1
Première Année.
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rc- :'.)ir îjitiii.
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«Joixmal de
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J*
Voug me serez témoins. Actes I. 8.
6 Août im.
N. 31.
• ‘fli
Lise lEyaii^éliqixe Vaixdoîso
Paraissant chaqué' Vendredi ^
Suivant la vérité avec la charité.
On »'abonnet k Pignerol au Boreau.de l-'administraiion Maison Viéol. . ^
A La Tour chez M. Oii.li jibraire.
A Turin chez M. Ooaa, vja Pie Quinto. n. Ib.
A Homaret chez M. LantASST Pa»t. Mrecteur.
Pour U Krance les abimodments «e font à la
Libr. PosHOCRB, N,47, Bue de LtU#» Pjiris.
Prix dr l’abo.snememt par a»
Intérieur................1, 3'
Suisse...................... 9 5
France, Allemagne ■ » 6
Orande-Bretagne ei Hollande » 8
Un Numéro séparé; 10 centimes.
Annonces à -la 4.e page 3S centimes par ligne.
On reçoit pour abonnements et
insertions des timbres-poste de
tout pays.
Sommai r-o.
Moody et Saokey à Londres. — Il mène
à la perdition.,.. — Correspondance. —
Chronique Vaudoise. — Revue Politique.
Monsieur k Directeur,
Il y a du plaisir à voir les orages
86 calmer, les conflits d’opinions
se résoudre parfois en une cordiale entente. Cela s’explique assez
naturellement. Si deux hommes
partent de deux points, même séparés par une grande distance,
et s'avancent i’xin vers l’autre, on
même l’un contre l’autre, ils finiront par se rencontrer et en se
voyant de près, ils reconnaitront
probablement sans peine, qu’ils ne
sont pas des ennemis, ni même
des adversaires.
Nous n’en sommes pas encore
tout-à fait là dans la question qui
a mis en émoi quelques-uns de
vos correspondants, sinon vousmême; il me paraît cependant «ju’il
y a un notable progrès. Si votre
introduction à la lettre de M' B.
Pons exprime le sentiment général
des Vaudois des Vallées, ce dont
vous paraissez convaincu , si, d’un
autre côté, la lettre de M’ B. Pons
exprime les sentiments des évangélistes, ce dont il parait ne pas
douter, n’y a-t-il jias lieu de
bannir toute inquiétude au sujet
de l’avenir et de déclarer impossible celte séparation, ou ce schisme
dont on voudrait nous effrayer?
Mais sans être pessimiste, ni alarmiste, il peut-être permis de rappeler que,jusqu’au premier coup
de canon, et même après, chacune
des puissances belligérantes proteste de son amour pour la paix
et de son horreur pour la guerre.
•j' -b ■ ,
11 arrive aussi quelque fois qu une
solution qui n’est voulue par personne s’impose impitoyablement.
J’ai déjà souvent entendu discourir sur les rapport» de l'Evangélisation avec l’Eglise des Vallées;
j je ne sais pas, M. Je Rédacteur, si
; vous avez été plus heureux que
moi, ou si VOU.S vous êtes déjà
I formé une^opinion; quant à moi je
puis déclarer que jamais je n’ai
ouï exprimer catégoriquement le
mode d’existence de ces deux
groupes, ou comment dirai-je, de
ces deux corps d’Egli-se?
..Tîa'léltre’tfe'ÎÎ' B/Pons contîéil’l,
il est vrai, quelque chose comme
une indication sommaire de ces
rapports, selon l’idée des évangélistes, et je me permets de transcrire le passage de cette lettre auquel je fais allusion. «Distincte
mais non divisée en Eglise Vaudoise des Vallées et en Eglise
Vaudoise de l’Evangélisation ,
notre Eglise ne sera à jamais
qu’tme Eglise. La Table sera ce
qu’elle a été par le passé, la Commission d’Evangélisation poursuivra sa tâche laborieuse, rendant
compte à chaque Synode de son
mandat. Les Eglises d’Italie appuyées sur le célèbre ordre du jour
du synode de 1855, s’organiseront
en presbytères à l’image de notre
vieille Eglise Vaudoise, traiteront
de leurs intérêts' en ('ouférences
générales et seront toujours pleines
d’affection et de reconnaissance
envers l’Eglise Vaudoise. mère,
sans jamais vouloir s’en séparer».
