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M, B. Léger, pasteur
2 copies
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M pii'
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î ■ t>
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. {Ehil. IV, S).
. SOMMAIRE;:
Ivenue ! Souhaits ! .— Méditation
fcés portes de l’Asie — Echo dé la
^■j^gge — Correspondance — Missions
’Chronique — Nouvelles faits divers
^fe 'Yariétés — Ouvrages reçus —
kevue Politique.
îiénYenue ! Souhaits !
vœux de la famille royale et de
pgrande famille italienne toute entière
te-enfin exaucés ; nous avons un
|ince héritier de la couronne !
feeudi dernier, 15 c,, à 11,30 h. du
ijr; dans le château royal de Rancol^i, S. M. Hélène donnait le jour à
a enfant beau et robuste, quï’recevait
¿nom de Umberto, nota cher à tout
lien et, surtout, à tout vaudois. Il
ptera le titre de E^rmce de Piémont.
5t Frinoe de Borne qüe nous aurions
lé qu’il fût appelé. Cela n’a pas pu
i:.faire, paraît-t-il, pour ne pas froisser
susceptibilités de l’ancien possesseur
e la capitale, du revendicateur perétuel du pouvoir temporel.»
rVoulant associer à la joie de sa
(mille une œuvre utile au pays, —
äsont les propres expressions de sa
ittre au Président du Conseil des Miistres, — Victor Emmanuel III a gééreusement donné un million de francs
la Caisse Nationale pour la vieillesse
es-ouvriers. Il a signé en même temps
h décret d’amnistie, dont bénéficieront
lusieurs centaines de condamnés.
i(f.’;!ltalie entière s’est associée aux
aies de ses bien-aitné.s souverains. Dans
BS villes où il y a garnison, les loi
oups de canon règlementaires ont été
irés ; dans toutes les cités comme dans
DUS les villages de la péninsule les
liaisons ont été pavoisées et illuminées ;
les milliers de dépêches de félicitation
ont arrivées, ces derniers jours, à
iacconigi, de toutes les provinces d’Ialie et de toutes les parties du monde.
Les Vallées ne sont pas restées en
itrière. A peine l’heureuse nouvelle
ut-ellé arrivée jusqu’à nous, que les
ues de nos villages se garnirent de
Irapeaux tricolores ;ule soir, des feux
le joie furent allumés sur les hauteurs.
— Le peuple vaudois tout entier s’aslocie cordialement à la joie de son
lienveillant Souverain et de sa gracieuse
^eine.
i,.Que la bénédiction de Dieu repose
iur S. M. le Roi Victor Emmanuel III,
mr S. M. la reine Hélène, sur LL.
AA. RR. Yolande-Marguerite et MaIda, et sur le prince 'qui Vient de
litre. Que le Tout-Puissant conserve
petit Umberto à ses parents et à l’Ilie toute"entière ; qu’il le fasse croî
tre en stature, en sagesse et en grâce
devant Lni et devant les hommes ; qu’il
•le prépare Lui-même pour la mission
très importante, mais délicate et difficile qu’il devra remplir, un jour, dans
notre patrie ! C’est là le vœu bien sincère, ce sont là les souhaits bien cordiaux du peuple vaudois!
. A. J.
OJV
Prenez garde, ft-ères, que quelqu’un
de vous n’ait un cœur mauvais et
incrédule, au point de se détourner
du Dieu vivant.
,5 Hébreux. III, 12.
Le grand but pratique de cette Epitre
est de nous exhorter à la foi. C’est
dans ce but que l’écrivain nous montrera
sur quel sûr fondement elle repose, à
savoir sur la parole et le serment de
Dieu, et sur la personne et la puissance
de notre céleste Souverain sacrificateur.
Il nous rappelle que le manque de foi
a été la cause de tout éloignement de
Dieu, et de l’impossibilité de jouir de
sa promesse et de son repos, car la foi
a toujours été l’unique pouvoir , par lequel les enfants de Dieu ont vécu et
opéré. Il nous a déjà parlé de la nécessité
de garder jusqu’à la fin notre hardiesse
et notre espérance de la gloire. Ici pour
la i.re fois ii emploie le mot croire en
nous invitant à nous garder d’un méchant cœur incrédule.
Méchant cœur d’incrédulité. Pensez un
moment à la signification de ces mots,
et observez d’abord la place qu’occupe
le cœur dans la religion. Il nous a déjà
dit: e. n’endurcissez pas vos cœurs ». C’est
dans le cœur que Dieu parle et qu’il
répand sa bénédiction. Puis il nous
montre Dieu se plaignant de ce que
le cœur de son peuple s’égare toujours; ils
ne connaissent pas ses voies. C’est le
cœur qui se corromp et ne comprend
plus les voies de Dieu. Et ici il déclare
que c’est le cœur méchant qui ne peut
pas croire et se détourne du Dieu vivant.
Gardons-nous, dans l’étude de l’Epitre
et dans notre vie religieuse ^ de nous
réjouir de nos belles pensées, de nos
heureux sentiments, pendant que notre
cœur, avec ses désirs, sa volonté et son
amour, sont détournés de Dieu. Dans
nos relations avec Dieu, tout dépend
du cœur.
C’est par le cœur que l’homme croit
et reçoit le salut de Dieu.
Un mauvais cœur d’incrédulité. Plusieurs
pensent et croient parler de l’incrédulité
comme d’une faiblesse ; ils voudraient
croire, mais ne le peuvent pas, leur
foi, disent ils, est trop faible. Et naturellement ils n’ont aucun sentiment de
leur faute, ni honte de leur état spirituel.
Ne pouvoir pas faire une chose est pour
eux une suffisante excuse pour në'pas
la faire. Dieu pense àutfement. LëVoèur
est l’organé créé par Dieu pour conserver
notre union avec Lui. La foi est sa i.ié
fonction naturelle. C’est l’oreille qui
entend là voix de Dieu, l’œil qui voit
le Père et4e monde spirituel qu’il habite,
la capacité de connaître et de recevoir
tout ce que Dieu peut nous communiquer. Elle commence par la confiance
dans la parole parlée, elle graUdit par
la comrrîuniori avec la Personne qui
; - ■ ' ■ P : r- • :
parle; son fruit est l’acceptation de tout
ce qué ”Dieu—veut nous donner. Le
péché a détourné le cœur des choses
invisibles vers les biens visibles, de
Dieu vers le moi, et la foi en Dieu perdit
la placé' qu’elle devait avoir et devint
la foi aux biens de ce mondé visible.
