehors au dedans,
tandis qu’on devrait faire le contraire...
Or, pour que les œuvres soient réellement
bonnes, pour que le bon ordre domestique
' et social soit maintenu par les hommes et,
si possible, toujours plus perfectionné, il
faut que l’individu soit intérieurement conformé au bien, qu’il s’emploie pour de bons
buts, quYl agisse par une force intérieure
plus puissante, plus régulière, plus constante que ne le sont toutes les impulsions
d’ici-lbas; qu’il songe plus à ses devoirs
qu’à ses plaisirs... Lambruschieni.
Jean Coïssen, directeur-responsable
Torre Pellice ^ imprimerie Alpine,_
On cherche une bonne CUISINIÈRE
pour le Refuge^__________________________
PETIT MAGASIN de MERCERIESCOMESTIBLES, bien achalandé^ à
remettre, cause santé. Bonnes conditions.
- S’adresser CLÉMENTINE JAHIER, SaintGermain (Gorges).
Vendesi in Abbadia Alpina, comodità
tram da Pinerolo, VILLA MOBILIATA
di dieci camere, con annesso caseggiato
rustico, ampio cortile, tettoie, stalla, fienile, adatto commercio-industria. Rivolgersi alla Tipografia Alpina - Torre Pellice.
On cherche pour la saison d’hiver une
CUISINIERE auprès d’unefamillesuisse,
habitant Bordighera (Imperia). - Adresser
les offres avec conditions à M.me RENOLD
- Kuranstalt Schöneck - Lac des 4 Cantons
(Suisse).
Vendesi CASA AMMOBILIATA con
giardino, luce elèttrica, 4 ambienti. ^
L. 35.000! Rivolgersi Sig.ra Eynard ai
Giaime - Luserna S. Giovanni.
vïstâT E DIFETTOSA
Sarà in TORRE PELLICE, e si tratterrà
Venerdì 19 e Sabato 20 Agosto lo
specialista di diottrica-oculistica
Comm. M. NEUSCHÜLER
di Torino.
Riceverà all’« Hôtel de l’Ours » per
correzione dei difetti e debolezza di
vista col suo particolare sistema di
lenti, in detti giorni dalle 10 alle 12 e
dalle 14 alle 17. ____________
Geoikietra paolo ROSTAGNO
TORRE PELLICE
VIA ROMA - CASA DKLLA SOCIETÀ. GENERALE
OPERAIA, PIANO SECONDO, LOCALI GIÀ OCCUPATI dall’ufficio di attivazione del
NUOVO CATASTO
TUTTI I LAVORI TECNICI
DELLA PROFESSIONE.
CONSULENZE E RICORSI
IN MATERIA AMMINISTR. e IMPOSTE.
RECAPITI, PARERI E MEDIAZIONI
PER COMPRA-VENDITA
TERRENI E FABBRICATI.
Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdì.
L’Avvocato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Via Manzoni, 2 (Telef. 45878)
In Pinerolo - ila Silvio Pellico, 4 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Venerdì, oro antimeridiane
In Porosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
4
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Pellìce
Bricherasio
Finerolo
Airasca
Torino .
Torino .
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Torre Pellice
Partenze 5.1 6,38 8.10 12.25 16.45 feriale 19.50 festivo 21.20
» 5.1 5.21 6.58 8.32 12.47 17.6 20.10 21.41
» 5.44 7.20 8.55 13.11 17.30 18.55 20.28 21.59
» 5.22 6.11 7.45 9.15 13.39 17.59 20.54 22.32
Arrivi 6.3 6.55 8.25 9.55 14.25 18.40 19.44 21.35 23.5
Partenze a e » 5.12 6.48 8.5 11.15 13.15 17.15 18.25 20.—
» a . a 6.4 7.40 11.58 14.- 18.4 19.13 20.47
» e . . 6.31 8.6 8.55 12.21 14.25 18.30 19.40 21.8
» Arrivi . . . 6.53 7.10 8.25 8.42 12.41 13.- 14.48 15.5 18.50 19.7 20.4 20.22
libreria editrice CLAUDIANA
e G
Moreno
LIBRI POLEMICI ED APOLOGETICI :
Autorità del Papa ....
La Bibbia è vera ....
Caldo appello ai fratelli Cattolici
Cattolicismo apostolico primitivo
Chi può dare l’assoluzione . - .
Chiostri, di G. Magni
Compendio di Controversie, di De Sancfls
Confessione, di Desanctis .
Cristianesimo primitivo, di G. Bartoli
Cristo della Bibbia e Cristo del Papato
Esiste un Dio?, di Tagliarmi
Libro per tutte le età ....
Messa in Italiano e in Latino, di G. Ribetii
Moglie di S. Pietro ....
Il Papa non è successore di S. Pietro
Papa Re in Vaticano ....
Perchè vi sono tante Religioni .
Purgatorio, di Desanctis........................
Quattro lettere al Cardinale Patrizi, di Desanctis
S. Luigi Gonzaga, di B. Celli
Testimonianza di un Materialista, di Mauro
Per avere la spedizione con porto pagato aggiungere il 10 0¡0 al prezzo di Catalogo.
0,20
0,20
2
0,20
0,10
1.50
10,
4
2.50
0,10
30,20
0,60
0,10
30,20
0,20
30,20
0,20
0,20
È uscita in elegante e nitida edizione la LITURGIA — I. - Guida uer il
Culto pubblico e la Santa Cena.
E la ristampa del primo volume della Liturgia in uso nella Chiesa Valdese, edito nel 1912
— Prezzo L. 5, franco di porto in Italia, senza sconti — Per l’Estero le spese postali in più.