Cela a, sans doute, l’air d’être
très simple et très naturel, mais
en y regardant de plus près, on y
découvre, je crois, l’un des nœuds
de la question et Tune de nos plus
grandes difficultés. Les Eglises de
.-,1.' . - (■
la mission traitent elles seules, de
leurs intérêts dans des conférences
générales; cela est juste et ce n’est
pas moi qui le trouverai mauvais,
mais les ministres Vaudois, qui ont
pris une part active et toujours
prépondérante aux délibérations
des Conférences générales, (lesquelles deviennent de plus en plus
de vrais synodes)ces mêmes Evangélistes, viendront ensuite prendre
une part tout aussi active et peutêtre tout aussi prépondérante dans
les délibérations du synode qui
traitera des intérêt des paroisMs.
VoitiTpe'Tjoe plaSfiWs »ux -^aTlees
ont de la peine à admettre et ce
que personne, peut-être, ne sait
encore comment corriger. Je me
borne pour cette fois à cette simple
objection dans l’espoir qu elle ne
sera plus mal interprétée.
Si vous croyez qu’elle en vaille
la peine, donnez encore à cette
lettre une place dans votre prochain numéro et recevez mes remercîments sincères.
Le Thébain,
fliiody et Sankey à Londres.
Nous faisons sans scrupule, un
emprunt de quelque étendue à
l'Eglise libre, journal assez riche
pour ne pas en souffrir. 11 a pour
objet l'œuvre de MM Moody et
Sankey à Londres.
«Quant au caractère sérieux,
dépouillé de toute surexcitation
factice de cette œuvre, recueillons
deux témoignages; d’abord celui
d’un témoin oculaire venu de loin
pour y assister. Après le trajet
dans la rue, la crainte de ne pouvoir trouver place dans cette foule
2
122’.
ui: rËiH»i»
immense, %i(|l de jUiHm,
et de repos |éjp)«ive etc mUMtal*
]ant sur la ||ite-<ÿorm^ Je^'sse
dehors le untnd^ Siê>«gitSuii«Wp:
pour adorer Dieu de concert arec
vin^mUk peraoBSes, Faihi« r«$et
de la joie du ciel au milieu de
(la grande multitude que nul ne
peut compter». Les vingt immenses
candélabres au moyen desquels
la salle est éclairée, me révèlent
ça et là des groupes de quelques
centaines de personnes; mais impossible de compter les autres,
c’est une masse compacte. Et
quelle tranquillité règne dans cette
imnaense assemblée loù cependant
personne n’est indifférent.
Comme second témoignage en
faveur de oette œuvre, recueillons
celui du Times. Ce journal, âdèle
écho de l’opinion publique , avait
an moment de l’arrivée de MM
Moody et Sankey à Londres, traité
assez cavalièrement ces deux hommes. Mais après six semaines de
travail de ces deux évangélistes
dans cette vaste cité , la feuille
quotidienne change complètement
de ton. Au moment où M. Moody
s’éloigne quelques jours de la Capitale peur se reposer, avant de
recommencer ensuite son œuvre
dans le West-End <• Nous ne doutons pus, ■> dit à cette occasion le
Times, • que les prochains travaux
de M. Moody dans le West-End
7ie soient en aussi grande bénédiction pour ce quartier que ses précédents l’ont été dans les autres
parties de Ix)ndres ».
Quant au secret du succès de
M. Moody, écoutons encore un
témoin oculaire : « Une des causes
de^ sa puissante influence, c’est
qu’il ne se préoccupe pas de l'opinion que l’on a de lui, que l’œuvre
de Dieu s’avance c'est tout ce qu'il
lui faut ». Et ailleurs; »11 aime
tout le monde et ne craint personne» Quant aux obstacles il sait
les tourner en moyens. Un soir,
par exemple, que les torrents de
pluie, tombant sur les toits, risquèrent d’être les seuls entendus
dans la salle; «ayons soin de
chanter tous • dit-il pour dominer
le bruit de la pluie, et ensuite ;
«j’ai me ces soirées pluvieuses ¡elles
sont toujours riches en bénédictions,
car les gens qui ont bravé une
telle pluie pour assister aux réunions sont vraiment sérieux ».
