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Qac toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Synode Vaudois 1920,
{Suite précédent).
Séance du Mehciibdi matin {fm).
III DISTRICT.
Cistel del Giudice. A M. Fasulo qui
déplore que nous ayons dans cet endroit
lui
un local malheureux, le Modérateur
Tépond que la Table pourvoira.
Castel di Sangro. M. Muston rappelle
la maladie de M me Fuhrmann et sou, haite un prompt rétablissement.
Commission de District. Ledoct. Proohet souhaite la reprise des Conférences
fde District et voudrait que les membres
■de la Commission de District fussent
on_ ^embres du Synode.'
s’est moncette der
1 Modérateur: Le Synode
tré, par le passé, contraire ;
nière demande.
M. F. Rostan obsei-ve que dans les
pays du Sud de l’Italie on peut faire
beaucoup pour l’évangélisation, à condition d’aVoir des homme.s qui aillent
Jy travailler.
IV DISTRICT.
Naples. M. Arias prie la Table de considérer le grand besoin que l’église
.éprouve d’un nouveau local.
M. A. Vinay lit le rapport des églises
de Reggio Calabria et de Falerna.
M. E. Corsani souhaite que l’on puisse
avoir à Falerna un régent-évangéliste.
Le Modérateur explique qu’à Falerna on n’a pas actuellement d’ouvrier
parce qu’on n’en a pas trouvé ud qu’on
puisse ^ envoyer.
Séance nu Mbkcuedi .’uuîks-midi.
. Messina. M. E. Corsani exprime la
vive reconnaissance de l’Eglise de Mesïina enver.s la V. Table qui s est préoccupée de lui chercher un local adapté
pour l'avenir. M. Corsani espère que
Tœuvre parmi la jeunesse de cette ville
^continuera à se développer ; il remercie la
sTable pour ce qu elle a lait pour les
églises de Sicile et souhaite qu'on ouvre
^ côté de chaque église, des iT.olcs à
payement qui donneraient d’excellents
résultats.
Le Modérateur assure cpie la Table
désire établir dans plusieurs s'illes des
écoles du genre dont M. Cor.-^ani a parlé.
Catam’. M. P. (ihauvie se réjouit du
3)on état des finances de l’église de
Catane.
1 Crtllanissetia. En réponse à M. Hanschetti, M. .H. Pons dit qu’on tâchera
dans l’avenir d’avoir un pasteur à Caltanissetta et un à Grotte.
‘ Fgy/’/c. M. Muston donne la Inenvehue à M. David Pons qui. après 7 ans
|de travail au Caire, se trouve cette année au milieu de nous. M. Pons remercie.
.\mcri(jue du Sud. M. C. A. 1 ron
t'appelle combien nous aimons les églises de l’Amérique du Sud et combien
êlles savent s’intéresser :iux œuvres de
église mère. 'M. l'ron souh'aite*^ de tout
Jcœur que l’on trouve un pasteur disJ« ^osé à p,rendre la place (jui a été laissée
îois par feu M. Davif.
Rapport de la Table. M. J. P>onnet exprime sa vive sympathie à la famille de feu M. I). Ilcrtmatti, régentcvangéliste, qui a laissé un souvenir
béni an sein de l’église.
I M. le Modérateur ilcsirc ajouter a la
« 'piste de nos frères qui nous ont laisses les
■noms du comrn. Alinari cl de Eady
; turrie,,^ ime grande (d vraie amie de
notre œuvre. Toute notre '^impathie a
ÎMadamc Wisely, fille de la ilefunte.
M. P. (h au vie rappelle la grave malic par laquelle M.nn’ J- J- E- Iron
SÈL dû passer et lui cx]>t ime sa synqiatbie.
A projios des Iraslorhi des pa.steurs,
M. Soulier aimerait à voir tous les jciiîies pasteurs commeuccr leur carrière
l'dans les églises plus petites et M. (>iamgT^ÿpiccoli l’assure que pour autant que
possible rAdministration suit ce crijtère. Il exprime cn<*nême temps l’espoir
jque dorénavant tous les ouvriets qui
seront envoyés dans les champs de travail plus difficiles^ y iront volontiers.
M. Banchetti croit qu’il serait bon
que les ouvriers qui ont travaillé dans
de grandes églises pendant quelques
années, soient aussi envoyés dans les
petites.
M. Fr. Rostan croit que c’est un privilège pour un ouvrier que d’être envoyé dans le Sud de Tltalie.
M. C. A. Tron, modérateur-adjoint,
présente l’ordre du jour accordant l’éméritation à M. Pierre Bounous. M. Tron
relève le travail fidèle et dévoue accompli par M. Bounous pendant les
40 ans de son ministère qui se sont passés presque entièrement dans l’Amérique du Sud. M. B. Revel s’associe.
Réception d'un délégué de Fiume.
Le doct. Zoltan Halasz, président de
la Cour d’appel de Fiume et membre de
l’église protestante de cette ville: «Je
ne vous parlerai pas^des heures tristes
que nous avons passées à Fiume la dernière année. Je veux vous parler de vos
correligionnaires de Fiume,; leur nombre a beaucoup diminué. Mais heureu- ,
sement que vous êtes venus à notre
secours. Nous invoquons ce secours,
nous sentqns qu’unis avec vous ‘nos
protestants de Fiume auront un bel
avenir. Nous învoqùons les bénédictions
de Dieu sur notre église ». .
