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L ECHO DES VALLEES
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PARAISSANT CHAQUE VENORECI
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie..........Fr. 3,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
SOMMAIRE: Le désir de l’humanité —
Le 17 Février — Correspondance —
Un rêve — Chronique vaudoise —
Comunicati — Nouvelles politiques.
Le dégiJ de l’finmanité,
Jean XIV, 8-9.
S’il était possible d’elïacer du monde
et de riiistoire toutes les idées qui y ont
été enracinées par le christianisme, comme aussi l’influence qu’il a exercée, ce
monde serait un vrai désert sur lequel
aurait soufflé un vent violent, en emportant tout avec lui. Les plus étonnés de ce
résultat seraient ses ennemis les plus
acharnés, ceux qui ont fait tout ce qui
dépendait d’eux pour l’entraver dans sa
marche victorieuse. En effet, ces écoles
philosophiques qui ont voulu se placer
au-dessus du christianisme, lui ont emprunté tout ce qui fait leur gloire. Parmi
ces idées, il y a celle d’un être suprême,
ce qui a poussé ita Mirabeau à dire : « Si
l’idée de Dieu n’existait pas, il faudrait
l’inventer», et Voltaire, à son tour, s’écrie: «Si Dieu n’existait pas il faudrait
le créer». L’Evangile seulement nous a
fait connaître le Père qui Veille, qui
guide, qui pourvoit, le Père plein d’amour qui attire les hommes à lui en les
invitant à placer en lui toute leur confiance. La demande de Philippe est donc
le cri de l’humanité, le désir intense qui
demande à être satisfait.
Naturellement la demande de Philippe ne signifiait pas qu’il eut le privilège de contempler Dieu face à face, sachant parfaitement que nul ne peut voir
Dieu et vivre. Son désir se limitait à pouvoir contempler les manifestations de
Dieu dans sa puissance et dans son
amour. Ce désir de l’apôtre a été celui
des Israélites, celui de tous les peuples
payens, de tous les orientaux. C’est le
point central vers lequel se tournent les
regards des payens, des idolâtres, des
sceptiques, de la mytologie, du mysticisme, tous réclament un Dieu duquel
il ont soif. Nous savons qu’il existe aussi
un courant où l’on fait le possible et
l’impossible pour s’opposer à l’idée d’un
Dieu, et cela pour plusieurs motifs, surtout parce que on ne veut pas consulter
la conscience, peut-être aussi poussés par
le désir d’une fausse popularité, mais
tout cela est vain, car au jour du danger,
en présence d’une catastrophe, ou de la
mort, ,1e nom que l’on cherche et que l’on
invoque est celui de Dieu.
Montre-nous le Père, dit l’apôtre, et
cela nous suffit. Est-ce bien vrai? Nous
l’affirmons d’une manière positive. Déjà
l’ancienne Philosophie de Platon était
développée dans ce sens, car l’examen
de la nature n’est autre chose que la recherche de Dieu. Contempler Dieu, voilà
ce que l’on réclame, voilà ce qui satisfait le cœur de l’homme.
Cela suffit tout d’abord pour l’intelligence qui s’efforce de scruter les problèmes les plus ardus, qui fouille, qui
cherche. Deux des plus grands savants
qui se sont consacrés à l’étude des astres,
un Newton et un Laplace ont trouvé
tout ce que leur intelligence désirait dans
la contemplation des œuvres de Dieu.
Tout ce que le travail peut nous procurer
dans l’étude, et cela pour nous satisfaire,
tout cela nous le trouvons en Dieu. Les
ténèbres se dissipent, les doutes s’évanouissent, la pensée est arrivée, à la
source de la vérité; on trouve le repos
et cela nous suffit.
Cela suffit aussi pour le cœur, lequel
ne peut être satisfait que pénétré par
l’amour de Dieu. Le cœur est fait pour
aimer, c’est sa vie. Or Dieu étant amour
par excellence, il a trouvé en lui tout ce
qu’il lui faut.
Cela suffit pour la conscience. Sans
Dieu pouvons-nous parler de morale ?
On a bien tâché de nous imposer une
morale indépendante, mais comme ce
rêve a duré peu. Sans Dieu la loi ne peut
pas être observée; or pour son observance il nous faut posséder l’auteur de
la loi. Dieu lui-même, alors nous obéirons, et cela nous suffira. Tous les autres
moyens que l’on voudrait employer
n’ont aucune valeur, qu’il s’agisse de
plaisirs, de pompes, de gloire, de royaumes, tout cela ne dit rien à un cœur qui
a soif : Dieu seul le satisfait.
À la demande de Philippe, Jésus répond : « Celui qui m’a vu a vu le Père.
Moi et le Père nous sommes un. Dieu
s’est incarné dans la personne de son
fils, celui qui a vu le fils, a donc vu le
Père ».
En effet. Christ nous révèle Dieu par
ses œuvres miraculeuses. Son regard qui
sonde les cœurs et les reins, sa parole à
laquelle le monde obéit, même les démons ne pouvant s’y soustraire, sa volonté agissant avec éclat, tout cela nous
montre une puissance supérieure à la
nature, une puissance devant laquelle
ciel et terre s’inclinent. En Christ Dieu
nous révèle sa manière d’agir, de gouverner, non par caprice, non d’une manière aveugle, tout étant contrôlé par
une puissance providentielle.
