1
M. B. Léger, pasteur
2 copies
PERRERO
Quaraute-dftuxième aimée.
18 Janvier 1907.
N. 3.
(M,'
L’ECHO HES VALLÉES
I>ARA.HS«AÎV'r OHJVQU»
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Vallées Vaudoises Fv. 2,50 Italie
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
“Indiscipline — Ephémérides vaudoises
Une belle œuvre d’étionomie sociale
Nouvelles missionnaires — Correspondance— Chronique — Nouvelles
et faits divers — Bibliographie —
Revue politique.
.. INDISCIPLINE
—«O——
,Lç spectacle auquel nous assistons
depuis quelques semaines, d’étudiants
— non — d’élèves d’écoles secondaires,
«confédérés», demandant avec insolence l’abrogation de certaines dispositions réglementaires et déclarant avec
hauteur que le ministre de l’instruction
a dû déjà se plier à leur volonté et
sera obligé de le faire encore, est des
plus pénibles.
Dans un pays où régnerait le respect
des institutions et des lois — qui sont
l’oeuvre de la nation, elle-même — ils
auraient leur punition dans la réprobation unanime de l’opinion publique,
et de leurs parents les tout premiers.
Chez nous, il y a malheureusement trop
déclassés de «citoyens» qui leur ont
donné l’exemple pour qu’on ose les
blâmer. Leurs éducateurs, confédérés
comme eux en vue de la « lutte de
classe», n’avaient-il pas décidé, il y a
peu d’années, dans une conférence nationale, de s’agréger aux partis extrêmes,
c'est-à-dire de faire cause commune
avec les ennemis des institutions, pour
forcer la main au gouvernement, trop
lent à leur accorder ce qu’ils voulaient?
Et ne lisons-nous ..pas dans les journaux des protestations collectives de
«pères de famille», non pas contre
l’indiscipline des jeunes gens, mais contre
la lenteur du ministre à faire droit à
leurs demandes ? Quant aux écoliers
tapageurs, il faut tout pardonner à la
vivacité de leur âge et — ajouterait-on
volontiers — à leur sentiment de justice et à l’intuition infaillible qu’ils
ont de ce que les réglements scolaires
doivent ou ne doivent pas prescrire.
Il n’ëst pas nécessaire d’être pessimiste pour attendre les plus funestes
effets d’un esprit d’indiscipline si largement cultivé dans toutes les branches de la société, depuis la famille
jusqu’au parlement. Ils ne commencent
que trop à se faire sentir. Un grand
bateau fait naufrage non loin des côtes.
Les moyens de sauvetage ne manquent
pas, et cependant le plus grand nombre
des passagers sont perdus. Pourquoi ?
— La réponse est donnée par les officiers du Sirio et confirmée par des
voyageurs dignes de confiance qui ont
échappé au dé.sastre : c’est l’indiscipline
de l’équipage qui en a été cause en
majeure partie.
Pourquoi les armateurs ne veulent-il
plus entendre parler d’arrangement avec
les « travailleurs de la mer», en grève
depuis bien des semaines ? Parce que,
disent-ils, l’indiscipline est telle qu’ils
ne peuvent plus compter sur leur personnel pour rien et que les « travailleurs » ne se font aucun scrupule de
violer leur contrat, accepté librement
par eux pour un terme fixé, dès qu’ils
peuvent espérer d’en arracher un plus
avantageux par la violence. - Et que
de fois n’avons-nous pas entendu des
plaintes sur le manque de discipline
chez le personnel des chemins de fer.
Il serait long de rechercher les causes
d’un état de choses si anormal et si
dangereux pour l’avenir de notre pays.
Pour ce qui concerne les écoles en
particulier, le gouvernement a sa large
part de tort, par la légéreté avec laquelle les ministres font et défont les
réglements, chacun d’eux voulant marquer -son très court passage à la Minerm
par quelque prescription nouvelle —
si ce n’est par une entière « réorganisation » des études qui sera renversée
par .son successeur et remplacée par
une autre non moins éphémère. Une
plus grande stabilité des lois scolaires
est nécessaire pour en assurer le respect et les rendre vraiment efficaces.
C’est ce que gouvernement et chambres
doivent sentir profondément. Mais en
même temps, les familles, les maîtres
et maîtresses d’école, les professeurs
de tous les degrés et tous ceux qui
ont quelque influence sur les jeunes gens
ont le devoir d’employer tous leurs
efforts pour leur inculquer le respect
des, lois et des institutions de leur pays.
Ce n’est qu’en rétablissant l’esprit de
discipline chez la jeunesse, que nous
pouvons espérer de le voir renaître
dans tant de milieux où il semble se
perdre de plus en plus.
