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Soixante-douzième année' '
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24, Juillet M
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PARAISSANT CHAQülS VENDREDI
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PRIX D’ABOHNBMENTl
Italie et Colonies italiennes . . . .
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables».,, dignes de louange, (wcupent voa pemiéee (Philipp. IV, 8).
Pour la vie i nié Heure
Le vrai succès.
«Et le Seigneivr ajoutait chaque
jour à l’Eglise ceux qui étaient
sauvés». Actes II,Al,
Après avoir parlé au peuple assis pittoresquement sur la rive, Jésus dit à Simon ; « Avance en pleine eau et jetez vos
filets .! ». Et voici qu’après toute une nuit
de travail sans résultat aucun, les filets
s’emplissent de poissons et la pêche miraculeuse prend une signification magnifique
dans la bouche du Maître : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes vivants».
Cette prophétie se réalise dès le jour de
la Pentecôte ; * trois mille convertis à Jérusalem, et des milliers au loin parmi les
nations !
La manière dont le textç sacré décrit
l’accroissement de l'Eglise est saisissante
de force et de simplicité, riche aussi en
instruction pour tous ks siècles et pour
toutes les églises.
C’est le Seigneur qui est lé Qiêf de l’Eglise : c’est lui qui donne l’accroissement ;
c’est lui qui ajoute à l’Eglise ceux qui sont
sauvés.
Lui et non pas nous ! Notre tâche est
de semer, de témoigner, de vivre en vie
nouve'Je, d’évangéliser, de jeter le filet.
Iaî Seigneur seul est'capable de fâitë'-g’eT-'mer, de bénir notre témiâgnage, de gagner des âmes. La parole que nous méditons est d’autant plus significative qu’âpparaît davantage la magnifique attitude
des premiers chrétiens, leur courage dans
un milieu hostile, leur puissance spirituelle, la confession hardie de leur foi personnelle en Jésus; leur pleine assurance
en face des adversaires redoutables :
« Vous avez csrucîfiê le Saint et le Justle ;
Dieu l’a ressuscité ; nous en sommes tous
témoins. Dieu a fait Seigneur ce Jésus
que vous avez fait mourir ! ».
Luther, à la diète de Wbrms, seul devant la chrétienté ennemie et dévoyée,
n’est qu’une répétition atténuée du témoignage apostolique des premiers temps.
Quel héroïsme chez ces premiers témoins
en face du fanatisme violent et criminel
des Juifs ! Quelle puissance de l'Esprit en
ces baptisés dei la Pentecôte, pour parier,,
pour guérir, pour oonvaincre ! Quel sacrifice de soi-même accompli d'avance, accepté joyeusement, offert triomphalement !
Et cependant l'œuvre si belle des apôtres ^ comme laissée dans l'ombre, lorsqu'il s’agit du salut et de l’entrée dans
l’Eglise. Tout se déckie, en fonction de cet
acte éminemraeàiÉ mystérieux et capital :
la conversion individuelle; tout s’accomplit au nom et dans la communion du
Seigneur.
L'Eglise n’est pas simplement un lieu
où se cultivent les bons sentiments, où
l'on professe certaine convictions religieuses. Aux yeux du Seigneur, il s’agit
d'être sauvé et ceux-là seuls qui sont sauvés entrent définitivement en ligne de
compte. L'Eglise n'est pas une institution
où s’accomplissent certains actes officiels :
baptême, première communion, mariage,
enterrement. L’Eglise est avant tout,
comme son nom l'indique strictement, l'assemblée de ceux qui sont sortis du monde
et qui appartiennent à Dieu, Le Seigneur
ne s’en tient pas à nos simples statistiques, il aijoute seulement cem qui sont
sauvés.
Evidemment, cette déclaration biblique
soniemant la période créatrice de l’Eglise,
a la valeur d’une norme constitutive et
permanente. Cette obligation d’être sauvé
peut susciter un mouvement pénible chez
les personnes qui ne regardent l’Eglise
que comme un état de fait, admis par la
tradition ; ou encore chez les gens pieux
qui n'ont pas poussé leur piété à fond,
pour être convertis et sauvés. Ce qui reste
d’homme naturel en nos cœurs se révolte
facilement contre cette nécessité d’être
sauvé uniquement par Jésus-Christ, après
avoir reconnu sa propre misère, sa réelle
indignité, et son entière incapacité. Il
Qst dur de s’humilier. Mai® l'Evangile ne
cesse de nous y exhorter et la Croix de
Jésus-Christ proclame au monde entier le
péché de l’homme et le seul moyen d’être
sauvé,
L’Eglise doit à son tour reprendre ce
thème continuelfement. Aux chrétiens, le
devoir d’être au clair pour recevoir le salut du seul Sauveur. A eux, d’en rendre
témoignage, humblement et hardiment
comme les premiers chrétiens. A eux, de
se mettre à la recherche des perdus, lesquels sont conscients ou inconscients de
leur état de misèreu A eux, d’aimer les
âmes déchues et pourtant créées à l’image
de Dieu, rachetées par Jésus-Chrisit. A
eux, de se mettre au aeorvice de Jésu»Christ, seul pvussant pour réaliser sa
grâce dans les âmes et ajouter à l’Eglise
ceux qui sont sauvés.
Un pasteur de PYeince vient de faire
remarquer qu’on emploie bien un tieis
du temps et des forces à disposition dans
nos Eglises, pour trouver de l’argent
(commissions financières, discussions, ventes, concerts, tombolas, etc.). Phiis un autre tiers et plus pour les cultesi réunions,
conférences, etc., sans que la conversion,
la vie pratique y .puissent être assez marquées. Enfin un troisième élément, ce sont
les sociétés multiples qui se rattachent à
l’Eglisie : couture, unions, écoles du dimanche, éclaireurs, etc. Activités agréables; utiles, mais qui tendent à faire croire
qu’on est en règle avec Dieu, « alors qu’on
peut ne jamais avoir soumis sa volonté à ■ '
la sienne».
« Le grand péché de’ l'Eglise est d’utiliser les gens au lieu de les développer » et
d’amener leur âme à im niveau spirituel
plus élevé. Il faudrait que la cure d’âmes,
l’appel au salut, la conversion, fussent
tout autrement iteprésentés dans nos Eglises. «U ne peut y avoir de progrès que
si les quelques milliers d'authentiques
chrétiens que oomptent nos Eglises, cessent de confiner leur attention sur les côtés raatérkfls i^e la vie ecclésiaatique, poür
fair^e l'cqiprmtissage de le%ur 'magnifique
tâche de sauveteurs d-â'tnes » (J. Kaltenbach).
Oui, c’est à de tels efforts que le Seigneur donne du succès ; c'est ainsi qu’il
peut ajouter des âmes à l’Eglise ! Et toutes les autres activités, y compris les finances, seraient aussitôt merveilleuBement transformées, d’après l’auteur cité
ci-deasus. G. P.-G.
(Jour'nal Religieuse de la Suisse Romande).
