1
District des Values.
MessìeDis les Pifisiileiits et Membres des [ODsistoires.
Chers frères,
La Conmisskm de District remercie vivement les membres des Consistoires qui
ont pris part aux réunions de Pomaret
et Torre Pelliœ ; puissent-elles contribuer
à rendre la vie spirituelle de nos paroisses toujours plus intense /
D’après le désir, exprimé dans ces réunions, de favoriser le développement du
culte de famille, par le moyen d’un petit
manuel, guide pratique, la Commission'
pourra procurer l’opuscule' : Paroles et
textes tirée de l’Boriture Sainte, pour chaque jour, publié par l’Eglise Morave, à
tous ceux qui en feront demande. Le prix
de l’édition française s’élève à environ 2
ou 3 lires. Nous prions chaque Pasteur de
bien vouloir faire savoir, au plut tôt, le
nombre des exemplaires Nécessaires pour
sa paroisse, à M. le pasteur R. Malan Via Rusconi, 9 - Como.
La Commission recommande aussi, pour
les cultes de famille, les livres suivants, en
langue italietnne : Il Pane quotidiano per
l’anima, du prof. D. Bosio (qui correspond
au livre des Frères Moraves) et qui coûte
.V-, 5 lires et Più presso a Te, Signor,^ du
prof. G. Rostagno, courtes pensées pour
chaque jour de Vannée, et dont le prix est
de 7 lires. 'MM. les Pasteurs pourront retirer ces volumes, pour leurs paroissiens,
à la Libreria Editrice Claudiana.
Le sujet que la Commission propose à
l’étude des examens de quartier, sur la
demande des membres des Consistoires
réunis à Pomaret, est le problème fondamental de la vie spirituelle de notre popîdation : le culte de famille.
Les échanges de chaire auront lieu,
cette année, entre : Rodoret et Pramol,
Prali et Angrogne, Perrier et Pignerol,
Vülesèche 0t Bobi, Pomaret et Prarustin,
Saint-Germain et RIora, Villar et lusema
San Giovanni, Torre Péllice et Turin.
Les églises de Massel, Prali, Perrier,
Villesèche, Pomaret et Torre Péllice seront
visitées par la Commission de District,
cette année.
Avec les souhaits pour d’abondantes
bénédictions.
La Commission:
Rinaldo Malan
GiNO CoSTABiEL
Albert Ricca.
Je conçois que pour l’instruction on en■woie Venfant aux établissements publics;
mais Téducation ne se fera jamais qu’au
foyer domestique. Là seulement, est la
mère et la sœutr. Or est-ce sans raison
que Dieu a mis tout cela dans la famille ?
N’est-ce pas que tout cela est nécessaire
pour que l’homme soit^complet ?
Renan, Gathiers de Jeunesse.
Les saints ont lemr empire, lem écUst,
leur victoire, ¡cm lustre et n’ont rml besoin des grandeurs chamelles ou spirituelles. Ils sont vus de Dieu et des anges et
non des corps ni des esprits curieux : Dieu
leur süßt. Pascal.
jŸÎarHn Jùuther.
Le réveil actuel du peuple allemand et
la constitution d'une Eglise englobant tout
le protestantisme germanique donnent une
.importance piairticulière à la célébration
du 450® a:nniversaire de la naissance de
Luthier, à Toceaision de la fête de la Réformation, que le protestantisme tout entier commémore cette semaine.
Au reste, Luther est considéré comme
le type de la race .alleraande. Toute personne cultivée le regairdie comme une des
gloires les plus pures de son pays. Des
auteurs catholiques, un jésuite même, ont
fait justice des calomnies et de la boue
que, ailleurs, continuent à déverser sur
sa mémoire de soi-disant historiens, habitufe à mentir dans le but die maintenir
idans l’ignorance leurs ouailes orédules.
La vie de Luther a été si rempihe et
présente tant d’aspects différents, qu’on
ne peut que l’esquisser rapidement sur
une feuille comme la notre.
Martin Luther naquit à Eisleben, le 10
novembre 1483, mais la pauvreté poussa,
tôt après, sén père à se fixer à Mansfeld,
comme mineur. C’est là que se passa; l’enfance de Martin. Bien qu’il fût dans k
gêne, son père, intelligent et non.,sans
cultiirê, envéya MarfciM, âgé' de T4 aire;''
aux écoles latines à Magdiebourg, piuis à
Eisenach. N'ajyiaint pas de quoi vivre, le
jeune homme paircourait les rues avec ses
camarades, chantant et demandant du
pain, jusqu’à ce. qu’une' riche dame, Ursule Cottai, s’intéressa à lui et le prit chez
ele. Cette nouveUe situation lui permit
de poursuivre en paix ses étludes ; on vit
en même temps s’épanouir toutes ses belles qualités naturelles, l’éloquence de sa
parole, la beauté de son style, son amour
pour la musique, son. humeur joyeuse. En
1500 il ipassa à l’université d’Erfurt, son
père, qui avait en horreur la moinerie,
voulant en faire un avocat. Mlais, sous sa
gaSté apparente, le jeune homme cachait
ùne grande inquiiébudte sur le salut de son
âme. Un coup de foudre, qui éclata tout
près de lui dans une forêt, le décida à entrer, en 1505, dans le couvent des Augustins, où il se livra à force privations, ma^
cérations et jeûnes pour gagner le eieJ.
Mais sa terreur de l’enfer ne faisait que
croître, jusqu’à ce que Staupitz, un de
ses süipérieurs, lui parla de l’amour de
Christ, lui présentai le salut non comme
une œuvre à accomplir, mais comme une
grâce à recevoir, et lui cita ce verset :
Le juste vivra par la foi, qui .devinit le .
rocher sur lequel Luther fonda sa^vie et
sa doctrine. Dès ce moment, sa prédication lie fit si avantageusement connaître
que, en 1H)8, le duc de Saxe l'appela à
enseigner à Funiversité dfe Wittemberg,
qu’il venait de fonder. Son enseignement
théologique se basa sur la Bible et sur
les ouvrages de Saint-Augustin.
En 1511 il fut envoyé à Rome pour régler quelques affaires de son ordre. Il s’y
rendait dans les sentiments d’un pèlerin
qui apiproohe «te la cité sainte. Mais la corruption qui s’étalait impudemment, jointe
à rincrédulité, même chez le clergé, effacèrent pour toujours Fimage idéale qu'il
s’était faite de l’Eglise roraainie. Il n'en
considérait pas moins commei des crimi-'
nek ceux qui s’en détachaient, comme les
Vaiudiois, qu’il appelait Picards, les accusant, malgré leur conduite honorable, de
le séparer de l’unité de l’Eglise par orgueil. Ceci en 1516. Cette même accusation ne tarda pas à être faite à lui-nœme.
; Malgré les déceptions de sa visite à
|SQme,^,il gardait toutes ses illusions sur
Ib Souverain Pontife, duquel il attendait
ib réforme de l’Eglise. Le pape Léon X
ie chargea de les lui eulever, torsqu’il orgaïusa, cette même année, la vente scan
daleiuse dles inidulgences pour pouvoir acheter k magnifique basilique die Saint-Pierre,
ÿ Le 31 octobre 1517, Luther afficha à la
porte de l’église ses fameuses thèses
^ntre k valeur idels indulgences, que
fon considère comme ayant provoqué k,
j|éformatîon.
i- Lœ dominicains, auxquels était confiée
vente idles indlulgenoes, entrèrent en dis|u^on avefc Luther let cette question pasüonna peu à ipeu toute la chrétienté
^identaJie.