Le Président répond: « Nos applÉidissements vous disent combien le nom
de Fiume parle à notre ’cœur. Notre
église est heureuse d’être allée à votre
rencontre. Au nom du Christ nous vous
tendons la main d’association. Nous ne
vous laisserons pas seuls. Ensemble nous
combattrons pour Dieu. Oh, si les batailles des années passées avaient été
pour Dieu ! ».
Séance du Jeudi matin.
A propos des Conférences de District
le Modérateur assure que l’Administration verra avec plaisir leur reprise dans
tous ¡les Districts.
M. Muston relève la nécessité que
tontes les Conférences recommencent à
fonctionner régulièrement.
M-J- Griot se préoccupe des visites
d’église de la jiai t des Commissions de
District qui ne sont pas as.sez fréquentes.
M. Janni; Nous Sommes tous d’accord que toutes les conférences doivent
reprendre.
Réception des délégués
des Eglises sœurs.
Le Président comrmmique avant tout
quelques lettres qu’il a reçues; une du
(loct. Miller, s’excusant de uc pas pouvoir venir au Synode pour cause de
santç, une de M. il. F. Buxlcy qui écrit
au nom de 300 missionnaires qui travaillent dans le Japon, une du doct.
Charles Mac Farland, une de M. Schalaitdeck, pasteur de la comunitc liéh'iitiqne de Trieste.
Le Président communique aussi epte
M. J. Soavi, député de la Fédération
jirotestante de France, n’a pas pu intervenir an Synode a cause de la mort
de sa mère et exprime à son adresse
tonte notre sympathie.
Doct. Mac Gregor, modcralcur de l'Eglise PrcsbyléricniU' d'A ngldrrrc (en italien): «Le Modéralcur de mon église a
le, grand yuivilsgc de pouvoir intervenir
à votre Synode chaque année. J’apprécie lioancoii]) ce ])rivilègc (pii m’a permisde revoir l’Ilalie on j’ai séjourné, par
le passé, plusieurs années, 'V’ons avez
beaucoup d’amis eu Angleterre. Dieu a
voulu (pic de ces montagnes la cause de
l’Evangile*se répande (lans tout votre
pays. Souvenc;||Vous toujours de la parole du général Beckwith : « ou bien vous
serez des missionnaires ou vous ne serez
rien b.
« Le monde est plein d’inquiétude.
l’œuvre delà reconstruction est difficile.
Nous devons montrer la plus vive sympathie pour t<yis les nouveaux courants
de la vie sociale, pour tous les opprimés
qui deinandent la justice. ».
Capitaine Wiscly de Londres (en italien) : « Comme membre de l’Eglise presbytérienne d’Angletenrè je ne devrais
rien ajouter à ce qu’a dit mon Modérateur. Je veux toutefois vous dire toute
ma reconnaissance pour la sympathie
que vous avez démontrée à ma famille à
l’occasion de la mort deLady Currie. Je
représente ici ' le Comité Vaudois de
Londres. Nous pensops à vous, nous désirons ardemment que le nom de Jésus
soit fait connaître en Italie par votre
moyen. Je souhaite qu’il puisse se former aussi chez vou$ des unions pour la
prière et l’étude de la Bible formées par
les ex-officiers. ».
M. Cowan, pasteur de l’Eglise Ecos^ saise de Gênes et député de T Eglise Unie
Libre d’Ecosse (en italien) : « Merci pour
l’excellent accueil que j’ai reçu au milieu de vous. Depuis ma jeunesse je connais votre histoire. J’ai joui énormément en aïsistant.à vos cultes et à vos
discussions. J’ai visité avec émotion
quelques endroits historiques de vos
Vallées, Sibaud entre autres, et j’y ai
promis de ne jamais oublier votie peuple. Nous sommes à la veille de grands
changements dans le monde; plus que
jamais nous avons besoin de chercher
le remède de ses maux dans 1’ Evangile ».
, Brigadier Barrcü,*chef de l’Armée du
Salut en Italie: « Que de fols j’ai désiré
de pouvoir visiter vos Vallées ! Ce vœu
est accompli aujourd’hui. Notre Armée
du Salut existe depuis-55 ans; elle s’est
souvent inspirée dans sa lutte contre
le mal à votre histoire et à votre exemple. Nous parlons devons à nosofficiers,
nous leur disons votre esprit missionnaire». M. Barrett lit une lettre plein*c
de sympathie pour notre église du général Bramwell Booth, et termine son
discours en assurant que l’œuvre de
l’Armée du Salut en Italie se fera toujours en coopération avec l’Eglise Vandoise ».
M. Hubbart, directeur de, Pauvre de
l’T. M. C. A.: « Il y a aussi des Unions
Chrétiennes qui travaillent en Italie,
maïs évidemment cette œuvre s’est surtout développée aux Etats-Unis. Nous
travaillons particulièrement au milieu
des jeunes gens qui se trouvent hors des
églises; nous voulons être un pont entre
l’église et le monde. Nous voulons vous
ailier dans votre œuvre et agir en pleine
communion de sentiments avec vous ».
Doct. Lawrence, représentant de la Fédération des Eglises Protestantes desEtatsi'nis: «Je suis heureux de constater
votre fort esprit missionnaire et qu’il
y a an milieu de’vous ce même désir
d’union et de fraternité que nous éprouvons en Amérique. J’ai visité récemment bon nombre d’églises dans la .Bohême, Roumanie, etc., et je constate
partout un renouveau de vie spirituelle.