En Christ nous avons la manifestation
du caractère divin. Ce que les anges et
les archanges n’auraient pas pu faire. Il
l’a fait. Contemplons en lui la majesté
et la miséricorde, la vérité et la tendresse,
la patience et l’amour, la pureté et la
patience. Voilà ce que Christ nous révèle
de Dieu en s’en allant de village en village. 11 a révélé le but que se proposait
Dieu à notre égard, pour notre présent
comme pour notre avenir. Tout cela nous
suffit, nous repose et satisfait notre intelligence, notre cœur et notre conscience. Ce que nous avançons est prouvé
par l’expérience de tous les jours. Malgré
cela, èependant, Jésus, au bout de trois
ans, |st rejeté par les siens, mais son
Espri| est avec nous, il est dans son
Eglise., dans le triomphe de la vérité. Si
la majorité de la famille humaine ne le
connaît pas encore, si, par-ci, par-là, il
est méconnu, méprisé, si de fausses idées
se soiii infiltrées dans le culte qui lui est
dû, ne nous décourageons pas. Le jour
viendra où il sera proclamé roi et où l’on
dira: « Heureux ceux qui se sont confiés
en Liîi ». C. A. Tron.
UE "I 7 FÉVRIER.
C’eit avec un grand étonnement que
j’ai appris, par le dernier N° de l’Echo,
que lès Pasteurs de la vallée du Pélis
avaient décidé, à l’unanimité, de ne pas
célébrer cette année la fête, chère à tout
cœur vaudois, du 17 février.
Et cela, en premier lieu, parce que ces
MM. ont pris sur eux d’aller contre une
délibération synodale, établissant que
cette fête serait célébrée chaque année,
dans chaque église. C’est donc le Synode
qui aurait dû, s’il l’avait jugé à propos,
piendre cette mesure.
Néanmoins, la décision du colloque
du val Pélis s’expliquerait si elle était
appuyée sur des graves raisons d’opportunité. Or, il ne me semble pas que ce
soit le cas.
Nos fêtes, qui sont plutôt des commémorations, n’ont jamais eu un caractère
bruyant et égrillard, mais, au contraire,
sérieux, à la fois foncièrement religieux
et patriotique. N’avons-nous pas fêté le
15 août ? Quel inconvénient y a-t-il eu ?
ou quelle mauvaise impression cette
fête a-t-elle produite ? et sur qui ?
À moins que la difficulté ne procède
des autorités civiles, je crois que nous
devons répéter, encore cette année, la
commémoration, pour rappeler à nos
enfants que, si leurs pères ont été fidèles
et leyanx quand ils n’élaient pas regardés comme des citoyens de leur pays,
leurs aînés, aujourd’hui encore, exposent
leur vie pour leur patrie, fidèles à l’ordre
divin : Craignez Dieu, honorez le roi !
Il y a peu d’années, à propos du désastre de Messine, quelques aboyeurs huppés avaient initié une campagne dans
les journaux, contre les Vaudois, qu’on
accusait de rapts d’enfants de sinistrés,
dans un but de propagande. Nous savons qui sont ceux qui ont pratiqué cette
forme de bienfaisance calculée. Mais
nous nous rappelons aussi que cette calomnie avait fait courir un frémissement
dans la fibre vaudoise, la réveillant même là où elle paraissait amortie. C’est
précisément au 17 février qu’on l’avait
constaté.
Cette année aussi, un laudator temporis
adi déplore notre présence à Rome (et
ailleurs) et voudrait nous faire passer
pour des étrangers ou des intrus. Pendant que cet individu pactise avec les
ennemis de son pays, rappelons-lui qui
nous sommes et, tandis que nos fils combattent pour la grandeur de l’Italie et
pour l’indépendance des nations opprimées, montrons, nous et nos fils, que
nous maintiendrons.
Tel est l’humble avis de
Jean Jai.la, professeur.
Nous respectons la manière de voir
de M. le professeur Jalla et nous nous
limitons à lui donner cpmme réponse
ce qui est inséré à la chronique de
Pignerol.
CORRESPONDANCE.
Monsieur le Directeur de V « Echo »,
(Seconde lettre).
La ville de Chieti, que j’invite le lecteur à visiter avec moi, doit offrir un séjour très agréable durant la belle saison.
Elle est bâtie sur une colline d’où l’on
jouit d’un magnifique panorama. Hélas ! elle est maintenant enveloppée d’un
brouillard épais et la neige fondante rend
les rues peu praticables. Aussi notre réunion du lundi soir est-elle moins nombreuse que d’habitude. La congrégation
proprement dite a peu de membres, mais
depuis plusieurs mois, M. Banchetti a
pour auditoire de nombreux soldats qui
remplissent la salle des réunions. Après
un séjour plus ou moins prolongé, ils
parteçt et les nouvelles recrues viennent
prendre leur place. Ainsi l’auditoire se
renouvelle et notre pasteur a l’avantage
d’avoir des ouailles des différentes provinces d’Italie.