EPHÊMÎIIBES VIÛDOISES
15 Janvier
L’inquisiteur Veyleti
Il y a dans notre histoire des inquisiteurs dont le nom est resté si tristement célèbre que tous le connaissent,
comme, par exemple Cattanée ; il en
est d’autres moins connus mais qui
n’ont pourtant rien négligé pour faire
le plus de mal possible à nos pères.
C’est le cas par exemple de Jean
Veyleti, de l’ordre des frères mineurs
et professeur de théologie, qui fut
nommé inqui-siteur des Vaudois du
Dauphiné le 15 Janvier 1472 par le
pape Sixte V, et tint cette charge pendant une quinzaine d’années.
Perrin, Fournier et Chorier dans
leurs « Histoires » nous donnent pas
mal de renseignements sur les faits et
gestes de ce triste sire.
Veyleti agissait en parfait accord
avec Jean Bayle archevêque d’Embrun,
faisatit force procès aux Vaudois de
Freyssinière et Vallouise pour s’emparer
de leurs biens.
Les Vaudois s’en plaignirent au roi
Louis XI, qui leur répondit le i8 Mai
1478 par une ordonnance de laisser en
paix ces braves gens et leur restituer
leurs biens.
Les excès de Veyleti exaspéraient
tellement la population du Dauphiné
que, en 1474 quelques hommes le surprirent comme il voyageait, dans la
combe de S.t Gervais entre Cesane et
le mont Genèvre, le rossèrent d’importance ej le •dépouillèrent de son
argent et de ses papiers.
On en arrêta deux seulement et on
les pendit.
Le parlement de Grenoble fit la
sourd.,-: oreille à l’ordonnance du roi ;
aussi les Vaudois recoururent-ils de
nouveau et Louis XI répéta son ordre le 31 Mars 1479. Nouvelle résistance du parlement et tentative dé
l’archevêque Bayle d’obtenir de quelques habitants de Vallouise un désaveu
de l’appel des Vaudois. En attendant
Bayle et Veyleti faisaient 99 procès
dans la seule année 1483 et le 12 Septembre de cette année, ils lançaient
l’excommunication contre tous les Vaudois en masse.
Ceux-ci protestèrent auprès du conseil
du roi qui écrivit le 23 Juillet 1484 à
l’archevêque de cesser ses poursuites.
Mais le bon Louis XI mourut le 30
Août suivant et Bayle et Veyleti purent continuer leurs violences sans entraves jusqu’à ce qu’en 1487 Innocent
VIII chargea Cattanée d’une vraie croisade d’extermination des Vaudois du
Dauphiné.
Perrin dit avoir vu des billets de
Veyleti où il marquait les réponses des
Vaudois qu’il poursuivait ; et en les
comparant avec le texte des procès
il a vu que ces réponses y étaient falsifiées. Quand les Vaudois répondaient
qu’ils ne croyaient pas que le corps de
Christ fût en l’hostie, Veyleti faisait
écrire au procès qu’ils avaient confessé
qu’ils ne croyaient pas en Dieu ; et
quand ils disaient qu’ils ne priaient ni
Marie ni les saints, Veyleti faisait
écrire qu’ils blasphémaient Marie et
les saints.
Quel mystère d'iniquité ! Gloire soit
à Dieu qui nous a donné la victoire
par Jésus Christ notre Seigneur.
Teofilo Gay.
Une belle œuvre d’économie sociale.
I.e numéro de décembre de la Bibliothèque Universelle et Revue Suisse a un
article de M. Paul E. Mayor sur un
établissement industriel où le principe
de la solidarité entre ouvriers d’un
côté, et entre patrons et ouvriers de
l’autre, est mis en pratique d’une manière remarquable.
C’est l’usine du Val-des-Bois, a Warmériville, en Champagne, une filature
de laine qui occupe actuellement 723
ouvriers et ouvrières. Nulle part, dit
l’auteur de l’article, on n’a mieux mis
à profit la devise que s’est donnée le
directeur de l’établissement (M. Léon
Harmel): «le bien de l’ouvrier par
l’ouvrier ».
La colonie ouvrière se compose de
195 familles, comprenant 1283 personnes qui, vivent dans l’usine et de l’usine. Les enfants qui ont atteint l’age
de 13 ans sont reçus de droit comme
apprentis et ils sont encouragés a faire
de rapides progrès par des concours
et des prix. Les fils du patron sont
soumis au même régime d’apprentissage.
Toute l’organisation est fondée sur
la famille. Pour fortifier Tèsprit de famille, on ne paie pas le salaire à l’ouvrier individuellement, mais au chef
de famille, et il paraît que cette mesure n’a jamais donné lieu à aucune
réclamation.
