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Soixante-treizième année
16 Avril 1937-XV
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PARAISSANT CHA^E VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, juates, pures, aimablea..., dignes de lonajige, occnpent vos p^l¡¡lPhi^p^^^OK
3
Pour la Yie intérieure.
« Vanité des vanités, ' tout est vanité ». ' Eficlésiaste 1, 2.
C’est sur les lèvres de mon grand-père,
un de ces régents de quartier qui possédait
beaucoup de lecture et surtout une solide
connaissance de la Parole de Dieu, que
j’ai entendu, tout petit encore, pour la
première fois, ces paroles.
Et bien souvent elles reviennent avec
le souvenir de mon grand-père ; ou, en considérant que de vanités il y a dans le
monde, mon grand-père se représente à
moi en redisant les paroles de VBeclésiaste.
Chose singulière, c’est surtout aux
enterrements et dans les cimetières,
endroits et moments de la vie dans lesquels on réalise davantage la valeur du
mot biblique que j’ai cité, que nous sommes frappés et presque dégoûtés par l’inconséquence des hommes. Des fleurs, non
pas les humbles fleurs des champs et jardins qui témoignent l’amour sincère, mais
en couronnes faites pour frapper par leur
grand iosité le monde ; pierres tombales
qui ne diront plus rien quand une génération sera passée, monuments d’un goût
discutable, prétentieux, souvent bien laids
tout en étant bien chers, avec des phra, ses tout à fait hors de pliace... et tout cela
'‘{ingénument on le confesse souvent),
« parce que le monde pourrait mal nous
juger si on faisait les choses bien simplement et d’une manière plus digne et dérieuso » !
Vanité des vanités! Où sont-ils nos
chers vieux cimetières vaudois avec ' leur
vert gazon, leurs quelques simples croix
en lx)is et la paix, le calme, l'invitation à
réfléchir qui s’en dégage? B.
Goininjssione FioaDWia:
L PRO EMERITAZIONE.
if' (Quindicesima Lista).
Signore e Signori :
p In memoria di G, D. e E.
p Buffa, le figlie L.
^ Rodolfo e M. Luisa Pajsqualetti, Roma »
l'..; Luigi Seves, Verona »
g S. C., Pisa »
Emma Grill, Messina »
Alberto e Eugenia Deslex, To-'
rino »
,?,Tina Sordo, Id, »
Enrico Corsara, Napoli (*) »
Famiglia Introna, Roma, in
250,—
25,
10,
100,—
25,
2.000,—
50,—
50,—
memoria (*)
2.000,
100,
I^Anna Bovolenta Weise, Mip«. - liàno ^ __
I tfota. Il prof. Falzoni, di Firenze, di cui
^’apparve nella 11“ lista un versamento
di L. 10 ha sottoscritto L. 100 (prò Erae|f ritaaione).
I PRO COLLEGIO.
^ ' (Quindicesima Lùta).
f Rodolfo e M. Luisa Pasquah letti, Roma
Marie Rivoir, 'Torre Pellice
‘ Cav. Eli Long, in memoria «ignora Mathieu
id-, in memoria prof. Davide
li Jahier . ;
Enrico Corsani, Napoli (*) :
-Famiglia Introna, Roma, in
I memoria (*) :
I- '
I. .
50,
30,“
» 100,—
50,
50,
200r
Nota. La professoressa Teresa Marulo, di
cui apparve nela 8“ lista un dono di
L. 50, ha sottoscritto L. 150 (prò Collegio) .
NB. Le oílérte contrixsscgnate da a.storisco (*) sono in LiWi dello Stato.
SETTIMANA DI RINUNZIA.
(Quarta Lista).
Perrotta Germano, Lecce L. 6,___
Chiesa di Bergamo (2“ vers.) » 1.310,—
» » Sampierdarena (com- ^
presa Scuola dornenicale, 64,45) » 694,45
» » Roma, Via 4 Novembre (4° vers.) » 600,—
• » » Catania (1“ e 2“ ver
samentq) » 765,—
» » San Germano Chi
sone (3° vers.) » 33,50
» » Napoli (2“ vers.) » 65,^^
» » Viiar Pellice » 1.400,
» » Milano (2“ vers.) » 2.575,
» » Roma, Piazza Cavour (2“ vers.) » 200,—
Prof. Eugenio Davit, Mondovì » 50,—
Chiesa di Brescia (2“ vers.) » 50,
» » Perrero (20 vers.) » 40,—'
Depuis que la Suisse eut accepté la Réforme, elle ne cessa jamais de secourir
dans leurs difficultés tous les protestants
persécutés d’Eurppe, et surtout son territoire fut le « Refuge » de tous ceux iqui
abandonnaient leur patrie à cause de la
religion.
On pourrait affirmer, je crois, que les
Vaudois du Piémont furent ceux qui profitèrent plus que quelconque autre peuple
de la charité inépuisable de la petite république.
Avant de se réunir à Chanforan, en
1532, les Vaudois avaient envoyé leur députation en Suisse, pour consulter Zwingle, Bucer, Oeeolampade, qui leur conseillèrent d’adhérer à la Réforme. Pendant
plus de deux siècles, plusieurs pasteurs
vmrent de k Suisse pour exercer leur ministère aux Vallées ; spécialement, en
premier lieu, lorsque les Vaudois eurent
construit leurs temples et se furent divisi^ en paroisses, et, encore, en 1630,
après la terrible peste à laquelle avalent
Survécu seulement deux pasteurs sur quatorze. D’autre part, les Vaudois qui voulaient devenir pasteurs, poursuivaient
leurs études à Genève.
La Suisse, devenue une puissance protestante, usa de son autorité d'une manière particulière à l’époque des Pâques
Piémontaises, én 1655. Gabriel Weiss, colonel bernois, fut envoyé à Turin avanit
lœ massacres du 24 mai et vint aux Vallées pour persuader les Vaudois de w
point faire de résistance. Ceux-ci refusé,
rent et Weiss s’en retourna en Suisse.
