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Quarante-huitième année.
30 Août 1912
N. 35.
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération. , -
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE:
Eglise Vaudoise de New-York — Ajournement
— Un dernier mot sur l’Administration
Unique — L’attività della donna nelle
nostre Chiese — Correspondances — Chronique Vaudoise — Bibliographie.
ÉGLISE VAUDOISE DE NEW-YORK
Rapport sur la marche de cette Eglise
pendant l’année 1911-1912.
Les lecteurs de l’Echo apprendront
avec plaisir que l'œuvre parmi les Vaudois de New-York a fait pendant l’année ecclésiastique qui vient de s’écouler, un bon pas en avant, grâce à l’Esprit de Dieu qui a agi dans les cœurs.
De 90 le nombre de nos membres
d’Eglise inscrits et contribuants s’est
élevé à 125. Les cultes ont été fréquentés, pendant huit mois du moins,
d’octobre à mai, par 70 à 90 personnes: un progrès sensible sur l’année
dernière. L’esprit de solidarité aussi
s’est développé. Quand il n’y aurait
d’autres faits pour le prouver les seuls
mariages suffirait. Onze mariages en
effet, dans un an, c’est gentil pour un
petit troupeau comme le nôtre!
Mais il y en a d’autres ; l’empressement qu’on montre à venir en aide,
par des collectes à domicile, à ceux
d’entre nos frères vaudois qui peuvent
être tombés dans le besoin ou qui ont
été frappés par le deuil, et surtout le
progrès de nos finances.
Nous avons fait face à nos frais de
culte; nous avons contribué pour environ dollars 20, lors de la conférence
de M. A. Clôt en faveur de l’Evangélisation ; nous avons envoyé dollars 10
au Refuge « Roi Charles-Albert », et
nous avons pu verser à la Caisse Centrale, comme on dirait en Italie, c’est
à dire mettre à part pour l’honoraire
du pasteur, dollars 820, soit 400 dollars plus que l’année passée.
Et ce n’est pas que les circonstances
extérieures nous aient favorisés. Au
contraire: la saison que nous venons
de traverser a été des plus critiques
pour nos jeunes gens. D’abord un certain nombre ont été sans occupation
pendant une bonne partie de l’hiver:
l’Amérique n’est plus l’Amérique pour
tout le monde... Ensuite il y a eu la
grève générale des garçons d’hôtels
«t de restaurants qui a duré presque
deux mois et dont les conséquences —
tristes conséquences, car, malheureusement, elle n’a pas obtenu, faute d’union, le but qu’elle se proposait — se
font encore sentir.
Ce n’est pas non plus que nous ayons
été aidés par nos amis d’Amérique.
Non: nous n’avons enregistré une seule
souscription qui n’ait pas été donnée
j^ar des Vaudois. Si quelques dames
de New-York nous ont visité à l’occasion de notre vente — ce dont nous
leur sommes reconnaissants — elles
n’ont fait que payer le prix des objets
confectionnés par les mains diligentes
et industrieuses de nos bonnes Vaudoises.
Dieu nous a béni, voilà tout... Il
nous bénira encore. Nous avons l’espoir qu’un bon nombre de nos jeunes
gens et de nos jeunes filles qui, jusqu’ici, ont de l’attitude de spectateurs,
intéressés ou indifférents, s’uniront à
nous,en automne pour se valoir eux
aussi, du privilège qui leur est offert
de contribuer, par leur activité et leurs
dons, au support et au progrès d’une
œuvre si belle, si utile, si nécessaire.
Avec leur coopération et à supposer
que nos membres d’Eglise actuels tiennent ferme — ce que quelques uns, à
notre grand regret, n’ont pas fait l’année dernière — nous ne serons pas
loin d’atteindre le budget qu’il nous
“tahT'pAüf être une EglTse âütanôm% '
à l’exception, bien entendu, du local.
Si Dieu continue à approuver notre
œuvre II saura mettre au cœur de tel
de ses enfants le désir de nous donner un bon coup de main en nous dotant, nous ne dirons pas d’une Eglise,
car une Eglise ne nous est pas absolument indispensable, mais d’un Home,
où la Société des dames puisse avoir
ses réunions de couture et prendre le
thé, où nos jeunes gens se donnent
rendez-vous, où ils trouvent quelques
bons livres, quelques journaux, où chacun se sente chez soi.
Nous ne voulons pas terminer ce
rapport sans dissiper un malentendu
que peut avoir produit le compte-rendu
de nos finances. En parlant de 820 dol
■m
lars mis à part pour l’honoraire du
pasteur nous n’avons pas voulu dire
que toute cette somme ait été passée
à M. Griglio. Ayant continué à consacrer une partie de son temps à Ja
« Bible Teachers Training School » il
n’a reçu de nous que la moitié de l’h»noraire ordinaire d’un pasteur italien
à New-York, ce qui fait qu’avec le Résidu de l’année passée, nous pouvons
clore nos comptes avec un « en caisie»
de 697,32 dollars.
