1
M. B, Léger, pasteur
perrero
Quarante-deuxième aimée.
14 Join 1907.
N. 24.
L
s 'ii.
DES VALLEES
F^ARA.rSSA.lV'I' OHAQOB? VE>IVI>I«Kr>I
P
r.iôia
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (TM. IV, 8).
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_ SOMMAIRE :
7
'T Le prochaine exposition internationale —
Ephémérides vaudoises — Le cinquanBoüi ténaire de 1’ Hônital protestant de
PP. Gênes — Lettre de Turin — Chroinique — Nouvelles et faits divers —
Bibliographie — Revue politique —
Souscription — Feuilleton: Les parai*^*'*''dûxes de Jésus.
______________________________
■an'
|^^f rs>Nôtts serons forcés de su.spendre
.t’F’ënvoi’du journal, à partir du
prochain^ à toutes les perI vsönnes qui n’auront pas réglé leur
aLonuenient de l’année en cours,
»‘RVant le 30 c. Que nos abonnés
VîTetardataires veuillent bien s’en
%buvenir !
8.'’ 1j Administration.
^Lâ prochaine exposition internationale
Ge n’est pas en parler trop tôt, bien
if-■ qu’elle ne doive s’ouvrir que dans quaî,adre ans. On sait que le temps est touahjours trop court pour préparer ces gran,îpdes revues de l’activité, du travail et
"'■cdu progrès humains sous leurs formes
■«-‘leA plus diverses.
- Les lecteurs de VEcho ne trouveront
•.'pas mauvais que nous les entretenions
<?!'aujourd’hui de ce sujet. D’abord, le fait
u.ique notre feuille a un caractère spécial,
• et plutôt local, ne l’a jamais empêchée
de s’intéresser à tout ce qui a trait à
^iJa vie intellectuelle, morale et éconoJ"^i mique de l’Italie en général, et de la
■ région piémontaise en particulier. Mais
rj,,il y a plus. L’Exposition apportera de
jufsensibles avantages aux Vallées ellesj;-mêmes si elles savent agir et se pré. < parer à temps.
Le mouvement des étrangers, qui a pris.
certain élan ces dernières années,
. .,n’est qu’à ces débuts ; il est suscepti... ble de prendre un accroissement déL. passant toute prévision. Une grande
exposition internationale à Turin, quelle
..y!excellente occasion, si l’on sait en proI *^.fiter, pour attirer de très nombreux
ÿ|Visiteurs dq toutes les parties du monde,
tll y aura lieu de revenir sur ce sujet ;
^.nous aurons de fréquentes occasions de
i,- le faire.
L’Exposition de 19 ii aura pour but
...de fêter le cinquantenaire des grands
évènements de 1859, 1860 et 1861 et
s,„surtout de la solennelle proclamation
du royaume d’Italie, faite à la Chambre
de Turin dans la séance du 17 mars
j,i86i. Ce sera ^ssi le centenaire de la
» naissance de Cavour, et le cinquantenaire, hélas 1 de sa mort prématurée.
J1 y aura non pas une mais deux
Expositions : celle de Turin, pour la
partie industrielle, et une autre à Rome,
pour la partie histórico-archéologique
et artistique, ayant chacune une administration, un Comité et des moyens
financiers indépendants.
Celle de Turin, qui nous intéresse
plus directement, est placée sous le
patronage de S. M. Victor Emmanuel
III. Le Comité général a pour président M. le sénateur Seconde Frôla,
syndic de Turin, et pour vice-présidents
quatre ex-syndics de la même ville,
MM. les sénateurs Rignon, Di Sambuy,
Casana et Badini Confalonieri. La Commission Exécutive est placée sous la
présidence d’honneur de S. A. R. le
Duc d’Aoste. Elle est présidée par M.
le député Tommaso Villa, aidé de quatre vice-présidents MM. le Commendeur
Antonio Bianchi, l’avocat Enrico Boyer,
président de l’Union Libérale Monarchique «Umberto I», le prof. Delfino
Orsi, de l’Association de la « Stampa
Subalpina » et le député Teofilo Rossi,
président de la Chambre de Commerce.
Pour qu’une .si grosse entreprise ait
le succès qu’elle mérite, il est nécessaire que l’activité bien connue de la
métropole piémontaise soit secondée par
les efforts énergiques de toute la région.
C’est une fête du patriotisme, en même
temps que du travail, qu’il s’agit de
préparer ; et les appels au patriotisme
n’ont jamais retenti en vain dans notre Piémont. Il saura encore répondre
dignement à celui-ci comme à tous les
autres. Nous n’en doutons nullement ;
et puisque le Comité demande le concours de toute la presse subalpine sans
distinction de couleurs ni d’opinions,
nous exhortons tous ceux qui peuvent
contribuer au succès de cette grande
manifestation nationale, en y prenant
part soit comme exposants, soit comme
actionnaires, soit de toute autre manière, à s’y préparer à temps, afin de
pouvoir le faire dans les meilleures conditions possibles.