Tout de suite apres les massacres, les cantons évangéliques protestèrent auprès de
k cour de Savoie, et les quatre délégués,
suisses, de Berne, Bâle, Zurich et Schaffouse, discutèrent et soutinrent la cause
des Vaudois pendanl? les négociations qui
conduisirent à k Patente de Grâce de Pignerol (18 août 1655). Ces nobles déHégués furent 1® seuls à plaider la cause
des Vaudois, parce que k patente fut si
ignée avant l’arrivée des délégations de
p'Angleterre et des Pays-Bas.
: ;f En 1663-64, lorsque læ Vauxlois furent
menadês d’une nouvelle destruction, après
la guerre des Bandits, les deux délégués
^SU’sses, Hirzel et Wèîss, prirent part aux
.conférences de Turin et usèrent de toute
leur autorité pour que les nouvefies Patentes, signées le -14 février 1664, fussent
favorables aux Vaudois.
jMais c'est d'une manière tout à fait
particulière que les Vaudois doivent se
souvenir dé leurs rapports avec k Suisse
pendant la débâcle, Texil et k rentrée
(1686-1689). Ce fut alors que les cantons
évangéliques déployèrent une .activité magnifique en faveur des persécutés à cause
de la religion, et le « Refuge » accueillit
pendant ces années des milliers de hugueBbts de France après k Révocation dé
TEdit de Nantes (18 octobre 1685) et les
Vhudois d Italie, chassés des prisetas du
Piémont où ils avaient été décimés par
les irialadies et les souffrances.
-,= Déjà depuis le mois de mars 1686, Gaspard et Bernard de Murait, envoyés par
fa;; diète de Baden, étaient venus à Turin pour empêcher Te^ution de Tédit
du 31 janvier, par lequel Victor Amédée II, poussé par Louis XIV, aurait exterminé les Vaudois. Eux^mêmes se rendirent aux Vallées, et dans les assemblées
qui y furent tenues, ils conseiUèrent en
jvain aux Vaudois d’émigrer, en tâchant de leur faire comprendre l’impossibilité de vouloir résister aux forces réunies de la France et du Piémont. On
sait comment se passèrent les choses ;
le.s Vaudois, divisé d'idées et d’actions,
furent massacrés ou bien jetés dans les
prisons du Piémont. Et à la fin de cette
même année 1686, Victor Amédée, poussé
par les continuelles sollicitations des Ambassadeurs suisses, et craignant l’activité
des quatre-vingts, promit d’ouvrir les prisons et de permettre aux Vaudois l'exil.
^ Il faut surtout se rendre bien compte
^ d une chose : c’est que la généreuse
Suisse était k seule puissance qui protégeait les Vaudois, puisque JfAngl^i'jre
avait un souverain catholique et les PaysBas étaient en guerre avec k France.
Louis XIV intimait à la petite flépublique de ne point se mêler « de fournir argent, conseil ou"assistance à ceux des Vallées, de quelque manière que eek soit,
autrement S. M. en concevrait l’indignation». Les cantons évangéliques, loin
de se décourager, consacrèrent aux Vaudois des jours de prière et de jeûne et
des collecta générales.
A k fin ide janvier 1687, commencèrent
à arriver à Genève les premières escoua^ des exiljfe. Dans quel affreux état
étaient ces malheureux! Ceux qui, dans
le voyage, avaieht échappé à la mort,
étaient, pour la plupart, malades. Gomme
ils avaient été longtemps retenus en pri.
son, mal nourris, mdl vêtus et exposés à
la rigueur du froid, ils avaient contracte
d^ maux de toute nature. Mais la charité des Suisses était proportionnée à la
gravité de leurs malheurs.
On lès recÉfradt à bras ouverts. H faut
lire les registres publics éè Genève ou les
récits du temps, pour comprendre Télan
que k population mettait ’ à courir à la
rencontre des exilte. « Les Genevois, dit
une ancienne rdation, s'éhtrebattsient à
qui emmènerait chez soi les plus misérable ; plusieurs les portèrent même enr
tre leurs bras depuis la frontière des deux
Etats ».
Les 2.500 Vaudois qui arrivèrent en
Suisse furent divisés et distribués dans
diverses villes et pendant deux ans ib
y abitèrent, entourés de Tafifection et
de l’attention de leurs hôtes. Mais
l'amour du sol natal fut plus fort que tout
autre chose, et k Glorieuse Rentrée couronna merveilleusement k période de
Texil.
Encore en 1730, comme pendant les années precedentes, k Suisse accueillit les
exilés du Val Pragek, où k religion des
Vaudois devait s’éteindre en cette même,
année.
C’est un résumé, celui que nous veinons
de faire; fi y aurait en effet de quoi
écrire un livre sur les bienfaits desquels
nous, Vaudois du Piémont, sommes débiteurs à la Suisse. Nous ne pouvons pas
nous .arrêter sur les innombrables donations généreuses et les secours moraux et
financiers, qui, non .seulement avant Texil,
mais bien souvent encore après, ont permis au peuple vaudois d’avoir des pasteurs vaudois et suisses, de bâtir leurs
temples, de soukger les populations .appauvries par les famines et les guerres.
Le récent séjour du Pèlerinage Suisse
aux Vallées, nous a donné l'occa^on
d'écrire ces lignes ; et nous exprimons 'âicore à nos chers amis toute notre reconnaissance et nos salutations affectueuses.
Auguste ARMANi>-HuGOiir.
Il PÈMoiie Siiist.
Vingt-cinq jeunes gerts Suisses, la plupart du Canton de Vaud, ont visité nos
Vallées pendant la semaine dernière. Ds
étaient guidés par l’infatigable pasteur
M. Métraux, grand ami dés Vaudora, qui
avait déjà guidé d'autres pèlerinage®
parmi nous. Us sont arrivés le lundi
5 courant, au soir, accompagnés par les
étudiants universitaires vaüdois, qui
avaient été à leur rencontre à Turin, Les
Pasteurs de Turin aussi les ont attendus
et leur avaient fait visiter notre EgUse'
et offert le thé. A k gare de La Tour,
M. le pasteur J. Tron leur dohnàit k
bienvenue, à là tête d'une fouie nombreuse, qui voukit manifester à ce Pèlerinage k joie du- peuple vaudois.