Enfin nous sentons le besoin defremercier chaleureusement: le D''Ma/tet,
tout d’abord, pour l’hospitalité ^i•aiment cordiale qu’il nous a donjiée,
cette année encore, et pour toutë les
gentillesses dont il nous a comUés ;
ensuite MM. Jean Tron, pasteu^ A.
Pirazzini, Ph. Guigou, professeurs, jour
avoir remplacé — les deux preniers
une fois chacun, le troisième troi. fois
— sur la chaire, M. Griglio, qu, en
ces occasions a pu se rendre utih ailleurs. Qu’ils continuent à se soiyenir
de nous : leur sympathie nous est bien
précieuse.
Le Consistoire :
P. Griglio, pasteur, J. Thon, H. RosTAN, E. Grill, E. Davyt, J. P.
Rostan, B.my Marauda, anciens.
New-York, juillet, i912.
AJOURNEMENT.
(Suite et fin).
2“ L’entente au sujet de la résidence
du modérateur est loin d’être atteinte.
L’art. 25 du projet de constitution,
après maintes retouches et corrections,
a fini par passer sous silence cette
brûlante question. Nous ne nous en
plaignons pas autrement à condition
que le Synode, qui doit voter cet article, proclame hautement et insère
daps ses verbaux, qu’au présent il n’y
a pas d’autre résidence possible pour
le modérateur de l’Eglise Vaudoise que
la capitale du royaume, Rome.
Laissons de côté les finasseries de
ceux qui, sous prétexte de ne pas.frots^
ser les susceptibilités de nos frères des
Vallées, chuchotent à demi voix que
c’est bien Rome qui doit être la résidence du modérateur______mais qu’il
ne faut pas le dire !
Pour nous le problème se pose nettement et n’a pas de solution en dehors d’une entente franche et loyale
au sujet de cette résidence. Si nos frères des Vallées ne sont pas prêts à
entrer sans arrières pensées dans cet
arrangement, s’ils croient que c’est un
tort qu’on leur fait, que c’est une dérogation à des droits ou au moins à
des privilèges séculaires qu’ils ne sont
pas disposés à sacrifier sur l’autel de
l’unification administrative, cela prouve* que le moment n’est pas encore
venu pour cette réforme.
On a voulu, il est vrai, chatouiller
les oreilles et galvaniser les esprits
des ingénus, parmi nous, en faisant appel au grand principe de la liberté.
* Qu’on laisse, s’écrie-t-on, la Table
libre de choisir la résidence de son
modérateur »! Je ne puis m’imaginer
notre Parlement italien, lorsque tous
les cœurs étaient animés du désir d’atteindre l’unification de l’Italie, remettant au gouvernement le choix de sa
résidence, peu lui important qu’il choisisse Turin ou Carianetto, Florence ou
Peretola, Rome ou un des villages de
la Ciociaria!
La résidence du modérateur ne peut
être qu’à Rome, si l’Eglise Vaudoise
ne veut pas renoncer à son idéal et
à son programme d’évangéliser l’Italie. Il ne suffit pas de répéter à tout
propos les prophétiques paroles du général Beckwith, de proclamer que l’Eglise Vaudoise a été préservée par
Dieu pour faire luire le flambeau de
l’Evangile en Italie, si on n’est pas disposé à faire des sacrifices pour le
triomphe de cette cause.
Il nous semble encore que les excessives préoccupations de savoir si
les séances de la Table unifiée se tiendront aux Vallées, si les Synodes ne
pourront jamais se tenir ailleurs, etc.,
sont autant de signes que notre peuple Vaudois n’est pas encore entré
franchement dans le courant de l’unification et ne semble pas vouloir s’y
laisser entraîner.
Si il en est ainsi, est-il prudent de
forcer une réforme qui n’est pas comprise, pas appréciée et qui pourrait
amener non seulement du mécontemtement et des amers regrets, mais un
véritable antagonisme ? s
3® La suppression du nom de c Comité d’Evangélisation » ne peut avoir
lieu qu’à la condition que la «Tabler
unifiée ait un caractère distinctement
évangélisateur. Rappelons - nous . que
c’est en vertu de son prograsnmïc, qup
est clairement indiqué par son nona;
que le Comité, qui ne saurait trouver
toutes les ressources dont il a besoin
dans les Vallées, les cherche et. les
trouve à l’étranger. Le mot « Table »
rendu en anglais est « Board ». Jusr
qu’ici le Comité, se servant du lan-r
gage de nos amis anglo-saxons, s’est
présenté comme The Board of evan‘z
gelisation *. A l’avenir on n’employei^
rait plus que le nom de * The Table »
qu’il faudrait traduire et expliquer à
nos amis, leur démontrant que ce n’est'
pas le Comité d’Evangélisation quia
été englouti et enterré, mais que comme le disait si justement M. le pasteur
Giampiccoli au Synode de 1901, dans
un éloquent discours : « Le Comité ne
« doit pas être amoindri, mais croître
« et lorsque je dis que je suis favora« ble à une seule administration j’en« tends non pas que la Table* doive
« absorber lé Comité, mais bien plutôt
« le Comité la Table..... que Ton
« donne les attributions de la TalSle et
« son nom au Comité et ainsi notre
« œuvre d’Evangélisation ne sera pas
« l’œuvre seulement d’une Commission,
« mais de l’autorité centrale et par con« séquent de l’Eglise toute entière
C’est une question vitale pour l’avenir de notre œuvre* d’évangélisation,
je dirai plus, de notre église entière.
