1
Année XI®.
PElX- D'ABONNEïfENT PAB AN
Italie..................L. S
Tous les pays de l’Union de
poste
Amérique
On s'abonne;
Pour V la^’rüur MH. les
Pasteurs et les Libraires de
Torre-PelUcp.
Pour l'Extérieur an Biiveau ti'Adrainistration.
N. 20.
Un OU plusieurs numéro.s séparés, demandés avant le tirage
10 cént. chacun.
Annonces ; ‘25 centimes par Ugïre.
Les envois d'arffent se fout par
lettre recommandée ou par mandats sur le Pureau do Perosa
Araentina.
Pour la RÉDACTION .s’adresser
ainsi: A î»Direction du Témoin,
Pomaretto (Pînerolo) Italie.
Pour l'ADMINISTRATION adresser ainsi; A rAdministratiou du
Témoin^ Pomaretto (Pinerolo)
Italie.
cea
isam
e?Ea
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
, i'oitft fill«- i\erei (éiiuitnn. Ao’i'îîS I, ^
¿a vérilé avec la charité. iv, Ib
Ci«C
O
lâ.
!^om maiï'e
15 Mai. Une comteplioii moderno de
l'Evangile. — Lou boun Diou n'en veal
pà gnun de contení su que.sta terra. —
Insectes nuisibles. — Le bruit de la scie.
— Simple et affeclueux. — ifoutieUes reli(fieuses. - Cftromqfae l'atidoisa. — Souscription eu faveur des ’vaoxlois victimes dos
avalanches. ' '
Mai
li:;
Une conception moderne
ü i;: de l’Evangile
Parmi les chos£s singulières que
nous avons rencontrées dans le
savant ouvrage que nous étudions
depuis que^ue temps, l'une des
plus singulières, à notre jugement, est une définition de l'Evangile, moderne pour la forme,
mais, pour le fond, aussi ancienne,
que le mondé souillé par le péché.
L’Evangile, y est-il dit, ou la
bonne nouvelle, est Vaccomplissement de préceptes par un changement
du cœur, un sentiment tout moral.
Or comme pour un pécheur, perdu
par sa faute et sous le coup d’une
juste condamnation, la bonne
nouvelle ne peut être que la déclaration solennelle de son salut,
c'est-à-dire , de son pardon entier
et irrévocable, il s’en suivrait,
si la définition ci-dessns était,
exacte , que ce pardon et ce salut
éternel seraient le fruit, ou le,
prix de raccomplissement; ;desr
préceptes ; en d'autres termes,
que la sanctification serait substituée à la foi comme moyen de
salut.
Mais en admettant pour un
moment (ce que l’expérience des
meilleurs chrétiens n’a cessé de
contredire) que celui qni*a connu
Jésus-Christ, qui a contemplé avec
admiration sa parfaite sainteté et
reçu ses merveilleux enseignements, se trouve transformé intérieurement au point de se sentir capable d'accomplir désormais
tous ses préceptes, il reste à
expliquer comment il sera délivré
de la peine deses péchés passés,
2
.Î54„
commis dans les temps, peut-être
très longs, dans lesquels son cœwr
n’était pas changé.
Puis encore on demande très
naturellement, comment et par
qui le cœur, naturellement mauvais, a été changé au point d’avoir
le mal en horreur et de s’être
attaché fortement au bien. Comme
le more ne change pas sa peau ni
le léopard ses taches, et que nul
homme sensé n’osera soutenir
qu'il est en son pouvoir de redonner un cœur nouveau, il s’en
suit nécessairement que c’est du
dehors que doit s’accomplir cette
œuvre vraiment miraculeuse, et
'que celui qui offre de l’accomplir
en'nous est aussi celui qui nous
apporte la bonne nouvelle ou l’Evangile, et que s’il l’accomplit
en effet c’est lui qui est le Sauveur. — Il est à peine besoin
d’ajouter que nous ne contestons
nullement l’obligation imposée au
chrétien d’accomplir les préceptes
de l’Evangile. Jésus? a dit à ses
disciples : si vous m’aimez, gardez
mes Commandements; mais il a
dit aussi : celui à' qui il est moins
pardonné aime moins (Jean xiv;
15, Luc VII, 47). Ce qui noiis
ramène toujours à cet acte primitif du pardon gratuit, de la
délivrance du salaire aussi bien
qtie de l’empire du péché. C’est
lorsque son cœur a été mis au
large que l'homme peut marcher
et’même courir dans la voie des
commandements de Dieu Ps. exix,
V. 321. Quant au pécheur qui n’à
pas etfcoré trouvé la paix , c’est
à peine s’il peut répéter déjà avec
Saint Paul : « Quand je veux faire
le bien le mal est attaché à moi ».