* * »
L’ânie à qui tout réussit, ira un joui*
danser sur la glace et s’y cassera la jambe.
Aucun âne ne devrait traiter son confrère de porteur de sacs.
L’Intendant Alberto Nota
Son nom est rappelé avec reconnaissance par tous les Vaudois, un peu au courant de notre histoire, comme celui d’un
Intendant distingué et bienveillant. Il mérite d’être ' connu davantage, par nos
lecteurs.
Alberto Nota, naquit à Turin en 1775
et, à l'âge de 18 ans, il pris sa laurea d’avocat. Il entra d’abord dans la noagistratUre, sous la domination française, et fut
substitut impérial au Tribunal de Veroeü.
A la chute de Napoléon I®'’, il se tint à
l’écart, tout heureux de se donner entièrement à la liittérature, particulièrement
à la comédie, qui l’attirait dès son enfance.
Très studieux de Molière, qu’il traduisait, et de Goldoni, qu’il imitait, il n'avait
pas le talent de ses deux grands maîtres,
niais il sut se faiire fort apprécier par ses
contemporains, qui applaudirent ses quarante pièces dans tous les théâtres d'Italie, sans compter que plusieurs de ses comédies, traduites en plusieurs langues,
furent représeiitées à l’étraj^er avec succès. Elles répondaient en général à la réaction romantique des temps, toujours morales dans le fond et correctes dans la
fiMie.
C'est pourquoi elles plurent au jeune
' Prince de Carignan et procurèrent à l’auteur resfcime, voire même l'amitié du futur Roi de Sardaigne, qui le nomma son
bibliothécaire privé d'abord, puis lui ouvrit la We aux fonctions publiques les
plus importantes. Il le créa Baron; et
l’envoya comme Intendant de confiance
dans plusieurs provinces, telles que Nice,
S. Remo, Cuneo, Pignerol et Casale.
C’est ainsi qu'il fut envoyé, par le Roi
Charles-Albert, comme Intendant de Pignerol, en 1833. La nomination d'un tel
personnage fut-elie casuelle, ou se dut-elle
à une spéciale considération de faveur envers les Vaudois? Monseigneur Charvaz
venait d’être nommé évêque de Pignerol.
^ Le Roi le connaisBait bien, et tout en l’appréciant pour toutes ses qualités éminentes, il le savait d’une intolérance extrême :
le choix d'un Intendant de grand mérite
et de haute considération ne s'explique-t-ü
pas, si nous pensons à la bienveillance du
Monarque envers ses snijets Vaudois?
Nous lisons, dans un Butteitin de la Société d’Histoire Vaudoise, ce jugement :
« Il est fort probable que le Roi a'wdt, en
faveur des Vaudois,^ ckoid dam la persorme du dtev. Alberto Nota, dont le nom
I. retentissait alors ■ dam la république des
Lettres, un rnagistrat supérieur et édairé.
r) Quoiqu’il en soif, ceux-ci n’auraient pu
ii\ mieux rencontrer. C’est à lui qu’ils a'vaaent
'< recours dans leurs tMfficidtés, surs d’être
] toujours bien reçus-».
La première reîjcontre de l’Intendant
Nota avec les Vaudois advint au Synode
I de Saint-Germain, en décembre 1833, auA quel le Roi l’avait nommé comme son représentant. Il y trouva l'ambassadeur de
Prusse, 1© comte Waldbourg-Truchsess, qui
y participa en voie tout à fait exceptionnelle, ««nme par surprise, sans en avoir
ni demandé ni obtenu au préalable l'autorisation gouvernementale. L’Intendant
ne crut pas devoir soulever un inoident
. ; pour cela ; et tout se passa en bon ordre.
) Ce n'est, que plus tard qu’on cherchera
de s’expliquer la choee, au Ministère,
quand on prohibera l’intervention du
Comte, à propos du Synode de 1835.
L’Intendant Nota eut ainsi l’occasion de
faire la connaissance, en même temps, des
Vaudois et de leiur grand protecteur. Les
trdis jours que dura le Synode nie furent
point perdus, pour les uns, qui gagnèrent
à être connus dans leur intimité, et pour
l’autre, qui se captiva un puissant allié
dans son œuvre de protection des Vaudois.
Sans entrer ici dans trop de détails, nous
pouvons bien dire que l’Intendant seconda constamment l’intervention du
Comte auprès du Gouvernement en faveur de ses amis harcelés par ^intolé^^lnt
évêque, et non suffisamment protégés par
les autorités pdlitiques. Au risque de se,
compromettre lui-même auprès de ses
supérieurs.
Nous avons trouvé aux Archives de
l’Etat, à la maige d’un document officiel,
cette note écrite probablement par le Ministre même de l'Intériem', qui. en dit
beaucoup : « L’Intendant de Pignerol avocat Nota, homme de très mouvais principes religieux et politiques, a couru après
la faveur de M.r de Truchsess et ne m’a
jamais secondé ». Nous laissons les commentaires au lecteur.- Ajoutona seulement
que le Roi de Prusse jugea autrement Albert Nota, puisqu’il le décora ooimme coraédiographe, c'est bien, mais surtout conv
me homme d’élite, protecteur des opprimés.
Encore un détail. A la venue de Monseigneur Charvaz dans son diocè;^, le bon
Modérateur Bonjour eut la malheureuse
idée de se rendre à Pignerol, pour lui présenter les hommages respectueux des dissidents des Vallées. Ne l'eût-il jamais fait î
Le malencontreux évêque lui déclara sans
ambages qu’il entendait qu’on remette en
vigueur tous ks anciens édits point du
tout abrogés! L^ Vaudois en furent effrayés. Et rintendant d'écrire à son Miinistre : « J’ai eu l’honneur de dire à V.E. '
que, depuis cette maJheureuse entre'oue
qui mit lieu entre Monseigneur Char'vaz
Evêque de Pignerol et M.r Bonjour, j^iodérateur des Eglises Vaudoises, les esprits de ces protestants se sont aigris. Ils
craigne'nb sans cesse qu’on veuille retenir aux anciennes lois de rigueurs dont
üs voudraient obtenir la dérogation». Et
il n’hésite pas de condamner la défiance
du Commandant de Pignerol qui fait du
zèle mal à propos.
La position du chev. Nota ne peut rê^
sister aux assauts de l’oppqsition cléricale. Le Roi dut tran^érer son courageux
Intendant à Casai©.
En quittant Pignerol, l’Intendant Nota
prenait congé de la Table Vaudoise, en
lui écrivant ces paroles, qui revient
l’homme supérieur qu'il était; «Je dois
vous témoigner combien j’di été satisfait
de ta conduite des protestants de ces Vallées, et singulièrement, du zèle de leurs
Pasteurs en tout ce qui concerne les
mœurs, l'observance de vos Règlements,
l’ébat de vos écoles et la prospérité toujours croissante de votre industrie ».
David Jahier.
rto ^ ffi". -e».
