1
Soixante-troisième année.
.• -V •• . • ^
15 Juillet^9ai7
N* 28
8
VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’Ai'
Par an Poor 6 moia
L. 10,— 6,
. 24,- 12,
22,—
1 dollar % dollar
1 pesos or % pesos
On l'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d'Administration de VEcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Italie (y compris le* Vallée. , et Colonies
Etranger...............................
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Amérique du Sud.........................
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S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïssos, professeur,
Torre Pellwe — pour rAdministration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
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Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 25 centimes
' '■ —-- ' ' ----------- '‘'H, ---------------------------------
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables........» dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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I Jk.VXS.
S- La € sermine de congé» de i’Echo est
désormais une tradition et nous sommes
tous pour les bonnes traditions. Il s’ensuit
■' - que le numéro du 22 courant est supprimé
r et que le journal ne reparaîtra que le 29
Î courant.
Lien de perfection.
« Mais par dessus toutes ces choses, revêtez-vous de la charité qui est
le lien de la perfection».
Col. III, 14.
La charité de laquelle parle l’apôtre
est la vertu qui consiste à aimer Dieu
pour lui-même et le prochain comme
créature de Dieu, ou, comme dit Vinet,^
« c’est l’affection dont Dieu est le centre,
qui renferme en soi le devoir, qui s’attache à l’âme, qui aspire à l’éternité».
Lorsque la charité devient la vraie règle
de la vie chrétienne, elle peut compléter,
perfectionner et transfigurer tous les éléments qui forment cette vie et unir toutes les vertus en un faisceau harmonique
de façon à former un ensemble compact,
même là où certaines vertus peuvent être
en apparence en opposition entre elles.
C’est pourquoi elle est comparée à un
lien, lien qui complète et qui unit, lien
de perfection. L’homme, malgré toutes les
œuvres de sa propre justice, peut être
bien loin du chemin de la perfection. Sa
propre justice, cette justice qui consiste
à observer à la lettre les préceptes de 1a
loi, en en méconnaissant l’esprit, cette
justice qui s’attache aux conditions secondaires négligeant les essentielles, cette
justice si souvent satisfaite d’elle-même,
loin d’amener l’homme à la perfection,
l’entraîne souvent au rigorisme absolu,
source de tant de maux, ou au sectarisme
orgueilleux qui lance ses anathèmes
contre tout ce qui n’est pas conforme à
son idéal. Et cela pasce que cette justice
purement extérieure est incomplète ; celui
qui la pratique manque d’une force capable de résister à l’insolence du cœur
humain .et à l’enflure de l’orgueil. Aussi
Calvin disait-il : « Tout ce qui ne sera
pas compassé à la charité est vicieux,
quelque belle apparence qu’il puisse avoir
au reste ». Et Jésus-Christ disait : « Si
votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez
point dans le royaume des deux ». On
ne peut avoir les apparences sans avoir
la réalité. On peut être même miséricordieux sans être charitable ; on peut exercer des œuvres de miséricorde dans un
but intéressé, pour servir son « moi »
ambitieux ou égoïste, dans le but d’être
vu des hommes ou pour acquérir des
mérites auprès de Dieu. A quoi pourraient
servir des sacrifices ayant de pareils
mobiles, lorsque le cœur n’appartient pas
à Dieu ? « Quand même je distribuerais
tout mon bien pour la nourriture des
pauvres, et que je livrerais mon corps
pour être brûlé, si je n’ai point la charité, cela ne mé sert de rien». Voilà
pourquoi la charité est nécessaire. Il n’y
a que la charité qui puisse harmoniser
certaines situations et mettre en valeur
certains sacrifices. La charité complète
la justice extérieure par la justice intérieure, et elle transforme la justice orgueilleu.sement satisfaite en justice revêtue
d’humilité, la justice intéressée en justice
désintéressée et reconnaissante. Celui qui
se comparait avec une satisfaction pharisaïque aux autres, apprendra, à l’école
de la charité, à lire toute la misère et la
médiocrité de sa vie spirituelle dans le
miroir de l’Evangile ; celui qui affectait
des allures scandalisées en observant les
petits fétus de paille qui sont dans l’œil
de son prochain, se souviendra de la
poutre qu’il porte dans le sien ; celui
qui allait jusqu’à se réjouir secrètement
du mal d’autrui et de l’injustice, pleurera,
comme le prophète, sur les souffrances
et les malheurs que le péché attire sur
son peuple. Celui dont les bonnes œuvres
avaient des mobiles tels que l’ambition
ou la recherche de la gloire, n’aura désormais d’autre préoccupation que le bien
des âmes et la gloire de Dieu et il réalisera, dans le secret d’une vie régénérée,
la maxime évangélique : « Que ta main
gauche ne sache pas ce que fait ta main
droite ».
L’humilité qui, auparavant, se résolvait
parfois en bassesse ou en mensonge, une
fois placée sous l’égide de la charité,
deviendra réelle et répendra autour d'elle
ün parfum délicieux.
, La franchise même qui, sans la charité,
pouvait causer des chagrins et faire couler des larmes, deviendra, par la puissance
de l’amour, l’instrument docile du cœur
compatissant qui ne désire que le relèvement du pécheur et le salut des âmes.
Le caractère du chrétien se complétera
ainsi et se perfectionnera : la charité
harmonisera les contraires et unira les
dons les plus variés ; une sève nouvelle
se répandra dans cet ensemble de vertus
et sa circulation amènera un accroissement
de vie, et le chrétien s’élèvera ainsi vers
l’idéal et le but suprême : la perfection.
Revêtons-nous donc, par dessus toute
chose, de la charité, ce lien de perfection
qui ennoblit le chrétien, le poussant à
rechercher dans l’homme l’esprit immortel
^ et Tunissarittoujours davantage à Dieu,
duquel la charité procède et auquel elle
remonte. D. P.
Promenade à Angrogne en lftî4, par le grand chemin.