Et maintenant l’incrédulité, soit avouée
et décidée, soit inconsciente et secrète
est la grande marque du cœur méchant,
la grande preuve du péché, la grande •
cause des ténèbres et de l’éternelle perdition. Il n’y a pas d’avertissement à
une Eglise de professants qui doive
retentir plus fortement à ses oreilles que
celui-ci adressé aux Hébreux : « Prenez
garde, frères, que quelqü’uñ de voüs
n’ait un cœur mauvais et incrédule, au
point d’abandonner le Dieu vivant».
Abandonner le Pieu vivant, voila le
terrible malheur de’ l’incrédulité; il rend
incapable un homme de conserver quelque relation intime avec le Dieu qui
est vivant.
L’expression de Pieu vivant se trouve
quatre fois dans cetté Epitre. Dans
l’Ancien Testament elle mettait en
contraste Dieu et les idoles mortes, qui
ne pouvaient ni entendre, ni parler, ni
secourir. Hélas ! combien de Chrétiens
professants, au lieu d’une image taillée,
ont une idole plus dangereuse, une
iniage pensée, une conception de leur
esprit qu’ils adorent. Le Dieu vivant
qui parle par son Fils, qui les entend
quand ils parlent, qui veut opérer en
eux son grand salut, le Dieu vivant
qui aime et est aimé, ils ne le connaissent
pas. Avec toute leur profession et tous
leurs exercices religieux, ils gardent un
méchant cœur d’incrédulité et se détournent du Dieu vivant.
Acceptons l’avertissement. Avant
d'arriver à la vérité plus profonde de
l’Epitre, apprenons bien cette i.re leçon:
l’unique chose à laquelle Dieu regarde,
l’unique chose què nous devons rechercher, la plénitude de bénédiction
que notre souverain sacrificateur - nous
a acquise et veut nous communiquer,
c’est un cœur plein de foi, uq cœur
sincère qui s’approche de Dieu dans
la plénitude de foi (10-23). Prenez garde.
Attachons-nous d’autant plus aux choses
que nous avons entendues, de peur qu’il
y ait en quelqu’un d’entre nous, même
jii'j'rj iêbifé'
pour' un mdméht, tih méchantff^eiur
d’incrédulité. Rejetons -ioina'de n®ns
tout, ce qui pôüirait lé pirôduire oli - le
J fortifier y qüe cé soit la ' montlanite ou
le formalisme,’ lè ÿ^éA-deièConnaiisan
où la vtrop grande connaissance purement mentale déTâ"parole' de-DiéUi*l®
trop peu - de ‘ soin ’ de'‘ l’état''f de notre
cœur, ou! la trop grande préoccupation
du moi‘1 prenons ' garde quHl y ait en
nous un méchant cœur d’incrédulité.
Apportons lui -tb^oursde sacrifice d’un
cœur tendre qui' écoute ia voix, et qui
se confie dans sa paroléV '
C’est par le cœur que l’homme croît
en Dieu ou au monde. Tel'est, notre
cœur, telle est aussi notre=-foî' et iinotre
vie. Notre joie en Christs notre.4 force
spirituelle et ôotre utile *àeti*Vité, le
sentiment de la ’ présence de Dieu f' ët
de son Esprit agissant * en nous, Tout
dépend, non d’urt àCtè dé foi isolé; mais
de l’état du cœur, ©h'qtm Dieu Bouffie
constamment sur nous - son Esprit de
foi pour garder notre’cœur tendre -et
ouvert à sa vôix et nous gardé d’un
méchant CeSur d’inCrédUlité I ~
-!■ T D. T.
•Cji:,
Les portes de l’Asie.
Les probables ©op^équeuçes de, la
, guerm.
-i' C’est de l’Gnent qüe Vient la lumière,
non seulement’ la lumière phÿsiquè',
mais aussi la lumière morale. C’est FOrient qui a été l'è ber(ieau de rtotré race,
du langage, de là rélîgion et;de nos meilleures idées.- C’èst là 'qnê sèîse.nt passés
les grands évènements de l’hîstôifë et
qu’apparurent les plùè célèbres càrac-*tères. C’est de l’Oriënt ’qüè nous est
venue l’idée qui à le plus influencé et
renouvelé rhu'mafiité ; qa’W 'n’g a qu’un
seul Pieu. Les’civilîsàfiohs de Babylooe
et d’Egypte passèrent éh Grèce, puis
à Rome, Mais surtout‘c’ est de la Palestine que nous est vehü* le Sauveur
et son Évangile éternel, qui, après sa
course en Occident, retourne-maintenant
aux portes de ■ T Orient par Ue Japon,
pays relativement petit,’ comme l’est
aussi la Palestine, des portes de laquelle l’Evangile est sorti. Quand le
soleil abandonne'Ië‘matin, les régions
de l’Orient, lés terres paraissent pâles
et tristes, mais quand apffe avoir parcouru son orbite, éctàiré -ét vivifié' diverses cofitréëS, il nfe’manque pas de
reparaître en 'Orient et de le faire voir
dans toute sa splendeur.
Le christianisme eVerce maintenant
au Japon une influence -hors de proportion avec le nombre de ses disciples.
Il a fait son chemin au milieu des classes supérieures, qui dirigent en grande
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ííT^-i ;
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partie les destinées de c^ etapiW¿ Un
membre du Cabinet Impédal. àéujÉ: orateurs de la Cbîtmbre, fdëüx ..raembres
de la Cour de justice, sup^mê* et =plu#
sieurs dixaines d’employés inférieurs,
se montrent membres zélés de l’Eglise
Chrétienne.
