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'Soixante-deuxième armée
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10 Septembre 1926
N» 36
l F«:JÜ.Î DES VAHEES
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
¡mix c <«0ONiiB*a]Biinri
Vallées Vaudoises......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger..........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique . ................
Tmr
L. 8,
Pamr é >n*la
10,^
20,19.1 doll.
5,
6,
11
^ doll.
Oo l'abonne i à Tone Pellice, au Bureau d’Administration de l’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT 8E PAVE ,D'A VANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, aù Directeur M. Jkan Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 90 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
La Noméro; 1Í5 eeatlmea «/s.
Que toutes les choses vraies, faounêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Un évènement retardé d’un an, on peu
' s’en faut, attendu avec impatience par tous
les Vaudoiis et quii put enfin avoir lieu dimanche 5 courant, à 4 heures de l'aprèsmidi.
Le Directeur de cette feuille, et mieux
encore un de ses collahorateurs tout particulièrement qualifié, ont abondamment
entretenu nos lecteurs du héros vaudoiis au
moment de lancer la souscription pour lui
ériger un monument dans le voisinage immédiat de la Maison Vaudoise cfui rappelle
la « Glorieuse Rentrée » dont il fut l’âme.
Cela nous dispense de résumer aujourd’hui
la noble vie du Pasteur-Colonel, personnifiant comme pas un le côté religieux et militaire de notre histoire glorieuse, de l’homme à la foi inébranlable, de l’organisateur
exceptionnel, du stratège distingué, du chef
sans lequel nos pères, exilés en Suisse, ne
seraient probablement j'amais parvenus à
rentrer dai^s leurs foyers ; du fondateur
et organisateur de nos Colonies Vaudoises
du Wurtemberg ; de l’homme, enfin, qui
fut, qui est pour nous tous le symibole toujours vivant de la liberté de conscience si
chère aiix Vaudois de jadis... et d’aujourd’hui.
L’inauguration du monument, cérémonie
grandiose dan® sa simplicité voulue, est
pour 4 heures, mais dès 3 heures les abords
du Collège, de la Maison Vaudoise et de
l’iEcole Normale sont envahis par une foule
de milliers de personnes accourues des quatre coins des Valiéeg, de Turin, de Pignetrol et de plus: loin encore. Le monument est
encadré d’un côté par les ^drapeaux de la
plupart des Associations locales et des environs, de l'autre par un pebton d’alpins
aux ordr^ de leur « Maggiore ». Les Chorales, dirigées par M. Eugène Revel', d’où
se détachent eu relief les coiffes blanches
d’une ibonne centaine de chanteuses, pren' nent place à droite du monument , Rue Wigrara, tandis que les autoritœ, les orateurs,
les invités de marque et quelques membres
du Comité occupent la tribune réservée,
sur la gauche.
A 4 heures précises, le rmydéruteuT M. B.
Léger ouvre la cérémonie par l’invocation,
suivie de la lecture de quelques passages
de la Bible adapté à la circonstance et
d’une fervente prière écoutée avec le plus
profond recueillement par cette immense
foule ; un petit culte d’une grande solennité qui donne la note juste à cette belle
fête vaudoise.
Le prolf. Jean Jalla, président du Comité
local, salue les autorités présentes et lit
ensuite les nombreuses adhésions des personnages qui s’associent aujourd’hui à la
joie des Vaudois. Parmi ces adhésions, toutes fort cordiales, nous mentionnerons celles : du Roi, du Préfet de la Province, du
Sous-Préfet, des Commissaires de Turin et
Pignerol, du Coinseil Provincial, du Comrmandant du Corps d’Armée de Turin, des
sénateurs Rtossi et Agnelli, des députés Quilico et Olivetti ; de Son Excellence L. Facta
et de l’ingénieur Bosio de Pignerol, du Consul Suisse de Turin, du Maire de Ristolas,
des Pasteurs du Val Queyras, etc. M. Jalla
ajoute ensuite que Tidée d’ériger un monument à Arnaud — le seul monument que
nous ayons jusqu’ici — a été accueillie avec
enthousiasme par toute la fcmMe Vaudoise
répandue dans le vaste monde.
Suit le président de la Colonie Pignerolaise, le oomm. Armandis, qui explique comment est venue l’idée d’utiliser la maquette
du sculpteur Calandra pour le monument
à Arnaud et comment, à la suite de la première invitation de la «Colonia », cette
idée a trouvé un écho unanime parmi les
Vaudois qui ont tenu à honneur de faire
la presque totalité des frais pour la mettre
en pratique, M. Ai-mandis remercie tous
ceux qui ont collaboré à l’entreprise et en
particulier M. Henri Peyrot qui en fut
l’amie, le sculpteur Musso, l’architecte Ch.
Charbonnet et tous lés autres.
Tandis que les masses chorales entonnent
avec puissance le Serment de Sibaud, on
découvre le monument que M. Armandis
remet solennellement, au nom des souscripteurs, au Modérateur, représentant de
l’Eglise et du Peuple Vaudois.
Et nous voici au clou de la fête, au discours de commémoration proprement dit,
prononcé par le sénateur Giordano. L’orateur, un enfant de nos Vallées qu’il a honorées par toute sa vie de chirurgien oét
lèbre, nous entretient du héros vaudois en
bon vaudois, c’est à dire en croyant qui voit
la main de Dieu, le secours de Dieu dans
les entreprises héroïques de notre grand
capitaine. M. Giordano fait de l’histoire
vaudoise, « non cose nuove, ma sommari ricordi » ; et remontant à la révocation de
l’Edit de Nantes, par une rapide synthèse
nourrie de faits et de citations appropriées,
parfois assaisonnées d’humour, il résume
avecj beaucoup d’efficacité la période la plus
tourmentée de notre histoire qui culmine
dans la Glorieuse Rentrée où se détache la
figure grandiose du héros que nous commémorons aujourd'hui ; du héros; qui « pour
la religion et pour la patrie ramena les
Vaudois en Italie, là où leurs ancêtres
avaient prié Dieu, comme ils le priaient
eux-mêmes... ». Car « avant Calvin et Luther, on priait, on luttait, ou mourrait ici,
de patriotisme et d’orgueil ; oui, aussi
d’orgueil, l’orgueil de Saintr-Paul, citoyen
romain ».
