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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables— dignes de louange, occupent vos pensées. (F%il. IV, 8).
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SOMMAIRE
■Question unioniste — Ephéméri'Ies vaudoises — Correspondance — Impresor* sions d’un Inspecteur sur Colonia
Yaldense — Chronique — En souvenir
de David Meille - Nouvelles et faits
divers — Revue politique — Feuilleton: La notion de l’Eglise d’après
Question unioniste
¿Dans le dernier numéro de VKcho,
P^’n correspondant anonyme se plaint
j^'de la manière traditionnelle de fêter le
^J7 Février suivie par l’Union chrétienne
de Jeunes Gens de la Tour (i), et qui
^ consiste à donner une soirée où l’on
pT récite des farces et des comédies. Il
se plaint, non pas tant par rapport a
5 la fête qu’en considération de l’effort
^iemployé par tant de jeunes energies
Ëjà quelque chose qui ne contribue que
6 peu ou point à élever la pensée et le
niveau moral de notre population.
Le correspondant inconnu demande
sur ce point l’avis d’autres personnes.
Voici le mien :
Nous sommes ici devant une tradiftion, qui est une force, et comme toutes
lî-|Jes forces ne sont pas bonnes, toutes
'Aies traditions ne le sont pas non plus.
Il existe, à mon avis, de meilleurs
’"moyen de fêter le 17 Février.
4' Je pense qu’une soirée dans le genre
^^'de celles que nous donnent annuellement les chers Balsiliens, avec lecture
,,;.:de travaux, choeurs, déclamations, brèves
S conférences, et où tout ce qui est « scénique » serait laissé de cote, répondrait
; mieux au but et au caractère des Unions;
^ ' et je souhaite que l’observation faite
- dans Vbkho et due certainement à une
^ sérieuse sollicitude pour notre jeunesse,
^ fa.sse réfléchir les jeunes unionistes.
Même avec la forme de célébration
^ indiquée çi-dessus, on pourrait avoir
.une aide aux faibles finances de nos
'■ UJnions ; et lors même que le produit
serait moindre, cela ne doit pas etre
. an argument de trop d’importance, car
’ le but des Unions est autre que de
préparer un petit fonds.
Mais, j’en conviens, là où il a cette
force qui s'appelle la tradition, il faut
beaucoup excu‘<er, tout en travaillant à
modifier une manière de penser que
^;.nous ne croyons pas profitable.
pR Je sais bien que l’on peut objecter
« qu’il n’y a pas de mal dans ces soi^ rées : choses innocentes, petites comédies et scènes, préalablement revues
«f. par des censeurs sévères etc. etc. » Mais
alors, la question qui vraiment se cache
§■'--------
(1) La eorrespondanoe eu question ne parlait;
i pas de la Tour eu particulier et ue visait pas
plus les s’oirêes de la Tour que les aatree. Béd.
sous ces très modestes soirée, celle des
représentations et du théâtre, se présente
ici peu à peu tout entière. Toutefois,
comme il faudrait trop d’espace pour
en parler ne fût-ce qu’en passant, je
me réserve d’en causer dans Gioventù,
l’organe de nos associations, où la
question a déjà été posée.
Ce que je veux cependant encore
relever, c’est l’allusion que V fait au
but des Unions, demandant s’il a été
bien compris: et je dis, pour ma part,
que si les représentations scéniques devaient cesser d’être ce qu’elles ont été
jusqu’ici, un phénomène isolé — tina
rondine ehe non fa primavera — pour
devenir la préoccupation réitérée et
durable, je crois aussi que les Unions
n’auraient pas compris leur but. Mais
je ne pense pas qu’une telle tendance
prendra pied dans nos Unions, ni qu’il
y ait des gens disposés à l’exciter. Il
faudrait avoir perdu de vue quel est
le danger d’éveiller la passion du théâtre
dans le cœur de jeunes gens qui,
demain, seront peut-être lancés, de la
tranquillité d’un petit centre tel que la
Tour, dans la fournaise d’une grande
ville comme Turin, Milan ou Marseille.
Le cher et, pour nous unionistes,
vénéré M. Fermaud nous disait avec
raison dans l’allocution qu’il nous adressa
il y a un mois ici à la Tour ; Au moment actuel, je pense qu’un jeune chrétien ne doit pas aller au théâtre.
Et comment pourrions-nous demander
cela de jeune gens et de jeunes filles
chez lesquels nous aurions cultivé le
goût pour la scène ?
Mario Falchi
membre du Comité de Groupe du Piémont
des U, C. de J. G.
IPIÊMÊIIBIS IIBBOISIS
6, 7, 8, 9, 10 et 11 Mars
La croisade de, Cattanée dans le val Fragela
Au nombre des plus grandes persécutions que les Vaudois ont souffertes,
il faut compter la croisade organisée
par l’inquisiteur Cattanée, qui au mois
d’Août 1488 détruisit les églises Vaudoises des trois ’Vallées du Dauphiné,
Frei-ssinières, Argentière et Vallouise.