Votre Modérateur et le capitaine Bertalot ont été très ajqircciés en Amérique; nous attendons toujours vos délégifls avec prlaisir. ».
M. faesrich, pasteur de P Eglise de langue allemande de Merano (en italien):
« Nous faisons ce que nous pouvons à
Miuano, pour apprendre l’italien, pour
pouvoir compreutîre touj ours mieux nos
frères italiens; je me sens en famille au
milieu de vous parce que je vous'sens
animés par l’Esprif de Christ et par un
beau zèle missionnaire. V’os pères ont
lutté avec des armes matérielles contre
vos ennemis: vous luttez à présent avec
des armes spirituelles. L’Eglise Vaudoisc nous a aidés; nous vous en remercions, Toujours en avant et toujours plus haut ». t
M. Bertrand, pasteur à Paris: « Je ne
représente ici que moi-même, M. Soavi
délégué de la Fédération protestante
française n’ayant pas pu être au milieu
de vous. J’ai obéi à l’impulsion du cœur
en venant visiter ces Vallées que >îai
toujisurs aimées. J’ai connu bien des
Vaudois, je suis heureux d’avoir pu en
aider quelques-uns. L’Italie et la France
se convertiront, j’en suis sûr, à l’Evangile, et achèveront de convertir le
monde. Je suis à la tête d’une église de
Paris dont un tiers des membres proviennent du catholicisme. Je comprends
donc votre situation et vos difficultés.
Courage mes frères. Au nom du Christ
nous vaincrons ».
M. Vittorio Bani, délégué de l’Eglise
Méthodiste Italienne: « Votre Eglise est
la sœur de la nôtre. Les temps sont difficiles; il y a à l’horizon de nouvelles
_ grandes difficultés. L’union sera notre
force. On parle beaucoup d’une union
organique des églises. Je ne sais'pas si
elle est opportune et possible: l’essentiel
c’est l’union des cœurs. Il y a ii ans
je vous exhortais à tenir de temps en
temps votre Synode dans une de nos
grandes villes d’Italie. Je vous répète
aujourd’ hui cette exhortation. Oh !
si nous pouvions avoir une fois un grand
Synode de toutes les églises d’Italie'!
Les cieux et la terre se réjouiraient en
ce jour ! ».
M. B. Pascal, missionnaire au Lessouto: donne d’intéressants «détails sur
l’œuvre du Lessouto et se déclare heureux de se trouver de nouveau au milieu
de nous.
■ M. d. Caisson, missionnaire au Zambèze: « Je vais partir demain. Je regrette
de vous laisser. Au revoir au nom de
Dieu ». ■'
M. d. Garnier, missionnaire en Chine:
«Je vous apporte les salutations des
églises baptistes et des églises presbytériennes chinoises qui travaillent ensemble en pleine communion d’esprit».'
M. Alexandre Tron, missionnaire dans
la Colonie Erythrée: « Vous connaissez
et vous aimez notre œuvre. Je vous apporte les salutations fraternelles de la
Société Suédoise».
Le Pré.sident répond rapidement à.
cause de l’heure avancée, à. tous les
orateurs en les remerciant pour leurs
excellents messages et pour l’esprit
dont ils sont animés à notre égard.
(M. Ern. Filippini a été chargé par
le docteur Bradford de représenter an
Synode l’Eglise Wesleyenne et a apporte dans la séance de Jeudi après-midi
les cordiales salutations de cette église)
Séance du Jeudi apbés-midi.
A propos de Vuttion des forces évangéliques en Italie MM. Bosio, et Petrai approuvent tout ce que la Table a fait.
M. Muston déclare toute sa sympathie
pour la cause de l’union, mais craint que
pour le moment on ne. puisse pas arri* ver à de grands rcsnltats.
M. Fasulo, au nom de la Commission
d’examen; Nous travaillons pour une
cause sainte en traAKiillant pour l’union.
Continuons.
M. Banchetti insi.ste sur les dispositions necessaires à l’union.
Le Modérateur: Je pense que la Fédération des églises pourra se réaliser
et je prie le Synode de vouloir voter un
ordre du jour affirmant notre volonté
d’entrer dans cette Fédération.
Le capitaine Piva s’occupe depuis
bien des années de cette question de
l’union. Nos divisions produisent un
effet déplorable sur le grand public.
Nous voulons jiour le moment une Fédération des églises en attendant le jour
de.runion des églises.
A propos (le la formation d’une Faculté de Théologie unique, le Modérateur
aimerait savoir si l(;Synod(' est d’accoiTt avec la ligue d’acîîou que la "Îablc
est en train de suivre.
MM. Janni, prof. Comba, Josué Trou
déclarent que pour leur compte ils aj)prouvent la Table de tout leur cœu'r.
Conjurés évangélique. A. M. B. Revel
qui demande jiourquoi le Congrès est
organisé par LA. N. E. I. et non pas
par l’Alliance Evangélique, le Modérateur répond qu’en Italie l’Alliance ne
s’occupe que de certaines petites bran
ches d’activité, tandis ejue l’À. N. E.I.,
au point de vue de l’union des forces
laïques, représente uïie grande force
bienfaisante. Le Comité qui prépare le
Congrès est à f œuvre et s^ propose de
le convoejuer pour la moitié de Novembre. «Au point de vue du ràpprdcjhemènt
des forces évangéliques je suis sûr qu’e
ce Congrès marquera un grand pas eh
avant. Un bon nombre de pasteurs ét
délégui^ Vaudois y interviendra».