Pourquoi en 1674? demandera peut-être
un des quatres lecteurs de ces articles.
Parce que, à • cette date, fut dressé, avec
une grande richesse de détails, le plus
ancien cadastre d’Angrogne qui existe
encore, et parce que plus tard, .pendant
^ l’exil et après la Rentrée, eurent lieu de
grands changements dans la plupart des
hameaux de nos montagnes.
Deux principales voies d’accès amenaient à Angrogne depuis la Vallée, l’un
partant de la Tour, l’autre de Luserne.
A cette époque, et jusqu’à il y a un
siècle, en quittant la Tour au pont en
bois sur l’Angrogne, le chemin longeait le
pied du mur qui soutient les prés de la
rive gauche, à quelques mètres du torrent.,
A l’extrémité occidentale du Baussan, il
se soudait à celui qui, fermé au public
aujourd’hui, descendait du bourg de
la Tour, jadis bâti autour du château,
et traversait le pont du Ciamboun. Près
de leur jonction, se trouvait une curieuse
maisonnette, détruite naguère, et qui
appartenait à Hugon Candilia, lors de la
fixation des limites entre les communes
(1232).
Là commence le territoire d’Angrogne.
La montée s’accentue dès l’abord, pour
atteindre, au delà d’un frais ravin, la
Fournaise, aujourd’hui remplacée par
trois maisons, au-dessus desquelles la
Bialera Malana amène, depuis des siècles,
ses eaux fécondatrices. Au-dessus de ce
ruisseau, se trouvait le hameau des Simounds, ruiné en 1686, et dont il ne reste
aucun vestige. Encore un coup de collier
et l’on arrivait aux Bellonats. Cette famille,
jadis considérable, s’étant transférée au
centre de la plaine de Saint-Jean, fut
peu à peu remplacée par les Jouves - i
Giovini - qui quittèrent le hameau de
leur nom, près des Odins. Après la Rentrée,
le nom des Bellonats a cédé là place à
celui des Jouves, pour devenir celui du
chef-lieu de Saint-Jean. Ce groupe de
maisons est traversé, depuis plus de cinq
siècles, par la Bialera Peyrota. C’est aussi
là qu’on rejoint le grand chemin qui monte
de Luserne et qui, dans une partie de
son parcours, porte le nom romantique
de Chemin des Rossignols. Il passe au
pied du vieux temple du Chabas, où il
coùpe le premier fiaress. Mais ce chemin
est relativement moderne, et c’est par les
Peyrots et le chemin de la Biajera que
les Vaudois de Saint-Jean et les réformés
de la plaine affluaient’ au ’Chabas pour
entendre le prêche.
En sortant des Bellonats, la montée
s’atténue au coteau rougeâtre de l’Arcana
(ocre), d’où la route se déroule presque
à plat jusqu’à la Brira (les Bruyères).
Là on traverse le chemin qui monte des
Champs du Moulin (aujourd’hui le Moulin
Neuf) et qui poursuit vers les Gonins
et les Malans pour atteindre enfin la
Via Nova.
Reprenons notre montée en pente douce
pour arriver bientôt au ravin du Giuge.
Là débouchait jadis le grand chemin de
Luserne qui, depuis les Nazerots, montait
aux Appia, au Peyrots et à la Rua ,de
Saint-Jean; pénétrant ensuite sur le territoire d’Angrogne, il touchait aux Roussengs, puis aux Fraches. C’est de ce cheflieudequartier,appelé aujourd’huijesjourdans, que sont sortis, de siècle en siècle,
les vaillants capitaines Frache ainsi que
les familles de ce nom, qui se sont établies
à Saint-Jean, la Tour et le Villar. Des*
Fraches, on montait aux Gonins, on laissait à droite la Via Crosa, qui tend aux
Malans, puis les Stringats, habités par
les enfants du notaire Gédéon Raggio,
et l’on arrivait au pont sur le Giuge.
Au coteau suivant, se déroule soudain
aux yeux ravis du promeneur, en un
riant et grandiose amphithéâtre, tout le
bassin de l’Angrogne, enfermé entre la
chaîne du Vandalin, qui le sépare de la
Tour, et celle qui, descendant du Roux, le
sépare des Vallées de Saint-Martin et
de la Pérouse. A mi-hauteur, les cotfeaux
successifs, qui portent leS trois lieux de
culte, et plus loin la Rochaille, formidable
ligne de défense qui n’a jamais été forcée,
sinon à l’aide de la tromperie et de la
trahison.
Le hameau, qui occupe ce superbe
point .de vue, s’appelait les Vola. Après
la Rentrée, il prit le nom de la famille
Raggio, établie ci-devant aux Stringats,
et éteinte aujourd’hui.
Sur le coteau suivant, qui descend entre
deux ravins, en dessous de la route, une
grange conserve le nom du petit hameau
des Volats. Encore un autre coteau, plus
prononcé et plus rapide, où le hameau
des Bessons occupe, à son tour, une position encore plus belle que celle des Raggio.
Au haut de la pente herbeuse qui le
domine, était placé, sur un magnifique
bélvédère, le petit hameau des Stallés,
avec le presbytère du pasteur.
Lorsque Victor Amédée II voulut bâtir
un couvent à Angrogne, où on ne comptait
pas un seul catholique, il contraignit la
population à lui céder cet emplacement,
en échange du cimetière, où avait existé
l’ancienne église romaine, qui n’avait
d’ailleurs jamais dépendu du souverain.
C’est donc là que surgirent, peu avant
l’exil, les bâtisses que les Angrognins
appelent encore le Couvent.