Quant à l’objet particulier dont nous
avons parlé au commencement de cet
article et qui intéresse plus directement
que les autres nos Vallées, ne faudrait-il pas penser dès maintenant à la
formation d’un Comité local pour le
mouvement des étrangers ? La Société
d’Utilité publique pourrait peut-être en
prendre l’initiative. Quoi qu’il en soit,
nous lançons l’idée. Au public de voir
si elle est bonne et d’aviser aux moyens
de la mettre en pratique. L’initiative
serait chaleureusement appuyée par
l’Association italienne pour le mouvement des étrangers à laquelle le Comité
local pourrait s’affilier et qui lui rendrait de précieux services.
EPHÊHÉBIBES VAUDOISES
10 JUIN.
Deuxième tentative de Rentrée.
La Glorieuse Rentrée des Vaudois
dans leurs Vallées fut précédée par deux
tentatives infructueuses. Les 2656 Vaudois sauvés de la débâcle de 1686 étaient
à peine arrivés tous en Suisse au commencement de 1687, que déjà 350 d’entr’eux s’entendaient pour essayer de
rentrer dans leur patrie, dès le mois
de Juillet de cette même année. Ils arrivèrent ouvertement à Ouchy au moment convenu comptant s’y embarquer
pour passer en Savoie ; mais, comme
il fallait s’y attendre, les autorités suisses qui avaient promis à Victor Amédée
II de les retenir loin du Piémont, les
firent arrêter par le bailli de Lausanne
et rebrousser chemin vers les Cantons
où ils avaient laissé leurs familles, en
attendant de pouvoir les expédier plus
loin encore, en Allemagne.
Mais les Vaudois tenaient à leur projet de Rentrée et trouvèrent moyen
de s’arrêter encore un an environ en
Suisse. Pendant ce temps ils expédièrent secrètement trois des leurs explorer la route par laquelle la rentrée
pourrait mieux s’effectuer, et organisèrent sans bruit sous la direction de
Henry Arnaud un corps de 700 hommes prêts à tenter l’entreprise. Les 3
explorateurs étant revenus avec la nouvelle que le voyage pourrait s’effectuer
par le Valais, le grand et le petit St.
Bernard et le Mont Cenis, on se donna
rendez-vous à Bex pour la nuit du 9
au 10 Juin 1688.
Nul ne manqua à l’appel ; mais leur
marche quoique secrète ne put échapper
aux autorités, surtout quand l’on s’aperçut à Genève que 60 Vaudois enrôlés dans les milices cantonales avaient
déserté ; en sorte que, au moment où
ils se croyaient prêts pour le départ, ils
s’aperçurent que les Valaisans occupaient le pont de St-Maurice sur lequel
ils devaient passer le Rhône, et allumaient leurs signaux. En même temps
ils virent arriver le bailli d’Aigle, Frédéric Thorman, pour leur défendre de
partir, au nom des autorités de Berne.
Ce digne magistrat les traita pourtant
avec la plus grande urbanité, car les
ayant assemblés dans le temple il les
exhorta, les larmes aux yeux, à avoir
patience et attendre l’heure de Dieu.
Arnaud lui-même touché et convaincu,
acheva de persuader ses compagnons
par un émouvant discours sur ces mots :
« Ne crains point petit troupeau ».
Thorman les conduisit de là à Aigle
où il les logea et traita tous généreusement et leur prêta en les congédiant
200 écus pour les aider à rejoindre leurs
familles disséminées en Suisse. Quel
triste retour I
Les ordres de l’autorité étaient de
les traiter sévèrement, tellement qu’à
Vevey il n’y eut qu’une pauvre ferrtme
qui voulut leur livrer un peu de pain.
On les pressa de se rendre dans les
cantons les plus éloignés de la Suisse,
et on les aurait tous obligés de pousser
jusqulen Allemagne si la Hollande n’avait envoyé M. De Convenant avec un
demi million de francs pour pourvoir
à leur subsistence. C’est ce qui leur
permit d’attendre l’heure favorable qui
sonna le 15 Août 1689, le jour de leur
troisième tentative de Rentrée qui fut
cette fois grâce, à Dieu couronnée de
succès.
Teofilo Gay.
de
CIIQMITEIIIIE
’ Hôpital protestant de Gênes
Samedi, le 7 courant, à 4 h. de l’après midi, les amis de l’hôpital protestant furent invités par le Comité
directeur, à célébrer le cinquantenaire
de cette institution charitable. Les journaux de la ville l’ont appelée : Istituto
di carità veramente moderno, parce que,
malgré son nom d’hôpital protestant, il
ne laisse pas de s’occuper avec bienveillance et avec amour des malades
catholiques, qui outre les soins matériels qu’ils reçoivent sont aussi soignés
moralement par le curé de l’Eglise
voisine. Et ils ajoutent que plusieurs
institutions catholiques et autres feraient
bien de suivre cet exemple. Cette œuvre
hautement bienfaisante mérite la reconnaissance des citoyens Génois, et la
junte municipale a bien fait d’envoyer
quelques-uns de ses représentants, pour
prendre part à cette fête. Une troupe
de dames et demoiselles élégantes réjouis.saient la jolie fête de famille, M.
le Comm. Rolandi Ricci représentait le
Préfet, l’assesseur F. Costa représentait
le syndic, plusieurs consuls des pays
protestants, dont quelques-uns sont conseillers de l’hôpital, et les pasteurs et
d’autres amis étaient aussi présents.