M. Banchetti a l’obligeance de m’accompagner à San Giacomo degli Schiavoni. À notre arrivée, ayant un peu de
temps à notre disposition, nous visitons
un certain nombre de familles appartenant à l’église et nous préparons de
cette manière la réunion du soir. Nous
voudrions bien passer la nuit à San Giacomo, car l’obscurité est grande et les
routes sont dans un mauvais état; mais
impossible, San Giacomo n’a pas d’auberge. Au Queyras on voit souvent sur
les maisons même les plus modestes,
l’inscription suivante: «Ici on loge à
pied et à cheval». À San Giacomo on
ne loge ni à cheval ni à pied. Il nous faut
partir pour Termoli qui est à 5 ou 6 kilomètres de distance. Le lendemain nous
nous séparons. M. Banchetti retourne à
Chieti; je me rends à Corato où j’étais
attendu avec impatience, car l’heure du
culte avait sonné.
Quel beau petit temple 1 Sa vue réjouirait M. Ugo Janni qui a fait, il n’y
a pas longtemps, une croisade fameuse
contre «il culto della catapecchia». Si
les habitants de Corato n’embrasseront
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pas l’Evangile, ils n’auront pas pour excuse ; « On prêche l’Evangile dans un
local peu décent». Le presbytère est
commode et flambant neuf. M. le pasteur Enrico Tron a de bons auditoires.
À Corato, comme partout en Italie, les
récoltes ont manqué. Nous sommes
dans un pays de vignobles. Les vins de
Corato, de Trani et de Barletta sont bien
connus; mais la dernière année, les vignerons en ont été pour leurs frais et
pour plusieurs d’entre eux c’est la misère noire. L’agriculteur devrait avoir
plusieurs cordes à son arc et varier les
produits lorsque la chose est possible.
Il me reste à vous parler d’une autre
petite église, après quoi, j’ai fini, du
moins pour le moment.
Ma visite à la congrégation de Cerignola, a laissé en moi une impression
très agréable. C’est vraiment le cas de
dire: dulcís in fundo. Elle ne brille ni
par le nombre de ses membres ni par sa
richesse; mais par son zèle. Les évangéliques de l’endroit savent apprécier la
visite du pasteur de Corato et ils l’attendent avec impatience; mais heureusement ils n’ont pas pour devise : « Pas
de pasteur, pas de culte ». Ils se réunissent régulièrement deux ou trois fois par
semaine durant son absence. Le frère
Savino Cianci préside le culte, une jeune
épouse qui a son mari au front, dirige
1 école du dimanche, une autre s’occupe
du chant sacré. On était encore en novembre, et déjà un certain nombre de
fillettes avaient appris les poésies qu’elles devaient réciter pour la fête de l’arbre
de Noël. C’était charmant de les entendre. Je n’ai pas tout compris, par exemple; mon oreille, habituée à la langue si
harmonieuse de la population de Sienne,
avait de la peine à saisir certaines paroles; mais les parents étaient aux anges.
Leur admiration pour la prouesse de
leurs enfants n’avait pas de limites.
Nous avons de grandes difficultés dans
notre œuvre d’évangélisation. Nous
avançons lentement, mais nous avançons. Ceux d’entre nos concitoyens qui
ont entendu la prédication de l’Evangile sont plus nombreux qu’on ne le
pense. Allons de l’avant. L’avenir appartient à celui qui travaille avec foi et
qui prie avec ferveur.
Sienne, le 6 janoier 1916.
F. Rost.\n.
UN RÊVE!
J’ai rêvé cette nuit que le Juge Suprême faisait défiler devant son tribunal
tous les grand de la terre. Et le Seigneur
Eternel demanda à Moïse:
Qu’as-tu donné à to«i peuple ?
— I.a loi.
— Qu’en a-t-il fait ?
— Le péché.
Après Moïse se fut le tour de Charlemagne :
— Qu’as-tu donné à ton peuple ? lui
dit le Seigneur.
— Un autel.
— Qu’en a-t-il fait ?
— Un bûcher.
Dieu questionna enfin son Fils:
— Qu’as-tu donné au monde ?
•— La paix.
— Qu’en a-t-il fait ?
Le Christ ne répondit pas; il cacha son
visage dans ses mains transpercées et
pleura amèrement.
(Multatuli).
LA CHARITÉ.
Cet homme ne rit jamais, il a le
regard si sombre, il ne donne rien pour
rien; il doit être sévère et dur.
■— Cet homme est bien bon; s’il ne
veut rien donner, il sait pourquoi : il ne
veut pas créer des mendiants. Quiconque veut avoir quelque chose de lui doit
en produire la valeur. Il ne fait point de
charité quoique ce soit prescrit dix fois
par l’Ecriture. Si un pauvre lui demande
la charité, il ne manque pas de la lui
faire, à condition qu’il lui fende du bois.
S’il n’en a pas à fendre, il faut qu’il lui
en porte, et quand l’infirmité du mendiant rendrait l’un et l’autre travail impossible, il faut qu’il l’égaye par une
chanson. Et si sa voix ne s’y prête pas,
il faut qu’il récite l’oraison dominicale.
S il en est ainsi, je baise les mains
de cet homme austère et j’invoque sur
lui les bénédictions du ciel.
(Multatitli).