Les amis da ce monde seront un cœur
et une âme ausBd longtemps qu’ils
trouvent dans leur amitié un avantage
réciproque.
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' On parlç^ beaucoujp, ces joursKàJ dans ' |
les joumaujc, de Yhypocrisie j>mt^stonte. '?•!*
C'est làî^un de ces lieux communs, qu’on
débite, nkmnaie courante de la superflciar
lité, comme des vérités reconnues et cer
Que cé'soit'une’càlomme, nous le sar,
vons, mais il peut être intéressant-pour
nous, protestants, d'en retrouver l'origine
et la cause.
I.a calomnie est un mensonge, mais un
mensonge qui s'efforce de ressembler à la
vérité ; une vérité défigurée en somme.
Pour trouver du crédit il faut que la calomnie se base sur une apparence de fondement.
Or, il est absolument hors de doute qu’à
une époque comme la nôtre, dont l’idéal
est le laisser-aller jusqu’au cynisme, le
contrôle de soi-même, le maintien, l’amour
du décorum et de la décence qui sont le
résultat de l’éducation et l'expression de
l’esprit protestant, puissent paraître - de
l’hypocrisie et se confondre avec elle.
Pis encore. Il n’y a pas de littérature
qui dénonce l’hypocrisie dans la vie,
dans les moeurs, dans les lois de leurs peuples comme la littérature des pays protestanfn. ^
II n’est pas toujours facile, pour un esprit superficiel et superficiellement cultivé, de comprendre que ces auto-incriminations des auteurs protestants écrivant
pour un public protestant, viennent préfcisémeni du besoin de vérité, de l’aspiration spasmodique à une vie meilleure et
plus sincère, qui sont la raison d’être du
protestantisme. Et quand les protestants,
comme masse, perdent de’ vue cette raison d'être, et se contentent dœ formes
seulement du protestantisme, des esprits
d’élite surgissent d’entre eux, et les rappellent, par l’ironie, la satire ou l’invective, à la noblesse de leur mission dans
le monde. Ils ne partent pas toujours d’un
point de vue religieux, mais c’est toujours
l’esprit protestant dans léquel ils ont été
élevés, ou l’ambiance protestante où ils
vivent qui les pousse.
On met aussi facilement en caricature
les prédicateurs trop souvent' en mauvaise
foi évidente, de nombreuses sectes nouvelles qui pullulent dans les pays protestants. Dickens l’a fait constamment dans
ses livres immortels, qui sont tous une
charge à fond contre l’hypocrisie. On les
cite volontiers comme la preuve la plus
évidente de l’hypocrisie protestante. On
ne se prend pas la peine de réfléchir un
instant On y verrait alors la preuve du
contraire. Le succès de ces charlatans s’explique justement par le fait que les masses protestantes sont tourmentées par une
soif de, vérité et d'une vie spirituelle plus
profonde qui est bien moins sentie ou qui
ne sait trouver une manifestation extérieure chez les peuples non-protestants.
■f/l-rw-e-î^œur. EJIe^^ut ê^ ¡çèiüàuite^sete».
que ces pr^cateui5$ soient, dqâ charla> ‘.^»ibîemiént';’;!! y a dès chiliens' q^ oni;’
tans?, des ;îîypocrites?riUn\Wuvea*ent^i^ k faiyesi3e'de-'rexhibiti<Mt';'^ce n'est pas
tout récent se répand dans les Etats-Unis
d’Amérique et compte déjà des centainéis
de milliers d’adhérents."Uiî nègre* s'est
proclamé le Messie'et il fonde des’^¡Pkiradis», où nombre de déshérités nôiM
tout aussi bien que d-es »blancs, trouvent
un logement’J'décfent et s une nourriture
abondante pour ce qu’ils peuvent dohriëi^.
te nègre^ intéressant est 'si loin d'en faire
une spéculation qü’il a cc«isacré sa fortuAë
perscnnelle à l’œuvre. Les adversaires niê>mes reconnaissent que ses adepte® deviennent des citoyens exemplaires, qu’ils ‘ne
boivent plus ni ne jurent. J’espere pouvoir bientôt entretenir les lecteurs de l’Echo plus en détail de cette œuvre si intéressante. Ils jugeront d'eux-mêmes si
nous sommes en face d'un hypocrite où
plutôt d'un exalté.
Ceux qui ne nousf-voient, .pas d© bon
■r:
t
$
ne nous r-vQient. .pas
œil, nous, jugent de la même manière
qu’on juge parfois des enfants. Nous sommes portés à croire qu’un enfant souvent
en punition soit plus indiscipliné qu’un
autre qui. l’est rarem.ent. Il faudrait plutôt en déduire que les-parents du premier sont plus sévères et qu’il a justement, à cause de cek, toutes les chan ces de recevoir une meilleure éducatic-n
que le second.
Q,u’est-ce donc que l’hypocrisie ? C’est
— nous dit un dictionnaire — la simulation de vertus pour cacher ses propres
sentiments. Ou bien — nous dit un autre
— c’est l’art misérable de feindre. En
nous rapportant à l’étymologiei, hypocrisie veut dire jugem.ent en dessous : cela
est comme dire penser différemment de
comme l’on agit. I^es. grecs appelaient hypocrites les acteurs.
L’hyi)ocrisie c’est donc le mensonge en
action. On peut être hypocrite et non
menteur, au point qu’il y a des tartuffes
qui ne mentent jamais, formellement.
Mais chaque action de leur vie- est un
mensonge. Pour nous c’est plus encore;
C’est un péché, c’est ie péché par exœh
œnoe, celui qui n’a j-amais trouvé de pardon auprès de la Miséricorde de Notre Sei-,
gneur Jésus-Christ. Lui, qui eut un mot
de compassion et ^e compréhension- pour
des pécheurs abhorrés de tous, a toujours
employé les termes les plus énergiques, lesr
invectives les plus violentes contre les hypocrite
Comment peut-on alors taxer d’hypocrisie ceux mêmes qui tâchent de suivre les
enseignements de ,lésus dans leur plus
grande pureté ?
Tâcher de vaincre les mauvais instincts,
d'éviter les occasions de pécher, surveilser sa langue et sa conduite, ce sont là les
devoirs élémentaires de tout chrétien.
C’est une lutte de tout instant contre
le mal, dans laquelle nous sommes appelés à mettre toute notre, âme et tout no-.
ut idipieaae oe-'iexniDitKMtpoe nest pas
là une raison' pour les taxer d’hypocrites.'
