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' Soixante-Quatrième année - Anno VI®.
23 Mars 1928
N» 12
S
DES VALLEES
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S'adresser ; pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Ulresscr : pouf Ift K«Cl®CïlOIIf au uirecicur m, JKAPi wuiaaupi, piuicaacuif
Torre Pellke — pour l’Administration, au Bureau du ¡ournal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre PelUce.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: 35 centimes vv
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Qu© toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... -dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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ÍES PROCHüliS FÊTES DE CHINI
[ DES VALLÉES ÏAÜDOISES.
Dans un mois environ auront lieu pres(fiie toutes les Fêtes de chant, au cours
desquelles nous sommes sûrs, d’ores et
déjà, ü avoir la joie de constater les nouveaux P "ogrès réalisés, fruits de l’activité
mtense et féconde déployée pendant ce
dernier hiver. ' "
ÉCOLES DU DIMANCHE.
Four les écoles du dimanche de la Vallée
du Pélis, la Fête de chant aura lieu à La
Tour, jeudi 26 avril, à 10 heures, dans le
temple. Pour les éccles du dimanche de la
Vallée du Cluson, cette fête aura lieu à
Saint-Germain, jeudi l.er avril, à 10 heures, dans le temple.
Le programme a déjà été publié dans
notre circulaire du 11 octobre dernier,
mais nous tenons à le présenter de nouveau. Le voici : Nouveau Recueil Français,
N. 182, 266, 280 ; Innario, N. 303, 304. En
outre, chaque école chantera deux hymnes
de son choix.
Comme pour les précédentes manifestations de ce genre, les enfants apporteront
leurs provisions pour le repas en plein air,
qui sera suivi de la seconde partie de la
fête, c’est à dire par des jeux et divertissements variés.
CHORALES.
La Fête des Chorales n’aura pas lieu à
Turin, ainsi que cela avait été annoncé et
comme nous l’avions espéré. Nous aurons,
à cause de cette décision, deux Fêtes de
f chant ; l’une pour la Vallée du Pélis, à La
Tour, dimanche 22 avril, à 15 heures, dans
le temple ; Vautre pour la Vallée du Cluson, à Saint-Germain, le 6 mai, à 15 heu"
res, dans le temple.
Le pi'ogramme sera le suivant : Nouveau
Recueil Français, N. 24, 128, 175, 224, 299 ;
Innario, N. 210, 255. En plus, chaque Chorale qui en manifestera le désir, est priée
de bien vouloir exécuter un chant ou un
chœur de son chmx. Mais la partie sur laquelle s’arrêtera particulièrement l’attention et l’intérêt des Chorales autant que
du public, sera celle des chants d’ensemble,
remarquables par la valeur de la composition musicale et par l’effet solennel dû
à l'ensemble de toutes les voix.
VAL SAINT-MARTIN.
C’est avec grande satisfaction et joie à
la fois que nous pouvons, cette année, ajouta au programme général (ies Fêtes de
■ chant le programme des Fêtes de chant
du Val Saint-Martin.
l” Chorales. La Fête des Chorales aura
lieu au Perrier, dimanche 15 avril, à
14 h. 30, dans le temple, avec le programme
qui suit : Nouveau Recueil Français, N. 155,
175, 299 : Innario, N. 29, 215. Chaque Chorale chantera aussi, séparément, un cantique, chœur ou chant de son choix.
2“ Ecoles du dimanche. (Nous répétons,
à ce sujet, ce qui a paru dans le dernier
numéro de VEcho). Le premier dimanche
de mai sera consacré au chant. La fête
lieu à 14 h. 30, au Pont Rabious, près
du Perrier. Les chants en commun seront
^ fee suivants : Nouveau Recueil Français,
N. 182, 266, 280 ; Innario, N. 304. Chaque
école sera aussi invitée à chanter un cantique de son choix.
La Cîommission du Chant Sacré.
PAIX!
« !.(' ri iiit de respj jt, c’est la paix :
Galaies V, 22.
Il y a dans notre pauvre humanité d'effroyables contradictions : voilà des savants, des médecins, par exemple, qui consacretnt leur vie entière au bien de leurs
semblables, se sacrifiant eux-mêmes pour
sauver les autres. Que de docteurs sont
morts en faisant- des expériences sur les
rayons X !
Dans tous les pays les institutions de
bienfaisance surgissent toujours plus nombreuses et la charité publique semble im
diquer que le thermomètre de l’altruisme
monte.
En observant ces faits on se persuaderait que le but de l’humanité c’est de lutter contre la mort et contre toute souffrance. Mais voilà que', soudain, le voile
idéal se déchire et les hommes marchent
en guerre les uns contre les autres, s’em
tretuant, se blessant, causant des peines
et des souffrances sans nombre. Cette contradiction est vraiment épouvantable et
c’est avec angoisse que nous nous demandons si elle subsistera toujours.