AUSSI UNE PRIÈRE.
La vallée était sombre comme une
caverne; les mugissements de l’eau, les
roulements et les éclats du tonnerre allaient leur train; les bestiaux beuglaient
dans leurs étables; les village étaient en
péril; la cloche de l’église lançait des appels angoissants. Les femmes, les enfants, les vieillards, les infirmes s’agenouillaient dans leurs maisons, priaient
à haute voix et se recommandaient en
pleurant au Seigneur. Que la prière remue dans le danger !
On vit cependant, à travers les ruelles
du village, une mère s’oublier complètement, 'Courir vers les malheureux qui
étaient en péril d’être engloutis par les
eaux et travailler de tous ses efforts à
leur sauvetage.
C’est du propre une femme qui ne
fait pas comme les autres, qui ne se confie pas en Dieu et ne l’invoque pas dans
la détresse !
— Une bonne action n’est-elle pas
une bonne prière ? (Multatuli).
CHRONIQUE VAUDOISr
BOBI. Avec grand plaisir je remercie
^ Dnion des Jeunes Filles de Bobi pour
1 invitation fraternelle et émouvante que
nous avons reçue la veille du nouvel-an.
Vivement ému de l’accueil dont nous
avons été l’objet, et n’ajmnt pas su à
cette occasion exprimer, comme j’eusse
voulu les sentiments de reconnaissance
de mes camarades et les miens, je tiens
à le faire dans l’Echo qui parcourt toute
les lignes de la zone de guerre, afin qu’on
sache qu a Bobi 1 Union Chrétienne témoigne à tous les soldats sans distinction
une vive affection fraternelle. — Merci
pour le journal que je reçois régulièrement, et recevez, cher et honoré Monsieur, mes sentiments de profond respect.
Cap.-maj. Paul Negrin
... Alpini - Zona di Guerra.
A la veille de son retour au front,
après les 15 jours de congé réglementaire
passés au sein de sa famille, le soldat J.
J. Michelin recevait du commandant de
la station des gendarmes de Torre Pellice
le communiqué suivant:
<< Comando del gruppo alpino B - N“...
“ Ordine del giorno 9 Gennaio 1916.
« Sono lieto di portare a conoscenza
di tutti i militari il lodevole contegno
tenuto dai due alpini Michelin Giovanni
e JV. N., della ...» compagnia;
«Che il giorno 27-12-1915 si offersero
volontari per correre in soccorso di un
loro camerata precipitato in un burrone,
e nonostante la difficoltà del terreno ed
il tiro del nemico, riuscirono a trovare
il caduto, ed a trasportarlo, per quanto
cadavere, al più vicino posto di guardia.
«Per latto generoso compiuto, gli alpini Michelin e N. N., su proposta di
questo gruppo, vennero dal sig. Generale
comandante i gruppi alpini A e B premiati con una licenza di 15 giorni e .50
lire. Ma più del premio materiale valga
la grande soddisfazione delPanimo per
la bella prova di cameratismo data dai
medesimi alpini, il cui esempio addito
perchè all’occorrenza sia da tutti imitato.
Il Coniando della ... compagnia provveda
a far partire subito in licenza i sopradetti militari, previo pagamento del premio in denaro loro concesso.
« Il colonnello comandante il gruppo
alpino B - Firmato: Cornaro — Il capitano comandante la compagnia - Firmalo: C. Mantelli».
Mouvement de la Paroisse du
SECOND semestre 1915. Baptêmes: Gay
P. Nicodème de Nicodème et Anne
Grand — Berton Auguste feu Joseph et
de Anne Michelin-Salomon — Pontet
Et. de Paul et Marie Bonjour —• Gönnet
Marie Anne de Salomon et Michelin Susanne — Gönnet Et. de Paul et Anne
Navache — Catalin Madeleine de Paul
et Catalin Marie — Meyron David de
Daniel et Mondon Marie — Bertinat Et.
d’Et. et Geymonat Marie — Negrin Marie de Joseph et Charbonnier Marie —
Charbonnier Auguste de Paul et Anne
Grand.
Mariages: Pontet Etienne, maréchal
des gendarmes avec Pontet Marie —
Michelin-Salomon François, des Buffa
(ViUar) avec Rè Marie.
Décès: Bonjour J. D. de J. D. et Geymonat Constance, 3 ans — Billour J. J.
d Et., 20 ans — Michelin-Salomon Joseph, marié à Madeleine Grand (Lantaret), 60 ans — Grand Susanne de David (Lantaret), 6 ans — Catalin Anne feu
David, veuve Pontet Jean (Pausette),
65 ans — Lausarot Marie, mariée Baridon Salomon, 50 ans — Long Jean feu
François, veuf de Long Jeanne Henriette
de Pramol, 82 ans — Gay David César
feu notaire J. P., 84 ans — Reynaudin
Etienne feu David, marié à Rostagnol
Marguerite, 76 ans.
LA TOUR. Nous venons de perdre
deux de nos sœurs, déjà avancées en âge;
Marie Gönnet née Salomon, décédée à
1 Armaria à l’âge de 80 ans, ci Catherine
Mûris, de la Ville, décédée à l’hôpital à
l’âge de 75 ans.