Si donc actuellement il y a aux Vallées une forte tendance inverse, c’est
à dire que Tuniflcation doit nous rer
porter à la Table d’avant 1860, donnant à celle-ci plus de besogne, plus
d’importance et plus d’autorité, - après
avoir absorbé le Comité d’Evangélisation, l’activité duquel deviendrait
seulement une des activités de la Table, mais non la principale, - alors je
PENSION DE FAMILLE. Chez le Prof. ém. N. TOÜRN. • POUR SYNODE. Pension avec ou sans chambre»
2
le répète hautem^t ruqifi^tion serait
un désastre.
4" L'article des réglements organiqueSÿ par lés débats qu’il a suscité et les modifications réitérées qui
ont dû être faites, nous amène à la
constatation que malheureusement l’esprit de régionalisme est loin de disparaître avec l’administration unifiée.
Nous nous étions fait l’illusion que la
nouvelle Table devrait être composée
de tous les hommes de valeur que
compte l’église, d’hommes qui offrent
des garanties non seulement d’intelligence, mais de spéciales aptitudes administratives, sans préoccupation quelconque de leur provenance ou de leur
résidence. Mais il n’en est point ainsi,
selon les explications données par la
Commission de révision pour maintenir le nombre' de 9 membres. La distinction entre le I" District et les autres est nettement maintenue dans le
choix des administrateurs ; il doit avoir
au moins la moitié des membres de
la Table, pris dans son territoire. On
n’a pas manqué de rappeler aux électeurs de ce District que le modérateur
pouvant être choisi dans son sein, ils
auraient ainsi la majorité! Et c’est là
les dispositions larges, équitables, fraternelles avec lesquelles on court à
l’unification!? Mais c’est un leurre et
l’administration unifiée de la sorte,
porte en germe le fameux dualisme,
qui cette fois ne sera plus le fantôme
épouvantail, qu’on a tellement invoqué, mais une triste réalité.
Je ne m’arrêterai pas à la question
légale, que cet article a fait surgir et
qui s’impose à l’étude consciencieuse
de ceux qui n’ont pas encore subordonné le simple bon sens à un aveugle engouement, pour coûte que coûte
venir à bout, et sur le ohamp, de leur
projet d’unification.
6° Si il s’agissait de simples modifications à notre organisation ecclésiastique intérieure, qui en aucune
manière peuvent nuire au maintien
et au développement de notre grande
œuvre missionnaire, nous n’aurions
pas à donner grande importance aux
événements extérieurs et aux éventualités de complications internationales.
Mais notre presque entière dépendance de l’étranger, pour la mission,
nous force, bon gré malgré, de tenir
compte des événements contemporains.
L’Italie est en guerre et le danger
d’une conflagration européenne n’est
pas écarté. Si par malheur elle éclatait, ne pourrions-nous pas nous trouver
(O)
della deaaa aelle nostre Chiese
e la sua partecipazione
alla Tita ecclesiastica
Anzi, noi andiamo più oltre ancora,
e diciamo : San Paolo stesso ci fornisce il principio fondamentale del femminismo in genei'e quando dice ; « Non
v’è nè Giudeo, nè Greco; non v’è nè
servo, nè libero; non v’è nè maschio
nè femmina, pei’ciocchè voi tutti siete
uno in Cristo Gesù » (Calati III, 28-29).
In coteste parole abbiamo formulato
un principio di una portata immensa;
un principio, la cui applicazione non
è ancora stata fatta in tutte le sfere
della vita sociale. E non solo questo.
San Paolo ci offre ancora la formula
vera e precisa del femminismo cristiano, quando in quel medesimo capitolo XI della 1‘ ai Corinti scrive:
« Nò l’uomo ò senza la donna, qò la
du jour au lendemain dans le camp
opposé à celui dans lequel se sont
rangés les nations qui nous ont généreusement secouru jusqu’à ce jour?
Est-ce le moment favorable pour révolutionner de fond en comble notre
organisation et jeter le poids d’une
telle situation sur une seule administration, qui aurait des responsabilités
morales et économiques bien plus lourdes et difficiles à satisfaire que présentement les deux existantes ?
Je m’explique: le Comité d’Evangélisation ne possédant l'ien en propre,
au cas d’une déblacle financière, produite par les événements auxquels j’ai
fait allusion, est inattaquable au point
de vue des responsabilités légales...