Des raffraîchissements furent généreusement offerts au commencemet et
à la fin de la fête. Les salutations réciproques et les bonnes causeries durèrent une heure. A 5 h. précises,
r inspecteur M. C o m b a, pasteur de
l’Eglise suisse française donna le signal
du commencement de la cérémonie, et
l’on passa dans une vaste salle, ornée
des bannières des différents pays protestants. M. Rostan commença par une
éloquente prière, qui fut goûtée par
tout le monde. Puis le Comm. A. Bert
président du Comité lut et raconta les
motifs qui obligèrent les protestants.
2
<■ "r
}
— a
en 1867, à prendre soin eux-mêmes de
leurs frères malades et pauvres, qui
dans les hôpitaux catholiques ne pouvaient guère se faire comprendre, et
dont la conscience n’était pas toujours
respectée. Dans la première année on
ne put réunir que 11 lits, et soigner
41 malades. L’année suivante on en
soignait déjà g8. On put alors louer
une maison avec jardin et une large
pièce de terrain, sur les hauteurs de la
ville, où l’air pur et les doux rayons
de soleil abondaient. Moyennant l’aide
de quelques généreux bienfaiteurs, parmi lesquels le député protestant B.
Mazzarella, le local put être acheté, et
rétablissement érigé en Ente morale. M.
Bert rappela le nom des bienfaiteurs
et des administrateurs et des docteurs,
avec les éloges mérités, et remercia les
amis d’avoir bien voulu prendre part
à cette fête, pour l’encouragement de
ceux qui con"Sacrent leur intelligence
et leur temps avec amour et persévérance à cet établissement. (Grands applaudissements). M. Miller, vice président, dans un brillant discours, remercia
M. Bert au nom de tous les amis, louant
la sagesse et l’activité de sa présidence,
pendant 33 ans consécutifs, de cette
institution charitable, et lui présenta
une grande et artistique coupe d’argent,
don destiné à lui montrer notre reconnaissance. Le consul suisse et l’assesseur Costa parlèrent dans le même sens,
montrant leur profonde satisfaction de
la manière dont est dirigé cet hôpital
protestant. La fête se termina un peu
après 6 h. avec une impression favorable dans tous les cœurs.
D. T.
P. S. M. Giampiccoli a prêché hier matin un excellent sermon dans le temple
de via Assarotti, sur ce texte ; «Je me
glorifie moi même pour eux », et l’après-midi il a prêché a Sanpierdarena
sur Actes ii, v. 19-26.
111
Cher Monsieur le Rédacteur,
Je vous serais reconnaissant de bien
vouloir insérer dans votre honoré journal les quelques mots qui suivent :
Tout le monde connaît l’œuvre sociale de relèvement que l’Armée du
Salut accomplit sur une si vaste échelle
et en tant de pays différents. Aussi
n’est-ce pas pour vous parler de cette
œuvre, dont, entre parenthèse nous ne
saurions trop démontrer la raison d’être.
9)
Le paradoxe du jugement
{suite')
En appelant à la barre de ses tribunaux les exécuteurs directs du crime
pour définir l’étendue de leur responsabilité, la société devrait aussi faire
définir, simultanément, et dans chaque
cas, l’étendue de ses propres devoirs
vis-à-vis des criminels.
Se préserver des entreprises des méchants, c’est l’intérêt évident de la société ; travailler au relèvement des malheureux qu’elle châtie, c’est son devoir
strict.
Une immense et urgente réforme
s’impose : celle de tout le système pénitentiaire. Substituer à l’incarcération
du criminel dans des prisons, son hospitalisation dans des maisons d’éducation fondées par de libres associations
sous le contrôle et la garantie de l’Etat.
Accorder aux magistrats la faculté de
quelles que d’ailleurs puissent être les
opinions sur certaines de ses méthodes,
que je prends la plume aujourd’ hui ;
mais bien plutôt pour dire à vos lecteurs l’impression profonde qu’a fait en
tous ceux qui ont eu le bonheur de
l’entendre la colonnelle M.me PeyronRoussel. Jeudi soir en effet, dans les
locaux de l’U. C. de J. G. elle a tenu
pendant plus d’une heure sous le charme
de sa parole un public nombreux et
distingué de notre Congrégation qu’elle
était heureuse d’intéresser d’une façon
particulière à la Maison de relèvement
pour femmes tombées qui va s’ouvrir
incessamment à Milan. Ce bat suffisait
à lui seul pour lui attirer toute la sympathie et r intérêt des présents : qui
pourrait en méconnaître la portée chrétienne et sociale ? Mais lorsqu’au service d’une cause si belle on peut en
plus mettre, comme l’a fait la colonnelle,
des accents brûlants d’amour pour les
âmes ■ qui se perdent, une glorieuse
série de touchantes victoires à la gloire
du Maître, et surtout l’éloquence d’une
vie entièrement consacrée, d’un apostolat, quoi d’étonnant que les cœurs
soient plus que touchés, qu’ ils soient
frappés d'un saint étonnement et que
les bourses se délient ? C’est ce qui est
arrivé: aussi pendant que M.me PeyronRoussel a emporté des preuves concrètes et tangibles du succès de sa
visite, ses auditeurs eux, j’en suis certain, ont obtenu des-bénédictions spirituelles telles peut-être que n’en produisent pas les plus beaux sermons.