Le premier soin devait être d’assurer à tous les ouvriers les moyens de
vivre convenablement. Ayant calcule
que le coût moyen de la vie dans cet
endroit est de 60 centimes par jour et
par personne, on a établi que si, dans
une famille, les salaires des membres
en état de travailler n’atteignent pas
ce minimum, le patron ajoute ce qui
manque, à titre de prime. Supposons
une famille comptant, outre le père et
la mère, quatre enfants au-dessous de
13 ans; une entrée de 3 fr. 60 par jour
est jugée nécessaire pour son entretien,
soit 50 fr. 40 par quinzaine. Le père
seul travaille et gagne 4 fr. par jour
de travail. Il reçoit, par quinzaine, 48
fr. de salaire — et 2 fr. 40 de prime.
L’auteur de l’article a visité une famille comprenant père et mère et douze
enfants. Minimum jugé nécessaire,, 8 fr. 40
par jour (0,60 X hX 117.60
quinzaine. Le père gagne 4 fr. 50 ; deux
enfants, 2 fr. chacun, total pour la quinzaine, 102 fr. ; prime, 15 fr. 60. Et le
directeur ajoute en riant : « Si un nouveau petit ange vient agrandir encore
le cercle de la .famille, au lieu d’etre
reçu dans les larmes, il sera accueilli
avec joie, car il apporte en naissant un
supplément de paie de 8 fr, 40 par
quinzaine ».
2
2 -r
L’établissement a un conseil d’usine
composé de 11 ouvriers nommés par
leurs camarades et choisis de façon à
ce que chaque compartiment soit représenté. Ses attributions sont très étendues. Il propose au patron les améliorations hygiéniques à apporter aux
ateliers, surveille l'apprentissage, établit
l’horaire de travail (il a fixé la journée
à lo heures), protège les ouvriers des
mesures arbitraires des contre-maîtres,
fixe, avec le patron, les salaires et les
primes et gère la caisse de famille (entièrement alimentée par le patron) destinée au service des primes; il représente les ouvriers, en cas d’accident,
en face des sociétés d’assurance, discute
avec le patron les questions techniques
spéciales intéressant la direction et les
employés, etc. — I.es ouvrières de leur
côté ont un conseil d’atelier, avec les
mêmes attributions, plus la faculté pour
chaque conseillère de faire sortir momentanément une ouvrière sous sa responsabilité en faisant surveiller sa machine par une autre ouvrière.
Il y a le syndicat du Val-des-Bois,
dont les ouvriers seuls font partie, et
qui s’occupe d’une caisse de retraite
pour la vieillesse, des caisses d’économie générale et scolaire pour faciliter
l’épargne, etc. ; une coopérative de consommation, une caisse d’épargne scolaire
et une caisse d’épargne pour adultes (les
dépôts de la première s’élèvent à plus
de 50.000 fr.) ; une caisse de prêts gratuits, une société de secours mutuels, une
pharmacie coopérative, une caisse de chômage, une rente pour vieillards (chaque
vieillard incapable de travailler reçoit
300 fr. par an), des écoles entièrement
gratuites, pour filles et pour garçons,
dirigées par M. et M.me Harmel, —
les ouvriers demeurant d’ailleurs pleinement libres d’envoyer leurs enfants
aux écoles communales s’ils le préfèrent — et diverses institutions postscolaires.
Chaque famille habite une maison
avec jardin et l’espace de terrain qu’elle
peut cultiver. I.e loyer de ces maisons
varie entre 75 et 225 francs par an.
L’auteur mentionne encore diverses
autres institutions de coopération sociale ou de secours aux membres de
la colonie qui se trouvent dans des
difficultés particulières (orphelins, personnes faibles de santé, etc.) que la sollicitude et l’activité inépuisable du « bon
père » (c’est ainsi qu’on nomme le directeur) a su créer pour le bien-être
des ouvriers, et dont l’ensemble fait de
l’usine du Val-des-Bois un établissement comme il n’en existe peut-être
pas de semblable, faisant régner la paix,
la confiance réciproque et le bien-être
là où l’on ne voit, ailleurs, que méfiance, opposition d’intérêts jugée irréductible et, dans beaucoup de cas, un
luxe effréné d’un côté et la misère de
l’autre.
La personnalité de M. Harmel, avec
les talents d’organisation exceptionnels
dont il paraît être doué, est sans doute
pour beaucoup dans le merveilleux
succès d’une œuvre si complexe de
solidarité sociale. Mais quoiqu’il en soit,
il est réconfortant de voir que la terrible « question ouvrière », dont tant
de gens ne voient de solution possible
que dans un bouleversement général
de la société, est résolue ici — et peut
l’être ailleurs — de la manière la plus
satisfaisante pour les patrons comme
pour les ouvriers.
lOülIlLIS lISSIOlMIIlIS
La^ Conférence consultative, |(convoquée par le Comité des Missions de
Paris, a voté à runanimité le budget
de 1907, réduit à la somme de 935.000
francs, c’est-à-dire à 70.000 francs de
moins qu’en 1906. Cette réduction que
la persistance des déficits rendait nécessaire, ne pourra cependant se faire
qu’avec des retranchements pénibles,
voire même graves et dangereux pour
le progrès normal ou pour le simple
maintien de l’œuvre dans les différents
champs. C’est aux églises qu’il appartient de reprendre les positions abandonnées en faisant affluer à la Caisse
de la Société l’argent dont Dieu a confié l’administration à ceux qui se disent
ses disciples.