Retournons aux Bessons. Peu de minütes à plat nous amènent au Coumbal de la
Ghieisa, appelé ainsi précisément parce
qu’il était dominé par l’église moyenâgeuse, entourée du cimetière dont on
aperçoit le mur d’enceinte. Négligée par
les prieurs de Saint-Jean, dont elle dépendait, abandonnée des habitants, qui n’appartenaient pas au culte romain, cette
église avait é(é réduite en une masure, qui
avait disparu peu à peu. Vis-à-vis, la chapelle du St-Esprlt, appartenant à une freiría
constituée entrelesprincipaux Angrognins,
avait été relevée en 1555 et était devenue
le temple d’Angrogne, le plus ancien des
Vallées. Si, comme le demandait S. A.,
poussée par le clergé^ on avait dû lui
remettre le cimetière, il y aurait bâti
l’église de Saint-Laurent, quitte à trouver
ensuite que le temple étaient trop rap-r
proché, et à l’interdire. Privés de leur
presbytère, les pasteurs d’Angrogne se
logèrent ici et là jusqu’à ce que, au commencementdu 18.me siècle, on acheta dans
ce but la maison du régent Puy, qui avait
émigré de Pinache à Angrogne, lors de
la dévastation du Val Pérouse, en 1693. Le cimetière actuel est encore toujours
le même, où dorment les Angrogninsdepuis
l’introduction du christianisme. Mais, sauf
pour les temps récents, aucun monument
ne rappelle ces héros et ces martyrs.
Au pied du temple, l’ancienne et très
modeste maison communale, où les Angrognins avaient déposé leurs armes, pour
obéir aux ordres d’Emmanuel-Philibert,
mais où ils ne tardèrent pas à les reprendre,
quand il virent que la Trinité voulait s’en *
emparer par surprise.
Vis-à-vis, l’antique halle, où est conservée la Peira dla Rasoun. Là siégeait le
podestà, c’est à dire le juge, nommé par
le marquis d’Angrogne, lorsqu’il montait,
à des époques fixes, pour rendre la justice.
Plus loin, vers l’extrémité de la place,
un bloc de serpentine surgissant du sol
servait de berline, où l’on exposait, en
un jour de fête, les débiteurs insolvables,
qui étaient livrés pendant un certain
nonibre d’heures au ressentiment de leurs
créanciers.
Ert dehors des édifices publics, ce cheflieu, appelé au 17.me siècle la Rua de la
Ghieisa, n’a jamais compté beaucoup de
maisons ni d’habitants.
Mais nous nous sommes trop attardés
pour y arriver; il est impossible de prolonger la promenade, sans fatiguer le
lecteur et le rédacteur. J. Jalla.
2
5 ■ .
POOR LA CROIX R0D6E.
Parmi les nombreuses institutions de
bieniaisance, d’éducation popidaife, d’assistence publique et autres qui pullulent
dans notre patrie en général et notre
vallée en particulier, il en est une qui
a droit à une mention particulière. J’ai
nommé la Croix Rouge, dont l’origine
et l’histoire sont universellement connues
et qui, à travers les 70 ans de son existence, a rendu à toutes les nations, en
temps de guerre et à l’occasion des calamités publiques, des services inappréciables.
La Croix Rouge est une institution
internationale, ayant des ramifications
dans les pays civilisés du monde entier.
Dans les nations qui marchent à la tête
de la civilisation — Angleterre, Suisse,
Etats-Unis, pour ne citer que ces trois
pays protestants — les « membr-es » de
la Croix Rouge se chiffrent par centaines et
centaines de milliers, disposent de fonds
considérables : des dizaines et des dizaines de millions récoltés chaque année et
utilisés au fur et à mesure des besoins.
On ne pourra jamais dire toutes les plaies
— au physique et au moral — que la
Croix Rouge internationale a bandées au
cours de la dernière guerre, les souffrances
qu’elle a soulagées, les millions de vies
qu’elle a sauvées !
Nous manquons de données précises
pour évaluer le nombre exact des membres de la Croix Rouge italienne et les
ressources dont elle peut disposer annuellement. Mais nous savons que l’Italie, en
proportion du nombre de ses habitants,
occupe, au milieu des grandes nations,
une des dernières places et que la Croix
Rouge n’y est pas encore populaire,
quoique maintes .populations, de notre
Midi surtout, aient, à plusieurs reprises,
largement bénéficié de son assistance
humanitaire.
Mais il est un coin de notre patrie
— les Vallées Vaudoises — où la Croix
Rouge est en honneur, où, dans l’espace
d’une trentaine d’années, elle a recruté
des centaines, peut-être même plus d’un
millier de membres, représentant a peu
près toutes les familles tant soit peu
aisées de la région. Disons, en hommage
à la vérité, et sans la moindre arrièrepensée de blâme envers qui que se soit,
que la grande majorité de ces membres
sont recrutés parmi les Vaudois, et que
si dans toutes les autres régions de
l’Italie, y compris les grandes villes, on
parvenait un jour à enrôler des adhérents
dans les mêmes proportions, l’Italie tiendrait une place plus qu’honorable au
milieu des autres grandes nations.
Nous n’avons pas à rappeler ici, faute
d’espace d’abord, tout ce que le SousComité de la Croix Rouge de Torre
Pellice a fait, l’espace' de 25 ans, sous
la direction intelligente et zélée de son
fondateur, M. le prof. Alexandre Vinay.
Mais nous devons à nos lecteurs de
les informer sommairement de l’activité
remarquable, j’allais presque direenva/iissante, de ce même Sous-Comité, sous la
direction du prof. Attiliojalla dont l’éloge
n’est plus à faire. J’ai sous les yeux le
' dernier Rapport qui la résume pour la
période 1924-1927 et je glane (il faudrait
dire « je moissonne » tant il y aurait
d’excellentes choses à relever).