« Je ne fais pas le bien que je
veux et je fais le mal que je ne
veux pas ». Rom. vu, 19.
On nous dira peut-être que nous
sommes beaucoup trop attachés
aux formes traditionnelles et à la
lettre dans lesquelles nous avons
compris et reçu l’Evangile, et que
dans les formes modernes dont
on juge nécessaire de le revêtir
il demeure substantiellenàent le
même. Sans méconnaître ce qu’il
y a de vrai dans cette observation
et ce qu’il y a, peut-être, d’utile
dans ce remaniement de la forme
sous laquelle les vérités révélées
nous ont été transmises par nos
aïeux, il nous est bien permis
de nous demander si l’apôtre Paul
reconnaîtrait sous ces formes modernes (plus élégantes parfois,
rarement plus frappantes que les
vieilles ), cet Evangile, qu’il prêchait partout, qu’il disait n’avoir
reçu d’aucun homme , mais du
Seigneur lui-même, et au sujet duquel il protestait que si même un
ange de Dieu en prêchait un autre,
il fût anathème. Gâlates i, 8;
Nous comprenons parfaitement
qu’il ne soit pas loyal de tirer
rigoureusement les conséquences
extrêmes d’une'sentence jétée au'
courant de la plu™«, que l’auteur
n’a pas voulu développer et‘. à
laquelle il a pu attacher lui-mêmé'
une portée tout autre. Mais lors^
qu’il s’agit de ce qu’il y a de’plus
vital d’ans la religion, un auteur
chrétien doit à ses lecteurs y et'
il se doit à lui-même d’évrtertoute'
expression qui prête à l’équivoque
ou qui risque de troubler la con-
3
science des faibles. Il le doit
même, à ce qu’il nous semble,
lorsqu’il s’adresse plus spécialement à des lecteurs plus intelligents , parmi lesquels il y a autant
que dans une classe moins cultivée,
des hommes qui sont encore des
qnfants en la foi.
On |DOus objectera encore que
l’on ne peut pas sans cesse ^reïnpnt.er jusqu’aux premiers élé^inents qe ]'BlY3.pgile à propos de
.tçn,s les enseignements qui en
■^¡^cuplent. et nous le comprenon.s
.^nqpre.;;ÇjS qui n’empêche pas que
Qe ne,,soit l^iprécisément la manière,, dont, les ¡apôtres ¡ont procédé. l-emom de JésuiS etiîoeuivre
d’expiation laecomplie par lui revienoent constamment sous leurs
'plumes, même au point que l’un
dieux a pu dire qu’il n’avait voulu
savoir iau milieu de ceux qu’il
avait'évangélisés que Jésus-Christ
et Jésus-Christ crucifié.
Liberté de forme tant que l’on
Voudra, mais qu’à travers la
forme le foud se découvre toujours
et qu'aucun désir de ne choquer
personne n’empêche le chrétien
¡de rendre un fidèle témoignage à
liés us-Christ, son Sauveur. <
Ud Mun Dién a’en yeul pû jnun
1^' de eontent su queslA terra
Un peu d’expérience de notre vie
*ei-bas, nous dit assez tôt que nous
f’y pouvons pas trouver un conlenteNnt parfait. Dans chaque famille,
Pas chaque individu, il y a quelque
jjet de tristesse ou d’amertume, de
iMci ou de crainte. Partout las roues
du char grincent plus ou moins fort,
faute d’huile; partout une, ou même
plusieurs mouches mortes font puer
les parfums et produisent du dégoût.
«Tous sont égarés, tous sont pervertis », comment pourraient-ils être
contents? — Plusieurs cherchent leur
contentement dans les plaisirs ou
dans les biens de ce monde, ils ont
trouvé le chemin le plus sûr du
mécontentement et même du désespoir, s’ils ne reviennent sur leurs pas.
S’il n’y a personne de content sur
celle terre, il ne faut cependant pas
en jeter la faute sur Dieu. La faute
en est à nous, qui avons laissé le
chemin de l’obéissance et de la sainteté
qui est aussi celui du contentement.
Dieu, et Dieu seul, donne aux
hommes la plus grande somme de
contentement dont ils soient capables
sur la terre. Cela est aussi vrai qu’il
l’est que Dieu seul donne la vie
élernelle, le bonheur sans mélange.