Elle ne toucha pas nos trois Vallées,
parait-il, mais elle fit de grands ravages
par contre dans le Val Pragela ; ce fut
même là qu’elle fit ses premiers exploits,
du 7 au II Mars 1488. Ce furent là
cinq journées néfastes pourle ValCluson.
Le 6 Mars, La Palu arrivait avec ses
troupes à Cesane.
L’archevêque Jean Baile d'Embrun
célébra la Messe et bénit les croisés
portant leur croix blanche sur l’épaule
droite.... et leur indulgence plénière
dans la poche. Le soir, Cattanée et l.a
Palu recevaient une lettre d’un Vaudois
infirme nommé Thomas Villhoti qui
protestait contre cette sanguinaire expédition.
Le 7, un Vendredi, les croisés entraient dans le Pragela. Un des chefs,
Hippolyte de Bardonnèche, alla reconnaître la balme de la vallée de la Tronchée et la trouva occupée par les Vaudois
qu’il n’eut pas de peine à surprendre
et à capturer avec tous leurs bagages,
le lendemain. Le 9 les troupes trouvèrent une autre quantité de Vaudois
retranchés dans une grotte sur les
flancs de la Fraisse et les sommèrent
de se rendre ; mais elles ne reçurent
d’autre réponse que des blocs de pierre
qui empêchèrent le chef croisé Anthelme
d’Avançon de s’en emparer. Il parait
pourtant qu’il parvint à en saisir une
quinzaine, qui furent condamnés au dernier supplice, et en tuer une vingtaine.
Le Lundi 10 Mars les croisés atteignirefit Pragela, Usseaux et Fénestrelle,
et les chefs Pierre Flotte et Antoine
de Borel avec 400 soldats attaquèrent
les Vaudois réfugiés dans la caverne
de la Balme de Rodel ; mais ici encore
les pierres des assiégés les mirent en
déroute et les forcèrent à la retraite. Le
mardi 11, l’ennemi retourna à la charge
avec des machines de guerre pour faire
déloger les Vaudois par le feu et la
fumée; et les assiégés voyant toute
résistance inutile sortirent de la caverne
et vinrent en triste procession se jeter
aux pieds de Cattanée implorant grâce.
Ils étaient 220. On les conduisit à
Mentoules et on leur fit grâce, en les
déclarant catholiques, non sans en avoir
exécuté quelques-uns. C’est ici que se
place un incident très touchant. Un
jeune homme de Pragela nommé Richard voyant son vieux père condamné
à être pendu s’offrit à mourir à sa
place, et son sacrifice fut accepté.
Il va sans dire que bon nombre de
Pragelains, dès l’approche de la croisade
avaient fui dans les Vallées voisines.
Cattanée et les croisés, après cette
équipée, repassèrent le col de Sestrière
pour répéter leurs exploits à Freissinières et Vallouise. Et les Pragelains
qu’ils avaient catholicisés se haterent
d’abandonner de nouveau le papisme
pour revenir à leur ancien culte.
Teofilo Gay.
€û11ëSFB1B11€I
Monsieur le Directeur,
Le départ de notre regretté Président Honoraire a fait surgir chez plusieurs le désir d’honorer sa mémoire
d’une manière pratique et qui concoure
au bien de l’œuvre qu’il a tant aimée
et si noblement servie. Notre Comité
a reçu différentes propositions a cet
égard, mais jusqu’ici, pour de bonnes
raisons, il n’a pas cru de devoir prendre une initiative quelconque.
La vaillante Eglise de Messine, dans
un bel élan de générosité, a propose
la création d’un fonds et est prete a
verser une première contribution. Nous
sommes bien reconnaissants a ces freres
pour leurs bonnes dispositions, mais,
comme nous avons eu soin de leur
écrire en leur donnant les motifs, nous
ne croyons pas pouvoir encourager cette
entreprise et faire un appel à cet effet.
Pour les amis en Italie et à l’étranger qui voudront perpétuer le nom de
Matteo Prochet, en le rattachant à une
fondation qu’il eût approuvée et qui
serMt d’une grande utilité pour l’œuvre,
nous leur rappelons qu’en »Siqô, pour
célébrer le 25.me anniversaire de sa
Présidence, on avait lancé le projet de
fonder des bourses pour préparer des
Maîtres-Evangélistes. Hélas, on ne réussit pas même à recueillir ce qui était
nécessaire pour une bourse. Et cependant, la nécessité de préparer de tels
ouvriers pour notre mission s’est, d’année en année, démontrée plus grande,
M. Prochet le sentait vivement et
nous parlâmes souvent ensemble d’un
projet, qui lui tenait fort à cœur, d’ouvrir une école à Florence de « Maestri
Evangelisti ».
