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Cinquante-quatnème anaé«.
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^5 Février 1918
N. ?.
OHAQU£ VENDREDI
/ PRIX D’ABONNEMENTS ¿>15;.
, . . . : I. Par an
Vallées Vaudoises ............ Pr.
Italie • • . ......... » i 'i,5o
Etranger . . . .. ..... » -j,
Allmagne, Autriche-Hongrie, Belgique, BrésU, Danemark
Egypt®- Hollande, Suède, Suisse, par abonnetmnt Postal
selon dccord de Vienne,r^ax an: Pr. 4,40;
Pour 6 mois
2.-
3,25
On^s'aboie: à Torre-Fellice au bureau d'administration et à
^ 1 Imprlmene Alpine; dans toutes les paroisses chez MM les
Pasteurs.
üi
D’abonnement se paye d'avance.
Pour toutes les annonces, s'adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Trow, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïSSON, prof,, rorr» Pellice.
nm
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 1 j centimes,
ne seront pas pris en considération,
-Qac toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.^..; dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Dimanche prochain, c’est le
17 Pévriet r- L’effort - du v Protestantisme français — Page du soldat —
^ Chroniqûe.vaudoise —Nouvelles po
Inclie groÉin, c'est le 17 FMr.
■*-^otre fêté *'V‘audoise tombe, cette année, sur un „dimanche, et nous ne nous
en plaignons,, pas, puisque cela nous
donne l'occasion de réunir tous les membres de la famille,: les petits et les grands;
pour nous présenter ensemble au trôné
dé grâces, en exprimant à Dieu notée
plus vive .reconnaissance. 1,
Cette fête a un cachet civil et religieux
à la io\È- civil, puisquè le 17 février ,h vp
tomber toutes Ces barrières iniques,, élevées par l’intolérance 'humaine, intoléT
rance odieuse, qui réclamait l’esclavage
d’une partie des membres de la famille
en les excluant des droits civils, empê- chant d’acquérir en dehors de certaines'
limitesii prohibant les grades aux défenseurs de la patrie, refoulant les hommes
, de science qïii auraient voulu se consacrer à soulager les misères de l’humanité,
■ éloignant toutes les intelligences qui auraient pu être une force pour l’administration d’une commune, en un mot, tenant en esclavage qui avait toqs les devoirs sans exercer un droit Heureusement le déctèt paPü le 17 février a balayé
toutes ces iniquités,, en laissant un simple souvenir pèhiblè, qu’il ne faut pas
oublier, mais qu’il faut savoir: pardonner, en excluant toute étroitesse; toute
rancune, tout ce quf peut gâter une liberté pleine et absolue qui-permet à chacun d’occuper sa place au soleil,
En effet; nous serions des iügrats si
la moindre plainte venait à se Mré'entendre à cet égard. Nous avons notre
place au soleil comme tous les autres
Italiens, nous n’avons rien à réclamer
sauf à accomplir fidèlement notre devoir vis-à-vis de la patrie et des lois qui
nous régissent. Nos hommes lancés dans
le commerce savent faire de bonnes,affaires, nos avocats plaident, nos médecins agissent énergiquement en se faisant apprécier, nos soldats se battent
comme des héros, nos officiers sont décorés de la médaille d’argent ou d’or,
nos campagnards améliorent leurs fermes; que voulons-nous de plus? Montrons toujours mieux ce que peut la liberté civile accordée, à un peuple qui ne
demande plus” rien’ ëauf a’ Honoréf son
nom. • '
Religieux, mais là fête, avons-nous dit,
présente aussi un cachet religieux. Il est
vrai que dans le Statuto existe toujours
le l.r article reconnaissant que la religion
officielle est la catholique romaine. Oui,
cela est très vrai, mais qu’importe?
Quand on réfléchit que les Protestants
s’élèvent à 100.000 environ sur 36.000.000
n’est-ce pas presque naturel qu’en 1848
on se soit limité à constater un fait? Notre liberté religieuse est reconnue, et
dans la pratique et dans la législation de
l’Etat notre religion est mise sur le pied
d’égalité avec la religion oificiellé. Les
prisons, les hôpitaux, les maisons de
santé, tout est ouvert au ministre du
culte ; nos aumôniers circulent librement, nos évangélistes peuvent partout
prêcher l’Evangile, protégés par la loi,
s’il y a une quelconque opposition, Nous
pouvons travailler tranquillement le
jour de ia fête Dieu, de l’immaculée Conception.i Que pouvons-nous désirer davantage? Certes, si un jour on retouchera
le vieux document de 1848, on pourra
faire disparaître certaines dispositions
qui; cependant, ne modifieront en rien
les choses telles qu’elles sont auiourd'hui. •
^ Nous sommes dans notre chère patrie
iîères, soit au point de vue civil, soit au
point de vue religieux.