; G^iime
les IfelÎpsjÉ^e If'|0||^té «oq| rivrés#tVai^Pfrmi^/iisV|iaditeui^ de
M- lÉiw% ■nUlinif* potiMk>'s<
Par son humilité, sa déférence
à l’occ«siQii.,aai8ii bieaï q^pp pa^
son zèle et sa fermeté, M. Moody
a sa pjillifflf antoup d® laUW
donner une impulsion nouvelle et
s’en faire de précieux auxiliaires.
11 a peur eux dea réunions spéciales,
il les a ainsi réunis sur là même
plate-forme pour travailler avec
lui. 11 a ainsi amené des pasteurs
de sectes rivales à devenir collaborateurs, depuis les ardents Wesleyens et Baptistes jusqu’aux plus
fervents amis de l’ordre établi ,
les pasteurs anglicans. Les réunions de ces évangélistes ont tellement été l’évènement du jour que
sur les omnibus on voyait une enseigne portant non pas Exposition
ou Opéra, mais Réunions de Moody
et Sankey.
Et cependant lorsque ces deux
hommes arrivèrent, décriés d’avance par quelques journaux qui
les traitèrent de fanatiques, leur
espérance de remuer la ville de
Londres pouvait paraître ridicule.
Armés d’une Bible et d’un livre
de cantiques, ils ont réussi au
delà de toute attente. Mais chrétiens, rappelons-nous que dès longtemps eux et leurs amis avaient
préparé la voie en maniant avec
puissance une autre arme, la prière
à laquelle ils ont ajouté l’action.
Il néne â la perdjtiou...
S Matth. 7 i3.
Le voyageur prudent ne se contente pas de voir si le chemin
qu’il choisit est spacieux et agréable, on s’il Y trouve une compagnie brillante et joyeuse. Il veut
savoir surtout où le mènera ce
chemin. Pourquoi n'en ferions nous
pas de même, cher lecteur? Avant
de nous lancer dans la voie du péché, pourquoi ne demanderionsnous pas où elle conduit? Arrêtons
nous un instant, considérons nos
voies; ne faisons pas un pas de
plus avant de savoir exactement
où nous allons.
Une chose qui doit faire réfléchir
celui qui s’engage dans ce chemin
c’est le fait qu’il y trouve mauvaise
oompàgBWiF tSatan Avec lui du
comoienipeaient à la’||D. C’est üo
très qiaf'vfls signe, fatan élargit
le ch«Miihk.AA (ilMUUHi! pour permises les choses qui sont abomiinalles auj^ye»» dit il
fait tout ce qu’il peut pour rendra
le chemin agréable aux voyageurs,
afln que ceux-ci le suivent jusqu'à
la fin. L’adversaire ne fait certes
pas cela pour le bien des âmes, nî
gratuitement. —Tant s’en faut.
ir accompagne les voyageurs avec
les perfides intentions du voleur,
qui est très gentil envers ceux qu’il
se propose de dépouiller ; avec la
différence, cependant, que le voleur se contente de l’argent du
voyageur, tandisque Satan veut le
voyageur lui-même son âme. —
Voilà pourquoi il cherche à nous
tenir dans le chemin de la perdition.
A la perdition!.... Si en voyageant tu t’égares dans les bois ou
dans un désert, tu es en danger
d'être dévoré par les bêtes féroces
ou de mourir de faim , toutefois tu
as encore la probabilité d'en sortir
sain et sauf. Mais .«¡ur le chemin
spacieux il n'y a point d’espérance
pour qui ne retourne pas en arrière
pour se réfugier sous la croix de
notre unique et miséricordieux Sauveur. Où pourrait bien écrire sur
la large porte qui se trouve à l'extrémité du chemin spacieux ces
paroles de notre grand concitoyen;
Per me si va nella citlà dolenle.
Per me si va Dell'eterno dolore;
Per me si va tra la perduta geute.
Disauzi 8 me non fur cose croate
Se non eterne, ed io elerno dure;
Lasciate ogai speranza o voi cbe eatrate.
Dante Inf. III.
Voilà OÙ conduitle chemin spacieux. Les voyageurs trouvent agréables les plaisirs, les amusements, les voluptés, les vanités, les
distractions qu’ils trouvent sur leur
chemin de prédilection; mais cela
les conduit avec peines éternelles ...
Pour un instant de joie mondaine,
vouloir se procurer une éternité de
souffrances... Oh folie! Si le monde
savait quel fruits amers produit le
péché, il ne s’y plairait pas autant.