Earmi les 300 membres de la première assemblée du Parlement, le Président, et li constituants étaient chrétiéns, tandis que le présent Parlement
compte 13 ,membres chrétiens, outre le
Président,^Malgré la forte opposition
au Christianisme, même des Boudhistes
votèrent'’en faveur des chrétiens. L’armée compte plus de 155 officiers chré|tiens, à peu près le 3 om du corps total,
bt deux des meilleurs vaisseaux de
.guerre sont .commandés par des çhré-„
tiens. Mais c’est surtout en littérature
et en éducation que l’influence chrétienne
est considérable. Il est difficile de trouver un seul livre publié Sous le présent
Empereur qui ue portei des traces de
la pensée chrétienne. Dans les universités et autres écoles t supérieures, les
maîtres et les élèves chrétiens sont largement représentés, ¡etila vie publique
et la pensée dui,pays est graduellement
saturée de pensées et d’expressions
chrétiennes, h;, vî
r Mais la principale signification du
Japon gît en'ceci: qu’il est la porte
intérieure ouverte à l’Asie ; il est le
Jean-Baptiste de sla Chine et des
pays environnants, Au côté occidental
du Japon se trouve le grand continent
de l’Asie, source;,maintenant obscurcie,
de toute la lumière du monde, le pre,,mier séjour de l’homme et .de la' civi—lisatioUji le lieu de naissance de celui
qui est ,1a lumière du monde. Presque
■ à 'la portée de la main, au delà de la
mer Jaune, se trouve la Chine qui semble
être maintenant semblable à une immense carcasse entre les serres d’aigle
de r Europe. Si la proximité signifie
quelque chose, si là parenté de race, et
de§ siècles de commune littérature et
commune civilisation ont exercé quelque influence, le Japon, avec sa prompte
réception des vérités chrétiennes, doit
être le sauveur nàturel de la Chine,
l’intermédiaire entré l’occidentet l’orient.
Les qualités mêmes qui distinguent ces
deux peuples rendent possible au vaillant jeune homme de réveiller le géant
qui dort. Ils ont été en guerre, il y a
peu d’années, mais le coup porté par le
Japon à la Chine n’a été qu’une simple
secousse pour la réveiller. Le géant qui
dormait se frotta les yeux, quand le
bouillant jeune David s’avança avec les
pierres polies de la civilisation dans sa
fronde. A moins que la Chine ne fasse la
même erreur de Goliath, et persiste à
se moquer du jeune homme et de sa
fronde, le Japon civilisé et chrétien sera,
sous la direction de Dieu, le principal
instrument de la civilisation et de la
conversion de la Chine et de l’Asie au
christianisme. Il n’y a pas à douter que
parmi les chrétiens japonais, un Paul
ne surgisse et ne parcoure un jour l’Asie
en criant ; « Lève-toi, sois éclairée, car
ta lumière arrive ».
Le problème de la Chine aujourd’hui
préoccupe tout le monde; son éloignement et le mystère dans lequel elle se
tient frappent l’imagination, et font regarder ce vaste pays comme un monstre
terrible prêt à sortir de son obscurité
pour menacer les pays voisins ; le symbole de ce puissant empire est le dragon.
Il commence à se réveiller ; qui peut
dire ce qu’ il fera ?
(suite).
Wr
■i"
Echos de la presse!
%r
Le Pape et le Congrès de la libre
pensée.
Du Journal religieux :
Le pape veut protester auprès';' des
Etats catholiques contre la tenue, à
Rome, d’un Congrès général delr^fêspenseurs en septembre. Il voit dans ce
fait une preuve de plus de l’état insupportable où on l’a réduit en prenant
à la papauté ses Etats. yj:'
Est-ce pour narguer le pape que les
libres-penseurs ont choisi Rome 'pour
le lieu de leur Congrès ? Nous l’ignorons. Quoi qu’il en soit, le pape pourrait
se consoler en lisant ce qu’écrivait
Macaulay :
« Le christianisme ne trouve pas un
accroissement de dignité ou de force
à devenir une parcelle de la constitution
politique. Ce n’est pas aujourd’hui, la
première fois qu’il est appelé à ne
compter que sur la force de ses propres
témoignages et sur les attraits de sa
propre beauté. Sa sublime théologie a
confondu les écoles de la Grèce dans
une lutte où la raison venait loyalement
combattre la raison. Les plus braves
et les meilleurs des Césars furent contraints de reconnaître l’inutilité de leurs
légions et de leur politique, lorsqu’ils
voulurent les opposer à des armes qui
n’étaient pas charnelles et au royaume qui n’est pas de ce monde.’ La
victoire que ne purent remporter ni
Porphyre, ni Dioclétien, n’est point
réservée, selon toute apparence, à aucun
de ceux qui ont dirigé de notre temps
leurs attaques contre la dernière barrière qui résiste aux puissants et le
dernier espoir qui soutienne les malheureux.
« Toute l’histoire du^ Christianisme
'montre qu’il court bien plutôt le danger
d’être corrompu par l’alliance du pouvoir, que ruiné par son opposition. Ceux
qui lui imposent une souveraineté temporelle le traitent comme leurs prédécesseurs traitèrent jadis son fondateur.
Ils s’agenouillent devant lui et ils lui
crachent au visage ; ils crient « salut »
et ils le soufflettent ; ils lui mettent un
sceptre dans la main, mais c’est un
roseau fragile ; ils le couronnent, mais
avec une couronne d’épines ; ils couvrent
de pourpre les blessures que lui ont
faites leurs propres mains ; et ils inscrivent des titres magnifiques sur la
croix où ils l’ont cloué, pour périr dans
la souffrance et le déshonneur » (liJssais
littéraires, p. 344, 345).
Pourquoi Pie X le magistère infaillible, n’inviterait-il pas les congressistes
de la libre-pensée à venir au Vatican
et ne leur adresserait-il pas un appel
de charité et de vérité? Cela serait
plus digne du Pasteur suprême qu’il
prétend être, que de réclamer auprès
des gouvernements catholiques.
CÛiBËSFOlMlCI
Rivaz, (Suisse) là Sept. 1904.
M, le Rédacteur
Voudriez-vous avoir l’obligeance de
rectifier une petite inexactitude du
compte-rendu du Synode. C’est comme
représentant du Comité central de la bédération internationale du repos du dimanche que j’ai pris la parole au Synode;
quoique secrétaire du Comité cantonal
vaudois je n’avais pas mandat de le
représenter. Le Comité central a son
siège à Genève, 19 rue de Candolle ;
c’est là qu’il faut s’adresser pour tous
renseignements, journaux, publications
concernant la question duidiinanche.
