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IV, année_________________^12 Novembre 1869 ............................./V.« ââ.
L’ECHO DES VALLÉES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux intérêts matériels et spirituels
(le la Famille Yaudoise.
Que toutes Ites choses qui sont véritables. eccupeiit
vos pensées — i Philippiens., IV. 8.)
PRIX d’aBONKïMEHT ; i boréaux D’abonnement ; annonces ! 5 cell*, la lipne
Ualie, à domicile ('■un an) Fr. 3 s Torrk.Pru.îcr : Via Maestra, \ ou p<Ttion de li^ne.
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Un numéro séparé : 5 cent. < F[.orencb : Libreria Evange- ^ rétlai ti<m ; à Mr. A. lievel
ün numéro arriéré : 10 cent. \ lien, via de’Panzani. « Pi^of. a Torre-Pellire.
SOMMAIRE L’incendie d’üsseaux. —Education: De l’influence du priucipe
religieux. — La question du Baptême. — Chronique Locale. —
Chronique politique. — Statistique.
L’incendie d’Lsseaui.
Usseaux, chef-lieu de commune à trois milles N. E. de
Feneslrelles , a été, le 2 novembre, presqu’entièrement détruit par un incendie.
Vers 2 h. p. m. un enfant, jouant avec des allumettes,
mit le feu à quelques branchages secs, et le vent qui soufflait avec une certaine violence du Col de l’Assiette eut
bientôt activé l'incendie au point que la bourgade tout entière fut enveloppée par les flammes. Faute d’eau et faute
de pompes , on ne put arrêter les progrès de l’élément destructeur; les maisons attaquées, au nombre de plus de
trente, flambaient à l’instar d’une immense fournaise ; paille,
avoine, bois sec, tout était aménagé de manière à donner
au vent le plus de prise possible, de sorte qu’à fort peu de
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chose près, il ne reste de la bourgade qu’un monceau de
cendres et de ruines. Grâce à Dieu l’on n’a pas à déplorer
une seule victime ; mais l’on n’évalue pas à moins de 300
mille francs la perte occasionnée par ce sinistre événement;
c’est le fruit des labeurs de l’été anéanti en quelques heures;
ce sont trent familles subitement privées d’un abri et de
tout moyen de subsistance, et cela au début de la saison
froide , sous un ciel inclément.
Cette grande infortune doit exciter notre sympathie ; la
Sous-Préfecture, le Municipe, l’évcché de Pignerol ont successivement adressé un pressant appel à leurs ressortissants;
la Gazzetta di Pinerolo, à laquelle nous empruntons les détails de ce navrant récit, a publié déjà, dimanche 7, une
première liste de souscriptions ; MM. les Syndics des Communes s’emploient, chacun de leur côté, à recueillir des
offrandes ; nous apprenons enfin que la Vén. Table Vaudoise,
par l’organe de M*^ le Modérateur, provoque de son côté
la coopération des membres de l’Eglise ; pour concourir en
quelque mesure à cette œuvre de charité, l’Echo des Vallées
se déclare prêt à enregistrer les dons qui pourront être
transmis à son bureau ( Torre-Pelllce, via Maestra 42), et
souscrit lui-même, à cet effet, pour une somme de fr. 4.
EDUCATION
De l'influeDce du priocipe religieox.
( Voir le N. 44 J.
Nous avons dit : pas d’internats ! —- Les internats ont une
atmosphère morale où l’on végète ; l’air libre et la (lumière
n’y pénètrent jamais, pour ainsi] dire, qu’obliqüement et en
quantité insuffisante, soit pour'développei* l’intelligence , soit
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poiir nourrir le sentiment, soit surtout pour fortifier la volonté et la rendre capable d’elTorts un peu énergiques.