Les pessimistes nous disent que la guerre
est naturelle à l’humanité et que tant
qu’il epfistera deux liommes sur la terre
il y aura aussi la guerre. La perspective
n’est pas très gaie et surtout eUe n’est
pas honorable pour notre espèce, pour
l’hcmo sapiens. Faut-il l’accepter sans autre et conclure qu’il n’y a rien à faire en
vue de la paix ?
Si nous considérons l’homme naturel
avec ses mauvais instincts, ses penchants
débauchés, ses passions violentes, ses sentiments impulsifs, nous aurons une triste
sensation de désespoir; mais si, au contraire, nous fixons notre attention sur
l’homme guidé par la pensée, par le raisonnement, et surtout si nous le considérons à un point de vue chrétien, nous
pouvons et devons crier bien haut notre
foi dans une humanité meilleure vivant
dans la paix et pour la paix.
En d’autreis termes, nous affirmons avec
le grand apôtre que le fruit de l’esprit,
c’est la paix.
Ce qui domine encore dans le monde ce
n'est pas l’esprit, c’est la matière, c’est
la violence impulsive, c’est l’homme inférieur, inférieur bien souvent malgré les
positions élevées qu’il occupe.
R n’y a rien de pire qu’un barbare civilisé et l’humanité d’aujourd’hui, malgré
sa civilisation apparente, reste barbare à
l’intérieur ; et si elle ne sait se débarrasser
de son état de barbarie, elle marchera à
grands pas vers isa ruine. Les armes toujours plus meurtrières, les inventions toujours plus perfectionnées, les relations
toujours plus étendues, transformeront
les guerres prochaines en de vrais tombeaux, non pas des hommes seulement,
mais de la civilisation elle-même. La vision d’une guerre combattue sur terre,
par mer, dans l’air, avec les moyens que
nous connaissons déjà, sans compter ceux
que l’on invente continueiement, devrait
causer à tout homme qui ne soit pas un
barbare, une sainte indignation contre
tous ceux qui en parlent avec l^reté,
comme s’il s’agissait d’un fait tout à fait
naturel et non condamnable.
Mais ne nous arrêtons pas à exa
miner_ce fléau: voyons plutôt s’il n’y a
rien à faire pour l’éviter. Après la grande
guerre qui a causé la mort de millions
d’hommes, on sent un besoin pressant de
travailler en vue de la paix. Plusieurs institutions ont été fondées pour établir de
iTÎeîlleurs rapports entre les peuples : la
Société des Nations, l’Alliance Mondiale
pour l’amitié internationale par les Eglises, et d’autres encore. Quel est l’accueil
qu’on leur fait ? Croyez-vous que tout le
monde les soutienne ?
Nous ne voulons pas être trop pessimistes, mais nous savons que les sages de ce
monde, parlent d’utopie, de chimère, de
beau rêve...
Cette attitude nous cause de la peine,
mais ne détruit pas notre confiance dans
les bons résultats qne l’on atteindra. Nous
savons que les sages de ce monde n’ontjamais fait faire aucun progrès à l’humanité; ils ont piétiné sur place et, malgré
toute la sagesse dont ils se croyaient
doués^ le monde ne leur doit rien.
Les grands progrès nous les devons aux
utopistes, aux rêveurs des temps passés,
bafoués et méprisés, mais vivant dans
une atmosphère de certitude qui ne se
démentit jamais malgré les attaques et
les sourires moqueurs des adversaires.
Nous admirons l’audace des aviateurs
qui volent d’un continent à l’autre pour
établir des communications rapides et faciles entre les différents pays ; ils ne craignent ni dangers ni souffrance, car ils
ont un but. L’utopie est aussi une audace,
une aventure morale, et pour elle il ne
faut rien craindre.
L’humanité a besoin de guides et il faut
que ceux qui la guident soient eux-mêmes
éclairés par l’esprit : soutenons donc de
toute notre sympathie, de toute notre foi,
de fous nos encouragements ceux que nous
voyons représenter un idéal lumineux. Le
monde, malgré ses défauts et ses fautes,
malgré son matérialisme, finira par accepter la lumière parce que lassé de ténèbres et d’ombres.
s» » #
Sur quelles bases croyons-nous pouvoir
établir la paix universelle ?
Nous lisons souvent des considérations
qui ne nous semblent pas suffisantes pour
inculquer le devoir sacré de la paix. Au
fond, le monde pense d’établir la paix par
des considérations matérialistes : les guerres coûtent et sont la ruine économique
des peuples ; les • dégâts qu’elles produisent ne compensent pas las avantages qu'on
en peut retirer, et ainsi de suite.
Si nous réduisons la paix à une question d’intérêt, nous ne sortons pas des entraves matérialistes et il est à craindre
que Ton n’arrivera jamais au but en suivant cette voie.