Sono pure in vendita:
LE PARABOLE DI CRISTO, del Prof. E. Bosio L. 5 —
I COMMENTI AL VANGELO, di C. Bonavia » 5,’—
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
_ ________TORRE PELLICE (Torino).____________
mm mm PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO li
Avvisi Commerciali : L, 0,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 9 la linea - Avvisi economici, L. 0,»5 per parola per una volta - L. 0,»0 per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
ì
(x-tagllateie Dilla Moai
SARTORIA
per Uomo e Signora
TORINO
42, Corso Re Umberto
Spedalità Vestiti
per Società e Sport
m KSIE lUZIOHIllI
FACILITAZIONI
per correligionari evangelici
PICCOLE COSE EVITANO GRANDI GUAI
AL MARE - AI MONTI - IN CAMPAGNA
il caldo provocando abbondante sudorazione produce
imperioso stimolo al bere
ALCOOL DI MENTA ITALIA
con otto goccie in un bicchier d’acqua fresca zuccherata preparate una
bibita deliziosa, igienica e che vi toglie Io stimolo del bere.
In tutte le buone Farmacie
Chiedete l’opuscolo
« CONSIGLI UTILI PER GODERE LE VACANZE »
agli
Stab. Chimici Farm, ninniti
——— TORI IVO ™ ■■■ ■
SCHIAPPARELLI
9
♦
«
♦
o
o
4
ANCHE
GLI ADULTI SANI
debbono usare
spesso
l’acqua salitinata
La SALITINA M. A, lì difende
dalla arteriosclerosi, dalla uricemia,
dflla obesità. La magistrale dosa*
tpra deiridrofosfato di litio porta
la SALITILA al primo posto come
l-icostituente contro le malattie del
fegato, della vescica, del rene e
del ricambio.
L’acqua satitinata è la migliore
difesa contro tutte le forme di reumatismo.
La SALITILA M. A. prepara la
più ricca acqua alcalinolitiosa da
tavola, con spiccai« azione digestiva
rinfrescante.
Sì trova nelle buone Farmacie in
scatole per 12 litri a lire
4
e
♦
0
4
9
4
0
♦
GARAGE INTERNAZIONALE
A. xiiiì:ii.b:k.
Corso Fiume d’Italia - Viale Trento
— TORRE PELLICE —
ocera-umbra
(SorgenteAngelica)
Acüua Minerale daTavola
p.
.D.S,
Dottore in Cbimrgia Dentaria
laureato e premiato all'Università
di CINCINNATI (S. U.d'America)
avverte la sua Spettabile
Clientela che tiene aperto
ogni Venerdì un grandioso
STUDIO DENTISTICO, in
TORRE PELLICE, Piazza
Vittorio Emanuele
s
Cura gratis ai poveri.
EUCHESSINA
la più dolce
la più eiiicace
la più economica
PASTIGLIA PURGATIVA
X3rxoxx.<3.o
agisce dolcemente, regola in pochi
giorni ie funzioni dei corpo
Disinfettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente ai purganti violenti l’EUCHESSiNA, non irrita
1 intestino, ma lo regola.
Si vinù soli il sutole di Un 3 nollt Fannacii
<^Bgase»(aonB
^ge
Stoffe
Sutt.r - ©enov.
NAVIGAZIONE GENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Dnilio: 2 Settembre da Genova, 3 da Napoli per New-York.
Colombo: 7 Settembre da Genova, 8 da
Napoli per New-York.
Per il SUD AMERICA
Princ. Mafalda: 19 Agosto da Genova,
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Duca d'Aosta:
’ 25 Agosto da Napoli, 26 da Genova,
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
America: 1 Settembre da Genova
per Barcellona, Rio Janeiro, Montevideo e
Buenos Ayres.
Per CUBA, CENTRO AMERICA
e PACIFICO
Venezuela:
23 Agosto da Genova
per Marsiglia, Barcellona (ev.), Cadice,
Avana, P. Barrios, P. Limón, P. Columbia, Cartagena, Cristobal (Colon), Buenaventura (ev.), Guayaquil, Callao, Moliendo,
Arica, Antofagasta, Valparaiso, Talcahuano,
S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Palermo: 1° Settembre da Genova,
per Livorno (ev.), Napoli, Messina, Cata
/«., \ c*./— \ A j_/_\
nia (ev.), Porto Said, Suez (ev.), Aden (ev.),
Cochin (ev.), Alleppey (ev.), Colombo,
Fremantle, Adelaide, Melbourne, Sydney,
Brisbane (ev.).
Informazioni presso tutti gli Uffici ed
Agenzie della N. G. L, in tutte le principali città deiritalia e dell’estero.
A Torre Pellice presso il Sig. Cesare Gardiol.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA»,
li PIÙ ORIGINilE
li PIÙ ELEGillTE
li PIÙ Ricci
►
►
►
►
►
►
COLLEZIONE DI MODELLI
orrre:
“LaMERVEILLEUSE,, E
TORINO
VIA ROIVlA,
►
►
IWASTRICISIVIO
PII.LOI.E FATTORI
IN TUTTE LE FARMACIE E PRESSO LA
S. A. a, FATTORI ■ C. Via C. Poerio 22 - MILANO
_____ OPUSCOLI GRATIS
PastìTosforea L.STEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE SICURA
PlutH liflart
112 fluì»
m fliHN
Cau
fonJalm
ntll846
Il «Militi
Il tatti la
Farmacia
a Drogharla
G. Henry luce, di E. Stolnar-Vernon (Francia)
Deposito per l’Italia: Via C. OolOoni, 39 - Milano
\
M.