La mission du Zambèze demande
à grands cris du renfort. C’est surtout
d’instituteurs et institutrices que le
besoin urgent se lait sentir actuellement. M.lle_ Gretillat, qui dirigeait l’école de Maboumbou, devant se marier
en décembre dernier, elle a dû être
remplacée par M.lle Kiener ou par M.lle
Amez-Droz. Cet affaiblissement du personnel des importantes écoles de la
capitale oblige le missionnaire à quitter
plusieurs heures par jour, son œuvre
déjà si complexe pour se livrer à l’instruction élémentaire. En outre, les stations de Séfoula, Sénanga,_Loukona et
les Chutes sont sans instituteur ni institutrice.
Aux dernières nouvelles, la santé du
personnel était bonne, sauf pour M.lle
Bertrand et le petit Samuel Berger.
M. et M.me Louis Jalla-Laura ont
été réjouis par la naissance d’un petit
Mario, survenue aux Chutes le 29 novembre.
Il a fallu renoncer aux tentatives
faites pour doter la scierie de Séoma
d’un moteur hydraulique, à cause de
la configuration du sol, des énormes
variations dans le niveau du fleuve, selon les saisons, et de l’insuffisance de
fonds. Aussi la conférence fait-elle appel
a la bonne volonté et au dévouement
de jeunes chrétiens qui seraient disposés à travailler là-bas comme artisans
missionnaires ; nos missionnaires attendent ce secours des Vallées.
Le prince Litia, coupable d’adultère,
au lieu de s’humilier et de tâcher de
réparer sa faute, s’est divorcé d’avec
sa femme. Mais comme les grands du
pays ne veulent pas qu’il épouse sa
concubine, à cause de sa basse extraction, il est en tournée dans le pays
pour trouver une épouse digne de lui !
Les missionnaires, et même quelques
membres d’église, ont parlé au prince
avec franchise et fermeté, mais sans
fruits, Litia cherchant à tranquilli.ser sa
conscience par l’exemple de David, de
Salomon, etc. Le roi lui-même semble
sincèrement attristé par la conduite de
son fils.
— Ce n’est pas sortir de notre sujet
que de mentionner le mariage de M.
le capitaine Alfred Bertrand, fondateur de la plupart des Zambézias,
avec M.lle Alice Noerbel, qui s’est
occupée d’une manière si active de l’œuvre des Amies de la Jeune Fille en
Italie. La célébration de cette cérémonie a dû avoir lieu à Milan, hier 17
cour, à 10,30. Nos vœux de bonheur
accompagnent les époux dans l’avenir
qui s’ouvre à eux tout brillant de promesses, et dans le voyage qui va les
amener. Dieu voulant, jusqu’au Japon,
où M, Bertrand désire prendre part au
Congrès Universel des Etudiants Chrétiens.
— La mission de Madagascar, à
peine sortie de sa longue lutte avec
un gouvernement vendu aux Jésuites,
ne semble pas avoir moins à craindre
du gouverneur actuel, l’ex-maire socialiste de l.yon, M. Augagneur. Il fait
une guerre ouverte aux écoles d’église,
a inventé pour les écoles enfantines le
titre officiel et quelque peu méprisant
de garderies d’enfants et défend d’en
ouvrir aucune ni d’en conserver aucune de celles existantes, à moins de
six kilomètres à la ronde d’une école
officielle. Donc sous le beau régime de
ce soi disant ami du peuple, les petits
enfants de milliers de localités ne pourront recevoir aucune instruction que
s’ils font deux fois par jour plus d’une
heure de route sous un soleil de feu
ou à travers des pluies torrentielles. Et
c’est la haine de la religion qui pous.se
cet étrange socialiste à des résultats si
paternels ! Il y a lieu d’espérer, cependant, que cet (énergumène ne pourra
pas livrer toute ,une population aux
fluctuations de ses caprices et qu’il y
aura appel en haut lieu.' Au reste. Dieu
règne et se rit du pygmée qui lui fait
le poing.
— Les missionnaires écossais et irlandais de la Mandclioui'ie, réunis en
conférence à Newschwang, ont constaté que jamais l’avenir de l’œuvre n’est
apparu sous un jour aussi favorable.
En 1905, on a baptisé 1327 personnes
et préparé 3551 catéchumènes. On
compte dans le pays 1270 églises. La
conférence a consacré 17 pasteurs indigènes. Ces derniers et leurs collègues
jaunes ont fondé une Société destinée
à porter l’Evangile dans les régions de
leur patrie où il n’a pas encore pénétré.