Ce qu’il faut mettre en relief c’est bien
un intérêt, mais un intérêt d’un ordre
supérieur, de nature morale. Pourquoi ne
prendrait-on pas au sérieux le commandement ; Tu ne tueras point ? Pourquoi ne
considérerait-on pas la guerre comme un
crime ? Tous les Etats punissent bien le
meurtre et faudrait-il s’étonner si le jour
viendra où la guerre sera considérée
comme' un grand crime social ? L’évolution de la conscience de l’humanité n’estelle pas tout aussi vraisemblable que cele
de l’individu ? et le respect que Ton doit
aux peuples n’est-il pas aussi sacré que
celui que Ton sanctionne pour chaque^
homme ?
Comme chrétiens nous croyons à la conscience, à la puissance de Dieu, à Tamour
de Christ : nous acceptons son message de
fraternité qui établira le royaume divin
sur la terre. Voillà pourquoi nous croyons
à la paix et que nous travaillons pour la
paix.
Ce que le monde nous donne comme
moyens pour arriver à eUe, ce n’est pas
des moyens : le désarmement, par exemple, est déjà la paix en action, c’est déjà
une manifestation de l’esprit nouveau, de
la conscience nouvelle...
Malgré le triomphe apparent de la matière, nous croyons à la victoire de Tesprit, nous saluons en espérance la paix
parmi tous les peuples. L. M.
CORRESPONDANCE
Premièpe Eglise Yaudoise de New-York.
C’est l’église qui se réunit dans la Knox
Memorial Ühurch, 41.me Rue. Elle a adopté
ce nom tout récemment, à Toccasion.de son
incorporation aux lois de TEtat.
En s’appelant vaudoise, notre congr^ation ne pense pas faire du tort à TEglisemère ; car, s’il est vrai qu’elle n’est pas,
ou pas encore rattachée à.elle ecclésiastiquement, elle peut cependant se considérer
comme une fraction de l'Eglise Vaudoise;
En effet, non seulement elle est indépendante de toute autre dénomination américaine, mais elle est formée entièrement de
Vaudois, et son Pasteur lui-même est dans
la liste des. Pasteurs Vaudois.
D’autre part, en se disant première, et
non pas vaudoise tout court, elle ne montre nullement d’être animée d’un esprit
d’exclusivisme.
Mais le nom a une importance secondaire. Ce qui intéresse les lecteurs, c’est
la marche de Téglîfee. Eh bien, nous somr
mes heureux de pouvoir dire que depuis
notre dernière correspondance (remontant
à .Tété dernier, donc, suivie d’un long silence pour lequel la Rédaction de VEcho
nous loue certainement (Allons donc! Réd.),
et les abonnés d’ici nous blâment), plus
d’un fait réjouissant s’est passé.
Et d’abord notre « Bazar », qui a eu
lieu, comme d’habitude, la deuxième semaine de décembre, a rapporté, tous frais
déduits, dollars 964,16 : une somme qui
n'avait jamais été atteinte et pour laquelle
nous ne pouvons que remercier encore vivement notre Société des Dames, promotrice de cette Vente ; en particulier M.mes
Adèle Jahier, Pauline Zecca, Louise Masi,
respectivement présidente, secrétaire et
trésorière du Comité de Direction depuis
des années, et M.me Lina Tron, vica-présidente nouvellement élue.
Mais ce qui nous a réjouis presque autant que ce beau résultat, c’est le concours
dont il a été la manifestation : concours
d’acheteurs aussi bien que de travailleurs
et de donateurs. Tous nos membres d’église,
à quelques exceptions près, et nombre
d’adhérents sont venus. Il faisait bon de
les voir arriver par groui>es ou un à un,
le visage rayonnant ; surtout il faisait bon
de les voir former, et de former avec eux,
à l’heure des repas, de longues tablées où
régnait la plus parfaite cordialité et où
le patois, le piémontais, le français, Titalien, l’américain... se croisaient, sans le
moindre inconvénient !
2
Nous n’avons pas souvent des réunions
sociales ; mais le Bazar en est une et de
la meilleure espèce, croyons-nous.
— Nombreuse assemblée,, très nombreuse
même, comme on pouvait s’y attendre, à
la fête de l’arbre de Noël. Comme l’année
passée, les élèves les plus grands de l’école
du dimanche ont donné un drame, en trois
actes (en costumes), en français : un drame de caractère religieux, tant il est vrai
que le deuxième acte était une célébration
de Noël dans une paroisse de campagna
Le public, convaincu des difficultés que
nos jeunes artistes avaient dû surmonter,
s’est montré tout à fait satisfait.