A la conférence des unions italiennes
je représentais le Comité central des
Unions de la Suisse romande (ou française).
Veuillez agréer, M. et cher frère, mes
bons vœux pour la saison d’hiver et
mes cordiales salutations en Christ.
J. Caille-Guillaume.
Nous empreuntons aux Nouvelles du
Zambèze (Septembre) les deux lettres
suivantes, qui ne manqueront pas d’intéresser nos lecteurs.
De M. Adolphe
Loatilé, l.er Juin 1904.
Ici tout nous parle de notre cher M.
Coillard ; il semble encore que nous
devons le voir sortir de chez lui. Dans
son cabinet, sur sa table, tout est encore tel qu’il T’a laissé ; ici des lettres
qu’il venait de recevoir, ou son journal,
là des lettres commencées... Il semble
que son esprit plane eheoré sur la station. Ce que nous croyons, c’est que
la semence qu’ü a répandue produira
encore des fruits. Une œuvre se fait
dans quelques-uns de nos enfants,, suscitée par le départ de notre cher ami.
A Séfoula, quand je parlai de notre
désir de le revoir, à la réunion du 28
mai au matin, Filippi sanglota.
M. Coillard était devenu encore plus
affectueux que par le passé ; il avait
besoin de se sentir très entouré. Il jouit
beaucoup des journées que nous passâmes à Séfoula (à Pâques 1903), en
retraite pour l’étude de là parole de
Dieu et l’édification mutuelle. Il nous
y parla avec émotion de l’amour de
Dieu. Il visita encore chacune de nos
stations du Haut et finit son tour par les
mafoulo, quoique déjà malade. Il y
prêcha encore avec force sur l’ascension du Sauveur, sur sa royauté. Il
aurait encore voulu voir beaucoup de
gens chez eux, mais à cause de sa fatigue nous ne pûmes visiter que quelques malades et le roi. Oh ! ce roi !
M. Coillard a espéré jusqu’à la fin,
espéré contre toute espérance, le voir
se convertir. Mais cet égoïste ne s’est
pas dérangé pour venir voir son ami
et son bienfaiteur, et c’est à peine s’il
a envoyé deux fois demander de ses
nouvelles ! M. Coillard a beaucoup joui
de voir les évangélistes réunis autour
de leur ancien maître, et prendre goût
à l’étude des épîtres de St. Paul, pour
laquelle je les avais invités, mais qu’ils
avaient hésité à accepter. Il eut quelques sujets de joie, et il y fut très
sensible. Mais l’impression dominante
de ces derniers mois, ce fut la tristesse :
la conduite du roi, les agissements des
Ethiopiens et surtout de Willie, quelques défections de professants, l’indifférence des chefs et du peuple, l’état
de souffrance de l’œuvre, tout ce qui
s’oppose au triomphe de l’Evangile,
tout cela il l’a senti très vivement. Il
nous disait sa certitude des victoires
du Seigneur dans ce pays, mais il était
profondément triste qu’il ne lui fût pas
donné de les voir.
Ne les verra-t-il pas quand même ?
Ces obstacles qui nous font gémir, il
n’en souffre plus ; n’a-t-il pas eu la
révélation du triomphe final ? Tout
comme l’état de barbarie dans lequel
il a trouvé le pays, a passé, et cela
surtout par son moyen, comme la paix
et le progrès extérieurs ont remplacé
le chaos d’il y a quinze ans, de même
" f -Ç? " 'S
la paix intérieure et les progrès
tûels et le réveil succéderont à laï
toô
peur actuelle. L’Esprit soufflera su|'
ci ■
, ossements desséchés,. Il le verra,
jouira dans la paix du Sauveur, | en
bénira le Maître de la moisson,'(î;
qui l’a servi jusqu’au terme de sa4
Lui et les autres qui ont semé a
larmes exulteront en voyant qu’ils CoSi
pas travaillé en vain. -Tî.
Ce n’est pas seulement au Zaïn
et au.L^souto que son ministère i’î
exercé. Il a peut-être été plus fé^ç
au sein des églises en Europe., lUy"^
été l’instrument de plus d’une conV^
sion, de bien des consécrations. Tl.a
rendu le courage à d’autres et
consolé et édifié un grand non^l
N’estrce pas pour cette raison qu’il
tant d’amis et que le deuil de not
Mission sera celui de toute l’Egli#,
Ses amis, tout comme nous, tiendrdiî
à poursuivre ce qui a été rœuvr%‘œ
sa vie. Nous persévérerons, étant
rés de la fidélité du Seigneur et x
chant qu’il se plaît à se glorifier dais
la faiblesse des agents qu’il veut bi^
employer. Que sont les obstacles poM
Lui? Qu’est-elle toute la puisâànce^là,;
l’ennemi ? Il en rit, et, au jour où Hi
a décidé d’agir, Il l’écrasera sous'nô^
pieds. En attendant. Il nous accorder^
de jour en jour, la grâce nécessaire;'^
Il nous donnera le courage de repreti^l
dre cette œuvie, de lutter et de corapt®^
sur la victoire. Vous vous souviendB^
que nous avons besoin de vos prièrçs^
plus que jamais. ; .
De M. Auguste Coïsson.
. Chufes yiotôria, 14 juillet 1904j‘^
Le voyage. Dieu merci, a été btai|
jusqu’au bout. Depuis le jour de notr^
départ jusqu’au jour où nous avoùi|
traversé le fleuve et remis les piethij:
sur notre station, tout a été très biètjy^
point d’ennui avec les bagages, poim
-d’arrêt inutile et ennuyeux. Même te
ligne de Wankie aux Chutes qui n’av^
point de train régulier pour voyageurs
et qui ne devait en avoir qu’à partisi
du i.r juillet, put, par quel hasard je
ne sais, transformer le train de Wanldfe
du lundi 27 juin, en train direct pour
les Chutes. Ce qui fait que nous étai^
embarqués à Southampton le 4 juia
au soir, 24 jours après, le 28, nous vé^,
nions planter nos tentes au nord
Zambeze. Heureusement le premier tr^if
de Boulawayo aux Chutes n’avait paj!