Si, après dix ou vingt ans, il y a
espoir de recouvrer la liberté, le
cachot n’est pas une chose si terrible. Il y a au moins l’espoir d’en
sortir une fois. Si après quinze ou
3
14 TSMlliN
■.•'./wsrt/vvv ^
123
vi^gt ?ièc^/es il, y l’eappi^r. 4'é»
vitw flfls ;téi4!^8es lia (jieÿÂfs« Æ’é»
chapper aux pleurs et aux grio.
cem^sD'ts des dents;.. Huis sur la
porte qu’as-tu lu?
jts^ciaie Qgaisperauïa ôxutn^'sslr?*».
Donc plus d’espoir po«r celui qui
persérèrre jusqu’à la fin dans sa
mauvaise voie, — il sera perdùf —?
perdu sans retour.
Cher lecteur e apprends à fuir
la colère à venir, l’Evangile’ t*en
indique le moyen. Ne te laisse plus
guider par le monde qui marche
à sa perte. Que la Parole du royaume
soit Uue lampe à tes pieds et une
lumière à tes sentiers. Que ton
unique espérance repose en Jésus
et ton âme vivra.
(^orr^0|»ottbaiice
London, le 92 juillet 1675,
Très honoré et cher Monsieur,
Les Journaux ne manqueront pas de
vous informer d’une manière détaillée
sur la Conférence des Eglises Presbylériennes, qui a lieu ces jours-ci à Londres ; mais H ne vous Sera pas désagréable , j’espère, d’avoir quelques
nouvelles directes de celle intéressante
réunion, à laquelle notre Eglise aussi
est repi ésenlée par son .Modéraleur et
par voire correspondant.
Voici tout d’abord la liste des Eglises
représentées'. L’Eglise Presbytérienne
des Etals Unis (Nord et Sud), l’élise
Béformée Presbytérienne des Etats Unis,
l’Eglise Réformée hollandaise Presbylérienne des Etats Unis, l’Eglise Presby^lérienne d’.àngleterre, le Synode de
l’Eglise Ecossaise d’Angleterre, l’Eglise
Presbytérienne du Pays die Galles,l’Eglise
d'Ecosse, l’Eglise libre d’Ecosse, l’Eglise
Presbytérienne unie d’Ecosse, l’Eglise
réformée Presbytérienne d’Ecosse, l’Eglise Presbytérienne d’Irlande, l’Eglise
presbytérienne du Canada, l’Eglise française Evangélique du Canada, l’Eglise
Presbytérienne d’Oiago ( Nouvelle Zélande), l’Eglise Réformée de France,
l’Eglise jnissionnaire de Belgique, l’Eglise Evangélique du canton de Vaud,
l’Eglise Evangélique de Neuchâtel, l’Eglise protestante d’Espagne , l’Eglise
libre d’.âllemagne , l’Ancienne Eglise
reformée de Belheim (Hollande) et
l'Eglise vaiidoise. En tout soixante quatorze représentants.
D’autres Eglises n’ont envoyé que des
lettres d’adhésion.
La première réunion a eu lieu mardi
soir. Les ministres presbytériens de
Londres et quelques uns de leurs amis
s’étaient réunis à l’Eglise de régent
square pour y recevoir les dilTérenles
, .......Jq n’ai m bfiW'O vpua
¡ce qqe wti des pjus aima
bles j. ip,aiâ je ^i;? ajoüler qu'*|I np se
bâm$' ^s à (jès parolés et à des sçrrcmefilp de mains, car nos amis anglais,
toujours pr.'Uiqwes. av’aleq) fait préparer
uq graiyt DniEejj dmii. çhaqvie nouveau
venu était invite à prôfilér.
A 3 heures, Iqs iuiurs" ivkembres de
l ia Conférence passérànt dans l’Egliee
proprement dite, où se irouveil déjà
réuni np nombreux publia, et là eut
lieu ee ope le programme appelait
meeting o( mloome, l’Assemblée de la
bienvetipe.
Après le citant d’un psaume, la lecture de la piWe, la prière, et un second chant. le Président provisoire
Docl J 0. Dyke, convener ou Comité
organisateur, prononça un discours,'pour
justifier la convocation de la conférence.
On donna ensuite lecture des noms des
Eglises représentées et de leurs représentants , ainsi que du programme,
puis vinrent les differents allocutions.