L’air libre et pur est nécessaire aux constitutions robustes;
il s’y détermine un courant qui traverse à la fois l’éducation
et la religion. Puisant dans son propre mouvement un élan
toujours nouveau , ce courant régénère l’instruction par la
vie dont il l’anime, inspire et féconde les méthodes, et ne
saurait avoir ni force ni signification partout où la liberté
de la pensée se trouve'gênée, et où le sentiment de la responsabilité individuelle n’est pas clairement gravé au fond
de la conscience de chacun; — et, d’un autre côté, pénétrant la religion par son côté humain, il la rend d’autant
plus chère à nos cœurs que , dans la plénitude de sa liberté , l’intelligence n’a dii abdiquer aucun de ses droits,
tout en reconnaissant au-dessus d’elle une autorité divine.
Ce qui, humainement parlant, est pour le protestant évangélique le secret de sa force et de sa supériorité morale ,
c’est précisément cette discipline de l’esprit à laquelle il est
formé dès son enfance , discipline qui lui inspire le désir
de se rendre compte de tout par lui-même, et d’éprouver
toutes choses pour ne retenir que ce qui est bon, discipline
dont s’éffraie , à juste titre, toute religion d’autorité, mais
qui seule aussi peut faire de la foi une représentation, des
choses que l’on espère, et une démonstration de celles qu’on
ne voit point.
I^a question clu Bapteme.
( V. Us N. 42, 4S et 44 J.
IV.— LE BAPTÊME CHRÉTIEN.
Lorsque Jésus-Christ, sur le point de quitter la terre,
donne à ses apôtres la charge d’annoncer l’Evangile à toutes
les nations , il s’exprime en ces termes :
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« Allez, donc, faites disciples toutes les nations, les baptisant au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur enseignant à observer toutes les choses
que je vous ai prescrites ». (Matth. XXVIII. 19).
Que signifient ces paroles? Elles renferment d’abord, d’une
manière impérative et générale , l’ordre exprès de « faire
disciples toutes les nations ». Telle est la charge impo-sée
aux apôtres ; tel est le but de leur mission. Ce que le Seigneur ajoute ensuite, il l’ajoute sous forme d’explication
ou de développement, pour montrer aux apôtres comment ils
doivent comprendre son ordre, et quelle doit être la suite
de leurs opérations: « les baptisant......les enseignant... ».
Il faut donc deux choses pour être disciple du Seigneur:
le baptême et l’accomplissement des commandements de
Dieu inculqués par Jésus-Christ. Toutes les nations, considérées dans leur ensemble, sont invitées à entrer dans
l’Alliance nouvelle ; mais il s’en faut de beaucoup que tous
se rendent à cette invitation, et quittant la gentilité ou le
paganisme, viennent demander le baptême et l’instruction
chrétienne, pour se soumettre librement à l’action et à la
puissance de la Parole.
Et quelle est la signification du baptême dans ces paroles
de Jésus-Christ? — A la lettre, il s’agit ici de baptiser « en
vue du Père , du Fils et du S* Esprit, » c’est-à-dire d’engager, par un acte symbolique, à l’adoration du Dieu trois
fois saint, et à la rupture avec le mal, avec toute impureté , afin de pouvoir entrer en communion vivante avec
l’Auteur du salut.
Dans le récit plus court de l’Evangile selon S‘Marc (XVI.
15, 16), le message est exprimé en deux mots: « Prêchez
l’Evangile à toute créature; » puis nous sommes transportés
au point de vue des effets produits par la prédication : les
uns la reçoivent, les autres la repoussent ; elle est aux uns
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uns odeur de vie , aux autres une odeur de mort; les
uns aeqiiircnt par son moyen le salut, les autres en la rejetant se placent d’eux-mèines sous le coup de la condamnation ; bref, les uns ont la foi, les autres ne veulent point
croire. Ici la foi est représentée comme la condition essentielle du salut; le baptême n’est que secondaire; « celui
qui n’aura pas cru sera condamné; » ce qui nous sauve do
la condamnation c’est la foi, et non le baptême d’eau,—
la chose et non le signe qui la représente.
