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St£U
de
Soixante-neuvième année - Anno XII"
17 Novembre 1933
N" 45,
Ê-t
-■ Z
pa'Kaissant chaque vendredi
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes . .
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof, to^s MioOl, t Torre PeUice pour
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.», dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Circulaire
de la CoMlssion du Chaut Saerd.
Le chemt dans l’assemblée êu mite, et
{Mm les rétmiiom, le çhamt sein de nos '
Sociétés Chorales et de nos Ecoles du dû
Tfihmhe: voUà les trois pomts auxquels
s’est intéressée tout partùMièrement la
Commission du Chant Sacré dans sa dernière séance.
Assemblées de Culte.
Qmnt au preanier point, c’est-à-dire le
chant dam le culte public, la Commission
est de l’avis qu^ü est temps de recourir
à des moyens plus énergiçiues pour réaliser des pretgrès plus seirmbles. Pour cela
elle s’adresse spécicderrient aux Pasteurs
des Vallées, les priant de bien vouloir
adhérer à son invitation, simple et de très
fa< lie actuation : limiter, pendant la saison hivernale, le choix des cmitiques, soit
dc::S le culte au temple, ¿sok dam les réur
ntons, aux 25 cantiques suivemts : Pteu^
niis et C^antiquies : 19, 26, 33, 69. 80i 87,
102, 106, 128, 129, .185, 152, 179, 18^ 190,
2î. 1, 212, ^I3y 225, 287 ; Itonarib Cristiaino ;
6, 157, 163, 179, 191.
Ldn répétition pkts fréquente de ces cwnr
tiques, avec le concours, s ü est posmble,
jles Sociétés Cheredes eu de qic^cpies chan^
teurs bien exOTcés, produira, nous en som■ines sûrs, les bons résultats que tous désirent vivenwnt.
Sociétés Chorales.
■ -,es cantiques (jue la Commission propose à l’étude des Sociétés Chorales, et qui
seront chantés aux Fêtes de Chant du
printemps, sont les suivants: Psaumes et
Cantiques : 16, 31, 147, 158, 178 ; Innarip
Cr istiano : 153i 155.
Les Sociétés Chorales sont en outre înviiées à préparer m chœur de leur choix.
Ecoles du Dimanche*
Les Ecoles du dimanche voudront bien
étudier les chants suivemts; Psaumes et
CaintiqueB : 179, 241, 299 ; Innarjo Cristiano : 191, 287.
Dans le courant de l’hiver les membres
de la Commission du Chant Sacré feront,
D. V., des visites aux Eglises, aux Sociétés
Chorales, aux Ecoles du dimanche; mais
ils mettent dès mamtenant à la disposîr
ticm. des intéressés un choix très varié
de chœurs, pour différmtm oecasiam.
Les résultats très heureux jusquHd atteints sont le prix le pim prédeux du
travail acoompii avec grande fidélité et
noble dévouement, mais üs offrent amd
le meilleur encouragement à déployer toujours pim et mieux nos forces et nos talents pmur l’enseignement et le dêveloph
pement du Chant Sa)cré au sein du Peuple
Vaiudois.
A mus tous, les Pasteurs, les Dissecteurs, Us Moniteurs, qui, en vous intéressant pratiqmrnmt cm Chant Sacré,
quelquefois avec de réels setarifUm, sentez
de trawaiHer pour la ghire de Dim et
pour l’amMoratim dm moyens aptes à
ddrífUr, soné adressée Us voeux frar
teméU de
La CoraiimigBioîî du Chant Sacré :
Adouu Tron
Ctuoo Comba
Eli Loiro
Luigi Marauda
Luigi Rostagno.
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Le spectFe de l’hiYer.
Quaudo fui diesto limauzi la dimane,
Pianger sentii fra U sonho i mlei flgliuoli,
Ch’éran eon -méco, e dimandár del pane.
Dante, Inf. XXXIII, 37-39.
Déjà lai premiêrei iieigo a fait son. a®pairition sur la montagne, la gelée blanche a raidi les demiéùeis fleurs et la dernière herbe, et lies ohelmins et les bois sont
jonchés de feuiles mortes que le vent,
tourbîllannaîit, s’amoise à disperser, comme si à la, triisteœe de la mort il ajoutait
son mépris.
L’hiver gst aux portes. Je le vois s'approcher sous la forme d’un géant, mais
maigre, hâve, raiaJheureUx de son propre
maUieiur et malheureiux d’êtrei le messager
de la souffrance.
L’hiver est aux portes; naivotis-nous dit.
à nos pnopres portes, ruais elles sont fermées, nous les avons cadenassées contre
les tempêtes, calfeutrées o>ntre la pïus
subtÜB biseï, et au idedaps le feu est aHur
roé et la provision de charbon et de bois
est faite, Autour d|u feu nos enfaiats
jouent, la joie chante à notre foyer, malgré l’ounagan au dehors, car le vivre et
la couvert lest assturé, et te lendemain n’est
pas un effroyable my^na,.
J'ai fermé, moii aussi, ma fenêtre et ma
porte, ruaüs je ne me' Sfuig pas entièrement
cloîtré dans mon cabanett de travail : j'aî
besoin des visions lojlntaines et je délbeste
oes rijdleaux qui s’interpoaent entre te
monde et moi. Je ne piéux deviesnir aveur
gle ni sourd, je vniis ce qui! se pas^ au
dehors et des voix se font entendre i elles
parviennait j.usqu’â moi eomme l’écho
falible, plaintif, amer de souffrances inconnues, de misères sans nombre et sans
nom.
C'est la voix des pauvres en hiver, c’eét
le gémissement des enfants qui vivent
journelltement plus 'd'^p|oir que de pain
et qui æ chajuffent s|ur le cœur de leuns
mères, tandis que les pères sont dlehca'S
sur la rue, aux portes des chantiers, demandant “non. pas Taiumône, mais du travail, pour vivre et faire viame tefurs ealiPants. Ahî rMver, quel epeetre ! lorsque
le pajin manque, lorsque tes poitee et les
fwiêtres ferment med et qu'A rintérieur
ü' n*y s^ rien de ohaïud cpe la douteur.