ete annoncé et il n’y avait que p
de voyageurs. Depuis le i.r juillet, oï
expedie deux trains par semaine
les Chutes, et ees trains sont toujoun
bondés de touristes. On nous dit qui
la semaine prochaine 200 Amérieaini
vont faire leur apparition dans nos p*
rages. '
Nous avons de temps en temps h
visite de quelques-uns de ces messieuri
ou de ces dames. La semaine de notri
arrivée, quand tout était encore sali
et en desordre, nous avons- eu la visiti
de M., M.me et M.Ile Cartwright, (pr^
sident et secrétaire de la Zambézia dû
Eap), qui étaient venus par train spé^
cial, avec plusieurs autres messieurs e
dames, voir les Chutes. Nous avoo!
réussi à leur offrir une tasse de thé
en mettant à concours la porcelaini
très varice et dépareillée qui restai
dans nos appartements. Avant-hier
nous avions la visite du niinistre wes
leyen de Boulawayo avec quelques-uni
de ses paroissiens ; hier, c’étaient d’autres messieurs qui venaient prendre dei
vues de Livingstone et de la premièr
église qui y a été construite.
3
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gardien noir que j’avais laissé suc,
itiçn à notre départ, n’a pas été
le au poste que je lui avais confié.
J|s quelques mois de séjour ici, pris
*Wal du pays, il s’en alla çWz" lui.
^aventuriers blancs, trouvant la stafîabandonnée, essayèrent leur 'talon
liés' portes qui résistèrent, mais qui
■ent probablement à un passe-pari^ù à quelque autre outil de leur
/éntion. Ils n’ont pas eu la délicatesse
Pléisser leur nom et ils ont emporté
bonne partie des choses que nous
Bons laissées chez nous. Ces gens
jt' même allés s’installer dans l’église,
sjjnt emporté la table qui me servait
dè chaire.
^|oùs avons commencé à faire le net^yage des chambres, faire replâtrer
les planchers, et mettre un peu d’ordre
la maison. A présent nous atten^ns'qu’on nous fixe la date du départ
'la Conférence. J’ai commencé une
Pple du soir ; hier j’avais 7 élèves de
P112 à 9 heures; ce sont des ouvriers
3eS magasins de la ville, et le soir,
Payant rien à faire, ils sont heureux
Bÿoif quelqu’un qui s’occupe d’eux.
tabel) ; Cmcilìazmv’ ? (U. Janni) ; Separazione ! (D. Jahier) ; Il liberalismo in
ribasso (P. R. Prochet) ; Il 21 Settembre
(M. Falchi). '
Giaba^. Dimanche dernier, à 3 ijz
heures de l’après-midi, une foule, accourue de La Tour, de St, Jean et
d’Ângrogne, remplissait le temple du
Ciabas, pour entendre la parole intéressante et convaincue de M, le capL
taine Bertrand, de Genève, l’ami du
regretté missionnaire Coillard, l’infatigable fondateur des Zambézias.
NoBYeiles et faits divers
lié Testament de M. Coillai^.^
juin dernier, à Léaluyi, en pre
&oe du magistrat qui administre ce
'^trict de la Rliodésia, le testament de
Goillard a été ouvert. Par un des
.ides de ce testament, M. Coillàrd
igue la mission du Zambèze au Protesiathe français.
I yoM les paroles mêmes du testateur :
^ ^ Sur le seuil de l’etefnité ét en la
fefésence de mon Dieu, je légué soIjennellement aux églises de l^France,
^mon pays natal, la responsabilité de
^oeUvre du Seigneur au pays des,
^ârotsis, et je les adjure én son saint
||ftom de ne jamais y renoncer, ce qui
^^erait méconnaître et renier la riche
fehoisson réservée aux semailles qu elples ont accomplies dans les souffrances
'« et dans les larmes >,
T’Aux églises de France maintenant de
lêpondre avec la Société des Missions ;
^’’ai'liérité et fai accepté.
|te 25 juin, M. -et M.me Georges
Alla, à Léalouyi, ont eu la joie d’avoir
he seconde fille, Aimee^Hélène. Tout
rAbien. M. de Prosch a donné ses
iôïns à M.me Voila.
Mandchourie. L’Eglise presbytérienne d’Irlande avait en 1900, dans ce
pays, 18 missionnaires, 3 femmes missionnaires et 7.920 baptisés, dont 300
ont été massacrés par les Boxers et
dont beaucoup ont, Sous la : crainte
de la persécution, renié la foi. Cette
mission et une autre ont à Moukden,
en commun, un séminaire théologique. L’Eglise danoise (luthérienne) a,
dans la presqu’île de Liaotung, 8 missionnaires, 2 femmes missio’nnaires et
49 chrétiens; elle date de 1895. ..
CÔS0]VIQIÎÏ4
¡La Tour. — Samedi dernier, dans le
iifemple Neuf, gracieusement orné de
fleurs et de verdure par les membres
-de l’Union Ch. de jeunes filles, et devant
une nombreuse assemblée, avait lieu
la bénédiction du mariage de M, le
lieutenant des carabiniers Barthélemy
Gardiol, de la Tour, et de M.lle Clara
Frache, de Pralafera. La touchante cérémonie fut égayée par quelques chants
d’occasion exécutés par les membres
^de la société 1’«Echo du Vallon», dout
la jeune mariée avai*vfait partie pendant
plusieurs années. Nos meilleurs vœux
accompagnent les époux.
Etats-Unis d’Amérique. On lit dans
la Correspondance mensuelle des Unions:
L’Union chrétienne de jeunes gens de
New-York-Ville compte maintenant 26
branches avec 12.223 membres. Elle est
ainsi la plus nombreuse du pays. Viennent ensuite Chicago, avec 8.615 membres; Philadelphie, 7.576; Buffalo, 5.574;
Brooklyn, 5.194; Boston^ 4.798 ; Cleveland, 4.044, et Saint-Louis, 3.624.
L’Union de New-York a des sections
cadettes avec 1.130 garçons ; les classes
du soir ont compté 1.869 inscriptions;
1.864 réunions ont eu lieu; 3.527 places ont été pourvues ;'217.333 livres ont
été mis en circulation ; 1.705 jeunes
gens et garçons ont fréquentés les classes
bibliques ; 82.730 ont pris part aux ré.
unions récréatives; 1.470 jeunes gens
ont fait partie des comités. Le nombre
des fonctionnaires et employés, sans
les surveillants, est de 68. Les dépenses
de l’année 1903 ont été de 1,335,000
fr., dont 350,000 fr. ont été fournis par
les contributions de membres et 400.000
francs par les dortoirs.