— Le Rapport financier de notre Eglise
pour 1927 vient de paraître. Nous extrajmns les données suivantes que le Pasteur souligne dans sa préface :
« Pour en venir au Rapport de notre
Trésorier, c’est avec joie et reconnaissance
que nous l’avons parcouru. Magnifique coopération! donnant comme résultat, à la
colonne des recettes, $ 4.504.28. Pour apprécier cette somme, n’oüblions pas que
notre congrégation, réorganisée en 1925, ne
compte encore que 160 membres régulièrement inscrits.
« Cela nous a permis non seulement de
faire face à nos frais (plutôt considérables cette année, et en partie extraordinaires, c’est-à-dire ne devant pas, ou pas
souvent, se répéter), mais de clore notre
exercice avec un excédent de $ 355.26, qui,
ajouté à ceux des deux années précédentes, nous constitue un fonds de réserve de
$ 2.904.10».
Parmi les frais auxquels il fait allusion
(frais nouveaux pour notre Eglise et deivant se répéter et, vraisemblableiment,
augmenter), il y a une somme, pas du
tout indifférente, versée à l’Eglise Américaine, dont nous sommes les hôtes, pour
l’aider dans ses dépenses d’éclairage, chauffage et conciergerie. Ce' qui veut dire que
notre congrégation marche résolument et
sûrement vers sa complète autonomie
financière.
— Le banquet traditionnel du « 17 » a
réuni 75 convives. On y a évoqué les souvenirs du passé ; on y a parlé des devoirs
du présent, plus précisément de devoirs
concernant notre œuvre à New-York.
Notre patrie d’origine n’a pas été oubliée. Entre autres choses on a décidé d’envoyer un message de sympathie et d’affection au cher modérateur, M. Léger.
La commémoration du « 17 » à l’église,
quelques heures auparavant (dimanche
dernier, 19 courant), aurait dû être l’occasion d’une plus nombreuse assemblée.
Par contre, la soirée, si on peut l’appeler
ainsi, du jeudi précédent, a attiré une
foule beaucoup plus nombreuse que ce que
nous avions jamais vu en pareille occasion.
Et c’est sous-ientendu que le « 17 » est no
tre meilleure occasion de toute l’année,
dans le sens de faire « bouger » le monde.
C’est qu’on avait annoncé le Film Vaudois,
qui ne pourrait être mieux approprié
qu’au 17 ; mais aussi une pièce dramatique, celle-ci, très entraînante d’elle-même,
a été magnifiquement jouée, de l’avis de
tous.
Félicitations à notre « Rosa Alpina »,
sous les auspices de laquelle la soirée a
été donnée.
Comme, pour avoir le film, cette Société
avait dû s’engager à verser 50 dollars à
la Lutheran Füm Co., qui en est la dépositaire, eUe n’a pu s’empêcher de fixer les
tickets d’admission à un dollar pour les
adultes, et à 25 sous pour les enfants.
Cela lui a certainement permis, étant
donné le nombre des participants, de réaliser, malgré les dépenses, un bon petit
profit ; car ü ne nous résulte pas que
personne soit entré par les fenêtres.
P. G.
New-York, février 1928.
ALLOGGIO di tre magnifiche camere
— ben soleggiato, nel concentrico — con
luce elettrica, gas e acqua potabile, affitterebbesi sabito. — Rivolgersi Tipografia Alpina.
Recommandations.
Un marchand avait besoin d’un jeune
garçon pour son magasin. Plusieurs se présentèrent, au jour dit, pour avoir la place.
Le premier qui passa était presque sûr .
d’être accepté parce qu’il avait l’appui d’un
des principaux employés de la maison.
— « Avez-vous une bonne écriture ?,
dit le patron. — Oui. — Savez-vous calculer ? — Oui. — Bien, bien, cela suffit,
je ne puis vous prendre ». — Le candidat
se retira. — « C’est pourtant un garçon
honnête, actif, pourquoi ne pas faire un
essai ?», observe son protecteur. — « Parce
qu’il n’a pas appj-is à dire : « Oui, monsieur » et « Non, monsieur ». S’il répond
ainsi le jour où il désire obtenir une place,
que sera-ce quand il aura affaire aux
clients ? ».
L’examen continua. La plupart des candidats étaient munis de lettres de recommandation, mais le patron fixa très vite
son choix.
— « Pourquoi avez-vous choisi ce garçon-là ?, lui demanda-t-on ; il n’a aucune
lettre de recommandation».
— « Je vous demande pardon, répondit-il, il en avait plusieurs.
« En entrant, il a essuyé ses pieds avec
soin sur la natte et il a fermé la porte
après lui ; ce qui montre qu’il a des habitudes de propreté et d’ordre.
« Quand ce vieil homme boiteux ost arrivé, il lui a immédiatement cédé son siège ;
ce qui montre qu’il a du cœur et de la
prévenance..
« 11 a ôté son chapeau dès son entrée,
et il a répondu, avec promptitude et respect à mes questions ; ce qui montre qu’il
est poli.