Le pape, qui k considéralit d’abord, comuine simple querelle de moines, se vit
itraint à intervenir et cita Luther à
le, en août 1.518. Mais Luther, appuyé
son souverain, obtint d’être jugé en
\iUemagne. Le piape lui envoya le cardinal
^tani, avec l’ordre di’obtenir de lui une
tractation sans discussion. Eh attendant,
on X, dans une bulle, affirmait son ablue puissance sur les vivants et sur les
iiiorts. L’amird devenait ïri^ossablë, kf'
iiopulaltions se détachaient de Rome et se
moquaient des foudrels dé l’excommiunication, qui fut lancée en 1520 contre Lulier et ses adhérents. Citons à. grands
traits les pfrincipaux moments dé k mairche de l’Evangife.
En 1521, à Worms, Luther, devant la
Dièté aJlemiande, refuse de se rétracter et
est mis au ban de FBmpiire, dès que sera
échu son sauf-condûit. Quiconque le trour
Viera a le Idlroit et le devoir de l’arrêter
ou de le mettre à mort. C’est lalors que
le duc de Saxe l’enleva secrètement et le
cacha dans son château de la Wartbourg.
Il y resta dix mois, lançant de temps à
autre des écrits qui déroutaient ses adversaires, que sa disparition avait réjouis.
C'est aussi au cours de ce repos forcé que
Luther commença sa traduction de k Bible, qui eut un immense retentissemient.
C'est en 1526 qu’il dut recevoir k visite ide deux Barbes vaudois délégués par
le Synode du Laux (1). Cette fnême année la Diète de Spire reconnut à chaque
Etat allemand la faculté d’agir à sa guise
en fait de religion. Trois ans plus tard,
l’empereur voulant annuler cette concession, les princes et les villes libres signèrent une protestation, d’oû est venu le
nom die Protestants.
A la Diète de 1530, ils présentèrent leur
confession de foi, connue sous le nom de
Confession d’Augsbourg. Condamnés, les
protestants constituèrent entre eux k
Ligue de SmaRsaldie, qui tint en respect
l’empeneur Chartes-Quint Au reste celuici se montrait conciliant quand ü avait
besoin ides princes pour ses guerres fréquentes e(t révoquait ses promesses dès
qu’il était hors de peine.
Mais, en 1546, ayant tour à tour humilié k France, le Pape et les Turcs, il voulut abattre les Protestants, qu’il réussit
à diviser et à vaincre à Mühlbefrg. Mais
(1) En 1535, l’année du deuxième synode de
Chanforan, parut une préface de Luther à
l’Apoloffie de la vraie doctrine des Vaudois
ou Picards de Bohême. Elle fut reproduite
dans plusieurs éditions jusqu’en 1558.
Luther ne vit plus ces tristes événements:
Dieu l’avait retiré à lui, le 18 février 1546.
Sa mort, ni même k défaite de Mühlberg, n’in.terrQmpinent pas les progrès de
l’Eglise, qui n’était pas fondée sur les hommes, mais sur Dieu. La moitié dé l’Europe embrassa la Réforme, et même dans
les nations restées catholiques on compta
des milliers de courageux témoins de la
vérité, qui subirent le martyre ou prirent k route de l’exil.
Luther a donc été, entre les mains de
Dieu, un instrument puissant pour rendre à Sa Parole k place qui lui avait été
enlevée, et pour rappeler des millions de
fidèles à la pureté de doctrine et de mœurs
de FEgMse primitivei J. J.
POUR LA VÉRITÉ
ftn saint par l’absolntlon?
(Première Partie).
En écrivant sur La participation an
salut (première paaffie), nous avons incidenteHement fait adusion à k doctrine romaine .de la confesaion auriculaire, en.' annonçant déjà alors que nous en fierions
le sujet d’une étude spédiale. C'est le moment de le faire, vu- que le siacrement romain de kl «pénitence» Se range après
ou à côté des trois autres, dont nous noue
sortîmes occupés dans lés précédents articles, à savoir le baptême, k confirmation
et l’eucharistie.
Voici la définition qu’en donne le manuel Lumen Vitae souvent cité : « La Pénitence est le sacrement institué par Jésus-Christ pour remettre les péchés commis aPirês le Baptême».
Vu qu’il n’y a pas un seul homme, hors
Jésus-Christ, qui en sortant de k première
enfance n’ait pas commis de péchés (1 Jean
I, 8), on concevra l’importance de ce sacrement, si réeltement il a été institué
par Christ et s’il a la vertu qu’on lui
attribue.
Remarquoirts que d’après quelques-tins
des passages cités à l’appuî de l’institution du sacrement de k Pénitence, chronologiquement parlant, elle aurait précédé
celle du Bapjtême.
Néanmoins, ce sacrement est appelé :
« la seconde ancre » du salut, après le baptême, et même «le bapfême de krmes».
On le décompose dans les trois actes suivants : k contrition, la confession, k satisfaction, nécessaires pour obtenir l’absolution, dont les iparoles constituent k forme du sacrement.
n n’y a pas de religion monothéiste qui
n’inculque à ses adeptes k' nécessité de
sentir une véritable douleur d’avoir offensé Dieu et en même temps d’éprouver
le désir de ne plus le faire.
Quelques-unes des plus émouvantes expressions de cœurs contrits se lisent dans
FAncien Testament, surtout dans les Psaumes et dans les écrits des Prophètes, comme aussi de pressantes invitations au repentir ; dans tous ces cas et partout leur
écho puissant se répercute dans le Nouveaiu Testament, oû l’on voit que k contrition ^ quelque chose de spontané, de
vibrant, qui se passe entre Fâme croyante
et son Dieu ; jamais il ne s’agit d’un acte
sacrementeL
Par conséquent les très nombreux pas
'B»
■fi
h
-Si
sages qui se réfèrent à une réelle et sin-
2
cère contrition, dan^i les Beritwes, ne peuvent aucunenaemt être monopolisés pair les
tbéologiiens romains au bêinpfiçe (te leur
doctrine de la «Pfeitence»;
L’âme repentante ne saurait nenfermer
en elfe-même sa douleur, son humiliation,
son ardent diésir de œ néconciliter avec son
Dieu : aussi elfe se décide à Lui confesser
ses fautes et en implorer le pardon. Pour
le chrétien, cette confession a la plus
grande assurance d’avoir uh réOTiltat salutaire, puisque Saint-Jean, qui fut si piès
^ cœur .de Jésus, du Fils de Die«, afr
firme que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nOus les
ipardonner et pour nous purifier de toute
iniquité » (1« épitre L 9). C’esft donc l’acte
confiant d’un' enfant qui verse dans le
cœur de son père sa sincère doufeur de
l’avo.îr offensé et qui s’engage à ne plus
retomber dans les mêmes fautes.
L’idée d’ühe satisfaction à donner à
Dieu,' d’un payement quelconque à Lui
faire, après qu’il a remis la dette, est
ébriangère à la notion même du pardon
gratuit, proclamé dans l’Evangile.