« a buon intenditor poche parole > dit
notre proverbe italien. En serait-il de
même de la Table unifiée, qui possède
et qui gère le patrimoine de l’Eglise?
Comme le Comité d’Evangélisation
s’est mis sur la voie de prévenir de
telles surprises, il serait prudent de
lui donner le temps de consolider un
plan de prévoyance, car il est très
vrai que des situations comme la présente peuvent se répéter dans l’avenir,
mais est il dit qu’il faille justement
choisir le moment plus aigu de la crise
pour bouleverser nos affaires ? !
6® J'aurais encore à examiner le
fondement des motifs qui poussent plusieurs, parmi les jeunes surtout, à
vouloir promptement cette réforme,
qui doit porter un remède à tant d’inconvénients, faire justice à de prétendues victimes, donner satisfaction
à tous les mécontents, mettre en évidence les capacités et les dons méconnus de pauvres délaissés... mais
pour cela je devrais anatomiser certains replis du cœur humain, qui ne
font pas honneur ni à l’homme, ni au |
chrétien, moins encore au ministre de
l’évangile. Je m’arrête donc avec la
simple remarque qu’une Table unifiée
pour de tels motifs, à courte échéance
se trouvera aux prises avec des gens
déçus et plus mécontents que jamais,
parceque elle n’aura pas pu les satisfaire.
Notre profonde convinction se résume donc comme suit : Il est convenable d’ajourner l’effectuation d’un
projet qui ayant été placé sur de faux
rails, a suscité de grandes et légitimes
appréhensions ; il est sage de l’ajourner
vu que l’entente sur des points capitaux n’a pas été obtenue encore; il
est avantageux, pour la grande et
principale œuvre de l’Eglise, de l’a
donna senza l’uomo, nel Signore >. Si
notino queste parole : nel Signore. Dovunque, cioè nella Chiesa, nella Società
il Signore regna, la donna deve e può
portare il valido contributo delle sue
doti e qualità particolari. L’uomo non
è senza la donna : Le nostre istituzioni
senza la partecipazione attiva della
donna sono incomplete.
Siamo, però, lieti di riconoscere che
la donna anche nelle circostanze presenti ha già larga parte in alcune
opere della Chiesa, massimamente in
quelle della carità e della beneficenza,
e anche come direttrice e monitrice
nelle scuole domenicali. E questa parte
deve essere fatta sempre più ampia,
perchè più ampio si fa di giorno in
giorno il campo dell’attività sociale
cristiana. Ma tutto ciò non ci pare ancora sufficiente. Anche nel diaconato
la donna può e deve avere il suo posto,
perchè ciò è richiesto dalle preoccupazioni odierne. La donna, invero, ha
journer aussi longtemps que son existence et son développement ne seront
pas mieux assurés. Il est prudent d’ajourner tout projet qui laisse subsister
ou fait renaître l’esprit régionaliste
parmi nous ; il est bon de ne pas encourager les utopies de ceux qui se
repromettent l’âge d’or par l’adoptation du projet. Il est juridiquement
logique de ne pas adosser des responsabilités périlleuses à une seule administration centrale, en des moments
difficiles, lorsqu’ elles peuvent être
évitées par le présent arrangement.
Artueo Muston.
PS. Dans un article paru sous le
titre « Faits et Principes », dans le
dernier N“ de l’Echo, je lis que «les
seules qui portent le nom d’administration sont la Table et le Comité ».
J’ouvre le document officiel qui contient notre constitution et nos réglements de 1902 03 et je trouve que dans
le chapitre: «Administration de l’Eglise » il n’y a pas seulement Table et
Comité, mais bien aussi les autres
commissions synodales, on y lit même:
« à la Commission des Institutions
Hospitalières est dévolue l’administration etc. » Le § 4 du chap. VII des
réglements organiques porte le titre
« Des autres commissions administratives ». Est-ce que M. le prof. H. B.
aurait oublié qu’il était le président
du Synode 1902 et qu’il en a signé les
actes ? Voilà, pour un « fait » têtu,
comme le qualifie mon honorable contradicteur.
Et maintenant pour des ^principes »,
non moins têtus. M. le prof. H. B. sait
comme moi que dans le système presbytérien il n’y a pas de pouvoir central,
en dehors du Synode ou Assemblée
générale, duquel dépendent tous les
autres rouages ecclésiastiques. La Commission permanente etc. est une commission synodale, comme les autres qui
relèvent directement de l’Assemblée.
N’ayant jamais pris pour des moineaux ou des allouettes les membres
du Synode, j’espère qu’ils sauront
discerner ce qui doit être qualifié de
< faits et principes* et de ^guenilles »
et ils ne passeront pas outre.
