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Í M. B. Léger, pasteur
2 collies
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PERRERO
Quai-ante-unième anuée.
5 Octobre iöü6.
N. 40
LUCHO DES VALLÉES
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I»ARAIS{SJVlV'r OIIAQUI5 Vli^IVDJWJSXJI
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et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
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SOMMAIRE :
J. B. Cacherano — Ephémérides vaudoises — L’importance du chaut dans
le Réveil au Pays de. Galles — La
plus grande œuvre du monde — Per
fatto personale—Nouvelles de l’Evangélisation — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Revue politique.
J. B. CACHERANO
Briquéra.s est en fête. On y a célébré dimanche dernier, par le découvrement d’une plaque commémorative en
bronze, par un discours du prof. Gabotto et par un banquet de 150 couverts, le deux-centième anniversaire de
la naissance du vainqueur de l’Assiette.
Notre journal n’a reçu aucune invitation à s’y faire représenter, aussi ne
pouvons-nous parler de visu de cette
fête. Nous nous bornerons à rappeler
ce qu’a été le personnage commémoré.
J. B. Cacherano naquit à Briquéras
le 14 novembre 1706 de la noble famille, originaire d’Asti, qui acheta en
1360 les droits féodaux sur Briquéras
et en prit le titre. La guerre de succession de Pologne ayant éclaté, en
1734 il offrit à Charles-Emmanuel III de
lever à ses frais un régiment de Vaudois et y réussit en trois mois. Ce régiment, bientôt devenu glorieux, grâce
à la bravoure de nos pères, prit plus
tard le nom de Brigade de la Reine.
Il est actuellement représenté par les
q.e et lo.e régiments d’infanterie, dont
le drapeau continue à avoir les mêmes
armoiries que notre église ; le chandelier d’or aux sept étoiles. A la tête de
ce régiment, dont il fut fait colonel,
J. B. Cacherano se signala dans toutes
les campagnes des guerres de succession de Pologne et d’Autriche. Un pasteur les accompagnait en qualité de
chapelain.
De tous ces faits d’armes, nous ne
rappellerons que la victoire des Tourettes, entre Sampeyré et ChâteauDauphin, après laquelle les Français
furent vivement poursuivis jusqu’au delà
du Col de l’Agnel, le combat sanglant
de la Madonna dell’Olmo, grâce auquel
on réussit à^jfaire parvenir au baron
Leutrum, qui défendait Coni, les secours qui déterminèrent Feuquières à
abandonner le siège de ce*tte ville, enfin, et surtout, la bataille de l’Assiette.
Comme on n’était pas sûr que les envahisseurs prissent tous la même route,
un corps de Vaudois avait été placé
à l’enverè de Fenestrelles et n’eut pas
à combattre. Les autres avec Cacherano,
commandant supr<qme dans cette glorieuse journée, occupèrent le centre du
champ de bataille, c’est à dire le Col
qui,,relie l’Assiette au Grand Serin et
qui porte, depuis le 17 juillet 1747 le
nom de Col du Vallon des Morts, tellement la lutte y fut acharnée. Cacherano, à l’habileté stratégique et à la
valeur duquel était due cette victoire
qui fut le prélude de la glorieuse paix
d’Aix-la-Chapelle, fut noblement récompensé par le roi avec des honneurs et
des grades.
De 1751 à 1755 il fut vice-roi de
Sardaigne ; puis successivement gouverneur de Tortone, d’Alexandrie et
de la citadelle de Turin, chevalier de
l’Annonciade etc. etc. Il mourut, couvert de gloire, dans son palais de Briquéras le 6 septembre 1782 lais.sant 9
enfants. Sa descendance se réduit aujourd’hui au comte Charles et à ses
trois sœurs qui, sous Tégide de la comtesse douairière, habitent la demeure
de leurs ancêtres.
Comme on le voit, l’histoire de J. B.
Cacherano est en partie celle des compagnies vaudoises ; aussi nous associonsnous de tout cœur à la commémoration
qui a été faite, ainsi qu’aux nobles paroles que M. le prof. Gabotto a prononcées à cette occasion. J. J.
ËPltHËilDES YAUDOISES
30 Septembre
Lettre de Lentolo à Renée de France
Parmi les hauts personnages qui s’occupèrent des Vaudois, il y a plus d’une
princesse ; et la date du 30 Septembre
nous en rappelle une qui est des plus
intéressantes, Renée de France. C’est
la date en effet à laquelle Scipione
Lentolo lui adressa une lettre la priant
d’intercéder en faveur des Vaudois auprès de sa parente la duchesse de
Savoie.
Renée, fille du roi de France Louis
XII, était née à Blois le 25 Octobre
1510. En 1527 on la maria au duc
Hercule de Ferrare et elle passa à
Ferrare de belles années s’entourant
de littérateurs distingués qu’elle et son
mari protégeaient.