Mais combien plus, noble quand elle se
passe dans l’intimité de notre âme et que
tes autres ne constatent que notre victoire... ou notre défaite. '
Car il y, a des défaill2inces-,dans c©ttè
lutte, et ce sont ces défaillances qui prori.vcwjuent l’ironie facile des adversaires et
;LJ©3 fait criier à l’hypocrisie,
* Mais un protestant qui est en même
V temps chrétien, laisse dire et reprend sa
" lutte en-se fiant toujours moins à ses propres forces, et toujours davantage à celles «de Celui qui a promis d’être son allié,
Il sait bien qu’être calomnié et méprisé
en Son nom est son lot. Iæ Seigneur l’en
a averti. On a de tout temps accusé ceux;
qui suivent ou qui s’efforcent de suivre
les enseignements de Jésus-Christ de toutes sortes d’infiimies. On les a taxés
d’être des ennemis de la société d’abord,
ensuite de pratiquer des rites immondes,
d’être des usuriers, des voleurs de grand
chemin, des sorciers. Aujourd’hui les
mœurs sont formellement plus douces, et
ces accusations n’auraient pas de vraisemblance. Alors on a recours à une accusation moins grave, du moins aux
yeux des hommes, on insinue l’hypocrisie.
Tel jeune homme ne veut pas se laisser remarquer par les compagnons à la
crapule et au vice. : c’est un hypocrite.
Tel homme d’affaires ne veut pas se lancer dans une spéculation véreuse ; il le
fait par manque de courage, ses raisons
ne sont pas dictées par sa conscience et
sa droiture. C’est lui au.sssi un hypocrite.
'Lelle jeune fille possède encore le don
de rougir à l’ouic d’im propos risqué et
n’aime pas les compagnies frivoles. Quelle
sainte raitouche !.
Oui, il est vrai ! quelquefois nos instincts nous porteraient à cueillir en joie
ou en profit le fruit d’une action que nous
devons condamner au nom de la Morale
suijérieure qui doit guider un chrétien.
Et peu-b-être nous le démontrons trop
clairement, justement parce que le chrétien est transparent comme Je cristal.
Mais ncus nous arrêtons à temjjs. Kien
n'est plus facile alors, pour un© génération qui cSt guidée surtout par les impul.sions déchaînées de la concupiscence,
de voir dans notre volteface un besoin
de nous distinguer, une manifestation
d’insincérité, un exemple d’hypocrisie, en
somme.
Un jeune écrivain catholique, italien, a
remarqué, très justement, dans un livre
tout récent sur la guerre africaine, qu’aujourd’hui la personnalité s’efface, se perd
dans les sentiments collectifs et qu'on
n’agit guère plus d’après sa propre conscience, mais surtout soas l’obseission du
jugement d’autrui et d’après les règles
d’une conscience collective.
I
■
» !'
"fnC’est là une vérité qui naéritait'‘d'êti;e y
êttancée piür im protestant. Car te protes-', . □
t^tisojie eet' individualiste à Textrême, ' ,-.’3
au point dé vue éthique. C’est justement'
% cause die,cela qu'il-se trouve.parfois’/^
mal à l’aise, qu'ÿ agit gauchement, d'une*.
faç^n incertaine au point de justifier la
charge d’hypoerisie, dans, un milieu qui " 1
a perdu de vue les enseignements chré-'.,,;
tiens, dans une civilisation qui, bien que''>
due en grande partie au protestantisme,
est allée si loin qu’elle risque de perdre
complètement la notion de sa raison >
d’être. ' ,
Que Dieu la rappelle sur le droit chemin.^ C'est notre prière. Mais II a Ses desseins. L’Humanité tâtonne et tâtonnera
jusqu’à ce qu'elle trouve le Chemin, celui
qui mène au royaume de Dieu, dans lequel nous croyons fermement et pour lequel nous devons travailler, même san*j
espoir, en bravant le monde et ses sottes
calomnies. M. Evwahd.
CHRONIQUE YAÜDOISE
ANGBOGINE. Le culte de dimanche
passé, au chef-lieu, a été présidé par le
prof. Albert Ricca, que nous remercions
vivemenh R. N.
LA TOUR. Dimanche prochain, 2,6 courant, à 3 heures de l’après-midi, aura lieu
une réunion à l’Envers, dans le Ixiis près
de l’école.. Le pasteur A. Puhrmann donnera une causerie historique sur l’évangélisation en 'Lœcane. La jeunesse est invitée pour un entretien après la réunion.
★ Dimanche prochain, la chaire du temple des Copiers sera œcupée par M. Auguste Hugon, pasteur à New-Yorli, et
celle du Temple Neuf par M. Th. llahne,
pasteur à Catane.
A 3 heures de raprès-inidi il y aura
une réunion aux Coupins Tnférieuis.
MASSEL. Dernièrement, notre parois.se’
a été visitée par l’Union des Mères de
Praly et par les Chorales de Saint-,Jean
et de Pjgnerol. Nous avons été heureux
de voir leur enthousiasme et de pouvoir
fraterniser avec eUes. Ces visites ne- seront pas si tôt oubliée.s.
★ Dimlanche 12 juillet, la chaire a été
tenue par le doct. Ricc,a, et une très lionne
assemblée a voulu lui témoigner la joie
de pouvoir encore écouter son message,
M. Ricca a pu voir comme lui et sa femme no sont pas oubliés à Massel.
- ★ Nous voulon.s aussi remercier très vivement le candidat en tJiéologie M. Micol
Edouard, qui a présidé le culte de dimanche 5 j uillet. Son message a été très
apprécié.
PRARX7ST1N. Dimanche proc*hain le
culte sera présidé, s’il plaît à Dieu, par
M. le pasteur Auguste Jahier.
★ Dimanche, 2 août, une réunion est
I
d'
1 • ^
JEANNE DE G ARI GN AN
par EVA LECOMTE
EPISODE DE L’HISTOIRE DES VAUDOIS DU PIÉMONT
IjCS Vaudois du Piémont, établis en Provence, avaient salué avec transport l’aube
de la Réformation et, se sentant frères,
vétérans du pur Evangile et nouveaux
Réformés formèrent bientôt une seule et
grande familtej- unie par les liens puissants d’une commune foj.
Le gouvernement en prit ombrage. Vivement sollicité par Jean Meynier, baron
d’Oppède et président du Parlement
d'Aix, François I'»' donna permission d'employer les armes contre ses sujets hérétiques.
«Tout était horrible et cruel dans la
«sentence qui fut prononcée contre eux,
«dit l'historien de Thou, et tout fut hor« rible et plus cruel encore dans l’exécu« tion. Vingt-deux bourgs ou villages fu- '
« rent brûlés ou saccagés avec une inhu« manité dont l’histoire des peuples les
« plus barbares présente à peine des
« exemples ». , >
La reddition volontaire n’exemptait ni
les hommes du supplice ni les femmes des
plus affreuses violences. Il était défendu,
sous peine de mort, de leur accorder aucime retraite.
A Cabrières, on égorgea plus de sept
cents hommes de sang-froid. Ijes femmes,
réfugiées dans une église, en furent tirées par l’ordre d’Oppôde et enfermées
dans une masure pleine de paille à laqueUel
il fit mettre le feu.