M. U. Bani: «Allons auCongrès'^vec
un profond esprit de fraternité et alors
il pourra ê^e un vrai succès».
M. Giampiccoli propose que pour ce
qui regarde la nomination des délégués
(font les églises ne peuvent payer les
frais de voyage, la Table étudie le
problème et envoie prochainement une
circulaire aux'églises.
M. C. A. Tron parle du Congrès presbytérien de Lausanne et de la bonne
impression qu’y a fait là parole de nos
iMélégués. ®
Le Modérateur parle deux Cqngrès (« écuménique» et de «Foi et or- ^
ganisation ») qui se sont tenus récemment à Genève. Ces deux Congrès ne
peuvent pas donner pour le moment des
résultats pratiques, mais leur esprit à
été excellent. Les églises épiscopales se •
montrent'touj ours plus larges d’esprit
vers les autres branches du protestantisme. M. Giampiccoli parle aussi du
Congrès qui s’est tenu récemment à StBeatenberg: ce Congrès avait pour but
la promotion de meilleures relations
entre les peuples au moyen des églises.
M. Falchi ajoute quelques paroles sur
le 5.me Congrès desÈtudiantsChrétiens.
Maison, des DiaconesS'es de Turin.
M. B Revel ne croit pas qu’il soit
bon, comme la Table le propose, que
la Maisc^des Diaconesses paése sous sa
direction, parce qu’il craint que cela
lui enlèverait son précieux caractère
d’indénominationalité.
M. le Modérateur lui répond qu’actuellement presque toutes les contributions et toutes les diaconesses proviennent à la Maison des Eglise* Vaudoises,
M. C. A. Tron pense qu’il est bon que
l’Eglise s’occupe de la Maison, parce
que le ministère féminin se démontre
toujours plus nécessaire.
M. Rodio rend un témoignage émouvant à la fidélité que nos diaconesse»
démontrent dans l’accomplissement de
leur tâche.
M^, Griot ne voudrait pas que le pas'
auquel la Table nous invite ait une
mauvaise répercussion sur les finances
de l’œuvre; le doct. Proqhet ne pense
pas qu’il y ait des dangers à cet égard
et le Modérateur assure que les amis de
l’œuvre, quoique peu nombreux, sont
actifs et dévoués.'Ce qu’il faut c’est un
intérêt toujours plus grand pour cette
œuvre au sein de nos églises. Préoccupons-nous d’éveiller de nouvelles voca•tions de diaconesses et sachons apprécier leur belle' et noble œuvre.
A propos de la .situation fmancitre M.
E. Bertalot envoie les sentiments de
reconnaissance du Synode à l’adresse
de la Société Américaine, qui aide notre
œuvre d’évangélisation et exprime le
vœu que nos églises des Vallées se préoccupent profondément de la nécessité
.d’augmenter énormément leur contributions.
Collecte extra or diyi-aire pour le Fonds
Eniérilalion. ,Modérateur : Je désire exprimer le sentiment de profonde reconnaissance que nous éprouvons pour ce
que M. Perazzi a fait en dirigeant et en
poussant cette collecte.
. Le Synode fajt une vraie ovation à
M. Perazzi et montre ainsi combien il
apprécie sa magnifique activité an sein
de la Table.
Séance du Jeudi soie,.
Eméniahnn de pasteurs « en mission ».
On décide que les ministres «en mission »
qui entreront dorénavant dans cette
catégorie, seront considérés aux effets
de la pension comme les pasteurs en
2
ìì
*1*1
service actif, Quant à ceux qui se trouvent actuellement dans cette catégorie,
leur cas sera étudié par la Table, j
Publications. M. le prof. Comba promet que la Commission des Publications préparera aussi des publications
plus populaires et insiste sur le devoir
de tous les évangéliques d’acheter et de
répandre nos publications.
M- le Modérateur et plusieurs autres
orateurs s’associent; si nous ne répandons pas nos opusculea^il est parfaitement inutile que nous les publiions.
Jti. T. Longo prie la Table de faire
tout ce qu’elle pourra pour confier nos
jburnaux à un pasteur qui n’ait pas le
soin d’une église.
Plusieurs orateurs s’associent.
Le Modérateur relève le grand^esoin
d’ouvriers que nous avons et qui souvent ne nous permet pas de faire tout
ce qui serait à désirer.
On vote plusieurs modifications du
réglement proposées par la Table.
Séance du Vendredi matin.
Facftlté de Théologie.
M. G. Fasulo lit le contre-rapport sur
la gestion du Conseil de Théologie. De
la discussion qui suit on relève que les
études ont été assez bonnes, malgré le
fait que les étudiants sont tous'de i.re
année; on recommande de ne pas trop
augmenter le nombre des examens; on
relève le fait que M. le prof. Luzzi et
M. le prof, émérite Bosio sont en train
d’écrire les derniers Commentaires Bibliques de la grande série inaugurée il
y a 50 ans par le docteur Stewart.
Dernières décisions.
Le Président communique que le prédicateur d’office au prochain Synode
sera M. G. Banchetti ou en son absence
M. H. Poiîs^
4près la lecture des Actes Synodaux
le Modérateur exprime un. remerciement aux membres du Bureau et parti
culièrement à son Président.