Voilà donc une indication pour ceux
qui désirent honorer ce grand serviteur
de Dieu et en même temps concourir
au bien de l’œuvre.
Si des bourses d’études «Matteo Prochet » pouvaient être assurées a cette
école, elle pourrait s’ouvrir dès l’automne prochain.
Que Dieu y mette Lui la main et
qu’il incline les cœurs à la vraie et
large générosité.
Arturo Muston.
Impressions d’un Inspecteur
sur Colonia Valdense
La Union Valdense transcrit quelques
observations que le Dr. Abel J. Pérez,
inspecteur national, a publiées .sur Colonia Valdense dans les « Annales de
l’instruction primaire ». « Il y a en elles
dit-il, le même esprit de travail et d’amour pour l’instruction primaire que
dans la Colonie Suisse ; le même respect pour le foyer domestique et le
culte des saintes affections de famille.
On y respire un air de paix dans lequel l’Esprit se repose des luttes de
chaque jour et ou l’on jouit d une sérénité de conscience absolue. Le repos
qui vous y enveloppe vous remonte et
vous rend cette jeunesse créatrice de
l’âme, qui e.st indispensable aux approches de la vieillesse.
2
S|Ç'
%
« Sur cette vie sereine et sincèrement
patriarcale plane un esprit religieux un
peu sévère peut-être, mais profondément moral et sain qui, s’il imite jusqu a un certain point des expansions
qui dans nos sociétés peuvent être qualifiées d inpffensives, constitue en réalité une defense de ces natures jeunes
et remuantes, qu’il protège comme une
égide à travers les écoles, à-travers les
universités, à travers les plus rudes
tempêtes de la vie.
« Le foyer du pasteur, dont la femme
et les enfants dirigent ou remplissent
les tâches domestiques, avec une noble
et inaltérable simplicité, est imité par
les autres foyers. L’influence qu’exercent les écoles, modestement subventionnées par r Etat, ^ se propage au
moyen des élèves dans tous les fo)''ers
auxquels ils appartiennent ; le culte des
nobles plaisirs de l’esprit a son autel
dans le Lycée Vaudois, où les jeunes
gens vont, de tout le pays, cultiver le
précieux germe de leurs activités juvéniles, protégés par un milieu moralement hygiénique et attirés par un
idéal serein.
« La vie de la conscience, le culte
des aspirations surhumaines, qui agitent
l’homme dans sa carrière, ont leur paisible scène dans le temple, simple, sévère, plein de nobles souvenirs, où l’âme
se sent agrandie, apaisée, profondément
et noblement religieuse.... »
C fl ü O JM I Q iJ fij
La Tour. Conférence. Dimanche soir,
lo couraiit, a 7 h. i\2, dans la grande
salle de l’Ecole Normale, M. le pasteur
Aug. Jahier fera une conférence sur le
sujet suivant: Joséphine Butler, V héroïne
d’une grande croisade.
Saint-Jeau. — Jeudi dernier, par
suite de l’indisposition du prof. Rivoir,
la « causerie sur l’évangélisation en
Lombardie », qu’il nous avait promise,
a été faite par le pasteur de St.-Jean
qui nous a fait faire un voyage dans
cette région fort intéressante qui comprend quatre villes qui ont une grande
place dans notre histoire Vaudoise aux
12.me et 13.me siècles: Vérone où les
10)
La notion de l'Eglise
d'après le N. Testament
(suite)
III.
Organisation de 1 Eglise.
I. L’Eglise est ici-bas, l’organe de Christ,
son corps (Rom. XII, 3-8; I Cor. XII).
L’organisation du corps humain nous
est connue. Nous savons qu’il y a dans
notre corps plusieurs membres, que
chaque membre a dans notre corps une
fonction spéciale qu’il doit remplir et
qu’il ne peut pas dépasser.
L’organisation de notre corps nous
étant donnée comme modèle et symbole de 1 organisation de l’Eglise corps
de Christ, nous comprenons aisément
que, comme il y a dans l’Eglise multiplicité de membres il y a aussi diversité de services. — Chaque croyant
a un don particulier qu’il doit faire
valoir, une fonction spéciale qu’il doit
remplir pour prêter aux autres membres le secours qu’il leur doit. D’un
autre côte chaque membre du corps de
Christ doit se limiter à l’exercice de
son don, et demeurer dans sa propre
fonction pour ne pais gêner les autres
Vaudois furent excommuniés pour la
première fois par le Concile de 1184 ;
Brescia, patrie d’Arnaldo ; Bergame où
fut tenue la conférence vaudoise de
1218, et Milan où se trouvait au
siècle l’Ecole des Barbes.