En résumé ; 1“ Le baptême chrétien est un acte qui présidé
à la formation de l’Eglise, en tant que complètement do la
prédication; la prédication do l’Evangile est un appel, adressé
à tout le monde, à devenir membre du Royaume de Dieu
dès ici-bas; le baptême est pour tout individu qui s'y soumet
un gage qu’il est individuellement compris dans r.411ianco
évangélique ;
2° Le baptême a un but en vue, un résultat à atteindre;
chez les auditeurs de Jean , il devait provoquer la repentance; chez les auditeurs des apôtres, il doit provoquer la
foi au Père, au Fils, et au S‘ Esprit; mais dans l’un comme
dans l’autre cas , il ne cosse d’être une manifestation de la
libre grâce de Dieu ;
3" Le baptême n’est que secondaire; le fait de l’avoir reçu ne
constitue en aucun façon quelque chose d’essentiel au salut.
Personne ne sera condamné pour n’avoir pas été baptisé.
P. s si partout où, dans l’Evangile, il peut être question de Veau, on était
obligé de voir une allusion au baptême, il nous faudrait joindre aux passages
ci-dessus analysés, Jean III. 5 ( eutretien de Jésus avec Nicodème ). Mais
nous avons déjà, dans notre N. 32, exposé notre manière devoir sur ce dernier passage; nous ne nous croyons pas tenu d’y revenir, ni de modifier notre
interprétation. Pour nous « être né d’eau et d’esprit, » n’exprime que les deux
aspects d’une seule et unique pensée : la purification morale, qui commence
par la rupture avec le mai et se poursuit sous l’action de l’Esprit. Nous n'y
voyons aucune allusion au baptême d’eau.
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3<?6 —
(!Phronti:|ue locale.
Tor're-F’ellloe. — Société auxiliaire pour l’Evangélisation en Italie.
Nous avons annoncé dans notre dernier numéro la réorganisation de cette
Société fondée en janvier 1864. Eu tête de ses .statuts se trouve la déclaration
de principes qu’on va lire :
Les personnes ci-bas nommées^ — se souvenant que l’Evangile est la puissance de Dieu en salut à tout croyant, et la foi au Seigneur Jésus-Christ, le
seul moyen par lequel nous puissions être sauvés ; — sachant que le premier
devoir de ceux qui ont reçu l’Evangile est de s’employer de toutes leurs forces
à ce qu’il soit honoré parmi eux et promptement propagé au milieu de ceux
qui ne le connaissent point encore, en commençant par leurs concitoyens ; —
reconnaissant que l’Eglise Vaudoise a bien fait de prendre une large part à
l’évangélisation de l’Italie, et qu’il faut persévérer dans cette bonne voie : —
persuadés enfin que bon nombre de Vaudois nourrissent effectivement pour
cette œuvre uu intérêt qui ne demaude qu’à se manifester ; — ont cru tout à
la fois répondre au désir de plusieurs et remplir leur propre devoir en s’unissant à la Société auxiliaire pour l'Evangélisation en Italie, fondée à La Tour au
mois-.de janvier 1864.
Suivent les statuts de la Société, en douze ou treize articles que nous ferons
connaître prochainement. En attendant disons que le Comité directeur est constitué et que ses attributions consistent : — 1" à recevoir et enregistrer les demandes d’adhésion ; 2° à tenir une liste des donateurs ainsi que de leurs contributions; 3“ à présider les séances de la Société; 4" à fixer pour chaque
réunion l’ordre du jour à suivre ; 5° à préparer les communications à faire au
sujet de l’Evangélisation ; 6” à trasmettre, avant le 15 avril, les dons de l’année
au président de la Commission d’Evangélisation pour qu’ils soient imprimés
dans le Rapport au Synode ; 7" à profiter de tontes les occasions pour donner
ou faire donner au public des renseignements sur l'œuvre vaudoise ; 8" à
veiller enfin à ce que tout se fasse avec ponctualité et dans un e.sprit évangélique. — Le Comité maintenant en charge jusqu’au mois de mars 1870, se