♦
^ *
Notre confrère VAvvisatore Alpino a
publié, à l’occasion de la fête nationale
du 20 Septembre, un numéro spécial,
d’un grand intérêt, sur papje;" rqsc,
format ordinaire, contenant les artjcles
^uiyanls, qui se lisent avec un réel
plaisir: Le tre Rome (Ct'A. Tron) ; La
Roma dei Papi (T. Gay); Roma e l’Italiß
(G. Ribet) ; Roma capitale (G. Luzzi) ;
Rivendicazioni vaticanesche (V. A. Cos
Les bienfaits de T eau.
Nous sommes habitués à voir l’eau
couler en abondance autour de nous.
L’apprécions-nous comme un privilège
et en usons-nous comme d’un puissant
auxiliare d’hygiène ? La santé n’a pas
de plus solide protecteur que la pro
prêté.
« L’air et l’eau sont deux grands médecins ». Voilà une maxime que Messieurs les docteurs ne désavoueront pas,
ayant trop souvent lieu de constater
que malaises et maladies ont uniquement pour cause un manque d’hygiène
Pour faire comprendre aux musul
mans que leur malpropreté était la
source principale de leurs maladies, la
baronne de St. René leur disait : « Lavez-vous, chassez les mouches, balayez
vos maisons, brûlez vos ordures... »
AlejLandre Dumas ne craignait pas
de tgxer la propreté de «demi vertu»
et la malpropreté de « vice et demi».
De notre côté, nous oserons ajouter :
« La propreté est un moyen de moralisation ! » En effet, voyez les religions
orientales prescrire l’ablution avant la
prière,'Indiquant par lâ^îqUe la pureté
physique doit accomp^ner la pureté
morale. Le Coran ne cesse aussi de
recommander les bains.
Avant de se rendre au temple, les
Romains avaient soin de se laver le
corps. Ils ont ete nos maîtres dans 1 importance qu’ils ont donnée aux établissements de bains. L’ancienne Rome
comptait plus de cent édifices de ce
genre, mettant ainsi à la portée du public des bairis à très bon ♦ïmpte. ^
Le luxé de leurs « Thermes » était
poussé très loin. Les murs des salles
de bains étaient garnis de peintures;
la cuve et les robihets étaient en argent ; une bibliothèque, un jardin, une
cour pavée de mosaïque étaient mis a
la disposition des baigneurs, qu’un certain nombre de .serviteurs avaient pour
fonction de masser, puis de badigeonner
avec des essences parfumées.
C’est dans les ténèbres du MoyenAge qu’on osa condamner la propreté
comme un reste des temps antiques.
L’histoire nous rapporte qu’au XVII.e
siècle, par réaction contre le sensualisme païen, l’Eglise ne permettait de
bains que deux fois par an, à Noël et
à Pâqüès. On raconte à ce propos que
M.me Mazarin ayant demandé un jour
chez les Visitandines à se laver les
pieds, la maison entière s’en émut et
la duchesse ayant essuyé un refus, dut
remplir’d’eau un coffre qui était dans
le dortoir, si bien que tout finit par
une ihóndátion générale.
Vetk 1640 parurent les lois de la
galanterie qui commandaient qu’bn se
lavât lés mains tous les jours et la figure’assez souvent.
La propreté est indispensable non
seulement à la santé, mais aussi à la
beauté. Une peau bien nettoyée est
douce, lisse et fraîche. L’eau chasse les
ridés. Les immersions, les lavages froids
ou chauds rendent le corps ferme, dispos, résistant. L’eau froide a la vertu
[ dé^Pdissiper: les fatigues, de duriiir ef
Vde développer les muscles, de rétablir
l’harmonie troublée, de maintenir santé
ét jeunesse, et même dans certains cas
de prévenir les maladies ; bref, en nous
faisant un corps propre, Teau nous
rend l’âme plus pure réalisant cet idéal :
«Esprit sain dans un corps sain».
Toutefois il ne suffit pas de faire de
l’hydrothérapie pour se bien porter,
encore faut-il la faire avec intelligence.
Ainsi après une douche, ou un bain
froid, il faut rétablir la chaleur normale momentanément diminuée ; a défaut d’exercice, il faudrait se remettre
au lit jusqu’à ce que la réaction se soit
produite. '
Les bains froids ne conviennent pas
non plus indistinctement à tout Je monde.
Un bain trop prolongé peut également
avoir de fâcheux résultats. Enfin il ne
faut pas se plonger dans l’eau pendant
que la digestion s’opère ; il est prudent
de ne pas se baigner dans l’eau froide
que trois heures après le repas et de
ne pas rester plongé plus de quelques
minutes, à moins que ce ne soit pour
se livrer à l’exercice de la natation.
Le bain chaud aura de même ses
inconvénients si l’on ne prend les précautions nécessaires. L’eau chaude a
pour effet d’amollir l’épiderme en ouvrant les pores et par conséquent elle
rend l’individu sensible au froid et disposé à s’enrhumer.
Sur une peau dont les pores viennent d’être ouverts par l’eau, l’air a
une action très active. C’est pour cette
raison que la coquetterie empêche quelques femmes d’exposer à l’air leur vi
.. CA
sage immédiatement après 1 avoir
Un médecin est d’avis qu’il faut
se laver en hiver le’'visage à l’eau
froide et en été à l’eau tièdé 6û^ éhaude,
afin d’établir l’harmonie^ avec la température extérieure. Du reste, c’est un
tort que de baigner à l’eau Troide un
visage rouge et échauffé ; il faut alors,
au contraire, employer de Teau très
chaude.
^ On ^sait combien des compresses
chaudes ou froides, appliquées suivant
les cas, ont un excellent effet contre
les insomnies ou pour rétablir iine mauvaise circulation du sang ou encore
pour couper un mal de gorge à son
début. , , (
...La douche à domicile est facile à
pratiquer en se plaçant-dans un baquet
et s’arrosant vivement d’un pot d’eau 1
On peut aussi s An tenir au drap
mouillé, c’est-à-dire s’envelopper d’un
drap que l’on a plonge dans de 1 eaù
et tordu très légèrement.