Comment, donc, la confession libre, directe et spontanée, s’est-elfe transformée
dans fe sacrement de la pénitence ?
Il faut se rapiiefer que les premières
communautés chrétiennes furent amenées,
bien vite, à exercer une sévère discipline,
soit que leurs m™hres fussent tentés de
retourner aux mœurs relâchées de la vie
payenne, soit que pour se soustraire à lia
persécution üs retombassent dans l’idolâtrie (lapsi). Une sentence d’exclusion les
, ayant frappés, s’ils voulaient être réadmis
dans l*église, ils devaient publiquement
confèsser leur faute devant là communauté,
elfe seule prononçant leur réint%raticfe.
Le nombre des « lapsi » augmentant et
divers abus s’étant produits, on désigna
des personnes, spéciaifement chargées par i
l’éghse, (te reçevoir ces confessions, perstfQnes qui par la suite furent désignées
squs te ipçwn (fe « pénitentiers Mais, ici
gneone, fediscrétions et d’uutres abus
s’ôtant vér^és, on supprima “cette fonction, surtout dans les églises de l’Orient
> D’office de pénitencier reprit vie* assez
tôt, dans l’Occidient, quoique oe n’était plus
des « l^i », niais des- fidèles égarés dans
divers péphés qu’il falliait réadmettre à la
communion, et graduellement fli devint
une prérc^ative dlu prêtre, autorisé à
confesser.
. Au JV^ siècle le monachisme s’étant organisé, les frères entre eux se confiaient
leurs misères spirituelles, confessaient leur
indignité, d’abord librement l’un à l’autre, puis au supérieur. Auprès d’eux, nombre de laïques allaient chercher des conseüs pour vaincre k tentation, prévenir
1^ (diutes, tendre plus résolument vers k
' perfection.
Il ne s’agTssaat pas encore, cependant,
d’administrer un sacrement, ni d’exercer
' un pouvoir dévolu par Dieu, au clergé séculier ou régulier, de siéger à sa pkee
au. tribunal qui prononce des senteneses
-d absolution. Le prêtre en ce cas était plus
■ qu’nutre chose un conseiller, un guide qui
liacœmpagnait te pénitent aux pieds du
trône de Dieu, qui seul peut pardonner
les péchés (Marc LI, 7).
J En ce sens, dans quelques églises évangéliques, k confessioh, ainsi comprise, se
praticjue encore et sans forcer aucune
- conscience ni solteiter des confidences, tes
pasteurs sont toujours disposés à ployer
ï te genou, devant Dieu, à coté d’un pauvre
péch^, qui s’étant soulagé du poids écrasant de fautes jusqu’ici cachées, veut qu’en
i frère et ami chrétien il intercède avec lui
auprès (le leur Père célesiti© pour goûter
son entier pardon. *
ïkns te recent mouvement des groupes
d Oxfoid, k loyalé et courageuse (X>nfession « au groupe » est en vigueur.
Ce n’est quW XIP siècle que k divulgation d’un traité : De vera et falsa poenitentia, faussement attribué à Saint-Augustin, acorédita l'idôe que le prêtre seul
pouvait recevoir les confessions et Mer et
délier les pénitents.
Le IV® concile de Latran (1215) sous
k direction d’innocent III, en réponse aux
Vaudois et autres hérétiques qui croyaient
feutite (fe se confesser au Prêtre, en dé-,
créta l’obligation. Le concile ^ Florence
(1489) rangea k confession auribulaire au
nranbre des sacrements et enfin le conoife
de Trente (Sess. XIV, Çan, 5) confirma et
établit définitivement ce qui s’était ébauché 350 auparavant.
Nous ne pouvons pas examiner, ici, un
à un, tous les passages des Saintes Ecritures que les controversistes romains —te jésuâbs Belkimk en tête — citept comme impiliquanit et démontrant k ccHifession auriculaire. Des chapitres II, III et IV
du traité sur k Confession, de L. Desanctis, ai contiennent bon nombre de- spécimens; nous voulons, cependant, in indfe
quer quelques-uns.
Les textes des Elvangiles, où il nous est
dit que tes habitants des environs du Jourckin « se rendaient auprès de Jean., et.
confessant leurs péchés, ils se faisaient
baiptiser », excluent la possibilité d’une
confession à l’oreille du Précurseur, puisque 1 historien Lnc (II, 7-14) nous fiait
connaître! ce que devait être le contenu
de CCS confessions, qui forcément durent
être publiques. De plus,’si on se réfère
à k déânition du sacrement de la pénitencè, bràhscrite plus haut, on constatera
c(HTiimi9 il ÿ a avec elle une contradiction
patente, pufeque k confession se faisait
avant et non après le baptême.
Ün second passage tout ausa inçoncluant
est celui : Actes XIX, 18, où après le récit
des scènes des exorcistes juifs d’Ephfee,
il est dit que : « Plusieurs de ceux qui
avaient cru vinrent confesser et déclarer
ce qu’ils avaient fait ». Ce furent d’honnêtes convertfe qui s’accusèrent publiquement d’avoir abusé de k bonne foi de leur
prochain, en exerçant des arts magiques,
qu’ils réprouvaient maintenant Dieu
veuille que dans te milieu' religieux de nos
jours, ceux qui encore se servent d’opérations magiques pour capfer k crédulité p(jpukire, reconnaissent publiquemeni
leurs torts... eft pour cela point n’est besoin d’un confessionnal ! {
Enfin te passage : Jacques V, 16, est
d’une telle simplicité d’interprétation qu’i)
faut se mettre des bésicies dioptriques, d^
couJieur confessionineUe, pour y découvrik
la « Pénitence ». L’Apôtre invite le frère,
qui a fait un tort ou une offense à up
autre frère de le reconnaître loyalemerit,
auprès de lui ; telle louable action, natiîrellement, doit être réciproque. C’étajt,
du reste, ce que, (kns te cas (tes objets
mal lacquis, k loi mosaïque sur k restitution prescrivait : « Lorsque un homme
ou une femme péchera contre son prochain, en commettant une infidélité à
l’égard de l’Eternel et qu’il se rendra
aimsd coupable, M confessera son péché et
il restituera dans son entietr l’objet mâl
acquis, en y ajoutant un cinquième ^ fl
te 'remettra à celui envers qui il s’est
rendu coupable» (Nombres V, 5-6). Ife
croiriez-vous, lecteurs non prévenus, (jfl'uh
récent manuel de controverse catholique,
après aivoir cité triomphalement ce passage à la confusion (tes protestants, cou*clut : « Nous avons ici non seulement k
confession, mais k pénitence et k restitution ». Moïse serait ainsi un des ccayphées du sacremeirut de k Pénitence!
En revenant au texte de Saint-Jacques,
fl nous faut encore (ajouter que le kneinant sentiment du péché trouvera un
grand soukgement dans k confession à
un frère, (jui sait compatir et (jui priera
pour le coupable ; en effet, les deux exhortations de l’épâtre à la confessioià et à k
prière sont inséparables.
Voir k confession aurieukire dans de
semblables passages n’est pas plus sensé
que de k découvrir déjà dans te jardin
d’E(ten, parce que Adam et Eve se cachaient derrière les arbres, lorsipie Die«
les interrogeait, ou de supposer que Jciseph embrassa k carrière de charp^tier
parce qu’fl serait appelé à febriquer (tes
confessionnaux !