Il vaudrait la peine de donner un large
résumé de ce discours digne de la cérémonie, si l’espace ne nous faisait défaut.
Il nous revient qu’il sera publié in extenso
et largement répandu en Italie, aussi nous
nous bornons à en citer quelques lignes
de la conclusion : « Si j’ai trop'longuement
agité ici quelques-uns de ces documents
que Délia Marmora aurait préféré laisser
dans l’oubli, ce n’est pas pour inspirer de
la rancune coutre ceux qui, inconæients,
ou peureux, ou fourvoyés, machinaient contre nous, mais pour accroître notre admiration envers celui qui oscdt contre tous... ».
« Le pacte de MonoaJderi, a été maintenu :
preuve en soit la bienveillante adhésion à
cette fête de reconnaissance et de gratitude, de notre Roi grand et sage. Et déjà
en 1880 le « Roi bon » avait daigné concourir personpeliernent à l’érection de la
Maison Vaudoise dans le second centenaire
du retour des Vaudois dam leur terre natale qu’Us ont aimée jusqu’au sacrifice : une
parole que je trouvai sur les lèvres de Bénite Mus«)imi... Notre Premier Ministre
me disait un jour qu’il savait que «te
Vaudois étaient des Italiens de race et dé
coeur et qtu’ü était un admirateur de leur
histoire, ix>ur leur ténacité, leurs sacrifices
et leur esprit d’idéalité... ».
] Une pluie battante, survenue au moment
où le professeur Giordano allait finir son
d«xmrs, dispersa la foule et fit suspendre
brusquement le développement du reste du
programme comprenant une dernière allocution du Modérateur et le chant du Betour de TExü. Par les soins de la Table,
une réception avec des rafraîchissements
fut offerte aux invités et aux membres du
Synode dans la vaste sale de la Bibliotliêqufe. Il est à peine besoin d’ajouter que
te maisons desi ruies principales de la vile
étaient abondamment pavoisées et que, dans
la soirée, le monument, la façade de la
Maison Vaudoise, du Collège et du «Convitto » furent artistiquement iluminfe.
j. c.
La lettre ci-après, que nous avons en portefeuille depuis un an, a sa place marquée
dans ce numéro de ‘notre feuiUe. En Vimérant nous tenons à dire à V « Association
Centrale des Protestants Tchécoâovaques »
notre vive reconmaissance pour les nobles
sentiments qui y sont exprimés à l’adresse
du Peuple Vaudois. Réd.
¡ ; A Prague, le 10 septembre 1925.
Monsieur le Directeui*
de VEciio des Vallées,
Ayant appris par votre journal que le
20 courant'' aura lieu à Torre Pelice: une
mianifestation du Peuple Vaudois, nous
vous prions de transmettre à cette assemblée te salutations cordiales des protestants tchécoslovaques.
Remplis d’admiration pour votre héros
religieux et national, nous nous inclinons
de loin devant la %ure imiposante de Henri
Arnaud, tellement sympathique à nos
cœurs. Bénies soient vos vallées historiques
qui ont produit un type si élevé du christianisme évangélique î Que le beau monument vous rappelé toujours le devoir mo
ral de ne pas céder 'à la violence ni aux
intrigues ou calomnies des ennemis de votre lumiière spirituele !
Unis à'vous dans le saint combat séculaire, nous nous associons à votre fête et
vous exprimons de nouveau notre solidarité
fratemele. Gloire à Henri Arnaud ! Vive
son admirable Peuple Vaudois,!
Au nom du Comité de l’Association Centra,le des Protestants Tchécoslovaques
(«Union de Constance»); .
Doct. Adolp Luhl, président
Doct. Antoine Fetnt,4, secrétaire lion.
PS. Nous regrettons beaucoup qu’l ne
nous soit point possible, vu nos propres
besoins urgents, de souscrire pour le monument une somme qiui soit en meiUeure
proportion à la grandeur de votre héros et
à la profondeur de nos sentiments. C’est
pourquoi noi^ vous prions de ne considérer
la petite contribution de lOO lires ci-incluses
que comme un geste symbolique accompaignant nos paroles sincères.
Bien que, au cours de l’inauguration, le
Comité ait remercié te initiateurs, te collecteurs et souscripteurs, l’orateur officiel,
le sculpteur et ses collaborateurs;, les présents et ceux qui ont envoyé leur adhésion,
nos remercîments chalèureux vont encor®;
aujourd’hm à tous ceux qui ont, de quelconque manière, contribué à la réussite de
la fête, spécialement à la Chorale Vaudoise,
accourue par centaines avec le gracieux
cœtume si cher à nos yeux, à l’Union Chrétienne de Jeunes Gens de La Tour qui a
pourvu au service d’ordre d’une manière
si parfaite qu’il ne s’est pas produit le
moindre inconvénient, à la Vén. Table Vauidoise qui a clos dignement la journée par
la réception offerte aux hôtes de marque,
à M. François Gardiol qui a iUumin© le
monument dans la soirée, à ceux qui ont
allumé les feUjX de joie de Rocca Boudet à
Cian Rama. Pour le Comité :
Le Président JEtW Jaxla.
LE SYNODE.