compose de M.M. B. Tron Président, J. D. Charboïuxier, J. Niccouni, et de M"*
C. Vertu et M»« S. Monastier.
— Candidats au S* Ministère. Le Corps ecclésiastique, dément convoqué par
la Table, a procédé, le 9 novembre, dans une salle du Collège , à l’examen
de foi et de convictions religieuses de MM. les candidats Jean Pons (d’Angrogne)
et Daniel Gay (do Praruslin), élèves de l’Ecole de théologie de Florence. Les
sujets sur lesquels l’examen a roulé sont: — 1° De la justice de Dieu dans
l’œuvre d’expiation ;. — 2” Doctrine du St Esprit ; —9“ A quelles conditions eston chrétien ? — 4" De la vocation au S‘ Ministère au point de vue subjectif. —
La majorité absolue étant de 15, M' le candidat J. Pons n’a obtenu que 14
votes favorables sur 23 votants, et M'le candidat D. Gay a obtenu 22 votes
favorables sur 22 votants. Ce dernier seul donc a été admis à l’épreuve de l’audition du sermon ; il prêchera à La Tour jeudi, 18 novembre, suri Thess. V, 23,
par devant une délégation du Corps des Pasteurs.
F»x*ar‘ixstln. Un membre de la Commission des écoles nous écrit en
date du 7 novembre ;
« M'le Directeur. — Dans les N»» 43 et 44 de votre journal, vous consacrez
deux articles à la question de l’instruction au sein de la paroisse de Prarustin;
je crois de mou devoir d’y ajouter quelques remarques pour rectifier ce qui
peut avoir été écrit à un point de vue trop personnel. En vue d’une appré^
ciation impartiale des faits, il faut de toute nécessité savoir quelle est l’autorité
dirigeante en matière d’instruction dans la paroisse susdite.
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« Et tout d’abord, la Commission mixto, dont mention est faite dans le promicr
des articles intés, n’a pas la mission de résoudre les miestions relatives à
l'instruction dans la commune de Rocheplate; sa sphère d action est limitée à
l'rarustin ; il n’est donc pas juste de la rendre responsable de ce qui a pu se
passer d’inconvenant à l’égard du choix d'un régent pour l’école des Hostaings
qui est du ressort de la Commission des écoles de Rocheplate. L’écrasante
unanimité des membres de la Commission mixte de Prarustin, dans la délibération prise cà l’égard des écoles du Roc, dns Cardonnats et de S‘ Rarthélemy,
délihéralwn réprourée à iti juste titre par les auteurs des articles en question (1),
cette unanimité, dis-je, n’est pas ce qu’elle paraît être, car la Commi.ssion ne
fonctionnait qu’avec la présence des 4i6 de ses membres.
« D’ailleurs tous les membres, et en particulier celui qui a l’honneur de
vous faire cette communication, n'ont pas eu le temps de réfléchir mûrement (1)
à l’opération qui s’est attiré la critique de votre journal ; mais ils ont du
subir (1) une combinaison arrangée d’avance (2) et dont ils doivent maintenant,
quoiqu’ à reqret (1), porter la responsabilité. S’il doit résulter de leur particination à cet acte irréfléchi (1) quelque dommage pour l’instruction au sein de
la paroisse de Prarustin, 'ils protestent d’avance et sont disposés à souscrire,
pour l’avenir le plus rapproché pos.sible, une mesure réparatrice (3) destinée à
combattre le mal qu’ils auraient fait du reste involontairement et d’une manière inconsciente (!).
« te ne veux pas finir ces lignes sans rétablir les faits sur un autre point de
quelqu’importance ; je veux dire qu’on accuse la Commission de s’étre privée
volontairement de la coopération de deux régents capables, comme le sont
J. Constantin et B. Malan ; mais la Commission n’en peut mais si les régents
mentionnés n’ont pas cru devoir accepter la condition qui leur était faite de
tenir leurs classes un samedi oui, et l’autre non. Quand on livre à la publicité
les actes d’une administration reconnue et autorisée légalement, il ne serait
que juste et de la plus élémentaire droiture de ne pas les dénaturer.
« Agréez etc. ».