Le mardi matin, ils visitèrent La Tour,
Ils se rendirent au Tanpie, au « Convitto», au Collège et à la Maison Vaudoise, où ■ d’une manière particulière fis
s'intéressèrent au Musée. Après cette visite au quartier latin, ils i montèrent sur
k colline du Fort ; et en revénant; ils se
rendirent au «Comitato Prò Torre Pe3r
licQ», et ensuite à k Commune, où
M. Merlo, commissaire du Pléfet, leur offrit le vermouth d'honneur et leur donna
k bienvenue au nom de l'Administration
et des Autorités civües.
Dans Taprès-midi, un autooar les transportait a Villar, où M. Jahier les renseigna sur k paroisse et le temple, et ensuite a Bobi. Comme au Vilkr, un joli
groupe de coiflPes les attendait, et après ^
être montés à Sibaud et avoir visité 1e n
temple, on fraternisait amicalement autour d’une table à thé.
Le soir même, nos amis étaient entourés par k jeun^se de La Tour dans TAula
2
: ^ Magna du Collée. Après les aiUcicutK:»is >
de M. Tron et de M. Eeveli qui leur exprimèrent toute notre joie d avoir avec
nous oes freres Su^Kes. M. Metraïux nous
'^dit dêtre heureux ^de p<^voir se retrou
^ 1s yer au îndieu de ses amis et que les Vauij;dois de Suisse se trouvaient chez eux avec
les Vaudois du Piémont. Les chants, exécutes par la Ghorafe. Complétèrent le programme... officiel.-Une réception dans les
salles du «Convitto». les chants et les
jeux dans le champ de jeu terminèrent
joyeusement la soirtee. s
Le mercredi 7. la visite se déroula dans
le Val Balsille. Un temps magnifique nous
permit de jouir complètement de la belle
journée. Au Pomaret. M. Mathieu, à la
tete de ses paroissiennes en costume, ma^
nifesta tout son plaisir de pouvoir se retrouver avec ses amis et leur donna quelques explications sur la paroisse et le temple. Il en fut de meme pour ViUeseche
et le Perrier. ou M. Peyronel voulut gentiment leur offrir une tasse de the.
1.0 route, qui unit Perrier a Prab. fut
parcourue presque entièrement a pied
par les courageux visiteurs. Les paroissiens de Eodoret aussi étaient venus les
attendre.
A Prali, dans la magnifique combe couverte de neiges, furent accueillis très chaleureusement par M. Coisson et ses paroissiens. Comme dans les autres paroisses, un
•petit culte fut tenu dans 1 ancien temple,
qui. le premier, avait retenti d© la prédication d Arnaud, apres la Gbneuse Rentrée. Le court séjour a Prali se terminait
par une cordiale réception dans la cure.
Au retour, on s arrêta a Pignerol pour
une courte visite au tèmple.
Jeudi matin, nous avons visite Angrogne. MM. Nisbet et Deodato nous accueillaient fraternellement dans leurs temples et au Serre le vermouth était offert
aux pelenns. La visite contmua encore
par Clianforan et la Gheisa de la Tana,'
qui intéressa vivement les Suisses. Dans
l apres-midi, M. Rivoira nous attendait au
ClaJbas, la ou nos peres s assemblèrent en
1655 et en 1686, quand les ambassadeurs
suisses vinrent aux Vallées pour les protéger.
Le isoir, nos amis témoignaient leur reconnaissance a M. Attilio Jalla, celui qui
avait organise cette magnifique tournée
et qui n avait pas pu y participer â cause
dune maladie.
Apres quoi, c était encore IL mon de
Samt-Jean qui nous accueillait dans la
Saille Albarin. Et la soiree fut remplie par
un joli programme et par une derniere
réception
Le vendredi matin. le Pelermage Suisse
quittait La Tour, et des salutations affectueuses furent apportées par M. Tron et un
groupe de jeunes gens. Les Universitaires
qui les avaient smvis partout ne les abandonnèrent pas encore et pendant la matinée un autocar nous emmenait visiter les
monuments principaux de Turui- Enfin,
nous nous sommes séparés ani tram, qui
les portait a Stresa.
Péndant ces journées, nous n'avions jamais manque de rappeler tous lies liens
de reconnaissance qui lient nous. Vaudois’
du Piémont, a leur patrie.
Nous avons regrette une chose seulement, c est que le Pelermage a été
trop court ; on devrait en organiser
plus souvent : nous avons entoure ces
amis de toute notre cordialité et nous
nous sommes trouvés avec eux comme avec
des freres. Que Dieu veuille bénir oes journées heureuses que nous avons passées
ensemble.
Quand ils allaient quitter Turin, au moment du départ. Vaudois de Suisse et Vaudoas du Piémont, nous avons encore chanté
ensemble (je n© saurais dire qui étaient
les plus émus) ; «Ce nest quun au-revoir, mes freres. ce n est qu un au-revoir... ». A. H.
CHRONIQUE VADBOISE
dre4i 16 Avril 1937-XV
y
\
Inni della F.Q.V. n. 5.
Ftda m Dio - traduzione di Paolo Bosio.
— 10 copie. L. 2 : fio copie- L. 5.
Sadreaiser à M. le pasteur Paolo BoSK) - Via Marianna Dionigi. 57 Roma (126).. ...
AHQROQIID* Dimanche dernier apres
le culte préside par le padteur M Deodato: lassemblee deglise s'est réunie
pour decider au sujet de ilia constitution
d uine paroisse au Serre. L ordre du jour,
qui recommande aux Autorités de leglise
cette constitution, a ete appuyé par 46
voix favorables contre 9-contraires. . ,
C est avec une profonde reconnaissance
que nous devons constater que toutes les
longues discussions préliminaires et cette
meme assemble© se sont deroulees ' dans
une atmosphere de pleine sérénité.
R N.
BOBI. Samedi soir. 17 courant, aura
heu une « soiree ». dans la Salle Unioniste.
IjC programme, soigneusement prepare
par notre jeunesse, est des plus attrayants. Prix d entrée : L. 2 - R.