Dimanche 16 courant, une soixantaine de Mères de la Paroisse se réunissaient aux Bouïssa, à l’occasion du 12.me
anniversaire de la fondation des réunions
de Mères de famille. M. le pasteur C.
Tron et Madame, ainsi que quelques
amis, étaient présents et c’est M. Tron
qui a fait le culte d’occasion sur Luc x,
38 à 42, en adressant aux présentes des
exhortations non seulement pleines d’à
propos, mais affectueuses et encourageantes, en terminant par des vœux à
l’adresse des réunions habituelles des
Mères, pour qu’elles soient toujours plus
et mieux ce qu’elles devraient être, une
force dans la Paroisse.
M.me Jalla, en interprétant le sentiments des présentes, remercie et donne
ensuite lecture des messages bienveillants de la fidèle et vénérable amie des
Mères, Mrs. Middle ton, qui, cette année
encore, malgré les soucis personnels,
s est intéressée aux réunions en envoyant
le subside habituel qui a permis la fête
ainsi que l’abonnement à tant de journaux et revues si instructifs pour les
Mamans. C’ est à son honneur que
l’on boit ensuite une bonne tasse de thé,
et que l’on demande au Seigneur de bénir cette Amie fidèle depuis tant d’années, et que l’on pense avec sympathie
à ses deux neveux combattant sur le
continent pour la cause du droit et de
la justice.
Une lecture et une dernière prière de
M. Tron terminent cette bonne réunion,
qui a laissé sur toutes les assistantes une
impression bénie. Une Mère.
— Lundi soir l’Union Chrétienne des
Coppiers offrit une petite soirée aux soldats en licence. La salle était pavoisée de
drapeaux et ornée de verdure. Onze soldats répondirent à l’invitation.
Les discours, les poésies et même les
chants ne manquèrent pas. On porta un
toast au Roi et à l’armée. Ainsi on passa
deux heures et demie en agréables conversations.
Dimanche prochain nous aurons,
D. V., le plaisir d’entendre, au culte du
matin, le missionnaire M. Adolphe Jalla.
NOUVELLES DE NOS MILIT.A.IRES.
Caporal Giovanni Bouïssa (alpin), de
ViUar Pellice, scarlatine ; la maladie suit
son cours. Ospedale Dante, Udine —
Caporal Giovanni Vigne (fusilier). Ospedale di Cividale ; guéri — Sous-lieutenant David J alla (alpin). Ospedale di Cividale; il s’approche rapidement de la
guérison — Capitaine G. Martinat, f. à.
f.. Ospedale di Treviglio — Soldat Giovanni Bertalot (alpin), de Prarustin, piedi
gelati: partito per l’ospedale di Milano
— Soldat Alessandro Pegronel (alpin),
Villesèche, piedi gelati: partito per
l’opscdale di Verona — Soldat Spinelli
Giacomo (Gaetano), Ospedale tto da
campo ...: ferito — Soldat Priamo Brunazzi (alpin), de Parma, piedi gelati —
Soldat Tron Leopoldo (alpin), de Massello. Ospedale di Tarcento: assez grave.
Con saluti. Bertalot.
— Du sergent d’artillerie M. O. Vinay :
Très honorée Madame Tron!
Je viens de recevoir le paquet que vous
avez bien voulu m’adresser, et je ne puis
vous exprimer combien je vous en suis
reconnaissant.
Tout est arrivé à propos, car nous n’avons ici jamais trop de choses de laine
pour nous changer. Surtout les bas sont
les bienvenus, car nous devons les changer quatre ou cinq fois par jour, étant
toujours trempés jusqu’aux genoux.
Ici dans ces montagnes nous avons
généralement deux jours de soleil et trois
jours de neige. Nous avons donc beau
faire la trace tous les jours, nous en sommes toujours au même point.
La neige entrâve aussi joliment les
opérations et on jouit maintenant d’un
repos relatif. Ce qui nous fait le plus
défaut c’est l’eau pour boire et se laver.
On récolte ce qu’on peut de l’eau qui
fond du toit de nos baraques. Les récipients sont insuffisants, pour y faire fondre la neige pour 300 hommes, et il faut
se contenter de se laver avec de la neige
non fondue.
Nous espérons cependant qu’on vienne
nous donner le change à la fin du mois
de janvier.
Dieu, dans sa bonté infinie, a bien voulu
me préserver jusqu’à présent de tout acci
cident, et grâce à Lui, je jouis jusqu’à
présent d’une santé parfaite, ce qui me
permet d’accomplir ma tâche d’un cœur
joyeux !
L’harmonie la plus parfaite règne entre officiers, sous-officiers et soldats. _
Tous tâchent de s’entr’aider le plus possible et je n’ai pas encore trouvé un soldat qui ait fait la moindre objection à
un ordre, ce qui arrive si souvent dans
les quartiers des grandes villes.
Du reste, si les Autrichiens n’arrivent
pas à prendrere le col en face de nous, ce
qui est impossible, car nous avons dans
cette zone-ci plusieurs batteries, notre
position passera bien vite de seconde
ligne, mais alors probablement on ne
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nous laissera pas ici à faire les paresseux.