' La suprême « assemblée législative » de
l’Eglise Vaudoise qui réunit te Pasteurs et
les représentants de toutes nos congrégar
tions des Vallées, des villes d’Italie, de
l’Amérique ; les représentants des Eglises
sœurs, nationales et étrangères ; les représentants de nos différentes Institutions,
s’est réunie à Torre Pellice entre le 6 et
le 10 septembre.
L’ouverture solennelle dû) Synode de 1926
eut lieu lundi, 6 septembre, dans le temple
de La Tour, remipli jusqu’aux bords, comme
toujours, bien avant l’heure où devait comnuencer la cérémonie. A 3 heures de l’aprèsr
midi, le cortège des Pasteurs et Délégués
précédé du prédicateur d’office M. David
Revel en robe et rabat et des candidats qui
vont être consacrés : MM. Guido Rivoir et
Guida Miegge — fait son entrée salué par
les accords de l’orgue. Après le service liturgique d'occasion, le Prédicateur annonce
le sujet de son sermon, à savoir le message
de JeanÆaptiete et la réponse de Jésus
(Matthieu XI, 1-6). Avec beaucoup de
clarté et d’efficacité, l’orateur met d’abord
en contraste la mission de Jean-Blaptiste,
le prophète austère, le pédagogue dur, avec
celle de Jésus, doux et humble de cœur ;
te disciples du précurseur vivant dans la
solitude en contraste avec ceux de Jésus
qui vivent de la vie du: peuple. De là, en
venant aux miracles de Jésus qui redonne
la vue aux aveugles, qui fait marcher les
paralytiques, nettoie les lépreux et ressuscite les morts, le Prédicateur affirme que
te miracles proprement dits ne constituent
pas uéeeEsairement l’essence de l’Evangile,
ni te preuves les plus convaincantes que
Jésus est le Messie. Tes' vrais miracles que
Jésus opère de nos jours encore sont ceux
de la grâce et de la transformation intérieure de l’homme : « Ouvrir te yeux des
aveugles, spirituellement parlant, purifier
te lépreux de la lèpre du péché par la puissance de l’Evangile, telle est la noble mission du Pasteur et telle sera la mission des
candidats qui vont; être consacrés auxquels
le Pasteur consacrant adresse les exhortations fraternelles d’usage, accompagnées de
directions pratiques, d’avertissements et
d’encouragements salutaires.
Vient ensuite la cérémonie de la consécration et de l’imposition des moins des
deux candidats, suivie tôt après de l’exécution d’un joli morceau pour Violoncelle,
joué par M. Riccardo Turin accompagné à
l’orgue par le prof. M. Adolphe Tron.
La fonction) terminée, l’immense assemblée s’écoule lentement ; des centaines de
personnes se dirigent vers le Cdlège où l’on
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vient d’ouvrir le Bazar de l’Orphelinat,
tandis que les membres du Synode se rendent à la Maison Vaudoise poun la
PREMIÈRE SÉANCE.
le Bureau provisoire, formé de M. Arthur Muston, doyen d’âge des Pasteurs en
activité, président; MM. Jules Trou et
Emile Tron, secrétaires ; MM Albert CostaheUo et Adolphe Ckam/piccoli, aæesseurs,
procédé avant tout à la vérificatian des
mandats, d’où il résulte que les membres
du Synode, avec voix délibérative, sont au
nombre de 140, plus quelques membres avec
voix consultative. On en vient ensuite à
l’élection du Bureau définitilf, avec le résultat suivant : MM. le prof. Erneslo
Comha, président ; Adolphe Giampiccoli,
vice-président ; Amaldo Comha, secrétaire ;
Guido Rivoir et Giuido Mjegge, secrétairesadjoints ; Alberto Costabello et H’éli Long,
asse^urs. ,
Ayant occupé le fauteuil de la présidence,
M. Ernesto Comha remercie d’abord l’assemblée de l’honneur qui lui est conféré ;
ü ajoute qu’ü va se dispenser du discours
d’usage étant, par principe, ennemi des
discours. Il est plein d’optimisme au sujet
du Synode qui vient de s’ouvrir et qui sera
bon comme ceux qui l’ont précédé si nous
nous plaçons sous la direction de notre seul
guide : Christ ; ...et si tous les membres de
l’assemblée qui auraient quelque chose à
dire ont le courage de prendre la parole
au moment opportun. — Qn établit de tenir
les ^nces de 8 heures à midi et de 14 h. 1!|2
à 18 h. 1|2, sans compter les séances supplémentaires du soir. Le dernier terme
pour les délibérations ^t fixé à vendredi
10 courant, à 10 h. et demie,
La séance est close par une prière du
pasteur émérite M. B, Revel.
DEUXIÈME SÉANCE
(Mardi matin).
La séance est ouverte à 8 heures précises par le culte présidé par M. Emesio
Comba. Suit la lecture du procès-verbal de
la séance de la veiUe ; après quoi la parole
^t au rapporteur de la Commission examinatrice de la Gestion de la Table,
M. Paolo Bosio, pour la lecture de son rapport fouillé, complet, embrassant toutes
nos activité, courageux, écrit dans le
meilleur esprit et que l’assemblée accueille
par de vifs applaudissements.
Suit l’examen du « Rapport de la Table »,
un paragraphe après l’autre. Le Modérateur rappelle les noms des ouvriers et des
amis qui nous ont quittés dans le courant
de l’année et prie le Bureau d’exprimer
officiellement la sympathie du Synode à
leurs familles. Le Président s’associe au
Modérateur et rappelle en particulier les
noms de Banchetti, Giudici. et du vénéré
J. D. BiUour, récemment décédé. M. Muston demande que la Commission des Publications publie en volume un choix des
articles inédits du regretté Giuseppe Banchetti. Le Modérateur voudrait encore que
le Synode exprimât sa sympathie à nos
deux vétérans, MM. Giacomo Longo et G.