LA TOÜB. Ce lundi dernier, a eu lieu
1 ensevelissement de M.me Racïæl Moreno
nee Roman, veuve du pasteur méthodiste ,î"
M. Moreno. Etablie a Milan, elle venait '
pas.ser lete a La Tour, lieu de sa naissance. qu elle aimait. Lete dernier, elle y ¥
était venue, espérant que son £©jour ici 4
lui aurait donne de nouvelles forces et
rétabli sa santé ébranlée. Telle n'etait pas ^
la volonté de Dieu M.me Moreno ne se ®
remit pas : au contraire, sa santé déclina
de plus en plus, et au bout de dix mois
de maladie, elle s en alla vers DieuNous tenons a redire a la famiUe en l'deuil notre vivante sympathie chrétienne
★ Nous avons eue la visite inattendue.
mais bien appréciée, du pasteur Vincent. '
de Lausanne, président du Comité de l'As- s
sociation des ecoles du dimanche des Caiitons de Vaud. Geneve et Neuchâtel
M. Vincent a bien voulu présider le culte i •
de dimanche dernier, au Temple de" la !*î: ;
Ville. Nous le remercions de sa visite et
de son message. j
NEW-TOBBL Deux nouveaux départs
pour les spheres supérieures, ces dermeps
temps.
I-e 5 février, c était Œorta Ferrerò qui
nous quittait : une fiUette de 9 ans. toute
affeotion, toute gentilesse. Atteinte on
ne sait pas coinment. d une violente infection, elle succombait au mal en moins de
huit jours. i
Comme elle avait frequente, pour des
raisons de voisinage, leoole du dimanche
d une eglise episcopale, le service funebre fut celebre dans cette derniere par
ses deux pasteurs. Toutefois, la grande
majorité des participants étaient VaudéasSur le cimetiere c est notre Pasteur qui
a complete la ceremonie.
Nous exprimons encore à notre frère
Henri Ferrerò, ainsi qu a sa dévouée compagne, native d Ivree et grandement portée aux choses de 1 Evangile, toute notre
symjjathie chrétienne. Gloria était leur
unique enfant.
★ Le 4 mars, c était la depouiUe mortelle de notre sœur en la foi. Marie Geymonat, de Briqueras, que nous confions
a lar terre.
Son delogement a ete si subit que nous
avons encore de la peine a le réaliser :
hémorragie cerebrale, tandis qu avec une
compagne de travail elle se promenait, fe
soir du lundi. 1®'' mars, dans une de nos
rues les plus Irequentees. Inconsciente et
comme inanimée, elle fut transportée à
1 hôpital le plus proche, ou elle rendait
l esprit quelques heures plus tard. ^
EUè avait a peine depasse les 49 ans
Tous ceux qui la connaissaient de près
en avaient une grande estime M.r et
Mrs. Walter — un couple juif — qui leurent pas moins de dix-huit ans consecutifs a leur service, nous en ont parle en
ces termes ; honnête, scrupuleusement
honnete et fidele. En vente, ils n'auraient
pu faire davantage pour elle, m pour ce
qui demeurait d'elle ici-bas. en cette tragique circonstance.
Nombreuses les personnes qui pnrent
part à ses obsèques. Lee familles de Prarustain étaient, on peut dire, au complet
Marte Geymonat était un membre effec
tif de notre congrégation depuis ou peu ^
après, qu elle avait mis pied sur le sol ame- «
ncain. E31e ne sen était pas fait prier.
Elle seet rendu© utile a notre œuvre de
plus d une façon, notamment par les ouvrages a 1 aiguille et au crochet quelle a
confectionnes annee apres ainnee pour notre vente. EUe laisse un vide parmi nous.
Que Dieu soutienne, par 1 assurance de
son amour, tous ceux qui. aux VaJlees
ou ailleurs, ont-ete. et sont affliges par
ce départ si inattendu. P. G.
PBRBIBB>MAHBILLE. Dimanche soir.
11 avril!. IlJnion Juvenile de MaisseJl a
rendu la visite que I Lnion du Perrier lui
avait faite au mois de janvier La joie de
se revoir et de fraterniser a ete accrue
par la participation d un bon groupe de
I Lmon du Pomaret et d un représentant
de celle de Rodoret notre petite salie
pouvait a peine contenir les 75 Lnionistes. qui représentaient cinq iJ nions du
Val Balsille.
Le pasteur local M. O. Peyronel. apres
avoir donne la bienvenue a tous les presents. exprime la sympathie du petit
« Convegno » aux membres des D.nions qui
n ont pas pu s unir a nous cause du
deuil qui les a frappes récemment.
Ensuite, prenant comme texte la parole du livre des Proverbes XX. 19. il indique quel est le moyen d acquérir la force
spirituelle dont les jeunes ont particulièrement besoin pour combattre la tentation.
M. le docteur A. Ribet. apres aivoir rappelé la rencontre des Lnions de l annee
derniere. insiste sur 1 affirmation que le
travail doit etre considère par le chrétien
une benediction.
Le pasteur M. Gui do Mathieu adresse a
la jeunesse la parole de Saint-Paul aux
Romains XII. 1 : « Je vous exhorte... par
les compassions de Dieu a offrir vos corps
en sacrifice vivant, saint, agréable a
Dieu... ».
Ensuite ILnion du Perrier récite quelques pieces amusantes et chante quelques
chansons.
On sert ensuite une tasse de the avec...
ce qui suit Le reste de la. soiree se passe
a chanter et a jouer avec entrain.
II est minuit. Apres avoir chante linno
alla f<ede. on se dit au-revoir. avec 1 unique regret que la soiree soit passée trop
vite.
jj^POMABET, Le 27 mars dernier nous
avons uni en mariage dans notre temple,
M- Oreste Long de Jean et de Louise Plavan. des Massels. avec M.lle Marina Bernardi d Antoine et de Marie Zambón, résidant au Pomaret. Aux jeune epoux,
nos meilleurs vœux de bonheur.
★ M. le docteur Albert Ribet. pasteur
a Massel. nous a rendu la visite que nous
lui avions faite dans sa paroisse, et a preside deux réunions : a la Fayolle et au
Centre. Nous le remercions vivement pour
ses bienfaisants messages.