Au sortir d’un hiver long et i dangereux, où tu as été gardé et où,tu
n’as pas manqué du pain quotidien,
tu vois avec plaisir le retour du
printemps. Les oiseaux du ciel se
réjouissent, les prairies et les bois
reprennent leur vie, la terre va te
préparer de nouvelles récoltés, qui
est-ce qui te donne ce contentement?
L’été et l’automne arrivent, tu récoltes le blé, lu rentres les fruits
des arbres que tu n’as peut-être pas
même plantés, tu as du pain pour
soutenir ton cœur, tu as du vin qui
réjouit le cœur de l’homme, qui
est-ce qui te donne ce contentement?
— Tu as des enfants qui grandissent
sous les yeux, ils t’ont coûté quelque
peine, mais ils prennent des forces,
ils t’aiment, iis viennent à ton secours,
c les fils sont comme de.s plantes d’o>
4
, A « I
livier autour de ta table », qui est-ce
qui te donne ce contentement? —
C’est le « Dieu vivant qui nous envoie
les pluies du ciel et les saisons fertiles, qui nous donne la nourriture
avec abondance et remplit nos cœurs
de joie». Si vous ne le reconnaissez
pas, vous pouvez être contents, il
est vrai, mais d’un contentement
égoïste, et qui est nécessairement
de ,courte durée. Si vous le reconnaissez, votre contentement est bien
plus grand et bien meilleur, tout
juste parce-qu’il est doublé de reconnaissance.
Allons plus loin. Vous êtes pécheurs,
vous en convenez. Le péché, est la
cause du malheur. Qui Toléra, de
sorte qu’il ne pèse plus sur nos
consciences? Qui brisera les chaînes
dont il nous a liés'î Qui nous ouvrira
le ciel, séjour de gloire et de bonheur
et qui ouvrira nos cœurs à la paix,
à la justice, à Tamour et à la joie?
— Dieu, Dieu seul a fait tout cela
et il le fait maintenant pour quiconque
s’approche de lui par Jésus-Christ.
Soit que nous regardions aux dons
de Dieu dans la nature,'soit que
nous contemplions Tœuvre de Dieu
en Jésus-Christ, nous voyons que
Dieu veut notre contentement.
— Mais vous ne tenez pas compte
des afBiclions, des angoisses, qui
nous arrivent. N’est-ce pas ici le cas
de dire que Dieu ne veut personne
de content sur celle terre? Il est
vrai. Dieu ne veut pas que même ses
meilleurs serviteurs soient exempts
de toute douleur. Au contraire, on
dirait que ceux qui lui sont le plus
fidèles, ont à supporter les plus pénibles angoisses.
S’il y a quelqu’un qui ait eu lieu
d’être content, c’est l’apôtre PauL
II savait que tout bien vient de Dieu,
il avait reçu une grâce à nulle autre
pareille, il avait été ravi au troisième
ciel, dans le paradis, et y avait entendu des paroles ineffables ; mais,
écrit-il, «de peur que je ne m’élevasse trop à cause de l’excellence de
mes révélations, il m’a été mis une
écharde dans la chair, un ange de
Satan pour me souffleter, et pour
m’empêcher de m’élever. Trois fois
j’ai prié le Seigneur que cet angede^
Satan se retirât de moi, mais il m’a
dit; Ma grâce te suffit, car ma force
s’accomplit dans la faiblesse. Je me
glorifierai donc plus volontiers dans
mes faiblesses, afin que la force de
Christ habite en moi. C’est pourquoi
jie me plais dans les faiblesses, dans
les opprobres, dans les misères, dans
les persécutions, dans les afflictions
extrêmes pour Christ; car lorsque
je suis faible, c’est alors que, je suis
fort 9. Si Dieu laisse dans le meilleur
de ses serviteurs quelque chose qui
l’abat, c’est qu’il veut Terapêcher de
trouver en lui-même son contentement pour qu’il le mette tout entier
en Dieu.
Là est te secret de celle parole si
étonnante de Saint Jacques: « Mes
frères, regardez comme le sujet d’une
parfiiite joie les diverses épreuves q«>
vous arrivent ». (Voir aussi Héb. xir)
Il est donc vrai que Dieu ne veut
personne de content swr cette terre,
parce que ce serait un contentemenf
faux ou trompeur, mais il veut qui
notre contentement soit en Lui,
en Lui, il est parfait.
Toi, mon âme^ en Dieu aeulement
. Cherche tou1 ton conlentemr'nl.