'Tout ce que nous demandons, c’est un
esprit de reconnaissance envers Dieu et
les hommes, et non point un orgueil hors
de place que Dieu ne saurait approuver.
Tout ce que nous souhaitons, c’ést que
nous soyons dignes de porter le nOm de
Vaudois, dignes d’appartenir à’ cette famille qui a honoré Dieu et les hommes,
qui a donné ses martyrs à la foi et à la
patrie. j ■
Dimanche prochain, donc, approchonsnouS de Dieu, avec joie, avec bonheur,
avec foi et surtout avec reconnaissance.
C. A. Tron.
L'eirt.tlii protestantisine français.
Nous relevons avec plaisir dans Les
Nouvelles de France les, communications
suivantes, riches en suggestions.
, Les délégués du protestantisme français, MM. les pasteurs aumôniers militaires Georges Lauga et Victor Monod sont
bien arrivés à New-York. Ils ont été reçus
avec une extrême bienveillance par le
Rev. Macfarllarid, secrétaire général du
Conseil Fédéral des Eglises Chrétiennes
d’Amérique et se sont rendus tout d’abord à Washington pour les présentations officiellesïraux autorités. Ensuite,
suivant un plan admirablement conçu,
ils ont visité les principales vjlles de
l’Amérique, du Nord; le 12 Décembre ils
ont pris part à une assemblée générale
4ji Conseil Fédéral des Eglises Chrétiennes.
Ces dignes et authentiques représentants de la France et de leur glorieuse
église, ont partout été reçus avec des
témoignages touchants et enthousiastes.
La ’fltesse leur a fait un accueil élogieux,
souvent empressé, publiant leurs portraits et leurs interviews; aussi ont-ils pu
intéresser à la cause française les représentants de tous les milieux nord-américains.
Ce qu’il y a de nouveau, c’est la faveur
exceptionnelle dont la France et le protestantisme unis jouissent là-bas auprès
du grand public, jusque dans l’Ouest
lointain. V>
Partout et toujours l’union vous
charme et là division vous répugne'. L’union c’est la force et l’avenir, la division
c’est la débâcle et le néant. G. G.
rents, àux amis et à ses compagnons
d’armes; Pierre Soulier nous envoie une
excellente carte postale dont nous le remercions; Roccione Giovanni est si heureux de revoir le journal et remercie;
le brigadier Henri Pegronel, est bien,
remercie et envoie ses salutations à son
frère, à sa sœur, à son pasteur M. Grill
et à tous ses Pramolins; Reynaud Luigi
remercie et salue parents et amis; Bounous Er0anno remercie le Comité de
Turin et fait saluer sa chère Eglise du
Perrier; Pons Auguste de La Tour, est
heureux de recevoir le journal et remercie; Adolphe J allier va rentrer au dépôt,
prie de suspendre le journal et salue sqs
Pramolins; Comourde Davide est bien,
uh.ipeu en repos et réclame le. journal,
qu’il .recevra ; Arnoulet Giov. Bartolomeo
de La Jour, a été blessé légèrement à la
main: rèinercie pour le paquet, le journal et. la lettre d’Idja Geymet au nom de
la Jeunesse; le lieutenant A. Rivoir de
La Tour, nous, envoie une bonne lettre
que nous reproduisons, en remerciant
notre vaillant officier; fourn $rnesto.remercie et salue parents et amis.
— Zona di •guerra, 18-Ì-18. , .
, . Preg.mo Sig. Tron, - , ,
, Vengo con questa umile cartolina per
ringra?iarla dell’invio gradito del gior-i
naie VFcho des Valfées, essendo detto
giornale l’unico amico che mi consola in
questi luoghi,, perchè mi dà notizie delle
mie care Valli e dei miei amici soldati.
La prego di-salutare, pejÇ.mezzo del,di Lçi,
giornale, la, mia cara .famiglia, amici e
-conoscenti-, come pure ringrazio vivamente il .Comitato delle Madre valdesi di
Prarostino-S. Secondo (Pinerolo) per gli
indumenti di lana mandatimi. Ringrazio
pure il Comitato per l’Assistenza dei Militari Evangelici di Torino.