★ Nos deux Unions de jeunesse <lu Poniaret et de 1 Envers ont eu la joie de
recevoir la visite d un delegrue de notre
Comité de Groupe dans la personne de
M. Oreste Peyronel. pasteur au Perrier.
T© bipn que nous avons reçu nous engage a lui témoigner toute notre reconnaissance.
★ Nous avons la joie d annoncer des
maintenant aux membres de notre paroisse que mercredi. 21 avril. M. le prof.
Ernest Comba, modérateur de notre
Eglise, sera au milieu de nous. Ln culte
spécial, preside par le Modérateur, sera
tenu en cette occasion dans notre temple,
a 20 heures. Pas n est besoin de recommander a tous dy etre présents.
BOBA- Nous avons vécu, ces temps derniers. d une maniere tries active, et nous
espérons que ces differentes étapes de nœ
tre chronique ecclesiastique, qui restent
agréablement empreintes dans notre souvenir. puissent exercer une bonne influence sur les mois qui-vont suivre.
★ Dimanche des Rameaux. Jour de fete
et de joie a cause de îa confirmation de
huit catéchumènes, qui déclarent solere
nellement devant une nombreuse assem
blee d etre des croyants et de vouloir consacrer leur vie au Seigneur. Si leur promesse de fidehte a ete sincer*» l’Eglise a
eu raison de se rejouir car elle a fait un
grand gain !
★ Mercredi 24 mars. Les Unions du
Centre donnent une soiree en lhonneur
des catechumenes. et leur offrent leurs
cartes d adhesioui sur lesquelles est imprime© leffigie inspiratrice de Josue Janavel. Le temps nest pas du tout favorable. ce soir-la. mais la soiree réussit très
bien quand meme.
★ Vendredi Saint. La reception des oatechumenes le dimanche des Rameaux na
pas endommage ce culte, qui a ete au contraire un peu plus frequente que les années precedentes: Note navrante au milieu de la tranquille solennité de la journée : le bal. dont les musiques mondaines
qui profanent chaque fete religieuse,
n ont pas meme su respecter 1 anniversaire de la mort du Seigneur.
★ Pâques. Lne très nombreuse assemblee donne au temple 1 aspect des solennités et des jours de fete. Plus de cinquante personnes s approchent de la table
de la Samte-Cene. et c est la ce qui donne
a ce beau culte-un caractère exceptionnel,
car a la suite de la crise spirituelle soufferte par la paroisse plus de trente ans
passes, la Samte-Cene n avait plus été
frequentee que par un nombre excessivement petit de communiants. Le Seigneur
pourra-t-il dorénavant etre toujours
présent, spirituellement, au milieu de
nous ?
★ Dimanche 4 amnl. Puisque la Parole
I de Dieu nous exhorte maintes foi.s de nous
souvenir des orphelins, des malades et des
vieillards, nous avons voulu visiter en
pieux pelermage les quatre Institutions
Hospitalières de Samt-Jean et de T.a Tour.
Nous étions seulement une vingtaine, car
ce genre de visites n attire pas les foules,
mais nous avons tout de meme passe au
milieu de nos chers réfugiés des moments
inoubliables, et nous gardons le souvenir
le plus emu de 1 accueil si empresse et
gentil de nos vaillantes diaconesses. S'il
plaît a Dieu, nous v retournerons !
★ Dimanche 11 avrS. L'èglise s'est nouvellement garnie de Heurs et peuplée
dune nombreuse assemblee iJoiir participer au culte, dans lequel est invotpiee la
bénédiction divine sur les epoux \ aldino
Mohrglio et Valentina Guisiano
★ Nous nous mobilisons maintenant
pour recevoir la visite du Modérateur qui
sera parmi nous, s'il plaît à Dieu, vendredi prochain. 16 avril.
SAMT-JEAN. Le 23 mars a eu lieu 1 ensevelissement ä Auguste An.selmo. décédé
a 1 Hôpital de Luserne. a l äge de 57 ans.
Aux affliges, et tout particulièrement au
fils, qui est en A. Ü. !.. nos condoléances.
— Dimanche, 4 avril, nous avons confie
a la terre la dépouillé mortelle de Corrado
Panse, decede aux Nazerots. a l äge de
22 jours. Aux parents affliges, notre sympathie.
— Le 8 avril, a eu lieu 1 ensevelissement de notre venere frere M. Bartheleiuy Boidard. des AyraJs. decede a 1 âge
de 82 ans. Il avait ete pendant de longues années ancien du quartier de laiserne-\ ignes-Mourcious A la famille en
deuil, notre sincere sympathie.
★ Dira anche 11 avril. M. L. Marauda,
moderateur-adjoint. a occupe notre chaire,
en nous donnant une Ixmne prédication,
et a ensuite procédé a la visite d eglis©..,
Apres avoir apporte le message du prof.
M. Th. Pons, vîice-president de la Commission de District il nous a rappeJe un
problème toujours actuel : la sanctification du dimanche : quelques orateurs se
sont fait entendre, apres quoi M. Marauda a conclu par un appel a tous a
travailler a ce grand but. Nous voulôns
une fois encore, au nom du Consistoire
et de la paroisse, le remercier pour sa visite et pour ses messages.
★ Nous avons reçu, pour notre Asile
des Vieillards, en souvenir de notre regrette collègue d Administration. M. le
3
* ' ' ‘ -AT
■' 'J t-:*
- "’•m
L’Echo des Vi
cQmm. L. Bowmm, les dons suivantsV«',’
Personale della Ditta Garda e Bounous
Albarello Domenico ^ L., ‘S0,~
Battistolo Maria »
Martini Gemma
Giacomasso Maria » 50,—
Crivelli rag. Nicola » 50,Ravetto Giovanni » 'do;RiparbeHi Teresina » 25,—
Albano Teresa » 25.—
Manzi Giuliana » 25,—
Manzi Alda 25,—
Del Grande Felicita » 5,—
Adriano Rosa » 5,—
Tessieri Giovanni » 5,—
Mussino Rosina » 2,-rLaboratorio » 200,—
Goggio Maria » 10.