Plusieurs orateurs expriment leurs
remerciements aux demoiselles et aux
jeunes gens qui ont contribué au service d’ordre et au service des repas synodaux; à la Table qui s’est préoccupée
de l’accueil aux pasteurs et députés et
aux familles de La Tour qui les ont si
généreusement accueillis.
Président : Notre Synode a été béni.
Nous sentons toutefois qu’il y a eu un
peu trop'de travail devant nous, et c’est
pour cela que {’insiste encore sur la nécessité de faire de nouveau fonctionner
nos Conférences de District.
Je forme aussi le vœu que notre Synode s’occupe davantage de la vie spirituelle de l’Eglise.
Que le Seigneur ibus accompagne
maintenqjit à notre champ de travail.
Au Synode l’on parle beaucoup de droits
des individus, des églises; souvenonsnous que nous avons aussi devant nous
de grands devoirs pour l’œuvre.
Le Synode se cF't par le chant du
Te Deum, une prière prononcée par
M. Simeoni et la bénédiction
Commission des HôpitauxVandois.
M. Attilio Jalla lit le contre-rapport.
Le docteur Prochet appuie fortement
ce que la Commission a relevé à propos
COURRIER MISSIONNAIRE.
A travers les champs de la Mission.
En Chine. Passons maintenant de
ITnde en Chine et voyons d’abord un
acte de coopération entre difl'érentes dénominations.
4es dangers que court notre population^ Gouverneur de
H la ma- ”
à cause de la tuberculose. Quand la ma
ladie s’est dév^oppée, le malade représente évidemment un très grave danger d’infection pour ceux qui,le soignent. Quand la maladie au contraire
est à ses commencements, elle peut être
guérie siTcTnalade est soigné comme il
' «d^uit l’être. M. Prochet présente un ordre
du jour pour remercier vivement MM.
Alimonda et Guido Malan qui ont l’intention d’ouvrir un Sanatorium pour
malades tuberculeux aux Vallées et
pour les encourager dans ce dessein.
M. Ribet remercie la Commission qui
exhorte à augmenter la contribution
journalière des malades (L. 0,75 par
^our). Il est évident que cette contribution est trop btisse étant donné les temps.
M. P. Chauvie veut assurer nos frères
Vaudois que même en augmentant cette
contribution, la somme qu’on ^ur demande sera toujours énormément inférieure à ce que l’on dépenserait ailleurs.
Mm. h. Tron, junior, et Valériane
Perazzi pensent que l’on doit exhorter
les familles des malades à payer ce qu’ils
peuvent et 4 ne pas se xontenter de
verser le minimum
M. Attilio Jalla aimerait qu’il y ait pour
chaque 2-3 communes des personnes
chargées de recueillir les dons en nature.
M. Kibet, président de la Commission,
m favorâble à cette proposition; il
voudrait que l’on intéresse les communes et des personnes en dehors de l’Eglise.
M. Attilio Jalla dit que si le Samtofium prôjeté'n’a pas encore pu être ouvert, cela est dù à l’opposition des jropulations. Il démontre qu’un Sanatorium n’mîre aucun danger pour les populations.
M. R. Prochet exhorte les fondateurs
du Sanatorium à tâcher de l’ouvrir assez loin des habitations pour ne pas
épouvanter les populations.
Le Président de la Commission des
propositions présente plusieurs ordres
du jour qui sont acceptés presque sans
observations. Quelque,s-iins regardent
des modifications des Règlements, un
autre fixe au 31 Mai la date de clôture
des bilans ecclésiastiques, un autre prie
la Table de veiller à ce que l’enseignement biblique et de français soit donné
avec une parfaite régularité dans les
écoles.
Séaiîce de Vendredî aprèb-midi.
Elections.
Table Vaudoise:
ErnKSTO Giampiccoli, ,modérateur
Barth. Léger, modérateur-adjoint
Henbi Pons
Lüioi Rostagno
Louis Marauda
Fr. Roétan
Valb^ano Perazzt
Davié Jahikr
CiïABtBH Decker.
Conseil de Thé6logie:
En MCO Metn ibb
ViRGitIO SOMMANl.
Commission des Hôpitaux:
Avocat J. Gay.
Hong-Kong pria rarchidmere anglican,
E. J. Barnett, de prendre la direction
d* trois institutions charitables fondées et maintenues jusqu’alors patune société missionnaire allemande. —
Le printemps dernier, quand les 8 missionnaires allemands durent être rapatriés, comme aucune Mission protestante n’avail le courage de prendre les
trois institutions à sa charge, on parlait
déjà de les confier à la Mission catholique française, quand enfin le Comité
pour la Coopération de Canton, dont
M. Barnett est président, reçut des offres de service de la part de^ Presbytériens américains, de l’Eglise épiscopale
d’Amérique, du Comité de la mission
américaine (congrégationaliste) et d’un
mis.sionnaire baptiste indépendant, qui,
avec la Mission de Londres, ont porté
l’œuvre à un degré inattendu de prospérité. — Sur la demande et avec le secours du Gouvernement de Hong-Kong,
106 enfants abandonnés ont été logés
dans un établiss, ment à part qui est
devenu ainsi la «C. M. S. Foundling
Housc » (Maison des enfants trouvés).