C*esb te momient die déchirer nos rideaux
pour miiejHx voir ce qui s© pœse au dehors, c’eSt te moment die regarder à travers les fentes de la porte des pauvres.
Parmi boutes les douteurs que l'hiver
àm^e, celtes des enfants me causent tm
troU'bte que les mots ne peuvent es^-i
tner ; aussi te lecteur ne siétonnerart-i& pas
á en tête de ces lignes j'ai cité tes par
réites dto comte Ugolino qui rendent avec '
force la tragédie de la faim et la douleur
de n’y irfen poMvoir. J'ai devant mes yeux
là vîsioïi dantesque du comte Ugolino, qui
dans la SOTnbné tour voit mourir un à im
ses deux fils et ses ideux neveaix, après
les avoir entendus demander du pain :
même leur sommeil, qui n'est plus du repos, Hîïis de la lassitude, est troublé par
l'aighilten de la faimi
" Une autre vision, me hante à l’approehë (te Thiver : voilà des mères épuisées
(fehs te travail et dans là peine, qui regardent leurs enfants pâles, affamés, à
n^tié nus... et eflles s’évertuent et souvent élites pteurent en silence.
'C’est donc pour les enfants surtout que
je lance mon appel aujourd'hui.
■Il .n,’y a pas q[ue tes enfants qui souf. frént d© l'hiver, mais ce sont eux qui sont
te'plus dignes de pitié, eux les innocents,
eftix qui par leur vie n'ont pas contribué
encore â rendre le monde ce qu'il est, eux
enfin qui sont te f<3indement de la sexdété
dte demain, cette société que nous vouIîmis
former et à laquelle nous voudrions laisser
îme empreinte qui ne témoigne pas contene nous.
■ il y a bien des adultes qui souffrent,
ipuds souvent c’est déjà à cause de leurs
ferfalts (oisiveté, vices, dépravaSloni). Les
il*fiants, victimes de maux qu’ils U’ont pas
trêês, dont ils ne sént donc pas îéspitmsabtes, doivent «xciter notre intérêt et
, notre sympathie œ scsit eux (ju© nous
devons sauver. C’est un devoir de solidarité înumaipei let chrétienne auquel nous
ne pouivonig pas noUs souri-raire.
L’aSHÎstance n’est pas sans danger lorsqu'elle est' étendu® à des adïtltes qui' s’en
font bien souvient un daimt, mais rite lae
présente aucun inconvénient lorsqu® c'est
à dés enfants qu'rite eist accordée.
Il est à espéretr que Thiver ne sera pas
trop rigouirefux, <pe les travaux que te
Gouvernement encourage de toutes naanières ne manquleiront pats; mais malgré
tout il y aura des misères auxqpeles il
nous faudlra pourvon" si nous ne voulons
pais que des inneoetolts sortent d® te mauvaise saison eomme die pietite spectres, sans
gaîté et sans éuergiBi.
En attendlaat 4© meileurB jours, le moment est peut-être venu de mettre en
comm'un nos bieins, comme du -temps d®
Téglis© chlrétiçnjn® ipliàmitivei, afin' que personne ne manque du nécessaire, afin que
les enfants ai«nt tous leur portion de pain,
leur flamme au foyér, leur éclat de rire
et le rayonnement de joie propre à
leur âge...
Qui pensera à ceux qui n’ont pas de
famiUe? qui se souviencllra qu'il y a des
orphelins et des orphiriines ? qui allumera
pour tant de malheureux le flambeau de
te joie?
N’aittendez 'pas di’entendre dos cris et
de voir Ides luateis tendues viers vous : il
est des raiaères qui, dàRS tew dignité, sont
sans voix, sans maios, mais
« Che soffre e ffhiedç flivi« U VOUo W diœ ».
(Ralo e Damajanu).
ALMStACH JON CALVIN 1934.
Editim de fSeuève.
A Torre PeUioe, L. 3 - Ailteairs, L. 3,50.
Escompte du 10 % sur rachat d'au moins
dix exemplaiires.
S’adresser, pour pecevoir cet intéressant
Almanath de 64 pages, illustré, enrichi
de très intéressan'bs arisictes, à te Librerìa
Editrice Gldutdicma - Torre Pridee (Torino) .
POUR LA VÉRITÉ
iln salut par rabsolntion?
(Deuxième Partie).
Tous les sacrements romains, et (telui
de la Pénitence à un haut (tegré, conoqurent à' rehausser l’impoirtance du sacer-*
doce et à lui assurer une position privilégiée, (îomrae dtisp®nsateur des grâces di»
vines. Eu qflfet, te prêtre qui confise et
absout se présente aux fldètes comnie un
jittge siégeant au tribunal avec les pleins
pouvoirs de iretenir ou d® remettre tes
faut^, et cria ipar dêlégiation expresse du
souverain Juge.
1 est, don®, de première inportauc®
d’examiner tes lettres patentes, ou, si l’on,
veut, les décrets divins qui confèrent au
clergé caÆolique cette fonction.
Les passages scripturaires, qui les contiendraient, sont : Matthieu XVI, 19 ;
XYIII, 18, et Jean XX, 21-2^> dans luquete Jésus, d’abonii à Pferre, puis à tous
les apôtres et enfin à tops tes disoiplies
(hommes et femmes), déclare (pie « ce
qu’ils auront lié ou délié sur te terre le
sera aussi au ciel ^
Avant de mésuirer te portée de ces paroles et d’en fixer la véritable significatim,
il nous faut établir, clairement si elles impiliquaiient te à part d’un® prêtris®
investie d® pouvoirs charismatique^ jusqu’alors r^rvés à Dieu exdurivement.
Lorsqu’au cours de son ministère et à
l’occasioinj d’une diédiaration de Pierre (Matthieu XVI; 19), au sujet de sa messianîté,
Jésus lui adrei^ les pagotes (pxe nous
ayons rappelées plus hauh il s’agissait de
faire entendre aU bouillant et primesautter apôtre tout te sérieux- de son apostptet, puisque' d® te fidélité de son message, à l’égard du Qbrist, dépendrait le
déUement ou le liement éU pauvres créatures reteniues dans .les liens du péché çt
du diaibte. Point d® privilège sacerdotal !