, Intanto gradiscanoi miei cordialisaluti,
Lei e Signora. —r Suo dev.mo
Bertalol Giovanni.
( Barina-Praros tino
— Le 18 janvier 1918.
montagnes, el, ^malgré le grand froid et
la neigé je jbuis d’une très bonne santé.
Dieu merci.
Encore je veux bien vous remercier
pour le cher Echo.
Veuillez, cher M.r Tron, agréer mes
meilleures et. affectueuses salutations à
vous et Madame. —Votre dévoué
i' Eugène Pegrot.
J.
ÇHRONjQiJE VAUOOISE
B OBI. Après plus d’un mois que la. famille dq sold.àt Sg.murl Charbonnier
avait pfis'lê’dém^ sujet, elle a V^çû
ces derniers jburAune, lettre, où .il dijt etce
prisonniéj én,|;Vli:émagne. ; Ôn a eg^ement appris qüérles sbldats jpanid Negrin
des’ Giraudins, Etienne Charbonnier dè
Peytelkf Jea‘à^[Michelin des Pausettes,
Jéan CÜtalifi dé l’ Abcès, Jean Garnier du
Serre,’et pavïd’ Bonjour de la Ville sont
prisonnière çn^Autriche, en JlongTie où'
en Alleiliagrie.‘’.*On est' encore saris, nbd.velles 'dê duél'ffuéà’à'uttes soldats.” '
— Pp'cOnfro, on a reçu du <<^oihando
Militaire 'lairi'dùvelle de' la mort ¡d’Er;
- iîendc . Miêielih des , Pausettes, dé ' la
classe; ,188^ arrivé jout récemment, de
MareeîÎle pour son service militaire. C’est
le premier dé nos 13 soldats, tombés au
charhp’'dÎhonneur, qui laisse uiie veuVe
et un tout petit enfant.
. —. Aujourd’hui, avec un gran concours de monde, a eu lieu l’ensevelissement d’un autre soldat, Paul Pontet de
Timothée. Blessé sur le champ de bataille, il a été renvoyé à la maison en
« licenza limitata ». Malgré les soins dévoués dont sa famille l’a entouré, il n’a
pas pq recouvrer la, santé, et il s’en est
allé paisiblement avec son Sauveur api;ès
six mois de souffrances physiques et morales.
Nous exprimons toute notre sympathie
aux deux familles dans le deuil.
Bien Cher Pasteur,
Deux lignes.seulement pour vous remercier du journal VEcho des Vallées que
si aimablement vous m’envoyez régulièrement. Je vous assure que je le trouve
très intéressant et il m’apporte toutes
les nouvelles de nos chères vallées. — Je
suis très bien de santé et je n’ai pas le
droit de me plaindre, car Dieu m’a gardé
au milieu d’une quantité de dangers, ce
qui n’a pas été le cas pour plusieurs de,
mes compagnons. Que Dieu m’accorde
la Reconnaissance envers Lui et qu’il me
donne la force de regarder toujours à Lui
en le suppliant de mettre un terme à, ce
terrible carnage. — Agréez mes sincèriets
salutations. Ricca Davide.
LA PAGE DU SOLDAT.
M. l’officier Trossarelli nous envoie ses
salutations et 5 francs pour VEcho du
soldat: merci; le soldat Jean Rinesi écrit
une bonne lettre et envoie ses salutations , mes chers amis qui sont soldats.
— En tranchée, le 22-1-918.
Très chef et honoré M.r Tron,
Je suis en possession de trois numéros
de VEcho des Vallées;'vous ne pouvez pas
vous imaginer avec quelle joie je lis -no-''
tre cher journal qui me donne des nouvelles de nos chères Vallées et de tous
à ses conipagnons d’armes et à ses parents; Pons Leni est heureux de faire
son devoir, salue et remercie; Gellato Auguste, de La Tour, est toujours heureux
de recevoir le journal, est bien, salue et
remercie; Jean Durand de La Tour, est
bien, salue et remercie; Berton Pietro remercie et envoie ses salutations aux pa
Si ça vous est possible, par le moyen'
du journal j’envdié mes meilleures salu-"
tâtions à l’Union Chrétienne à la Jeunesse et à tous les chefs arriis soldats.