Les mots que nous'avons soulignt^s plaident assez haut en
faveur de l’exactitude de nos renseignements. La critique dont
on se plaint porte sur ce fait, vraiment unique : « Les écoles
mises au rabais ». Il ne nous paraît pas que nos correspondants
l’aient dénaturé. (Eéd.)
Chronique politique.
Les nouvelles d’amélioration dans l’état de santé de S, M. le roi tombé
assez gravement malade, il y a 10 Jours, à San Rossore, ont dissipé en grande
partie les anxiétés et les appréhensions du public. |Le prince Humbert appelé
de Naples au chevet de son père est déjà retourné à sa résidence d’hiver oh
le prince de Carignan, le ministres de la Maison Royale, le président du Sénat
et plusieurs autres personnages politiques se sont aussi rendus, afin d’assister
(1) C’eat nous qui soulignons (Re'ci.) — (2) On aimerait savoir quel est le génie
auteur de cette combinaison si bien préparée ! (Red). — (3) C’eat ce que la Commission a de mieux à faire. (Réd-J
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— —
?ulx couchés imminentes el promières de la jeune princesse Marguerite. Lé
prince Napoléon et la princesse Clotilde retournent à Paris de San Rossore oii
ils s’empressèrent également de venir visiter Sa Majesté. Inquiets de leur père
le prince Artiédée et son épouse ont quitté l'Orient pour faire .route vers
l’Italie.
Le procès Lobbia continue au milieu de mille incidents soulevés à tout
propos par la défense et l’accusation. Aucun des témoins jusqu’ici entendus
n’a encore pu établir la simulation de délit et l’expertise officielle qui ne com
State qu’une possibilité hypothétique, ne le démontre pas davantage. — Un
decret Royale de date récente vient d’autoriser la fondation d’une école industrielle et professionnelle à Biella, pour les ouvriers de cet arrondissement. —
L’établis.sement de cette école est essentiellement dû à la louable initiative de
la Société Biellese pour l'encouragement du commerce et de l’industrie, fondée
dans le chef-lieu de cet arrondissement dès 1838. Le Gouvernement la ville et
la province concourent avec elle aux frais nécessaires à la maintenir.
Un incendie terrible survenu à Usseaux (Val Pragelas^ la semaine dernière,
a réduit en cendre plus de 30 maisons et a occasionné aux habitants de ce
village un dommage évalué à 300 mille francs. Un chaleureux appel à la générosité publique a été fait en leur faveur par le Syndic de Pignerol.
Aixtr-lolie. L’insurrection des Bouches deCattaro n'est pas vaincue. Les
troupes poursuivent les insultés et prennent peu à peu possession des meilleures positions du paye.
Tiir*<3Liile. Le Gouvernement a rendu obligatoire l’instrUction élémentaire
de ses sujets.
Espajajixe. La candidature du duc de Gènes gagne chaque jour de nouveaux adhérens. Son élévation au trône prend désormais les caractères d'une
très-grande probabilité. Topète a definitivement abandonné le ministère.
STATO CIVILE DI TORItË-PELLICE (Ottobre 1869).
iN"ascite.
Maschi
Femmine
6
10
IFecessl.
Bruno Catteriila, d'atìni 15, nubile- —, Cottura Èdoardo, d’anni 4, celibe. — Bevel
Èiigenia Metilde, di mesi 2 1[2- — Laurenti Michele, d’anni 3- — Bosio Giacomo da
Bagnolo, d'anni 21. — Santiano Olimpia, d'anni 2. — Long Maria da Prarostino, di
anni 43, coniugata. — DatìUa Michele, di mesi l4.
atrlmoiii.
Bongioanni Giuseppe Antonio, celibe, con Basso Maria Maddalena, nubileCesano Giacomo, celibe con Fraschia Filippina, Anna, Maddalena, nubile'Torre-Pellice, 5 novembre 1869. U Ufficiale dello Stato Citilé
' B. Arnoulet Sindaco.'
Piguerol, J. Ghuntohe Impr.
A. Revei. Gérant.