— D’après le dernier rapport des
Missions (le Bâle cctto Société comptait, au i.r janvieç 1906, 63 stations,
dont 25 en Inde, 15 en Chine, 12 à la
Côte d’Or et ii au Cameroun. 220
missionnaires hommes et 155 femmes;
2273 baptêmes célébrés dans l’année,
51,107 membres d’église, 28.793 élèves
dans les écoles.
C011ESP01011CI
La petite lettre suivante, qui vient
du Pra-du-Tour, nous a été remise un
peu en retard. Nous la publions cependant, pour encourager nos lecteurs
qui ont quelque chose à nous écrire,
à le faire librement. Notre correspondant peut d’ailleurs être tranquille, le
mot composé chassé-croisé a un sens
bien connu et ne signifie ni chassé, ni
renvoyé. Béd.
Cher Echo,
Puisque j’ai toujours attendu en vain
que quelque plume mieux taillée que
la mienne écrivît quelque chose pour
corriger certaines inexactitudes que tu
publiais, il y a bien des semaines, à
l’égard des régents-évangélistes de Mourcious et Pra-du-Tour, je tâcherai de le
faire de mon mieux.
Bien des personnes, qui n’en savent
pas plus que ton humble serviteur, en
lisant «. chassé-croisé » ont cru que, si
ce n’est tous les deux, au moins un
aurait été renvoyé de sa place : ce qui
n’est pas du tout vrai, vu qu’ils ont
tous deux démissionné volontairement.
Ensuite, quant à l’acte de sauvagerie,
comme tu l’appelles, à l’égard de M.
Bertinat, je ne crains pas de déclarer
la population du Pra-du-Tour innocente,
puisque d’après certains indices le coupable serait venu de bien loin.
Cela dit, permets-moi d’ajouter, cher'
Echo, puisque j’ai la plume à la main,"
que notre régent actuel, M. Philippe
Pons, qui a remplacé M. Bertinat, a
été reçu au Pra-du-Tour on ne peut
plus cordialement, et que soit lui,? soit Æ
sa digne compagne, ont su bien vite,^
par leur caractère pacifique, se captivef-*l’affection de tous ceux qu’ils servent ^
avec amour. P- gC ^
Torre Pellice, 15 Janvier 1907. í '
M. le Directeur, >*
Permettez-moi de vous faire observer
que M. T. Gay dans ses Ephémérides
Vaudoises concernant la Fuite d'Alexis
Muston publiées dans le dernier numéro
de l’Echo, dit que - notre historien est*;
né à Bobi, où son père était pasteur.
C’est une inexactitude répétée assez Í
souvent par ceux qui s’occupent de M.
Muston, aussi j’ai cru bon de la rectifier
en disant que M. Alexis Muston est
né à Torre Peflice, comme le confirme
l’acte de naissance, copié aux Archives
de notre Commune et que voici :
N. 17. Naissance de Jean Batte
Alexis Muston.
L’an dix-huit cent dix le deuxième
jour du mois de Février, après-midi
par devant nous Maire officier de l’état
civil de cette Commune de la Tourpélis, chef-lieu de Canton Département
du Po, fut présent Monsieur George
Muston, Ministre du Culte évangélique,
domicilie a Bobi-pélis âgé de trente-un
an, lequel nous a présenté un enfant
du sexe masculin né le onze de ce mois
à dix heures du soir de lui déclarant
et de Madeleine Elisabeth Jahier son
épouse, dans la maison de Mons. Jean
Battiste Jahier dans cette Commune, et
auquel il a déclaré vouloir donner les
prénoms de Jean Battiste Alexis ; les
dites déclaration et présentation en présense de Paul Appia, âgé de trentesept ans, et Jean Bonjour âgé de trentetrois ans propriétaires domiciliés dans
cette Commune et'ont les pères et témoins signe avec nous” le présent acte
après en avoir entendu lecture.
George Muston Pasteur
Paul Appia Témoin •
Jean Bonjour
Le Maire ; J. P. Brezzi fils.
C (î ^ O IQ iJ
La Tour. Ce n’est pas tout d’avoir
un orgue, il faut le jouer, et M.lle
Evelina Trossarelli , depuis plusieurs
années déjà, a la bonté et le dévouement de remplacer l’organiste que l’église de la Tour ne possède pas. Le
Consistoire et les dames de la société
de couture, auxquelles se sont jointes
plusieurs autres, ont voulu lui donner
un témoignage de reconnaissance en
lui offrant, le Jour de l’An, une jolie
montre en or, avec ses initiales, pour
lui prouver que l’église de la Tour
apprécie la valeur du temps qu’ elle
consacre chaque dimanche à son service, et du... tempo qu’elle donne à
l’assemblée, et que celle-ci, hélas ! n’ à
guère encore appris à observer. Bien
entendu que nous n’oublions pas les
autres personnes qui, quand elles l’ont
pu, ont rendu le même service.
