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Soixante-neuvième année - Anno XII®
15 Décembre 1933
N* 49
•I.
■
)ANT XmAQm VENDREDI
B
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Coronies Italiennes .
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-O- Le numéro: 9Q centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtee, justes, pures, aimables..., difePÆB de louage, occupent vos pensées (PhîL IV, 8).
ENTRE NOUS.
Un grand merci à tous nos lecteurs qui
jx>nr nous encourager ont déjà renouvelé
leur abomtemmt pcMT 1984. Notre recontumsance toute spéciale à ceux qui versent un don supplémentaire, que nom
apprécions pour sa valeur matérielle et
raorale.
Mair. ü y a cmssi des dettes arriérées
et nous comptons sur Z’horiinêteté de nos
lecteurs.
/I bon entendeur...
POI'II Lt fIB lUTiMteM
Noël vient.
« Il attendait la consolation ‘d’Israël ».
Lue II, 25.
De nombreux IsraêLites piteux, en ce
tempis-là, perstôtaienit à garder au fond du
cceur, sous le poids die la donnnatilCMi ror.iaine, une M axidente' en la délivrance de
'.eur peuple ; et c’est cet espoir tenace qui
exi^ique te premier enthousiasme des foules galiteeffines à te nouvelle que, te Libéraiteur, en te personne de Jésus de Naaar
reth, était enfin venu. De même, c’est cette
«attente», à te fois douteureuse et confiante, de te « consolation , d’Isiraël» (c’està-<iîi'ê tePde sa déhvr'âhcë)“ qm ttehne a
te joie du vieillard Sümeon devant l’Enfant
divin cet aieceint d’allégne^ei, où éclate la
certitude triomiphante de voir enfin de ses
yeux le salut ptréparé par Dteu pour son
peuptle.
Pour pouvoir, à notre tour, goûter dans
plénitude te joie sainte que nous apportera bientôt Noël, il nous faut éprouver d’abord la même ferveur d’attente :
te même souffrance^ de notre misère ini i ne et de la misère social© de notre temps,
te même soif de salut, et te même certiliudè que ce salut est en Christ.
» * «
Cette attente, l’Evangile nous a appris
à l’appliquer d’abord à notre propre vie
intérieure. Quand Jésus déclarait à Nicodème : « Si un homme ne naît ipas de nouveau, il ne peut pas voir te Royaume de
Dieu», quand il précisait à ses interlocuteurs : « Le Royaume de Dieu est aju dedans de vous», il mettait ainsi en évidence qu’à ses yeux il n’y a de salut possible que par te transformation individuelle, te conversion et te renouvelten^nt
du cœur.
Notre attente de Noël, aujourd’hui, nous
fait-elle suffisamment rentrer en nommême ? Nous fait-effle pleurer sur notre
propre indigence et appeler de nos prières
et vouloir d'une dédsion ferme notre propre transformation intérieure? La stérilité de bien des efforts dans te vie morale,
sociale et politique die notre temps, s’explique par cette erreur de perspiective
d’aprc . laquelle on croit pouvoir changer
te dehors sans purifier le dedans. Et c’est
pourquoi te ip|riviiège qui a été conféré à
te chrétienté dans son, enselmbte- et à char
que chrétien en particulier, est si magnifique : c’est ele, c’est, chacun de nous qpi
détenons, par l’Evangile et par l’Esprit
du Christ, te secret du vrai salut.
Mais si, en nous préparant à célébrer
Noël, nous ne faimons porter notre attente que sur les joies dë l’ânae personnellement illuminée et sauvée par te velpue
du Christ, comme notre attente serait
égo:;ste, et mesquine! Comme elle serait
peu dans l’esprit même de Noël ! C'est la
copsotetion’ d’/sraé'l, <te son peuple, que Siméon attendait C’est « pour tout le peuple» q\io les anges de Béthléent annoncent
une grande joie. Et c’est «te Royaume
de Dieu» que Jésus est venu prêcher et
fbndefr parmi les hommiœ.
Notre attente de Noël, aujourd’hui, nous
fait-elle suffisamment sortir de nofus-mêmé ? Nous fait-éie souffrir de la m,iBère
de notre peuple et du monde ? Nous faitelle voùtoir que notre force spirituelle
pfuisée dans l'Evangile devienne une force
soctete au service de l’humanité ? La stérilité de bien des efforts, dans la vie des
chrétiens et des Eglises, s’explique par
cette autre erreur de perspective, d’après
laquelle on croit pouvoir se sauver tout
seul, chacun: pour soi, compie s’il était possible de séparer notre vie religieuse personnelle de te vie collective de l’humanité.
Et c’est pourquoi te responsahilité qui
pèse sur la chrétfenté en général, et sur
chaque dlisciple du Christ en piartievdier,
^t si ttroubtent© : ce salut du monde, dont
nous avons te secret par If Evangile et par
l'Esprit du Christ, comment travaillonsnous à le réaliser, nous , qui en sommes
les seuls ouvriers possibles ?
... —i~--—« «.-»»♦-fçsw’.
Ainsi doit être notre attente de Noël :
non pas une attitude confiantei certes,
maïs passive. Bten plutôt ,une orientation
active de tout notre être, à te foi|s retraite
spiritMNle pour purifier et mettre en fête
notre âme qui s^apprête à recevoir «lè
don de Dieu » — et veillée d’armes, puisque pour te vrai disciple du Sauveur du
monde toute joie spirittielle doit devenir
une source d’action sainte et de service.
E. Dejarnac.
(Evmgüe et Liberté).
POUR JUA VÉRITÉ
l’ontrt'tnnbe.
Prenoière Partie.