B. Bosio, assez gravement atteints dans
leur santé.
Au paragraphe « Eméritation », le Modérateur relève que M. Arthur Muston,
ayant atteint la limite d’âge aprœ 45 ans
de service actif, va passer dans le rôle
des émérites. Il rend hommage à son activité, aux services qu’il a rendus à l’Eglise
en qualité de pasteur-évangéliste, d’administrateur pendant douze ans et de président
du Comité d’Evangélisation pendant sept
ans. Le deuxième ouvrier qui a également
atteint la limite d’âge après 49 ans de service, comme maître d’école, régent-évangéliste et ancienJévangéliste, est M Ervrico Corsani, qui a également droit à i’éméritation et que le Modérateur remercie au
nom de l’Eglise. Le profe^eur M.Ue Adèle
Tron demande l’éméritation, après onze
ans de service, pour des raisons de santé,
et le Modérateur lui exprime la sympathie
de l’Eglise et sa reconnaissance pour les
services qu’elle a rendus. Les trois éméritations sont votées à Tunanimité.
Au moment d’ouvrir la séance, le Président du Synode donne lecture du télégramme à adr^îser au Roi ;
e. Passano gli anni, si avvicendano i Sinodi Valdesi, ma fermi ed inerdUabUi restano sempre l’affetto, la fiducia e la devozione del Sinodo, dMa Chiesa e del Popolo
Valdese alla Maestà Vostra ed alla Reale
Famiglia ». , « Presidente del Sinodo :
« Ernesto Comba ».
Le Modérateur donne lecture du rappox't
de la Mission Suédoise en Erythrée, où
travaillent quelques-uns de nos frères. 11
ajoute que cette mission accomplit son
œuvre au milieu de maintes difficultés et
Qu’eUe a droit à nos encouragements et à
toute notre sympathie.
A propos de la Commission des iPuhlications, le prof. Th. Longo souligne la fusion de la « Claudiana » avec la « Librairie
La Luce » et souhaite qu’on puisse à l’avenir préparer et divulguer un plus grand
nombre de bonnes publications évangéliques et rééditer les meilleures, parmi les
anciennes publications épuisées.
Un long et intéressant entretien a lieu
au sujet des Eglises du V.me District, qui
font appel à TEfelise mère pour de nouveaux ouvriers. « Nous portons ces Eglises
sur notre cœur, s’écrie le Modérateur, nous
nous intéressons vivement à elles, mais
nous manquons en ce moment de pasteurs
pour te Paroisses des Vallées, ce qui fait
que nos frères doivent prendre patience
pour im peu de temps encore ». MM. Pascal, Lévy Tron et Guido Rivoir, les trois
ouvriers arrivés récemment d’Amérique,
prennent successivement la parole pour
nous apporter les salutations de nos chers
frères de l’Uruguay et de l’Argentine, et
pour faire les plus vives instances afin
qu’on envoie au moins deux pasteurs dont
on aurait grand besoin. Quoique te Eglises du V.me District aient encore tout récemment manifesté le d^r de demeurer
étroitement unies à nous, malgré tout, il
est à craindre, affirment-ils, que si la situation se prolonge quelques-unes de nos
congrégations n’aient à passer à d’autres
dénominations. Ces messieurs estiment que
si nous envoyions un de nos collecteurs làbas, il ferait saçs aucun doute une bonne’
recette et qu’en tout cas nous devrions
faire revisiter nos Colonies par un délégué
de la Table qui n’en a plus envoyé depuis
la dernière visite de M. Léger. M. Lévy
Tron attire tout particulièrement l’attention du Synode sur les 250 familles de nos
disséminés de l’Argentine où il y aurait
une œuvre urgente et intéressante à faire.
Le Modérateur réplique que «les ouvriers nous ne pouvons pas les fabriquer »
et qu au surplus ü a pleine confiance que
nos églises d’Amérique vont nous rester
fidèles malgré tout... en attendant le secours qui ne peut tarder.
Vers la fin de la séance nous entendons
le pasteur du Queyras, M. Du Pâquier,
arrivé en retard pour l’inauguration du
monument à Arnaud, avec un collègue, et
qui nous adresse le message le plus cordial
et le plus affectueux au nom de nos frères
, de l’autre côté du Col de la Croix et des
protestants français. Le Président lui répond en l’assurant, lui et les %lises qu’il
représente, de nos sentiments fraternels.
TROISIÈME SÉANCE
(Mardi après-midi).
A propos du « Comitato di collegamento »,
sur l’interpellation de M. Janni, le président de ce Comité, M. V. A. Costabel, doit
déclarer qu’on n’a pas fait grand chœe,
qu’on n'a même pas pu s’entendre, entre
dénominations, sur la distribution du travail dans te différentes villes. Tout ce
qu’on a dbtenu c’est d’éviter te frottements entre ouvriers dœ différentes dénominations... et M. Janni trouve que c’est
déjà quelque chœe, en attendant miexix et
beaucoup plus.
Et nous voici à l’examen du Ler District. A propos d’une phrase du rapport
de Rodoret, a lieu un entretien au sujet
de la jeunesse, de ses besoins particuliers
et des moyens à employer i)our l’amener
à Christ, entretien auquel prennent part
MM. Gorgo, Guido Mieg'ge, H. Pascal, Attilio Jalla et Fado Bosio qni résume la discuæion en disant que pour agir efficacement auprès de la jeunesse, il faut être
/
optimiste avec elle et l’adiii^r d’un profond
amour. „ ■
Le pasteur M. P. Chauvie lit le rapport
de. la Paroisse de Pramol, tiré au sort, et
qui ne donne pas lieu à discussion.,
Au sujet des’ « Tableaux statisticpues »,
M. A Muston est impressionné de la dis'proportion entre le nombre des communiants et celui des fidèles fréquentant régulièrement te cultes. MM. Micd, Guido
Comba et d’autres lui répondent en relevant le fait que, dans bien des paroisses,
la jeunesse émigre en grand nombre en
hiver et que, dans nos campagnes, il n’est
pas possible d’avoir tous te membres d’une
famille au Culte principal. Au surplus, les
réunions de quartier sont partout bien fréquentées et te statistiques ne tiennent
compte que du culte principal, à tort,
croyons-nous.