L’article qui suit était déjà composé lorsque nous avons reçu, à la
dernière heure, celui de M. Muston,
que, par égard pour lui, nous avons
reproduit intégralement malgré son
excessive longueur. Impossible de répondre en ce moment et dans ce numéro aux arguments avancés par M.
già dimostrato di possedere in larga
misura tutte le qualità necessarie per
compiere una missione sociale nel
campo della beneficenza, della educazione, della mutualità. Ora il nostro
diaconato è chiamato ad esercitare
sempre più una missione sociale. E,
perciò, la donna, che ha qualità predire come filantropa cristiana, gioveiebbe immensamente alla stessa nostri vita ecclesiastica, quando fosse
chiamata a parteciparvi. Oramai è ammeiso che ogni dono o qualità conferisce a chi li possiede un mandato. E
allota, perchè la donna non farebbe
parìe del diaconato alle stesse condizioni, agli stessi titoli richiesti per gli
uomini ?
Vi è inoltre — e qui ci riferiamo
in nodo particolare alla nostra opera
di evangelizzazione — una ragione
pratcà di opportunità. In non poche
Chieie — specialmente nelle piccole
uoiù sempre facile trovare dei dia
Muston ! Mais nous sentons qu’il est
de notre devoir de déclarer au public
qu’ils ne nous ont nullement ébranlés,
et que nous avons pour tous ces arguments une réponse concluante. Elle
viendra cette réponse en temps et lieu.
Au reste nos lecteurs n’ont pas attendu à cette heure pour prendre
position dans une question si longuement débattue dans nos Synodes, dans
nos Conférences et dans notre presse
religieuse. ~
Un dernier mnt sur l'Adinistratinn Uniqne.
La question débattue dans notre journal touche à sa solution ; encore quelques jours et nous saurons à quoi nous
en tenir. A peu près tout le monde est
d’accord sur le principe puisqu’il a
été voté par le Synode et sanctionné
par les Conférences. Et alors? Faut-il
renvoyer encore, ajourner? Nous ne le
pensons pas, car cette question dure
depuis trop longtemps; la prolonger
voudrait dire épuiser notre Eglise dans
des questions de réglements, qui détournent l’attention de ce qu’il y a de
plus vital. Nos vallées comme notre
évangélisation réclament toute notre
énergie et toute notre foi. L'Administration Unique ne nous donnera pas
la vie spirituelle et la conquête des
âmes, mais elle pourra être un moyen
pour y arriver.
Laissons de côté l’objection soulevée
touchant les distances et les dépenses,
qui n’offrent que des difficultés imaginaires; écartons la question personnelle se référant à l’homme qui sera
appelé à présider et qui aura des collègues dans toute l’expression du terme; glissons, pour ne pas dire, protestons contre l’insinuation d’après laquelle le principe, si naturel, se réduirait à une affaire d’intérêt ; àccôr^"
dons à notre ami M. Coïsson, ce qui
est légitime, c’est à dire que l’administration ou la Table aura son siège
et ses séances, ainsi que le Synode à
la Tour, laissons de côté le spectre de
la guerre et question d’argent, Dieu
étant notre banquier ; l’Administration
Unique permettra à l’Eglise de se ressaisir,de se connaître, de travailler avec
plus d’énergie, en rentrant dans l’ordre,
ayant une seule autorité administrative, une seule tête qui n’est pas le
Synode, qui est l’autorité suprême législative mais une Table chargée de
faire exécuter ses délibérations. Les
pages écrites par la Table du 1848 au
1860, seule administration de l’Eglise,
sont des pages historiques qui indi
3
coni, e se pure se ne trovano, sono
cosi pochi che, necessariamente ad
ogni rielezione, sono quasi sempre gli
stessi, perchè gli uomini, che abbiano
le qualità adatte, sono relativamente
in piccol numero, mentre il contingente delle sorelle, nelle grandi come
nelle piccole chiese è, senza dubbio,
superiore. In parecchie delle nostre
Chiese la vita ecclesiastica è nulla o
quasi, per mancanza di elementi. Questo stato di cose sarebbe evidentemente
modificato, quando la donna, già elettrice di diritto, potesse pure essere
eleggibile come diaconessa. E, indubbiamente, le nostre sorelle nei Consigli di Chiesa recherebbero tutta la loro
esperienza grande ed illuminata nel
trattare le quistioni in relazione sia
con la beneficenza, sia con l’opera di
evangelizzazione ; e altresì nel compimento dei loro doveri, sarebbero di
esempio e di sprone agli uomini.
{continm^
i
I
3
quent le zèle, l’élan et la foi de l'Eglise, qui avait conscience de sa glorieuse mission.
’ L'Administration Unique offre les
avantages suivants :
1« Une vue d’ensemble sur toutes les
œuvres de l’Eglise;
2“ Une énergie dirigée vers tous les
besoins du corps entier ;
3« Une impossibilité de dualisme ;
4“ Ün éloignement de toute idée d’infériorité ;
5® Un seul corps d’ouvriers dirigé par
la même administration;
6° Un désir plus intense de travailler
à l’évangélisation de notre patrie.