Comme elle avait apporté de France
un grand penchant pour la réforme,
elle étendit aux réformés aussi sa protection, et bon nombre d’entr’eux, y
compris Calvin, en bénéficièrent. C’est
à elle que Brucioli dédia sa traduction
de la Bible. Le pape intervint et força
le duc en 1554 à enfermer sa femme
dans un chateau.
En 1560, Hercule étant mort, son
fils et successeur Alphonse II proposa
à sa mère ou la rétractation ou l’exil.
Elle préféra l’exil et disant adieu à
ses enfants et à sa cour, s’achemina
vers la France en passant par Turin.
La nouvelle en arriva aux Vallées en
Septembre, au moment où tous les
pourparlers avec Raconis et Trinité
ayant échoué, on sentait que la persécution allait éclater ; et aussitôt le pasteur de St Jean, Scipione Lentolo (qui
avait été jadis l’un des hôtes et des
protégés de Renée à Ferrare) se hâta
de profiter de la ■ circonstance pour
faire parvenir à la fugitive, à Turin
même (où elle devait passer quelques
jours chez sa nièce, la duchesse Marguerite), une prière d’intercéder en faveur des Vaudois auprès d’Emmanuel
Philibert et Marguerite.
Gilles (i, 182) résume ainsi la lettre
de Lentolo: «lui ramentevant les faveurs qu’il avait autrefois receues d’elle,
et lui signifiant sa vocation au sainct
Ministère ès Eglises Réformées des
Vallées de Piémont, où il avait trouvé
un peuple fort affectionné à la vraye
religion, fidèle à Dieu et à ses supérieurs, et de vie exemplaire, mais maintenant cruellement persécuté par Timportunité du pape et autres prélats de
l’église Romaine. Par quoi il la suppliait au nom de Dieu d’intercéder
pour eux envers leurs Altesses pour
faire cesser ceste grande persécution ».
Il est à regretter que Gilles, qui avait
évidemment cette lettre sous les yeux,
ne Fait pas reproduite in extenso, car
elle nous donnerait d’intéressantes informations sur ce que Renée avait fait
pour Lentolo avant qu’il devînt pasteur
Vaudois.
Renée put-elle, en suite de cette
lettre, parler à sa nièce Marguerite en
faveur des Vaudois ?
Gilles semble l’affirmer, quand il dit:
«On croit que cette Dame s’y employa».
Mais hélas ! ce fut sans fruit. La pauvre
persécutée, qui n’avait pas pu obtenir
liberté de conscience pour elle-même,
de la part de son propre fils, ne pouvait
guère s’attendre à l’obtenir de son neveu
en faveur de pauvres montagnards des
Alpes. Le même ennemi qui à Ferrare
prévalait surtout contre Renée, ne pouvait manquer de réussir à Turin contre
les Vaudois. En effet, un mois plus
tard, le i.er Novembre 1560 l’horrible
persécution du comte Trinité commençait.
Renée, arrivée en France, s’établit
au château de Montargis, où elle passa
encore une quinzaine d’années, professant courageusement la foi protestante et rendant de précieux services
à ses coreligionnaires. C’est là qu’elle
mourut le 12 Juin 1575.
Quelle noble figure que celle de cette
princesse française et italienne à la foisl
Et qu’il est intéressant de trouver son
nom rattaché aussi à un incident de
notre histoire Vaudoise !
Teofilo Gay.
L’importance du chant dans
le Réveil an Pfiys de Galles
Tel est l’amour des Gallois pour le
chant que, lorsqu’une assemblée est
profondément émue, joyeuse, reconnaissante, c’est parfois une frénésie de chant
qui s’emparp des assistants. Il arrive
alors fréquemment que le même cantique, chanté d’abord avec les paroles
galloises, est repris ensuite avec les
paroles anglaises. Et quelquefois, quand
l’exécution avec paroles anglaises est
terminée, quelque assistant, immédiatement suivi par la masse, remet en train
une nouvelle exécution du même cantique avec les paroles galloises derechef.
Il n’y a pas de raison pour que cela
finisse. J’ai vu une fois à Aberdare
l’assemblée chanter pendant plus de
vingt minutes de suite, sans désemparer,
répétant à .satiété les refrains — un
refrain a bien été répété une quinzaine
de fois — et quand un hymne était
fini, en recommençant aussitôt un autre.
Cinq ou six fois. Dan Roberts, qui
était en chaire, s’est levé pour parler,
mais l’assemblée continuait toujours à
chanter, et Dan Roberts lui-même se
joignait joyeusement au chant et se
rasseyait... Il y a parfois dans cet enthousiasme pour le chant quelque chose
qui paraît excessif à des étrangers. On
m’a rapporté cette réflexion d’un Anglais : « Cela rend tout rêveur de voir
« des jeunes gens, des hommes dans la
« fleur de la vie et des vieillards rester
« âssis en gémissant cantique après can« tique, pendant des heures, tandis que
« des larmes coulent le long des joues
« de plusieurs !... Pour moi, il m’est
souvent arrivé de souhaiter que ces
chants indéfinis se prolongent encore.