II.me District : M. A. Prodiet remercie
^la Table de ce qu’elle a fait en faveur de
LEglise de Nice, dont te conditions, grâce
à .l’appui de l’Administration, sont bien
meilleures que pendant te années de
l’après-guerre immédiat. M. Janni voudrait
que T'Eglise de Nice fît œuvre d’évangéhsation parmi les 80.000 italiens qui se trouvent dans cette ville ou qu’en, tout cas on
préparât le terrain et te moyens pour la
faire plus tard. M. Prochet réplique qu’ü
y a songé, mais qu’il y faudrait d’autres
locaux et que d’ailleurs il y a déjà un ouvrier de l’Eglise des Frères qui travaille
parmi nos italiens de Nice. Il croit cependant qu’au moment opportun on pourra
reprendre l’œuvre d’évangélisation que
nous avions par ,1e passé. Telle est aussi
l’opinion de M. Muston qui fut évangéliste
à Nice il y a 45 ans et qui exhorte M. Brochet à se mettre à l’œuvre dès maintenant.
Nous passons sur la discussion qui eut
lieu au sujet des rapports entre te’ deux
Eglises de Milan, d’ailleurs cordiaux, et
sur les causes qui ont empêché la fusion
des deux «Cercles de Jeunesse».
M. le docteur 'Rocchi lit le rapport de
l’Eglise de Còme, tiré au sort^ en ajoutant
quelques éclaircissements.
M. Bertinotti nous entretient de la florissante église de Felónica Po qui voudrait
un ouvrier remplaçant le regretté M. B.
Giudici.
M. Del Pesco attire l’attention du Synode sur le problème de la Jeunesse en,
rapport avec le sport et la sanctification
fiu dimanche, dont s’est occupée la Conférence du Il.me District en nommant une
Commission qui étudie le sujet et propose
les remèdes opportuns. M. Del,Pesco demande aux membres du Synode de lui
fournir, avant la fin de Tannée en cours,
les données aptes à faire une étude complète de la question d’après les conditions
spéciales des différentes Eglises.
ni.me District: M. Muston lit le rapport de l’Eglise de Limume, tiré au sort.
Au nom de la congrégation de Livourne,
Je député M. Vezzosi exprime le désir que
1 Adm,inistration trouve le moyen de laisser
M. Muston à Eivourne sans aller contre
te Règlements. M. G. A. Tron se réjouit
avec M Muston pour les beaux résultats
qu'il a obtenus à Livourne et de ce que,
à la fin de sa carrière, il puisse ¡laisser son
église en de si bonnes conditions.
Nous ne croyons pas devoir résumer la
discussion ¡fort animée qui a eu lieu au
sujet de Téglise de livoume et de l’application du comma a) de Tart. 182 des Règlements relatif à l’éméritation, vu qu’on
a dû en faire nécessairement une question
personnelle et qu'on y reviendra plus tard)
dans ce même Synode.
M. Bonnet, chef du Ill.me District, a
des paroles de vive sympathie pour Tévaiigéliste M. AmicareÜi, de Schiavi d'Abruzzo,
gravement éprouvé dans sa, santé.
IV.me District: M. G. Fasulo lit le rapport de l’Egfiîse de Catania, tiré au sort ;
après quoi la séance est levée à 18 h, 1|2.
« 4: «
U ‘nous faut nécessairement renvoyer au
prochain numéro la chronique de toutes
les séances du soir, ainsi qu’une partie de
la chronique ordinaire.
Les coidulois ie la Hiiie fnalÉihBi
La Conférenxîe dès,Unions Chrétienne^de Jeunes Gens de Helsingfors a été extr
ordinairement importante non seulemem
par sa composition mondiale et son organisation parfaite, mais aussi pour ses admirables résultats. Ceux-ci, évidemment,
n’ont pas une portée pratique précise, ni
ne pouvaient l’avoir. Les délibérations du
Congrès se rapportaient à des gens de tout
pays, et i>ar conséquent ne pouvaient avoir
qu’un contenu limité. Elles ne peuvent
donc être que des indications générales
d’attitudes et d’orientations à prendre,, lesquelles doivent être ensuite traduites en
actions pratiques par chaque Comité Nationial, selon te conditions spéciales de
Tamibiance.
Dans ce sens, les conclusions du Congrès
peuvent se résumer dans les points
suivants
l® La conviction de l’énorme impor
et efficace du mouvement unioniste dans
le monde, et la nécessité par conséquent
de la part de chaque jeune unioniste, d
déveloipper cette institution dans son pr
pre milieu. Les unionistes italiens sont pe
nombreux et faibles, dans un milieu indifférent ou hostile, mais ils doivent avoir
toujours plus conscience de la force de
l’organisation à laquidUe ils appartiennent
et du devoir qui leur incomibe de l’élargir
et de la renforcer dans leur pays, surmontant avec l’aide de Dieu te difficultés i^t
les obstacles.