Je remercie le bon Dieu qui m’a préservé de tout danger dans les durs monients que j’ai passés. Je me trouve depuis 18 jours en tranchée sur de hautes *
LA TOUR. Encore deux décès: Susanne Baral née Benech, décédée à SteMarguerite, à l’âge de 76 ans, après quelques mois de maladie; femme bonne et
pieuse, elfe a achevé sa tâche avec humilité; et Félix • Stallé de Jacques, des
Rounc, décédé à l’âge de 19 ans. Ce
jeune homme, qui aurait dû partir dans
le courant de l’année pour le service militaire, a été rappelé par le Maître pour
une meilleure patrie. Il s’en est allé avec
l’assurance de son salut qui lui a été révélé d’une manière puissante par l’Esprit de Dieu, eri laissant un exemple de
ce que peut lanfoi chrétienne. —■ Nous
adressons aux deux familles affligées nos
sincères condoléances, sachant qu’elles
savent trouver auprès de Dieu les consolations d’En-Haut.
— Mercredi dernier les étudiants Zdecaro et Giampiecoli, au riom de la « Pradel-Tôrho'», tinreht une réunibri dans la
grande‘sàïfe de l’Ecole Normale, a peu
près plèîne.' Les discours furent intéressants 'èh appréciés par le public qui le
montrà'pdr une excellente collecte qui
a produit‘32 francs.
' —'péü à peu'les nouvelles de nos sol- '
dats prisonniers arrivent. Ils sont nombréüx ces braves défenseurs dé là patrie
qui sont maintenant sur une terré étrangère; ce sont: Ayassot Timothée, Paul
Pilon des Bonnets, Albert Fontana, Meg~
2
.íAfiííh
.if.;
de
ml Auguste, Rivoire David, dalla Henri,
Eijnard Jean, Joardai}, Jfturdan
Michel, Malan &nrr, maime ^Ibert,
Çougn Jean, Arr^^id-PU^^ Jeani$^aniei,
Hugon Pros per, Ègjiarfi menri Ceians, Travers Émile, \R^lan ^4%ustÿ^_
4rmand-Hugon Armdnd, Armand-Hugori
'^J^rc, Rivoir Jean Henri, Revel Jacques,
Adolphe, Arnoulet Albert, Poët DaOi^i, Meijnier Pierre, Stallé Charles, Gag
"j(pn. Bonjour Albert et Rein -Aiméi r ■
et prends
donnerai point: fortifie-toi
couragp » (Josgé i, 5-6),
S— Le G féviî^r ont autÿi eu lieu les qj
sèqiies de Lo^fs Balmaà, décédé le i
l’âge dé 47 aip. Ges dôgx décès onti,éUï
pris ét impressionné le public. Que Di
veuille être avec ces deux familles, si
douloureusement- éppotr-v^s.
La Société des Mères de famille a
dans le commerce. On était heureux de
(ÿMppr avj9Cs|pi et dé ren#e§.dre (^skfes
ju#men|t %fcjours sobi^jit ju^dilix.
Efepiis 0e||ues année^L^ait^^l’l^i|tt(p'de '^n|| passer sa ^Ij^iati^
’loïir, V)ù il possédait unB belle mla#
Ses obsèques ont eu lieu dimanche
jÎle.'Turin, présidées
Prochet, avec un
versé 15 francs pour l’Asile des Vieillards,,!
i'Î:» ' ri'onf’ nV\iic To -nr»rv»/->■»>/->i ì-m-if' — i'“
concours extraordinaire d’amis et de con
cobolli, di computare l’interesse sui "Ver;«^ent^r||^ali,# sott^crittori medesimi
? rij^verapil, insieme ?]|1 titolo liberato,
medqglij^ commemorativa
ite co^aii, mentre l’utile
miente ahlla gestione dei lom
versamenti sarà devoluta alle Opere. Nazionali per'l’assistenza dei combatt#nti.
Le comodità offerte per questi v^s,^
ft^sances. L’
cé'’dónt liÒiis la remercions bien sincè-#'
la fouié.
■■fe mr:
lordinaire d amis et de con-* menti sono tali che qualunque risiiaíémotion était grande dans tffiatoré/ ánche" quello dotato dei niezzi
niezzi
più modesti può concpr^ere^.^l. pres|ittì,
tenuto conto inoltre che non yi é> a(cqh
- • "“iti"® ‘^‘1 17 février a^^^ lieu^., rgptf ìit.