— Mardi prochain 12 Mars à 8 h.
du soir dans la Salle Albarin de la
maison vaudoise de St-Jean M. le missionnaire Lageard donnera une conférence sur le Zambèze, illustrée par des
projections lumineuses. Une collecte
sera faite à l’issue en faveur de la Mission du Zambèze.
Mercredi dernier un long cortège
accompagnait de la gare au cimetière
la dépouille mortelle de David Meille,
mort à lurin le 4 courant à l’âge de
26 ans.
Le service fut fait au cimetière par
le pasteur de St.-Jean et M. le pasteur
Albert Brochet de I urin. La nombreuse
assistance dit assez quelle part toute la
paroisse prend au deuil de la chère famille de son ancien pasteur William
IMeille. Que le Dieu des consolations
veuille par sa grâce combler le vide que
ce départ a fait dans les cœurs et dans
le foyer de Madame Meille et ses chers
enfants !
Villar Pélis. Commémoration des docteurs Geymonat et Brochet. Dimanche
dernier, à 2 i[2 de l’après-midi, il y
eut dans le temple la Commémoration
des regrettés et estimés docteurs P.
Geymonat et M. Brochet. La cérémonie
commença par le chant du cantique :
Mon cæur te réclamé pays du repos....,
vinrent ensuite la lecture d’une portion
de la Parole de Dieu et la prière. Cela
fait, notre pasteur M. H. Tron, parla
tout d’abord du vénéré professeur P.
Geymonat, racontant à l’assemblée émue
et recueillie les principaux traits ”de la
vie de ce vaillant serviteur de Dieu
laissant une profonde impression parmi
les auditeurs. Après le chant du cantique:
Non, ce n'est pas mourir.... M. Tron traça
aux yeux des assistants une courte
biographie du Comm. M. Prochet, le
bon et vaillant président du Comité de
l’Evangélisation homme plein de foi et
de courage, vrai pilier de notre Eglise.
Le regent paroissial ajouta lui aussi
membres dans l’emploi de leur don et
dans le déploiement de leur propre
énergie.
Le corps comme ensemble n’existe
qu a la condition que chaque membre
ait besoin de tous les autres.
Il y a dans l’Eglise des différences
de dons, mais un seul et même Esprit ; il y a des différences de fonctions,
mais il y a un seul et même Seigneur,
et il y a des différences d’opérations,
mais c’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous.
Chacun reçoit de l’Esprit une aptitude, mais non pour lui-même ; ce que
chacun possède est destiné au bien de
tous.
C est Dieu lui-meme qui a placé dans
1 Eglise tous les divers dons et offices.
Nul ne doit se considérer comme inutile parce qu il est moins brillamment
doue que tel autre, et nul ne doit se
glorifier des talents qu’il possède parce
qu’ils sont un don gratuit de Dieu, luimeme n’y a aucun mérité, mais seulement une grande responsabilité au sujet
de la manière dont il emploie les énergies spirituelles qui lui ont été confiées.
Le Seigneur est Maître souverain
dans la distribution de ses grâces. Toutes ces grâces ont une même source,
et toutes aussi doivent avoir un même
quelques mots à ce propos, ensuite au
nom de la famille Geymonat présente
à la Commémoration, il remercia le
Consistoire et l’Eglise pour les témoignages et marques d’affection reçus.
Les quatre strophes du cantique : Qui
sont ces gens au radieux visage.... et la
prière terminent la cérémonie.
Réunion d’appel. Avec la permission
du Consistoire, le Chef de l’Armée du
Salut en Italie, M. Peyron-Roussel, accompagné de quelques olficiers, tint
dimanche dernier, à 8 heures du soir,
une réunion d’appel dans l’école de la
Piantà. On nous rapporte que la réunion était nombreuse et que beaucoup
de jeunesse s’y trouvait. X.
En Souvenir de DAVID MEILLE
Ne craignez point que je ressasse le
theme que la vie est courte : bien que
une pareille réflexion ne soit pas déplacée en contemplant la bière d’un
jeune homme de 25 ans !
Non, je veux vous parler de lui tout
simplement tel que je l’ai connu sur
les bancs du collège et tel que se le
rappellent ses compagnons. Tous ceux
qui l’ont connu l’ont aimé : je ne saurais dire quelque chose de plus beau
a sa louange, en son souvenir.
Il possédait le don charmant de la
gaîté communicative, lui que la nature
n’avait pas traité en enfant gâté, lui
qui a beaucoup souffert.
Il avait plus d’entrain, plus de joyeux
idéal et de poésie que les autres. —
Jamais il n’a été amer ni méchant, jamais — jamais il ne faisait de calcul
bas. C était un caractère joyeux, désintéresse, bon : c’est pour cela que nous
1 aimions, car nous savions apprécier
ces notes particulièrement charmantes
et rares dans la génération ou triste ou
dure des lutteurs d’aujourd’hui.