Les nombreux passages des Saintes-Ecritures, qui se réfèrent à rau-idelà, ne nous
permettent cependant pas de fixer d’iinë
manière irrécusable comment se dérouleront les événements d’outre-tomibe, concernant tes âmes des trépassés. C’est ce qtd
a doniné lieu à diverses théories que nous
résumons sans les discuter et qui natureîtement prétendent toutes s’appuyer sur
des textes bibliques.
a) A te mort de chaque individu suit
un premier j.ugement personnel et privé
(Hébr, IX, 27i), qui assigne à l’âme l'état
de félicité ou d’inféhoité, sans préjudice
d’un futur et solennel jugement puWic, epi
vue, aussi duquel l’âme revêtira un corps»
répondant aux exigence de ses nauvelles
conditions.
b) L’immortalité n’étant pas inhérente
à l’âme, mais un don communiqué à cha«
que croyant, après te d^iogement de toute
créature humaine on ne peut plus parier
que de vie étemelle, car le péché, agent corrupteur et destructeur, anéantit progressivement l'âm©, si elle ne s’est pas ratta:
chée par te foi à. Celui qui est te vfe et
qui te communique : à Jésus-Christ (Matthieu X, 28; Jean III, 36). Cette théo
rte, dite du « conditi<Hinalisme », implique
de graves questions théologiques ; elle a
été développée de nos jours (après E.
Whtee et. Ch. Byse) par E Pétavel Oliff :
Lè problènm de Vimmortcdité,
: c) Privées de leur corps par te mort, toutes les anses se trouveraient plongées dans
une complète inconscience, dans ,un lourd
sommeil, dans une espèce d’engourdissement et tfinseusifoilité jusqu’au jour où, à
iîscçasion du retour du Seigneur, pour ju^r les morts et les vivants, elles recevront
.un nouveau corps. A l’appui on cite les
.noanbreUx passaiges où te mort est repréI -Hantée comme un endarmisæment, suivi
i de sommeil (Jean XI, 11-13 ; 1 Thess. IV,
13,.etc...). Pour les autres arguments, voir:
t L’état des morts daprès la Mòie, d’Aloys
I âerthôud.
' .Ce qu’il y a d’eæentiel, c’est que ces
' djfférefnties théories s’accordent en ce que
! ks conditions de- te vie à venir, sont déterminées et sont fixées dans te vie présente, avant te trépas. C’est là, du reste,
PÈUSBignement die la parabole du « mau■vaîs riche et Lazare » (Lue XVI; 19-31),
.;dont les personnagies, les lignes dramatij
»ques, te coloris, tes éléments plastiques, te
»' torme diaJoguée, qui ne sont que des ac:.|jiesisoires d|U cadre extérieur, ont été ex:||)l!oités pour soutenir tes vues les plus disf paasabes quant à te yte te venir et on néglige te véritai^ but ite cet énseigïiement en action, qui se résume dans te pensée centrale : qu’il ne faut.pas renvoyer
à i’oUtre-torpbe d’être en règle avec Dieu,
mais que c’est dès cette vie que se décident les destinées de l'âme.
Les chrétiens te l’âge apostolique ont
nourri une vive attente de te réapparitioii
du Christ, non plus dans rabaissemieul^
mais dans la gloire. Sàns peut-être s’en
rendre entîèrwnent compite, ils sé laissaient
suggestionner par ce qui' avait fait l’espérance séculaire du peuple juif, c’est-ânlire
l’apiparition du Me^e-Rai pour rétablir
la justice sur la terre, 'pour faire triompher la sainte volonté dei Jéhova au srin
de son peuple, en un mot pour te définitif
établissement du Royaume te Dteu.
Cette «Parousite» (“ plréseince, avènement) ne dtevaSt ^ pas tarder (Jacques V,
8 ; 1 Jean H, 18 ; Apoc. I, 3), te génération présente ne s’éteindrait pas avant
qu’elle eût lieu (i 'Thess. IV, 17). L’éclatante manifestaron du Christ afura des
résultats de te plus grande importance,
ele sera te courenpemient de la foi et dé
l’espérance te ses disciples.
La seconde épître de Pierre (I^I, 4)
nous révèle qu’il se produisait déjà, au
moment où ele fut écrite, une sorte te
découragement, de fatigue et même te
doute au sujet de cet immédiat retour
du Christ.
Jésus avait bien averti ses disciples que
nul ne savait te jour et l'heure des grands
événements de te fin de Técwiomie présente
et idù commencement de Tordre des dioses
ultimes (Matthieu XXIV, 36; XXV» 18);
cette inoertitùde devant tes pousser à te
vigilance et nOn à de crndieiux-Calculs pour
fixer ce qu’on ne pouvait absolument pas
savoir;
Ce ne furent pas seulement ces premiers chrétiens qui ne tinrent pas en dû
compte les imécis avertissements du Mï^-*
trie, mais Thistoire te l’Eglise nous montre
qu'on n’a pias cessé — et jusqu’à nos jours
— de tQùloîr eu savoir plus que tes anges
et te Fils lui-même (Marc XIII^ 32), et
par conséquent de nommer, 1e oatendrter
à te main, ides àaies chimériques de te fin
du monde comme improrogaHes !
Avec te retour dtu Christ, corncidera te
résurrection. Ce mcffaent est désiginé par
Jésus lui-même, comme te « dernier jour »
(Jean VI, 39, 40, 44, 54), c’est-à-dire celui
qui ctet définitiviement l’économie présente.
On ne saurait reocmstruire, au sujet de
cette oriœ finale, Tordre des événements,
leur diurée, la forme de l'Our apparition,
en se servant des éléments prophétiques
et des diseouirs eschatolp&iques, aux fortes
-tintes imagées, de façon à en trajcer un
tableau historique complet et exact; un
voite de mystère en cache les détails à
nos yeux.
Certaines données, très explicites et des
plus documentées, doivent avant tout arrêter notre attention.
Tout d’U'bord c’est te résurrection des
corps qui, pour le oroyant, est te complément nécessaire et glorieux de sa résurrectibn spirituelte ; la résurreetion de Jésus, auquel il est uni, en est non seulement te garant (Rom. VI, 5, 8 ; 1 Cor.