— De différents côtés de la Chine les
missionnaires déclarent que les conditions, si incertaines un peu partout,
n'ont cependant jamais été plus favorables qu’à présent à la prédication de
l'Evangile.
Le missionnaire W. H. Maddoek écrit
(le Hinghwa : « Dimanche dernier je me.
suis rendu dans un village à 8 milles
d’ici |M)ur y prêcher et distribuer la
.Saintc-Cène. Depuis ijia visite précédente, le temple a été agrandi ; malgré
cela, il était littéralement bondé et 50
femmes et plus de 100 hommes durent
s’asseoir hors de la porte, tandis que
avant, la congrégation se composait
généralement d’une trentaine d’hommes
et de quelques femmes. Dimanche passé,
j’eus 28 communiants dont 0 étaient des
femmes. Le silence, le respect et l’at•tentioii ne pouvaient être plus grands,
La chaleur était étmiffantc et la promenade de 16 milles à pied bien fatigante; niais l’accueil que j'y reçus et
le priv'ilège d’y parler à un si bel auditoire inc rcconipcnsèrcnl largement. Et ce n’csL là qu’un excm|ile de ce qui
se passe dans le district de Hinghwa ».
— Le même missionnaire raconte
-aussi l'histoire suivante touchant iin
jeune garçon porté à Khôpital par sa
mère. « Le pauvre garçon souffre d’une
sorte de paralysie dans les jambes qui
semble, être tout à fait incurable. Il
n’avait jamais entendu le nom de Jésus,
mais, dès le début, il écoutait avec avidité l’eixplication de la Parole de Dieu.
Très intelligent, il a tout de suite a[)pris à lire sa Bible, et efi apprend des
chapitres par cœur. En automne, un
jour, je le trouvai assis sur son lit rayonnant de joie; je pris sa main dans la
mienne et lui demandai pourquoi il paraissait si heureux. — «Parce que je
.sais que .Jésus a pardonné tous mes péchés », fut la répon.se. — A son baptême,
il prit le nom de David et se mit à chantei* son cantique^favori: «Quand il
viendra — Quand U viendra —.Poiir
recueillir ses précieux joyaux, etc. »,
commençant dès lors son témoignage
qu’il continue maintentnant en instruisant deux jeunes garçons à peu près
de son*âge, qui se trouvent dans des lit
tout près du sien. Si Dieu lui conserve la vie, je suis persuadé que le
jeune David sera une grande bénédiction pour l’hôpital »j
Ah Canada. Et, de fa Chihe, nous
faisons un bond et nous mjus transportons chez les Esquimaux du Labrador
et de la Terre de Baffln, qu’un vétéran,
le rév. doct. E. J. Perck vient de quitter
après une- vie apostolique entièrement
consacrée au Seigneur et à ses créatures
parmi les plus abandonnées.
M. Peck écrit de St-Jean de TerreNeuve: «Je suis arrivé ici ce matin et
j’envoie immédiatement deux mots de
reconnaissance à tous' ceux qui ont travaillé, en prière, pour moi et pour mes
Esquimaux. Car, bien que j’aie beaucoup souffert à cause de la fatigue et
de mes yeux malades, le Seigneur m’a
grandement fortifié en esprit, en sorte
que j’ai pu annoncer l’Evangile à Lake
Harbour, au Cap Dorset, au Cap Wolstenhohne et à la baie de Wakeham; et
partout j’ai trouvé des âmes altérées
de justice dont j’ai eu le bonheur de conduire quelques-unes à Christ.
Au Cap Dorset je retrouvais un homme et sa femme que j’avais connus,
dans les temps à l’île Blacklead, mais
qui alors était si esclave de Satan qu’on
aurait dit qu’il n’y avait plus d’espoir
de salut pour eux. Pensez quelle fut ma
joie de les retrouver, après 15 ans, à
des centaines de lieues plus loin, et surtout de trouver en eux de nouvelles
créatures en Jésus-Christ.
Au Cap Wolstenhohne, je rencontrai
un autre individu évidemment animé
de l’Esprit de Christ, qui m’accosta et
m’appela son frère, parce que, dit-il, il
m’avait entendu bien des années passées à Little Whale River.
Ainsi la vie coule du levant au couchant dans le cœur de ses créatures si
isolées pour lesquelles nous nous réjouirons encore.
Par la grâce de Dieu et par l’action
de son Esprit, les catéchistes esquimaux
sont en train de fonder une Union de
prières au Lac Harbour et les chrétiens
indigènes invoquent l’envoi de nouveaux missionnaires-'blancs.
Notre séparation a été vraiment touchante, car ils savent qu’ils peuvent
difficilement espérer de revoir ma face
ici-bas. Pn. Gnii.i..
CHRONIQUE VAUDOISE.
taTour, La réunion missionnaire de
la Société « Pra du Tour » a eu lieu, ainsi
qu’il avait (Hé annoncé, Vendredi soir
à 8 heures et demie. La salle du Synode
était bondée d’auditeurs, l’élément féminin étant particuliiHemenf" bien représenté.
Le président; M. Robert Jaiiier, donna
d’abord un aperçu des buts que sc propose la Société, de même qu’un courj
compte-rendu de son activité pendant
la dernière année sociétaire. M. le prof.