Le bureau de la Société d’Histoire
Vaudoise se propose de publier, comme
les années passées, un opuscule pour
le février, au prix de 8 centimes
l exemplaire, pourvu qu’il reçoive un
nombre suffisant de commandes. Le
sujet sera la Eéformation aux Vallées.
Les personnes, consistoires, sociétés qui
3
-'iéi.
¿firent se procurer ledit opuscule
sont priés d’adresser leurs commandes
jf’ ffus tôt possible, au caissier de la Société, M. le professeur Maggiore, à Torre
pèllice.
: ^ Nous avons la douleur d’annoncer
que notre collègue et ami M. le preneur Onésime Revel est gravement
iBalade. A l’heure où nous écrivons,
jeudi après midi, il reste bien peu d’es* poir que la maladie (une broncho-pulI tnonie qui s’est compliquée de méninf gite) puisse encore avoir une issue far vorable. Que Dieu soutienne et fortifie
l ga famille dans une si dure épreuve.
1 Bon nombre d’amis et de connaissances ont accompagné mercredi au
t champ du repos Mme Marie Esther
I Besson née Marauda, décédée après
une courte maladie dans sa 82® année.
Ufle bonne et pieuse mère qui, dans
une position humble et avec de's ressources très modestes, sut, avec celui
dont elle fut la digne compagne, donner
une bonne éducation à ses enfants, montfàut que même avec peu de moyens
on peut faire beaucoup quand on accomplit fidèlement et jour après jour
. wn devoir. Nous exprimons notre vive
sympathie à tous ceux qui la pleurent.
m Rorà. De conflit entre le conseil
. communal, appuyé, on^peut le dire, par
la population tout entière, et la maîi tresse d’école, ne semble pas près d’être
. -.'résolu. Et ce n’est pas seulement la
^ maîtresse qui n’est pas en faveur. Même
opposition au régent de l’école centrale.
Le conseil maintient sa démission, et
il est à craindre que cet état de choses
anormal ne se prolonge, à moins que
li-, l’autorité supérieure ne se décide à
prendre les mesures réclamées par
la population et ses représentants.
Quoi qu’ il en soit, nous recomman• dons à nos amis de Rorà de s’absS’tenir de toute manifestation bruyante
qui ne ferait que nuire à leur cause,
. et de n’employer, pour la défense de
ce qu’ils considèrent comme leurs droits,
que des moyens strictement légaux, ne
s’écartant en rien du calme et de la
dignité qui conviennent à une popula, ,tion qui a conscience de ses devoirs
L en même temps que de ses droits.
i
Nouvelles et faits divers
; — Les écoles vaudoises de Livourne
(Istituto Ëvangelico Livornesè) ont 140
■élèves inscrits dont 90 fréquentent aussi
l’école du dimanche. Un comité de
dames et demoiselles s’est constitué
pour une vente en faveur de ces écoles.
, — L’évêque Mac Cabe, de l’Eglise
méthodiste épiscopale américaine est
mort presque subitement. Ami de M.
Burt, il s’employa beaucoup, dit VEmngelista, pour la mission en Italie ;
il assista à plusieurs conférences de
l’église méthodiste en Italie, en particulier à la dernière, tenue en 1901 à
Rome.
— UEnangelista annonce, comme un
événement de grande importance, l’envoi,
par l’Eglise liiéthodiste épiscopale, d’un
missionnaire à Marseille, en la perspnne
du Père Lambert, ancien .prêtre, converti à New York par l’œuvre de la
«Mission de Christ», dirigée par le
pasteur O’Connor.
— A Paris, un Comité de dames
» offert, à Noël et au Jour de l’An,
dans le local de l’Union Chrétienne,
des dîners à des jeunes gens isolés. 149
convives ont été’hinsi réunis le jour
de Noël et 75 le Jour de l’An. Le soir
de Noël, l’arbre a été allumé et une
charmante soirée musicale offerte aux
invités.
— Le Comité des Missions de Paris
a voté le budget de 1907. Le chiffre
des dépenses a été fixé à 935.000 frs.,
chiffre inférieur de 70.000 fr. à celui
de 1905-06 et de 229,000 fr. à celui
de 1902-1903. Le Comité, en communiquant ce budget aux journaux, assure que dans tous les champs de travail, sans exception, les dépenses ont
été ramenées au chiffre le plus bas possible. « Le Comité et les délégués ont
tout examiné. Ils déclarent hautement
que ce budget leur paraît être le résultat d’efforts qui ne peuvent être dépassés ; ils croient impossible de réduire davantage, à moins d’abandonner
le terrain conquis au prix de douloureux sacrifices, de mutiler l’œuvre et
de décourager nos missionnaires. Dès
à présent, ils peuvent l’affirmer, l’œuvre est atteinte, en plusieurs points,
dans sen essor et même dans sa vie
normale. Les préoccupations d’ordre
financier sont devenues, pour nos ouvriers et pour la direction une obsession qui met en danger l’esprit missionnaire lui-même ».