5
'167
I «M» A AI
,nA^vri'>nJWvA/>u>.fi •%
Insectes nuisibles
Magna Ghita ne veut rien savoir des
arguments qu’on lui met en avant
pour abandonner son église ; elle
trouve qu’au lieu de travailler à pervertir les braves gens, les dissidents
feraient bien de convertir les pécheurs.
On lui a parlé maintes fois de nouvelles doctrines, mais elle ne veut ni
se catholiser ni embrasser les erreurs
d’aucune autre secte. Elle croit avec
S. Paul (Galates V. -19, 20, 21) que
les sectes sont des œuvres de la chair
et non celles de l’Esprit, et ne veut
pour rien au monde être de ces « enfants flottants et emportés ça et là à
tout vent de doctrine, par la tromperie des homme^, et par leur ruse
à séduire artificieusement. (Ephes.
IV, U) ».
Un jour qu’un importun la poussait
à bout et lui vantait les prétendus
talents de Mr. X. elle s’en débarras.sa
en lui disant;
— Ne me parlez pas de Mr. X.,
car au lieu de montrer de la reconnaissance à ceux qui lui ont fait du
bien, il forme des insectes pour rompre
l’union de l’église....
St...
Le brnit de la scie
Un candidat au saint ministère s’était imaginé que pour faire admettre
son sermon d’épreuve, il s’agissait
de déployer son érudition et de faire
parade des expressions les plus rares
et les plus recherchées. Et voilà ses
auditeurs abasourdis par force citations en latin, en grec, même en
hébreu et en anglais. 11 porta même
dans la chaire des discussions relatives
à des variantes et à telle autre difficulté qu’il venait d’étudier à l’école.
— Que! prédicateur! disaient en
sortant ceux qui n’avaient rien compris, il en sait plus que nos vieux
pasteurs; quel talent! quelle science!
Les connaisseurs n’étaient pas du
même avis. Le nouveau venu leur
avait fait l’impression de se prêcher
lui-même au lieu de prêcher Christ,
et le mot: vanité venait sur les lèvres de plus d’un. Entr’autres un
vieillard très-compétent disait que
quand on construisait le temple de
Jérusalem on n’entendait point le
bruit de la scie ni d’aucun autre instrument.
Si nous voulons réellement éditer
nos semblables, ne leur faisons point
entendre le bruit de la scie.
£• B*
Simple et affeclnenx
Un prédicateur de renom arrive
dans une grande ville et ta foule se
presse autour de la chaire pour l’entendre. Il y eut même un négociant
incrédule qui se proposa d’aller entendre le célèbre orateur. Il l’écouta
avec beaucoup d’attention et en sortant il dit à quelqu’un;
— Si le prédicateur avait fait de
la polémique, je lui aurais répondu
et j’aurais engagé avec lui une discussion ; mais il n’a pus été batailleur,
il nous a parié de l’amour de Dieu
pour les pécheurs et cela m’a touché.
Ce prédicateur est grand parce qu'il
est simple.
Ce fait nous montre que l’Evangile
de' Jésus-Christ annoncé dans un bon
esprit et avec simplicité ne manque
pas de toucher les coeurs. Nous ne
saurions en dire autant de maints
6
168
discovirs préligntiedx,, aifublés parfpis
du titre sojiore de eoaférences^ dans
lesgwels rbonome est souvent ,p),us
en vue que le.Maître que npuSfdevong
servir et ¡gloriOer. Les églises nourries de la sorte ne durent pas longtemps., Iprs .même qu’elles feraienl
l'élpge de leur prédipateur. Que celuici n.e ,cherche pa>s à briller, ipuis à
présenter Christ crucifié aux pécheurs
qu’il veut -araener au salut. Que l’EvaqgUe spit annoncé avec amour et
avec ^ simplicité et les hopimes s,e
preasArppt .epcpre pour l’entendre.
,trelÍ59Í^,uírj5
f
Le hepos du dimanche. — Un écrivain distingué et fécond, dit la Civiltà
evangélica., Naples, le professeur
Francesco Maslriani, venant à parler
du dimanche dans ses Eludes historigues sur les classes dangereuses, s’exprime de la manière suivante:
« Un jour de repos est nécessaire
dan# la semaine. Dieu l’a ord,oriné;
le christianisme le sanctiSnne; l’hygiéne le prescrit; le.consentement de
presque tous les peuples de la terre
en fait à peu prés pné loi universelle.