Parmi elles se trouvait une Arlésiennei
de grande piété. Veuve d'un époux vîh
vant — son mari ramait sur les galères
royales pour crime d’hérésie — elle élevait son fils Mathurin dans la crainte de
Dieu et espérait le voir devenir un prédi;
cateur de l'Evangile. . *
Malgré la brutalité des soldats, Mathurin, à peine adolescent, parvint à æ
frayer un passage jusqu’au bâtiment incendié, A Tune des fenêtres garnies de
barreaux de fer, il reconnaît sa mère qui,
environnée de flammes, pousse des cris
affreux. Il saisit une hache et va rompre
la porte, lorsqu’un coup de pique lui per-'
çant la joué, l’abat au sol, privé de connaissance.
* 4> W
I jorsqu’il revint à lui, il se trouvait couché sur un lit de bruyères, à l’entrée d’une
caverne.
L'ombre et le silence d’une forêt l’enveloppaient de leur tranquillité bienfaisante.
D’une main légère, mie aïeule aux traits
émaciés étendait sur sa blessure des herbes rafraîchissantes, soigneusement broyées.
En constatant que la fièvre l’avait
quitte son visage s’éclaira et elle appela
doucement ; « Samuel !, ».
• De la caverne sortit aussitôt un homme à la force de l’âge. Des alarmes continuelles et de longues privations l’avaient
réduit à l'état de spectre ; mais son front
était serein et ses lèvres ne prononçaient
que des paroles d’espérance.
II apprit au blessé qu’il était demeuré
plusieurs jours en proie à un délire effrayant, mais il ne lui dit pas au prix de
quels dangers ils l’avaient arraché à la
mort. A peine serait-il en état de les suivre, ajouta Samuel, ils tâcheraient ensemble de gagner les Vallées Vaudoises, leur
pays d’cjrigiine. Là, ils seraient en sûreté.
L'enfant ne répondit pas. Il avait beaucoup de peine à parler car sa langue était
enflée et douloureuse ; mais il n'eut ni un
sourire ni un geste de reconnaissance à
l’adresse de ceux qui, pour lui, exposaient
leur vie.
A la fin, il enfouit sa tête dans ses bras
et l’aïeule l’entendit qui gémissait : « Ma
mère, brûlée vive.!... Mon Dieu, oh! mon
Dieu ! ».
Ce souvenir elfroyable efï’açait de son
«rur tout autre pensée.
— Pleure, disait l’aïeule, cela te soulagera.
La source de ses larmes était tarie.
1» I)!
Cependant, la soldatesque achevait son
œuvre de dévastation. Les maisons furent
rasées, les arbres des jardins arrachés, les
Ixiis coupés et, en peu de temps, le joli
pays du « gai sçavoir » fut transformé en
un désert ensanglanté, au-dessus duquel
tournaient des bandes de rapaces vautours. r
Un cri d’horreur retentit dans toute
l’Europe protestante quand ces altrocités
furent connues. Aux Vallées, l’émoi et la
consternation étaient à leur comble ; mais
déjà, arrivaient de pitoyables bandes de
fugitifs et l'on ne songea plus qu’à les accueillir en frèrea
.
I.jes jeunes églises évangéliques de »a
plaine rivalisèrent de générosité avec leurs
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<^nvo!i|Uéeí^á Roca*'Ghießa, ^ 3,lv^ureé <te/
■ ' l'après-midi ; te oplte- dan» te' temple de
Tlocheplate est renveyé aú deuìdème di
inanche ‘du mois,"
'V\4
G. R/'■
' SAINT''OilBMAlN.. Âp^rès ^usieure’ semaines de grandes souffrances, te* Maître a' rappelé à Lui' Giàdo ' Bmchard,
'■des Roncs, pour le'servir dans la Patrie céleste. Son soleil s’èst couché pendant qu’il
était eiieore jour — et sa journée ici-bas
a été dé courte durée — mais Guido Bou-cliârd à laissé dans lé cœur de tous un souvenir -touchant, et une foule énorme a
voulu lui témoigner, vendredi, en raccompagnant au champ du repos, sa sympathie.,
■Que le’ Dieu de Grâce veuille consoler et
soutenir sa mère et son père, tes frères,
les soeurs et les parents dans cette triste
journée, et leur donner' l'espérance d’un
heureux au-revoir. Particulièrement nous
nous souvenons dans nos prières de la
mère affligée.
DONS REÇUS
Pro Collegio Valdese : Comitato Nazionale delle A. C. D. G., fiori in memoria
del prof. Alberto Sibille, h.'100.
Pour l’œuvre <Pévangélisation : A la mémoire de Rinaldo Malan, 18 juillet 1935,
L. 10(1.
PERSONALIA.
Nos meilleurs vœux pour le petit Georges Henri Rochat, fils de Jean et de M.me
Renée Bonnet, né à Pavie au commencement du mois. Nous nous réjouiissans avec
les parents, ainsi qu’avec les grands-parents, M. et M.me Bonnet, de Rome, et
M. le docteur et M.me Rochat, de Florence.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 13 al 19 Luglio 1936-XlV.
Nascite N® 1 — Decessi N® 1
Le XI'V® Camp .Alpin Unioniste auia
lieu sur le magnifique Col de Pian Prà, et
durera du soir du 7 août au matin du 13.
Un programme complet de méditations,
d'études, de discussions^ de promenades,
d’exercices et jeux sportifs est préparé
pou r ce beau séjour, dans lequel revivront
ces merveilleux moments d’inspiration, de
prièn.“, de joyeuse solidarité fraternelle,
qui ont donné aux Camps précédents leur
profond inoubliable caractère.
Le prix, de L. 13 par jour, est réduit à L. 11 pour ceux qui resteront au
moins'trois ' jours. Des places dans des.
granges ou des chambres sont à disposition. S’inscrire chez l'organisateur du
Camp, M. Attilio Jalla (Torre PeUice).
. La « Terré Sainte » (ironie des noms !),
depuis quelques mois est devenue la scène
de lutteai sanglantes. De graves évén^
ments, en effet, se déroulent en Patestine^
Les attentats, les aasassinatsi, les embufl
ches ne se comptent plus et se 'renouyel*
lent tous les jours. Des centres, ¿tels
que TeJ-Ayiv et Jaffa, tes. soulèvements
.se sont éftendius à tout te territoifé'et la
sûreté dés voyages est grandement conw
promise, Car on a même, fait dérailler,des
'trains.-. ■ ■ - .ÿ ,g. ^
Quelle est la cause de ces troubles ?. Xai
tension entre Arabes et Juifs. Depuis la
guerre, une forte immigration de Juifs
tend à supplanter les Arabes qui s’étaient
installés en Patestine. Ceux-ci, de teureôté, ne veulent pas abandonner te pays
aux nouveaux venus, .ce qui fait que la
situation est bien inquiétante. . A'
Les Arabes demandent au Gouverne-'
ment anglais d’arrêter complètement l’immigration juive; oe qui eSt, incompatibte
avec les termes mêmes du mandat;
En attendant une solution, la guerre civile sévit dans îe pays : Christ' et Mahohomet sont aux, prises.
Le pays de Jésus, hélas ! est devenu te
pays des honimes !