Et tout en l’écoutant je me suis demandé si nous n’ avions pas là une
admirable leçon de l’apologétique chrétienne qui s’impose de nos jours pour
prouver au monde que le Christ est
toujours vivant et que par Son Esprit
agissant dans ses serviteurs II va de
continent en continent pour chercher et
sauver ce qui était perdu.
Veuillez agréer avec ma reconnaissance mes plus cordiales salutations.
a. p.
C !( O ]M 1 û IJ15
La Société «Pra del Torno » a tenu
dimanche soir sa séance annuelle dans
VÂula magna, en présence d’ün public
qui aurait dû être plus nombreux. L’étudiant G. Del Pesco, président, prononce une allocution exprimant la pleine
confiance en l’avenir des missions évangéliques. On chante le cant. 105 et
confier, à leur choix, les condamnés aux
associations en rapport avec leur mentalité particulière qui s’efforceront de
leur inculquer l’habitude du travail régulier, le besoin de l’estime d’autrui,
l’amour de la vérité et du prochain.
Quant aux plus dépravés et aux incorrigibles récidivistes, il suffira, je
pense, de les reléguer par catégories
diverses dans des domaines bien clos
où ils pourront travailler librement,
s’éduquer les uns les autres, et, à la
rigueur, se détruire les uns les autres.
L’application sociale du paradoxe du
jugement a pour conséquences nécessaires l’introduction de la justice dans
la loi et de l’équité dans les sentences
des tribunaux. Jésus n’a pas énoncé, directement et explicitement, ces applications du paradoxe, car il ne s’est jamais donné pour un législateur civil.
Il a fait mieux en s’efforçant de gagner
individuellement les hommes à son idéal
moral, et d’encourager en tout lieu et
de toute manière l’établissement du rè
le président lit Rom. X. On donne
ensuite lecture du rapport sur le dernier exercice. Aux réunions missionnaires qui formaient auparavant toute
l’activité de la société, nos amis ajoutent maintenant des travaux et des
discussions sur des . sujets religieux
moraux et sociaux. On se plaint du
peu de concours des membres honoraires, dont aucun n’a assisté aux séances et une minorité seulement, 35
sur une centaine, ont versé leur contribution réglementaire. Les membres effectifs sont au nombre de 10 et ont
tenu 24 réunions. Le total des entrées
s’est élevé à 295 fr. — MM. Tron pasteur, Pons modérateur, Falchi professeur adressent des paroles de sympathie et d’encouragement à la société, à
laquelle l’étudiant Micol apporte aussi
les salutations de sa sœur la Balziglia,
se réjouissant des rapports affectueux
qui régnent entre les deux associations.
Après le chant du cant. 123, M. C. A.
Tron termine par la prière.
Unions Chrétiennes de jeunes filles.
C’est à Prarustin qu’a eu lieu Dimanche dernier, 9 Juin, la promenade
annuelle des Unions de jeunes filles du
Groupe Piémont. Le beau temps nous
ayant favorisées bon nombre d’Unionistes répondirent à l’invitation et l’on
vit accourir environ 120 jeunes filles
des paroisses voisines. Au culte du ix.L
tin M. le pasteur D. Gay exhorta les
Unionistes tout spécialement à être de
fidèles témoins de Jésus-Christ. De 2 h.
à 4 nous avons eu au Coulareï une réunion familière présidée par M.me Soulier,
Vice-Présidente du Groupe Piémont.
Après la lecture de quelques messages
d’atnies absentes il y eut un échange
d’idées sur le sujet proposé par le Comité. On insista sur la consécration
complète que doivent avoir les Unionistes chrétiennes au service de leur
Maître afin d’être des lumières autour
d’elles et des aides dans leur paroisse.
Vint ensuite une série de chants et de
récitations présentés par les différentes
Unions et les applaudissements qui ont
accompagné ces travaux ont prouvé
combien ils étaient appréciés.
Dans la prière de clôture nous avons
demandé à Dieu qu’il fasse germer et
fructifier les semences jetées dans bien
des cœurs dans ce beau Dimanche à
Prarustin et ailleurs.
Nous désirons remercier encore une
fois l’Union de Prarustin qui nous a
si gentiment accueillies L. B.
gne de Dieu, qui est le règne de la
justice. Point de christianisme d’Etat,
mais une vive et profonde sollicitude
du chrétien pour tous les efforts des
hommes de vivre dans la justice, pour
toutes les institutions qui tendent au
perfectionnement et au salut social. Voilà
la pure doctrine évangélique.