Attilio Jalla ajouta quelques paroles de
remercîincnt pour le travail accompli
et d’encouragement à persévérer sur
cette voie. — Ensuite, la- parole est
successivement donnée à nos trois missionnaires \audois: M. Barth. Pascal
du Lessouto qui nous entretint de la
grandeur et des succès de l’œuvre des
missions dans ce pays, surnommé la
Suisse d’Afrique; — M. A. Garnier,
récemment venu de l’extrême Orient,
qui nous parla de l’œuvre des missions
en Chine et, dans un langage plein de
« brio » décrivit les superstitions, plus
que les religions, de ces populations
déjà si anciennes et pourtant encore si
jeunes; enfin M. Alex. Tron qui fit
passer devant nos yeux une quantité de
projections lumineu,ses représentant des
villes, des vallons, des personnages, im*
portants ou obscurs, de notre Colonie
Erythrée, vues qu’il expliqua très rapidement pour ne pas fatiguer trop notre
attention (car la séance dura non moins
de deux heures) (H pour ne pas nous
laisser (comme nous l’avons risqué)
dans la panne .faute d’alimentation
dans la lanterne.
Le rc.snltat de la collecte, en frs. 267,
montre combien l’auditoire a été satisfait et reconnaissant de la belle soirée
qn’il venait de passer.
— Jeudi matin, 9 courant, avait
lien rensevelissemcnt de notre Sœnr
Adclaidc Soulitr née Griot, jadis de la
paroisse do S t-Gcrmain, décédée à l’hôpital à l’âge de 42 ans.
Nous exprimons à son mari, à ses enfants — en particulier à la fille qui se
trouve aussi à l’hôpital à Marseille —
et à tous les autrès patents nos .sincères
condoléances.
Au cours dé nos séances synodales
nous avons appris combien la pensée et
l’action de notre Modérateur ont été
appréciées aux grands Congrès qui se
sont tenus dernièrement en Suisse. Partout il a été invité>à faire part du Bureau ou bien du Comité des travaux et
dans plusieurs occasions son point de
vue a été accepté par la’majorité des
Conférences.
les amendes, de ce chef, tombent de
iSooo^à 9000 dollars. Les 1084 banques
privées èt d’Etat du Kansas, ont reçu
en dépôt 32 millions de dollars de plus
que l’an dernier; c’est le chiffre le plus"
haut connu, A Saint-Louis, 229 arrestations on été opérées pour ivresse en
J uin, 75 en J uillet. A Minneapolis én
Juillet 1917, 605; en Juillet 1918, 398;
en Juillet 1919, 132.
(Reproduit d’après VEspoir du Monde).
Saint-Germain. A l’occasiqp du mariage du ^xoi.. Arthur Pascal tt de M.lle
Alma Rostan (fille du regretté docteur
Amédée), les époux ont eu l’excellente
idée d’offrir à nos vieillards de l’Asile
l’occasion de passer une joyeuse journée.
— Nous apprenons la triste nouvelle de là mort de Magna Catherine
Long, de la Roua, veuve de l’ancien
Long, de Ville. Toute notre sympathie
aux parents.
Chronique politique.
Nouvelles Religieuses.
France, Vallée de Chamonix. Depuis
le i.er Août les protestants en villégiature à Argentières ont une chapelle
dont l’érection est due aux efforts persévérants de M. Raoul Allier, doyen
de la Faculté de Théologie de Paris.
La consécration de ce nouveau lieu
de culte a eu lieu le i.er Août, dans
l’après-midi, en présence d’un nombre
considérable de fidèles, parmi lesquels
se trouvaient beaucoup de catholiques.
Quatre pasteurs, MM. Dumas, de
Paris; Vieljeux, d’Annecy; Henri Dartigue, chargé de concert avec M. Allier
des cultes d’été dans la vallée de Chamonix. et Goodrich, de l’Eglise amé- !
ricaine de Paris, sont venus prêter,
pour' cette solennité, leur concours
syinpatliique.
Après une brève allocution de M.
Dartigue, le doyen R. Allier a prononcé
un émouvant .discours où il a évoqué
le souvenir de la mobilisation générale,
que rappelait ce jour, et dit la leçon
de nos morts.
Depuis de nombreuses années les
cultes dans lâ vallée de Chamonix sont
célébrés par les soins de la Société Evangélique de Genève, qui s’occupe avec
tantide sollicitude des protestants disséminés. Semaine religieuse.
Suisse. Le mercredi 28 Juillet, à 4
heure, dans la Chapelle de St-Loup, une
noajbreuse assistance de diaconesse, de
parents et d’amis entourait les dix
jeunes <( sœurs » qui, après uU noviciat
de cinq ans environ, avaient exprimé
le désir de devenir membres effectives de
« la famille de St-Loup >.
Le service de consécration s’ouvrit
par une prière de M. Ed, Herzog, pasteur adjoint à la Direction. M. Të directeur Paul Béguin, s’inspirant de Jérémie 1, 7, 9 exhorta les chères novices
à se vouer de toute leur âme à leur grand
et beau ministère. MM. l.nginbûhl, pasteur à La Chaux-de-Fonds, Piaget, de
la Côte-aux-Fées, ('h. Porret, professeur, et Franz F.nrnand, pasteur à
Berne, trouvèrent d’excellentes paroles
à ajouter à cette chaleureuse allocution. Puis, les diaconesses présentes
entonnèrent avec clan leur cantique si
impressif ;
'( Debout ! Debout ! à l'œuvre austère... »
auquel succédèrent, par le ministère
du directeur, l’imposition des mains
et la prière de consécration. Un chant
de l’as-semblée et la bénédiction terminèrent l’émouvante cérémonie.