Dans le seoicpd passage (Matth. XVUI,
18), Jésus, s’entretenant sur le sujet des
oiîensies personnelles, qui pouvaient s® prod-uire entre ses disciptes et qui devaient
se régler Æratarnelleni'ent entre eux, ou
devant quriques témoins, ou ®nfin devant
l’assemibilée d®s oroyants, ççinçlut par les
mêmes paroles adresses à Pferra
Leur portée était simplement (pie lorsqu’une offense grave a eu lieu, — puisque
Jésus rappelle péché, elle impliquait concurremment un® transgression de te loi
(jivine, — et que le frère, à qui un tel
tort a été fait, a cherché tous les moyens
légitimes pour porter l’offenseur à résipiscence; s’il y réussit il a délié, (levant
Dieu aussi, ce çoupahl® ; au contraire, s'il
a échoué, oriuL-ci ueste Hé, par son epdurcisaement même et non pas par une sentence juridique, prononcée par qui nte
aucune autorité pour te faire. Encore ici,
point dé privilégie sacerdotal !
Enfin, dans le troisième passée (Jean
XX, 21-23), nous sommes au soir de
résurrection, Jésus se présente d'îïUe m**
nière inattendue et .extraordinaire ,à cettè
réunion d'apôtros (i^uf Tboriîas)^ de drici-'
ptes, dé jferamies pieuses, ri après leur
avoir adressé le salut de paix, ü leur ren
Bouvela te maudat I<aue chaque chrétien,
dorriiavant, doit réatoer : d'être un té^
moin du Christ, envoyé en son nom auprès
de toute âme qui ne le connaît pas en-
2
'ÍÍX
;r
core comme tel, et pour celia il leur acoorde iune premdère paftièlle effusion de
l’Esprit. Ils portieiront avec .eiuxl un message de délivrancel celud qui l’àccueiltera
sera délivré des chriinBB fenominiieuses du
péché; qui le ,repoussera en restera lié.
Toujours point die privilège saceridotaj !
» Cfe qui précède doit avoir,préparé notre
entendement à itìrouver plaurible et seule
' acceptable l’explication des paroles débait*
tues et contestées, telle que F. Godet nous
la fournit : « Il fant se rappéter que^ le
ministère de la Paróle s’exelrce avec la
piuibsaince de l’esprit. Ç’est ceitte force divine qui, ,p|ar son organe humain, déKè
ou lie, enlève ou scelle le péché».
Le concile die Trente (iSées. XIV, Can. 9)
établit en opposition aux protestants que
le pouvoir, dont est investi le clergé, consiste â'^reniettre réellement les ¡péchés et
non seulement à djéclaner qu’ils sont remis.
iMmen Vitae prétend en fourtnir une
démonstration en citant le cas du pairalytique, que Jésus guérit en lui pardonnant '
ses péchés, vu^ qu’en ceitte occasion les
scribes et les pharisiens revendiquant ce
pouvoir à pieu' seul, Jésus affirme de
l'ávóir aussi» Certés, comime P^ls de Dieu
et Dieu lui-même, il en dispose ce qui
neSt pjas le cas pour le prêtre, à qui il
n a pas trajnsmis ses attributs divins.
S’empairant des patroles : « Comme le
Père m’a envoyé moi aussi je vous envoie», le même Manuel soutient que ce
fut alors que Jésus leur communiqua ce
pouvoir. Mais Jésus n’a i®s envoyé ses
apôtres, diains le monde, comme des magistrats en toge i>our faire des instructions criminelles ou pour pronpncer i(tes
absolutions ; mais il leur a dit, au moment
de se séparer, d’eux: «Allez, instruisez
toutes les nations»., et enseignez-leur à
observer tout ce que je vous ai prescrit »
(Matthieu XXVIIT, 19-20). '
A soutenir la thèse du pouvoir judiciel
des apotres ét de leurs .prétendus sacrements, on cite le cas die Saint-Paul, qui
dans sa seconde lettre aux Corinthiens
(II, 10) s’unit à cette congrégation pour
approuver les sëntîmmts fraféiiüelis’ de
pajrdon, démontrés envers un de ses membres coupable d’une grave chute (1 Cor.
V, 1-5), qui nécessairemient a dû s’humilier et se repentir, aussi écrit-il ces paroles : « Si j’ai pairdonné c’est à cause de
vous en présence de Christ», La Vulgate
traduit : « en la personne de Christ », et
MartinJ : « au nom de Christ », comme si
Paul employait une formule d’absolution.
Tout au contraire ce textei prouve à exubérance que c’était l’Eghse dans son ensemble qui avait jugé, défini et résolu ce
cas déplorable, comme du reste cela se pratiquait partout au siècle apostolique. SaintPaul écrivait à Timothée (I, 20) : « Ceux
quii pèchent r^rends-les devant tous, afin
que les autres aussi éprouvent de la
crainte ».
Mais, lorsqu’on veut soutenir coûte que
coûte une thèse sans fondement, on a recours à des argumraits pitoyables. Ainri,
n’a-t-on ¡pías prétendu que Jésus, en ressu^
scitant Lazare, avait dit aux apôtres :
« Déliez-le... », pour indiquer quel serait
leur futur office de «lier et délier». Malheureusement pour ces exégètes, sans exégèse, l’évangéliste Jean (XI, 36), nous dit
que «les Juifs», amis de la famile de
Marthe et Marie, étaient là auprès du
tombeau, de solde que ces paroles purent
tout aussi bien leur être adressées, puisque rien: n’est précisé à cet égard.
Ne trouvant nulle part dans ks Saintes
Ecritures Finstitution d’un tribunal de la
Pénitence et la transmission de la p&rt
de Dieu d’un pouvoir d’aibsoudne le pêcheur, assigné aux lïiinistres du cultei,
nous me pouvons ranger le sacrement romain de la Penitene© à côté du Baptême
et de la Sainte-Cène, ni en reconnaître
la légitimité.
Mais il y a d'autres très importìantes
raisons pour lesquelles nous croyons, ©u
toute conscienee, de devoir repousser le
dit sacrement.