*
* *
A plusieurs reprises Jésus adresse à
ses auditeurs le conseil de s’arranger
à l’amiable avec leurs adversaires. Ce
devrait être 1 ’ attitude normale du
disciple de Jésus. Nous avons à cet
égard de grands progrès à faire et un
exemple de pardon social à donner avec
plus de sérieux, de constance et de force.
Déjà, il ne devrait point y avoir de
procès entre chrétiens. Un procès n’est
pas nécessairement un conflit de droits
réels. C’est très souvent un conflit de prétendus droits. Un procès engendre toujours le soupçon que l’un des deux
plaideurs, au moins, est un malhonnête
homme, et l’autre, un fort peu accom
Pouf l’Exposition de 1911. Le
Comité exécutif de la future expositiott
internationale, dans le but d’obtenir une
coopération aussi active que possible
de la presse a eu l’idée de convoqua
les directeurs de tous les journaux du
Piémont à Turin. Cette réunion a en
lieu jeudi dernier, 6 courant, 46.0 aS-"
niversaire de la mort de Cavour. Plu3
de cinquante directeurs ou représentants
de journaux s’y sont rendus des diyer^
ses provinces piémontaises. Avec les
journalistes de Turin, les représentants
du Comité et autres, on était à „peu
près une centaine. ^
On se réunit d’abord, à 8 h. iji au
siège du Comité exécutif, Via Po, 2,
où l’hon. M. Tommaso Villa d’abordl,
puis M. le sénateur Frôla, syndic,
adressent des paroles de bienvenue et
font vibrer la note patriotique en rappelant les grands événements qu’on
se prépare à commémorer. A 9 h. on
prend place dans une vingtaine d’automobiles, mis aimablement à la disposition
du Cornité par^ divers fabricants ou propriétaires, et l’on part pour Santeria,
où le marquis Visconti-Venosta fait
lui-même les honneurs de la villa de
Cavour, dont il est maintenant propriév
taire. Le grand homme d’état est enseveli dans une chapelle à côté de la villa. Sa bibliothèque est conservée dansune salle du i.r étage, tandis qu’une,
chambre du 2.e est la reproduction-"
exacte dé celle où il mourut à Turin,
avec le mobilier qui y a été transporté,
et c’est avec une douloureuse émotioft’*
que nous la visitons.
Au retour, excellent dîner au Restaurant du Parc, au Valentin, offert paf^
la Commission exécutive. A la table'
d’honneur, aVec les autorités, nou8(^
voyons avec plaisir notre collègue M,roe
Joséphine Duc, directrice du Mont Blanc _
d’Aoste, la seule représentante du sexi
aimable. Nous ne parlons pas des nombreux toasts et allocutions qui y sont
prononcés. A 4 heures après une for*.‘!^
midable adverse qui a rafraîchi l’air,
on se rend au Municipe où le Syndic^
offre encore une réception somptueuse I
avec raffraîchissements variés et aboft*',
dants et nouveaux appels au patriotisme
et à la solidarité de tout le Piémont
pour préparer dignement la grande fête
du travail qui doit montrer au monde
les progrès accomplis par l’Italie en ce
premier demi-siècle de liberté et d’unité
nationale.
Comme on le voit, on nous a conr;'
viés à une fête, au lieu de nous réunir
modant personnage. Il est la révélation '
d’un obscurcissement momentané de la
conscience morale, d’un affaiblissement
de la volonté d’être juste. Il est l’indiced’une chute morale.
Sans doute, on a vu et on voit tous:'
les jours des di.sciples de Jésus s’effof-|:i
cer, sous l’empire d’une forte indigna-s.|
tion et dans l’intérêt public, de démasquer la fourberie d’un faux chrétien aU
moyen d’un jugement judiciaire. Ils
obéissent à une pression de la conscience plus forte que les scrupules de
la charité. Ils sont excusables. Mais i
combien ces cas sont rares ! Car ce que
les chrétiens portent devant les tribii-s
naux ce sont leurs intérêts matériels,,
et ils les défendent avec le même achat-’
nement que les soi-disant païens. §
C’est un grand mal. La conduite chré-3
tienne par excellence, c’est l’arrangement à l’amiable par des arbitres privés,;
Dans les contestations qui surgisse
entre les gens du monde et les disciples de Jésus, ceux-ci devraient s’ins
.,|W
3
‘. pour une séance de travail; les représentants de la presse n’en seront que
fef. plus engagés à coopérer avec le Comité, de tout leur pouvoir, pour la
bonne réussite d’une entreprise qui fera
"^frile plus grand honneur à Turin, au
Piémont et à l’Italie tout entière.
Nouîelles et faits divers
— Un Comité s’est constitué à Genève pour elever, sur une des places
^ïîde la ville, un monument de la Réformation. U a déjà réuni à Genève
seulement une somme 163.000 francs et
:-j^,,espère arriver à 200.000; il lui arrive
|ls*'''de plus des sommes importantes d’au^^y^res pays. C’est ainsi qu’à New-York
a formé un Comité, d’initiative qui
;^f's*est donné la tâche de cojlecter en
Amérique 125.000 francs pouf ce monument.