En voufetat faire une stricte applicationi
du iprinefee énoncé par Saint-Jacques,
après que te pénitent s’est confessé au
prêtre, c^ui!-ci (tevrait se confesser à son
tour lalu péniteüt, car lui aussi nfest pias
sans péchés.
Quant à la jjjiititfaction que te pénitent
doit Offrir plus (fe’à Dieu, — qui ne la
lui dèmande pàs, -i- à, l’Eglise qui l’exige,
sans répéter ce quo nous avons écrit aflleurs à cet égard, nous rappellerons que
Jésus-Christ a pleinement satisfait pour
mous k justiœ de Dieu et que ce ne sont
P(^ de mEsquines punitions temporelles,
i^igées par uri confesseur, qui pourront
(.i^ontrebaknoer la gravité de nos fautes
et éc.arter k peine qu’eUes méritent.
iMmen Vitcue; pour illustrer te principe
catholique que «dans chaque péché à k
faute doit correspondre k ipeine », cite te
cas de k mort du fi.ls de BathfScheba,
comme satisfaetfen de la faute de David.
Et les mitions de fils adultérins, qui, innocents de la faute qui les a mis au monde,
ont vécu et prospéré ? La dispensation de
Dieu, dans 1e cas de David, a eu une tout
autre signification et elle a produit l’admirabte Psaume LI (le Miserere).
Il est bon de remarquer, ici, que actuellement, — s’il n’en était pas ainsi anciennement, — l’absolution, si conditionnée
solt-eUe, précède la satisfaction.
Le susdit manuel n’est pas plus heureux lorsqu’il cite les paroles de Jean-Baptiste (Luc III, 8) : « Produisez donc des
fruits dignes de la repemtance », à l’appui
de k théorie de k satisfaction. L’arbre
sauvage qui a été émondé et greffé porte
dorénavant des fruits savoureux. La vie
bonne et k conduite sanctifiée sont la dérnonstration que te repentir a été sincère
et réel, mais ne représentent jamais un
rembours au Bon Dieu ou le payeme¡n,t
d’une dette que Jésus-Christ est toujours
prêt à acquitte*.
Les abus que k théorie de la satisfaction a bien vite entraînés après soi sont
connus, c’est à dire : te rachat de la pénitence à accomplir, par te moyen d’indulgences ipayées en motmaîe couriante et son
expiation par des tiers. Nous ne retournerons pas sur ce que nous avons exposé
déjà, sur qe sujet, dans notre étude sur
L’homme sauvé (deuxième partie), mais
il nous faut rappeler ici que bien vite,
dans te moyen âge, ces funestes erreurs
prirent pied. Bède te Vénérable enseigne
ouvertement que k pénitence imposée
peut être accomplie par d’autres, ou en
partie au moins.
, Thomas d’Aquin subtilise entre k satisfaction comme « remède » et celle comme « acquittement de dette » ; cette seconde peruvant être ¡accomplie par un autre.
I Mais cet àultre, pour les vrais chrétiens,
n’est .que Jésus-Christ, toujours disposé
et à même de payer nos dettes passées
et présentes ehvers Dieu et sa sainte Loi,
ce qu’aucun homme ne pourrait jamais
faire à sa place.
Dans un recueil de « règles de pénitences» rédigé par Mansi il est établi
qu’on peut accomplir en six jours une
pénitence de sept années de jeûne, en
se faisant aider par un nombre suffisant
de jeûneurs.
Une copieuse littérature de «livres pênitentieds», qui remonte très haut dans
l’histoire de l’Eglise, fournit, à qui veut
en savoir de plus, des illustrations variées
des cas de pénitences.
Le Sauveur, pendant bout son ministère
terrestre, a eu souvent l’occasion de remefere les péchés, mais jamais lisons-nous
qii .a,vant de le faire ü a exigé une satis- '
faction quelconque ; il y a plus ; fl n’a
même p(as demandé une confession avant
de par(tenner. L’on dira que Jésus savait
ce qu’il y avait dans te cœur des hommes ;
c’est vrai, mais on ne peut pas affirmer
k même chose ¡pour ses Apô.tres qui ont
marché siur ses traces. Saiint-Pierre, te
jour de k Pentecôte, répond à ses nombreux auditeurs qui lui (femandaient ce
qu’ils devaient faire : « Repentez-vous et
que chacun de vous soit baptisé» (Actes
II, 38, comparé III, 19).
Plusieurs versions catholiques (k Vulgate. Martini entre autres) ont traduit :
« Faites pénitence », pour justifier te sacrement de ce nom, mate rien n’est plus
arbiitraire et étranger au corps d’enseigneitliéht de toüs les Apôtres et à leur
pratique.
En condusflHi des trois .actes : contrition, confession et satisfaction constituant
te sacrement romain, tes deux premiers,
ramenés à leur véiitabte sens évangélique,
sont justifialbles pour tout chrétien ; te troisième n'a sa raism d'être que dans k personne du Sauveiur lui-même. A. M.
(A suivre).
A. C. D. G.
Le 1 Gonvegno > de Pignerol.
Le « Gonvegno » des Unions Chlrétiennesr
de Jeunes Gens du Groupe Piémont a eu
lieu à Pignerol, te novembre. Les Unionistes inlttermiiuB furent très nombreux,
pri(xfitaiiit de l’importante réduction que
les oherafes die fer et l’autobus de Bobi
avaient accordée pour cette occasion. Un
wagon réservé transporta la joyeuse bande
des Unionistes idu Val Pélis, presque une
centaine entre jeunes gens et jeiunés filles
(ces dernières ayant - aussi leur « Convegno » à Pignerol) ^
, A 9 h. 30, dans te temple bondé de jeunesse, IM. L. Marauda, piasteur et prési(fent de l’Union locale, présida le culte
et adressa .un éloquent appel à l’activité
chrétifenne et à .k consécration au service du Seigneur. Ensuite les jeun,es gens,
réuniis (kns k grande salle de l’Union,
constituèrent te Bureau du « Cónvegño » .
dans les personnes de MM. Marau(k., président ; docteur Cappeilo, vice-président ;
R. Gardioi et H. Pasquet, secrétaires.
Le « Gonvegno » résulta composé de 70
membres, sapas comipter de nom,br.^ux
Unionistes .avec voix consultative j étâient
présents MM. Falchi et SciorsonelM, du Comité Nattenal, huit Pasteurti etc.
M. Jules 'J Pron lut te rapport .annuel du
Comité de Groupei donnant un krge
compte rendu de Pafctlvité dies Unions pendant l’année. Getté activité a été réjoiuissante dans .presque toiutes les 21 Unions
du Groupe, marquant un sensible progrès
sur ceUe de Taimée passée. L’étude de la
Parole de Dieu, l’étude et k discussion
d’importants sujets religieux, la colaboration pratique .avec l’Eglise ont eu dans
l’action .unioniste une part pirépondérante,
tout.en n’excluant pas l’activité inteliectuele et sportive, les excursions, tes
éhants, tes joyeuses réunions en plein air.