La sensation première n’est pas dés
plus agréables ; elle vous rend haletant
et fait pousser aux douillets des petits
cris d’effroi ; mais on s’y habitue vite,
d’autant plus que l’opération doit etre
de très courte durée. Aussitôt .que le
corps à reçu « Timpression.»j de Teau
on.se débarrasse du drap mouillé, pour
se frictionner énergiquement avec un
linge sec, voire même avec un gant
de crin ou une brosse, et le bien-être
ne tarde,pas à se faire sentir.
Cela n’est pas coûteux.
Pourquoi cette simple opetaribn estelle si peu répandue chez Je peuple ?
Un peu ignorance, un peu insouciance
et aussi exiguïté des logements, rendant compliquées les moindres ippovations. , , è
...Enfin n’oublions pas Te., savon,, cçt
important accessoire du bain, sans lequel T épiderme reste imparfaitement
nettoyé. Qui donc a prétendu «que le
peuple le ! plus civilisé est le peuple
qui use le plus^de sayonj^»
• ■ (Extraits du Sighal ' d& Genèvé). .;.? :
■AMiCÀ.'’’'
Almanach des Bons Conseils pour
Tan de grâce 1905. 80® année. Paris
33, Rue des Saints-Pères. Prix : 15 cent.
Le Noël des affligés. Paris. Société
des Traités religieux, 1904 (38 p.)
Stelle mattutine per Francesco R.
Havergal. Traduzione dall’ inglese con
appendice del Traduttore. Roma, Tip.
«La Speranza», 1904. Prezzo L. 1,50
(238 P-)
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du N. de sSeptembre.
La vocation de Suzanne (suite) —
A Java, le Papandoyang, volcan —* Le
moine Guitmond et Guillaume le conquérant — Claude Bernard — Chefs et
soldats — Le repos du dimanche — Le
peseur d’or —' Coccinelle (suite)
Pauvres oiselets — A propos de guerre
— Un témoignage — La vie de Claude
du Chastel, baronne de la Moussaye —
Une grotte— A propos du choix d’«ne
carrière — Pour les collectionneurs de
timbres-poste.-— Credo — L’automne.
Petit Dictionnaire bibl. de Billot.
2.e éd. — La souscription, au prix de
2,75, à cet utile ouvrage, resté ouverte
jusqu’à son apparition, f,n Octobre pror
Chain. (En librairie il se vendra 4,50).
S’adresser à M. J. P» Dardier, à
Coppet (Vaud) Suisse.
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Vaudois de Marseille.
f'-' Mouvement du 25 avril au 25 août.
Baptêmes: Elise Combe, Jacques Pontet,
Hortense Cesane, Gustave Clot, Jean
Costati tin, Victorine Ferrerò; Marius
Chaütie, Pierre Barrai, André Malan,
Angèle Brunet, Joseph Grand, Marie
Grand, Davit Stringai, Edmond Rosso,
Sylvie Costabel, Blanche Pontet, Clémentine Guilielmo, Louis Tron, Jean
Pellegrin, de Pélissane, baptisé à Salon,
Emile Berthalot, Charlotte Reynaud,
Paul Toürn,
Mariages Louis Ribet et Henriette
Tronchet, Emile Aulfinger et Jeanne
Gilles, Jean Peyronel et Louise Bounous,
Jean Forneron et Joséphine Long, Jean
Baptiste Ciarrié et Susanne Rivoire,
Toussaint Moraglià et Madeleine Bàlmas.
Décès : Julie Blanc veuve Bosmian,
53 ans; Félix Canepa, 41 ; Mélanie
Richard veuve Heldt, 79 ; Madeleine
Pons, 65 ; Julie Forneron, épouse Panirazi, 21; Susanne Revel veuve Bonnet, 71 ; Catherine Bleynat veuve Tourn,
53;‘Etienne Tron, 16 mois; Sophie
Ràpp, épouse^Michelin Salomon, 52 ans;
Anne Ribet, veuve Revel, 66 ; Henri
Bertalot, 21 ; Therese Sourrouille veuve
Tourn, 72 ; Emile Long, 6 mois; Jeanne
Léger, 6 mois ; Frédéric Vinay, 50 ans;
G^iraudin, 37 ; Thérèse Tron, épouse
Bavidier, 27 ahs.
Ce n’est pas de notre faute si nous
arrivons quelque peu en retard pouï annoncer la naissance du prince héritier
d’Italie, venu au monde jeudi dernier à
11 h. du soir, a l’heure même où le
dernier numéro de notre feuille venait
de paraître. Nos quatre lecteurs sont pareillement informés que le nouveau-né,
Humbert, Nicolas, Thomas, Jean etc.
portera le titre de Prince de Piémont,
ainsi que la chose était décidée en haut
lieu ; nous n ajoutons pas : ainsi qu’on
1 a voulu au Vatican, vu qu’il n’est pas
meme a supposer, par les temps ,.qui
courent, que les désirs du Vatican puissent avoir quelque influence dans certains
milieux. Les malins et les cléricaux. affirment cependant que le pape a manifesté sa haute satisfaction pour le bon
goût du Roi qui a su tout arranger afin
que le prince héritier ne vît pas le jour
.au Quirinal, et n’a pas permis qu’il usurpât
le titre de Prince de Rome, comme
d aucuns, des gens peu au courant des
convenances et des traditions des cours,
l’auraient souhaité. Quoi qu’il en soit,
le nouveau rejeton est venu combler les
vœux de la famille royale et de la
grande majorité de la nation. Puisse-t-il
un jour, le plus tard possible, contribuer
au bonheur et ala prospérité du peuple
qui a salué son arrivée avec tant d’enthousiasme.
Mais il était écrit que la joie des
Italiens ne serait pas sans mélange.