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
Une querelle de mots
“Réforme,, ou “Réformation
Allons-nous célébrer le Jubilé de la
« Réforme » ou celui) de la « Réformation »?
J’ai posé cette question à un historien, .à
un journaliste, à im écrivain. Leurs réponses ont été fort contradictoires.
«Bannissons ce mot de Réformation»,
me dit l’un d’eux, n est trop lourd. Les
historiens français ne Templloient guère.
Viénot a écrit une Histoire de la Réforme
française.
~ Mais Frank Puapx a écrit une Histoire de la Réformation française !
— Ouvrez Imbart de la Tour et lisez ;
Il parle de la «Réforme».
— Et quelques lignes plus bas, voici 1^
mot « Réformation » employé exiaetement
dans le même sens !
— Prenons comme arbitre le dictionnaire de l'Académie française ou Littré !
Ne nous voici guère avancés, car nous y
troùvons les deux mots, et Littré ajoute :
« De nos jours, on emploie assez indiffé« remment ces deux termes l’un pour
« l’autre ».
— Cessons donc de nous disputer et
dilsons, selon nos préférences personnelles,
« Réforme » ou « Réformation » !
— Non point ! Osant contredire Littré,
nous affirmons que ces deux termes ont
chacun un sens précis et qu’ils ne doivent
point être employés Tun pour l’autre.
La Réforme est te mouvement de pensée qui ébranla, au X'VT® siècle, toute là
chrétienté. La Réformation en fut Tabou
tissement dans'tes pays où die trionipha.
C'est ainsi qu'onme parteora pas de % Réfor-'
mationi» en Fraïusei paree que la Réforme
niy'put triompher, ma» bien en-Suisse '
qu.en Allejnagne.’ « 1536 deürait être d'année-de la Réformation», dit le'doyea^'
Doumergue, en parlant de Genève, k Le
pld}iscite de la Réformation », dit M. Charles Borgeatad. «Le siècle de la Réforme»,
écrit Guillot, mais « l’anniversaire de la
Réformation». >
Laissons à chaque mot son sens précis
et, en vrais fils de là Réforme, commémorons d’anniver^re de 'la Méforn^tion.
Nous, évoquerons, à la salle de la Réfornrntion, ou devant le mur des RéformaÎCMîTs, les grands, principes de la Réforme,
les origines de h. Réforme à Genève, les
grands souvenirs de. Tannée de la Réftyrmatùm et les destinées de la Genève de la
Réforrne! D.B.
{Semaim Religiemé),
Une noRTelÎe pnbiîcatiOD.
Nous informons tous ceux de nos lecteurs qui s'intéresseîit à la vie musicale
du protestantisme, qu'un nouveau périodique, traitant exclusivement de oes questions sous tous leurs aspects, est en voie
de paraître. « Les fleurs commencent à
éclore sur la terre ; le temps de chanter
est arrivé» (Cant. II, 12), „
Les Nouvelles Musieoles, bulletin publié
sous les auspices de la Bibliothèque Circulante Protestante, paraîtront six fois
par an, si te nombre des abonnés est suffisant pour en assurer la bonne marche ;
le premier numéro serait publié le 15 septembre.
Chac,un des numéros de cette publication comprendra douze pages de texte,
format 13X21 cms et un supplément musical' (format 19X28 eras) totalisant vingtquatre pages dans Tannée. .
L’administration de œ« bulletin, dont
l’abonnement annuel est envisagé, pour la
France et tes Colonies à 15 frs, (étrangéa:-: 18 frs.), sera assurée par M. Georges' Schott, organiste et hiaître de châpéhe de TEglisé de la Rédemption (Paris),
directeur musical de l’Association Chorale
Protestantie, dilreqteur de la section de
musique à la Bibliothèque Circulante
Protestante.
Pour tous renseignements complémentaires et Tenvoi des adhésions de principe
comme abonné éventuel, adresser la correspondance à M. Georges Schott, Rue Titon, 34, Paris (11), au plus tôt. Le nombre de ces adhésions de principe décidera
la possibilité de publication du périodique.
Dieu se sert d’un fripon pour qn punir
un autre.
« * #
Sache beaucoup et parie peu; ne réponds pas à tautea les demandes.
/inouR ^ouR DIM. * :
, Lut^ d»ait :''«OB a-vité dit: Tome
Dieu ! car II ne virait pas persQnneJtement
pour noua sipiciter et,par ccaipéquent II
n’a pas besoin qué Ton dépense poxm Lui
ses forces et son argent. Mais regardons
de quelle façon nous agissons envers les
pauvres jet nous verpons, à quel point nous
aijnons Dieu». , •
fi
Faits et Nouvelles:
France. Les Faendtés de théologie protestante. La Faculté de Paris (Bc^vard
Arago), d’après une .statistique récente,
a immatriculé, cet hiver, 52 élèves français en cours d'etudes régulières en vue
du ministère pastoral (dont 5 jeunes filles). 8 élèves étrangers et 9 auditeurs inscrits suivent les cours.
La Faculté de Montpellier a 29 étudiants français en cours d’études régulières. Un assez grand nopabre d’étudiants
ont renoncé à leur sursis d’incorporation'
et accomplissent leur service militaire;
La Faculté de Strasbourg compte 46 étudiants régulièrement immatriculés (dont
44 français, 1 belge et 1 yougoslave). 15
étrangers y font un complément de préparation théolc^ique. Au total, 61 élèves.
Le nombre des nouveaux est en légère
augmentation sur te précédent exercice,
(B.LP. P.).
Houande. Nous apprenons par
Messemaeckers que M,lle Mary Pos, écrivain et journaliste, grande amie des
Vaudois, est de retour en Hollande, après
son voyage en Italie, et quteüe est en train
de publier dans les journaux hollandais
une série d’articles sur les Vaudois et
leurs Vallées.
M.me M^emaeckers a l’intention de
traduire pour nos journaux les passages
les plus saillants de ces articles. Nous exprimons d’ores et déjà notre reconnaissance à M.He Pos et à M.me Messemaeckers.
* * «
Japon. Le christianisme japonais passe
par une crise sérieuse, le nombre des baptêmes est moins grand ; par places, ü y a
même recul. La cause en est la recrudescence du nationalisme. On s’est aperçu,
au Japon, cpi’on peut emprunter à l’Occident sa civilisation, ses découvertes, sans
en recevoir ses idées de liberté, de drâhoeratîé, qu’on lié inthhement au ohristianisme i
En. outre, xm nouveau problème pour
toutes les missions, c’est te culte de Tempereur, qui est obligatoire pour tout Japona^, mais qui semble incompatible avec
la foi chrétienne. H est vrai qu’en 1899 le
gouvernement a déclaré que la révérence
devant la statue de l’empereur n’est pas
un acte reïïgieux, mais la question n’est
pas encore très claire. Un mouvement
existe au Japon, qui a pour but de fonder Tunité nationale sur Txmité religieuse,
donc sur te culte de Tempereur. (Jomme
il est puissant, l’opinion qui voit dans le
christianisme un ennemi de l’Etat gagne
du terrain et prépare sans doute des jours
difficiles aux Eglises japonaises.