M. le Modéraleur Charbonnier fut le
second invité à parler. A peine son
nom fut-il prononcé, de grands applaudissements retentirent de tous
côtés; son discours fui souvent interrompu par de nouveaux applaudissements, et se termina au milieu d’applaudissements plus forts que tous les
autres. Evidemment l’assemblée tenait
à démontrer la satisfaction qu’elle
éprouvait à voir claireiqent notre église
représentée à celte conférence, L’orateur précéderit avait réclamé pouf l’Eglise presliylérienne des Etals Unis le
privilège dwrir toutes les formes du
presbyléi'ianisme. M. Charbonnier réclama pour la nôtre riionneiir de représenter ranliquité du presbytérianisme et de fournir dans le fait même
de son existence, prolongée jusqu’à nos
jours malgré tant de persécutions, une
Ereuve excellente de la force et de la
onlé du système presbytérien.
Plusieurs autres orateurs parlèrent
ensuite, et à lOiheures lajséance se terminait par le chant et la prière. Hier,
mercredi, nous eûmes deux longues
séances, une à ii heures du matin et
l’autre à 6 heures du soir, àu collège
presbytérien ; on y discuta les articles
de la constitution du futur Concile.
Cette discussion fut repi ise ce malin
à 10 heures. Ce soir aura lieu dans
l’Eglise de Marylebone la séancé d’adieu qui sera publique.
Je ne vous dirai rien des articles qui
ont été discutés et volés dans la conférence, car vous en aurez bientôt le
texte sous les yeux, ce qui permellra
de mieux juger de leur valeur.
En somme, je crois que le fait en
soi est destiné à avoir une grande im
Eorlance pour l’avenir des Eglises presylériennes, unies entr’elles par des
liens qui ne compromettront pas leur
liberté intérieure, soutenues plus directement les unes par les autres, appelées à s’occuper ensemble de l’avancement du règne de Dieu en ellesmêmes et au dehors et elles pourront
plqs ,facil«<q§flt pvpisj0iérer et atiqiqdre
, le but .dfr iquifl E^ise cfifétienoe qui'
est là j^lpjre fip Dtew et le salut des
âmes pf)ur le triomiihe dé T Evangile.
Oa vienit de décider que lepreipier
Concile Pregbyiérien aura lieu Tannée
prochaine, au comniencement çfe juillet
a Edijpbqurir.
Agroezj très lioaoré nionsieiir elffére,
le saluiairças respectueuses de
Votre démué
J. WBI.TZBCKER.
I PS. La discussion du projet de Cons1 lituiion n’a pas pu se terminer aujpiird’hui. Nous aurons séance encore deI main.
Clirottt(|ue iSIftubot0e
JLa Toter. La semaine dernière du
lundi matin au samedi soir a été entièrement remplie par le congrès de
la Société pédagogique évangélique italienm. Tel est le nom que la société
s’est donné dés l’année dernière. Celle
association a pour but de réunir en
un seul faisceau tous les évangéliques,
à quelque dénominaliou qu’ils appartiennent, qui s’occupent d’inslrucuop«
Il sufSt qu’ils adhèrent au statut et
qu’ils s’engagent à payer une contribution annuelle de cinq francs pour
qu’ils soient inscrits comme membres
effectifs, L’association admet coamie
membres honoraires tous les évailgér
liques italiens ou étrangers qui s’inlé-,
ressent à l’instruction et qui payent
une contribution annuelle de cinq
francs. Enfin le congrès peut proclamer sans distinction de religion, comme
membres benemet'üi des hommes qui,
comme le professeur Celesia et le Doct.
Stewart, ont des titres tout spéciaux
à sa reconnaissance, soit par leurs
ouvrages sur l’inslruclion, soit par les '
sacrifices qu’ils ont fait de leur temps
et de leurs biens pour celte belle œuvre.
Le rév. D'' Stewart et le prof. Celesia
de Gènes sont, jusqu’ici, les seuls
membres benemertli de l’Association.
Le réglement de la Société établit
Sue d'un Congrès à l'autre la direction
es affaires est confiée à une commission de cinq membres. Ont élé
nommés membres de cette commission MM. les insliliileurs; Garnier de
Rome, Malan de Gènes, Savoie de
Livourne, Forneron de la Tour et
Olivel de S‘ Jean.