Il y a une puissance incomparable
dans ces chants, dans ces strophes entonnées spontanément et qui sont reprises indéfiniment jusqu’à dix et vingt
fois de suite, tantôt par une voix tantôt
par une autre. Et cela paraît toujours
trop court....
Non moins admirables en leur genre
que les chœurs chantés par l’assemblée,
les chœurs de la plupart des solistes
méritent d’être tout spécialement mentionnés. Que de fois j’ai admiré chez
ces solistes gallois, l’égale mise en valeur du poème et de la musique ! Le
soliste, pénétré profondément de la pensée, de la parole, de la poésie, s’identifie tout d’abord, si j’ose dire, avec elle.
Puis il donne au verbe transfiguré un
épanouissement, une souplesse^ une in
(1) Extrait du Béveil au Pays de Galles, par
Henri Boig, professeur à la Faculté de tàéologie
protestante de Montaubau.
Edit. Société de publications morales et religieuses, à Toulouse. — Prix ; 6 fr.
2
«
tensité que ne possède pas le langage
parlé. Musique et poésie s’effacent tour
à tour, s’anéantissent l’une pour l’autre,
s’abîment l’une en l’autre, et c’est ensuite comme la naissance inattendue
d’une force nouvelle qui unit toute la
substance des deux autres pour en faire
quelque chose de prodigieusement beau
et puissant, qui n’est plus ni poésie, ni
musique, mais la réunion des deux
forces premières en une énergie nouvelle...,
La voix des solistes gallois est aussi
forte, brillante et pleine de loin que
de près. L’église en est remplie au
point que les murs eux-mêmes semblent
sonores... La phrase large et fournie
circule partout. Les moindres articula- tions, les timbres divers se développent
avec facilité et dans leur pleine expression. La 'voix se fait entendre là
où elle doit être entendue, comme la
lumière de ces phares qüî semble grandir avec l’éloignement. Bref, la voix
sort, c’est la salle qui chante avec les
solistes et participe à leurs moindres
sonorités, et l’on est confondu de la
puissance et de l’infinie durée de certaines notes. Au reste, ces mêmes qualités se retrouvent dans les chœurs de
l’assemblée. J’ai été plus d’une fois
frappé de ce fait auquel, d’ailleurs, les
Gallois eux-mêmes m’ont expressément
rendu attentif, qu’au moment où l’assemblée commençait à se disperser, se
réduisait du quart, du tiers, de la moitié, le volume de son, produit par le
résidu des assistants,, ne semblait pas
avoir diminué? La chapelle était encore
toute remplie par le chant, toute frémissante et toute sonore.
Je ne veux pas oublier de signaler
le merveilleux instinct, l’admirable àpropos avec lequel, au milieu de la réunion, les jeunes filles et les jeunes gens
entonnent spontanément, d’une voix
émue et pénétrante, les cantiques appropriés à la circonstance, en harmonie
avec l’état de l’assemblée, ou avec les
paroles prononcées par le revivaliste
Evan ou Dan Roberts, ou Sydney
Evans. J’ai spécialement admiré à cet
égard les aspirations et le chant de
Miss Maggie Davies. Lorsque l’assemblée, après un paroxysme d’émotion,
d’excitation, a besoin d’être calmée,
pacifiée, un de ces solos apaisants ne
tarde pas à se faire entendre. Miss
Maggie Davies se lève et doucement,
d’une voix qui peu à peu s’enfle et
remplit la salle, elle chante, l’air inspiré, la tête levée, les yeux fixés en
haut et comme si elle contemplait quelque spectacle ineffable et céleste ; bientôt les yeux se ferment, un sourire céleste illumine les traits de son visage;
on ne sait plus si elle chante ou si elle
prie ; elle prie en chantant ; je n’ai
jamais vu se réaliser avec une telle intensité l’union indissoluble de la prière
et du cantique. C’est aussi beau qu’édifiant. Cette alliance de la prière et
du chant, n’est pas, d’ailleurs, spéciale
aux solistes.
J’ai bien souvent remarqué que plusieurs de ceux qui chantaient dans l’assemblée le faisaient soit le regard perdu
comme en extase, soit dans l’attitude
de la prière, la tête baissée, les yeux
fermés, l’air profondément recueilli.