Chez les Hébreux, c’.esl le sabbat;
chez les chrétiens, c’est le dimanche;
chez ,les Mâhométans, c’est le vendredi; ,en somme, chaque religion a,
dans la semaine, un jour consacré à
Dieu et au repos. Pour npus» chrétiens, le dimanche est donc le jour
saint, dans lequel la prière, la parole
deTtieu, les saintes lectures et les
récréations honnêtes doivent prendre
la place.du travail habituel.
» Le dimanche est la récompense
da ta semaine; c’est la terre promise
du pauvre antisan; c’est le repos, la
jouissance après six jours de sueurs.
» Mais si Dieu .a .prdan,# fe ,i;apos
du Dimanche, il ,n’a ¡pertainemeht pas
voulu par là que l’ouvrier i£iépeus4t
follement en .un jour tout, ce quli) 3
gagné .dans le cours .dp Ja semaine;
il n’a pas,voulu queue jourpQptrihuât,
par l’effet .dp l’enivrement,, au ,déve-:
Ippipemenl dps plps mauvaiseis passions; il n’a pas ViPU,l;U que les faoniHes
comprpmissept leurs raoiypns.de ,s.uhsisiance dans ladébsaUQhe At lesiorijies,
La récréation ,si fléçosspire à .Pesprit
ftt ,au corps qe doit pas dé?é.pérer pn
vice; car le vicefestjustfinaenLl,’opposé
de ¡ce ,que le jSOU,verain législateur ,a
.voulu, en prescrivanipnjogr.derepos
par semaine,
T»¡Souvent, après la dissipation du
dimanche, l’ouvrier n’est pointlapte
au travail du ilundii ^cuvent, après
legaapiUagequ’iLa ,ia,it de spn argent
dans les tavernes, il,manque du nécessaire pour son entretien ¡et ,celui
de sa iamille; .souvent il,a mangé et
bu, le dimanohej ,1e salaire ¡anticipé
de ia semaine qui pommance. ;En
pareil ,cas, j’puvrier des places honnêtes et laborieuses.,passera dans ,ia
catégorie des classes dangereuses : de
fourmi il devient chenille*,
(Bulletin dominical).
Réveil religieux, — Un souffle, de
réveil ipasse en ce moment'sur les
Eglises .d’Amérique. Los journaux religieux des dénominations Ips plus
diverses sont remplis de récits attestant l’étendue du mouvement. D’après
les comptes-rendus rélevés par un
oijane méthodiste dans- les autres
journaux, le chiffre des membres
ajoutés, pendant une seule semaine,
et en vertu d’une profession de foi
7
„159
personnelle,, aux diiférenles Eglises
évangéliques, s’est élevé au total de
plus de 28.000.
Catéchismes de persévéban'ce. ^
Dans un article sur l’Inslructio® reii-'
gieuse; publié dans le Jourmi dii
Íroíesíaíííísme français du 17 avril,
Mt Ife professeur Lichlemberger présente les réflexions suivantes, qui
nous paraissent très justes §t très
actuelles:
« 0» sviniagine assez généralement
que l’instruction religieuse est achevée
avec la première communion. C’est
là une erreur grossière et funeste. Il
ne faudrait pas croire qu’elle se pour-f
suive chez le jeune homme ou chez
la jeune fille, par la seule force d’impulsion reçue, à l’âge où naissent,
avec la. réflexio® personnelle et les
expériences de la vie, les doutes, les
objections, les conlradiclions. Quelle
étrange anomalie de terminer i’ins-,
traction au moment même où les
problèmes se posent, où la crise de
la foi commence! Ne faudra!t-il-pas,
de toute nécessité, la continuer avec
un zèle, avec des moyens, avec des
programme.'! nouveaux? Imitons l’Eglise catholique qui a ses catéchismes
de persévérance etJ’EgJise luthérienne
qui, elle.aussi,! dans certaines contrées, retenait lajêunesse à ses instructions jusqu’au moment du mariage.
Nous ne pouvons admettre qu’entre
l’âge de la confirmation cl celui où
l’on devient* électeur, il y ait une
absence aussi complète, un vide aussi
choquant d’instruction. Vous vous
plaignez du grand nombre de laïques
ignorants, indifférents, déserteurs;
nous venons de signaler l’une des
causes principales de ce fait lamentable», (Sem. Religieuse),
Le doct. Somerville parcourt les
pcincipales localités de Pempire Turc,,
en prêchant Tévangile. Ï1 est aclueÎlement à Constantinople , où il donne
des côrtféfences antlôncées l'égüfîéreraélât par les joufnaUîi anglais ét
français de l'â capitale.