Il a souffert — il a souffert plus que
d autres, mais il savait garder pour lui
la douleur...
Arrivés à un certain point de la vie
les routes se séparent et divergent _
l’on ne se voit plus — l’on se perd de
vue — l’on s’oublie. L’on s’oublie ? oui
souvent, mais tous ceux qui ont connu
but, l’édification de l’Eglise de JésusChrist (Eph. IV, 7-16).
Les grâces que le Seigneur est disposé à répandre sur son Eglise sont
d’une richesse illimitée. Que chacun
donc emploie au service des autres le
don qu’il a reçu, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu,
afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ (I Pierre IV,
lo-i 1).
2. Les charges ecclésiastiques {I Cor. XII,
28; Ephés. IV, 11; letlITim.; Tite;
I let. V, 1-4).
fous les membres du corps de Christ
étant animés de son Esprit, possèdent
les aptitudes nécessaires pour exercer
une activité bénie au sein de l’Eglise;
mais il existe en outre un autre genre
de manifestations divines, c’est celui des
charges ou ministères.
II ne s’agit plus seulement ici de
dons spirituels qui s’exercent librement
dans les Eglises, mais des offices extérieurs dont certains individus sont
chargés.
Il y en a de différentes sortes. Il y
a d abord les apôtres que le Seigneur
a appelés directement sans aucun intermédiaire humain, et dont la charge ne
pouv’ait pas etre transmise à d’autres.
Nous avons ensuite les prophètes dont
David Meille s’en souviennent et se Iç
rappelleront et tous ses compagnons
qui liront ces lignes diront, j’en suis
sûr, que c’est bien tel qu’il était; tel
ils l’ont connu et ils l’ont aimé.
G. Malan.
Nouvelles et faits divers
Du Rinnovamento :
La famille du regretté Comm. Matteo
Prochet ayant exprimé le désir que ceux
qui avaient l’intention d’envoyer des ?
fleurs et des couronnes fissent plutôt
une offrande en faveur des pauvres or.
phelins de l’institut Gould, auxquels le •
cher défunt s’intéressa si vivement jusqu’à la fin, le montant de ces offrandes^
a déjà atteint la somme de L. 493,50
et pourra être accru par quiconque se '
sentirait appelé à le faire. ^
La vente annuelle en faveur de l’ins-.î
titut Gould aura lieu les 21 et 22 courant. Envoyer les dons à Madame A>'^
Muston, 107 Via Nazionale, ou à M.mes
R. Prochet et Comba, 6 Via del Caravita, à Rome.
— Les Nouvelles du Zambèze, publiées
par le Bureau Central des Zambézias à
Genève, et toujours très bien rédigées,!
en sont à leur dixième année. Dans lé'* «
NO de ce mois, on peut lire le récit de '*
l’intéressant voyage que le Dr. de Prosch
a fait en septembre et octobre jusqu’aux
sources du Zambèze. Voici comment le ■'h
Dr. décrit les humbles origines de ce
grand fleuve : « ... Enfin voilà la combe
dans la grande forêt. Nous y descendons et nous trouvons sous le dôme
d une foret vierge, dans la demi-obscu-j^'
rite d immenses arbrfes toujours verts,
couverts de mousse, reliés et enguirlandés par des lianes aux feuillages
aussi divers que gracieux. Ici et là, un ”
rayon de soleil fait mieux valoir la diversité des verdures. Cet emplacement, ^
que deux ou trois blancs seuls ont vi- 'iÈ
sité avant nous, et qui est le berceau J
de ce grand fleuve au bord duquel tant
de vies s’agitent et s’éteignent avec les ^
nôtres, cet endroit est comme un oratoire. Quelques pas sur un sol couvert
d un épais tapis de feuilles mortes, voilà
de l’humidité, et en écartant les feuilles.
la fonction était de percevoir les révélations nouvelles que le Seigneur voulait accorder a son Eglise. Ce ministère
est, non exclusivement, mais étroitement rattaché à l’apostolat.
Nous notons ensuite les évangélistes
qui nous semblent correspondre aux
missionnaires des temps modernes.
Après eux sont mentionnés les conducteurs des Eglises locales, les évêques ou surveillants, les pasteurs ou
bergers du troupeau, les anciens qui
gouvernent la famille de Dieu, les docteurs chargés de l’enseignement, les
diacres e^t les diaconesses qui s’occupent
particulièrement des œuvres de bienfaisance.