Un dernier trait. Quand je suis parti
d’Aberdare pour Liverpool, désireux
de voir et d’entendre Evan Roberts,
on m’a dit : « C’est dommage ! vous ne
verrez pas notre procession chantante,
ce soir ! » Tous les samedis soir, en
effet, à Aberdare — et cela se passe
aussi dans d’autres endroits — on fait
2 —
une grande procession en chantant à
trare ;s les rues de la ville. Et les Gallois, même indifférents, même incrédules, ne peuvent pas s’empêcher de s’arrêter et d’écouter cette belle musique
si bien rendue par ce chœur mouvant
chantant toujours en parties. Plusieurs
emportent avec eux, enracinés dans
leur mémoire et transformés en une
véritable obsession avec la musique,
les mots accusateurs ou libérateurs des
hymnes qu’ils ont entendus. Et bien
des âmes ont reçu là l’aiguillon contre
lequel il est dur de regimber. C’est là
ce que les Anglais appellent, d’un mot
intraduisible : Chanter l’Evangile dans
le cœur des pécheurs, le chanter de
façon à l’y faire entrer.
La plus grande œuYre du monde
L’œuvre de la Société biblique britannique et étrangère est incontestablement la plus grande par son étendue.
Et quant à l’importance, elle n’est certainement pas la moindre....
Voici quelques détails sur l’œuvre de
cette Société pendant l’exercice 19051906.
Traduction. — Des fragments plus ou
moins étendus des Ecritures ont paru
en dix nouvelles langues, parmi lesquelles nous mentionnons le Bribri, langue d’une tribu indienne, près de l’isthme de Panama, et le Laotien du Sud,
parlé dans le protectorat français d’Indo-Chine. L’Evangile publié en Laotien
est celui de Matthieu. Il a fallu pour
l’imprimer (à l’imprimerie d’Oxford)
fondre pour la première fois des caractères laotiens.
Ainsi le nombre de langues dans lesquelles la Société répand tout ou partie
des Ecritures s’élève actuellement à
quatre cents.
La Bible entière paraît pour la première fois en Ibo (Niger supérieur) et
en Talagog (Philippines). Une diaconesse,
maîtresse dans une école méthodiste à
Manille, écrit ; « Mes élèves ont dansé
de joie en serrant le livre sur leur cœur».
Difusión, — Le nombre des volumes
répandus pendant l’année a été de
5.977.453. Ce chiffre est de 33.000 supérieur au chiffre le plus élevé atteint
précédemment (en 1902).
Le nombre total des volumes répandus depuis l’origine est de 198.215.199.
Pendant les 40 dernières années, le
nombre de volumes répandus a augmenté de 90
Colportage. — La Société a employé
pendant l’année, 900 colporteurs, 670
femmes de la Bible indigènes en Orient,
et en Occident près de 100 femmes de
la Bible dont la plupart travaillent dans
les quartiers pauvres de Londres.
Finances. — Les recettes ont augmenté sur celles de l’année précédente
de 321.125 fr. et les dépenses ont diminué de 378.475, en partie parce qu’on
n’a procédé qu’aux tirages nécessaires
pour les besoins immédiats. Malgré cela
il y a encore excès de 166,300 fr. des
dépenses (5.965.800 francs) sur les recettes (5.798.500). C’est un progrès sur
l’année 1904, où l’on accusait un déficit
de 880.825 francs. On peut espérer que
les recettes vont reprendre une voie
ascendante. En attendant, le déficit s’élève à 2.975.000 fr., total des déficits
successifs de ces huit dernières années.
Ce déficit a absorbé à peu près tout
le fonds de roulement. La situation
reste donc sérieuse et les réductions
s’imposent.
Les derniers tirages ayant été réduits
au strict nécessaire, il faut refaire les
stocks. Dans une seule séance, dernièrement, le comité a dû voter l’impression de 600.000 volumes. L’économie
réalisée sur les impressions n’a donc
pu être que temporaire.
Auxiliaires. — La Société compte environ 5.700 groupes auxiliaires en Angleterre et au pays de Galles, et 2000
dans le reste du monde.
D. Lortsch.
Per fatto personale
Signor Direttore delVFcYiO,
Nel numero di Ottobre della Sentinella
Valdese uscito di questi giorni, in un
articolo semi anonimo a firma G., parlando dell’ultimo Sinodo, è detto quanto
segue : « La quasi totalità dei deputati
» delle nostre Chiese delle valli, è stata
» tristamente impressionata, come lo
» scrivente, di quella sfuriata in favore
» dei salutisti, spinta fino alla demenza.
» Si è parlato molto in quella occasione
» di libertà, e non siamo certamente
» noi che vogliamo metterle un freno,
» ma quello che più ci spaventa è la
» mancanza di coscienza in chi parla
» così alto di libertà. La vecchia Chiesa
» Valdese non corrisponde più al vostro
» modo di vedere, ce ne duole, ma
s> siate onesti fino alla fine, uscite dal
» suo seno, e rinunziate a ricevere da
» chi voi sprezzate il pane di tutti i
» giorni.
» In quanto a noi non dubitiamo
» punto dell’avvenire della Chiesa Val» dese ; essa ha ancora vita sufiBciente
» per espellere quei Agnoli che si sono
» manifestati sul suo corpo e fare spa» rire quelle escrescenze che, quali pa» rassiti, impoveriscono la pianta ; tali
» sono stati per noi quelle manifesta» zioni in favore del salutismo e dello
» spiritismo, in seno al nostro sinodo.»