— M. L. Jalla raconte, dans le N®
de juin du Journal des Missions, une
fournée dans son vaste diocèse du Bofôka, dont cependant la population ne
s’élèverait qu’à 6615 personnes, d’après
le collecteur de taxes.
L’administrateur du pays, Monsieur
Çoryndon, qui représentait au Barotsé
le gouvernement anglais ou plutôt la
Compagnie de la Rhodesia, a quitté
le Zambèze pour aller occuper son
nouveau poste de gouverneur du Souaziland. Il rend le meilleur témoignage aux missionnaires, desquels il
est, d’ailleurs, vivement regretté pour
Son esprit ouvert à tous les progrès
favorables au bien des indigènes. Son
successeur est M. Marshall Hole de
Boulawayo. Ce changement en amènera
probablement d’autres dans les cadres
iadministratifs. Ces messieurs évaluent
à environ 350.000 âmes la population
de ce qu’ils appellent la North-WestRhodesia. , v
^.v
}•
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r
t
Vade Macum pastoral dédié à ses
collègues dans le Saint-Ministère, par Wilfred Monod pasteur à Ruen. — Paris,
Libr. Fischbacher, 1907. — Prix: 1,50.
Ce beau volume de 142 pages, reliure flexible, titre or, est un recueil de
pensées, d’inspirations et de prières siu:
le thème : la vie intérieure et l'activité paroissiale (visites pastorales, actes pastoraux). Plusieurs de ces pensees, etc.
sont de M. Monod lui-même, mais la
pirer du conseil de Jésus: «Mets-toi
« d’accord avec ton adversaire pendant
* « que tu es encore en chemin avec lui,
« de peur que cet adversaire ne te livre
« au juge, le juge à celui qui exécute
« les sentences et que tu ne sois mis
« en prison. »
Sage avertissement. Cette prudente
conduite peut paraître très utilitariste ;
l’Evangile ne condamne pas un certain
utilitarisme, nous le verrons plus loin.
Elle doit être ennoblie par un sentiment
plus élcsvé que celui de s’éviter des désagréments, par le désir d’en éviter aux
autres et de donner au prochain un
témoignage d’amour au nom de Jésus.
Cet esprit de charité, que j’ai étudie
dans le paradoxe du nouveau talion,
expose et entraîne celui qui en est anime
à des sacrifices sans fin, qui n’ont pas
-d’autre limite en apparence que celle
que leur trace la faculté d’aimer et de
souffrir, et «»qui, en réalité, sont très
étroitement bornés par le respect des
droits et des intérêts des tiers et par
- 3
plupart sont tirées de la Parole de Dieu.
L’Auteur cite aussi quelques penseurs
chrétiens: Vinet, Amiel, L. Meyer,
Pascal, Quesnel, Gratry, Lamennais,
Bengel, Képler, et les poètes Paul
Harel, Tennyson, Herbert, Heine et
Virgile.
La troisième partie, intitulée Memento,
contient les paragraphes suivants : A
relire chaque Dimanche. Comment réveiller mon Eglise. Pour les heures de
succès. Pour les heures d’insuccès. Dans
le cabinet de travail. Intercession pour
le monde.
Ce recueil que le pasteur de Rouen
(maintenant de Paris) a composé pour
son propre usage, pour « réagir contre
l’accoutumance, la superficialité, le. formalisme, la suffisance ou le découragement, qui menacent l’idéal héroïque de
la vocation pastorale», il le dédie à
ses collègues dans le Ministère. Ceux-ci
— et bien d’autres avec eux — le liront avec plaisir et profit. A. J.
Hevue Politique
ITALIE.
La Chambre des députés a approuvé
le projet de loi: déposé par le Président
du Conseil de destiner la somme d’un
million aux garibaldini pauvres à l’occasion du centenaire de la naissance de
leur grand chef. Garibaldi est né à Nice
le 4 juillet 1807 et toute l’Italie se
prépare à célébrer cet anniversaire d’une
manière solennelle et digne de notre
héros national. On aura des pèlerinages
à Rome et à Caprera, des commémorations, des discours qui ne seront pas de
vaines cérémonies, mais la vibration de
la reconnaissance et du souvenir toujours
vivant et affectueux de tout le peuple
italien.
Le projet concernant l’organisation et
l’exploitation des chemins de fer de l’Etat
a pu finalement être voté après de longues discussions qui ne l’ont pas sensiblement modifié. On a examiné ensuite
le budget de la marine de guerre pour
laquelle le ministre a demandé de nouveaux crédits : notre objectif dit-il est
d’avoir une flotte supérieure à la flotte
autrichienne qui ces dernières années
s’est augmentée considérablement, nous
laissant très en arrière. Mais l’armée de
terre n’a pas une importance moindre,
lui a-t-on fait remarquer. Le ministre de
la guerre, M. Viganô, avait demandé
pour son budget des crédits extraordinaires pour 300 millions, qu’ il réduisit
les nécessités et les besoins primordiaux
de l’être.
Je puis en tant que célibataire et
sans famille renoncer à des droits positifs quand ces renoncements ne font du
tort ou ne nuisent à personne. Si je suis
chargé de famille l’étendue de ces renoncements est du coup fort restreinte,
à moins que je ne renie les devoirs et
les responsabilités qui m’incombent.