Le confesseur étant considéré et désigné
comme « un directeur spirituel », l’ascendant qu’il acquiert sur ses pénitents les
induit à une indolence morale; ils s’en
remettent à lui pour les intérêts présents
et futurs de leur âme. C’efet une aibdicaticHi de la pjropre personnailité ; c’est trans-^
porter la conscience d’un tiers dans ¿ sa
propre vie; c'est se vider de ce qui fait
la dignité de la créature humaine,- qui se,
sait responsalble devant son Créateur de
ses propres actions; c’est mettre, entre
le Dieu trois fois saint, présent partout,
connaissant toute chose et nous, un homme sujet aiux’’'mêmes pigions, souvent "
gravemient pécheur, qui se croit autorisé
de soulever tous les voiles de notre vie
intime et d’y regandeir avec Un. œil qui
n’est pas toujours exempt de curiosité,
mais bien toujours sujet à se tromper.
En outre, la facilité d’obtenir le pardon
moyennant quelque légère satisfaction, ne
oondluit-eillel pas plus d’un à dire : « Je puis
commettre tel péché puisque je ^rai bien
vite absous en me confessant». C’est ce
qui a donpé cours au dicton populaire : '
« Péché coiifeSsé, péché pardonné ».
On a beau munir le confesseur de traités et de manuels en la matière, — j’en
ai un sous les yeux, du chanoine Alexandre Giohi, de plus de 700 pages, —r mais .
toutes oeB méticuleuses prescriptions, dans ,
la pratique ne peuvent que rendre i>erplexe qui voudrait ks suivre et qui finit '
par s'y égareir.
Ce juge qui doit fouiller dans les basfonds de la, vie de siés pénitents, ne court-il
pas le danger d’aroir sa propre âme souillée ? Eît, avant même, sur les bancs du
séminaire, lorsqfu’il ge prépare à exercer
cet office, par l’étude des Sanchez, des
Suarez, d^ Alphonse dei liguori... ne
trouve-t-iï pas dans certains étalages réalistes de péchés scandaleux l’empoisonnement de sa propim âme, qui pu peut être
salie, ce qui imprimera une triste direction à sa vie ecclésiastique !
Je me souviens d’aivpir interrogé un novice à ce sujiët, et à mon grand étonnement d’avoir reçu la réponse qu’on leur
faisait lire à genoux, ces pages scabreuses,
pour ne-pas dmner lieu au diable et e
signer fréquemment. Mon gros bon ser_s
me disait : qu’on absorbe du poison en
étant debout ou à genoux, on n’en est
pas moins etopoisonnéî
Le confesseur .peut impunément pénétrer (dans la vie intime de ses pénitent^
en fouiller les recoins plus sacrés et par
là même entrer en possœsion des secrets
d’une extrême délicatesse ; cela lui dnnnp
un ascendant unique, une position dominante, car il sait, lui, ce qu’un père, un
époux, un fils ne galvént pas. Cela crée
des liens d’entente et de dépendance qui
ne peuvent qu’être dangereux pour l’unité
et la paix de la famille.
J. Michelet a dit éloquemment : « Le
mafitre de la pensée est celui à qui la
pensée appartient Le prêtre tient l’âme,
dès qu’il a le gage dangereux des premiers secrets, et il la tiendra de plus en
plus. Voilà !UH' partage tout fait entre les
époux, car maintenant il y en a deux :
l’âme à Fim, à l’autre le corps...
Il n’y a rien d'exagéré dans ces paroles; qu’il nous suffise de renvoyer k lecteur au Dictionnaire de Gasistique rédigé
par Louis Moutan (vol. VIII), et s'il connaît le latin il pourra s’édifier en lisant
cinquante cas dont le confesseur peut, ou
doit s’occuper ét qui regardent les relar
tiens conjugales les plus jalouses et les
plus secrètes.
Et qui est ce confesseur ? Un homme
non marié qui devrait être le derniOT à
s’occuper de telles questions, qu'on ne
soumet, le plus souvent, pas même à tm
gynécologue.
L'on comprendra pourquoi, dans le catholibisme même, des hommes sensés défendent à leur nouvelle épouse de fréquenteir les confessionnaux et plus tard
n’exposent pas l’innoœnce de leurs jeunes
filles à des interrogations qui dangereusement peuvent kis initier à ce qu’elles
auraient dû encore ignorer.
H peut y avoir, il y a certainement des
pirêtres qui ne glissent dans aucun de ces
abus; mais ces exceptions mêmes d&nontrent comme il est difficile qu'il en soit
Ls
ainsi idiams fexercic© d’une insritution
-pleine dé| dangers et d’afchoppemiénts soit
pour Je contfesseiur que pour le confessé..
Las chrétiiens évangiéliqueB sont'pleinement justifiés, pour toutes les ra&ous qui
précèdent, de né pas admettre le aacrem«ît de la Pénitence comme une institution divifeio. Ce n’est pas une formule d’absolution,, réitérée par un homme pécheur,
r^qui nous réintégrera dans la grâce et nous
^ assurera le salut, qui ne nous est assuré
et garapti que par le Sauveur lui-même,
le Christ, a qui toute âme chargée et fa^ tiguee peut s’adresser, encouragée par son
invitation même : « Venez à MOI... » (Mat^ thieu XI, 28).
{Catéchisme, note 1 du chapitre XXII).
Per la Cassa dei Pastori Rmcritl.
Fernando Pqlkgrini, Emanuele e Cléanthe Rivoiro-Pefiegrini (3 Novembre 18833 Novembre 1933), in memoria, L. 50.000.
« Je ^muerai mon reste de jours pour
un grain de foi; non pas pcmr soulever
des montagnes. Triais pour souiemer le poids
de glace qui rm pèse sm l’dme. Je la demande. atm livres ; jo la demande à ma
raison; je la demande au del ; je veux
la demander aux oeuvres; ainsi je Vobtiendrai peut-être».
Lamartine, dans une lettre' à Virieu.
F. G. V.
«CONVEGNO MANTOVANO».
Le « Gonvegno Manitovano » a été inauguré le 31 octobre par trois cultes solennels, à Felónica Po (A. Ricca, O. Peyronel), à OVlantova (A. Comba), à Salita
Lucia (E. Rostan).