Il y a un ministère évangélique fixe,
permanent qui s’occupe, sous des noms
différent^^, de paître le troupeau de Dieu
comme devant en rendre compte, de
prêcher la parole et d’insister en temps
et hors de temps, de reprendre, d’exhorter, de censurer avec toute sorte de
douceur en instruisant ; de régler tout
ce qui a trait au bon ordre dans l'Eglise et d’administrer les biens qui leur
sont confiés pour le soulagement des
p>auvres.
Ces divers ministres doivent être les
modèles des troupeaux, dans les paroles, dans la conduite, dans la charité,
3
i’-.
sic è*:*.’;*
' ■' 'Tí'V 'ÿ -'.:-.v' ■
«'■S-'.
-’f iï-‘ ',
ri’on trouve une petite flaque d’eau dans
laquelle on distingue un faible oourant:
e’^est ainsi que naît le Zambèze. Très
’t vite,' c’est un ruisseau qui, plus bas,
|#devient un torrent, se précipitant par
^ dessus des blocs de rochers, puis peu
f à peu l’immense nappe d’eau qui va se
-déverser dans l’Océan Indien».
John G. Patón, qui a pu être
■’ appelé l’apôtre des Cannibales, vient de
“'- mourir à l’âge de 82 ans. Fils d’un
modeste fabricant de bas^ des environs
. de Dumfries, en Ecosse, il fut élevé
'^¡«^Vtrès pieusement par ses parents. A l’âge
du " 2 ^ travailler avec
¿ son père, passant à l’atelier de 6 h. du
matin à lo h. du soir avec de courtes
-^•interruptions pour les repas. C’est dans
’’f'' ces interruptions qu’il entreprit l’étude
du latin et du grec, car son désir était
v‘- de devenir évangéliste ou pasteur. Suc. v^cessivement cultivateur,étudiant en médecine à Glasgow, maître d’école et
te’“’agent de la maison intérieure à Glasgow, Patón était poursuivi par l’idée
que les païens des mers du Sud mouraient par centaines de milliers sans
Dieu. Sur sa demande, il fut consacré
en 1858 comme pasteur presbytérien et
envoyé aüx Nouvelles Hébrides à la
suite du meurtre de deux missionnaires.
L’œuvre parmi les féroces habitants de
cet archipel avait été abandonnée vingt
ans auparavant, puis reprise isolément.
Il avait 34 ans lorsqu’il arriva à Tanna.
Maltraité dès son arrivée par ceux qu’il
venait arracher à l’esclavage du peché
et de la mort, il lutta pendant des années contre leur caractère cruel, persistant
à ne pas quitter ce champ ingrat alors
qu’il avait perdu femme et enfant et
que la plupart de ses compagnons avaient
été mis à mort et que les natifs attentaient constamment à sa propre vie.
Lorsqu’enfin il se décida à rentrer en
Angleterre, ce fut dans le but de recueillir les fonds nécessaires pour armer
le DayspHng, navire missionnaire, grâce
auquel il put visiter tout l’Archipel et
y fonder des groupes missionnaires nombreux et prospères. Dévoué a sa tâche
jusqu’à la témérité, il connut la joie
de voir communier ensemble des chefs
indigènes autrefois les plus féroces.
— D’après une statistique récente, il
dans la foi, dans la pureté, et ils doivent accomplir fidèlement tous les devoirs de leur charge pour se sauver
eux-mêmes et ceux qui les ecoutent.
Les conducteurs des Eglises sont désignés par les Eglises elles-memes et
établis dans leurs fonctions par 1 imposition des mains des anciens deja
précédemment en charge (I Tim. V,
22 ; II Tim. I, 6). H' y a, ordinairement du moins, plusieurs eveques et
diacres dans une même Eglise (Philip. I, i).
Les hommes ainsi enrôles au service
de l’Eglise doivent consacrer tout leur
temps et toutes leurs forces aux soins
du troupeau qui leur est confié et ne
plus s’emba/rasser des affaires de la vie,
nous avons même deja une indication
d’une instruction spéciale donnée à de
futurs ministres (I Tim. II 2 5.)
De tels ouvriers doivent recevoir de
l’Eglise les moyens de subsistance, L ouvrier est digne de son salaire (I Cor. IX,
I Tim. V. 18).
Lorsque le Souverain Pasteur paraîtra, les bergers qui auront gardé
fidèlement le troupeau qui leur a été
commis remporteront la couronne incorruptible dé»gloire (I Pet. V. 4).
y a environ 46.000 Japonais protestants, 15.000 catholiques romains et
15.000 catholiques russes orthodoxes,
en tout 76.000 chrétiens sur plus de
40.000.000 d’âmes. C’est peu ! Mais les
chrétiens, et particulièrement les protestants sont recrutés dans la classe
instruite ; aussi exercent ils une influence considérable sur tout le pays.
Il<‘vnp Politique
ITALIE
Le spectacle offert par la Chambre
n’est pas du tout réjouissant. La plupart
des députés brillen* p’ar leur absence.