— La Chine vient de promulguer
une loi aussi sage que paternelle contre l’usage de l’opiuin. Les fumeries
d’opium seront fermées dans 6 mois.
Les fumeurs âgés de plus de 60 ans
seront traités avec indulgence, mais les
fonctionnaires devront se corriger avant
6 mois ou démissionner.
Atti della l.a Conferenza nazionale del Ramo italiano dell’Unione
internazionale delle Amiche della Giovanetta. Milano, Maggio 1906 — Torre
Pellice. Tip. Alpina.
Sans entrer dans des détails sur ce
compte rendu, très soigné, d’un Congrès dont il a été parlé en temps et
lieu dans nos colonnes, nous en recommandons la lecture à ceux qui s’intéressent à l’œuvre de protection de la
jeune fille. Ils trouveront, dans les divers rapports présentés à la Conférence
etfidèlement reproduits dans ces «actes»,
un tableau sommaire mais fidèle des
diverses branches de cette œuvre, non
seulement en Italie, mais à l’étranger.
Pureté et Vérité. — Sexe-Séries —
Ce que toute jeune femme devrait
savoir, par M.me Emma F. Angeli
Drake, Docteur en Médecine. Traduction autorisée par l’auteur. Genève,
Jeheber — Paris, Fischbacher. Prix :
3 fr. 50. Reliure souple, 4,50.
La dédicace de ce livre : « aux épouses
qui ont un haut idéal pour elles-mêmes,
pour leurs maris et pour leurs enfants»,
montre l’esprit dans lequel il est écrit.
Comme les autres volumes déjà parus
de la collection « sexe-séries » (celui-ci
est le cinquième), il a pour but d’instruire la classe de personnes auxquelles
il s’adresse d’une manière particulière,
sur la conduite qu’elles doivent tenir et
les règles qu’elles doivent observer, si
elles veulent vivre selon les lois de la
nature, en tout ce qui a trait à la vie
sexuelle, afin que la jeune femme soit
mise en garde contre les fautes qu’elle
est exposée à commettre par ignorance
ou par faiblesse, et dont ses enfants
porteraient la peine avec elle, et qu’en
observant strictement les lois de l’hygiène, qui sont aussi celle de la morale, elle assure à elle-même, à celui
qui partage ou partagera sa vie et à
ceux auxquels elle la communiquera,
cette santé du corps et de l’âme qui
est la première condition du bonheur.
Revue Politique
En attendant que la Chambre et le
Sénat reprennent leurs travaux, dans
quinze jours, la politique chôme un peu
chez nous. On s’occupe de questions
diverses, on discute sur les intentions des
ministres, même sur les nouveaux projets
de loi qu’ils vont présenter au Parlement.
Mais cette dernière semaine c’est surtout
la santé du ministre de grâce et justice,
M. Gallo, qui a préoccupé le monde
politique. Un malaise qui ne semblait
qu’un simple refroidissement a dégénéré
en broncho-pneumonie. On a, un moment,
craint une catastrophe prochaine, mais
heureusement le danger est conjuré et
les dernières nouvelles sont tout à fait
rassurantes. Pourtant on dit qu’il a l’intention de donner sa démission de ministre, à cause de sa santé compromise.
Le ministre M. Gianturco est parfaitement rétabli.
M. Majorana, ministre du trésor, n’est
pas malade mais il risque de le devenir,
préoccupé comme il est de l’emploi des
20 millions d’économies réalisées dans le
bilan de l’Etat. S’il a eu la patience de
lire tout ce que l’on a publié à cet
égard, s’il a suivi les discussions entamées par plusieurs députés dans les
colonnes des journaux il ne saura pas
où donner de la tête. Une diminution
des impôts, qui pèsent si lourdement sur
les contribuables, s’impose. Majs par où
commencer ? L’un veut diminuer le sucre,
l’autre le pétrole, un 3.e le sel. D’autres
voudraient une réforme complète et radicale dans le système tributaire. Chacun
dit soff opinion mais le ministre ne s’est
pas prononcé. Aussi vaut-il mieux que
nous attendions patiemment son verbe,
espérant que les promesses qu’on nous a
si souvent fait briller devant les yeux,
commencent enfin à se réaliser.