XV, 20; Philipp. III, 20-21), mate Jésus
a lui-même formeiemient annoncé que telle
ét^it la volonté te s6n Père, à Tégard de
ceux qu’Il lui a donnés, et qu’il l’opérera
tewhême f (Jean VI, 3&-40).
E. Reuss Tei^lique en ces termes :
« ...Texpriessiion : ^ « être , ressuscité avec
Christ», nous rap,pelle tout de suite que
te réveil à te nofuvelte vie morale en Christ,
dans ce siède, est la condition préalable
et eesentielte du réveil pour te vie êternélte. E’espéffance de te résurrection, se
fonde donc exclusiveonent sur cette union
(avec Christ), o’est-à-dire sur te foi et
■ter régénération».
Le nouveau oorips dont Tâme du fidèle
sera revêtue, dievra être de nature spiritueÙe et non chamelte (1 Cor. XV, 50),
répondant, en tout pjoint, aux exigences
d’une vie glorifiée.
Saini»Platel, daps le frappant contraste
qu’il établit entre notre corps lactuel et
cielluâ à venir, attribue à ce dernier les
qualité de : « spirituel, incorruptible, céleste, plein de force, conforme à celui dû
second Adam» (1 Cor. XV, 42, 45). C’est
donc à tort que, se fondant sur des expressions symboliques de l’Ecriture, on a
vioulu en déduire que le corps ressuscité
a son gelrmie, sa- provenance du corps terrestre, idlont il serait te forme subhmée.
De là tesi préjugés Contre l’incinération
des dépouilles mortelles et d’une foule dé
précautions i>our que les ossements ne
soient ,pas dispersés. La vision d’Bzéchiel
(XXXVII, 4-14) a contribué à alimenter
de teilles préoccupations.
Oe me soïxt pas seulement les sceptiques
saddiucéehs, du temps de Jésus, qui objectaient aux inconvénients qu’une résurreo
tien des cprpg pqurrailt amener avec soi;
trop de geus, comme eux, creuent que te
corps ressusciié sera appelé à reproduire
au cidll ce qnoi ff était destiné sur la
terre; c’est du pur mahométisme; Jésus
en a enseigi^é laen lalutrement : « Les hommes ressuscités seront comme les anges
de Dieu te cfel » (Matth. XXII, 30).
La Paroüte de Dieu nous dit (Jean V,
^29 ; Actifs XXIV, 15) que te résurrection ne Sera pas seulement te fait des
croymts, utiate aussi des injustes. ®jx
aussi, donc, revêtiront un corps, non comme celiff d^ rachetés» mais qui devra ré-
2
pondre aiux exigences d© la co(n4anmatÎpin
qui pèse sur eux.
Ce n’est qw revêtus de coi^ que 'lâs
morts pourront Se présenter devant le tribunal de Christ» qiud, d'une manière solenneffle et puibliquiet proînonoera le jugement qui fixe les destinées de chacun
d’eiux (Actes XVII, 31 ; Rom. XIV, 1042 ;
2 Ccxr. V, 10).
Des nombreux piassages qui se réfèrent
à ces imposantes assises, nofus releivons
qu’une séparation nette et définitîv© sera
faite entre les rachetés et les impies
(Majtth. XXV, 31, 46 ; Jean V, 29; Rom.
II, 6, 11; 2 Thess. I, 7-10; Apec. XX, 11-15),
Les premiers étant auprès de Gieu,
dans une comnumion ininterrompue avec
lui (1 Cor. XV, 28)„ jouiront de la plénitude de ses perfectioris et croîtront dans
la oonnaisBiance (1 Cor. XIII, 10, 12) et
dans l'intensité de k vie céleste (1 Jean
III, 2); les seconds étant éloignés de Dieu
(2 Thess. I, 9) seront privés de tout ce
qui embellit et réjouit une existence, il
ne kiur reste que le tourment de cette
privation et le cuisiant remords d’être les
auteurs de leur propre malheur, se sentant sous le coup de la colère de Dieu
(Jean III, 36).
Nous ne croyons ' pas d’entamer une
discussion tauchant la palingénésie et le
chiliasme, vîu que les allusions scripturaires à oet égard .sont fragmentaires
et revêtent un caractère essentieUement
apocalyptique.
Redisons ip|tuitôt avec Sain1>Pierre :
«Béni soit Dieui Je Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui selon sa grands,
miséricorde nous a r^énériœ pour une
espéranœ vivatnte par la résurrection de
Jésus-Christ d’entre les morts, pour un
héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, lequel vous ^ réservé dans lès
deux...» (1® épître I, 3-4). A. M. ;
{A suivre).
M. HENRI RIVOIRE
L’Eglise Vaudoise vient d’éprouvi^ uiie
nouvelle perte : M. Henri Rivoire a été
appelé subitement par le Maître, à Breaciai, le 7 décembre.
Nous l’avions revu assez bien portant,
en été, mais on ne pouvait s’empêcher de
remarquer les traces de l’ébranlement
qu’avait produit sur lui la mort de sa
dame, survenue au mois de mars dernier.
M. Rivoire était né à La Tour (Rousseng), le 21 avtü 1859. Après avoir fait
ses classes — primaires et secondaires —
à La Tour, il fréquenta la Faculté de Théologie, à Florence, et fut consacré 1886.
Pasteur et prof^eur, ü a travaillé
maintes régions de notre patrie : à Messine, 1885-86, candidat en théologie, aide
du pasteur B. Lissolo ; dans la même vile,
1886-87, à peine consacré, coadjuteur du
pasteur François Rostan; à Ancône, de
1887 à 1895 ; à Brescia, de 1895 à 1900 ;
dans la Diaspora Sarde, de 1900 à 1902,
tandis qu’l était professeur à Sassari ;
étant professeur à Udine, il desservit la
Diaspora Veneta-Friulana, de 1902 à 1911 ;
à Gênes, comme professeur et aide du
Pasteur, de 1911 à 1929; à Brescia, comme pasteur, de 1929 à 1933.