Sono queste parole, Signor Direttore, che mi hanno spinto a chiederle
un pò di ospitalità per fatto personale,
visto che, se dovessi rivolgermi alla
« Sentinella » per l’inserzione di queste
righe, dovrei attendere fino ad un altro
mese, ed è invece bene che le cose
erronee ed ingiuste siano subito corrette,
— Un fatto personale — dirà Ella
Signor Direttore — ma se il Sig, Falchi
non è nemmeno nominato ?
E vero, non sono nominato esplicitamente, ma quando un attacco è portato contro idee espresse da parecchie
persone e non è specificato a quale di
queste ci si voglia rivolgere, e d’altra
parte le illazioni sono tratte per tutte,
è evidente che ciascuna di esse si può
e si deve ritenere presa di mira.
Ora io faccio parte del gruppo attaccato. Ergo, mi insegnava il mio professore di filosofia, il fatto personale c’è.
*
* *
Non starò a rilevare l’ingiustizia di
quelle « sfuriate » e di quella « demenza ».
Quando si sale sull’Imalaia della esagerazione, non si può che vedere le
cose ingrandite fino al ridicolo ; ma mi
preme rilevare subito l’affermazione e
l’imputazione di « mancanza di coscienza ».
Potrei rispondere — noti il lettore
che dico «su questo punto», perchè la
mia coscienza, di cui credo d’essere
ancora un pochino provvisto, mi umilia
davanti a Dio sopra troppi altri punti, —
potrei rispondere dunque su questo
punto quello che il Cavallotti diceva
un giorno alla Camera a coloro che
levavano clamore contro di lui: « Coscienze inquiete, rispettate una coscienza
tranquilla ! ». Ma creda lo scrittore
della «Sentinella» che se la tranquillità
della coscienza è a questo riguardo già,
sufficiente difesa per me, l’ingiustizia
e l’assurdo logico dell’attacco mi fanno''
guardare ad esso con stupore.
Dove, quando, come, nel Credo della
Chiesa Valdese, che ho dichiarato di
accettare perchè lo ritengo ispirato all’Evangelo, è detto che l’assistere e il
partecipare, richiesti, ad una riunione »
di pura evangelizzazione, fatta da persone non iscritte nei registri della parrocchia, è cagione di anatema pronunciato automaticamente per dovere di
coscienza morale?
Dove, quando, come, nella Costituzione
o nei Regolamenti che ci reggono è
detto alcunché di analogo ?
E non è invece detto che « La Chiesa
Valdese si proclama in comunione di
fede e d’affetto cristiano con tutte le
altre chiese Evangeliche, qualunque
sia il loro ordinamento ecclesiatico » ?
(Costituzione Art. 3).
Dove dunque ?
Se pure questo bel canone di cui il
Sig G. ha piena la mente non ci viene
da qualche altro consesso ; cosi suppongo almeno perchè cerco di spiegarmi
le cose. Infatti l’anonimo scrittore parla
della «quasi totalità dei deputati delle
chiese delle Valli i quali furono tristamente impressionati ecc ». Ora se
egli fa questa affermazione, l’occasione
di riunirli e di interpellarli il G. deve
averla avuta, — e sarei in tal caso curioso di conoscere il numero ed il nome
di questi deputati, perchè nessuno di
quelli coi quali ebbi occasione di parlare
ci prese parte, nè mostrò di condividere
l’impressione del G. e, se impressione
triste ebbe, l’ebbe precisamente a riguardo di idee e di persone che non
sono proprio esattamente quelle, tratte
in causa.
Sarà stato dunque forse in questo
sinodetto, “ extra vagante „ come
certe decretali papaline, che la condanna sarà stata pronunciata. Ad ogni
modo sia persuaso il Sig. G. che nessun consesso, o esiguo o numeroso, lo
autorizza a dire che coloro che furono
d’opinione avversa alla sua, “ sprezzino „
la Chiesa Valdese. Questa sua affermazione è una di quelle cose che sono
“ l’opposto della verità
E comodo per pugnalare l’avversario
nella opinione pubblica, aver ricorso
ad espressioni che fanno appello allo
chauvinisme religioso, — che è morbo
e non virtù, — è comodo, ma non è
leale !
Il Sig. G. termina con una minaccia
a riguardo delle manifestazioni e quindi
delle persone che a quelle si riconnettono, e parla di « fignoli » e di « parassiti » — cose poco pulite se non
erro — da espellere.
Orbene, in questa corrente di idee,
mi ascolti bene il Sig. G., e chi per
avventura la pensa come lui, e valga
una volta per tutte.
Se la minaccia viene dal supposto
sinodetto « extra vagante », richiamerò
lo scrittore e i membri del sinodetto
agli art. 44 e 45 della Costituzione, che
essi sembrano ignorare. Se la minaccia
è dovuta solo a un pio desiderio personale o all’irritazione dello scrittore,
allora gli risponda per me il nostro maggiore poeta al v. 9 del Canto VII del1’« Inferno». Favorisca cercare.