Et d’abord le Sous-Comité a songé à
l’œuvre de propagande qu’il a poursuivie
et poursuit avec succès par toutes sortes
de moyens honnêtes pour l’inscription de
nouveaux membre« et « pour le soutien
matériel et moral de son activité». Ensuite
il s’est employé à la fondation des institutions d’assistance suivantes : six postes
de secours de haute montagne, dans le
but de donner les premiers soins aux
malades avant l’arrivée du médecin : Pral,
Rodoret, Massel, Pramol, Rorà ét Pra-duTour ; cinq postes de « prompt secours » :
Bobi, Perrier, Maneille, Rümer de Rorà,
St-Jean; plus celui des Carrières du vallon
de Luserne, en voie de formation ; un
poste complet de secours et d’ambulance
ä La Tour avec, à côté, un service de
secours pour accidents en haute montagne ; une infirmerie temporaire au Perrier
pour les malades et victimes d’accident
des communes de la haute vallée, avant
d’être transportés au lieu de cure définitive ; la Colonie Alpine de Piamprà, pour
enfants pauvres de chétive constitution ;
l’œuvre d’assistance aux aveugles, etc.
Dans le but de développer l’œuvre de
propagande hygiénique, le Sous-Comité
a institué : un bureau anti-alcoolique ;
il a publié, à ses frais, trois excellents
opuscules de propagande hygiénique et
sanitaire ; et fait donner des conférences
dans le même but par des spécialistes ;
il a établi des cours d’instruction sanitaire pour «infirmières de famille...».
Et voilà résumé en quelques mots,
sans compter les autres initiatives que
nous omettons, l’activité du Sous-Comité
de La Tour (Vallées du Pélis, de la
Gefinanasca, et rive droite du Cluson),
durant les trois dernières années ; activité
remarquable, bienfaisante, qu’il fallait
signaler au public et qui est digne de ses
éloges et de sa profonde reconnaissance.
j- c.
PS. Les Entrées du Sous-Comité pour
les trois dernières années, se montent à
L. 31.722,99
les Sorties à » 30.813,90
d’où une encaisse de
L.
909,09
CAMP UNIONISTE DE LA SILVANA.
Du 3 au 10 courant les U. C. J. C.
de l’Italie Centrale se sont réunies au
cœur même de la Versilia, sur les Alpes
Apuennes, dans la maison très hospitalière de M. G. B. Giorgini, président de
l’Union Chrétienne de Florence. C’est à
lui que nous devons l’idée première de ce
camp, organisé par notre infatigable
secrétaire national, M. Cesare Gay, en
collaboration avec M. Giorgini, et présidé
par M. Silvio Pons, président du Groupe
des U. C. J. C. de l’Italie Centrale.
Mais que ne doit-on pas à l’amabilité,
à l’actiVité, à la bonté de M.me Florence
Girirgini-Rochat et de M.meNellaGiorginiNanni dans l’excellente réussite de ce
camp? C’est à elles que va notre reconnaissance la plus vive.
Dans ce nid de tranquillité, d’abruptes
rochers et de verdure, où tout nous parlait
de paix et de sublimes idéals, nous avons
pu réaliser quelque chose de véritablement
sanctifiant et chrétien.
Notre âme s’est élevée à Dieu au pied
de la croix du Monte Forato, sur le rude
sommet du Monte Panda (1859 m.), sur
les hauteurs majestueuses du Monte
Matanna, devant le spectacle imposant
de la mer Tyrrhénienne, tout aussi bien
que dans la solitude austère de la maison
si hospitalière de M.me Giorgini. On y
a discuté, dans un esprit dehautefraternité,
de {’Utilité des Camps dans le développement de l’Œuvre Unioniste Nationale
et Internationale (rapporteur M. C. Gay);
de la Définition d’un programme concret
pour l’oeuvre des Sections Cadettes des
U. C.J. C. (M. L. Vergnano); des Devoirs
'des Sections Cadettes dans l’Œuvre Unioniste nationale et mondiale (P. Silenzi);
de L’étude de la vie de Christ suivant les
conclusions du Congrès de Helsingfors et
le programme de Genève pour 1927-1930
(Silvio Pons); des « Unions d’Eglise »
et Idéal Unioniste (R. Bassanesi); du
Caractère essentiellement religieux de
l’Œuvre Unioniste (G. B. Giorgini); de
{’Autorité et de la Discipline Unioniste
(R. Bassanesi); de L’insuffisance de la
vie morale sans l’Amour (A. Pullen); des
Condition nécessaires pour que le Sport
soit approuvable dans nos U. C. J. C.
0- Stretti); de Notre conception de l’Eglise
(J. Ferreri), etc.
Nous avons eu, en outre, une conférence
de M. J. Ferreri sur La super-âmed’Emerson
et l’expérience chrétienne de la nouvelle
naissance; et deux de M. S. Pons sur
Les premiers symptômes de poésie cosmique
et religieuse en France et sur L’éducation
religieuse surperconfessionnelle.
Toutes ces études ont abouti à des
ordres du jour à transmettre aux Direc
teurs île notre mouvement national et,
ce qui plus est, ont servì à dissipier bien
des malentendus et à nops unir toujours
plus à tous nçjs frères chrétiens.
C’est dans ce sentiment que l’on a
allumé, le dernier soir du camp, le feu
de l'amitié et les torches symboliques de
notre devoir de chrétiens vivants, et que
l’on s’est approché de la Sainte-Cène
avant de se séparer. M. Pullen l’a présidée dans un esprit de profonde charité
chrétienne.
Le désir des nombreux participants
(cinquante environ) est de voir partout
se multiplier ces camps unionistes, ces
retraites chrétiennes, si utiles à retremper
la foi de chacun de nous. x.
FEDERATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS
d026-d927.
Colonie de Chicago.
l.er Groupe - Antoine Pons.
Ont versé leur cotisation ; François
Grill (junior), François Grill de Jean,
Albert Peyrot, Giuseppe Bertalmio, Benjamin Perrou, Antoine Berger, Henri Grill
(gros), Fraiiçois Peyrot feu Jacques, Marie
Pons, Aline Pons.
Ont donné une contribution spéciale :
Henri Grill feu François, dollars 5 ;
François Peyrot de Philippe, 5 ; -Henri
Rostan feu Antoine, 2 ; Antoine Pons, 5.
- Total dollars 27.
2.me Groupe - Philippe Berger.