Le rapporteur, en examinant k situation
des Unions en ce moment et l’action du
Comité à leur égaird, n’en cacha pias les
défauts et les ombres, ■ tout en se Méela,
rant optimiste en ce oui concerne leur
développement prochain. L’intéressant
échange d’idées tiui suivit la lecture du
rapport aa*riva à La. même conclusion ; les
Unions dlu Groupe, malgré leurs- défauts,
sont vivantes et actives, et, avec la.bénédiction ide Dieu, se préparent à ren.dre
de grands services à leur Eglfee et à leur
patrie, si te poyau des membres se maintient fidèle et zélé.
Après la bonne et joyeuse agape, où
jeunes gens et jeunes filles se trouvèrent
fraternellement à k même table, fut porté
à Tordre du jour le sujet le plus important et le plus attendu : le ¡projet d’organisation d’un Groupement des Unions
Chrétienines des Vaiflées se rattachant à
l’Eglise Vaudodse. líe projet fut présenté
par son rédactieiur, M. Guido Rivoir, pasteur, qui, tout en démontrant k néces.sité de la formation de (je Groupement
au moment actuel, affirma son eaïaCtère (nettement interdénominational. Nos
Unions, par leur formation et les conditions de leur milieu, sont naturellement
rattachées à leur Eglise, dans laquelle elles
déploient pleinement leur activité. Mais,
d’autre part, elles veulent continuer à appartenir à k grande famiille unioniste
nationale et miondiate, reconnaissant k
grande valeur spirituelle de cette adhésion. Le nouveau Groupement correspond
Iflien à ces deux conditions.
¡M. Attilio JaJk montra, par d’autres raisons l’opportunité de cette organisation.
La (diæusBioin suivit longue, serrée, très
vivo ; et malgré k proposition de renvoi,
qui obtint seulement quelques voix, le projet fut approuvé par k grande majorité
des présents et voté article par article.
Les Unions se rattachant à TI%Mse Méthodiste, (devant te fait nouveau de ce
Groupement, déckrèrent par un Ordre du
jour de vouloir examiner leur situation
particulière, tout en nesbatnt fermement
ujiionisteB.
Par (teuje ordres du jour présentés par
M. Attilio Jalla, te nouveau Comité iut
chargé de transmettre aux Unions te pro
■!
3 (
3
ì!
n-,v 77'V7^-"
L«
ea
BU
io
IX,
lie
U
Jn
de
le
es
u
3Ì
te
té
r
is,
n,
».
é
\
Í
1
jet approuivé, pour qu’eUies 1'ejcamineint en
vn0 de Ï^T adhésion au Groppenaent, lesquel ^ra ¡formé déftniütivemieht djang une
prochaine réunion des délégués des Unions
adhérentes ; le notU!Viea.u Comité même fut
chargé dé maintenir le plus possible les
liens fraternels et la collaboration la plus
active entre les Unions Vaudoises et Méthodistes. Enfin, le Comité fut nommé par
acolamation dans les personnes de MM. Jules Tron et Guido Rivodr, pasteurs, et Attilio JaJlal, pirofesseUr.
Que Dieu veuille bénir nos Unions dans
la nouvele organisation qui se forme, et
leur donne la fidélité et l’énergie nécessaires aju dévqlopiMnent de leur grande
mission.
« m «
Le nouveau Condité ai envoyé aux Unions
le programme d’action pour l’année sociale
1938-34 II les invite à bien l’exammer et
à l’adopter pour tout ce qu’il leur est
possible.
Une vive recommandation est faite pour
ce qui regarde lai Selmaine de prière, fixée
du 12 ail' 18 novembre. Les Unions sont
priées d’en organiser les réunions et les
collectes en faveur dé l’œiivre mondial©
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens.
Les sommes recueillies doivent être envoyées au Comité de Groupe. A. J.
SE
'Cpiivp'des U.C.D.6. lu Groupe Piimont.
Le « Oonjyegno » ¡tes Uniofis Chrétiennes
de Jeunes Filles a eiu lieu à Pignerol, lie
1er novembre, par une splendide journée
irautominje, qui contribua à embellir ces
heures de communion fraternelle. Après
ira culte présidé par le pasteur, M. Marauda, le « Convegno » est déclaré ouvert,
et l’on piasseï à la nomination du Bureau
qui résulte ainsi formé ; présidente, M.He
Quattrocchi ; vice>-présidente, A. Mathieu ;
Eecrétaires, I. Malaraot et L. Sert.
Suivent la lecture) diu verbal dlu « Convegno » 1932 et la présentation des différentes Unions. Il y en a dix représentées ;
. Vilar.,. Augrogne, Lal Toun Eora. Saint
Jean, Pigneroil, Saint-Second, Prarustin,
Turin (U. C. D. G.), Turin (Vita Nova).
Après la lœture de plusieurs messages
et adhésions, on passe à la relation et au
■compte rendu financièr du Comité de
vlroupe et aux rapports des différentes
Unions. Un travail considérable a été fait,
D'ais il y a maintes difficultés qui doivent
f.tre surmontées par plus de prière, de
saorifice et d’iabnégatk'n,. Chaque membre
doit sentir sa responsabilité et travailler
•davantage pour Tayancement du règne de
Dieu. L’Union doit former des personnalités, intensifier l’éducation spirituelle^ mo^
raie et intelectuélle ; chaque Unioniste
doit se distinguer par une vie honnête,
pure et désintéressée. Après une vive discussion sur ces différents points, la séance
est suspendue.
Le clou jde l’après-midi est luue étude
tirée d’un livre de Charles Wagner : La
i4e simple. Simplicité en pensée, en par
rôle, en action, dans nos d^irs, dans nos
plaisirs, rien de plus actuel et nécessaire.
Etre simple' c’est viouloîr être ce que Ton
doit être. La vie dé Thommei du heroeau
à la tombe, ré; une sfuite de complications
innombrables; les besoins otnt augmenté
avec le pfrogrès et pourtant ce quel l’humanité a de plus précieux se manifeste
simplement.
Cette étude ré suivie d’une longue discussion, qui met en évidence la nécessité
diuine plus grande simplicité dans la vie.
Le Comité de Groupe est réélu à l’imanim^, après quoi on passe à la partie
récréative : chaints, poésies, saynète, le
teut bien exécuté et couroinné par un
thé bien garni, préparé par TUnion de
Pignerol, que nous remercions chaieureusement.
Nous rendons grâce à Dieu pour cette
belle journée et nous lui demandons qu’B
bénisse la nouvelle année de travail qui
s’ouvre déviant nous. L. B.
C^sa decesso del proprietario, RIMETTESI avviato Albergo d'Oriente, centro Pinerolo. — Rivolgersi Ved. Balmas
- Via Carlo Alberto, 6 - Pinerolo.
CHRONIfiUE VAUDOISE.
LA TOÜB. Samedi dernier a eu lieu,
dans le temple, la célébration dU mariage
de M. Comgn Jean Lmis, du Bëskeiss, avec
M.Ile Albarea Allarie, Que Dieu bénisse
le foyer qui vient de se fonder.
— Nos Oeuvres de pfunoisse, qui pendant
Tété ne fciinetionnent pas, ont leprfe leur
activité : les réunions du soir dw,n« les
quartiers (quatre par semaine), le catédusmie, les écoles du dimanche (six), l’oeuvre soolaira ; deux écoles subsidiées, aux
Simoiunds et au TaiHaré, Téoole de français, Tamle dfenfance; les Sociétés de
Missions, la Société de couture pour les
pauvres.