Ringraziandola, Signor Direttore, mi
dico di Lei
Mario Falchi
prof, al Collegio Valdese.
• J
-1
M.;*
3
i^^QUvelles de V Evangélisation
Ì^
Outre les déplacements d’ouvriers men',‘^ônnés dans notre dernier N®, le Comi'é
ù- d’Evangélisation a décidé le transfert des
çasteurs suivants :
K jP, Grüll senior, de Siena à Rodoret,
-M» 6f. Petrai, de Lucca à Siena,
r' » O. Quattrini, de Naples à Lucca,
Ir.,' F. Balmas, de Rodoret à Samplerdarena,
l, » G. E. Meille, de Syracuse à Cam' pobasso.
L. Marauda est placé à Rome,
fj, J), Bevel est à la disposition des Ad^ ^ ministrations réunies.
* *
” Le Comité a nommé comme Collecteurs
VEtranger, pendant l’année ecclésias_^'tique 1906-07. MM.
:J. Costabel, pour les Etats-Unis d’Amérique,
J.î; P. Chauvie, pour l’Ecosse,
G. Petrai, pour l’Angleterre,
P. Calvino, P. Coïsson et Dr. Grilli
pour l’Allemagne,
' -, P. Longo., pour la Hollande,
L. Eostagno et D. Pegrot pour la Suisse.
Les lecteurs de 1’ Echo qui voufe'idraient bien donner à ces collecteurs des
adresses ou des lettres de présentation
t-'x et de recommandation pour leurs amis
de l’étranger, rendraient un signalé serW, vice à ces frères et à l’œuvre d’Evan# gélisation elle-même qu’ils représentent.
*
* *
Dimanche dernier, 30 Septembre, a été
inauguré un nouveau local d’évangélisation à Cerignola (Foggia). Les cultes du
: matin et du soir, présidés par l’évangé^ liste M. Volpitti, ont attiré une foule
sympathique et attentive.
CtfflOJMIOlflî
La Tour. M. le pasteur G. Messina
a occupé la chaire du Temple Neuf
Dimanche dernier, prêchant, en langue
italienne, sur Esaïe LV, 6 : Cherchez
VEternel pendant guHl se trouve.
— Promotions. Cette solennité scolaire à laquelle tous les parents des
jeunes écoliers, tous les amis de 1 instruction et, j’allais ajouter, toutes les
autorités de la commune et de la paroisse devraient assister, a reuni dimanche dernier dans le Temple Neuf
un public fort restreint. Un bon tiers
des enfants, promus ou black-boulés,
brillaient également par leur absence,
et cela est bien regrettable.
M. le pasteur C. A. Tron qui présidait la fête a, selon l’usage, commencé
par la prière et la lecture d’une portion
de l’Ecriture. Il a ensuite adresse un
bon petit discours, clair et substantiel,
aux petits écoliers en mettant devant
leurs yeux tous les privilèges dont ils
jouissent, tous les soins dont on les entoure, tous les sacrifices qu’on fait pour
eux et en les exhortant à faire les plus
grands efforts pour s’en montrer dignes
par leurs progrès, leur application et
leur conduite^* Il remercie chaleureusement en terminant les maîtres et maîtresses pour tout le travail qu’ils ont
accompli durant l’année en les assurant
de la sympathie du public.
M. le past. Jahier engage les enfants
à se montrer polis, bien élevés, à apprendre à saluer convenablement les
autorités, les vieillards et les connaissances qu'ils rencontrent dans la rue.
L’assesseur pour l’Instruction, M. E.
Costabel invite les parents présents ou
— 3
absents à envoyer, dès le jour de l’ouverture tous les enfants à l’école et à
leur faire suivre, durant l’année, les
cours aussi régulièrement que possible.
M. l’instituteur Rivoir lit ensuite, par
ordre de mérite, d’après l’usage du reste,
et en commençant par les classes inférieures, les noms des promus — environ le 55 des inscrits — et, par
ordre alphabétique, les noms de ceux qui
ont subi avec succès les examens dits
de e. maturités. Suit la distribution des
prix, deux par classe, indépendamment
de la base d’un minimum, ce qui ne
nous semble pas encore la meilleure
façon de décerner des récompenses.
Nous aurions une autre remarque à
faire à propos des prix dits de Bible.
On ne les accorde généralement, comme accessit ou comme fiche de consolation, qu’à ceux qu’on n’a pas jugés
dignes d’un prix proprement dit. Or,
pour ne rien leur enlever de leur valeur
morale, nous voudrions qu’on les adjugeât à tous ceux qui se sont réellement distingués dans cette branche si
importante, voire même à ceux qui
seraient déjà gratifiés d’un prix d’application et, mieux encore, à tous ceux
qui ne seraient doués d’aucune aptitude spéciale pour les autres branches,
mais qui apprennent bien leurs leçons
de Bible. Et pourquoi ne ferait-on pas
pour le français, ce qu’il faudra faire
à l’avenir pour la Bible ? Nous reviendrons, au besoin, sur le sujet.