Ont versé leur cotisation : Em. Perrou,
Henri Peyrot, M.me Elvira Peyrot, John
Guigou, François Garrou, M.me Malvina
Peyrot,-Victor Bulzone, J. Balma, M.me
J. Balma, J. E. Rostan de François, J. E.
Garrou, Philippe Berger, M.me Philippe
Berger. ,- Total dollars 13.
3.me Groupe - Ernest Mûris.
Ont versé leur cotisation : Alexandre
Peyrot,John Perrou, François Grill (senior), J. L. Rostan, Humbert Rostan, J.
E. Rostan feu Etienne, M.me Adèle Scaruffi. Guido Rostan, Henri Rostan de
François, Ernest Mûris. - Total dollars 10.
Diaspora.
3. me Groupe - Pasteur Ulrich Gay
{Pittsfield, Mass.).
Ont versé leur cotisation : Pasteur Ulrich Gay et cinq autres membres de son
Eglise (branche chrétienne) qui ne sont
pas Vaudois.
Ont donné .aine contribution spéciale :
V. Cianflone, 3 dollars, et la congrégation italienne dans son ensemble,5dollars.
- Total dollars 14.
4.me Groupe - Pasteur O. B. Villante.
(New-Rochelle, N.-Y.).
Ont versé leur cotisation : M.me Edisia Fara Gisolo, Felice Gisolo, M.me
Lidia Gisolo-Papone, M.me Rosa Giannardi-Gisolo (provenant tous les quatre
de l’Eglise Vaudoise de Turin), pasteur O.
B. Villante, M.me Henriette Villante-Grill
et quatorze autres membres de l’Eglise de
M. Villante qui ne sont pas Vaudois. Total dollars 20. p. g
(A suivre).
La fuite des jours.
Quand s’enrôlent nos jours, ainsi qu’une pensée.
Une angoisse invincMe oppresse notre cœur.
Nous trouvons qu’une année est si vite passée
Et que si peu suffit pour briser le bonheur.
Et, plus nous avançons, plus aussi la carrière.
Momie longue, paraît comme un rêve à nps yeux;
Et nous sentons du temps l’action meurtrière
Nous reléguer, hélas! si vite au rang des vieux.
Et, cependant, amis, marchons avec courage.
Car si notre existence est vite à son déclin.
Nous ne sommes pas seuls à faire le voyage,
Le Soleil .rie justice éclaire le chemin.
Déposons sur le cœur de Dieu, notre bon Père,
Tout sujet de tristesse et tout souci rongeur,
Sachant qu’après les jours d’une vie éphémère
Il nous tient en réserve^un éternel bonheur.
A. P.
h LOUER Chalet de six pièces, meublé,
avec jardin potager, aux Orgière, Prali.
— S’adresser à HENRIETTE Martinat Orgière, Prali.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTIOfI POUR LES COLLÈGES VAUDOIS.
U 107.630,55
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Prof. Emmanuel Griset, Envers-Pinache » 500,—
Henri Pastre de César, IPomarèt » 300,—
E. A. » 200,—
Prof. Giovanni Gardiol, Pra
rustin » KX),—
Mrs. Haig- Ferguson Watson,
Edinburgh » 850,—
{A suivre).
Total L. 109.580,55
«
ANBKOGNE. Le Chalet Unioniste du
Serre vient de rouvrir ses portes, pour la
saison d’été, sous la direction si appréciée
de M.lle M. Costabel. Cette œuvre magni'fique, placée sous le patronnage d’un Comité de Dames de Turin, va célébrer bientôt le 25.me anniversaire de son existence.
Tout en donnant la bienvenue aux « Demoiselles du Chalet », nous souhaitons de
tout notre cœur que cette œuvre si utile
continue à prospérer en donnant des fruits
pour la gloire de .Dieu.
—^ Le 29 juin a eu lieu, au Pradutour,
la sépulture de Agit Bemo de Jean, du Bagnou, décédé à l’âge de 3 ans ; et le 10 coUr
rant nous avons accompagné au cimetière
de Saint-Laurent la dépouille mortelle de
Chauvie Jean feu David, des Bertots, rappelé par le Maître à l’âge de 81 ans.
^ Que le (Dieu de l’espérance fasse descendre dans les cœurs affligés le baume de
ses précieuses consolations !
— Nous avons re;u dernièrement un
don généreux pour l’Eglise de la part d’un
anonyme, avec cette indication : « en sou'venir de ma chère mère ». D. P.
COME. La « Fondation Carnegie » vient
de décerner la « médaille d’or » pour acte
d’héroïsme à la mémoire de notre coreligionnaire de l’Eglise Vaudoise de Corne,
Ugo Brunetti. Nous avons dit en son temps
cxjmment il s’est dévoué lors du naufrage
du Lecco, dans le lac de Còme, en sacrifiant
sa vie pour le sauvetage des passagers.
L.A TOUIR. Une représentation de bienfaisance en faveur des Institutions Vaudoises d’instruction et d’Eduication aura lieu
le dimanche 24 juillet, à 20 h. 30, à l’Aula
Magna du Collège.
Le « Gruppo Filodrammatico .Dopolavoro
G. I. ,P. » de Turin, qui a remporté le premier prix au « Concorso Füodranlmatico »
de Piacenza, en 1926, interprétera, avec la
maîtrise et la valeur artistique qu’on lui
connaît, U Re Burlona, le drame bien connu
de Gerolamo Rovett|i.
On est prié de ne pas tarder à se procurer les billets, qui sont en vente dans les
principaux magasins de La Tour (More,
Savio, Hugon, Bottega della Carta).
(Posti distinti, L. 8 — ¡Primi posti numerati, L. 5).
.»a
NICE. Une belle figure d’homme, de
chrétien et de Vaudois vient de disparaître
dans la personne de M. Henri Durand, de
Saint-Uermain, membre du Conseil Prèsbytéral de notre Eglise, que Dieu a,rappelé
à Lux dans sa 59.me année, après une longue et pénible maladie.