Il avait pris sa retraite en 1921, une
retraite active^ comme* l’on sait, puisque
pendant quelque temps il a desservi non
seulement l’église de Brescia, maïs aussi
celle de Veroina contemporain^nent.
'M. Rivoire avait une culture non commune et était un prédicateur distingué
qm ne s’épargnait pas ; il aimait à prêcher
partout où il allait, et la chaire de La
Tour lui était familière.
L’Echo exiir^e à ses enfants sa, profonde sympathie chrétienne pour le double deuil qui les a frappés dans l’espace
de quelques mois.
« « *
Nous recevons, de Bresdu:
Le départ tout-à-fait soudain et inattendu de M. le pasteur émérite professeur Henri Rivoire, nous a profondément
émus. Il avait encore prêché dimanche^
matin, pendant que notre Pasteur était
■ à Veirona, avec fnaîchieur et son êloquienoe haSsituellel^ fai^t une magnifique
affanatidn de foi. « Oependiâfnt, ô Etemel,
tu es notre ¡père! » (Esaïe LXIV, 8). Il
est venu mardi soir à la (réunion dé la jeunesse; il est sorti chaque jour voir des
amis. Jeudi matin il ne se sentait pas toutà-fait comme d'habitude, ce qui lui arrivait quelquefois depuis le grand deuil qui
l’avait frappé ce printemps. Vers 11 heures, pendant qu’il causait paisiblement
avec son docteur, il fut emporté en un
clin d’oeîl.
Aujourd’hui a eu lieu le service funèbre,
dans le temple de Brescia. Le pasteur Arnaldo Çémba a dirigé le service et a rappelé le fidèle serviteur de Dieu et conducteur de cette église^ qui à deux reprises
lui avait consacré presque dix années de
sa vie, comme semeur dé la Ikrote, comme
aentihele des fidèles, comme pasteur des
âmes. Le surintendant, M. Rînaldo Malan,
au nom de la Table, a rappelé l’aetivité de
M. H. Rivoire dans les différents champs
de triajvdl occupés pendant sa longue carrière, ainsi que son dévouement à sa famille. M. le pasteur L Rostagno a terminé le service* ipfar une ardente prière.
Cinq Pasteurs, les deux Consistoires de
Brescia et de Verona au complet, et un
bon nombre d’amis et de membres des deux
églises ont ensuite accompagné le cercueü
jusqu’au cimetière, entourant les parents
de leur plus cordiale sympathie.
— Pleurs en souvenir de Mi le prof, et
Piasteur émérite Henuri Rivcdre, pour la
Caisse Eméritatioini ; Eglise de Brescia,
L. 100 - Eglise de Verona,^100 - M. N.
Schinidier, 50.
lE 75CIH1IISIIÌIE DI (Olili MLOEIISE.
Colonia Valdense a fêté son 75® anniversaire. Tout le monde reconnaît que cette
Colonie' a joué et joue encore un très gran'll
rôle dans notre District; aussi l’anniversaîre de sa fondation a-t-il été dignemen:
commémoré ‘
Sur i’invitatíon de k Gommi^on de Dis-*
trict cet événement a été rappelé danS;
toutes les Eglises, par un service religieux
solennel, le dimanche 5 novembre. Uné
graude réunion des 500 enfants des dix.
écoles du dimanche de Colonia VaMensé, '
a en lieu sur la plage du Rio de la Plata,
le 9 novembre. L’on a rappelé à la nouvelle génération l’endurance et la bravoure
des grandsHpères, premiers colons sur terre
uruguayenne.
Ensuite l’on a organisé — sous la direction de l’infatigable vaudofe de vieilte
roche, le pharmaciehi A. Revel — une excursion à Florida, où les pionniers vaudois s’établirent aux premiers abords
la colonisation d^s cette République. ’
Nous donnerons un compte rendu détaillé de cette! visite, qui a été une
mation, vaudoise et 'patriotique hors ligne.
E. H. Gaiîz. ,
DDnannnanannanannâanaa
A. C. D. G.
Le « Convegno » de Torre Pellice.
Le matin de vendredi 8 courant, dang
la salle de SaintelMarguerîte, à La Tour,
un bon nombre de représentants dés
Unions Chrétienrjies se réunissait pour
pourvoiir à l’organisation régulière diu
Groupe Piémont. Les Unions de La Tour,
Vülar, Piantà, Rorà, Saint-Jean, Angrogne
(Serre, Caoet), Pignerol, Massel, Turin,
Alexandrie, BaJssignana, y étaient représentées. Les autres y avaient adhéré par
lettre.
Après un culte d’introduction, présidé
par M. Jules Tron, pasteur, et la nomination du Bureau (MM. Louis Jouve, président ; Di Gregorio, vice-président ; Gardiol et Pasquet, secrétaires), M. J. Trou,
comme président du Comité provfeoirei
exposa les oondusioms auxquelles les différentes Unions étaient arrivées à l’égard
de la formation d’un Groupement dTJnions Chrétiennes se rattachant à l’îfelise
Vaudoise.
Trois de qes Unions, tout en exprimant
leur pleine dévotion à leur E^se, leur
vif désir de collaborer avec eîleç sous la
direction du Pasteur, à l'avancenient du
f Règne de Dieu, et de se mettre à sa dis( position pour toutes les activités qui leur
; soient possibles, ont affirmé de ne pas vour loir, dans ce moment, changer d’organi|l.- sation, ne comprenant pas les raisons d’un
I tel chan'gemient ; de vouloir, au contraire,
ft" conserver leur adhésion afu Grouipe tel qu’il
!l existe à preset, renvoyant d’un an toute
décision définitive. .