Le congrès a établi que les membres
effectifs sont divisés en six sections
len iloriales dont la première est formée par la vallée du Pélis; la seconde
les vallées de Perouse et de S‘ Martin,
y compris Pignerol, Prarustin et Rocheplale; la troisième par le Piémont,
la Lombardie et la Vénétie, la quaIriéine par la Ligurie, la cinquième
par la Toscane, la sixième par Rome,
le Napolitain et la Sicile.
Le congrès a choisi six sujets; la
commission aura soin d'en assigner
4
124
tK TÉMOtN
un à chacune des.sk secïitms .qui. devronl les élndiei’^'et en‘'rafé»i% par
l’organe d’un iapporteiir ilomsitè’ par
la commission, au proc^in cdnms
pédagogique qui se réunira dans deux
ans, ainsi que l’assemblée l’a établi
dans son réglement.
Le congrès a en outre établi que la
commission est autorisée à publier un
journal mensuel exclusivement pédagogique dès qu’elle en aura les moyens.
Le temps et l'espace vous manquent
tour un rapport détaillé sur les nomreuses questions qui ont été traitées
par le congrès dans ses deux et quelquefois trois séances par jour, de 8 h.
à midi, de 2 h. à 5, et de 8 à 10 du
soir. — Voici quelques données très
sucoinles en alténdant que la publication du compte-rendu et de quelquesuns des travaux nous permette d’entrer dans plus de détails; L’inauguration des travaux du congrès a eu
lieu dans le Temple du Ciabas. Des
chants avaient été préparés pour la
circonstance. Le discours d’inauguration prononcé par M. Garnier de Rome
a fait ressortir l’imporlance do l’instruction et de l’éducation chrétienne
de r enfance. Malheureusement les
membres du congrès se sont trouvés
en bien petit nombre à son ouverture et les abstentions, pour des raisons que nous trouvons très légitimes et pour d’autres qui le sont
moins, ont été pendant toute la durée
du congrès, très considérables, tellement que le chiffre des membres
effectifs ne s’est pas élévé au delà de 40
Les séances ont été ternies dans
l’école paroissiale de la Tour. Après que
la commission sortante eut présenté
son rapport, M. Jahier instituteur à
Naples a lu un long et savant travail
sur les pédagogues italiens, sur leurs
œuvres et leurs systèmes. — Nous avons
ensuite entendu M'’ S. Savoie qui nous
a parlé de {’hygiène dans l'Ecole. Ce
travail complet, pratique, fait dans un
excellent esprit, composé dans un style
clair et simple a eu l’approbation générale , et comme celui de M' J. .1.,
Malan de Gênes sur les diverses méthodes d’enseignement et spécialemenl
sur la méthode intuitive, il sera publié
en entier dans le compte-rendu et
peut-être à part. — M. Malan a eu l’avantage de faire apprécier les avantages
de la méthode intuitive, sans exclure
cependant la méthode socratique, ni
la méthode exposilive qui doivent avoir
leur place dans l’enseignement.
Le congrès a ensuite enienrin avec
intérêt le rapport de M. Chauvie de
Prarustin sur les rnoditlcations à introduire dans le programme des écoles
rurales, celui de M. Olivet sur l’Ecole
Normale de la Tour, celui de M. Reynaud de Bovile sur la question de
savoir si l’enseignement de la langue
française dans nos écoles élémentaires
nuit à celui de la langue nationale. Sur
ce sujet les avis étaient d’abord très
partagés; les uns opinaient pour proscrire entièrement le français de nos
a.
¡.écoles ide qirariier ét .<iê noá**¡kctlps
içaroiMàles ;‘ tes kutréè voulaient ait
■ contraire lui. faire là plus largépart.
Apr^s'une discussion très anim% le
Cong^rês, dans la généralité de’ ses
membres, a fini par reconnaître que
si l’étude de. IMangue nationale a droit
à la préémiifence, celle du français
est non seulement utile, mais nécessaire dans la condition présente de nos
Vallées et que l’avantiage d’avoir à sa
disposition deux langues au lieu d’une,
même pour les trois quarts des vaudois
ui ne fréquentent guère que nos écoles
e quartier, n’est pas à dédaigner.
Ajoutons à cela que la langue du culte
et celle des ouvrages d’édification en
usage dans les vallées est la langue
française.
Le dernier travail qui a attiré l’attention de l’as.semblée a été celui de
M. Sappé de Como a sur la meilleure
méthode à suivre pour l’enseignement
des plus importantes matières contenues dans le programme scolaire et
spécialemenl de la langue maternelle ».