2‘* La foi en Christ vivant et agissant
dans lies consciences comme base du prin
cipe et de la vie chrétienne, et la nécessi
alæolue et centrale d’en faire le fondemen
de toute .action unioniste. L’ordre du jo
du Congrès affirme que «nous reconnaisii:
sons que la tâche suprême des Unions Chré^‘
tiennes consiste à fixer l’attention des jeu
nés gens et des garçons, dans TUnion
au dehors, sur le Seigneur Jésus-Christÿ
Nous constatons, d’après les rappo:
d’Helsingfois, que tous les pays ont
tuellemènt tm besoin uxgent de annT^nîf
le Christ et son message ; ce messaige doi^
retenir l’attention de la jeunesse d’aujou
d’hui, apporter des réjjonses satisfaisantesà sas questions concemant la vie et lesj
relations mutuelles, et développer une foi
sol.ide et vivante. Nous croyons qu’il se-^
rait nécessaire de concentrer toute la, pen<.
sée et l’action des Unions du monde entier^
sur ,1e devoir de réaliser cette tâche
sentielle».
3" Le principe d’une complète fraternité^
mondiale et, donc, la nécessité d’intensifierles relations fraternelles entre les Unions
des diverses nations et races, comme moyen
pratique pour établir des relations cordiales entre nations et races mêmes. Ce besoin de relations cordiales est senti d’une
façon toute particulière par te Etats vieux j
et nouveaux qui, pa,r des circonstances politiques, sont formés de gens de nationaiÜ»tés ou de races diverses et souvent hosti
entre elles. Ici Tœuvre des Unions Ch
tienne.s acquiert une grande impor
civile et sociale.
d” Le principe que toute la jeunesse d
monde entier doit appartenir à Christ
conséquemment la nécessité que Taposta
chrétien devienne le centre de. l'action pr
tique de chaque Union. ¡Le Congrès a af;
firme avec force et clarté que les nia
les souffrances; l’incertitude anxieuse, d
quels souffre ,1a jeunesse actuelle, dériven’
précisément du fait qu’elle ignore Jésus
I vit loin de Lui, et que te Unions Chrétie
nés doivent donc se proposer comme b'
principal de lui révéler Jésus comme SaU
vçur personnel
5" Le principe que le service pour 1^
autres est la règle fondamentale de la viei*
et la nécessité qu’ü devienne la ligue
conduite des Unions Chrétiennes. Cdl
doivent donc participer à toute initiativi
et œuvre qui soit pour le bien des aut
et faire ceci avec un complet esprit
ssacrifice. De cette façon elles se mêlent
monde et résolvent pratiquement toui
question morale et sodale.
Le Congrès a donné au mouvement una'
•5
3
5#>> '
ijàste moindial d'autres indications g&tiêrafles comme l'étude pratique du problème
sexuel, comme l’organisation des Oadets et
•des Edaireurs, comme la résolution d’autres qui^ions importantes ; mais les points
que nous venons d’énumérer résument le
contenu profond du Congrès et expriment
bien la forte poussée â l'action qui en
est dérivée pour tous les pays du monde.
A J.
CORRESPONDANCE.
De Dausanne, le 3 septembre 1926.
Le Comité Exécutif de VMliamce Universelle pour l'amitié internationale par les
Eglises vient de sî%er à Lausanne, du 31
août au 3 septembre. Vingt-neuf nations
y étaient représentées par leurs délégués
officiels, lesquels ont fourni d’intéressants
détails sur la sympathie pour ce mouvement mondial qui lentement encore, d, est
vrai, mais de façon toujours plus encourageante, réunit à Se faire jour dans tous
les pays.
Le but de l’Alliance, comme le nom l’indique, est de travailler au rapprochement
des peuples en s’efforçant d’écarter les malentendus, d’applanir les différends, de dis^
siper les haines. U Alliance est donc l’adversaire résolu de la guerre qu’elle s’efforce avec beaucoup d’autres de remplacer
par des moyens juridiques.
Quatre jours durant les dél%ués; se sont
réunis matin et après-midi, et quelquefois*
le soir encore, dans une salle convenablement aménaigée dans l’Hôtel Alexandra,
pour examiner et voter un très substantiel
■ordre du jour. Les discours en anglais, en
allemand et quelques éclaircies de français
ont suivi avec beaucoup d'ordre et de clarté
d’exposition sous la présidence très avisée
du vice-président du Comité international,
le rév. doct. Valdemar Aramurdsen, évêque
de Haderslev (Danemark).
L’Italie était reprfeentée par le président
et le secrétaire du Comité national, le
comm. Robert Prochet et l’av. Cesare Gay,
lesquels, quand leur tour est venu,, ont
fourni'' des détaüs sur ce qui s’est fait jusqu’ici chez nous, et sur les différentes raisons qui n’ont pas encore permis un plus
grand développement d’activité.
Les Eglises protestantes lausannoises —
toqjours si accueillantes — ont organisé,
le soir du l.er septembre, un service spécial public dans le temple national de
Saint-Laurent.
Une foule très compacte a écouté avec
une attention bienveillante et soutenue les
discours en français, en allemand et en
anglais qui se sont succédé pendant près
de deux heures. Le discours en anglais, prononcé par le bien connu docteur américain
Nehemiah Boynton, de New-York, a été
traduit en français par le dél%ué italien!
Le public a fort apprécié cette collaboration.
Les orateurs appartenant à des pays divers ont parlé avec force et conviction de
l’idéal et des efforts de l’Alliance dont l’inspiration est et doit se conserver nettement
évangélique. Au nom du Prince de la paix
les belligérants de hier ont examiné ensemble des problèmes brÎHantsi dans un profond respect fraternel, œ insistant sur le
devoir des Eglises de se ranger à ce mot
d’ordre : « Par Jésus-Christ en Dieu notre
Père, tous les hommes doivent voir dans
leurs semblables des frères et apprendre à
les traiter comme tels».