Des questions très importantes sont discutées à la présence de deux ou trois
douzaines de députés, quand on arrive à
ce nombre. Les ministres sont occupés
ailleurs même lorsqu’ils doivent répondre
à quelque interpellation ou interrogation
portée à l’ordre du jour. Les interpellants
font de même. L’apathie et l’indifférence,
sont générales. On s’est beaucoup occupé
du Midi dans ces dernières séances. Il
y a peu de jours c’étaient les députés
des Calabres qui accusaient le Gouvernement au sujet de l’exécution de la loi
votée l’année dernière en faveur de leurs
provinces. Les agitations et les troubles
ne veulent pas cesser, les lois sont mal
appliquées, les administrations locales et
le fisc inexorables dans l’exaction des
impôts. Trois ministres ont,répondu pour
justifier l’œuvre du gouvernement et promettre des remèdes provisoires. Mais il
n’ont pas su proposer les remèdes énergiques et radicaux qui seuls pourront
relever et sauver ces malheureuses provinces.
Hier encore la question méridionale
a occupé longuement la Chambre, surtout a propos d’une échauffourée qui a eu
lieu à Gravina dans les Pouilles entre
un cortège de socialistes qui faisaient
une démonstration contre les autorités
municipales et la force publique. Quelques
agents ont été blessés, mais heureusement il n’y a pas eu de sang versé. Le
député M. Morgari a protesté énergiquement contre l’appui intéressé et illicite
que le Gouvernement donne à quelques
uns des partis locaux et contre l’ingé
3. Les membres de VEglise et les conducteurs des Eglises forment ensemble le
corps de Christ.
L’Eglise existe avant les conducteurs
et peut même vivre temporairement
sans eux. Ce n’est que progressivement
que l’Organisation de l’Eglise s’est développée, ses conducteurs sont nommés
pat les Eglises, ils sont pris dans leur
sein, c’est d’elles qu’ils reçoivent leur
mandat et c’est à elles qu’il doivent
rendre compte en même temps qu’à
Dieu de leur propre travail.
Il y a un ministère évangélique régulier mais non un sacerdoce, une prêtrise. un clergé qui s’impose à l’Eglise
comme formant une caste à part comme
dans l’ancienne alliance. Le seul sacerdoce de la nouvelle alliance c’est le
sacerdoce universel des croyants. Il n’y
a d’autre différence entre les membres
de l’Eglise et les conducteurs des troupeaux que la fonction qui leur a été
confiée par le troupeau lui-même. L’Eglise est toujours souveraine, elle peut
déléguer ses pouvoir mais jamais les
aliéner. Les disciples^ de Jésus-Christ,
les membres de la nation sainte, du
peuple acqui sorlt tous frères, enfants
d’un même Père.
Les membres de l’Eglise doivent
avoir de la considération pour ceux qui
travaillent parmi eux, qui président sur
rence des députés dans les administrations communales et provinciales. Ceci
produit une quantité d’abus, une corruption permanente et scandaleuse qui
trouble la vie politique et sociale des
provinces du midi d’Italie. Malheureusement ce ne sont pas des faits isolés,
mais généraux et notoires, et leur vérité
est reconnue même par la presse qui
n’est pas précisément tendre pour les
socialistes de la couleur de M. Morgari.
En déplorant ces faits scandaleux on
réclame une épuration nécessaire et urgente.
Après 18 jours de voyage il nous arrive la nouvelle d’une rencontre qui a
eu lieu dans notre colonie du Bénadir
entre nos troupes indigènes et une tribu
des Bimas, peuple habitant au Sud de
Mogadiscio. Ces tribus, soumises en apparence, sont toujours restées nos ennemies, Yu qu’elles prenaient une attitude
encore plus menaçante, le commandant
militaire de la colonie a envoyé contre
eux un corps de troupes commandées
par le lieutenant Pesenti. L’ennemi a
laissé 200 morts sur le terrain, des ascari
il n’y a eu qu’un mort et quelques blessés.
\ Le lieutenant a aussi reçu une légère
blessure. Le fait par lui-même n’a pas
grande importance. Ce qui donne à penser
c’est plutôt la question de l’organisation
de la colonie qui est bien loin d’être
régulière défi ùtive. Interrogé à ce sujet
le ministre des affaires étrangères, M.
Tittoni, a promis de poursuivre avec
énergie l’organisation de la colonie, sans
toutefois courir l’aventure d’entreprises
périlleuses.
ETRANGER
En France on considère généralement comme définitive la rupture des
; négociations entre les autorités civiles
I et religieuses, au sujet des contrats de
jouissance des églises. Les pourparler
I entre le préfet de la Seine, c’est-à-dire
de Paris, et l’archevêque de la capitale,
qui auraient dû conduire à une formule
définitive de contrat pour toute la France,
n’ont pas abouti et les choses restent
comme avant, c’est-à-dire que le clergé
continue à se servir des édifices du culte,
au jour le jour, d’une manière tout a
fait précaire.