P* V., da'iis lo tempie, avecrihtervèntiòri ’ ' Schutz laisse de vjfs regrets auprès
de nos enfants des Ecoles, ^ ^AINT-JJsAN. Jeudi, le 7 du mpk,*’^connu et apprécié, ostacolo a servirsene, da tutti; i'gr^pmi
.2^ 2 “à^teur et le M-oderat^iiir. fin bàè’, gu ij^u igs db;sèques de M.me Elisn^ ' Nous demandons à Dieu de soutenitt seclâltl essettdo gU'Uffici pdstali — ipcaqe neige, le seWiCe aura liëü â la Mai^bri " Muston, décédée à Pralÿ;' épreuve sa fidèle compagne et'., tìep'-
1 n}{; . ... fera, .àil’âge de 95 ans. M.me Poët étaii-,’' enfants. ^ spàfsi'hei grandi corne neï piccoli centri.
Une lettre ^parvenue à la Commune; ■ la-compagne de feu le régent Poët, biem,.. —*. »oefne-noniê discredersi ehé^^aesti piècoli
^annoncé lé décès' du*îèuiié connu pqur ses qualités d’instituteur dt'’““' * IVaiIVaIIo« 'nATlIînilAC ’ ' -‘con'tribütî''pôâ‘sàrlô "sèrnltìfàfè' însiaiifl^
j^^mand-Hugon, des CoppiëiiS de "^1116,'' premier ordre, et elle suivit son mari '' ‘ »'lUc!». canti, poiché nella grande e'compfesaa
eny-ôlé dans les grenadiers. Ce jeune dé- d’abord à Masse!, où ellè'se fit apprécier, L'ennemL a tenté de surprendre nos ora che attraversiamo, nessun eleménto
l\ouvelIes poiiliques.
- ^ _ _________ ennemU a tenté de surprendre n„„ __________, ______
feiiseur de la p.afcrie ést tbffibéAtéJèftjque*o eirsuitp à, AngTiOgne, oùi ellsj passa une’> positions reconquises de Monte Rosso etv e juessmna îorz&,>èitraBGurabile
champ d’honMur. Que Dieu partie de sa vie. Elle était la sœur de Vql Bella, mais il a été arrêté par la çon- -ff Direttore
consoîe' et soutienne lâ”famiïle' si ' doïï
jlpqreH^emput éprquv’^ée. ' ,,
-rrMmifestatim pdtrioUqiue, Dimanche
17 février, à 3 h. de l’après-midi, dans
Ift salle de la Maison Vaudoise gentipient
mise à la disposition du Municipe, aura
lieu ùne, manifestation patriotique à'laquelle ont promis d’intervenir le: Pt^e,t
de Turin, le Sous-Préfet de Plgnerot les
généraux Chiarla e Del Poggio. Orateur
oihciei l’illustre prof. Jean Yidari, recteur de l’Université de Turin.
Ntms isomrties sûrs iqurn ntïjtf^ population voudra açcourijr en grand nombre à
cette belle manifestation patriotique.
PARIS. M.mé' Georges Appiq' et M-V
le pasteur Louis Appia invitent les Vaudois résidant à Paris à së réunir dimanche 17 février à 3 heures: 2, Riio Pierre
Nicole, et prient leç familles qui ont des
membres à Paris de le leur fpire Savoir.
PRARUSTIN. L’assemblée d’église a
nommé presque à runanimité, M.r PaaZ
Ribet, de la Baravaiera, ancien dp quartier des Gay. L’installation de l’ançien
aura lieu, D. V., dimanche 3 mars, après
M.me Bertin et de M.me Parander.
Nous avons vu souvent notre sœur
pendant ces dernières années et avec une
grande lucidité d’esprit elle nous a tour
jours parlé: de son espérance, de sa foi
et de son salut. Par le moyen de la feuille
religieuse des Vallées elle se tenait au
courant de ce qui se faisait autour d’elle.
M.me Pron l’a admirablement soignée
jusqu’au dernier moment.
centration de notre feu. Quelques duels
d.’artillerie trèp vifs dans le fond de Val
blrenta et; dans la zone du Mont Melaco
et du Mont Asolone; actions de patrouilles, contre les ipvant-postes avancés sur
. pljusieurs points du iront. Llaclitité des
aviateurs a été considérable. Les aviar
teurs anglais ont abattu dans une sef
maine quinze aéroplanes ennemis et iur
M.
i.
SupMoxe
La VALLE.
;;p« Eoho » des Soldats.
,,_pqrij!mai;or Blèynat Aûgnstç h.