Ce travail, fruit de la longue expérience
du rapporteur, a donné lieu à des discussions très intéressantes sur les diverses branches de l’enseignement et
surtout sur celui de la religion.
M. Ruggle, de Caslelnuovo, rapporteur du huitième travail « sur la discipline, récompenses et châtiments» a
envoyé son rapport, mais n’a pas pu intervenir au congrè.s. L’examen de cette
question a été renvoyée aux prochaines
conférences générales.
Réunion du 15 Août. A la suite d’une
entente préalable entre les pasteurs
de Saint Jean, de La Tour et d’Angrogne , il est établi que la réunion en
plein air que l’on a l’nabilude de tenir
a la mi-août aura lieu cetfe année. Dieu
voulant, au même jour, à la même
heure et dans le même endroit que l’année dernière; c’est-à-dire h la Porte
d’Angrogne, à 3 h. de l’après midi du
dimanche 15 courant. ^ le temps est
mauvais la réunion aura lieu dans le
temple du Ciabas à 4 heures.
Les paaleurs des paroisses susmentionnées traiteront successivement les
sujets suivants; Lecture et méditation
du chapitre dixième de Saint Mare. Les
Vaudoii et ta Bible et le Repos du dimanche. Chacun de ces discours pourra
être suivi d’allocutions sur le même
sujet, ou sur tel aiilie propre à concourir à rédificalion de l’assemblée.
Nous espérons que nos frères de
Prarustin voudront bien sc joindre à
nous, et que des exercices de chant
auront lieu en vue de cette réunion, à
laquelle sont invités tous les vaudois
que peuvent y,intervenir.
î&cüuc ^ïoUtique
Itatie. Les élections communales
de quelques-unes de nos grandes villes
on tété favorables au parti clérical; ainsi
celles de Gènes, le Naples, après celles
do Ven1s»'."La liste libérale par contre
a triomphé^« ube ftme majorité à
Turin. Àdfìììjào f i i ■
, Le prince Humbert est f encore en
Angleterre, d’où il se rendra directement à Naples, ensuite en Sicile. .
Ànffleterre.' Lé mairè de Londres
a[donné un banquet de 650 couverts auquel avaient été invités les syndics de
la plupartdesgrandes villes de l’Europe.
Quelques-uns de nossyridics, entr’autres
celui de Rome, de Florence et de Turin,
ont accepté Tinvitatjpn.
teranee. L’Assemblée nationale s’es t
prorogée le 4 août jusqu’en novembre
sans avoir terminé les lois constiti)«tionnelles.
, Une révolte assez grave a éclaté
en Herzégovine o(i l’administration
turque paraît avoir exaspéré la population chrétienne.
Erxbst Robert, Gérant et Administrateur.
Aux ^migrants!
Une nouvelle voie s’ouvre devant
les personnes qui, désirant émigrer
pareeque leur pays ne leur offre pas
suffisaniinenl de ressources, refusent
cependant de se porter vers l’Amérique
du Sud , instruits par l'expérience de
ceux qui y ont été. La Nouvelle Zélande est une colonie anglaise très
prospère, et qui oB're à l’émigrant des
garanties beaucoup plus sérieuses que
le Rosario ou la colonie Alexandra.
Le transport des émigrants se fait gratuitement sur des vaisseaux du gouvérnement anglais, et une com’mission
pourvoit à leurs besoins à leur arrivée.
Les terres y sont des plus fertiles,
le climat sain, la main d’œuvre bien
payée, ensorte qu’il est facile à un bon
travailleur de s’établir bientôt pour
son compte. Pour plus amples renseignements s’adresser ê M. Giovanni
Glyn, N. 7, Livorno.
Cantiques de réveil.
54 cantiques à 2 parties avec un
supplément de 24 p. cantiques à
4 parties, tiré du recueil publié à
Genève à l’occasion des réunions
de Consécration de Mars dernier.
Se trouve chez les libraires de
la Tour au prix de 75 cent.
1 Le supplément à part se vend
; 25 cent.
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CHOIX DE 44 CANTIOÜES AVEC .MÜSIOUE
I POUR LES ÉGOLES DU DIMANCHE
i offert
; aux paroisses de l’Eglise Vaudoise
Pi-l.-v; .“AO oeiit.
Se tronce ches M. Laxt.iret.
Pa.sleur d Pomaret.
l'ignorol, Impr. Chinntore '’t M.iscarol’