Comment l’Eglise Viaudoise, qui a reçu
des preuves si souvent répétées d'amour et
de solidarité de la part de ses frères dans
la foi, de tous les pays, pourrait-elle se montrer indifférente à un appel si pressant?
Robert, Prochet.
Pour le iegnent li HENRI ARNAUD.
7i.me Liste de Souscription:
Report de la 30.we Liste L, 40.474,90
Jean Bonnet, pasteur, Rome,
L. 20 I- Docteur Rudolf Bonnet,
Francfort (originaire de MentouUes),' 34,35 - PkÆo Margiunti, La Tour, 50 - G, Battiista Giorgini, 100 - H. Sibille,
off. salutiste, La Tour, 10 = » 214,30
Total « reporter L. 40.689,20
CHRONIQUE VAUDOISE
Gomméinorattoii dn Baron Lentim
Le Congrès Historique Subalpin a mis
en évidence, par son ordre du jour de l’an
demim", le nom de l’illustre général baron
Leutrum, qui fut au service de la Maison
de Savoie pendant un demi-siècle et qui
voulut être enseveli dans le temple du Ciabas, parmi ses frères en la foi.
Sa tombe, q|ue l'on avait par trop négligée, fut remise en honneur ; et, dimanche
prochain, 12 septembre, à 16 heures, aura
lieu l’inauguration d’une nouvelle pierre
sépulcrale, avec l'ancienne épigraphe, suivie d’une commémoration de l’illustre général évangélique.
Le public vaudois est tout particulièrement invité à la cérémonie.
« « «
MARSEILLE, Fête du 15 août. L’aprèsmidi du dimanche 15 août nos frères Vaudois de Marseille se sont réunis dans la
vaste Campagne des Platanes à la Pbmme
pour y célébrer la date solennelle de la Glorieuse Rentrée.
Malgré le temps peu propice jusqu’à la
veiHe, une assistance nombreuse de nos
frères de tout âge sont là, profondément
recueillis sous les pins séculaires qui nous
abritent. La grande distance semble devoir
nous séparer de nos frères des Vallées réunis sur TAzatà oiu ailleurs, mais nous les
sentons quand même unis à nous.
A 15 heures, notre dévoué trésorier de
l’Union Vaudoise, M., Albert Ghigo, adresse
en premier lieu la parole à l'assistance.
Après l’invocation, un chant et la prière,
M. Ghigo donne lecture d’Une lettre de notre président, M. Bouchard, qui se trouve
actuellement en congé aux VaUées. Au milieu de vifs lapplaudiæements, M. Ghigo
ajoute quelques mots d'exhortation et retrace à grands traits l'épopée de 1686, le
retour de l’exil.
M. Re, conseiller, succède à notre Trésorier et nous donné une intéressante allocution sur l’œuvre d’évangélisation accomplie par notre Eglise en Italie.
Sont élus ensuite, comme délégués de notre Société au prochain Synode des Vallées,
MM. Bouchard, président, et Jean Catalin,
ex-secrétaire.
Notre jeunesse nous fait passer quelques
heureux instants avec des récitations et des
hymnes patriotiques (Oh ! mon pays). Notons entre autres une chansonnette en patois, par notre jeune sociétaire Attilio Tron,
que nous félicitons.
La collecte ira au profit de la Société
d’Histoire Vaudoise.
Un chant et la prière terminent cette
belle journée de fraternité vaudoise, et
pendant que de nombreuses familles se préparent à souper à la, C3.mpagne, d’autres
frères se dirigent vers leurs foyers en emportant le plus doux souvenir de cette belle
journée que ncus demandons à Dieu de
faire concourir au bien, de nos âmes.
—- Mariage : Pendant le courant du mois
éconlê nous avons eu le mariage de M. Adolphe Pons de Henri, originaire de la Pa,roisse
de Massel (Cit-Passet), avec M.lle Dumas
Angelina, Nos meilleurs vœux de bonheur
et de prosiDérité à ces chers époux.
'Pontet.
SAINT-JEAN. La isoirée en faveur des
réparations du temple, organisée par l’A.
C. D. 'G. locale, avec le concours de quelques jeunes filles de l’Union, eut lieu ce
samedi dernier et eut un plein succès. .Le
public put constater une fois de plus les
talents des artistes improvisés et les applaudissements chaleureux qui suivirent
chaque acte de la comédie leur dirent combien l’interprétation de leurs rôles a été
à la complète satisfaction des assistants.
Très goûté a été le monologue dit avec
brio et entrain juvénile par M. M. Turin.
iL'EJglise remercie encore l’A. C. D. G. et
tout particulièrement M. James Gay, qui
en est l’âme, pour toute l’activité qu'il
déploie pour venir en aide à la caisse de
l’œuvre.
— Le 25 août eut lieu la bénédiction
nuptiale de M. David Malanot et de M.lle
Alhina. Enrieu. Bons souhaits.
— Dimanche 29 août M. Gajo Gay, devant une affluence de monde tout à fait
extraordinaire, prêcha sur ce texte : « Et
Jésus retourna à Nazareth où il avait été
élevé». L’harmonium, tenu ce jour-là par
le vénéré M, G'œtzlof, ajouta à la beauté
et à la solennité du culte.
— Le 5 septembre la chaire fut occupée par M, le pasteur Luigi Rostagno, et
le 12 courant M. David Revel prêchera,
D. V., au culte principal. Nous exprimons
notre reconnaissance à ces frères pour la
valeur du message qu’ils nous ont apporté.
— Lundi 6 septembre a eu lieu l’ensevelissement de la fillette MaJan Gradélla,
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douleur de la famille en deuil. a. y.
VILT JESECHE. (Faët). L’école-monument en souvenir des combattants de cette
Communes tombés a,u front pendant' la
dernière grande guerre, sera inaugurée le
12 courant.