L. 617,
Fiori » in memoria dd compianto pro^
fossore Davide Jahier, per la Sociietà di
Studi Valdesi :
Sig. Erico RoUier, Milano
Dott. Daniele Turin e famig-lia, Luserna. S. Giovanni
Sig. Federico BiUour, Piani di
Vallecrosia
Prof. Alberto EÌivoire, Teramo
Sig. Carlo Armand-Hugon, Torre
Pellice
« :ii !|E
Fleurs à la mémoire du pasteur Paul
Gay :
M.me Pons^Koella, pour les pau^
vres de l’Eglise du ViUar L.
L. 100,—
» 50,—
» 25,~
» 16,» 6.
50,
Nous exprimons notre sympathie à Madame Edina Comba, à M. le professeur
Ernesto Comba, modérateur, et à tous les
autres parents, pour la pdHe de M.me Æfatkilde Ribet née Turin, décédée te 13 courant.
$ H:
ÌJC samedi 24 avril, à 16 h. 30, en
l’Eglise Vaudoise de Via Quattro Novembre (Rome), sera célébré le mariage de
M.De Adelina Mary Messina avec le docteur Etienne Henry Bonnet, fils de notre
collègue, M. le pasteur Jean Bonnet. '
Nou.s formulons, dès à présent, les meilleurs vœux pour te jeune couple.
n*«s# ■»lus.
La Colonie de Valdese est en deuil...
deuil qui a frappé aussi tout le District,
la Caroline septentrionale et les Etats les
plus rapprochés : François Garrou s'est
éteint subitement, mercredi, 24 février, à
Spartanburg, S. C., où il s’était rendu
dans l’intérêt des différentes industries,
dont il était l’âme et, en grande partie,
le fondateur. Son départ laisse un grand
vide, non seulement dans sa famille, mais
dans la ville typiquement vaudoise de Valdese, où il a exercé son activité inlassable, bienfaisante, de même qu’une influence unique, et dans tout LEtat. .
Né à Prali (Vallées Vaudoises), te
17 juillet 1877, frère cadet de feu te pasteur Henri Garrou, ü avait achevé son
instruction élémentaire dans tes écoles de
la paroisse et fréquenté pendant deux ans
l’Ecole Latine du Pomaret,
En novembre 1893, il partit avec ses
parents et son frère Jeap pour les EtatsUnis, faisant partie de la première expédition de Vaudois qui allèrent fonder,
dans une forêt rocheuse, incidte, aride
de la Caroline du Nord, cette colonie de
Valdese qui, plus tard, et aujourd'hui encore, a suscité l’admiration des populations environnantes et de plus d’une personne — entre autres l’ambassadeur italien, M. te baron Mayor des Planches —
qui vinrent même de loin pour voir te
spectacle d’une petite communauté de laboureurs devenue, non seulement un plateau de vignobles et de prairies, mais surtout un centre industriel des plus renommés. Mais il ne suiBsait pas d’avoir un gros
lopin de terre inculte pour vivre et nourrir une famiUe. Aussi, bientôt tes deux
frères Garrou (François n’avait que
16 ans) avec quelques autres jeunes gens,
des femmes et des jeunes fiUes, furent
m - Vendi?©di lè Avril 1937-XV
poussés à chercher ailleurs gagnepain, apprendre un métier ougagner un
peu d’argent pour contribuer à payer la
petite propriété ; et ils allèrent’'travailler
dans de petites manufactiu-efl de bas de
coton. Les frères Garrou a^ivêrrait jusqu’à Manning S. C. Et c'est là que notre
jeune Pralin fit la connaiæance de M.Ite
Catherine Christmas qui, le-*18 octobre 1899, devint son aimable et Mêle com
pagne, mère de ses six enfants. Mais la
vie n’était pas facile pour ces jeunes montagnards quelque actifs, honnêtes et économes qu’ils fussent. François Garrou dira
plus tard, qu’à Morganon, au tout commencement, il avait travaillé pour 12 sous
par jour (12 cents, c’est-à-dire 12; centimes de dollar ; le dollar alors équivalait
à un peu plus de 5 lires).
Quand les frères Garrou revinrent à
Valdese, sans capital cependant, ils se présentèrent au bureau d’un industriel,
M. Erwin ; ici, Mister Francis, comme on
1e nommera familièrement plus tard, demanda s’il pouvait avoir un prêt de 5.000
dollars, 1.000 pour commencer; mais,
dit-il, pour garantie je n’ai que ma parole d'honneur. M. Erwin te regarda en
face, pis n’hésita pas à lui accorder la
somme demandée. Dès lors, les hommes
d’affaires de Morganton aidièrent et soutinrent toujours les Vaudois qui, direntils, tinrent toujours leurs promesses et
remplirent toujours leurs engagements.
Les frères Garrou commencèrent ainsi
modestement leur manufacture de bas de
laine et de coton, produisant environ 50
douzaines de paires de bas par jour, avec
dix ou douze ouvriers, qui travaillaient
pour 50 ou 60 dollars par semaine. Au
moment de sa mort, François Garrou était
te directeur et la cheville ouvrière de plusieurs fabriques et d’une demi-dou^ine
de banques. Deux seules manufactures de
bas en coton, en rayon et en soie produisent actuellement des miillions de paires
de bas pour hommes, femmes et enfants,
ce qui doit donner du travail à plusieurs
centaines de personnes.
FunéraMes. Ses obsèques eurent lieu le
vendredi, 26 février, avec te concours
d’une foute énorme : on peut dire que
toute la populaJtion de Valdese, de nombreux représentants venus de Morganton, de Lenoir, de Hickorg, de tout le district de Burke, des deux Carolines et des
autres Etats environnants ; de Philadelphie aussi et de New-York et Chicago, etc.
Un culte fut tenu dans la matinée, à la
maison, pour la famille et les plus intimes.
Ensuite le cercueil fut porté dans te temple, où il est resté deux heures. Pendant
ces deux heures et après encore, un torrent continuel de gens, de grands et de
petits, circulait autour de la bière, les enfants mêlant leurs larmes et leurs ,sangtets à ceux des grandes personnes et des
vieillards, en donnant le dernier adieu à
leur bienfaiteur, leur protecteur, leur conseiller, leur associé et leur ami. De vrais
amas de fleurs éparses, des couronnes et
des bouquets, préparés en signe de regret,
de souvenir, d’affection par des mains
amies, reconnaissantes, remplissaient te
temple de leurs parfums.