Noël, le jour de la paix, on nous a
laissé un repos absolu. Nous nous sommes serrés autour du feu et nous avons
passé une bien agréable journée en causant de ceux qui étaient si loins de nous
et qui certainement, pendant ce beau
jour du Seigneur, pensaient aussi à nous.
La soirée, nous l’avons passée en compagnie de notre cher lieutenant, qui est
maintenant commandant de compagnie.
C’est un si brave homme, ce comte Salvadori de Turin. Quelques fois même il
est trop bon pour quelques soldats.
Mais voilà qu’on nous apporte notre
chaudron de « rancio » et il faut que j’interrompe, à mon vif regret, mon babillage, car notre grande famille, de tranquille qu’elle était, commence à devenir
bruyante.
Voilà deux semaines que je ne reçois
plus VEcho des Vallées. Je vous serais si
reconnaissant, si vous vouliez demander
à Monsieur Tron, si peut-être il y a oubli
ou si les numéros en question se sont
égarés.
Merci beaucoup encore, et agréez. Madame, et Monsieur Tron, avec l’expression de ma profonde reconnaissance, mes
salutations les plus respectueuses.
NEW-YORK. Mariages: Le 4 novembre, Madeleine Allio, de Villar Pélis et
Aage Woldike, du Danemark. — Le 6
du même mois, Marguerite Boiinous, de
Riclaret et Emile Viglielm, de Villesèche.
Nous renouvelons aux époux nos vœux
de bonheur dans la communion de Dieu.
— Cette année, pour la première fois,
nous avons une classe de catéchumènes:
trois garçons et une fille.
— À la réunion de jeudi 7 octobre, le
Pasteur a parlé du Synode, des Eglises
des Vallées, de celles de l’Amérique du
Sud et de l’Evangélisation, en faisant
remarquer le magnifique effort accompli par ces Eglises et par leurs conducteurs pour subvenir aux nouveaux besoins de l’œuvre créés par la situation
européenne.
— À l’assemblée d’Eglise du 24 octobre, régulièrement convoquée, a été
nommé ancien, à la presque unanimité
des votants, M. Henri Garrou de Pral.
L’élection d’un nouveau membre du
Consistoire avait été rendue nécessaire
par le départ pour Valdese de notre frère
Jean Pierre Rostan, qui avait occupé la
charge d’ancien depuis le début de notre
œuvre, c’est à dire pendant presque cinq
ans. M. Rostan laisse derrière lui, chez
tous ceux qui l’ont connu de près, un excellent souvenir: le souvenir d’un ancien
zélé, actif, soutenant avec courage et
avec tact la cause de son Eglise, et en
même temps d’un homme intègre et
droit.
Puisque nous sommes au chapitre,
triste chapitre, des partis, qu’il nous soit
permis d’ajouter que, dans le courant de
1 été, nous avons perdu — ecclésiastiquement parlant — outre M. J. P. Rostan
et sa compagne, une dixaine d’entre les
plus fidèles de nos membres d’Eglise: M.
et M.me Ph. Ghigo (Valdese), M.me
Fanny Prochet (Rio de Janeiro), M.lle
Amandine Pascal (Villar Pélis), M.lle
Marguerite Rostan (Pral), les trois sœurs
Geymonat (Bobi), M. et M.me Marauda
(Philadelphie), et d’autres. Ce n’est pas
là un fait nouveau. C’est l’œuvre telle
qu’elle se présente à New-York.
Reporter.
PIGNEROL. Lundi dernier, convoqués par la Table, MM. les Pasteurs des
Vallées se sont rendus à Pignerol, oii eut
lieu une réunion familière, présidée par
le modérateur M. Giampiccoli, dans la
quelle on s’occupa d’une manière spéciale de nos Paroisses, de l'Ecole Latine
du Pomaret et de notre Collège.
On a été heureux de se revoir et d’échanger plusieurs idées sur l’avenir de
l’église, qui a aujourd’hui une si grande
tâche devant elle. Plusieurs autres questions furent abordées sans trop s’y arrêter; on nous apprit, entre autres, que
dans le val Cluson et le val St-Martin,
les enfants auront leur fête du 17 février,
ce dont nous nous réjouissons, sans que
cela puisse modifier en aucune manière
l’entente des Pasteurs du val Pélis ciui,
pour des raisons lesquelles peut-être
n’existent pas au même degré ailleurs,
ont cru bon, en ne parlant que pour leur
compte, sans qu’il n’y eut rien d’officiel
et en respectant la liberté de tous, de se
limiter à une conférence ou à un culte,
selon les circonstances.
Nous avons aussi vu avec plaisir, au
milieu de nous, MM. D. Jahier, Ch.
Decker et V. Perazzi, membres de la
Table.
COxMUNICATI.
Direzione Superiore Poste Telegr.\fi Torino. Prestito Nazionale. — Le
somme iscritte su libretti di risparmio
postali possono essere trasformate in
sottoscrizioni al nuovo Prestito Nazionale, da effettuarsi mediante le Ricevitorie postali, senza limiti, se tali somme
sono state depositate dopo il 16 Marzo
1915 e fino a lire mille se sono state depositate anteriormente a tale data.