Avec la presque totalité des membres
de ces trois églises, étaliant présents un
bon nombre |de représentants de ki jeunesse vaudofe, accourus d’Angrogne, de
SaintJean, de Saint-Germain, des Saint-Second (5 valillahts cyclistes), de Pramol, de
Massél, du Pérrier, du Pomaret, de Carema, de Brescia, de Verona, de Finale
Emilia, de Ferrara.
Le knidemain matin de bonne heure,
départ de Felónica pour Mantova» Les mélodies de nfis chants religieux et patriotiques se répandent dans la plaine
brumeuse...
Courte visite à l’ancienne et intéressante ville; puis, à 10 heures, culte dans
notre petit tempk. Les pasteurs R. Nisbet et B. Rostan adressent d.e vibrants
appels à la conversion. Le culte terminé,
on repart en auto pour Santa Lucia.
L’après-midi lest conseicré à deux études : Le réveü religieux (R. Nisbet) et
La valeur des fiançailles (A. Ricca). Ces
études sont suivies d’une courte réunion
de prière et, à 8 heures, d’un cultei présidé par les pasteurs O. Peyroïiel et A.
Comba.
A 11 heures, retour à Félon,ica par un
magnifique clair de lune.
Le jour suivant, à 10 heures, culte de
Sainte-Céne dans le temple de Felónica
(A. Comba, R. Nisbet). A 3 heures, étur
des : La vie à Massel (A. Ricca); Luttes
du jeune croyant (E, Rostan); Les jeianés au service du Christ et de l'Eglise
(A. Poltronieri) ; Notions élémentaires du
protestantisme (A. Comba).
A 8 heures, culte de clôture du « Convegno» (A. Ricca, E. Rostan), suivi d’une
réunion de prière.
■i « *
Le « Convegno » de la jeunesse vaudois© du Mantovano a été caractérisé :
1“ Pan une excellente organisation dont
l’âme a été le pasteur Henri Geymet ©t
son état-major de' collaborateurs et collar
boratrices. Faut-il rappeler ks chœurs de
la petite mais vaillante Chorale de Felónica, les récitations et, ce que personne
sûrement ne s’attendait, le chant (enfants
de l’école du dimanche) de Mon père avait
cinq cents moutons, et Voici la montagne
s’argente, dans xm français si pur qu’en
l’aurait cru de Prali ou de Rodoret?
2“ Par une grande fraternité, simple,
joyeuse, spontanée. Un exemple : le pain
que nous mangions aux repas avait été
pétri par les^, mains des demoiselles qui
nous le Servaient et était le résultat d’un©
collecte de blé faite entre les membres
d’église.vCe pain avait la valeur d’un symbok en le mangeant nqus communiiions
avec nos frères, nous réalisions la fraternité des croyants.
3° Par .une profonde spiritualité. Ce
n’était p|as pour faire de la polémique,
pas même en vue d'une éclatante affirma,tion évangélique que nous étions venus;
c’était pour nous édifier mutuellement,
pour nous encourager ks uns les autres
dans la' lutte de la sanctification, pour invoquer ensemble le don du Saint-Eîsprit.
Et k ton des cuites, des études, des conversations s’est toujours maintenu à un
niveau de haute spiritualité. Des assemblées imposantes et recueillieB ont écouté,
sans donner des sfenes de fatigue, jusqu’à
huit dSæours dans un seul jour ! Des prières qui étaient des élans du cœur, des
cris de l’âme, ont été présentées sans effort par des hommes, des femmes. Des
chants puissante ont témoigné de la vigueur de la foi ©t de l’espér.a'noe de notre
jeunesse. Nous en remercions le Seigneur.
Nous avons la certitude qu’un nouvel
esprit anime nos églises par le moyen de
nos jeunes gens et ipour le ^triomphe du
Christ.
Le « Convegno ¡Mantovano » ne s’effacera pals de si tôt de notre esprit. Il a été
en bénédiction aiux^trois églises du Mantovano et à tous ks frères venus du dehors.
Que Dieu bénisse ces églises et leur
Condiucteur, à l’initiative duquel nous devons ces magnifiques journées. Alb.
^ ^
«CONVEGNO» DU POMARET.
« Il est bon que des frères se trouvent
réunis... » ; expérience de tous les temps,
expérience que l’on aime à renouveler.
Réunis pour communiquer aux autres nos
sentîmenits de joie, nos raisons de confiance, nos impre^ions de lutte et de vie- î
toire ; réunis pour recevoir des autres l’encauragement fratèrniel à la persévérance,
l’exhortation dans lé doute, lé réconfort
dans l’épreuve ; réuriis pour rfeliser d’une ‘
façon toUjouTii plus int^se que, là où deux
ou trois, ou... plus de cent, sont réunis
en Son nom. Il est présent.
H: H: «
Réaliær en nous-même la puissance du
Dieu vivant, sentir que Dieu est, et que
nous sommes en tant qu’il est, témoins de
la lumière, de la vile, dé la vérité, apologètes remipUs des dons du Saint-Esprit
pour convaincre ide péché un monde qui
a fait du péché sa terre promise, accepter
l’appri del Dieu pour vivre ainsi la vie
véritablement libre du serviteur de Dieu,
qui met en pratique l’enseignement reçu...
ce sont là tout autant de notes qui ont
résonné d'une façon éiloquente, convaincue,
dans notre réunion de la jeunesse vaudoisfâ au Pomaret.
« » «
Réunion de jeunes Vaudois, c’est-à-dire
intime, sans rhétorique et sans oripeaux ;
réunion ide jeunes, c’est-à-dire de personnes qui peuvent se regarder les yeux dans
les yeux et se dire franchement ce qu’elles
ont dans leurs cœurs ; leur idéal : Christ,
l'Eglise ; et la réalité : jieuines hommes,
jeunes filks vaudoises, que Christ n’a pas
encore saisis, et qui n’apportent à l’Eglise
qu’une contribution trop souvent purement formaliste.