Dié:jà atteint à son insu dans sa santé
M. Durand avait passé, l’automne dernier,
quelques semaines dans ses chères Vallées,
d’où il était rentré 'à Nice sans avoir pu
vaincre la faiblesse persistante qu'il ressentait et contre laquelle il continua de réagir de toutes les forces de sa volonté, jus-^
qu’au jour où il dut s’aliter. Ce furent
alors neuf mois de lutte acharnée contre
le mai, mais aussi neuf mois de témoignagie
chrétien ; neuf mois durant lesquels la naturele espérance dans le rétablissement
marcha de pair, sans défaillance, avec ühe
entière soumission à la volonté de IDieti;
neuf mois où, sculptés jour après jour pat
la souffrance, apparurent en puissant re-l
lief les principes de morale et de foi qui
avaient inspiré toute la vie de cet honune
intègre..
Vaudois de la « vieillie roche », M. Dit-
3
ë;
rand avait conservé dans toute sa fraîcheur et sa force l’amour pour les Valiées,
XK>ur leur histoire, pour leur .Eglise, Aussi
pouvait-on être certain de le trouver toujours prêt à donner son intérêt, son adhésion et son concours à tout ce qui se rattacliait à la vie du peuple vaudois et à
l’œuvre de son Eglise. Son hospitalité pour
les Vaudois de passage â.Nice était bien
■ connue. 11 tenait comme â un précieux
privilège de distribuer lui-même aux enfants de l’école du dimanche l’opuscule du
XVll février, en déplorant chaque fois que
notre histoire fût si peu connue de la présente génération. Tout ce qui était vau^•dois prenait son cœur.
Chrétien, il l’a été dans la simplicité et
la fermeté de sa foi ; dans son attachement
à la Parole de Dieu dont il rappelait toujours avec une voix émue les premiers en-seignements reçus rsur les genoux de sa
mère ; dans la scrupuleuse fidélité avec la-i
quelle il remplissait ses devoirs de membre
du Conseil et de membre d’Efelise. Ce qu’il
a été durant sa maladie, confiant en l’amour
de Dieu, il l’a été durant son activité où
les épreuves n’ont pas manqué, mais qu’il
a traversées appuyé sur son Sauveur.
Aussi pour ceux qui l’ont connu et suivi
de près, « dans la santé comme dans' la
maladie », a-t-il été un exemple et « quoique mort parle-t-il encore ».
Malgré ses longues souffrances, M. ¡Durand s’est paisiblement endormi soutenu
par la fidèle compagpe dont/chaque instant, chaque pensée, chaque effort d’une
inlassable sollicitude, d’un dévouement sans
bornes lui avaient été consacrés.
Et le jour où furent célébrées les obsèques, on pu voir — quoique nombre de
personnes n’eussent pas eu connaissance
de la triste nouvelle ,—■ de quelle estime
jouissait notre frère dans la ville en général, et en particulier dans le monde des
affaires. 'Notre temple, qui pourtant est
le plus . vaste des temples de Nioe, pouvait à peine contenir la foule qui s’y pressait, Et, immobile et muet dans son cercueil, une fois die plus M. Durand a fait
ce qu’il avait accompli durant son actraté
et pendant sa maladie : « donné son témoignage » par la voix du Pasteur qui a eu
l’occasion d’adresser à une foule d’étrangers les « paroles de la vie étemelle » en
soulignant les trois points qui ont caractérisé la. carrière de notre cher disparu :
le travail, le devoir et la foi.
Et maintenant que la vie a repris son
cours p»our la veuve éplorée, pour les enfants, que nos prières montent au Père
des consolations pour que « Sa grâce surabonde là où abondent, à cette heure, la
-douleur et les larmes ». ***
TïlIESTE. Le soir du l.er courant, l’assemblée électorale de l’Eglise Helvétique,
par une très .belle votation (pas de voix
contraires et une seule abstention) a ratifié l’accord — conclus, il y a quelques mois,
entre son Presbytère et la V. Table —
par lequel la communa'uité helvétique et la
communauté vaudoise de cette ville, ne
pouvant fusionner pour des raisons d’or. dre juridique, s’unissent dans la personne
du pasteur vaudois, M. G, Del Pesco, qui,
par conséquent, sera désormais à la tête
d’un ensemble de plus de 300 membres
communiants et de 500 âmes.
En nous réjouissant sincèrement de cet
évènement, nous souhaitons de tout cœur
■que d’abondantes bénédictions en découlent
pour les deux Eglises sœurs. g.
Geometra PAOLO ROSTAGNO
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H Comitàto Nazionale delle U. C. D. G.
d’Italia, in occasione del Corso di Preparazione per le sue Socie a Torre Pellice, indice nell’Aula Magna del Collegio Valdese
- gentilmente concessa - le seguenti conferenze pubbliche, ale quali tutti sono vivamente invitati :
Mercoledì 20 Luglio, ore 20.45 - Dottor
Ugo Janni : Einvx>vamento Italico. ..
Venerdì 22 Luglio, ore 20.45 - Dottor
prof. Emilio Meynier : La legge stilla protezione della Maternità e dell’Infanzia.
Sabato 23 Luglio, ore 16.30 - Dottoressa
P. Tarugi : La donna italiana nell’assistenza sociale.
Sabato 23 Luglio, ore 20.45 - Profiessoressa Ada Meilie e sigg. C. Ga.y e G. Meile :
Fede ed azione deli’Vmonismo italiano.
***
UNIONE CRISTIANA DELLE GIOVANI
Via Balbo, 4 - Roma.
La Casa Internazionale dell’Unione Cristiana delle Giovani in Roma, mette a concorso due mezze borse di studio riservate
a signorine evangeliche, con precedenza a
quelle appartenenti a famiglie di Ministri
die] Culto.
Le mezze borse sono accordate per la durata di un anno scolastico, dall’Ottobre al
Luglio, rinnovabili fino a 4 anni.