Sono solo esclusi da tale servizio l'Uffìcio centrale dei risparmi di Torino, gli
Uffici principali della Provincia (Aosta,
Chieri, Giaveno, Ivrea, Pinerolo e Susa),
Però i titolari di libretti di risparmio, il
cui conto sia aperto presso il detto Ufficio
centrale dei risparmi di Torino possono
ugualmente sottoscrivere al Prestito, nei
limiti ed alle condizioni sopra esposte, rivolgendosi alle Ricevitorie succursali
della città, le quali sono tenute ad accettare e dar corso alfe domande d’acquisto
delle obbligazioni del Prestito, non appena abbiano chiesto ed ottenuto dal
Ministero la conferma del credito iscritto
sul libretto, ed i succitati sei Uffici principali della Provincia sono autorizzati
ad eseguire un unico rimborso a vista
fino a L. 1000 sulle somme depositate
prima del 16 Marzo 1915 (quelle depositate posteriormente a tale data sono rimborsabili a vista, senza limite), su semplice dichiarazione del titolare, che la
somma deve essere convertita in obbligazioni del nuovo Prestito Nazionale.
Le Ricevitorie invece sono autorizzate
ad accettare anche domande di sottoscrizione al Prestito Nazionale con somme non depositate a risparmio. Però le
sottoscrizioni nelle Ricevitorie di 1»
classe sono accettate senza limite di
somma, mentre invece nelle Ricevitorie
di 2^ e 3^ classe, ciascuna sottoscrizione
non deve superare la somma di lire 1000
e ciascuna persona non può presentare
in un giorno più di una sottoscrizione
di lire 1000.
All’atto della domanda d’acquisto, i
ricliiedenti devono riempire e sottoscrivere. apposito modulo; la somma, in
qualunque modo versata, viene convertita in un vaglia di servizio, la cui ricevuta viene rimessa al sottoscrittore.
A suo tempo, per transito della stessa
Ricevitoria postale, che accettò la domanda di sottoscrizione, verranno consegnate agli interessati le obbligazioni acquistate. ,,
denza diretta ai militari che si trovano
al fronte o imbarcati sulle navi, quanto
per la corrispondenza destinata ai militari non combattenti.
<( Ad evitare che un provvdeimento
escogitato per agevolare la corrispondenza per l’esercito e la marina manchi
al suo scopo, si raccomanda vivamente
perchè la busta in parola, che possiede
tutti i requisiti necessari per essere preferita a qualsiasi altra busta, venga da
tutti i cittadini adoperata per le corrispondenze da spedirsi ai militari combattenti e non combattenti, compresi gli
ufficiali, ai quali, con recente disposizione, è stato esteso il beneficio della riduzione di tassa.
« Si confida quindi che il pubblico,
reso edotto di quanto sopra, vorrà d’ora
innanzi servirsi di preferenza della busta
franca militare, indiscutibilmente molto
comoda ».
NouTelles politiques.
Buste franche per la corrispondenza ai
militari. « Si è constatato che il pubblico
in generale non ha ancora precisa conoscenza dei vantaggi che presenta la busta
franca militare, la quale, com’è noto, può
essere utilizzata tanto per la corrispon
L'activité de l’artillerie a continué le
long de tout notre front, secondée et
complétée par l’action de l’infanterie.
Dans la partie supérieure du val Camonica, dans la région entre la pointe d’Ercavallo et le Tonale, notre artillerie a
détruit un refuge et des postes d’embuscade de l’ennemi. Des refuges ennemis
ont aussi été détruits dans le bassin du
Cordevole à l’est du col d’Oregone. L’artillerie, a culbuté des colonnes de troupes
et des convois en marche dans la vallée
de Köder (Gaïl) et dans celle de Seebach
(Gailitz) les dispersant. Le village de
I.orz a été bombardé et les troupes ennemies qui l’occupaient, dispersées.
Nos troupes ont occupé et renforcé le
débouché de la val Cresta pour protéger
Loppio dans la région entre le Sarca et
l’Adige à l’est de Riva. L’îlot au milieu
du lac de Loppio a été occupé par un détachement.
C’est surtout sur le front de l’Isonzo
et particulièrement au nord-ouest de
Gorizia que l’artillerie ennemie a déployé son activité. Après deux jours de
bombardement des forces ennemies considérables ont attaqué nos lignes dans le
secteur de Peumba et Oslavie. Repoussé
une première fois, l’ennemi est revenu à
l’assaut en plus grand nombre, réussissant à occuper quelques-unes de nos
tranchées. Le lendemain et les jours suivants, nos contre-attaques les ont chassés de toutes ces tranchées. Ils ont
laissé entre nos mains des prisonniers et
du matériel de guerre : leurs pertes ont
été très fortes.
Rien de particulier sur le Carso. Des
aéroplanes ont survolé Rimini et Ancône, lançant des bombes. Une seule
victime dans chaque ville. Un des avions,
abattu par nos artilleries anti-aériennes
est tombé à la mer. Des incursions aériennes sur Feltre et Cervignano n’ont
fait aucune victime. Nos aviateurs ont
bombardé les gares de Trente et Rovereto, un camp d'aviation près de Gardole et autres localités.
Un explorateur autrichien du type
Novara a été silure et coulé, dans la basse
Adriatique, par le submersible français
Foucault, agrégé à nos forces navales.