« Plusieurs autres Unions se sont moni trées très perplexes à l’égard de la ques^
, tien. D’autres encore ont décidé d’adhérer
au nouveau Groupement proposé, se renf dant compte de son opportunité. Aussi le
Comité, pour éviter les dangers d’une
scission éventuelle, pour donner aux
: Unions k ipossâbilité de mûrir la question
et de l’examiner à fond, a décidé de proposer aux Unions initéressées de renvoyer
toute décision définitive à un moment plus
favorable, et de reprendre dès cet instant
le travail ordinaire selon le programme
établi, nommant à oet effet un Comité régulier de Groupe.
Le long échange d'idées qui suivit l’exposition du Président se conclut par un
ordre du jour présenté par le prpf. Mlario
Falchi, qui fut adopté à Tunanimité :
Le Convegno des Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens diu Groupe Piémont, rémi à
Torre Pellice le 8 décembre 1933, constar
icmt que la question de la formation d’un
Groupe d’Umhm Chrétiennes Vœudoises
n’est pas encore bien claite pour les Unions
intéressées, décide de passer à l’élection
âU Comité de Groupe, comme dans le passé,
laissant aux Unions mêmes le soin d’examiner la question d’une façon plus comr
plète. En même temps le Convegno coivfirme le principe que l’activité des Unions,
tcfut en restant fidèle au caractère unioniste d’œcuménisme é->MngéUqUe,-dok se
développer en 'pLeine harmonie avec les
Eglises évangéliques au sein desquelles
les Unions sont 'constituées.
Le programme ^l’activité unioniste fut
ensuite lûis en discussiont
Enfin, le « Convegno » se conclut par
l’élection du Comité A k grande majorité ides voix, furent nommés MM. Ghetti,
Attilio Jalla, Pedriaili, Lageand, Taylor, Eli
Long, Centok Le Comité se distribua les
charges comme suit : M. Attilio Jalk, président; M. Ghetti, vice-président; M. G.
Lageard, secrétaire-caissier.
Nos Uiniions vont ainsi reprendre régulièrement leur travail comme par le passé.
La question de la formation d’un Groupement Unioniste Vaudois ayant été renvoyée, les Unions mêmes restent pleinement fidèles à leur programme de pleine
collaboration et d’entière dévotion à l’B- .
glise à laquelle elles sont rattachées.
Les Unions Chrétihnnies-des Vallées restent pratiquement bien Vaudoises dans
leur activité, tout en miaiintenaint fidèlement leur position unioniste de fraternité
interdénominiationale. Ce lien étroit et logique, qu’elles réalisent par leur attitude
et par leur iprogramme de colkboration
avec l’Eglise et de fraternité interdénominationaie, est bien leur force et leur
gloire. Qu’elfes sachent surtout rester fidèles au service pour leur Maître, en vue
du bien de lems frères. A. J.
POUR LE COLLÈGE.
Prof. Ermanno Vinay, Carmagnok, « in memoria del maestro J. J. Jourdan » L. 50,—
Cav. C. Esmaxd, R. Console a
Costantina s, lOO,—
B. Pascal; missionario » 50,—
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LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
CHRONIQUE VAUDOISE.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 4 al 10 Dicembre 1933-XII.
Nascite N° 0 — Decessi N° 1
CHAGO (Argentine), novembre 1933.
Je continue à vous envoyer quelques nouvelles de ces régions si éloignées du monde
civilisé Je me trouve à plus de mile kilométrés de Buenos-Aires et à quelques
centaines de kilomètres, à l’intérieùr, dans
les forêts vieiges du Ghaco; en réalité
elles ne le sont que de nom, puisque presque partout on trouve idéjà des colons et
des avÊuturiers.
Je vais à k recherche des familles vaudoises éparpillées dans ces parages, pour
les encourager et leur démontrer un peu
de sympathie. Les œrnmunibations sont
rektivement faciles maintenant. Husieurs
lignes de chemin de fer traversent le
Chaco et Ikuito va presque partout. Les
colons ont ouvert ides routes avec la hache, à travers les forêts vierges, et partout où il y a quelque ckirière quelqu’im
s’est établi, en maître et seigneur. On ne
paye rilen. Le droit est au premier occupant. Aussi une foule de gens de toute
race et nation s’est déversée sur le Chaco
et l’a peuplé. Les endroit éloignés des ports
et des gares, sont affectés à l'élevagei des
bêtes à cornes, ainsi que k plus grand.e
partie des forêts..
On sème le maïs, le coton, les arachides,
la canne à sucre, le tournesol, etc.
Du Sombrerito à Resistenda, il fallait
employer au naoîns deux jours, en bateau
ou en chemin de fer. Mainten,ant on y va
dans quelques heures, en auto : un service public d’omnibus. La plupart des
maisons diu Chaco sont des ranchos, masures en terre, recouvertes de chaume,
souvent sans pprifis et-sans fenêtres, quoique le bois de construction abonde partout et qu’on n’ait qu’à le couper et le
préparer avec la hache pour l’équarrir
un peu.
A Resistoncia, j’al trouvé un beau
groupe de croyants. J’y ai présidé deux
duites d,ans des maisons particulières.
J’ai visité, à Saenz-'Pena, Joséphine Pcvarin veuve Bertinat, de Rorà, qui a une
nombreuse famille dé dix enfants, formant
à leur tour huit familles éparpillées sur
rni territoire de dix à quinze lieues, où,
■ils pratiquent l’élevage des animaux. Ils
s© plaignent des voleurs. Un d’eux me disait que cette année on lui avait déjà volé
80 vaches, et comone il accourait pendant
, k nuit avec un do ses fils, pour défendre
ses intérêts, un voleur lui traversa le corps
avec une balle de revolver. Il en a eu pour
un mois. Tbut n’est i>as rose, ici non plus '
Ce qui est triste, c’est dé voir que tous
ces gens sont d’un© ignorance sans pareill© pour ce qui a trait aux choses
spirituelles.