Le service funèbre est conduit très simplement et dignement par te pasteur
M. James H. Caligan, assisté par M. le
prof. Jean Pons, ancien conducteur de l’Eglise et par 1e pasteur méthodiste, Mons.
G. H. Hood. Enfin le corbillard se met en
route dans la direction du vieux cimetière
vaudois, où les restes mortels de notre
frère vont reposer jusqu’à la résurrection.
C’est ainsi qu’est parti cet homme providentiellement envoyé par Dieu, dont te décès va laisser un vide qui ne peut être rempli ici-bas. Jamais plus ses sages conseils
ne pourront aider, encourager, diriger tes
affaires individuelles, celles de la ville de
Valdese ni celles de l’Etat, au Parlement
duquel il était le représentant pour te
District de Burke depuis 1933. Jamais
plus, les pauvres et tes déshérités ne seront aidés, encouragés par son inlassable
générosité. Jamais plus il ne posera sa main
bienveillante sur la tête des enfants pour
les bénir. Jamais plus les jours sombres
de ses amis et associés ne seront éclairés
fjpàr sa géniale camaraderie, par ses traits
fd’esprit si sains et par sdh aimaloSé perfsonnalité.
C’est sur colline qui domine Val
|dese que repose la dépouiÉe de ce
chrëtien, de ce fidèle ami de l'Ei
sincère
chrëtien, de ce fidèle ami de l'Eglise et
.,,'des écoles, de ce protecteur des faibles, de
oet ennemi déclaré de tout ce qui n’est
“ pas honnête et honorable. Quéi plus grand
i monument, qud plus beau mémorial que
•'cette ville, qu'on peut dire avoir été bâtie par un homme ; François Garrou !
phg.
faits et jÜooVetles.
J Séances importantes du Comeü Œeur
méniqm du Christimisme Pratique et de
VAUmnee Universelle pour T!Amitié Tnterruktiomle par les Elises. Les séances préparatoires du Comité administratif du
Conseil Œcuménique, du Oomitê exécutif
de l'Afliaince Universelle et des groupes
consultatifs de ces deux mouvements, qui
ont eu lieu à Londres, du 15 au 20 février, ont fait clairement ressortir que te
Sujet de la Conférence d’Oxford : « L'Eglise, la Nation et l’Etat » est considéré
par tes Eglises du monde entier avec un
intérêt croissant. Non seulement te nombre de personnes ayant demandé à participer à la Conférence dépasse sensiblement le maximum Sur lequel ü est possible de compter, mais encore le thème de
la Conférence est largement discuté un
peu partout. En Amérique, surtout, il
eriste toute une documentation destinée
à éclairer tes Eglises dans leur ensemble
sur tes buts de la Conférence et 1e résultats qu’on en attend.
Les séances de Londres ont également
mis en évidence le remarquabte travail
préparatoire accompli depuis trois ans par
la Section d^ recherches dq Conseil Œcuméttiique en vue de la Conférence de
1937. Aucune autre Conférence œcuménique précédente n’aura bénéficié d’autant
d'échanges de vue quant aux décisions et
aux résultats prévus, que la Conférence
d'Oxford. En plus de la documentation
spéciale préparée à cet effet pour les délégués, d’autres ouvrages continueront à
être publiés par le grand public.
Le Comité exécutif de l’AEiance a pris
i plusieurs décisions importaintes pour l’année courante. H a projeté notamment
d’avoir la séance annuele du Comité directeur, du 31 juillet au 2 août, à EUfinsward, Hayward's Heath près de Londres,
et un certain nombre de Conférences régionales, soit : une Conférence angiofranco-aJlemande au Luxembourg à la fin
d’avril ; une Conférence tchéco-lituanœpoIdnaise à Varsovie, en septembre; une
Conférence roumano-bulgare à la même
époque ; une Conférence gréco-bulgare à
une date encore indéterminée ; et enfin
une Conférence de jeunesse balkanique en
Yougoslavie, l’automne prochain.
(S. Œ. P. L, Genève).
* * #
U. R. S. S. L’Eglise et la propagande
antireligieuse. D’après tes derniers renseignements de VU. R, S. S. (tirés des
premiers numéros de mars du journal Iz1 vestia) l'organisation des Sans-Dieu compte
aujourd’hui 2 millions de membres contre
5 millions, il y a quelques années encore.
On annonce, en outre, la fermeture d’un
certain nombre de musées antireligieux
et d’un séminaire athée pour 3.000 étudiants. Le correspondant de la N eue Freie
Presse à Vienne, M. N. BassecheSj écrit
de Moscou, en date du 12 mars, que 50 %.
« de la population russe maintiennent, sous
une forme ou sous une autre, tes relations
avec l'Eglise. La jeunesse, elle aussi, s’intéresse aux questions religieuses. Bien
qu’un témoignage fait ouvertement en fa-_
veur d’une religion ait des conséquence^
fâcheuses sur la carrière d'un individu, il
paraît que 40 % de la population environ
se sont déclarés croyants lors du recensement de cette année. Il y aurait en Russie soviétique 30.000 paroles de l’Eglise
orthodoxe, qui comptent environ 500 à
TiOO.OOO membres actifs (on compte pour
une paroisse 20 membres au minimum').
Toutefois, l’Eglise orthodoxe aura à l’avenir une lutte très dure à soutenir pour
i sauvegarder son influence spiritudie,
i même si la propagande antireligieuse se
poursuit aujourd’hui plus prudemment.
, D'autre part, la presse antireligieuse,
qui admet franchement te recul de l’activité des Sans-Dieu spéciâtement en Sibérie, en Mongolie, au Caucase et dans certaines régions de la Russie proprement
dite, fait appd à tous ceux qui ont rompu
avec la religion, pour qu’ib se consacrent
davantage à leur tâche (L’AntireUgieux,
N. 1, 1937). Le recul de l’activité antireligieuse, ajoute la pressé en question, ne
signifie pas une tendance plus marquée
de la population poixr la religion ; an contraire, la lutte contre l’atavisme religieux
progresse chaque année, tandis que tes
organisations religieuses déi)ériBSent. Dj
stegit î maintenant de poursuivre plus
énergiquement la formation de «bons
athées militants ». En vue de la nouvelle
cemstitution, démocratique de Staline,
faut réaliser ce but sur la base d’une vraie
ddnocratie et selon les principes des Soviets. Cette, démocratie n'existait pas jusqu’à présent au sein des Sans-Diteu dont
les dirigeants étaient nommés par im
groupe restreint au lieu d’être élus par
la masse des adhérents.