L’Idéal! M. le prof, pasteur H. Tron
l’a rendu vivant à l’intelligence, et au
cœur de nombreux auditeurs, en dessinant d’une façon « pirenante» ks traite
saillante de la première église chrétienne,
l'Eglise de la Chambre Haute ; en rappelant la puissante réalité de FEglise, épouse
du Christ ; en proclamant encore une fois
que l’Amour sans le sacrifice, sans le don
de soii, est un mot sans signification ; en
rendant sensible la responsabilité de edui
qui appartient au Corps de Christ. '
La réalité ! M. le pasteur Brmanno Rostan, avec enthousiasme et conviction juvénile, traite le sujet ; les amusements de
la jeunesse, à fond, avec énergie, et, nous
l’espérons, avec succès ! Ce n'est pas un
tableau des plus réjouissante que le Pas-
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leur de Pramol présente à ses auditeurs,
lesquels, toutefois, ont reconnu qu’il n'àvait
peut-être ipas tous les tortsil lie bal, la
gargote, les journées pendues pair nos conscrits, etc., eta ! queltes omibres ! Et quds
sons mauldits, la voix rauque des instruments qui appellent, publiquement et en
■cachette, jeunes gens let jeunes filles à la
perdition ! Et les chansons i^obtement
bouffonnes qui réveillent trop souvent les
échos de nos montagnes... ! Ah ! l'orgueil
spirituel de oes jeunes qui ont le courage
de reconnaître que Vaudois ne signifie rien
tant que l’on n’a pas reconnu que l’on dcAt
tant à Dieu, et que l’on ne vaut rien, hors
de Christ ! ! Réalité lumineuse au^il, car
•en Christ nous ¡pouvons tout, même jouir
de saines joies, de sains , amusements, comme le démontre ÍML E. Rostan.
M. le pajsteur O. Peyronel nous donne
ensuite Une causerie intéreæante ét complète sur le Com>00ix> de Felónica' Po, org-anisé ipar la F. G. V., auquel ont pris
part une vingtaine de Vaudofe des Vallées, et, entre autres, un groupe d’Unilo
nistes de Saint^^conidl qui ont... tranquillement « fait » leurs 400 kmi en bicyclettei,
et ont apporté au Pomaret un messa^
ardent du pasteur M. H. Geymetî
M. le pasteur Giovanni Troiii chef de
■groupe, donne quelques conseils poui* une
activité hîvemailie plus intense, recommande l’amour, comme réponse- aux.;, curieux, et rappelle la dignité indiscutable
de cd,ui qui est membre dU Corps de
Christ, ce qui n’eSt, dans aucun diction—
sraire, la definütiou dui clérical !■
M. le pasteur G. Comba, qui nous avait
donné un bon culte d’ouverture, a dirigé
les travaux et termine la réunion en dirigeant un chœur vaucMs, composé par
le Paisteur du Pomaret !
Nlaturellement les traditions de l’hospitalité vaudoîse ont été plus que bien observées! Un boni théi avie;c une forte saveur de... revenez-y, servi par les Unionistes, a contribué à rendre plus agréable
epcore le souvenir de l’acciieil sympaithique de la paroisse, ide la jeunesse, du Pasteur et de sa Dame.
A rappleler les miessia,geB de MM. les pasteurs R. Malan, chdf de notre District,
de A. Ricca, idle la Jeunesse et du Pasteur
de Taranto, ide la Jeunesse et du Pasteur
de Or Sara, de Paolo Bosio. Cl.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Le 7 courant est décédé,
au Passe! Bertin Loms d’Etienne, à T âge
de 46 ans.
Le 10 courant, à la Meisounassa, est décédée Benech Lydie de David.
Deux longs cortèges ont dit aux familles
affligées Taffeotion dont la Paroiæe les
entoure. R Nisbet.
GÊNES. Pendant les célébrations commémoriatives du 75® anniversaire de l’mauguration de l’église de Via Assarotti, le
pasteur docteur Albert Prochet, de Nice,
a donné une série de conférences.
Le sujet général était : Les Vaiudois,
et il a traité surtout ces trois points :
D’où viemment-ûs ? Qui sont-ils ? Qm
veiilent-üs ?
L’assistance a été nombreuse et le quotidien Il Lavoro, de Gênes, en a donné un
compte rendu empreint de sympathie,
LA TOUR. Le Bulletin militaire du 4
novembre dernier nous apprend la nouvelle de la promotion au grade de lieutenant-colonel du. major des « carabiniers »
M- David Gardiol. Cette promotion est un
beau témoignage de l’estime dont M. Gardiol jouit en haut lieu et une belle récompense à sa carrière parcourue dans |un
constant sentiment profond du devoir à
apcomplir et effectivement accompli consciencieusemmt.
Que M. le lieutenant-colonel Gardiol, qui
est une des personnes les plus en vue de
notre capitale vaudcdse, et qui est lui-même très vaudoîs, reçoive ici l’expression
de nos sincères féliciftatdons.
— Nous rappelans que les « examens die
quartier ^ auront heiu la semaine prochaine : jeudi, 23 couirant, aux Chabriols ;
vendredi, 24, à la Ravadera. j. t.
— La soirée en faveur de notre Or
phelinat a très bien réussi. Le puWic a
répondu à l’appel qui lui était adressé
et est accouru pour voir le filim ; La case
de l’onde Tfm, ’ ;
H lue nous reste qu’à exprimer notre
profonde reconnaissance aux gérants diu
Cinéma-Théâtre Trente qui' ont tout organisé avec le plus grand soin, aux demoiselles qiui se sont chargées de la vente
¡.es billets et au publile payant. Réd.
POMARET. A la suite d’une longue et
pénible maladie, durée une vins'teine de
mois et supportée avec un grand courage
et une grande foi le docteur commandeur
Arthw Coucawrde est entré dans son repos samedi soir, âgé de 51 ans, entouré
des membres de sa' famille et de ses amis.
Les obs^ues sq sont déroulées lundi
après-mida, et ont été une prenve de la
plopuilarité et de: la sympathie dont jouissait le défunt. Etaient présentes les autorités, les différentes organisatiiHis far
scistes et la foule anonyme accourue de
près et de loin.