Le signorine che usufruiscono delle
mezze borse sono tenute a frequentare le
riunioni deH’Unione ed a portare al lavoro
unionista il contributo del loro interessamento e della loro attività cristiana. ■
Le domande devono essere indirizzate,
per iscritto, alla Presidenza dell’Unione Via Balbo, 4 - Roma 122, entro il mese di
Agosto, accompagnate dai seguenti documenti : •!“ Fede di nascita — 2" Certificato di sana costituzione fisica — 3" Lettera di presentazione di un. Pastore o del
Sindaco del luogo — 4“ Certificato d’iscrizione ad un corso di studi.
Per ulteriori informazioni rivolgersi alla
Direzione della Casa Internazionale '- Via
Balbo, 4 - Roma 122.
Nouyelles de (a Semaine
(en bloc).
Voici .qui va réjouir les contribuables,
c’est à dire, d’une façon ou de l’autre, quarante millions d’Italiens : à partir du l.er
août le Conseil des Ministres décidera des
tdégrèvements d’impôts qu’on dit assez sensibles (mais il faudra voir) pour l’agriculture, le commerce, les chemins de fer —
voyageurs exclus — la propriété immobiliaire, etc. Ben vengano !
.La bataille pour la descente des prix bat
son plein et est une vraie manne pour les
journaux à court de copies, vu la saison.
On ne louera jamais assez, à cet égard,
l’attitude énergique du Gouvernement qui
a pris sérieuisement à cœur les intérêts du
consommateur outrageusement exploité ces
dernières années. Une lutte sans merci est
engagée dans toute l’Italie contre les propriétaires d’immeubles dont la rapacité
était désormais insupportable, dans les
grands comme dans les petits centres. La
dernière loi sur les loyers est vraiment providentielle ; dommage qu’on ne l’ait pas
promulguée plus tôt.
— A la suite d’une majeure évaluation
de. la lire, les produits industriels et agricoles italiens sont sensiblemient plus chers,
sur le marché international, que les produits similaires des autres grandes nations. D’où mévente et crise dans l’industrie. Il faudra donc baisser nos prix de production pour soutenir la concurrence. Une
grande réunion des 143 présidents des
« organisations confédérées de l’industrie »,
justement préoccupés de la chose, vient
donc d’inviter les industriels à proportionner le coût de production à la valeur actuelle de la monnaie, graduellemenL puisque les payes ne peuvent être aussitôt réduites dans une mesure égaie au prix actuel de la marchandise. Notre industrie est
sérieusement menacée si nous n’arrivons
pas à mettre nos prix au niveau de ceux
des nations qui sont en concurrence avec
nous. Il faut espérer que les industriels,
qui ont beaucoup gagné, peut-être beaucoup trop gagné, ces dernières années, vont
être disposés à faire des sacrifices. Il y va
de leur intérêt, d’ailleurs. ,
— On prétend que, grâce aux ouvertures de la délégation italienne à Angora, un
traité, ou mieux un pacte d’amiUé, sem-blahle à celui que nous avons déjà établi
avec maints autres pays, serait conclu prochainement entre la Turquie et l’Italie.
—: A l’heure où nous traçons ces lignes,
la 'Conférence pour le désarmement naval
(Genève) n’a pas encore pris ses dernières
décisions. D n’est cependant pas difficile
de les prévoir : la Conférence actuelle
aura exactement les mêmes résultats pratiques que toutes les réunions du même
genre qui l’ont précédée, et nos lecteurs
n’ont nullement besoin que nous justifiions
notre pessimisme à cet égard.
— France. Au cours de plusieurs séances fort mouvementées, la Chambre a discuté à fond un projet de réforme électorale, auquel on semble vouloir attribuer
une grande importance, et on a enfin, le
19 courant, approuvé le premier article
rétablissant le Collège uninominal. La prochaine législature aura 611 députés au
lieu de 585, vu que leur nombre a été déterminé d’après celui de la population totale, y compris les deux millions et demi
d’étrangers établis en France, lesquels cependant ne jouissent pas du droit de vote...
pas encore, du moins.
La Chambre a pareillement voté, à l’unaniraité, un nouveau projet de recrutement,
fixant la période totale de service à 28 ans,
dont un seulement de service actif.
—■ Roumanie. Les élections générales ont
été un vrai triomphe pour Bratianu, vu
que la nouvelle Chambre aura 328 nationaux-libéraux, 46 agraires et 13 représentants seulement de la minorité. L’opposition, guidée .»par M. Averescu, est don«
battue sur toute la ligne.
Le roi Ferdinand, dont la santé était en
voie d’amélioration, vient d’avoir une rechute plutôt grave, au moment où il se
disposait à partir pour un séjour en Italie.
— Un ouragan épouvantable s’est dé
chaîné, la nuit du 8 au i9 courant, dans
Y'Erzgebirge (Saxe), dans le haut bassin
de TElbe. Les torrents, démesurément grossis*en un rien de temps, ont débordé entraînant arbres, routes, ^onts, édifices. Les
donunages sont incalculables et 130 personnes ont péri dans les eaux. D’autres
orages dévastateurs sont signalés en Silésie, dans le Palatinat et dans le bassin de
la Sarre. J on.
NouYelles religieuses et faits divers.
Australie. L’avion missionnaire. Le journal Licht und Lehen, d’Blberfeld, parle du
missionnaire L. Daniels, qui servit comme
aviateur pendant la guerre. Ce missionnaire travaille habituellement dans un territoire qui s’étend à l’intérieur de l’Australie, à 990 kilomètres de Sidney. Ses paroissiens sont si dispersés que, iiour les
visiter tous, il doit parcourir chaque année 15,000 kilomètres. J1 utilisait jusqu’à
présent, pour se© voyages, un camion am
tomobile, auquel le mauvais état des routes occasionnait des pannes fréquentes et
souvent fort graves. Il est actueUemient en
Angleterre et y collecte, afin de pouvoir
acquérir un avion qui sera le premier appareil de ce genre mis au service des Missions extérieures. Que nous voici loin du
fourgon à bœufs de M. Coillard !