(ÊgUsé Libfê).
(Îlifattiqué ®iï«boîôç
=aasî
Paroisse de Turin. — "Lu rappout
imprimé du Consistoire au«= membres
de celte Paroisse, résume en peu de
mots les faits survenus dans le courut
de l’année ISSé'. j
Les écoles ont passé, ensuite de ht
retraite de M. l’instituteur Proche® et
de la mort deM'‘® Villa, pair une;(jr,ieô
bien naturelle et le nombre desélèvea
est descendu de 210 à 136. Le Coiïv
sistoire espère que, grâce à l’activité
des deux anciennes maîtresses (AÎesr
demoiselles An’anî) ainsi que de Mr,
A. Berlalol appelé à diriger la 3® et
4® élémentaire et deM’*® Boelia (école
enfantine), l’ancien çhiffre sera dg
nouveau altein| si ce n’ôst dépassé.
Après la crise scolaire, est venue
la crise pastorale. A la date du 31
octobre (qUi se trouva, sans qu’Îl y.
eût pris garde, le dimanche anniversaifé de celui où 34 ans auparavant
il avait inâuguré son ministère à
Tiirih), M. le pasteur J., Î*. Méilïe.
envoyait sa déràîâsibfl au Consistoire
et par lui â là Pkfôissë. Le 23 n6vertlliré mohstèût* William M'eÎîle Siait
nommé pour lui succéder. Nos leetéUfs
savent que les besoins de l’église de
Nice n’ont pas permis au nouvel élu
de se rendre à son poste pour la fin
de 1884. Ce n’est que'le 12 avril
dernier qu’il a pu être installé daitS
8
160
son nouveau champ de travail par
son père délégué à cet effet par la
Table.
Les données statistiques ne diffèrent
pas sensiblernenl de celles de l’année
dernière. La Diaconie a fait en sus
des distributions en nature, (fr. 300)
208 distributions en argent (fr. 719,85)
dont 74 à des membres de la Paroisse
et i% à des étrangers., bon nombre
desquels avaient été attirés par l’Exposition et n’avaient pas réussi à trouver
de Pempldi. ’
La Chambrë des domestiques a offert
un abri momentané à non moins de
36 femmes ou jeunes filles sans place.
■ L’hôpital a eu 110 malades, dont
97 sont sortis guéris, 2 sbnt morts
et 6 restaienttraitement au 31
décembre. Le nombre des journées
de présence s’est élevé à 2550 et les
t dépenses ont été de 6818 francs.
Deux œuvres, d’entre celles qui ne
relèvent pas directement du Consistoire, VAtelier de coûture et la Société
des demoiselles pour la protection de
l’ënfance pauvre, ont fait une perle
tifès sensible par la mort de nladame
Gustave de Fernex fondatrice de la
première de ces œuvres dont elle
supportait tous les frais et présidente
de la seconde depuis 1863.
La ii^èraliléjde nos frères de Turin,
ne s’est pas relâchée. La collecte
annuelle pour culte et écoles a produit
fr. 9290 fournis par 96 souscripteurs.
Les autres sommes recueillies au sein
de la paroisse se partagent comme
suit:
Missions ....'. fr. 584 38
Artigianelli Valdesi . . » 4105 Hôpital » 125 —
Société des Demoiselles S 4840 30
Bains de mer et d’Âix . » 1580 Diaconie . . . . . » 2612 —
Divers ...... B 147 35
Total . . i 23284 63
A propos des finances, le Consistoire
a dû communiquer à la paroisse
qu’un appoint assez considérable de
l’honoraire du pasteur (fr. 1250) auquel le gouvernement anglais s’était
engagé pendant la durée en charge
de Mr. J. P. Meille, devra maintenant
être fourni par les fidèles eux'-mêmes,
vu que le gouvernement anglais,
€ quoique aucunement insensible aux
associations historiques de son concours à l’entretien du Culte évangélique à Tui'in », ne se sentirait pas
justifié en demandant au Parlement
la continuation de ce subside, main
tenant que l’Ambassade d’Angleterre
est à Rome.
Colleete en favenr des Vaodois
victimes des avalanches
Henri Balmas, Ramieb, Egypte fr. 50
De Mr. J. D. Brez de Brooklyn ’
(Etals Unis), par M. le professeur B. Tron . . . . » 39
De M'"® Thérèse David de Turin » 5
Erkest Robert , (iéra«i et jtdminisiraieur.
Pignerol, Impriin, Chiantore el Mascarelli.