Mais voilà une autre question qui vient
eux selon le Seigneur, ils doivent les
aimer leur obéir leur être soumis pour
leur propre avantage (I Thés. V, 12,
13 ; Héb. XIII, 17).
Les conducteurs de leur coté doivent respecter le sacerdoce spirituel des
fidèles, ne pas empêcher le'libre exercice des dons que ceux ci ont reçu pour
l’utilité commune. Il n’y a aucune prérogative des conducteurs que les membres de l’Eglise ne puissent partager
avec eux. Hommes et femmes travaillent pour le Seigneur (Rom. XVI).
Tous doivent reprendre les déréglés,
consoler ceux qui ont le cœur abattu,
soutenir les faibles, être patients avec
tous, redresser avec douceur ceux qui
sont surpris dans quelque faute (I Thés.
V, 14 ; Gai. VI, i). C’est l’Eglise réunie
en assemblée plénière qui doit, sur la
proposition des conducteurs, se prononcer sur les cas plus graves de la
discipline (I Cor. V).
L’Eglise ne peut parvenir et se maintenir en bon état de santé spirituelle
que quand tout le corps bien coordonné
et bien uni par la liaison de ses parties qui communiquent les unes aux
autres, tire son accroissement selon la
force qu’il distribue dans chaque membre afin qu’ il soit édifié dans la charité. (à suivre).
occuper vivement l’opinion publique. On
se souvient que lors de l’expulsion de
Monseigneur Montagnini, le gouvernement
français, avait fait saisir tous les documents qui se trouvaient au domicile du
Nonce. Avec les papiers du prélat il y
avait aussi les'archives delà Nonciature
qui ont été transportées dans les bureaux
du ministère. L’ambassadeur d’Autriche
a obtenu du Gouvernement Français que
tous le documents politiques antérieurs
au 30 juillet 1904, date de la rupture
des relations diplomatiques entre la France
et le Saint Siège, fussent remis à l’ambassadeur lui même, pour être restitués
au Pape. Les documents postérieurs,
n’ayant pas, pour la France, un caractère
diplomatique, restent à la disposition du
gouvernement français et de l’autorite
judiciaire pour les procès contre les
prêtres rebelles. Les journaux officieux
ont commencé à publier des fragments
de ces documents qui prouveraient les
machinations du cardinal Mery del Val
contre le gouvernement français. Il en
résîlterait que le Vatican s’est mêle
constamment et d’une manière très habile
de la politique intérieure et des rapports
extérieurs de la république ; et que les
agitations de la lutte religieuse ont été
non seulement approuvées mais provoquées souvent par le Vatican. Le Vatican
proteste.
En Russie la Douma a tenu hier
Mardi sa première séance. Après le service religieux et la lecture de l’ukase
impérial, on a procédé à l’élection du
président. C’est M. Golivin candidat d’opposition, qui a été nommé avec 331 voix
contre 91 données au candidat monarchiste. L’attitude de l’assemblée a été
ferme et digne : pendant la lecture du
message impérial les députés de droite
se sont levés debout et ont applaudi :
tous les autres sont restés assis, en silence.
On espère beaucoup que la Douma pourra
poursuivre ses travaux et avoir une vie
plus longue et plus féconde que la Douma
précédente. Vive la Douma ! E. L.
LIVRES ET REVUES
Anno 1907. Vade Mecum evangelico.
Edito dal periodico Gioventù. Via Consulta, 67, Roma. Prezzo L. 1,50.
Minerva.
Sommario del N. 13.
Rivista delle Riviste : La bancarotta del
socialismo scientifico — Protestantesimo
e cattolicismo in Germania — La vita
umana diventa più corta — L’arte di
bere — Attraverso le Riviste italiane :
Clara Viebig — Le relazioni fra l’Italia
e gli Stati Uniti dal 1847 al 1871 —
Il parroco elettivo — In memoria di
Fedele Lampertico — I giardini operai
— Medianismo — Aeronautica navale
Germania Poliglotta — La previdenza
all’Esposizione di Milano — I giornali
napoletani del 1848-1849 — La Biblioteca filosofica di Firenze — L’ordinamento agrario del Belgio — La fine
degli spari grandinifughi ? — Il contratto di coltivazione dei cereali a interessenza — Questioni del giorno — Spigolature — Fra libri vecchi e nuovi —
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Ab. payés et non quittancés.
1907 ; Kostan, diacre. Torre Pellice ; Ernesto
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qui leur ont exprimé leur fraternelle
sympathie à l’occasion du départ de
deux de leurs membres bien-aimés.
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