Sbas-Ìleùténafit G. Tfôssareltî
Le même jour, et à la même heurë,+ f - -,
à 50 mètres de distance, avaient lieu les abattus sur notre front par nos aviatams
qt ceux des alliés sont au nombre dei56
4.50
Ing. G. Rostagno, MassaMarittitua » 5,’4s
•asfetr Faseau Fâîëfüa- - ■ “t” 3^45
Lieutenant G. Rostan, La Tour » 5’,—
M^^'îëï CËJfol;Chairbonn}en-}ij,,
LiwfeHeoiPôrnétoiii-soldat', Ptaïusfihrii' o'éo
.cendié un ballon d’observation. Du 26 "i
janvier au 6 février les appareils enneram RAwire Daniet soldat; Pfelmo
obsèques de M.r J. Matthieu Ayassot,
l'oncle du chev. Ayassut de St-Jean, d^
cédé à l’âge de 92 ans, en suivant de très
près sa compagne, qui l’avait précédé
de quelques mois dans l’éternité.
— Un deuil aussi douloureux qu’inattendu vient de frapper l’Union Chrétienne de jeunes filles de Saint-Jean dafiè
la personne de sa vice-présidente M.llé
Emilia Morglîa. Qui a connu personnel^
lement Emilia Morglîa comprendra com7
bien grand est le vide qu’elle laisse après
elle. Une maladie qui au début ne paraissait pas grave, l’a conduite au tom
le culte. Que la bénédiction, de DieqirftF ■ beaü en peu de semaines.
pose sur son dévoué serviteur.
— Dimanche, 17 février, aura lieu une
recita di beneficenza dans l’école de StBarthélemy, à 3 heures pom. L’Union
Chrétienne de Jeunes Filles est la promotrice de cette commémoration pratique, qui a déjà rencontré le plus chaléureux accueil de la part de notre population. Des chœurs d’occasion seront
chantés sous la direction, de notre actif
régent paroissial. On a l’intention de répéter les récitations et les chœurë lundi
18 février, à 8 heures pom., pour Couvrir
les frais de l’exécution et donner la possibilité d’intervenir à un plus grand nombre d’auditeurs.
— Nous avons eu la douloureuse nouvelle de la mort au service de là patrie
du caporal Fornerone Pie/ro di Agostino.
— La Société des Mères a envoyé aùx
militaires de la paroisse 135 paquets pour
Prarustiii, et 20 paquets polir Rocheplatle. Beaucoup, de nos.soldats ont déjà
reçu l’envoi et remercié pour le généreux
don.
— L’expression de potre sympathie à
M.r Alexis Balmas, pasteur de Venise
originaire de notre paroisse, qui a voulu,
rester à son poste de devoir même à préé
sent que le danger y est continuel. Que
Dieu veuille le garder ets le souteinir.
SAINT-GERMAIN. Atteint d’une maladie violente en accomplissant, son d^
voir de soldat, Charles Edmond Rosia«
succomba le 3 février, à 23,h„ dansil’hô«
pital militaire principal de Turip.
La sérénité qui l’accompagna pendanti
sa vie lui fit accepter la mort avec calme
et résignation chrétienne.
Sa veuve Amélie Giiiïi&ni, sbs fih:Iiouis
et Henri; ses frères Ulysse at.sa fpinille.
Henri et sa famille, Gustave. Trçr\; sqa
sœurs Lydie et sa famijle, Anqa; sqsj0.nr
des etAantes Poët et Rostan, annou".
çant la perte cruelle, qu’ils viennant de,
faire, remercient les nombreux parents,
et amis qui vinrent de, Ipîn et dç, prés
pour l’accompagner à sa, dpcnière,. de-,
meure terrestre, et tout spécialement les
cousins Rostan de Turin dè leuf aide.et|
sympathie affectueuse,, ainsi que les amis
de St-Germain Cluson pour iÿ^pmmage
de fleurs et couronne. '
Etablie à St-Jean U y a bientôt dix
ans, elle a su par son amabilité et son
zèle attirer tous les cœurs. Membre assidu
de diverses sociétés de la paroisse, die
fût pour l'Union Chrétienne une viceprésidente aimée et appréciée. Qui pourra
dire tout l’amour qu’elle témoignait aux
jeunes filles en Jes accueillant avec son
sourire si doux, et tout l’entrain dônt
elle savait remplir nos séances?
Les malades du Refuge Roi CharlesAlbert pleurent son départ prématuré,
càr ils perdent en elle une visiteuse assidue, où elle Se rendait on peut dire chaque semaine apportant avec ses encouragements et ses bonnes paroles une foi
vivante qui était en elle. — Semblable
aux violettes qui se cachent sous les
feuilles et répandent leur parfum, elle
fut modeste pendant toute sa vie.