De Rome Pie X s’adresse de nouveau au
clergé et au peuple de France, au moyen
d’une encyclique, datée du 6 Janvier mais
dont le texte a été publié seulement l’autre
jour. Le pape repousse la nouvelle loi
sur l’exercice du culte. Il polémise longuement déclarant que la guerre qu’on
leur mène est menée non seulement contre
la foi chrétienne (c’est à dire l’Eglise
Romaine), mais contre tout sentiment
religieux. L’Eglise ne veut pas la guerre,
elle la subit. Elle ne veut pas la persécution violente, mais elle la souffre
réellement. La dernière loi est une loi
de spoliation et de confiscation qui organise l’anarchie, car elle est fondée sur
l’incertitude et l’arbitraire. Mais avec tout
cela il ne donne au clergé et aux catholiques de France aucune instruction
précise, aucune direction nouvelle. La
sagesse infaillible du chef de l’Eglise
romaine aurait dû trouver le vrai moyen
de résoudre la question. Tandis que c’est
aux évêques, réunis ces jours-ci en assemblée plénière, .que la tâche difficile est
dévolue. Ils ont décidé de continuer l’exercice du culte public dans les églises,
comme si de rien n’était, feignant d’ignorer la nouvelle loi.^La force armée
pourra seule les faire renoncer au culte
public. La question financière doit les
occuper ensuite ; et en dernier lieu la
réorganisation des séminaires. S’ils réussissent à tout cela il n’auront fait qu’obtempérer à la loi, organisant une vaste
association cultuelle !
Le régime de la terreur n’est pas
près de cesser en Russie. C’est l’assas
sinat du général Paulow, procureur général des tribunaux militaires que nous
avons à signaler cette foi. Ce magistrat
s’était fait détester à cause de sa lutte
violente contre la Douma sur la question
de la peine de mort, et de l’institution
de nombreux tribunaux militaires. Il a
été frappé dans son jardin. La police
est impuissante à protéger la vie des
citoyens contre les terroristes, quoiqu’ils
aient l’habitude chevaleresque d’avertir
les victimes désignées, destinées à tomber
sous leurs coups. On invoque des mesures plus énergiques pour empêcher ces
crimes qui se succèdent sans interruption.
Mais si on essayait un peu le système
de la liberté ? Il est peut-être intéressant
de reproduire la description d’une assemblée électorale pour les votations de la prochaine Douma. Chaque orateur est régulièrement interrompu pour le commissaire de police présent à la séance, sous
prétexte qu’il n’est pas permis de blâmer
le gouvernement dans une réunion électorale. Ne pouvant juger ni les hommes
ni les principes on se sépare bien vite.
Dans la salle voisine quinze agents de
police prêts à tout événement. En bas
dans la rue deux pelotons de cosaques
armés I
A la dernière heure nous apprenons
qu’un affreux tremblement de terre a
dévasté la Jamaïque, et détruit sa capitale
Kingston. Les secousses se répètent,
l’incendie ajoute ses ravages. Les victimes
humaines sont très nombreuses. Les détails manquent à cause des lignes interrompues.
La pensée court aux grandes catastrophes de S. Francisco et jValparaiso,
mais avec l’espoir que celle-ci ne soit
pas si terrible, vu que la zone du désastre doit être plus circonscrite, et la
ville étant beaucoup moins peuplée.
E. L.
La Facoltà di Teologia della Chiesa Valdese
offre ai suoi antichi scolari ed ai suoi
amici tutti l’opportunità di renderle un
segnalato servigio. Ella desidera completare certe collezioni del proprio Archivio, alle quali pur troppo manca
questo o quel fascicolo. Ecco tre vuoti
ai quali le sarebbe caro il poter provvedere :
Relazioni del Comitato di Evangelizzazione al Ven. Sinodo. Manca: 1862.
Relazioni della Ven. Tavola al Ven.
Sinodo. Mancano: 1863 e 1864.
Atti Sinodali. Manca: 1857.
Non vorrà qualcuno degli antichi
studenti o qualcuno de’ tanti amici cercare, fra le sue carte o negli Archivi
della Chiesa che conduce, cotesti quattro documenti per mandarli in regalo
alla Facoltà ?
D’un atto come cotesto il Consiglio
sarebbe grato al generoso donatore.
Per il Consiglio :
Prof. Giovanni Luzzi, Segret.-Archivista
51, Via dei Serragli, Firenze.
Ab. payés et non quittancés.
1907: Coucourde, Pranistin; Louise Rivoire.
Californie; Sylvie Lageard, Pomaret; Josué Tron,
Naples; A. B. Tron, Bordighera; Beuech B.meo,
Iglesias ; Mathilde Plavan-Chauvie, (Rouuc) ; Louise
Rivoire, Californie; Etienne Guigou, Pignerol;
Paul Bastie, (Favout) ; A. Balmas, Angrogne ;
Tron Jacoh, ex-régent, Maneille; D. Bertinat,
Mourcious; Proehet et flls, Turin ; R. Bauer, Gênes.
Poêle de cuisine, eu très
bon état, à remettre.
Chez- M. le prof. Tourn.
A. Ravoir, gérant.
4
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