Les différents numéros du programme
ont été intercalés par des chants dirigés par M. Rivoir. Vers les 5 b-- une
courte prière terminait la fête.
Reporter.
— Les écoles élémentaireà annuelles
se sont ouvertes Mercredi 3 c.
Le même jour a commencé la seconde
session des examens de Licence Gymnasiale, au Collège.
Les examens de réparation à VEcole
Normale (Ecole Super, de Jeunes Filles)
auront lieu D. V. a partir du 10 Octobre, à 8* h. du matin.
La réouverture des cours au Collège et
à VEcole Normale aura lieu D. V. le
16 Octobre, à 3 h. de l’après-midi, dans
la salle du Synode. Le discours académique sera prononcé par M. le prof.
Longo.
— Ecoles sérales. La Commune va continuer cette année encore des cours du
soir en faveur des ouvriers de la ville
et de la campagne illettrés ou presque.
Deux classes se tiendront aux Ecoles
de verdine Maurmano et une classe
dans la grande Ecole de S.te Marguerite généreusement offerte par le Consistoire Vaudois. Ceux qui désirent fréquenter ces cour.s sont invites de bien
vouloir se faire inscrire aussitôt au secrétariat de la Commune ou auprès
de MM. Sibille, Geymet et Eynard
conseillers, membres de la Commission
ad hoc.
Dimanche dernier, 30 Septembre,
Bl'iquéras célébrait le aoo.eme anniversaire de la naissance de son illustre
fils le comte Giovambattista Cacherano,
le vainqueur de la bataille de l’Assiette.
__ M. le prof. Maggiore représentait
la Société d’Histoire Vaudoise, M, Bosc
assesseur, le syndic de notre Commune
et M. le prof. Jahier l'Avvisatore Alpino.
Le cloud de la fête a été le magnifique discours du prof. Gabotto, de l’Université de Turin, qui a parlé à plusieurs reprises des fidèles braves, et
héroïques Vaudois. Voici les paroles
textuelles que l’illustre professeur a
prononcées à l’adresse de notre peuple :
“ O popolo valdese, piccolo di gente,
grande d’affanni, grande di fede, grande
d’ideale, esempio ai codardi che piegano,
ammaestramento ai potenti che opprimono, faro di gloria e di lealtà alla
Patria ed al Re „.
Noiiïelles et faits divers
M. le pasteur Mazauric, d’Arvieu
en Queyras, appelé à remplacer à la
Mure (Isère) M. Vasserot qui prend sa
retraite, a fait ses adieux à son église
le dimanche ig août. Il est remplacé
à Arvieu par M. Léonard, ci-devant
à Pierregrosse, qui devait s’y installer
fin septembre, après avoir fait restaurer le temple et le presbytère. Il sera,
à son tour, remplacé à Pierregrosse
par M. Camille Clôt, évangéliste de la
Société Centrale à Poussais (Vendée),
dont le poste est supprimé.
— Le dernier rapport de la Société
Gustave-Adolphe nous apprend que l’Evangile fait des progrès réjouissants en
Alsace-Lorraine, pays essentiellement
catholique. Des écoles pour catéchumènes et pour jeunes personnes ont été
fondées dans plusieurs villes. Dans le
bassin minier de Thionville, des temples et des presbytères s’élèvent de
toutes parts. Dans la province de Metz
il y a 24 pasteurs à l’œuvre avec 24
temples et 8 salles de culte. La population protestante est de 30.000 âmes,
sans compter la garnison qui a ses
églises et ses chapelains.
— M. Adolphe Jalla écrit de Léalouy
(Zambèze) le 7 août: «Une chose nous
a attristés ; le départ de notre évangéliste, qui a persisté dans son refus d’aller
à Loukona et qui pour cela a dû quitter
l’œuvre. J’espère qu’il y rentrera, au
plus tard, à la prochaine conférence. »
Tutto il mondo è paese.
Nouvelles politiques
Parmi les centaines de congrès convoqués à Milan à l’occasion de l’Exposition
internationale, remarquons en passant
celui qui s’est intitulé « congrès national
de la résistance » et qui vient de clore
ses débats par l’adoption, à une assez
grande majorité, d’un ordre du jour
condamnant «les agitations chroniques,
disproportionnées dans les moyens, illusoires dans la pratique». C’est donc la
défaite, sur un terrain tout particulier,
des syndicalistes ou révolutionnaires, défaite qui prélude, à n’en pas douter, au
triomphe des réformistes dans le prochain
congrès socialiste national.