Vers 14 h. 30, la ropte provinciale devant la maison Goucourde est entièrement
occupée par une masse de quelque milliers ide personnes, qüi formera le long
cortège à la suite dui cercueil.
Le service funèbre a lien dans le temple, mais une partie du cortège seulement
peut y enitrer. La îamiille, les autorités,
les organisations fasciste entourent le
cercueil, et les fanionsi les bannières semblent le recouvrir de leur ombre et le
protéger.
Le pasteur, M. Comba, fait à peine allusion ajux différentes activités du docteur
Coücourde, car cela, remarque-t-il, le mènerait trop loin et lui prendrait trop, de
temps. Il exprime sa profonde sympathie
aux affligés et attire l’attention de Tassistalnce sur les choses qui passent et sur
œMœ qui ne passent point, d’après renseignement de l’apôtre Paul.
• On chante : Oh ! beati su nel cielo, et le
Pasteur termine par la prière.
Après la sortie dIu temple a lieu le rite
fasciste de l’appel, auquel on répond : Présent ! et la dépouille mortelle descend dans
la tombe.
D’autres journaux parleront du docteur
Goucourde et retraceront toute son activité : nous ne dirons ici qu’une parole de
profond regret pour la perte d'un ami
personnel et d’un homme qui aimait et
honorait sa vaMée êt son peuple. Après
avoir dlestervi la condotta du Perrier pendant quelques années, il s’était retiré au
Pomaret et s’occupait avec atoour de THôpital Vaudois, qu’il n’a jamais oubMê et
où il espérait toujours de reprendre son '
travail,
A sa vajliaUite Dame qui l’a soigné avec
amour, patience, abnégation, à ses deux
fillettes, à ses soeurs, à tous ses parents,
nous renouvelons l’expression de notre
profonde sympathie. Réd.
ROME (Via IV Novembre). Le prof. G.
Rostagno a dû renoncer à présider le culte
du dimanche soir ; la oirculaîre d’Eglise
exprime le profond regret de la congrégation qui depuis des années était habituée à la prédication du prof. Rostagtio.
Les différentes activités ecclésiastiques
ont repris pendant les dernières semaines.
SANREMO. Le pasteur M. Janni vient
de publier la Ciredare ddla ripresa. Il
fera paraître une feuille pareille dans les
moments les plus ûnportants de l’année
ecclésiastique et non pas régulièrement^ à
date fixe.
La ciroulaira publiée en ce moment expose le programme de travail pour Thiver,
adresse des recommandations aux membres d’église, donne' des nouvelles de la
communauté.
TURIN, Conféremes du prof. Emeeto
Bonemtî. Le prof. Ernesto Bonaîuti a commencé un cours de leçons à l'Y. M. C. A
de Turin - Via Magenta, 6. Une leçon tous
■ les lundis et tous les jeudis du mois de
novembrei, à 9 heures du soir. On peut
être admis à ces cours moyennant un billet
d'abœiUiemBnt valable pour tout le cycle
die oonfétrences, mais on peut également
prendre un billet spécial pour n’importe
quielte conférenca. r^.
Le tàtire globali de ces conférences est :
Piètre müiari dd Cristiamdim». Et les
titres de diacune'r l. Cfesù - 2. Pado
3. U eristiemesimo preœstrnitiauaino
4. Affoetino (cette leçon aura lieu vervdreuM soir,' 17, .¡au lieui de jeudi soir, 16,
à 9 heures). - ^ La cnstiaodtà medioevale
- Q. La prima Eiforma r 7. La seconda RL
forma - 8. Oggi e domam.
Au cours d© ces leçons, le prof. Donaiutl
se propose de nous donner « une vision
panoramique diu développement deux fois
mSiénaire du Christianisme à travers
d’évocation des figures et des mouvementis
qui en ont marqué les points d’arrêt».
Tout , en gardant un respect scrupuleux
pour l’objectivité des choses sacrées, il tentera pourtant de conserver les valeurs centrales dont le Chribtiauisme représen.te la
révélation ét la tradition dans le temps
; et . dans Tespaoe.. R veut ensuite retirer
de son rapide résumé historique les aver
'JJ#’'
tassements les plus indi qués pour marquer
les jdevoirs religieux qui s’imposent à la
nouvelle génération.
Les conférences de BonaiUti sont fréquentées par les membres des églises protestantes et ceux des divers groupes théosopihiques. En outre, par un pùbMo tout
intellectuel de professeurs dUrdversité,
■appiutenatit à différentes Facultés : Faculté de BeOes-Lettrœ, de Jurisprudence,
de Médecine, de Mathématiques, etc. Des
juifs et ides catholiques libéraux, des professeurs de Lycées et Gymnases dassîques.
Lycée Sdentifiqm, de Vlmtîtut Tech,^ùque, de l’Institut Magistral, enseignant
la philosophie, le latin et le grec, TitaÜen, les mathématiques, les sciences naTiurelles, les langui^ étrangères, etc,
% Le pjrof. Bonaduti a uln sens de la vie
-^leligieiuse des plus richels, soit au point
vue mental, soit aU point die 'vue mys^ tique : n’importe quelle âme éprise d’idêaj
lieut se désaltérer à ce courant si multiforme. Marie CiMBRO-BoNirair.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIYILE dal 6 al 12 Noyemlire 1933-XII
Nascite N“ 0 — Decessi N® 2
PERSONALIA.
M.Ile EnricarAmour, ancienne élève die
notre Lycée-Gsrmsase, s’e^ « laureata . în
ingegnerìa leOiettrotecnîoa » à TUniversîtê
de Turin.
Félicitations et souhaits d'une brillante
oarrière.
• • «
M. Arrigo Boero, fils de M. Sereno Boero,
de Coazze, vient de prendre sa « laurea
conseguita a pieni voti legali presso il
R. Istituto di Scienze Economiche e Commerciali», de Turin.
Nous félicitons notre ami de ce rfeultat
et nous»nous réjouissons avec les parents
et avec la «jmmunauté évangélique de
Coazze.
Faits et Nouvelles.
_Ecqsse. Le samedi 28 octobre l’Université d’Edimbourg a célébré le 350® aimîversaire de sa fondation. Par ordre de
temiis, elle est la quatrième Université
écoissaise après St-Andrews, Glasgow et
Aberdeen, qui appartiennent au XV® siècle.