A Corzuéla j’ai déniché une famille de
colons qui y habite depuis cinq ans et que
personne n’avait visitée encore : celle de
AJfredo Raidolcü, converti à l’âge de 20 ans,
à Prarustin, par le ministère du pasteur
Daniel Gay. Mkrié avec une Gardiol, de
Rochepkte, ils vinrent s’établir à Colonia
Belgrano. Ayant perdu sa femme et plusieurs enfants, il alla à Mendoza et S. Juan,
pfuils attiré par le Chaco, il s’est établi
ici comme fermier avec ime file et trois
garçons qui lui restent. Quelle joie de nous
revoir, après quinze ou vingt ans de séparation ! J’ai passé une journée avec ©ux.
A Charata 1 y a plusieurs faraiUes vautdoises latussi ; d’autres vivent plus loin, à
l'intérieur, dans les bois.
L. JOUHDAN.
LATOUR. Ce lundi dernier a eu leu
le mariage d© M. l’ingénieur Ernest Jervis
avec MJle Hélène Rdand.
Après la cérémonie civile, accomple par
le Pasteur de la paroisse, c’est M. le pasteur Jean Miegge, ami dies époux, qui a
présidé le service religieux et qui adressa
aux nouveaux nuiriés un discours ds
circonstance.
Les amis et connaissances des familles
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EoiLand et, Jervis intervitirent nombreux
au temple^ désirafnt dire pax leur prés^ce,
leurs chaudes poignées die main èt lelurs
afifectueuses paroles, letulris meilleurs vœux
pour les heiurelux époux, qui, après pne
réception au restaurant Mourgha, partirent en auto pour Payie, leur future'
résidiraice.
Nous ne voulons oublier les beaiux
morceaux de musique, violon et orgue, fort
bieinj jou^ par IVLleB Fieger et Theiler.
Que Dielu bénisse le foym* qui vient de
se fonder. ’ ^
— Nous avons eu, dimanche, iine 'bien
intéressante causerie de M.Ile Hugon sur
le Fomrsqumre Gospel ÀMianoe, mouvement
de réveal qui depuis Sieize ans est en bénédiction pour Ides miniers d’âmes. M.Ue
H u gon nous a dit en quoi consiste cé mour
vement, le bien immense qu'il a fait et
continue à faire en Angleterre et ailleurs^
et son bonheur d’avoir pu connaître PiOr-'
sonnellement les bénédictions préoieuses
qu’en retire toute personne qui se met
-dans le courant.
Rarement la salle de Sainte-Marguerite
a été aussi comble.
■— Jeudi dernier a eu lieu l’enseveMssement dé M;me Marie Gay née Rivoire,
décéùée aux Pbyrouns, à l’âge de 65 ans.
Me était souffrante depuis quelque
terne s, mai® se montrait courageuse dans
l’épreuve.
Que Dieu console la famille en deuil
— A l’occasion die l’Avent, il sera donné,
dimanche proeha,in, au culte du matin,
U;i sermon sur « la nouvelle terre » : cowp
■d’œil sur l’avenir au deçà de la tombé.
FBAMOL. Baptême. Le petit Franco
Jahier de David et dé Sappé Emilie, des
Feux, a été présenté au baptême le diîr anche 19 novembre. Nous dem,andons à
lieu de garder cet enfant dans son amour
ïiin qu’il puisse être un jour un membre
fidèle et vivant de l’église de Christ.
— Mariage. Samedi, 2 décembre, a été
célébré au temple le mariage de M. Tror
vers HMi, des Beux, avec M.lle Long Aline,
dœ Ribets. En souhaitant aux nouveaux
époux beaucoup de bonheur, nous demandons à Dieu de bénir leur foyer.
Merci à M. le pasteur 0. Peyronel qui,
«ne fois encore, est monté à Pramol pour
résider la cérémonie.
— Dimanche et lundi soir dè la semaine
I sée, un bon public s’est réuni dans la
Ealle de l’Union pour assister aux proj'" fions lumineuæs que M. l’évangtéliSte
C‘. Jert a bien voulu nous offrir. Non seu1» L ient les élèves de l’école du dimanche,
ruris aussi les grandes personnes ont joui
en contemplant les nombreuses vues de
la vie du Seigneur Jésus et de la Palestine, et les paraboles si touchante et
significatives.
Nous espérons que cœ moyens d’éducation et d'instruction religieuse servent à
enrichir notre cœur et notre intelligence
de nouveaux trésors. Un merci de cœur
à M. G. Bert, qui avait déjà présidé le culte
le dimanche précédent et qui n’a pâte hésité à rranonter le Chatagnaré.
— Le culte de dimanche, 17 décembre,
^ra. présidé, D. V., par M. Jean Tron,
pasteur à Rodoret.
TÂRABIBAS. Ija fête annuellie do nos
écoles du dimanche a eu liefu le 16 novembre dernier, à Bstanzuela’, dans le
centre de notre paroisse. Comme d’habitude, M. Michel Lausiairot nous a permis
de jouir de l’ombre et de la fraîcheur —
dans ce jour de printemps avancé — sous
son grand bois d’eucalyptus.
Là les enfants de nos 12 écoles du dimanche, avec leurs 54 moniteurs eb de
nombreux parents, ont passé une belle
journée! Les chants, les poésies, les monologues se sont succédé avec entrain et
à la satisfaction générale.
Nous tenons à souligner que cinq de
ces écoles sont de caractère missionnaire^
presque entièremenit fréquentées par des
enfants de familles catholiques romaines.
Le nombre des élèves qui augmente toujours, nous dit l'œuvre que notre armée
de moniteurs accomplit avec un zèle
digne d'admiration. E. H, Ganz.