7” Une connaissance plus intime les
uns des autres ;
i 8° Une plus grande confiance dans
l’avenir ;
9® Une idée plus claire à l’étranger
de ce que nous sommes ;
10° Un retour à notre vie ecclésiastique du passé.
Pour ces dix raisons et pour d’autres que nous nous réservons de faire
connaître au moment voulu, nous nous
prononçons en faveur de l’Administration Unique pour le bien de l’Eglise
Vaudoise dans son ensemble. Nous
avons soutenu ce principe dès le début, et plus nous l’étudions et plus
aussi il nous paraît naturel et nécessaire. Si certaines personnes ont viré
de bord, ce n’est pas notre affaire, nous
laissons au Synode le devoir de se
prononcer sous le regard de Dieu.
Un corps doit être un corps dans
son entier; le sang va du cœur aux
extrémités et doit refluer au cœur; les
Vallées ont entrepris l’évangélisation
et de celle-ci doit revenir à la mère
de nouvelles forces, le corps alors sera
sain, tel que Dieu le veut.
Oui, frères Vaudois, que le Seigneur
nous dirige dans notre décision, et que
quoi qu’il arrive, nous puissions y voir
sa main, qui est celle d’un Père, qui
fait concourir toutes choses au bien
de ses enfants. C. A. Tron.
CORRESPONDANCES
Gourmayeur, le 21 août 1912.
Jf. le Directeur de l’* Echo des Vallées »,
Les journaux ont déjà donné à vos
lecteurs la nouvelle de la catastrophe
survenue, il y a quelques jours, à deux
époux anglais qui faisaient leur voyage
de noces au .Mont Blanc. Ils ont péri
avec leur guide. Les funérailles imposantes malgré la pluie qui tombait
à flots, ont eu lieu hier. En l’absence
d un pasteur anglican, je fus appelé,
au dernier moment, à présider le service funèbre. Les cercueils des trois
victimes de la montagne, recouverts
de fleurs, avaient été déposés à la chapelle mortuaire qui est communale.
Le guide de Zermatt, était catholique romain. Une démonstration collective et unique de solidarité et de sympathie n’en eût été que plus belle. Mais
le curé de l’endroit ne l’a pas compris.
Non seulement il a réclamé son mort,
pour avoir le service funèbre dans l’éSUse paroissiale,mais il eût voulu s’opposer encore à ce que le service, d’apfès notre rite, eut lieu dans la chapelle du cimetière qui est, je l’ai dit
déjà,
communale. Le syndic, dont l’épouse est évangélique, sut maintenir
son droit et le nôtre, en aorte que tout
s’est passé avec ordre ; et fort peu de
personnes dans la grande assistance
s’aperçurent du petit incident.
L’occasion était solennelle pour ap
porter notre message de consolation
et de salut. Nous en profitâmes de notre mieux, avec le secours de Dieu,
mon collègue M. Eibetti et moi. L’auditoire, très bigarré, se maintint compact, pendant un certain temps, malgré la pluie. Nous aurions été heureux
qu’elle nous laissât un instant de trêve,
au moins pour le service du cimetière
présidé par M. Ribetti, et qui fut prolongé par deux discours hors programme.
Il y a lieu d’espérer que la prédication de l’Evangile, faite dans des
circonstances si saisissantes, aura trouvé de l’écho dans des cœurs bien préparés. Dieu le veuille. Le choc était
assez puissant pour réveiller même
ceux qui traversent la vie comme des
somnambules, au contact de la réalité.
Nous n’avons pas manqué mon collègue et moi d’avertir nos auditeurs que
si pour nous la réalité c’est le péché,
la réalité pour Dieu c’est le grand
amour qu’il nous a manifesté en JésusChrist.
Si ce coup de cloche apportait un
regain de force à la petite église évangélique de Gourmayeur, qui s’étiole et
dépérit, il faudrait en bénir Celui dont
la puissance est telle qu’il tire, parfois,
le bien du mal lui-même.
Le culte régulièrement tenu dans la
saison d’été est fréquenté par un nombre d’auditeurs assez restreint, 30 au
maximum, anglais pour la plupart. M.
Humphey Jones - c’est le nom d’une
des victimes, était, à ce que me dit
1 un de ses amis, un des professeurs
les plus distingués de l’Université de
Cambridge. Il n’avait que 35 ans. Sa
jeune femme en avait 25. Quoique fort
grimpeurs tous les deux, et en pleine
lune de miel (ils s’étaient mariés le
1 août), ils avaient, avec le sérieux
de leur race, préparé leur testament,
exprimant le désir d’être inhumés, en
cas d’accident, à Gourmayeur. Leur
volonté fut exaucée.
Agréez, M. le Directeur, mes cordiales salutations.
Emilio Rivoir.
Davos, 20 août 1912.