D’une manière générale, ces sacrifices sont interdits dès qu’ils portent atteinte à la sécurité commune en encourageant et favorisant le vice.
Lorsque, après mûre délibération, j’abdique mon droit de réprimer le mal la
société devrait le revendiquer, quand
cela est nécessaire, pour l’intérêt de tous.
A défaut de la société ce droit pourrait être revendiqué et ce serait peutêtre meilleur en bien des cas, par des
associations analogues à la Société protectrice des animaux. Les membres de
ces sociétés devraient pouvoir porter
plainte, comme on le fait contre les
ensuite à 200 dans le but particulièrement de renouveler et compléter le matériel d’artillerie qui laisse beaucoup à
désirer. Mais la commission spéciale de
12 membres chargée d’examiner ce projet
de dépenses militaires a décidé de ne
pas accorder plus de 57 millions se basant sur des considérations très sages.
Puisque toutes les dépenses indiquées
dans le projet n’ ont pas un caractère
urgent, pour celles qui ne le sont pas
il vaut mieux attendre les résultats de
l’enquête votée par le Parlement et délibérer d’après les résultats de celle-ci.
Qui pourrait se faire une idée du délire de joie des habitants de Trapani ?
Leur héros, leur dieu, Nunzio Nasi, va
revenir parmi ses fidèles qui lui préparent un accueil inoubliable. Les sections
de la Cour de Cassatiou pénale, réunies
à Rome en séance plénière, viennent d’admettre le recours du substitut procureur
général de la Cour d’Appel de Rome
(décembre 1906) et déclarent l’autorité
judiciaire incompétente à juger l’ex-ministre. Tous les actes de la section d’accusation ainsi que le mandat d’arrêt sont
donc annulé et M. Nasi avec son fidèle
secrétaire Lombarde peuvent rentrer librement en Italie sans crainte de poursuites. Il ne pourront être jugés que par
le Sénat constitué en Haute Cour de
justice, si la Chambre des députés prendra elle l’initiative de mettre l’ex-ministre
en état d’accusation. En attendant ses
fidèles concitoyens vont prochainement
le nommer nouvellement député : on parle
aussi en Sicile d’une candidature Lombarde ! Les verrons-nous s’asseoir tous
les deux sur les bancs de Montecitorio
après trois ans d’exil? Et la Chambre
aura-t-elle le courage d’accepter lâchement un tel état de choses ? Le ton de
la presse est généralement pessimiste.
On prévoit qu’on laissera les évènements
suivre leur cours et bientôt tout sera
oublié. Espérons que non, pour la morale,
pour la justice, pour l’honneur de notre
pays.
ETRANGER.
Suède. Les souverains de Suède ont
célébré le 6 Juin leurs noces d’or. Ils
ont assisté à un service d’actions de
grâces à Stockholm, ensuite ' le couple
royal a parcouru en voiture les rues de
la ville brillamment décorée, étant partout l’objet de vives acclamations. Les
ovations chaleureuses de la foule, les
milliers de télégrammes de félicitations,
tous les témoignages de sympathie et de
respect sont une juste récompense, pour
le roi surtout qui dans sa longue vie a
charretiers brutaux, contre tous les coquins surpris à mal faire, surtout lorsque les victimes de ces coquins sont
décidées, par esprit chrétien, à subir le
mal sans se plaindre pour donner un
témoignage d’amour au prochain.
Alors, l’idéal évangélique serait réalisable individuellement sans porter préjudice à la société. Le disciple de Jésus
pourrait étendre infiniment les applications du nouveau talion. N’étant plus
qu’un simple témoin et non plus partie
civile dans les affaires judiciaires où il
serait impliqué, il ferait resplendir dans
sa gloire et sa beauté le pur amour
chrétien.
De telles associations sauvegarderont
les droits et les intérêts de la société
sans affaiblir en rien la religion du
pardon.
C’est la solution de l’avenir.
Mais pour que de telles associations se
fondent il faut qu’il y ait des chrétiens
qui apprennent à se laisser battre et
dépouiller — sans blesser les intérêts
des tiers — et sans crier vengeance.
travaillé de toutes ses forces_pour le bien
de son pays. Et la Suède a connu sous
son règne, qui date déjà de 35 ans, une
prospérité dont elle a le droit d’être fière.
Turquie. Les troupes du Sultan sont
toujours impuissantes contre les rebelles
du Yemen en Arabie. On mande de
Constantinople que six bataillons turcs
ont été entièrement détruits devant la
ville de Sana, capitale de la province.
La garnison s’est rendue, et la ville a
été occupée par les rebelles. La consternation est très grande au palais du
Sultan qui perd ainsi tout espoir de reconquérir la province qu’on peut dire
perdue. Pour réprimer l’insurrection il
faudrait une armée d’au moins 40.000
hommes, et jamais on ne pourra la mettre
en campagne, d’autant plus que plusieurs
régiments de garnison dans l’Asie Mineure ont refusé nettement d’aller combattre en Arabie. , E. L.