La naissance du Prince a lualheureusement coincidé avec l’affaire du Oastelluzzo (Trapani) où un brigadier malavisé,
très imprudent et quelque peu fou, se
précipitait au milieu d’une réunion 'de la
ligue socialiste locale, en soulevant par
son attitude par trop provocante et insolante, de vives protestations, üne ba
‘•'Cà
garre s’ensuit, quelques blessés et un
mort demeurent sur le théâtre de* la
lutte. Ce nouveau conflit, qualifié bjen
improprement de massacre, où les autorités se sont entièrement mises du côté
du tort, et qui suivait de très près'l’affaire de Buggerru, a contribué encore a
surchauffer les esprits déjà suffisamment
surexcités. Sous prétexte de protester
contre le Gouvernement qui fait ou laisse
assassiner les citoyens plus ou moins pacifiques, sur un mot d’ordre parti naturellement de Milan, la grève générale
est aussitôt déclarée. Des centaines de
milliers d’ouvriers sont descendus samedi
et dimanche dernier dans les rues de nos
grandes villes, y ont fait beaucoup de
tapage, cassé beaucoup de vitres et de
deventures de magasin, réclamé la démission du ministère et réussi à paralyser
à peu près toute activité. Et ce qu’il y a
de plus étonnant c’est que cette manifestation colossale n’ait pas eu des suites
plus funestes: à part deux morts, un à
Genes, J’autre à Milan, et quelques
inévitables blessés, tout le monde en a
été quitte pour la peur et pour quelques
privations amenées par la grève. M. Giolitti a voulu une fois de plus mériter le
titre de libéral, en écartant les mesures
d’extrême rigueur qu’il aurait pu prendre
étant donnée la situation. Peut-être a-t-il
agi avec sagesse et évité par là les conflits sanglants de 18Ô8 ; mais d’un autre
côté on peut aussi lui reprocher d’avoir
fait subir la plus odieuse des tyrannies
a la population de nos centres ouvriers.
Maintenant tout est rentré ou va rentrer
dans le calme. Les socialistes, révolutionnaires et autres ont réussi à jeter le
trouble dans une fête de la nation, ils
ont abouti à un essai de mobilisation.et
peut-être aussi à s’aliéner les sympathies
des gens sensés.' On peut donc se remettre à l’ouvrage.
L’acte de naissance du P.ce de Pié
Wk
mont a été rédigé à Racconigi le'2Q^t
■ avec les formâlités d’usage. S.
iroyé à cette occasion le grand 'cordX
àé l’Aunonciadé à MM. G. Giolitti ^
néral de Sonnaz et comte ïornielli.^-'
Malgpé les troubles récents la fête
tionale du 20 septembre a été célébré'
partout par les banquets, les illuminatioilé'^*
et les fêtes populaires d’usage. ' ' "s;
Herbert de Bismarck est mort dim^ani^V
dernier à Eriedrichsruhc, à l’âge de'5|-.
ans. Quoiqu’on l’ait qualifiés d’« hériti¿'
médiocre d’un grand nom,» le comtVi
Herbert a fourni une assez belle carrière’^
dans la diplomatie. Bismarck, dit-o¿
aurait voulu en faire son successeur, P
mais la chute de son père devait amener
a bref delai, celle du fils qui ge
ces dix dernières années, éloigné de la
politique. /■'m
- En Extrême Orient, la sitùatîo^^
semble demeurer stationnaire. On Æil
que l’aile droite des Japonais va se met¿e'
en marche pour Karbin où elle espèrp*"
arriver avant les Russes, si la neige qui-^
a commencé à tomber dans la région ne
va pas l’arrêter. Les 15 et IG c. Pprt-'!Arthur a subi de nouveaux formidables
bombardements. - ~
—-if']
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1904!-A. Viglino, Milan; Celli, S. Pier d’ArenlVillelm, Fontaines (1904-05); P. Pascal, Chabrans; J. A. Pascal, Chabraus; P. Pein, Ramel»;
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2 exemplaires ; 60 cent, ou 1,25 pour
plus de deux ex. Pour lo ex. et audessus, le port est gratuit.
Les libraires, ainsi que les pasteurs
et régents qui payent comptant au
moins 10 exemplaires, peuvent avoir
l’ouvrage à 2,25 l’ex.
Avec 50 centimes en plus, on peut
avoir, dûment collée à la fin du volume, la Carte des Vallées, dressée pour
le « Guide » par M. le docteur D. Rivoir, avec la collaboration de l’auteur.
S’adresser à M. le Prof. Jean Jalla
Torre Pellice.
aeoél
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Briqué, as /8-1
Pigneroli {
V i. 5.37 8.2
5.59 8.10
.7 8.22
accél. fest.(I)
8.30 12.1f) 15.32 19.10 '20.Í5'
8.66 12.41 15.54 19.36 20.80 ;
9.1 12.44 15.56 19.41 20.28 '
9.23 13.6 16.12 20.3 20.85?
9.31 13.13 16.20 20.12 21.2’vS
Turin 7.26 9.15 10.55 14.,¡)2 17.22 f21.35 22,21
(1) Jours de fite des mois de juillet, août et septembre, *
Turin-PigneroMa Tour
d’
Turin
acoél.
accél.
5.85
Pigncrol / “■
\ d. 7.5
a. 6.56 10.36 14.2
9.15 12.55 16— 17 35 19.49 ‘
17.21 1R21 21.2 .
10-45 14.10 17.31 18.28 21.0.
Briqiiéras .f i^-28 17.53 18..56 2133 _;?»5
* 7.30 11,10 14.30 17 .,7 2] .g
La Tour 7.56 1L36 14.54 18.25
1921 22.6
Tramway Pignerol-Pérouse
(1)
Pigncrol 6.4
7.
tj „ ..... 10.40 14.30 17.25 18.44 21.20
Péfous?'" «'fi 19-10 21.56
® 15-Í0 18,35 19.54 22.30
18.45
9-50 20.15 '
21.25 ''s
dêp. diligmces
ctrr. PeiTier
„ Féiiestrelîes 11.
(1) Facultatif depuis lé l.r Septembre.
(FénestrelIes-Perrier)-PéroDse - Pianerei
.J, (Fenestr.
^ JPerrier
Pérouse a
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16.30
(1) 5.15 17.15
®-99 18.80
„ à. 4 45 6.41 812 11.45 14.50 17.26 1845 2C
S. aermain 5.20 7.16 8.47 12.20 1525 18.2 1921 2C
Pigncrol 5,55 7.52 9.22 12.55 16. 18.37 19.B6 21
(1) Facultatif depuis le l.r septembre. (2) De juillet à
septembre. (3) Fst supprimé les jours oi il p a le fe»Uvo.
ISa;,