« Il a ramassé le livre que j’avais laissé
à terre, et l’a placé sur la table, tandis
que tous les autres avaient passé dessus
ou l’avaient rqjeté du pied ; ce qui montre
qu’il est soigneux.
« Il a attendu patiemment son tour, au
lieu de pousser les autres de côté ; ce qui
montre qu’il est modeste.
« En lui parlant, j’ai remarqué que ses
vêtements étaient brossés avec soin, que
ses cheveux étaient en ordre, que ses dents
étaient bien blanches.
« Quand il a écrit son nom, j’ai observé
que ses ongles étaient propres, tandis que
ce petit compère en jaquette bleue, à la
jolie figure, les avait tout bordés de noir.
« Ne sont-ce pas là des lettres de recommandations ? ». (L’Evangéliste).
Illlll lOÜS mEnES DE JIES EEt
Le Comité de Groupe des U. C. de J. G.
prie instamment les Unions de Groupe
de célébrer d’une façon spéciale le dimanche unioniste, qui a été fixé par le
Comité National à la date du 25 mars.
MM. les Pasteurs sont priés de bien vouloir consacrer au sujet de la jeunesse chrétienne le culte du matin ; les Unions pourraient organiser pour le soir une réunion
publique, dans laquelle elles exposeraient
leur activité, leur but, leurs aspirations.
Ce dimanche peut ainsi constituer un bon
moyen de progrès et d’encouragement pour
le mouveinent unioniste.
Les Unions sont priées de vouloir envoyer au caissier de Groupe, M. Ayassot
(Convitto de Torre Pellicei), où à l’Administration à Rome, les abonnements à la
revue Gioventii Unionista, dont elles ont
reçu récemment quelques exemplaires.
A. J.
Geometra PAOLO ROSTAGNO
TORRE PELLICE
VIA SOMA - CASA DXLLA SOCIETÀ OENEBAU
OPERAIA, PIANO SECONDO, LOCALI GIÀ OCCUPATI dall’ufficio di ATTIVAZIONE DEL
NUOVO CATASTO
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della professione.
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terreni e fabbricati.
Riceve in modo certo ogni giornata
di Venerdì.
CHRONIQUE VAUD0ISE.
LA TOUR. La conférence du prof. M. Samuêl Tron que nous annoncions dans notre
dernier numéro, ne put avoir lieu à l’Aula
Magna, et cela sans qu’il y eut de la faute
du conférencier. Par contre M. Tron a pu
s’adresser, à l’heure fixée, à un public
choisi, réuni à Sainte-Marguerite, et l’a
entretenu de façon on ne peut plus intéressante de son sujet si suggestif : Dans
le pays du ddlar. Il n’est pas nécessaire
de dire que l’exposition toujours claire,
l’enchaînement logique des idées, la forme
élégante et impeccable dans laquelle elles
sont toujours énoncées, ont valu au conférencier — si favorablement connu ici et
ailleurs — d’être non seulement chideureusement applaudi, mais suivi par un auditoire attentif jusqu’au bout, c’est à dire
pendant une heure et quart environ.
Le sujet étant très vaste, l’orateur a su
se circonscrire. Après avoir souligné les
immenses progrès des Etats-Unis dans
tous les champs de l’activité humaine, il
indique et développe les principales caractéristiques des Américains ; 1" ils sont innovateurs, parce qu’ils n’ont pas à regarder en arrière, au passé... qu’ils n’ont pas,
innovateurs même en religion ; 2“ ils sont
organisateurs, en visant plus à la société
qu’à l’individu — la lutte anti-alcoolique,
entre autres, est éminemment sociale ; 3“
üs sont pratiques, positifs, même utilitaires, d’où le danger de choir dans le matérialisme. Pour eux, un homme vaut en ,proportion de ce qu’il possède. La grande richesse américaine est donc un danger au
point de vue, moral...
Voilà le cadre des caractéristiques. Il
faudrait maintenant y placer le tableau.
Et M. Tron — qui ne pourrait tout dire
— nous entretient successivement de NewYork, la ville la plus extraordinaire du
monde, de ses gratte-ciel, de ses merveilleuses constructions, de ses non moins merveilleuses voies de communication ; il mentionne la richesse colossale due à une industrie non moins colossale, et surtout à
l’activité inlassable, débordante de tout
Américain digne de ce nom.
Mais tout cela ne l’empêche pas de conclure que le bonheur réside: plutôt dans
une vie simple, et moins agitée que celle
des ploutocrates d’outre océan. N’oublions
pas, cependant, ajoute-t-ü, que l’exemple
de l’Américain doit nous donner l’esprit
pratique, l’esprit d’initiative et d’organisation qui nous manquent, réveiller nos
énergies et nous pousser à l’activité.