Des grades universitaires furent conférés honoris causa à différatites personnalités, entre autres à Miss Sirason, une
survivante du premier groupe de huit
femmes qui furent admises à l'Université.
Un ancien élève fait les meilleurs vœux
pour e.the dd qmdrangle ».
* « *
Suisse. Un auteur catholique écrit dans
un livre récemment pubMé ces remarques;
« Je ne dis pas priez pouf les protestants...
Prions, d’abord, pour la « conversion » des
oathbliqueei, potur notre conversicm. Je n’arrive plas à croire... qu’un mauvais catholique, ne remplissant pas ses devoirs, soit
plus près de Dien qu’un protestant ds
boime foi, qui suit fidèlement sa reüigionu
Nous devons prier pour la conversion des *
uns et ides autres,, afin que tous, cathoHqueBr^ejt protestiaintB, répondant aux inspiratiions de la grâce, reçoivent sans rA
serve, datns sa pleine mtéffrèté, le message
du saJiut que le Christ a fait connaître
au monde ». (Semaine RèUgieuse).
Les Livres.
ri. 'V-
FaMir, roman par Dorette Berthoud de
la Société des Ecrivains suisses et de lia
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Alexis Rejdier, éditeur - 11, Riue de Sèvres
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La famille iBERTIN, ému^ pour les témoâgnages chaleureux de sympathie reçM«
à Voccasion de la mort de son^Menrcdmê
LOUIS BERTIN
remercie toutes les personnes qui Vont
aidée dans la triste circonstance, aind que
les mmèroux ¿ mm q0 ont wulu aocompagner la dépouMe mortdle à sa dernière dememe. ,
Angrogne (Passel), 9 novembre 1933.
' y.' ■ • ' ■
SIGNORINA mezza età, offresi tatto
fare, recasi ovunque. — Scrivere: MARGHERITA - Fermo Posta - San Secondo
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MOTS IMPARFAITS.
Lo motte de la Journée Missionnaire
Catholique (22 octobre), était : Tms les
fidèles pour tom les infidèles.
Le terme infidMe est défi'ni, par le dictionnaire Larousse; si adjectif: déloyal,
qui manque de foi, qui commet des soustractions, inexact ; si nom ; qui n’a pas
la vraie foi.
Nous sommes habitués à Temp%er,
même sous la forme latipe «in partîbua
infidelium:», mais n’est-ce pals un de ces
mots qui démontrent l'imperfection de la
langue et qui cachent une injustice?
Le mot, quoique admis par le diction^
naîre et consacré par l’usage, ne correspond pas à son étymologie; une minute
de réflexion suffit à nous persuader que
ceux qui n’ont pas la vraie foi ne sont
pas des infidèles. Us seraient infidèles s’ils
avaient connu la vraie foi et l’avaient
abandonnée.
Je piense que ceux qui ne professent
4
PAS la région chiétreWitte péUVent bien
-se'eeîrvir de ôe tilôt pàf liSÉrtision et dire
aQA ftha^ilÉiie üh gptoid nonibieMu
' i^fis i< _%iÎ êtes <H|/!(lèfes, vous
ctnmü J^i«èh(3irfgt et qui l'avez
sd .peitt honèré par mk vfee, vous qui avez
ÎWtWi m doôfer&îe .et 'àbaMonPé son
eOfiedgiiediifeiiit.
^ Jïaie hoijB ^ eatholiqüies, orthodoSéS,
protestants ^ noîUa resterons lés ^léÉ
et tes axitres les infidèles f -® > «5:
È USCITO: -
L’AMKO DI CASA
Almanacco Popolare..lUastrato
f .. ,, Agno 19^4 ,
Calendario civile ed eccleMsétkó ’ TàHffe Postali - kitralfo di Vittorio
A« * PamigMà Reale - Calendario
e pticorèth mensili - L’Anno Santo - Leegèhde ed InVèitzitni ■=• Uh anno decisivo nella
9- Calvino - Un Principe Scieniiatd
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ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pìherolo f
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugerai/ac)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.) ;
S. Geirmatio i
VillarPerosa ,
Dnbbionè ^,
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
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Pérosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Piifàsca »
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VillarPerosa »
S. Germano »
Mhtanaggio (fac.) *
porte ,
S. M'artliio ' k
Riaglietto-Fitigera(/tfc>
Abbadia ,• »
Pónte Letfiina (fac.) »
Pineroio a.
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7,22
7,25
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7,37
7,52 (I) (2)
10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 T9,5tì
7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32 19,57
8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 •20,—
8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03
8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41 20,-06
8,11 11,04 12,52 14,45 17,- 18,44 ,20,09*
8,16 11,07 12,56 14,49 17,03 20;i2
8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15
8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,22 .
8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20,29 8,35 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,^
— 11,34 13,24 15,19 17,28 20,37
8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 -20,40
7,35 (I)
8,55 12,05 13,45 16,20 17,56_ 19,35
7,38 — 12,08 13,49 46,23 40Í®
7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 10.43
7,40 9,05 42,16 13,58 16,31 18,09 ‘ 19,46
7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 '.46,53
8,— 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,—
8,03 9,25 12,33 14,30 16,66 20,63
8,10 9,28 12,30 44,33 17,- 18,31 20^ i
8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20,11
8,16 9,33 42,45 14,39 17,06 18,37 ‘20 14
8,19 9,36 42,48 14,42 17,10 18,40 .20-17
8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20 J
8,30 9,45 42,S8 14,52 17,20 18,50 20,25 1
<1) Sabató (Mercato a Pineròrd) — (2) Festivo.
orario automobile PCÜt(MA»PËRRERO.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossfeii-Faetto
Perrero
a.
0 —
9,'08
9,23
9,27
9,30
13,35
13,43
13,58
14,02
14,05
10,30
19,38
19,53
19,57
20,
Perrero p. 6,— 11,25
Trossieri-Faetto » 6,03 11,28
Chiotti-Riciaretto » 6,07 11,32
Pomaretto » 6,22 11,47
Perosa • a. 6,30 11,55
17,15
17,18
17,22
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