La résistance du Monténégro a fini
moins glorieusement qu’elle ii’avait commencé. .\près la chute du Loveeu (que
plusieurs s’étonnaient de voir tomber si
vite), vint l’occupation de Cettigne, la
capitale, et ensuite la nouvelle inattendue que les Monténégrins se rendaient à
discrétion à l’Autriche. I^es conditions
qui leur sont imposées sont très dures.
Après avoir posé les armes, tous les hommes seront internés, c’est à dire transportés prisonniers à l’intérieur de la monarchie. L’Autriche disposera librement
du pays, et aura les mains libres du côté
de l’Albanie.
I En Angleterre la Chambre des Communes a volé en deuxième lecture le
projet de loi sur la conscription par 4SI
voix contre 39. L’opposition s’est réduite
presque à rien au cours de la discussion.
Le Gouvernement serbe est arrivé à
Brindisi où il passera quelque temps
avant de se rendre à Paris. Le roi Pierre
est encore à Salonique. Le roi de Grèce
a très bien reçu sa visite, mais on ne
sait pas s’ils ont parlé du traité d’alliance
gréco-serbe ou simplement de la pluie
et du beau temps.
Un corps d’expédition français a occupé nie de Corfou dans le double but
d'établir qne station de repos pour une
partie de l’armée serbe, et d’empêcher
la contrebande de vivres et combustibles en faveur des sous-marins austroallemands.
I.e cardinal Mercier, l’héroïque évêque
belge, a pu venir enfin à Rome, où le
peuple l’a acclamé chaleureusement. Il
apportait avec lui un volumineux dossier
contenant les documents authentiques
des atrocités commises par les soldats
allemands dans la malheureuse Belgique.
La santé de l’empereur d’Allemagne est
l’objet de longues discussions et de nouvelles contradictoires. D’après certains
journaux les conditions de l’empereur
seraient des plus graves: il serait même
en danger de vie. Il y a longtemps qu’il
ne s’est plus montré en public; les visites annoncées sur l’un ou sur l’autre des
fronts n’ont pas eu lieu, comme non plus
le voyage triomphal à Constantinople.
Comme roi de Prusse il n’a pas assisté à
la première séance de la Diète de Prusse,
ni préparé un discours du trône. C’est
M. Bethmann Holweg, le premier ministre, qui a parlé en son nom, répétant
les passages obligés sur la guerre criminellement imposée à rAllemagrie, la certitude de la victoire, la grandeur des
ressources du pays. Un paragraphe assez
obscur parle de réformes libérales dans
les institutions publiques, tout de suite
après la paix. La Prusse a reçu déjà d’autres fois, dans les moments critiques, des
promesses analogues; mais jamais elles
n’ont été tenues. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1914- 15-16: Pierre Grill, f. J. P., Pomaret.
1915: J. Rochat, Florence - Virg. Monnet, St-Jean.
1915- 16: Enrico Decker, Turin.
1916: Gaio Gay, Naples - Gaydou Ferdinand, Pomaret - François Rostan, Pramol
- M.me R. Burattini-Mal an, Bologne - M.me
M. Perrier. Naples (échangeons bons souhaits, A. C.) - Comm. G. E. Poët, Pignerol
- Morel Giovanni, costruttore, Rounc, Rorà
- Mme Adelina Boldrini-Gay, Turin - Negrin Annette veuve Salomon, Garins Madelaine Gonnet-Talmon, Saret - Ancien
Albarea David, Boudeina - Ane. Ch. Hugon,
Sablon - Fostel Jean-Pierre, Piantà - Caïrus
Jean, Boudeina - Berger Jean Etienne, Ombues de Lavalle - Bonjour Paul, Id Id. M.lle Janavel Susette, Philadelphia Pa Davit Daniel, Monett, Mo - Bertin Etienne,
Ardmore, Pa (6 mois) - Miss Marie Hugon,
New York (6 mois) - J. Gaydou, Odins, Angrogne - D. Forneron, past., Rora - H. Beux,
Belgrano (10 ex.) - Santiago Tron, Gessler
- J. J. Micol, Chamilao - F.ois Poët, Rosario
- Vve Mme Costabel, Gessler - Mte Rostan,
Pomaret - Ida Bert, Gênes - B. Revel, Id. Miss Brigham, Edimbourg - F. Rostan,
Sienne - H. Ferrier (Mouras) Faët - Alex.
Genre, Bovile - Ab. postal, Lausanne - D.
Hugon, Envers, La Tour - D. Long, ancien,
Pramol - J. Jacques Peyronel, Id. - Gander,
Pignerol - H.tte Long, New-York.
Cav. Ufi. L. Bounous, Turin, 16,17.
Ant. Grill, Valdese (reçu 5 fr... pour
quelle année ?).
C.-A. Tron, Directeur-responsable.
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Fra due bimbi era Insorta una queitisns
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull’uscio pere stava a ridosso.
Difllcils è il saper chi avea ragiona;
Gridavan tutt’e due a più non posso
Per l'acqua di Chinina dì Migone.
Che poi Aniron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
Par stspor poi restò isaza parola,
Guando vide veoir tanto di barba
Sul mentii dalla piccala tua prol&
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