Nos Associations de jeunesse ont recommencé, elles aussa, leurs séances régulières
avec entrain et avec la joie de se retrouver pour un travaü en commim et au
profit de la paroisse.
Nous demandons à Dieu de bénir l’activité nouvelle de ces différents rouages
pour te progrès de sa cause.
— Dimanch©, 12 courant, le culte du
matin æra cónsacré à la commémoration
de la Réformation. La collecte à l’issue du
service sera en faveur de la Société Biblique. Les personne qui ne pourraieut pas
aissistsr au culte, sont priées de faire parvenir au Pasteur leur offrande, qui sera
ajouté© à la collecte.
— Ges jours prochains auront lieu les
examens de quartier : vendredi, 10 novembre, à 20 h., aux Appiots; dimanche, 12,
à 20 h., idlans le temple, pour les deux quartiers de Vile; lupdi, 13, à l9 h. 30, à
l’Envers.
— Nous avons repu avec vive reconnail^nce ; de la part de M. le sénateur
Giordano, de M.Ee Adèle Jourdan et de
M.me Rosa Jourdan veuve Gardiol, lires
wMe pour nos écoles 'subsidiées, en souvenir de leur vénéré père, régent émérite ;
de la (part de « Mag », polur l’Orphelinat,
lires cent.
— La' fête de la Victoire a été célébrée
avec dignité et austérité. La population
y a pris part en grand nombre. Tout s’est
fait avec ordre et on n’a pas e|u le moinr
dre ineidleint à déplorer. Nous tenons à relever Témouivante ceremonie religieuse au
temipte; oùievantmites étaient présentes,'
et où te associations étaient intervenues
avec leurs drapeaux. j, t.
— Par Tinîtiative du « Faæio », le Co
mité des œuvras d’assistance (E. 0. A.)
s’est reconstitué ©n Vue de pourvoir à l’assistance des familles des chômeurs pauvres pendant Thiver. Cette 'assistance, qui
sena commencée le 3 décembre et fonctionnera comme par le passé, est fondée
sur te contributions volontaires des citoyens. Notre public est donc vivement
invité à prendre part à cette oeuvre noblement humabiitaire, en remettant les dons généreux au Blureau du Podestat, ou
aux personnes partieulièremiënt chargées
de cette collecte, qui délivreront un reçu
régulier à chaque oblateur.
PRARUSTIN. Nous avons accompagné
au cimetière la dépouille mortelle de notre
soeur Marie FerracJum veuve Oodin, des
Tacagn. BUe avait 70 ans et fut emportée
par une courte mais bien ipénible maladie.
— Nous remerciöns ML Gustave Bert,
évangéliste émérite, qui a bien voulu présider 1e culte du dimanche 15 octobre,,
et Taprès-miidi une réunion dans l’école
des Gay, ■ en parlant de notre œuvre
d’évangélisation.
— Baptêmes. Albert Paul Gardiol d’Au
guste et de Eüvina Gönnet (Roc) - Walter
Forneron d’Emest et de Marie Parise
(Molere). (j, e.
SAINT>Q1R]|IAIN. Le 26 du mois dernîeâr a été célébré le mariage de M. MatMo
Bleynat, fils de M. Albert Bteynat, diatere
de l’église, avec M.le Jvliette Btdmas, fille
de M. Jules Bato'as.
Nous renouvelons nos mei'lîeurs souhaits
aux jeulraes époux.
VILLAR. Pour notre jeunesse. Avec
quelque rétand, nous communiquons aux
amis de notre jeunesse que le résultat de
la troisième vente de bienifaisanee en far
veur de la' iptrojetée Maison Unioniste, m
octol^ dernier, a été su|)&*îeur à toute
attente et nous a vivement encouragés.
Nos remercLements à tous te frères et
te sœurs surtout, de près et de loin, qui
ont oontribué à cette bonne réussite. QuéLqiues vigoureux coups d’épaule encore et
notre beau projet pourra sortir du monde
des récités invisibles!
'— Fête de la Victoire. Le 4 novembre notre église s’est unie à la: population de noire
petite ville, pour commémorer, par une
sfcûple ©t touchante cérémonie, le sacrifice
de nos frères, morts pour la patrie, dans
la guerre mtHidWe.
Un fait regrettable a un pieju troublé
les cœurs, dans cette occ^ibln; ; nos petits
BaMUa, Ficcde Italienne et Avanguardisti
ont été obligés à 'participer à la messe.
Nous sommes assurés qu’un fait semblabte ne se répétera pas, mais nous tenons
à rappi^r aaix parents de nos jeunes qu’il
est des dispositions très clairte de TAutoiSté supérieure qui dispensent les jeunes fâsdsties évangéliques de participer
aux ¡manifestations religîeuses catholiques
réhaiifoies.
— 'Miptême. Nous avons célébré, ce diaianèhe 6 novembre, le baptême d’un petit
S^il^rd : Monnet Ernest de Auguste et
Baù Gioconda, sur lequel, comme sur ses
patepts, nous invoquons la bénédiction du
Père fiéitete.
— Nouveau foyer. Vendredi dernier,
dafiS -le temple, etotourœ par un nombre
iépoujeréit d’amis et de parents, se sont
urâ ,en mariage ideux braves membres de
notre Ubion du Teynaud : Demaria Laids
BdmsniQue die Joseph et Charbonnier Ernesbide d© David, 'auxquels nous souhaitons une vie riche de ce bonheur dont Us
connaissent la seule source.
. —( pêpart. Samedi, 4 courant, un im- '
menæ cortège de frères et d’amis a actompagné de La Tour jusqu’au cimetière
dû Villar la dépouille mortelle de notre
Ê-ère Jean Daniel Bertin, des Cougnets,
décédé à l’âge de 64 ansi à la suite
d’une douloureuse et inexorable maJadiei
dans laquelle notre frère a su voir un appel d’En Haut à se préparer à la rencontre avec »sou Dieu.
fhe service funèbre a été" présidé par
^ Pasteurs de La Tour et du VilSur la fosse un affectueux homn âge a été rendu à la mémoire de notre
l'î'ère ,piar le Podestat de la Ckjmmune et
jffiir M. le chev..Héii'Lraig.
A la famdlki affligée, et tout particulière lient à la veuve et à la fille de notre
' 'li, l’expression de notre sympathie émue.
r. j.
les Livres.
Il mairtirio <U un popdo : I Valdesi, par
Teodoix) Balma. —- Edizioni Corhaccio Milano. — Prezzo : L. 10.
Nous signalons au tpubMc vaudois ce livre
dont la parution est toute récentei, en félicitant l’auteur d'avoir trouvé ,un éditeur
en dehors (des milieux évangéliques.
I/œuivre est divisée en trois parties :
1" La protesta - 2" 71 popdo eletto - 3° L’altro vdtoi.
Le style est alerte, ïieifVeux, vivant ; la
présentation des faits, originale.
Le volume est rendu plus attrayant
ahssi par deux xfiographte dn prof. Paischetto et quelques bÆes iHustrations,
Nous lui souhaitons le succès qu’il mérite.
W ÍÉ •
Les plus belles pages d’AIeomud/re Vinet
- Phüosophie mo^dé èt méktlè. ■— Choix
et introduction pair J. De Méstfal Gombremont — Edition de « La Causel » - Rue
Saint-Lazajre, 94 - Paris. — Prix : frs. 15.