— Mercredi 28 mars, à 20 heures, dans
la salle de l’Armée du Salut, Via Vittorio
Emanuele III, aura lieu une réunion spéciale, présidée par le brigadier W. Alex
Ebbs, chef territorial. Bienvenue à tous.
VILLESECHE. Dimanche dernier a eu
lieu la visite d’église, présidée par M. David Bosio, chef de District des Vallées Vaudoises. Le culte a eu lieu à 2 heures pom.,
M. Bosio ayant déjà, le matin même, présidé la visite d’église à Saint-Germain. Une
bonne assemblée était présente ; tous ont
bien joui de l’excellent sermon et de l’intéressante conférence qui suivit, sur nos Colonies de rAmérique du Sud.
Aucun sujet spécial n’ayant été proposé,
l’assemblée d’église s’est bornée à écouter
le bon témoignage rendu par le Pasteur
à toute la paroisse, et, en particulier, à
ses collaborateurs le® plus directs. En réponse à ces paroles, l’ancien M. Jacques
Massol s’est levé pour déclarer la bonne
entente mutuelle entre la paroisse, et son
Conducteur, et le vœu que ce travail en
commun puisse durer de longues années.
Un cordial merci à M. Bosio, qui a bien
voulu s’imposer une aussi lourde journée
pour nous visiter.
Nos frères d’Amérique sont priés de
trouver dans ces simples lignes les souhaits que nous formons tous pour leur
croissante prospérité matérielle et morale.
G.
On cherche CUISINIÈRE pour l’Orphelinat de Vallecrosia. — S’adresser à
M.me M. COMBA - Istituto Valdese Vallecrosia (Imperia).
IVouTelles de la semaine.^
Au cours de ses séances, bien remplieiE^
* \d.^ Çhambre continue à examiner et veteóles différents budgets. Celui de la Marine¿
ne donnant lieu a aucune discussion pajif
ticulièrement importante, est approuvé;’
presque tambour battant, ainsi que celui
des Corporations, où le sous-secrétaii||—
Bottai, met en relief le dévefloppement d|
l’activité syndicale et les nouveaux pre^
blêmes du travail. Il résulte que les insí
crits aux divers syndicats se chiffrent par
3.740.809.
Une séance particulièrement interesa
santé est celle où l’on examine, pour l’apÎ
prouver ensuite à la presque unanimité^
la réforme de la représentation pditiqmf
que nos lecteurs connaissent déjà dans ses
grandes lignes : un .seul collège pour toutî
le royaume, limitations au droit de voteg'
choix des candidats par les corporations*
etc., etc. En sa qualité de vieux libétraL
M. Giolitti croit de son devoir d’intervet*:
nir dans la discussion. Il est d’avis que lai
méthode proposée pour la formation de
la nouvelle Chambre ne donnera pas une"
« vraie et propre » représentation natio.
nale. « Pour qu’une Assemblée représente
réellement la Nation, il faut, dit-il, qué
ses membres soient choisis en pleine liberté, directement par les électeurs dansi
les collèges électoraux, ainsi que cela est
prescrit par l’art. 39 du Statut. Or, avec
une seule list|j^oute faculté de choix disparaît. Cette loi par laquelle le choix deg
candidats est confié au Grand Conseil Fa/sciste, exclut dans la Chambre toute opposition de caractère politique et marque;
la séparation nette du régime fasciste
d’avec le régime qui ise réclame du Statut »,’
Pour toutes ces raisons, M. Giolitti déclare qu’il votera contre le projet. Suit
i’âxamen du budget de l’Intérieur, voté à
son tour à la très grande majorité des'
suffrages. ^
Dans son séjour prolongé en Somalie, le!
Prince héréditaire a pu visiter une bonne
partie de la Colonie et s’intéresser à sess
différents problèmes économiques, militaires et stratégiques. ^
Le ministre des finances, M. Volpi, cons-'
tate, dans un discours qu’il a tenu der*
nièrement au Conseil d’administration des
« monopoles de l’Etat », que le monopde
des tabacs a eu un développement énormeau cours de ces dernières années ; la surface cultivée à tabac est passée de 4.900
néctares à 40.000 ; les ouvriers des manu-’
factures, de 14.000 à 22.000; la produc-'
tion, de 17 millions de kg. à 30 millions;./
la vente, de 340 millions à 3 milliards 440’
millions (!), qui correspondent à 1 milliard
de lires or environ. Voilà peut-être le seul
impôt, et quel impôt ! que les contribuables payent sans rechigner. ^
Le général Nobïle prép^are une nouvelle.
expédition aérienne polaire sur l’aéronef.
Italia, du type du Norge, avec des appaf-”'
reils'italiens et un personnel, d’une quin-^'
zaine de personnes, exclusivement italien«
L expédition sera défrayée par la commune'
de Milan, sous les auspices de la Société
Géographique Italienne.