» * *
France. Une manifestation réconfortante. {De la presse protestante française).
Les seize Associations de jeunesse qui, sous
le titre de La Voix des Jeunes, ont formé
à Paris un groupe d’action contre les fléaux
sociaux, ont commencé leur énergique cam‘pagne de salubrité publique, le 14 juin par
ün grand meeting contre l’immoralité et
la pornographie.
La grande saUe des Sociétés savantes
était coraMe ; la moitié des auditeurs dut
rester debout, entassée dans tous les espaces libres et on refusa 300 personnes qui
ne purent entrer faute de place. Grande
majorité de jeunes gens qui, par centaines, avaient répondu à l’appel des
organisateurs.
Sur l’estrade, c’était l’union sacrée, toutes les tendances philosophiques et religieuses s’y coudoyaient. Les jeunesses laïques et républicaines voisinaient avec les
jeunesses catholiques, les jeunesses juives
avec nos jeunes camarades protestants, les
Eclaireuns avec la Jeune République. Parmi
les orateurs, qui tous avaient moins de 30
ans, , citons M.,lle C. Lichstenstein, des
Unions Chrétiennes de Jeunes Filles ; MJle
Butte, des Eclaireuses ; M. Bertrand, des
Uniops Chrétiennes de Jeunes Gens ; M.
Marchand, des Etudiants chrétiens ; Mu, J,
Guérin-Desjardins, des Eclaireurs, etc...
Ils firent, avec les représentants des autres Associations, le procès de la pornographie, de la prostitution rég’lementée, du
mauvais théâtre, soutenus par les applaudissements d’un public très vibrant.
Voici l’ordre du jour dont le vote a clôturé la réunion :
« Les 2j000 citoyens réunis à la Salle des
Sociétés savantes, le 14 juin 1927, à l’occasion du meeting organisé par La Voix
des Jeunes, groupe d’action des Jeunesses
Françaises contre les fléaux sociaux ;
« Après avoir entendu les exposés pleins
de vie et d’enthousiasme des jeunes
orateurs,
« Approuvent les campagnes de ce noaiveau groupement où libres penseurs, cah
tholiques, protestants, israéUtes, sans rien
abandonner de leurs convictions personnelles, se rencontrent pour une besogne positive de salubrité publique dans le respect de toutes les forces morales, philosophiques et religieuses.
« Félicitent les jeunes gens et jeunes
filles qui, aimant la vie pour tout ce qu’eÜe
procure de beau, de vrai, de bienfaisant,
ont affirmé leur vodonfé de vie propre,
saine et féconde.
« Proclament à leur tour leur ferme résolution de lutter, avec et s’ü faut malgré
les pouvoirs, puhhos :
« Contre l’étalage et la vente d^ publi;
cations obscènes dont les annonces sont à
elles seules l’objet d’un commerce infâme
et de .spéculations inavouables,
«La règlementation de la prostitution,
consécration donnée au vice par les ix)Uvoirs publics érigés en proxénètes officiels,
« Les spectacles de bas-étage qui sont
une véritable profanation de l’art et une
provocation sournoise à la débauche ».
En menir de mie nmoiïï IHIIIIII
iiMtmimimiiiitJMtiiimiiiii
Pour les œuvres de bienfaisance de
l'Eglise Vaudoise.
Somme précédente L. I.1OOO,—
G. R. » 200,—
Total L. 1,200,—
DIII PEU U SDtIETi BIILIU llinMIU E FDIEniEU.
Lista - Giugno 1927.
Riporto L. 27.918,45 — Pordenone : Chiesa
Battista, 100 — Alessandria : Chiesa Metodl,sta, 10 — Qvaro : N. Crocilla, 15 — Giffovi
Valle Piana : G. di .Sabbato, 5 — Frali : Chiesa
Valdese (1926), 34 — Oastelvetrano : A. Farina, 50*’^ Alessandria : M. De Maria, 20 —
Genova : CJiiesa dei Fratelli, 148 — Reggio Calabria v. Licata, 15 — Foggia : Cornei, 3 — 29
Scuote Domenicali, 29 — Adorno, 5 — A mezzo
A'glione ; A. Gioi-dani, 3 -■ Caïrus, 11,25 - Cuccaro, 4,65 — Aitamura ; Chiesa Metodista, 30
— Matera : Chiesa Battista, 17,05 — Cagliari :
CoUettato da 'Piras : Paolo iPiras, 25 - Teresa
Piras, lÓ - Lidia Piras, 6 - Dario Piiitus, 5 Giuseppe Pisano, 5 - Prance.sco Floris, 5 - Lucifero iMelqni, 5 - Sebastiano Piras, ^ - Chiesa
Battista, 50 - Altre somme, 25 - Rizzo, 5 —
Genova-Sestri Ponente : Collettat® da Rosa ;
Rosa Luigi, 5 - Rosa Lidia, 5 - Planesi, 5 - Za^
nini, 5 - Griffone, 10 - Altre somme, 80 - Salerno Donato, 15 — Napoli : CoUettato da E.
Santoro : O. Gi. Mauro, 5 - R. PeUegrino, 20 Santoro e famiglia, 20 - Seconda Compagnia
di diiiS'CipUna Ponza, 10 - Altre somme, 35 —
Palermo : 'Chiese Pentecostali, 25,30 - Sergiacomo Nazareno, 10 — CoUettato da Triabbia:
Anonimo, 50 —• Sampierdarena-Genova : Adunanza Cristiana, 60 — Fogli : Ernst, 17 — Leguano: Adunanza Cristiana, CO — Valeazza:
Anonima, 50 — Acqui :■ A. C., 46 - Settembrini,
10 - Altre somme, 5,80 — Ricordando l’ordine
di Gesù (Matteo XXVIII, 19 e 20) ; CarteUa
Consolidato, 102,50 — Totale L.. 29.288,35.
Fuori lista: Spezia: Chiesa die! FrateUi, 170
— Fozzengo : Cliieea dei FratelU, 80.
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