(Journal Religieux).
H: ;S «
Pat.es'tine. Le British Weekly, à propos
de la mort de Lord AUenby, qui conduisit,
le 11 décembre 1917, tes troupes anglaises
aînées, Du nombre était la petite communauté de Carignan, ' dirigée par le diacre
de la Rive, chirurgien renommé, d’une vie
exemplaire et d'im dévouement à toute
épreuve,
11 se rendit à Angrc^ne, alors Tagreste
métropole des Vallées Vatidoises, pour y
porter les dons de son église et retourna
à Cangnan outré de douteur.
Il n’était pas éloquent; mais quand, à
son arrivée, il réunit tes membres de son
troupeau et leur parla dù deuil et de la
désolation, dont il avait été témoin, tes
cœurs tes moins sensibles furent saisis
d’une piété profonde et des sanglots couvrirent la voix du narrateur.
Un homme se leva du milieu de Tassemblée.
— Nous ne pouvons, dit-il, rendre à ces
pauvres gens leurs, , maisons ,pi leurs terres ; cjuant à leur bien-aimés égorgés làbas, Dieu lui-même a essuyé toute larme
de leurs yeux. Mais, nous avons nos foyers.
Que chaque famille se prépare à recevoir
un proscrit dans son sein...
D’enthousiasme, tous les ' chefs de fa-'
mille levèrent la main.
Tandisqu’à la hâte on inscrivait les
noms, on vit, parmi ces mains d’hommes,
se dresser une toute petite main d’enfant, celle de .Jeanne, la petite-fille de Dratine, te tisserand.
Un sourire ému détendit les visages,
— Que désires-tu, .Jeannette ? demanda
le diacre en s’approchant d’elle.
La fillette leva vers lui son beau regard candide et, faisant la révérence, elle
répondit avec une hardiesse ingénue :
— S’il vous plaît. Monsieur, je voudrais
bien avoir une petite sœur.
— Tu veux dire une enfant d’entre les
réfugiés ?... Mais Jeannette, c’est la placé
de ton grand-père,' non la tienne, de
m’adresser telle demande.
Elle a raison, appuya le grand-père,
la petite serait plus heureuse et plus sage
si elle avait une jeime compagne. *
— Nous ferons de notre mieux, promit
le diacre en souriant; mais la chose ne
sera pas facile : j'ai vu peu d’enfants
parmi les réfugiés. Ceux qui sont parve^
nus à atteindre les Vallées sont pour la
plupart des personnes sans famille. Les autres, retardés dans leur fuite par la présence de viieillards ou d'enfants,i ont été
promptement rejoints et massacrés sans
pitié.
Une semaine plus tard, on dut avouer
à la pauvre Jeannette qu’il avait été impossible de lui trouver une « petite
sœur ».
— Mais, ajouta le diacre de la Rive, si
tu voulais j’aurais peut-être un « grand
frère ». ,,
.Jeannptte fit une moue qui eut enlaidi
tout autre visage. l
— Nenhi, répondit-elle, je ne véux pas
de grand frère.
Et elle se, mit à pleurer.
— Allons le voir, dit le diacre. Il est
dans ' la bibliothèque.
« 4!
En entendant ouvrir la porte, le jeune
proscrit releva la tête. Une cicatrice profonde sillonnait sa joue pâle et ses grands
yeux, d’un brun velouté, exprimaient une
tristesse poignante.
Capricieuse à ses heures et volontaire
comme une petite chèvre, Jeannottei
n’était pas uije enfant modèle, mais elle
avait un grand cœur. Devant cette muette
douleur que, sans comprendre, elle iiëvinait immense, la « petite sœur », si ardemment désirée fut oubliée et, ce même jour, à la prière de Jeannotte, Mathurin fpt porté chez son grand-père.
Contraint de fuir avant d’avbSr repris
ses forces, ü était exténué et ses riievilles^ tuméfiées, déchirées aux ronces du chemin ne te soutenàient plus
Le chirurgien indiqua le traitement à
suivfié : te calmie te plus complet, un long
repos, des compresses. Pour faciliter la
che du tisserand, il voulut procéder lui-'
même au premier pansement. > Sous ses doigts experts;, les attaches fu-’
rent promptement dénouées, les bândeleti tes déroulées, 'les tampons de charpie enlevé^. Debout à côté de lui, Jeannotte
suivait chacun de ses mouvements:.;' t Le dernier linge tomba. L'
— Oh !... murmura-t-elte apitoyée et,
dans un élan de toute son âmè — une
âme de huit ians! — eUe glissa à genoux
et posa doucement ses lèvres sûr les pieds
meurtris du réfugié.
Absorbé comme toujours dans ses sombres pensées, il Tavait à peiné regardée;
mais, au frais contact de ce baiser sur
ses chairs douloureuses, il eut un mouvement d'indicible surprise et une émotion
extraordinaire Tenvahit.
Sa mère, autrefois, baisait ainsi ses petits pieds nus lorsqu’il rentrait le soir,
las d’avoir erré dans les bruyères en fleur.
Sa mère !... Son doux foyer L.. Son pays
lumineux !...
Son cœur se fondit et il éclata en Sanglots véhéments.
Le chirurgien de la Rive prit entre ses
, mains la petite figur^ inquiète de Jeannette. . '
— Tu Tas sauvé, chère enfantv lui dit-il.
Ces tonnes latmes-là vonte alléger son
cœur oppressé. Me voilà,rassuré. Il guérira. ' 'J ! . , ,, , ^ ,
Nous t’aimerons bien, pauvre garçon, dit te grand-pèrp. Je t’apprendrai
mon métier de-tisserand et tu .resteras"
.avec' nous tant que tu voudras. Nous
avions demandé ,tme petite fille! Dieu a
choisi pour nous et jè i’en remercie. Tu es
le bienvenu, Màthurin. J (A syivre). '
Rous puMipn$'’çct(inléjfcssan4, ri^t liisiro l'oinantée Cfetíciidaiiif'de M.nie 'Eva Le
-toiro l'oinantée Cfepeiidaii’
c'omte. loquél a i>arii dans VAhnanaeh Jean
Calvin pour 1034.
■I
4
L^Echo des Vallées - Vendredi 24 Juillet 1936-XIV
victorieuses à'Jén;fâa'em, écrit ce qui suit :
Lorsqu’Allénby prit le cqiruiianidemenit,
au ccminencémeinti" ée- la cajnpagîie d'Egypte, il-tint une réusnion de prières et
demanda à-Dieu die lili ^^pargper la nécessité dé bûHibardèr Jérusalem et de lancer
des obus'Sur les lieux où le Christ avait
été crucffié. Lorsque ses troupes s’approchèrent de Jérusalem et qu'il semblait
qu'un combat était inévitable, il'télégrar
phia au conseil de la guerre en Angleterre pçùr^ demander des directive^. On
lui répsmdibi ix Edités cfe qu^ Vqi||'lenibjera'lé 'niêilieüf ^J'il s’aorèssa âû roi qui
lui dif ; <Pfiez>, Et; Jérusalem se _ rendit
ensuite, sans combqt^et sans Tx^ndition. Et,
chrétiens et mahoinétaus ..funeiït profondément impresBionnés quand ils virent le
général vainqueur entrer, tête nue et à
pied, dlans la ville sainte !