Au service funèbre, les Unionistes
presque au complet, et une foule immense voulurent témoigner de toute l’affection et du souvenir que la chère défunte laisse après aile; en accompagnant
sa dépouille mortelle au champ du repos.
Les paroles du v. 2 du Ps. lxii qui
servirent de texte à notre Pasteur; démontrèrent à la foule accourue combien
grande était la foi de notre chère viceprésidente.
Et bien que notre cœur pleure 1 à la
pensée de ne plus la revoir ici-bas, nous
sommes heureuses de penser qu’elle a
atteint le port et qu’elle se repose main- '
tenant dans les bras de notre Père Céleste où nous la retrouverons un jour:
« Ils ne sont pas perdus, ils nous ont devancés Une Unionistei
Deujc de. nos dirigeables ont bombardé
cjiacun avec une tonne de projectiles-de?
champs d’aviation ennemis., ,,i .j .,!>
, L’enneini a répété ses incursionsi aépennes sur PadQue>, Bassano,. Trevispfet
^pstre; peu de ; victimes ,et, des, dégâts
nvatériels très légers. . ;i ,,,, , ju
— Les généraux Cadçrna, Pprru et Car
pello sont mis à disposition du Ministère
de la guerre pour êtrei en état de répondre aux questions dé là ÇpmmisisiGn d’enquête. Le général Giardino, ancien mlr
nistre de la guerre, actuellement souschef d’état-major, remplacera. la»génètal
Cadorna dans le Comité suprême interalli^dét^^sa^l^i.iUjé?:,; U; :
— Eé'r’ôi ët là réînë de Belgique ont
passé quatre jours visitant le front italien, où ils ont été reçus par notre famille
royale. ; - •
— Le paquebot 1 Tuscania, qui transportait en Europejdes troupes» nord-américaines, a été torpillé au large de la côte
d’Irlande. Sur 2397 personnes se trouvant à bord, 166 ont disparu.
— Les négociations de Brest-Lito"wsk
continuent Sans conduire^ ài aucun résultat! positiL La paix n’est pas conclue,
mais des empires centraux n’ont rien à
craindra sué leur; front oriental. Ils ont
conclu un accord de paix avec la Rada
de, rUkfainev
Le général Mackensen ai adressé au
gouvernement roumain un ultimatum lui
fixant un délai de quatre-jours pour en«
trer en pourparlers de paix. Le cabinet
Bratiano. a pffprt sa démission;: : que le
roi a acceptée. - ,, : , ; ’
^ Le procès contre Bolo pacha, a com-,
mencé à Paria: iau cours des séances où
l’aventurier a m.ontré la; plus, stupéfiante,
audace, de nomihreux témoins ont retracé la vip multiforme de, Taecusé, et
ses agissements criminels; en Suisse, en,
Italie et aux Etats-Unis. Le commandeur
Re Riccardi, directeur de plusieurs théâtres, vient d’êtrei arrêté à, Rome, étant
lui aussi impliqué dans la même affaire.
■ ■ , E., L.
PRESTITO NAZIONALE.
TARAfUflASç Là Union. Valdense
nqu,a.apporte, la.nouvelle que, ]Vl,r Jules
Trop .a accppfé d’être un des rédacteurs
du journal; nos félicitations au jeune
conirèr%;
''*^?nîflKr Ç'est avec douleur que nous
anno.nçpn? le, départ de M.r . Frédéric
Schjilz, décédé à Bordighera, le 7 du
mois, à l’âge de 57 ans. M.r Schutz, bien
connu,à Turin co.m.me à La Tour, était
suisse et vint s’établir en Italie il y a
environ 3.5 ans. ï*ar son açtiyité, spn innce et son honnêteté, il ne tarda
II Ministero delle Poste, allo scopo di
rendere accessibile, il nuovo prestito nazionale (V°) anche alle persone che non
si trovano in grado di versare tutta in
una volta la somma all’uopo necessaria,
ha proihessp. tota sottioscriziefie* tatéalp
che iniziasi con up, versamento impegnativo di iifé l'Ì',3d; per ciàscurià cartella
« Je ne te laisserai point,, jp^né t’àbpjp-,. pa|^à,occuper upe dgs premières;p,laqei
di lire 100 nominali, e permette di completare la prescritta Somma di lire 86,50
> non oltre il 30 Aprile 19Ì9, con successivi
versamenti fapprésentànti^ da speciali
francobolli del valore di lire 5 ciascùnó.