. complot commimisto
vient d’être éventé à Salonique, grâce auXî
mesures de rigueur prises à temps par
le Gouvernement. A Athènes on n’a pui
empêcher la formation d’un gros cortège!
de communistes, qui auraient voulu assailJ
lir de palais du Ministère de TIntérieuii
mais ils furent également dispersés par w
police, sans qu’il y ait eu effusion de sang.ï
Une conférence est réunie ces jours-cn
à Paris, pour trancher, si possible, la
tion de Tanger. A côté des représentants^
des deux nations plus particulièrement iiF“l
téress.ées, siègent ceux de l’Angleterre estde I Italie qui auront aussi leur mot à dire.
Notre ambassadeur à Paris, le comte Manzoni, représente l’Italie. í
— MEXIQUE. La situation ne change
guère. Le Gouvernement est toujours aux
prises avec les révoltes, et les rebelles avec
les persécutions. Des prêtres insoumis sont
fréquemment arrêtés et de nouvelles arrestations viennent d’avoir lieu à la suite
de la découverte d’un complot par loqueî
on se proposait de faire sauter la villa dO
président Galles au moyen de bombes j©;
tées d’un aéroplane. }
— ALLEMAGNE. La campagne électow
raie pour les prochaines élections bat sari
plein et les orateurs-candidats des différents partis ne chôment pas. On a l’ini"
pression, en lisant les quotidiens, que
partis de droite seront en minorité, tandis
que les partis de gauche, socialistes y compris, seraient d’ores et déjà assurés de 1*
victoire. — A la suite de l’incident qufll
nous avons mentionné dans notre dernièf^
chronique au sujet du complot anti-révoltó
tionnaire de Moscou, où auraient tremí
des ingénieurs allemands, le Conseil d
Ministres allemand décide de suspendre 1pourparlers engagés avec les Soviets poü
la révision du traité de commerce.
— ROUMANIE. Une imposante ma
3
w
/estation contre le Gouvernement de Bror
tianu vient d’avoir lieu à Bukarest, Non
moins de 50.000 paysans, provenant de
toutes les provinces du royaume, se sont
réums en comice le 19 courant, dans la
capdtaJe, où ils ont été harangués par leurs
chefs et ont voté ensuite un ordre du jour
à la Régence, demandant la démission immédiate du Cabinet Bratianu, et la for,mation d’un Cabinet Manin, le chef du
puissant parti des paysans. La Régence
répond à la députation des manifestants
qu’on ne peut, de but en blanc, congédier
-ainsi un Ministère. Alors les députés du
parti dœident de se retirer du Parlement
pour continuer la lutte dans le pays. La
situation est donc tendue et l'on ne saurait prévoir, pour le moment, quelle va
être l’issue de cette agitation. — Des manifestations non moins sérieuses ont eu
lieu en Transylvanie, contre les nouvelles
dispositions du Gouvernement à l’égard
des cultes. Jon.
NOUVELLES BELIGIEUSES.
France. Il nous faut au moins mentionner la mort de Paul Sabatier, le célèbre
biographe de Saint-François d’Assise, décédé à Strasbourg le 5 courant, et dont
tous nos journaux italiens ont parlé, en
se gardant bien, toutefois, de dire qu’il
était non seulement protestant, mais pasteur et professeur (d’histoire ecclésiasti<iue) à la faculté protestante de théologie
•de Strasbourg.
Parmi toutes les œuvres, toutes les études publiées sur le Poverello d’Assisi,
la Vie de St-François, du prof. Sabatier,
est certainement une des meilleuras, une
de celles qui nous retracent avec plus d’efficace la haute figure, le cœur et l’âme
de St-François ; une œuvre qui eut un
.succès immense, eut en 30 ans une quarantaine d’éditions et a été traduite dans la
pluiJart des langues modernes. C’est encore à Sabatier qu’est due la fondation de
la Société internationale des études franci-scaines », dont il fut l’âme jusqu’à sa
mort. Assisi avait décerné à M. Sabatier
le titre de «citoyen honoraire» et plusieurs
universités étrangères celui de docteur
Jmmris causa.
S: s: ij!
Angleterre. Au cours du dernier exercice, la Société Biblique Britannique et
Etrangère a publié 14 .nouvelles versions
des Saintes-Ecritures, ce qui porte à 607
de nombre des versions publiées depuis le
défaut du siècle. La vente des Livres saints
a été de 1.500.000 en Eurojîe et de
4.142.000 en Chine. La Société emploie
environ 1.000 agents pour son œuvre de
ditiusion de la Bible clans le monde entier.
— Le mar&hal Douglas Haig — qui
c;cnt de mourir — pendant son séjour à
Ixmdres, après la guerre, fut nommé, en
1921. «ancien» dans l’église de PontStreet, et prit part aux séances du Conseil de cette paroisse. Quand il retourna
en Ecosse et s’établit à Bemersyde, il occupa la même fonction dans son église
paroissiale de Mertoun, où on gardera de
lui le souvenir d’un membre fidèle, à la
manière de ses ancêtres.