SOTTOSCRIZIONE
SL FONDO "MSTTEO PROCHET,,
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Decima lista)
Somma precedente
Signor Landry, Napoli
Miss J. M. M. Cunningham, in
memoriam of the Rev. Dr.
G. Cunningham
Signor Ugo Janni, San Remo,
1® versam.
Signor Giovanni Keller
Miss Dods, Edinburgh
Signor Enrico Tron, pastore,
Yillar Pellice
P. G., primo versamento
Signor e Sig.ra Gustavo Decker,
Torino
Signor G. D. Turino, Genova,
2° versamento
L. 6478,97
» 100 —
SOSO—
10 —
25
100 —
40 —
50
50 —
Totale L. 6933,97
Horaires
du chemin deferen vigueur depuis le U juin
La Tour-Pignepol-Turin.
omn. acc. omn. omn. acc, ace.
La Tour -d 5 2 7 38 8 52 12 25 15 50 19 21
^us. S. Jean 5 8 7 45 8 59 12 32 15 56 1 9 28
®ubiane • 517 7 53 9 8 12 41 16 4 19 36
^riouéias. • 526 8 9 18 12 50 1613 1944
Cliap.de Monrer5 31 9 23 12 55
Second , . 5 38 9 30 13 2 19 5d
a 5 48 815 9 40 1312 i6 28 20 4
pignerol 557 8 28 9 48 13 20 16 37 20 13
Riva .... 6 4 9 55 1327 20 20
Piscina- . . 613 10 4 1336 16 48 20 28
Airasca . . 6 29 8 41 10 19 13 53 17 2 20 43
None ... 6 37 10 27 14 1 17 10 20 51
Candiólo . . 646 10 37 1411 17^ 21
Nichelino . • 6 54 10 45 1419 17 27 21 8
Sangone • . 7 1 9 3 10 51 14 26 17 32 2113
Turin . . a. 713 915 11 5 14 38 T7 45 2125
Le FESTIVO sera en vigueur les dimanches et
du 29 juin au 15 octobre. Ces jours-là le train de
n'aura pas cours.
fest.
20 10
2016
20 24
20 32
20 37
20 43
20 52
21
21 7
21 16
21 30
21 39
21 48
2156
22 2
22 15
fêtes
19.21
Turîn-Pîgnerol-La Tour.
Turin .
Sangone.
Nichelino
Candido
None .
Àirasca
Piscina
Riva .
Pignerol
S. Second . . .
Chap, de Mourer
Briquéras . . .
Bubìane . . .
Luserne S. Jean
La Tour ... a.
omn. acc. acc. omn. acc. acc.
5 40 9 20 12 55 16 17 50 19 48
6 55 9 B4 13 9 16 15 18 4 19 54
6 1 9 19 13 14 16 21 20 3
6 10 9 47 18 22 16 80 20 11
6 21 9 56 18 31 16 41 20 20
6 .38 10 11 13 48 16 55 18 29 20 35
6 48 10 20 13 52 17 5 20 44
6 57 10 29 17 14 20 63
7 5 10 36 14 5 17 22 18 47 21
7 15 10 46 14 14 17 32 A8 65 21 10
7 27 10 59 17 44 21 21
7 35 11 4 17 52 21 28
7 43 11 10 14 32 18 19 12 21 35
7 52 11 18 14 40 18 8 19 20 21 4.3
8 2 11 27 14 49 18 19 19 29 21 63
8 8 11 33 14 55 18 26 19 35 21 59
Pignerol-Pérouse.
3 7 9 11 13 15
Pignerol . . . i. 7 15 10 40 14 14 17 80 18 53 21 31
St. Germain . . 7 51 11 25 14 50 18 6 19 29 ^ 7
Pérouse . . .a. 8 25 11 59 15 38 18 40 20 4 22 41
Pépouse-Pîgnerol.
2 4 6 8 10 14 16
Pérouee . . s. 4 37 6 56 8 30 12 15 17 18 54 20 10
St. Germain 5 13 7 31 9 5 12 35 15 52 19 30 20 45
Pignerol . . 5 47 8 7 9 40 13 10 16 27 20 5 21 20
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SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e TVarrants;
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T^" on piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26).^ 25 di larghezza, profondità cm.,50).
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Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. tamente i “ coupons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
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DI PRÂR0STIN0
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Avviso di Concorso
J
a
E aperto il concorso al posto dì maestro
elementare di 3“ rurale maschile, con
sede in S. Bartolomeo" di questo* Comune,
al quale va annesso lo stipendio minimo
legale, oltre ad alloggio e giardino,
I.o stipendio sara pagato a rate bimestrali.
Il tempo utile per presentare le domande,
corredate dai documenti prescritti dalfart.
128 del regolamento generale per l’istruzione
Elementare 9 Ottobre 1895, scade col 31
Luglio corrènte anno.
L’eletto dovrà assumere la carica al
principiò dell’anno scolastico 1907-1908.
'■J
P »
Prarostino, 31 Maggio 1907.
Il Sindaco
Bònin.
N. 236 — Pinerolo, 6 Giugno 1907.
Nulla osta
Il R. Ispettore, E.‘o PoCHERO.
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