VlIiLAB, Départs. ‘ Encore deux frères
qui viennent d© neps quitter, dans cette
dernière semaine : Marinet Jeastb Pierre,
du Sablón, emporté en peui de jours par
une pneumonie foudroyante, le 5 courant,
à Fáge de 29 ans, et Bertvn, Paul feu Jean
Pierre, des Coûgnets, qui s’est endormi
paisiblement, après une courte maladie, le
7 décembre, dans sa 85® année. !
Aux famüles. éprouvées, notre ssmxpathie fraiterneile!'
NomArwbums. Dans sa dernière s^nce
le Consistoire a nommé les reviseurs des
compte de l’%lise, pour 1982-33, dans les
personnes de MML Etienrie AUio feu J. Daniel, du Sia|ret> Jôse^ Geyrrumat feu David, des Meynets ; Paad Geyrnmat feu Joseph, du Teynaud; Barthélemy GiroMdÏTO
feu François, de Buffa, qui sont convoqués à la cure pour mardi soir, 19 courant, à 20 heures,
— Remerciements très sincères à ces
frères et soeurs ■ Villarencs, de près et de
loin, qui nous ont fait parvenir déjà de
très gentils « cadeaux de Noël » pour
l’Eglise et pour notre « Maison Unioniste ».
Nous saisissons l’occasion pour envoyer
à tous nos frères, dispersés dans le vaste
monde, nos souhaits pour un Noël qui soit
une vraie descente du Sauveur dans les
cœurs. '' ■ ' J.
VILLESÈCHE. Mercredi dernier, 6 courant, un très long cortège de parents et
d’anus accompagnait au champ ' d,u repos
dn Reymaud la dépouille mortelle de notre
cher frère Cfof de J. Jacques, décédé aux Clos, à l’âge de 49 ans.
Alité depuis luné quinzaine de jours reulement, I a dû succomber au mal cruel
qui "l'avait atteint
A son vieux père, infirme depuis près
de deux ans, à son fils et à sa: fille, à ses
frères et à ses: nombreux parents qui pleurent son départ, nous renouvelons notre
profonde sympathie chrétienne, en invoquant sur eux les consolatrais de Dieu.
Lit tu sonet do docteur A. Coucourde.
Le doetenr Guido Malan, de Turin, a
lancé l’idée d’honorer la mêmèire du docteur Coucourde, récemment décédé, en
contribuant à une œuvre qui soit utile à
sa vallée. En lançant l’idée, il a paye
d’exemple en versant L. 200.
D’accord avec la famille du défunt, on
a décidé de doter tm lit à l’Hôpital du
Pomaret, portant le nom’ du docteur
Coucourde.
Plusieurs amis personnels, différente
institutions ont déjà versé leurs contributions : il nous manque l’espace pour en
donner la liste ; mad^ nous communiquons
que les dons peuvent être remis à Ml le
pasteur Guido Coml^ surintendant de
rHôpital du Pomaret ; i à M. A. Berutti,
inspecteur des «Fasci», à Pignerol; à
M. Louis Rostagno, instituteur, Pomaret.
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: Fails el Nouvelles.
New-York. Le nouveau maire de NewYork, Thon. Fiorello La Guardia, appartient à une famüle italienne. Nous nous
en réjouissons. Mais il y a une autre raison de nous réjouir. Nous apprenons par
La iMce que M. La Guardia est un évan^lique convaincu. Un pasteur écrit de lui
à uu ami en ces termœ : « Par le pasré,
m est venu deux fois dlans mon église,
(OÙ il a parlé à raæemblée. L’élément ita|ten et l’elément éviau^lique ont une
grande confiance én lui ».
. I » * * ,, ,
Allemagne. Le Nouveau Testament et
le problème des races. Les professeurs Bultmaun, DeiSamaim, Fitzer, Julicher, Lietzmann, Lohimeyer, Liicken, Lütgert, Oepke,
(Schliér, K C. Schmidt, Schmitz, von Soden et Wîndisch ont publié une déclaration contenant, entre autresi, les points
suivants :
« Le Nouveau Tœtament nous enseigne
que l’Eglise chrétienne est (Une Eglise composée de « Juifs et de païens » qui se réunissent visiblement daus une communauté
(Genreinde).
« L’appartenance à cette communauté,
suivant le Nouveau Testament, est fondiée
uniquement sur la foi et sur le baptême ;
les Juifs et les païens peuvent, de la mê■ me manière, parvenir à cette foi et recevoir le baptême.
«Suivant le Nouveau Testament, te
Juifs et te païens sont les ulns et te autres considérés comme apte à revêtir une
fonction ecclésiastique. L’Eglise seule a le
droit de les désignm-, eU tenant compte
de leur foi, de leur attitude et de leurs
talents perœnnete. ’
« Cette attitude est fondée sur le fait
que, d’après le Nouveau Testament, l’Eglise doit son existence dans le monde uniquement au Siaint-Ehprit'. C’eSt Dieu luimême qui, por la prédication de E, Parole et iiar le signe visible dU baptême,
appelle les hommes de toute races et de
tous peuples a faire partie de l’Eglise universelle, dont te fidèles sont liés, en tant
que membres de la communauté visible,
au corps visible dont le Christ est le chef
invisible.
« Nous croyons donc qu^une Eglise chrétienne ne saurait, dans ss doctrine et dans
son action, renoncer à ce point de vue
biblique».
Une telle déclaration honore ceux qui
l’ont faite. {Semcàm Réligieueé).
*»*
Le schisme rdigîems m Allemagne. La
situation religieuse en Allemagne s’^
brusquement aggravée. Dans une importante manifestation publique, à Berlin,
quelques porte-paroles des chrétiens allemands étaient allés jusqu’à demandèr
l’abrogation de l’Ancien Testament, d’importante restrictions à l’usage du Nouveau Testament et la suppression de la
croix chrétienne. Hlusieurs hauts dignitaires de l’Eglise ayant applaudi à ces pro^
pos, leur attitude déclencha une forte’ opposition dans toute l'Allemagne. Aussitôt
le parti de la minorité se transforma en
une majorité qui exigea la destitution des
chefs ecclésiastiques coupables d’apostasie.