D’après un calcul officiellement établi,
il résulte que le budget 1905-1906 solderait par un boni de 50 millions, outrepassant de dix millions le chiffre prévu
par le ministre du Trésor, et cela malgré
les dépenses extraordinaires occasionnées
par le tremblement de terre des Calabres
et l’éruption du Vésuve.
La grève des ouvriers du lac Majeur
qui avait pris de fort vastes proportions
et menaçait de se prolonger indéfiniment,
touche à sa fin. Dans plusieurs manufactures, l’ouvrage a déjà été repris et
on a lieu d’espérer que les patrons ne
se feront plus tirer l’oreille pour accorder
la journée de 10 h. et une augmentation
du 10 0[0 pour le travail à forfait.
Gino Visconti-Venosta frère de l’exministre des Aff. Etrangères vient de
mourir dans sa ville de Milan. C’est une
sympathique figure de patriote, d’écrivain, d’homme politique et d’administrateur intègre qui disparait.
Le gouverneur Me la Colonie Ery
thrée M. Ferdinand Martini a été reçu
dernièrement par le sous-secrétaire aux
Affaires Etrangères avec lequel il s’est
longuement entretenu de l’état de nos
possessions africaines. Après un séjour
d’une dizaine d’années dans ces lointains
parages, M. Martini est toujours plus
convaincu que l’Erythrée a le plus riant
avenir, que ses conditions sont des plus
prospères et que les Italiens agiraient
sagement en tournant leur attention vers
nos possessions d’Afrique formant un
très vaste champ à exploiter. Le gouverneur a pareillement renseigné M.
Porapilj au sujet des réceptions cordiales
qui lui furent faites dei'nièrement a Addis
Abeba par Ménélik, ainsi qu’au sujet du
traité de commerce italo-ethiopien qui
va être ratifié par les deux gouvernements intéressés.
— On reparle avec insistance de l’état
de santé du Sultan* qui souffrirait d’un
cancer à l’estomac. Il va de soi que la
chose est officiellement démentie et que,
d’après les nouvelles d’Ydil-Kiosk, AbdulHamid se porte comme le Pont Neuf.
— L’ordre tardant à se rétablir, à
Cuba, les Etats-Unis n’ont plus hésité
à l’occuper militairement par un corps
d’armée d’une vingtaine de milliers d’hommes. L’Angleterre voit là un premier
pas vers l’annexion définitive, mais les
Etats-Unis continuent à protester que
leur conduite est absolument desinteressée et qu’ils se retireront à peine l’ordre
sera-t-il rétabli. Et l’on doit les croire
sur parole si l’on songe à la différence
d’éducation, de civilisation, de race et de
religion qui existerait entre ce nouvel
état et le reste de la Confédération NordAméricaine. Il se pourrait cependant qu’on
allât jusqu’au protectorat et que Cuba
fut mis, vis à vis des Etats-Unis sur le
même pied que l’Egypte vis à vis de
l’Angleterre ; et cela du plein consentement de la majorité des Cubains persuadés que l’intervention des Etats-Unis
n’a d’autre but que de les aider à reconquérir leur ancienne prospérité.
— La nomination du nouveau gouverneur de la Crète, le grec Zaimis, a
été officiellement annoncée au Sultan par
les quatre puissances protectrices, mais
elle n’a pas l’heur de lui être agréable,
Abdul-Hamid voudrait un gouverneur
choisi dans uñe puissance neutre.
— M. Clémenceau a prononcé dernièrement à Roche-sur-Yon un remarquable
discours où il a surtout été question de
la formation des associations cultuelles
en France. Il a tenu à démontrer que
la loi de séparation est des plus libérales et que les intransigeants, le pape
en tête, ont le plus grand tort de refuser à s’y soumettre. « Le principe de
la liberté de conscience, dit-il, a comme
conséquence nécessaire la séparation de
l’Eglise de l’Etat». Et plus loin: «Nous
demeurerons fermes avec le droit français non pour tyranniser, mais pour délivrer, et nous saurons résister à toutes
les entreprises séditieuses ». Mais M.
Clémenceau se garde bien de dire quelle
sera l’attitude du Gouvernement vis à vis
des catholiques qui, dans les trois mois
qui vont suivre, ne se sont pas mis en
règle avec la loi, la majorité selon toute
apparence. U l’ignore probablement luimême.
Ab. payés et iiou quittancé.s.
1906 : WoTÿfold, Yorkshire ; Joseph Combe,
Ogden City ; Bureau de Poste de Lugano ; Etienne
Malan, lient. Conegliano ; Henri Gaydou, Pomaret ; Sylvie Peyrot, la Tour; Enrico Corsani,
Chieti. — D.r Mathews, Londres (1905-06) ; David
Strang, Lincoln (1907) ; Edouard Favre, Genève
(1906-07' ; Eli J. Beux, Utah ; David Clapier,
Utah (1907-08).
A. Rivoir, gérant.
4
— 4
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comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Reeno sia
dell’ estero ; .
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biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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striali. Enti diversi, ecc.;
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