(& Œ. P. 7.,.Genève).
La famMe et les parents du regretté
Jacques Pasquet
dans Vimposstbüité de le faire personndf
lementt, expriment à tous leur vive reoom
naissance et heurs profonds remerdmenta
pour les preuves de sympathie reçues
dans la douloureuse circonstance, soit par
des bonnes paroles, soit par des écrits, ou
en accompagnant au champ du repos la
dépouMe morteUe de leur bien^imé disparu. X
Bobbio PelUce (Payant), le 7 a\Til, 1937-XV^
Madame Marguerite GiampiccX)U-Rîbet ;
Mademoiselle Emiije Ribet ; Madame Edina
Comba-Ribet et son mari M. le prof, Ernesto Comba ; Madame Bianche Ribet-SoutTER et ses enfants Luciana et GiovAinsrA ;
Madame Nella Vaoatello-Comba et son
mari M. le doct. Francesco Vacateli^ avec
leurs enfants Orietta et Fabrizk) ; Motte• moisdle Marguerite Turin ; Monsieur le
doct. Daniel Turin et famiMe ; les famütes Ernest Turin et Alfred Turin, ainsi
que to/utes les famMes aMiées, orit la douleur d’annoncer la perte qu’ils viennent
d’éprouver en la personm de
Madame MATHILDE RIBET
née TURIN
leur bien-aimée mère, belle-mère, granxFmère, arrière-grand’mère, sœur, bellesœur, tante et comme, que Dieu a rappelée à Lui aujourd’hui, dam sa 82^ année.
« Père, mon désir est que là
où je suis, ceux que tu m’as
donnés y soient aussi avec
moi, afi,n qu’ils voient ma
gloire... », Jean XVII, 24.
« Ses enfants so lèvent et la
déclarent bienheureuse »,
Prov. XXXI, 28.
Turin - Corso Oporto, 26
13 avril 1937-XV.
Mesdames Cléonisse Rivoire et Madblaine Vieil {Nice) ont la dmdeur d’annoncer la mort de leur frère
Edouard Goisson
décédé le 16 mars 1937 à Pomona {Californie), où Ü était établi depuis ^tmeura
années.
Torre PeUlce, te 16 avrtl 1937-XV.
?
Vi;«
0:
A l’aube du 11 avrü, à fâg'e de 88 ans,
après une vie active et fécovide de bien,
toute dédiée à ta famille et à l’Eglise, est
entrée dans son repos
Dieu, dam sa grande bonté, Va aidée à
supporter unie longue maladie avec fei, gén
rênîté et résignation,
Ses filles Ester, Lidia avec son mai%
Jean Bleiker, et tous les parents, la
rappellont au souvenir de ceux -qui Vont
aimée. v
La famille remercie, recxmMtiesa/nte,
tous ceux qui ont exprimé leur sympathie
pendant la maladie et dans la douloureuse
épreuve.
xMUano - Via Alberto da Giussàno, 11.
‘ -S
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L’Echo des Vallées - Vendredi 16 Avril 1937-XV
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Abonnements payés et Dons/
(Le don est entre parenthèses).
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È USCITO
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‘ -ni; î. ;>L'- ■ Xîm' •'• ' •
1937 : Pons Suzanne, Fontane, Rodoretto - Pascal Charles, Id„ Id. - Breusa
Eisa, Id., Id. (2) - Breusa Louis,’ ‘Id., Id.
(2) - Genre Pietro, Gardiola, Id. - Pons
Henri, IA, Id. - Meynier Jean, Ville, Id. Balme Jean;, Id;, Id. Genre.., Arnajido,
îld.," Id. (2) - Benjamin Trpn, Champ du
Clot, Id. - Jean Pierre Tron, Id., Id., 19341935-1936 - Barai Stefano, Serrevecchio,
IA - Genre Giulio, Id., Id. '- Garrou Henri,
Rimas, Id. - Genre-Meytre Louise, Pomaretto - Genre-Meytre Louise, Pomaretto
- Bertinat Marie Louise, Viliair Pellice (1)
- Ribet - Enrico, Napoli (2) - Ronnan Giulia, Brusis, S. Secondo di, Pinerolo - Balmas Augusto, Ciampetti, S. Germano Chisone - Griot Pierre, Sagna, Id. - Bleynat
Giovanna, Lausa, Pomaretto, et 1935-1936
- Bleynat Margherita, Masselli, Id., et
1935-1936 (5) - M^not Maddalena,
Chiotti, Riclaretto - Malanot Jean, NewYork City - Lina Scanavacca, Bevera - Vigliehno Carb Alberto, Riclaretto (2) Avondet Alessandrina, Sibourna, S. Germano Chisone - Widemann Lola, Id. - Bounous Maria, VolaviUe, Id., 1935-1936 (2)
- Soulier Augusto, Lussie,' 1934-1935-1936
et 1" sem. 1937 - Gönnet Madeleine, Villar Pellice (2) - Salvarani Maddaleria,
Ponte Breda, Ivrea (5) - Comm. Rutelli
Emanuele, Palermo - Genre-Bert Jacques,
San Gustavo, La Paz - Rostan Paolo^ Pomaretto, 1936 - Rostagno Luigi, Id. (2)
- Chambon Paolina, Inverso Pinasca - Peyrot Maddalena ved. Pons, Baissa, Maniglia - Rostan Albert, Guigou, PraJi - Jacques Rósine, Torino - Pons Ester ved.
Tron, Fontane, Rodoretto - Pascal Jules,
Id., Id. (2) - Pascal Jean Henri, Id., lA
- Pascal Jean Pierre, ex-régent. Fontane,
Id. (2) - Pons Oéline,^ Id., Id. - Pons
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