Le même jour, à 8 heures, aùssi au Plan
de Faët, on ouvrira un bazar bien, fourni,
le produit duquel sera certes encourageant
pour tous ceux qui s’y sont intéressés.
Amis du Val Pélis, vos représentants
seront ici les bienvenus. Nous espérons les
voir'arriver nombreux. G. P.
NOUVELLES POLITIQUES.
Au cours de la réunion du Conseil des
Ministres qui a eu lieu le 31 août dernier,
pluSieuiis décisions très importantes ont
été prises dans le but d'affronter le problème financier. Voici les principales: 1" A
partir du l.er septembre le Trésor transférera à la Banque' d’Italie les <90 millions
de dollars de l’emprunt Morgan, pour annuler deux milliards et demi de circulation monétaire pour le compte de l’Etat :
ainsi la réserve d’or de notre institut
d'émission à été portée à 2 milliards' 400
millions de lires or et la circulation monétaire d’Etat, qui était de 6 milliards 729
millions et demi le 31 juillet, sera réduite
à 4 milliards 229 millions et demi. 2“ Chaque année 500 millions de lires seront allouées, au budget des finances, pour diminuer la circulation monétaire pour compte
de l’Etat, jusqu’à son ann,ulement complet.
Tous ies| billets d’Etat de 25 lires, pour un
montant de 400 millions, seront retirés de
la circulation et annulés sans être remplacés. A partir du mois d'octobrei prochain
tous les billets de 5 et 10 lires seront retirés et remplacés par des pièces en argent. L’Etat retirera, dans l’espace de 2
mois, pour 1 milliard 400 millions de bons
du trésor.
D’autres mesures concernant l’abolition
de certaines taxes sur les affaires (bicyclettes, cures thermales, comptes d’hôtels,
et sur les douanes, etc.) et la modification
et adoucissement de quelques autres, ont.
été délibérées dans cette même réunion.
Toutes ces délibérations en matière financière ont eu comme résultat immédiat
une sensible amélioration du change de la
lire sur les miarchés intemationatox et notamment sur le marché de Londres où la
lire est passée de 150 à 130 environ dans
l’espace de quelques jours. Il est à espérer
que cette amélioration aboutisse à la stabilisation définitive de la lire jjour éliminer
les oscillations qu’elle a subies jusqu’ici.
A propos de la loi des Podestà, le Conseil des Ministres a délibéré, comme nous
l’annoncions dernièrement, d’étendre a,ussi
aux Communes ayant plus de 5000 habitants l’institution de ce magistrat. Cependant, pour cés communes-Üà, à côté du Podestà, il y aura aussi la nomination obligatoire d’un certain nombre de consulteurs.
La ville de Rome sera, la seule à être administrée par un gouverneur.
Les manœuvres navales dans la Mer
Tyrrhénienne ont pris fin. Les grandes
manœuvres de l’armée terrestre ont lieu
ces jours-ci en Hombrie.
— Espagne. Depuis quelques mois il y
avait une lutte serrée au sujet des promotions èntre les officiers d’artillerie et le
général ¡Primo De Rivera, lutte qui a abouti
ces jours-ci à une révolte militaire. Le
Gouvernement a proclamé l’état de siège
sur tout le terri-toire espagnol et a pris
des mesures très énergiques pour réprimer
le mouvement de révolte conduit par les
officiers d’artillerie qui ont tous été suspendus de leur emploi. Le Roi, qui se trouvait à Saint-Sébastien, est accouru en toute
hâte à la capitale, où le général De Rivera
l’a mis au courant de la situation et a soumis à son approbation le décret concernant
la proclamation de l’état de siège et les
rnesures disciplinaires contre les officiers
révoltés. iHeureusement le mouvement ne
s’est pas étendu au reste de l’armée qui
se maintient très discipliné et tout laisse
croire dans un prochain rétablissement de
l’ordre, vu que dans plusieuns centres les
troupies d’artillerie se sont soumises aux
ordres du Gouvernement. Le bruit court
que le général De Rivera serait remplacé,
comme chef du Directoire, par l’amiral De
Magaz, actuellement ambassadeur d’iEspagne auprès du Vatican. Très prochainement aura lieu le p,lébiscite par lequel le
peuple espagnol sera appelé à donner son
approbation au gouvernement de De
Rivera.
— Genève. Comme on le prévoyait, l’Eispagne n’a pas pu obtenir un siège permanent dans le Conseil de la Société des Nations, aussi dans les prochaines séances de
la Société la place de l’Espagne restera
inoccupée, le Gouvernement de Madrid
ayant décidé de se tenir à l’écart pour
quelque temps. La Pologne a obtenu un
siège temporaire rééligible et, pour le moment, elle semble s’en contenter. Naturellement cette conclusion de la Commission
d’étude pour les sièges du Conseil est ac- ^
cueillie en Allemagne avec satisfaction.
Dans la séance du 4 courant, le Conseil de
la Société àep Nations a délibéré la désignation de rAllemagne comme membre du
Conseil dès son entrée dans la Société qui
doit avoir beu, très probablement, avec
l’assemblée générale du 8 courant.
— Allemagne. Dans une réunion toute
récente qui a eu lieu à Dresde, à laqueUe
on-t pris part trois mille industriels, techniciens, éednomistes et hommes politiques
qui représentent l’état major des cadres
de l’industrie allemande, il a été affirmé
que « la classe industrielle reste nettement
sur le terrain de la loyale acceptation du
régime républicain et que sans les travailleurs on ne peut gouverner, aussi faut-il
que le parti social-démocratique coUabore
directement avec la politique responsable ».
t.
Erratum. Dans la dernière chronique il
faut lire siège « temporaire » et non
« temporel ».
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