Cette haute vallée (1600-1800 m.)
voit sa population internationale aller
en augmentant. Le 80 0[0des personnes
attaquées de la poitrine qui viennent
passer deux ou plusieurs hivers dans
ces hautes régions y trouvent l’amélioration et souvent la parfaite santé.
Quant aux indigènes il ne parait pas
, qu’ils ayent le temps de tomber malades.
Il y a ici aussi environ 2000 ouvriers
italiens, maçons, charpentiers, terrassiers, généralement appréciés pour leur
sobriété et leur activité. Il n’y a que
trois malades à l’hôpital: l’un est de
Brescia, 1 autre de Bormio, le troisième
de Sondrio, les deux premiers vont
entrer en convalescence - le dernier,
pauvre jeune homme, a eu les deux
yeux emportés par l’explosion d’une
cartouche; je vais quelque fois leur
faire visite, ce dont ils se réjouissent. I
Il y a ici deux bonnes dames qui s’occupent avec ameur chrétien, des plus
malheureux et délaissés de n’importe
quelle nationalité ou religion. C’est
Madame Burchard-Amsink femme du
Consul d’Allemagne et M“° D' Langi'
messei. Cette dernière mettra diman'/
ehe prochain à ma disposition un«
salle au rez-de-chaussée de sa maisoni
dans laquelle j’essayerai de réuni!
quelques Italiens pour leur annoncer
l’Evangile. Malheureusement ceux qii
sont aiflliés au socialisme n’en veulerii
guère entendre parler.
J ai retrouvé parmi les villeggianU,
un vieil ami, colonel fédéral, chargé
d’accompagner l’empereur d’AllemV
gne pendant la visite qu’il viendja
faire à la Suisse du 3 au 7 septembre
prochain, il me dit que tout en se (é
jouissant vivement de l’honneur que
leur fait le * Kaiser », les autorités
fédérales et cantonales sentent aussi
très vivement la responsabilité qui pèse
sur elles, aussi les dispositions les plus
minutieuses sont prises par la police
dans le but d’éviter toute surprise qui
pourrait désagréablement troubler la
fête. Dieu veuille protéger la personne
de cet homme dont l’amour pour la
paix entre les peuples s’est déjà si souvent manifesté et qui passera à la postérité sous lé nom de Friedenskaiser,
empereur de la paix.
Une particularité de Davos ; une
dame D’’ Hempel a fondé ici un jardin alpin, unique en son genre, car il
compte des plantes exotiques très rares, qu’on ne trouve même pas ailleurs
en Europe, mais que M“° H. a fait
venir des hauteurs de l’Himalaya. Le
D® Correvon est monté tout exprès à
Davos pour voir ce jardin et en a été.
enchanté. La primule littaniana, le
cyanatetes lobatus, la zahlbruck nera
paradôxa, la gentiana ornata du Thibet se trouvent en bonne société avec
des roses d’Allemagne et des Paul Nabonnaud de la Corniche. C’est un congrès espérantiste sui generis, auquel
l’amabilité de la docte M“° Hempel se
fait un plaisir d’accorder l’entrée à
quiconque lui en fait demande.
Quant à la flore des environs de
Davos on sait que c’est une des plus
belles du monde comme celle de nos
montagnes. p. Q.
CHRONIQUE VAUDOISE
Angrogne. On nous prie de faire
savoir que la collecte du 15 août a
produit 121 francs net.
L.a Tour. Dimanche dernier nous
eûmes le plaisir d’entendre le pasteurévangéliste de Chieti, M. Bertinat, qui
a présidé le culte du matin et une
réuniop l’après-midi. Notre frère en
s’appuyant sur le l" verset du chàp. 10
aux Hébreux,^a éloquemment plaidé la
cause de nôtre évàrigélisation.
S Dans l’aprèS-midi du même jour,
à l’Arüiaria, Mlle Marie Krétshmer, de
Stuttgart, donna un aperçu très détaillé sur la manière de célébrer le
culte çn Allemagne et sur le travail
des pateteurs.
8 Sàuf le non consentement du bureau du Synode, il y aura D. V. mercrediprochain dans la salle du Synode,
le soir à 8 heures, une réunion d’édifleation à laquelle sont conviés d’une
manière spéciale MM. les députés.
8 Mercredi dernier a eu lieu la sépulture de Pierre Ârnoulet, de SteMarguerite, décédé à l’hôpital à l’âge
de 51 ans, en laissant après lui sa femme et un fils auxquels nous exprimons
notre sympathie chrétienne.
8 Lundi prochain, à deux heures,
aura lieu l’ouverture du Synode par
un culte présidé par M. A. Costabel,
de Milán, suivi de la consécration au
St-Ministère de six candidats. Deux
chœurs ont été préparés pour la circonstance sous la présidence de M. E.
Revel, pasteur d’Angrogne.
8 A l’issue du service synodal, dans
la salle de VAsile, en face du Temple,
les Dames de la Tour ont préparé une
pêche exceptionnelle; tous les lots seront bons. Il y aura, en outre, un buffet avec thé, gazeuse, bière et pâtisserie. Ce buffet s’ouvrira durant toute
la semaine du Synode, chaque jour à
quatre heures.