« Comme pasteur et prédicateur, dit
Sainte-Beuve, le plus sympathique des
protestante ».
Ses ouvrages forment un grand nombre
de volumês et « se recommandent par Torigînalité, la vigueur, Taustérité et Têlévation d’une pensée qui ne sépare jamais
te questions religieuses et morate de la
littérature, et par la\ sévère distirictSon
du ^ style » (Roques & Seraftni * Préde
d’histoire de la littérature française).
Ge volume suffit à donner un© idée de
la valeur intelleotueie, spirituelle et morale d’Alexandre Vinet.
Agenda, de ^ La Came » - Rue SaintLazare, 94 - Paria —; Prix : irs. 5.
Agenda élégant, pinatique, avec une pénate pour chaque jour et te adresses des
différentes oeuvres et institutions protestoh'tes françaises.
Les pjensées sont originales; en voici
un spécimen pour le jour de Tan : Dieu
et assez (Proverbe gallois).
CQlylUNE DI TORRE PEEUCÇ.
STiTO CIYILE dal 30 Ottobre al S Norembre 1933-XlI
J f *'i>f
Nascite N“ 2 Decessi N® 1
MU#
iBlihiiiiin Mtalliti» l(aiiloi»i.
V‘i '
reçus pendant le iíjdís d’ootolsirB 1^.
HOPITAUX.
M.me Hilda BruBchettiui-Roland, Gênes,
L. 500 - M.Jle Aune Pranco-Ooetabel, Nice,
en souvenir de ses çhers disparus (frs. 100),
74 - Cliev, Charles Eynard, R. consul &
Oonqtantine, et Madame, 100 - Constance
Jervls, La Tour, 10 - Un ami Vaudois de NewYork, un titre 5 0/0 de L, 500, au change 457,35
- Peu Long François, Clôt de Pramoli 100 Sélma Longo, Ploréiice, Pomaret, 20 - Amandine Breuza, Id., 6 ^ Docteur I. Mathieu, Id.,
25 - M-me Pirtas-Bessau, Id., 5 - Louis (3ignonl>
et Madame, Barcelone, Espagne, en souvenir
de M.nie Priscilla Cignoni-Eynard, 50 - Philippe Richard, Norfolk, Etats-Unis, pour PomUret, 121.
REPUIGB.
Avocat Btiennè Peyrot, La Tour, L. 50 J
Julie Malanot veuve Puppo, Pegli, ett souvenir
dé son mari et de sa sœur Zëlmira PinascoMalanot, 25 - M.Ue Alice Praneo-Costabel, Nice,
en souvenir de ses chers disparus (frs. 100),
74 - Chev. Charles Eynard, R. consul à Constantine, et Madame, 50 - Constance Jervls, La
Tour, 10 - Farina Louis, Id., 50 - Joseph Pons,
IcL, 5 - Emile Rivoîr, pasteiir, Id., 10 - Aikm
nyme, Id-, en souvenir, 50.
ORPHELINAT.
M.me HUda Bruschettini-Roland, Gènes, >
L. 50(3 - M.llè lAlice Franco-Costabel, Nice, en
sot|venir de .ses chers disparus (frs. 150), au
change 111 - Chev. Charles Eîynard, R. consul
à Constantine, et Madame^ 50 - Constance Jervls, La Tour, 10 - Un ami Vaudois de NewYork, un titre 5 0/0-de L. 900, au change
457,35 Peu Long François. Clot de Pramol,
lOO - Docteur Schenk, Berne, 20 - Avocat Tagliento, Rome, 50 - Louis Fariha, La Tour,
50 - Une élève, en souvenir de Mlle Arnoletto, Id., 10 - Philippe Richard, Norfolk,
Btais-Unis, 00,50,
Les familles BiERTIN et TRON, émues
pow les témoignages ehaleureuœ de sympathie chrêtiemsne reçus à V occasion du
départ pour la Patrie oélçste de leur
bienroimé
JEAN DANIEL BERTIN
remercient toutes les personnes qui, à
n’importe quel titre, ont donné des sdns
prédeux à leur cher ddsparu ainsi que
les nombreux amis qui ont bien voulu en
aœompagner la dépouille mortelle à sa
dernière demeure.
Vilar Pélis, 4 novembre 1933.
' società biblica bbitannica e forestieba.
Offerte di Ottobre 1957.
Riporto L. 80951 — Benna: U. Tini, 50 Chiesa Wesleyana, 50 - Cassetta Libreria S, S.,
26 - Impiegati Libreria S, S., 66,50 -. Offerte
spedali colportorl, 507,95 — Udine : Chiesa
Metodista Episcopale, 15 — Milano : Chiesa
Battista, l'OO — Parigi : C. Appia, 20 — Savona ; Chiesa Metodista Episcopale, 60 — Torino : G. Martorelli, 15 — Ovaro : N. CrosUla,
15 — Torre Pèdice : Tipografla Alpina, 145 Mario Pons, ricordando il nonno G. G-. Jourdan, 105,70 — Luinp : Chiesa Wesleyana, 50
— Napoli : P. Aversano, 15 - E. Santoro, 15,25
— Orsara : A. Del Priore, 10 — S. M. Captut
Vètere : Chiesa Wesleyana, 10 — Reggio Calabria : D. S alerno, 11,75 — Mantova : E. VarVeRi, 12,50 — Piccole somme, 37,70, — Totale
generale L. 82279,85.
L’AWod0H) gTEFANO PEYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi ogni giorno, dalle or^ |0
Alle ore in Via Roma.
APPITTEREBBESI Novembre-Giugno
Alloggio mobiliato dì 6 camere - Splen-^
dida posizione soleggiata. — Rivolgersi
Amministrazione Giornale.
DA AFFIITARE SUBIIO
Bottega con o senza alloggio.
Bottega é Retrobottega con una o due
camere al 1® piano. — Rivolgersi alla
Tipografia Alpina.
%
!
4
''■’•’ir TIS
p^'t:
'r“' ’•'
”v ÌTt í . ‘ t
‘•ísrffir-,
W
y;
'^r
te"
'^.' • " ¡P^'/ , .• -» ■ ’■ ’ • '■' '• '• ■' ' ■ -T. J
INDISI ZZI delle principali Chiese ed Opere^Taldesi in Italia.^!
ÍÍ-V?.
fi
iTf;', ';
ii* .. ■
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastafre: Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, ,S.
LUSERNà S.,GIOV.- Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELIXD - Pastore : 'Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLO - Pastore : Luigi Maraudo.
POMARETTO - Pastore : Guidò Comba.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coisson. ' ’
PRAMOLLO -■'Pastore; Ermajino Rostaji.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
ROR'A’ - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Ctdesa di Cristo». Culto alleore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore ; Giovanni Miegge.
BARIv- Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fibrina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chièsa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Arnaldo Comba, m.
BRINDISI - 'Chiesa: Via Co(ngregazione, Casa
' Zaiooaro -' Pastore : Antonio Misoia.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 ' Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa; Via Filippo ■ MeUana, 3.
QASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore ; Teodoro Balma, i'Vi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso 'Alessio, Via
G. Tortora, 13.
CHIETI - Chiesa Eva,ngelica.
OOAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan,
CORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore ; Giuseppe Castiglione.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
' CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Bvangelioa - Pastore :
Enrico Geymet,
FIRENZE -'.Chiesa di Via de’ Serragli, 51 i
Pastore ; V. Sominiani, ivi.- -r- Chiesa di Via
Manzoni, 13,Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME' '—Chièsa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10. ,
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore: Paolo
■Ooìsson. ■ . .
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Cox'sani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cli lesa Evangelica - Da Caltanissetta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastc*re :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18. i
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Fi'O'iisoìril^ XI*
MANTOVA,- Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pa'store : Seiffredo Oolucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Cane!.
Teol. Tullio Vinay. — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore ; Francesco
Peyroneli Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moresehlni. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - Pastore :
Pietro Griglio, 18 West - 123 rd Street.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore i
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Elio Eynard, M.
PESCO LAN CIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista C. A. Arnoulet.
PIANI DI VALLECROSM - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
. REGGIO CALABRIA - Cliiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Enrico Pascal, Casa
, di Nata, Via Demetrio Trtpepi, 149.
RIESJ - Chiesa! EVangelica‘'^V’Pantère-: Umberto Bert., vt ' ■
RIO MARINA r Chiesa Evangelica,'^ Evange' lista doti. Amato Billour. ì.'"
ROMA - Chiesa di Via Quattix) Ndvetnbrvì» 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ,iv;i..,^ Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle'ore''17;30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57. .3
SAMPIBRDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car•' ducei, 16 T Pastore ; Carlo Lupo,
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONl - Chiesa
fj.'' Evangelica - Anziano-Evangelista' Seairinoi
;s- • Giuseppe, ivi.
SANREMO - ChieS'a : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHl'AV I lyABRUZ250 - Chiesa Evangelica, v
SIENA - iQiiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour (Culto il Martedì alle ore 18).
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUl, ivi.
TARANTO - Chiesa - Pastore : Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore Alessandro Simeonl, Via Pio Quinto, 15 1
Coadiutori: Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. Teol. Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. *M.
Foimosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
fhgna) - Pastore : Ai naldo Comba, da
Brescia.
VI'ÌTORrA - Chiesa Evangelica - Pastore • Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOL I
VALDESE - Pastore V, Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antoìiio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (JOl).
FACOLTÀ’ DI 'TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (126) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Coviba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : 'Prof. D, Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI E'rnesto iComba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynler, Antonio Rostan, Professore Edoardo Longo.
GONVIITO MASCHILE - Tome Pellice - Direttore :. Pastore Davide Fomeron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaHeci-osia - Direttore: Pastore Davide Pons..
ORFANOTROFIO > FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (istituto Gould>
- Via Sei-ragli, 61, Firenze *- Direttore:
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via Beithallet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Pomaletto (Ibrino) > - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, iPineroIo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - LU'Serna San Giovanili.
ASILO PEI VECCIil - Luserna San Giovanni,
ASILO PEI VECCHI - San Geimano aiisone.
ASILO 1*ET VECCHI - Vittoria (Sicilia).
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via Berthollet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDEiNSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous..
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Evangelista Emilio Ganz.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Cai
Negrin, Ombues de Lavalle.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia; - Evangehsta
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SAI/V.IDOR (Dep.to de Sonane)'.
COLONIA NUEVA VaLDENSE ÍDej to de
Rio Negro) - Visitee'pénodiquemenr.
COLONIA NIN Y SII VA (Dep to de Pa d >
- Visitée péiiodiq¡nement.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estajcion Jacinto Arauz, P, C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Eraldo Lageard, Estiucion WUdermuth, P. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé). '
t
È USCITO:
L’AMICO DI CASA
Almanacco Popolare lllastrato
Anno 1974
CC)NTENUTO : Gàlendarìo civile ed ecclesiastico - Tariffe Postali - Ritratto di Vittorio
Emanuele 111 - Famiglia Reale - Calendario
e articoletti mensili - L’Anno Santo - Leggende ed invenzioni - Un anno decisivo nella
vita di G. Calvino - Un Principe Scienziato
e Colonizzatore, con ritratto - Un famoso
centenario - A zig-zag.
Condizioni di vendita:
copia cent. 50 - Per ordinazioni da
Mre 10 copie a 50, sconto del 15 % - da oltre
^copie a 100, sconto del »0% - da oltre
100 copie, sconto del 95%.
^ Rivenditori, per un minimum
di 100 copie, sconto del 30%
Indirizzare Commissioni e Vaglia alia
, LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino).
A. SIMEONI
I MATRIMONI MISTI
— Lire UNA ~
Jal— Tro«> dIpect»iii^reei>ongafal3
T»rre Pollice - Imprimerie Alpine
Geohetrì ruolo rostagno
Via Wigram, 6 - Casa Chanvie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
4'
POMPE-FILTRI
.. .yUm esc osccky
fßi (sccccúó^yzí
per Acqua, Aceti, Vini, Liquori, ScH>oppl,òj^.
OHI, Medicinali, Profumi, Colle.
IMPIANTI PER CANTINE
B
COI 'NA/THI-E CAÌTA
CARBONE
per Vini Spumanti, per Acque QasMM
a Seitz - Catalepo gratta. '
BELLAVITA - viaparinm
___________ ali i*.i» CARINI s
Chiedete il Catalogo Generale all#
Libreria Editrice CLAUDIANA'' ;
TORRE PELLICE (Torino) '
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO
0)
Torre Pellice p.
Luserna S. G. »
Bricherasio >
Pinerolo *
Airasca »
Torino a.
5,24
5,47
6,31
6,
6,04
6,15
6,36
6,50
7,22
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Pellice
(3)
p. 0,25
» 1,03
» 1,22
:c:r
a.
7,
7,26
8,10
7,15
7,19
7,33
7,53
8,05
8,30
12,40
12,44
12,54
13,16
13,34
14,07
17,38
18,01
18,44
18,20
18,24
18,41
19,04
19,20
19,51
19.48
19,53
20,07
20,25
20.49
21,27
„f2)
21,03 ■
21,08
21-,20
21.39
22,02,
22.40
(I) Feriale - (2) Featlvo - (3) Al Lunedì.
6,40 7,56 11,30 13,20 17,27 18,20 19,06 20. ,10 1
7,22 8,26 12,08 14,02 18,02 19,07 19,32 20; ,44 1
7,48 8,39 12,25 14,24 18,18 19,27 19,46 21, m?'
8,06 9,04 14,42 18,40 » 20,13 ]
8,17 9,14 ___ 14,53 18,51 i ”” 20,24 Mi
8,21 9,18 14,57 18,55 20,28 ““j SI
ORARIO
Torre P, p.
S. Margh, »
Chabriois »
Villar P. .
Via Foufea »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
(*) 15,05 19,05 Bobbio P.p. 6,30 (*) 11,55 17,35
15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,- 17,40
15,17 19,17 VillarP. » 6,41 6,48 12,06 17,46
15,24 19,24 Chabriois » 12,13 17,58
15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 18,05
(•) Al Venerdì e Festivi.
OTTLÖßtTC:
-------zje/idAsi0injce/i/äc
^ e yUÌcoU
3)i/e/ia<}ÌDÙ6& €03t/umAUÀX n/ieeMe
\ C. yiilfg.Co. S.Clfirialalto i i/viö 6 • ))iUxx440
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9.
Tacaa covarnativa In pili,
Pacunanto anticipato.
■ VI .