Une violente secousse de tremblement de terrea jeté, le 7»courant, la
désolation dans une riche région d’Italie, au nord de Pise et de Lucque. Plusieurs centaines de personnes ont laissé
la vie_sous les décombres de leurs maisons et les blessés sont très nombreux.
Le Roi et la Reine se sont empressés de
sè rendre sur les lieux du désastre et ont
encouragé et aidé la population.
; La grande grève des ouvriers mé
j tallurgiques continue. Après avoir
occupé tous les établissements, les ouvriers y ont continué le travail comme
ils l’ont pu en l’absence des qfiefs. Samedi passé ils n’ont natuf-ellement pas
pu recevoir leurs gages, mais cette semaine ils ont commencé à vendre les
produits des fabriques pour faire un
peu d’argent. La grève a une raison
profonde: il ne s’agit pas seulement
d’augmentation de gages, mais surtout
du contrôle partiel sur les fabriques qui
est réclamé par les ouvriers. A ce propos les représentants de toutes les organisations ouvrières se sont réunis à
Milan pour décider si le moment est.
arrivé pour la révolution sociale, ou si*
les classes ouvrières doivent se contenter pour le moment de ce contrôle partiel sur les organes de la production.
Par 200.000 voix de majorité la thèse
contraire à la révolution inimédiate a
triomp,h,é; depuis lors les discussions
entre les représentants des ouvriers et
ceux des industriels ont repris et nous
souhaitons de tout notre cœur qu’on
en vienne bientôt à une entente.
MM. Millèrand et Gioiitti ont eu une
entrevue le 12 courant, à Aix-les
Bains. Ils ont constaté que le point de ^
vue italien dans les grandes questions
du moment est parfaitement identique ^
avec celui français et ils se sont engagés, pour ce qui les concerne, à faire
tout ce qu’ils peuvent pour maintenir
les plus cordiales et affectueuse® rela-^
tions entre ces deux peuples.
A Fiume M. D’Annunzio continue à.
faire parler de lui. H s’est proclamé dernièrement Régent de la ville au nom '
de l’Italie; malheureusement toutes ces
proclamations ne changent rien à l’état
de la ville qui est des plus tristes. Le
port ne travaille presque pas et on ne
trouve nulle part de l’argent. Nous souhaitons que les Gouvernements Italien
et Yougo-Slavc puissent une bonne fois
trouver une .solution qui donne de nouveau la tranquillité à la pauvre ville
souffrante.
L’Irlande est tranquille |>our le mo- |
ment, mais le feu n’est pas éteint. Le ]
maire de la ville de Cork qui avait été
arrêté pour sa propagande révolutionnaire, s’est refusé de se laisser nourrir
dans la prison et depuis 20 jours descend lentement vers la mort. Ce fait
impressionne énormément l’opinion publique de toute l’F'urope.
Etats-Unis. Le Quarterly Register
nous donne d’intéressants détails à propos du Synode de la puisfeante église
presbytérienne des Etats L'nis. Les questions qui ont pr(ioccnpé les membres
de cette grande assemblée regardent
presque entièrement la coopération et
l’union avec les autres églises chrétiennes. C’est là, on le sent, la grande préoccupation du moment, iiou seulement
en Italie mais partout dans le monde.
Le synode se montra aussi favorable
à l’élection des femmes aux charges de
ancien et de diacre dans l’église et dérida de .soumettre la question aux Conférences de District.
— Effets de ¡'abstinence, — 'Foici
quelques résultats de la loi de prohibition depuis le i.cr Juin 1919:
Dams les deux tiers des maisons de
travail pour indigents réxleurs, il n’y
a plus que 82 prisonniers au lieu de
200. Dans la prison du comté de Santa
Clara, pendant la dernière quinzaine
de. Juillet, il n’y a eu que 13 prisonniers
pour une. population do 100.000 habitants: c’est le quart di.i total des dernières années. Vagabondage et petits
larcins sont réduits dans % proportion
de 25 %. A (Hncinnati, les arrestations
pour ivresse ont décru de 90 %. A Chicago, le nombre d’accidents (J’automobiles tombe en un mois de 1.343 ^ 88ù;
Nous recommandons vivement à nos
lecteurs qui connaissent la langue espagnole noire hebdomadaire Vaudois de
l'Amcriquee du Sud le Mensajero Valdense. Ce journal parait chaque 13 jours
et contient toutes les nouvelles concernant nos colonies Vamioiscs de P Uruguay
et de la Rép. Argeniinc.
On peut s’abonner aji Bureau de /’Echo
des Vallées pour le prix de L. 20 par an.
Nous annonçons en même temps à nos
abonnés de F Amérique du Sud que PAdministration du Mensajero Valdense
{M. D. M. Dahnas, Estación, Tarariras)
a gentiment accepté de recevoir les abonnements â /’Echo des Vallées (L. 8 par
an) et de nous les irasmeltre.
D. Hoslo, iUdacteuT-Rcsponsablr.
Torre Pellice - Imprimerie Aljiine
Pour ROME on demande; Perde confiance nurse i>our s’occuper
nouveau né. — Très bonne fatnii
jeune fille bonne d’enfant pour
enfants. — Famille vaudoise de
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S’adresser à M'"« N^dini: Proc
Cian Riund - TontrPejjjce.