On évalue à 4000 le nombre des Pasteurs
qui icmt signifié leur refus d’obéir à des
autorités ecclésiastiques infidèles à la foi
de l’I^i^ise. Auront-ils gain de cause ? On
le saïuw. prochaimement En attendant, ils
ont obteu la suspiension du fameux par
nagraphé aryai. Mais l’enjeu du conÂLt
étant maintenant la foi même de l’Eglise,
c’est un schiisme qui se prépare si satisfaiction n’est pas donnée aux protestataires.
(S. p. p.).
LIVRES REÇUS.
Il sentiero che sale..., racconto per la
gioventù, par Mme Esther Fasanari-Celli.
- Libreria Editrice Claudiana - Torre Police. — Prix : L. 3,50.
Voilà un joli volume — 120 pages —
clairement imprimé, avec ,un récit captivant qui se déroule dans un milieu mœ
derne, avec ses études et ses problèmes.
La première partie est intitulée : iHccardo ü sognatore, et la seconde : Sempre
piü oltre ! Sempra piH <tlto !
De nombreux-chapitres rejndent la te^
ture agréable et fatale. Les enfants doi-i
vent attendre avec impatience ide lire ce
que rêvait Riccardo, et les parents qiui se
demandaient quel cadeau ils devaient faire
pour Noël savent maintenant où s’adresser.
Ceux qui ont goûté les livres précédeuir
ment publiés par M.me Fasanari-Celli seront heureux de découvrir que sa verve
d’écrivain est comme une source qui ne
tarit pas. ■
Les Vawlois des Alpes, par Jean Jalla ■>
« Bottega défia Gairta ». - Torre Pefiiee,, ■—
Prit : L. lO.
Il s’agit de la quatrième édition de l’His. toire des VamMs des Alpes et de leurs
Colmies, qai parut la pronière fois en
1904 La nouvelle édition a cependant été
Boigneusemeint revue, enrichie de précîeusœ idOnnte ou aiégiæ idfe détails non
indispensables.
Le volume est très bien imprimé; le
papier ^t de première qualité ét le texte
est rendu plus attrayant par de nombreuses iUustrations, dont quelques-unes sont
tout-à-fait modernes (monument d’Arnaud, stèle de Ghanforan...).
Voilà un cadeau tout indiqué pour te
prochaines fêtea i
* »
Fard degli amid, Giovanni FerrerL
A cura dell’Associazione Cristiana dei Giovani di Firenze. — Prjx : L. 3.
Le ordinazioni vanno fatte al segretario
nazionale deU.© A. C. D. G., aw. Cesare
Gay - Vie delle Centostefie, 78 - Pirenze,
« * »
Commemorazione M Alessio Balmas, tenuta aJl^Associazione Oistiana dei Giovimi
- Firenze, 1“ uovembr© 1933,
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M.me Ida Bert veuve linder, pour l'Hôpital, L. IXK) - pour rOrididinat, 100 —
M. et M.me Massel, pour l’Orphehnat, 20
- DM. Pons Giovanni, Gênes, pour l’Orphelinat, 20.
« «
Dons reçus pendant le mois de novembre 1938.
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Collecté par MMe Charlotte Clavel, à Lausemne : MUe Hurlimann, frs. 3 - M.me Gaudin, 5 - M.me Qavel, 3 - M.Ile Mury, 8 - Ventes
de Pâques, 20,65 - H. Clavel, 15 - X,, 12 El MüUer-Claveil, 5. - Frs. 71,65, au change
L. 262,15. — Collecté par M.üe Junod, à Lausanne : Mxæ J. J. M, frs. 20 - M.me F. WüstJaïn, 10 - Anonyme, 5,50. - Fra. 35,50, au
change L. 129,80. — Collecté par MMe Margot,
à Tperdofu : M.me A. Piguet, frs. 5 - M Jle Motte, 1,50 - M.me Oornaz, 1 - Mane Cheissex, 1
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Manier, 1 - M.me Ledermann, 1 - MJle Reber,
1 - M.me Vodoz, 2 - M.me Andétat, 1 - MJle
Bottex, 1 - M.me Landry, 1 - Anon3ime, 1 MJle Lugon, Il - Frs. 24,50, au change L. 89,70.
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Césarine Durand, 10 - M.me Hélène Bouno-usBaimas, 10 - M.me Peyrot, 10 - M.me
Lydie Ribet-Rostan. a - M.me Henriette Bleynat 10 M me Emma Bounóus, 5 - 'M.me Anf*éle Grieet 3^ M.iBe Olimpia Meynier, 10 M me PawMne Balmd Tarto, 40 - Mille Marfuerite Balm 50 M-.le Anna Rostan, 5 MJJja CaotUde Revel, 10 - M.Ue Ilda Revel, 15
- M; Guido Balmas, 20. - Total L. 213^ Cotlecté par Sœw Mice, au Refuge: Madeleine
Constantin, en souvenir de son mari,-Abl)adla,
L. 17 - Famille Pinasco, Pegli, en souvenir de
Zelmira Pinasco-Malanot, 10' - Mjne Callierlj
La Tour, en souvenir de M.me Giosetti^ 100
Mkine GavegUa, Idt, 50/- Long Padlo, SalntJee^i, 5 - Ptóas Louises, id,, 5 - BertaObt Daniel,
ldi, 5 M‘Ooasson Adolphe, Id., 5 -, Long Joseph,
Id!., 6 - Rleea Anita, Id., 5. - Total L. 207. —
une aimie,‘7ên’souvenir de Marie Balmas, 15 Elltehéth Cardmi, eü sôuv^ir de son frère le
ddoteur Emmanuel, 25 - Madeleine Planchón,
■VHlar,“ 5 --Páptasse Salnt.Germato>. 50,
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