Le condizioni di questa speciale forma
di sottoscrizionó sono riportare a tergo
dell’apposito libretto; qui gióvà soltanto
avvertire che non perméttendo il sistehia
del pagamento, delle rate raediantè fran-'
Ab. payés et 'non quittancés.
Rfochet, Tiirin ».' » soidg
MA© Rostan (Malzat)', j^Praly - »
2,50
0,70
Ros tan M ari e V. vuRos tan »;
L, Baud ,(^Boniniie;t8)i; ^»
Ida Gdss, Rome, . • ;
J. Balmas, Pigriérbi"'“
V. .Balmas, Pomaret j;; : i
Balma, 'prof., Pigaciol
» :
>
ipiá
i
19a 9
I9I»8
>
soldé 1917-18
■ ' ■ I ». f
, solde; 1918
, B alma, Marseille ,, . .
: Rostaii, St-Second 7 » •,
Gi Diirand, Pigrietol- »» »
Rrof. Pasquet . a . ; » >
Viye. H. ¡Rostan - a .. , »
y.ye, Reyna-ud, Abbadia; ......... » »
A. 'Bertalof » ' ‘ » »
Vente' Pigûerol (Sept.-déc. fr. 7,10)'.
-Li Mkrauda.cpast..,! PigneroT solde 1918
. .(.ip^rqi et,sbons voeux). ; ,,
J. Robert, ,Sjt-,Second solfie igt7 et fr. 1,50
,'p.‘’i:9i8;,,v"‘‘ •'
V.vé'Lô'ng-Këynaüd, Pignerol’ id. id.
Jv-Bonnet,)ipast, St-Jean ' j^saMe agia
Ph. Bqruà. ! <• .PaettO .».1, ;
Prançois Missel » ». »..
Jacq. Refbürn » . ' ' » »
Pierre Ribet, Bbuviî ’ " « »
H. Tron (Vilièsèohe); Traverse » »
(Je, garde 4 ft. à; rendre^.^.M. Marauda).
Marguerite Geymonat,. Bobi 5,,, solde 1918
Mme vétjve Hugon, La Tbüf ‘; » »
B. Prochet, Turin ' • » ,
'William Decker . èlj'' » »
J: Trayers, ;anc.; La. Tour ûi- » »
Cféante Chauvie,,paris, soldf^ggiy et fr. 2
p. 1918. : , '
Lydie Malan, 1 GenèVé solde 1918
Emma Long,'MarsëiHfel »X" , , ,
Baumann, GqviratejT;, » »
V. Vallebona,'Gênes ^ ^
Luigi Rivoire, '"'T''»» .»
(d suivre 'uke lôkgue Hkié nrhcbèé,
'renvoyons' '•fauté 'd‘Çsp,aké]i'
qué nous
■ C.-.^; TRON,,,Difcgf6qyrj^ponsaàZe.
Torre Pellice;^v împrinterièJQpine.
Àû nom de niès '$ceürs, dë rn.èii frêrë^
des nombreux parenis et en mon nôéi tout
particulièrement, je rerrierçie tôiites les
personnes qui onf pris urie part qàélconque à nos angoisses à F occasion solennéiÎe
du dépari pour là Patrie céleste de mSibè
bien-aimée ‘ , '. j.
MademiÉt EMIIIA MORGLIA. »'»i
Un remerciement tout spécial à Mesr^ .
slems.. les docteursr.^Furin, Camussi et
Rîvqir pour leùrs\ soins délicats dur
Tant, la maladie; m, Président M.r J,
Ribet,\ .professeur,, et. gux Diaconesses'
sœurs Mapie. et Emilie pour leur corÀiuf
accmÙ 4 l'Fiôpüql de La Tour;,aux dertipir
sefles àë, FUnioni Chréiienne de.,. StTjeafi,
quimMtntourc.lechar funèbre en appor-,
iani. des, fleurs à leur chère Vice-Présidente; uuœ Maîtresses et aux enfants de
Vécole .communale qui ont, porté par,,le,uri
présente anx funérailles un précieux, isr,
moignaged’affection. à leur ex-Inspectpiee;
à-M- EQUisyRostagpo pasteur, poqp $a.
touchante omisop funèbre. , ,
A Jqus; notre vive reconnaissant et up
mereii de cœur.
De le. «Croce
> de ^-jeau, le 8' ^éyiieii
VîNOBNT !M0R)»nfiA.
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