(Le Christianisme).
Rome. Personalia. M. le chev. prof. Ernest g Filippini, secrétaire général du Comité italien des écoles du dimanche et
M.me Marie Bastie, son épouse, ont eu le
rare privilège de célébrer leurs noces d’or.
La cérémonie, qui eut lieu le 7 courant à
l'Eglise Méthodiste Wesleyenne de Rome,
fut présidée par le pasteur Fava, et les
heureux époux y furent entourés d’un bon
nombre d’amis accourus pour leur présenter leurs félicitations, auxquelles nous joignons de grand cœur les nôtres.
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— .Alile .somme, 19,50 - V. Rosazza, 2Q0 —
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PU’trubnnia : G. Guasco, 10 — Trieste : D.
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Metodista Episcopale, 200 - S. H. How'e, 5 R, iGasparotto, 20 - J. Jolinsien, 20 - V. Marroni, 20 - Adunanza Italiana, 121,05 - Adunanza Inglese, 390 — Parma: N. Sergiacomi,
10 — Casorzo : Chiesa dei Fratelli, 150 — Bastia d’Albrmga : Chiesa dei Fratelli, 25 — Genma : G. De Matteus, 25 - G. De Grave .Sells,
9G,50 - 'CliLcsa Battista, 70 - Adunanza Inglese,
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lOsc]., 100 - Mr-B, iGrevcson, 50 - Mrs. Buddicom,
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Ward, 234 - Tlie Mi,sse3 Miller, 180 - Lady
Tdiackeray, 90 - Mrs. Slade, 30 - Mrs. Gamici',
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(8) - Fanny Multore, New-York - Henriette ViUante, New-Rochelle Jeanne Massel, Faetto - Albarea Jenny, Vilar Pellice, 1927 - Poët Luigi, Porlezza - Mondon
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Gaudin, Prarostino--Marthe Forneron, Id.
(2) - Clementina Forneron, Id. - Buffa
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Bologna - Baret Enrico, Inverso Pinasca
(2) - Jahier Giacomo, ïfinerolo (5) - Berlin Gustavo, Pachino - ToblerÙorradini,
Firenze - Micheiin-Salomon Marie, Bobbio
Pellice - Grand Adele, Id. - Geymonat Paul
d’Etienne, Id. - Geymonat Marie, Id.,- Negrin J. Pierre, Id. - Navache Paul, Id. Pontet David feu Etienne, Id. - Michelin
Salomon Paul, ,Id. - Lausarot J. Jacques
feu Samuel, Id. ,- Gamier Marie, Id. Wandflus-Talmon, Aigle (26) - A. Quattrini, Torre Pellice (5) - Daniel Rivoire,
Marseille (1) - Pons, Saint-Peray (1) Pavarin G. Giacomo, Rorà - Ribetti docteur
Th., Pittsburg Pa., et 1929 (2).
(A suivre).
Jean Coìsean. directenr'respoitsable
Torre Pellice > Imprimerie Alpine.
La mattina del 17 Marzo terminava, serenamente la sua esistenza, terrena
Giosuè Vinay.
Ne danno il mesto annunzio : la moglie
18T)E ; la figlia Valuesina ; i figli Vaitxj,
TL LLÌO e ViNADJO.'
« Non eerc-ate il vivonte Iva i
morti ». Luca XXIV, -.5.
Torino, 17 Marzo 1928.
La famille REVEL et parents, remercient vivement toutes les personnes qui
leur ont témoigné de la sympathie à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste
de leur bien-aimée
décédée le 17 courant, dans sa fil.me année.
« L'Eleriiol a de la bontv i)oui- qui 03|)('ir on Lui, iioiir Tâme qui le olicroliô »,
Lam. III, 2.5.
S. Germano Chisone, 20 Mars 1928.
Le frère Prof. G. GARDIOL et famille
désirent exprimer leur profonde reconnais-.
sunce aux Sœurs du Refuge, à M.lle E.
Vicino, à. M. le pasteur B. Cardiol et à
toutes les personnes qui ont assisté aux
funérailles on témoigné leur sympathie à
l’occasion de la vnaladie et du départ de
leur chère
SUZANNE GARDIOL.
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delle stagioni l’influenza sta nascosta nell’aria.
Anche l’influenza è un serpente e da essa ci
si deve difendere come dai rettili velenosi.
Attenti alla bocca : la bocca è la porta delle
' infezioni.
Quindi disinfettare la bocca senza irritarla.
Il disinfettante ora più sicuro, più razionale
è IPEROL.
IPEROL • compresse profumate per dentifricio - è un’acqua ossigenata cristatlizzata.
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prendere LITIOFENE.
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