8 Société d’Histoire Vaudoise. Cette
Société tiendra sa séance annuelle,
comme par le passé, le soir du lundi,
à huit heures, jour de l’ouverture du
Synode, dans la Maison Vaudoise.
Pignerol. Comme nous l’avions annoncé, dimanche dernier, a eu lieu
l’élection du nouveau pasteur, présidée par M. le pasteur émérite, H. Tron.
La presque totalité des suffrages ont
été donnés à M. le pasteur Louis Marauda de Praly, 57 sur 68 votants.
Villar. M. le pasteur-évangéliste
Albert Furhmann, frère du regretté
missioaüaire du Zambèze, a accupé la
chaire tout dernièrement, et prêché
sur l’invitation de Jésus : Venez à moi,
etc. (Matth. XI, 28).
Dans deux réunions de l’après-midi,
en plein air, M. Furhmann et M. Biber,
anciens élèves de l’Ecole Biblique de
Crishona, et aujourd’hui évangélistes
à Marbourg (Allemagne), nous ont entretenus, l’un de l’œuvre qu’il poursuit
au milieu de la jeunesse et en faveur
de nos compatriotes, l’autre de son activité dans la Mission Intérieure pour
le relèvement des buveurs.
8 Notre temple est maintenant en
réparation. Le culte principal a lieu
pendant quelques dimanches, en plein
air, alternativement aux Combettes et
aux Cassarots.
8 M. Pablo Davit, du Bessé, est arrivé au milieu de nous, où il s’arrêtera deux mois environ. Il apporte de
bonnes nouvelles de nos colonies de
Jacinto Arauz et de Villa Iris, ainsi
que de leurs conducteurs, M. et M“°
Forneron-Rohdé. Les récoltes ont été,
cette année, exceptionnellement abondantes. A. J.
BIBLIOGRAPHIE.
Carlo Pascal. Le credenze d’ol«
tretomba nelle opere letterarie dell’antichità classica.
2 volumi in-8°, L. 8 - Catania,
Francesco Battiato, editore, 1912.
L’homme n’a jamais pu se résigner à croire
que tout finisse avec cette vie, que la mort
n’ait pas de lendemain. Anciens et modernes,
sauvages et civilisés, tous les peuples se sont
posé la problème de l’au-delà et ont cherché,
une solution à ce mystère troublant. Il y. a
quelque chose dans l’homme qui proteste contre l’idée d’un anéantissement, d’une disparition complète et déflnitive; il faut qu'une partie de nous-mêmes, la partie la plus haute,
survive à la destruction du corps, il faut que
l’âme soit éternelle. Ce sentiment profond de
nos destinées éternelles, sentiment que la révélation chrétienne a purifié et fondé dans les
consciences, n’est pas étranger à la littérature
classique, au contraire les grands écrivains de ô
la Grèce et de Rome, les poètes surtauk-coñ-m
- témplent le problème de la mort e( de i’au- idelà, et sauf de rares exceptions iis croient à
la survivance et à l’immortalité de fâme. C’est '
ce que M. Pascal, le savant professeur de littérature latine à l’université de Pavie, a voulu
prouver dans l’ouvrage que nous annonçons, .
Se limitant presque exclusivement à l’étude
des documents littéraires, il a voulu laisser de
côté l’histoire des croyances populaires et l’étude des documents épigraphiques; il lui restait toutefois une vaste matière à exposer, et
il a réussi à donner un tableau clair et complet des croyances des anciens sur la mort, la
religion des tombeaux, le jugement et le sort
des âmes dans l’autre vie, le purgatoire, les
peines éternelles, la métempsychose ou transmigration des âmes, la béatitude des âmes vertueuses. L’étude directe des sources et la maîtrise de la vaste littérature du sujet se montrent à chaque page sans gêner l’exposition
par une érudition indigeste. Le style est simple et précis, la lecture facile et agréable
même pour un lecteur peu familier avec les
langues et littératures anciennes: Ceux pourtant qui voudront contrôler les affirmations
de l’auteur trouveront dans les notes les indications nécessaires. La littérature chrétienne
des premiers siècles est aussi citée quelques
fois mais simpleinent pour des rapprochements
avec des croyances pàyëùnôs analogues. '
C.-A. Tron, JHrecteur-respànsahle.
La Famille GA Y-BLANC remercie du fond du cœur les parents
et les amis pour la sympathie reçue
dans la douloureuse perte de leur
bien-aimée mère.
«Casa Blanc», 26 Août 1912.
Madame et Monsieur Edouard Jalla
de Florence et leurs enfants remercient bien vivement les parents et amis
qui ont bien voulu leur exprimer par
écrit leur sympathie à propos du récent départ pour l’éternel repos de leur
aimée mère, belle-mère et grand’mère,
Madame ELISA GAY-BLANC.
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