(Journal Religieiix).
i •
œm:
Un peu d*histolre.
Sous ce titre. Paix et Liberté publiait,
naguère, ces lignes signées F. M. :
On ne se représente guère notre civilisation sans hôpitaux, ils étaient inconntis des anciens. Qui donc fonda les premiers? L’Egltee chrétienne, dès le IV*
siècle.
Qui ouvrit les premières écoles ? L’Egliee
chrétienne.
Qui, au XVI* et XVII® siècles, affirma
au nom de l'Eîvangile la val|euT sacrée de
la personne humaine ? La RéformaticHi.
Qui édifia, sur cette affirmation de k
valeur de la personne humaine, une des
richesses du monde moderne : le droit des
gens ? Des chrétiens ; les catholiques Suarez et Vittoria, puis les jurisconsultes
réformés.
Qui entreprit la lutte contre l'esck/vage ? En 1637 déjà, un Synode des Eglises Réformée de FVance protestait contre la traite des noim En 1774 des chrétiens quakers donnèrent aux Eltats-Unis
l'exemple de k libération des esckves.
Puis ce fut le chrétien Wilberforce qui obtint du Parlement britanniqu© le biU abolissant k traite des noirs en 1834.
Qui s’éleva, dès le début de k grande
industrie, contre l’esckvage des femmes
et des enfants dans les usines et conçut
le premier k nécessité d'une légisktion
intematilonale du travail ? Le chrétien Danjd Le Grand.
Qui déclencha k croisade contre k traite
des blanches et contre k réglementation
du vice ? La chrétienne Joséphine Butler.
Qui, le premier, engagea k lutte ccmtre
la guerre ? Un chrétien français, Antoine
Bènézet, f<mdateur, au XVIII* süède, de
la première Association pour le maintien
de k paix.
Qui furent les initiateurs de k CroixRouge ? Les chrétiens génevois Henri Dunant et Gustave Moyniler.
Qui eut le courage d’attaquer le fléau
de l’alcoolisme ? Le pasteur L.-L- Rochat.
Qui est allé planter sa tente à l’orée de
la forêt vierge pour prodiguer ses soins
aux plus déshérités des noirs ? Le médecin chrétien Albert Schweitzer.
Qui a créé les plus belles institutions
philanthrop^ues, en particulier cette Cité
du Refuge à Parisi,, qui fait l’admiration
de tous, et qui est en train d'entr^rendre une œuvre de restauration parmi les
bagnards de k Guyane ? L’Armée du
Salut.
H serait facile de prolonger l'énumération. C<xistatoDS seulement que toutes (es
entreprises civilisatrices sent dues à des
chrétiens.
■ Dállá Direzióné Generale delle Poste e
Télegrafi èono State emanate nuove dispUzióni nel Codice postale,^ fra le quali ai^àéguenti numeri che interessano particblar-^ ;
mente l’^ministrazìone''ed i ódrríápdn- f
"denti dici nostro giornale’
^ , . , , ' i { y •' i'"- -'-Ìs'
. 5°^ La francoitura facdtativa è stata limitata alle sole corrispondenze epistolari,
ed Me carte Tnamscritte, le une; e . he al- ‘
tre spedite in via ordinaria. Per tutti
gli,altri oggetti e.per gli invii itn'racéo- ^
mandàzime e in assicurazione la fraàm- ;
tura preventiva da parte dei mittenti è
obbligatoria per intero ; M caso diverso
gli oggetti non ìmrmo corso. ■ '
Cade qpdndi Veccezume prima vigente ■
per i campioni; i quali avevano corèo se .¡
francati soltanto in parte. ' ■ ■ j
6“ Le corrispondenze, nm epistdari,\
franmte come tali, quando contengano cor-[
rispondenze epistolari sono tassate comelettere. La disposizione ha carattere generale ed è anche applicabile ai manoscritti, i quali non poss<Kio più contenere^
k lettera di accompagnamento. Cadono
anche le concessioni riguardanti l’invio,i
come manoscritti, di compiti scolastici,
quando contengano l'apprezzamento sul
lavoro.
t
7" La disposizione che vietava Vaggiunia
di scritti non ammessi sui periodici è statc^
estesa a tutte le stampe in genere ed ai
campioni, e la contravvenzione è punita
con ammenda da L. 20 a L. 200.
11“ La denominazione di conto corrente
per la spedizione dei periodici e delle
stampe propagandistiche non periodiche è
.data modificata in quella di spedizione in
abbonamento postale. Debbono pertanto
modificarci in tal senso le indicazioni precedenti, sia sulle stampe predente, da in
tutti i rapporti che gli utenti hanno con
l’Amministrazione postale e che gli organi periferici di qmsta hanno con quelli
centrali. AITtoopo è opportuno rivolgere
speciali racconwndaziom alle Amministrazioni dei periodici.
La modificazione è applicabile anche alle
altre stampe non periodiche eccezionalmente spedita con centi in abbonamento.
12* L’ammenda a carico dei concessionari del tràporto dei pacchi e dei piccoli
colli, che non paghino il diritto dovuto alrAmministrazione, è stata stabilita da
cinque a quindici volte l’ammontare dei
diritti nm pagasti, anziché ndla misura
fissa del decuplo, applicando, in via di
massima, ü minimo nei casi dz concessionari non recavi.
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Luserna S. G. > 5,58 7,20 10,15 12,44 18,29 19,52 21,08
Bricherasio > 6,10 7,33 10,26 12,58 $ 18,47 20,05 21,20
PWierolo » 5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
Airascà > 5,48 6,44 7,23 8,- 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
Torino a. 6,35 7,20 8,07 8,30 11*47 14,16 18,42 20,- 21,30 22,40
Tdrih<$ p. (3) 0,25 4,48 6*33 7,56 11,40 13,26 17,26 (0 18,35 19,06 20,02
Àirasca » 1,03 5,29 7*18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
Pinerolo » 1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
Bricherasio > 6,12 8,03 8,55 14,54 18,40 20,03 t
Luserna S. G. > 6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 s 20,14
Torre Penice a. » 6,28 8,18 9,10 • 15,10 18,56 ^,18
• (1) Feriale — (2) Festivo — (3). Al Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
Villar P. .
Via Fourca >
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
ORAUP ADTOMOBOLE TOBBB-BOBBIO PEUJCE
U)
11,— 15,10 19,05 10,35 BobbioP.p. 6,30 7,15 11,50 17,35
11,05 15,15 19,10 20,40 ViaFourca» 6,35 7,20 11,55 17,40
11,12 15,22 19,17 20,47 VillarP. . 6,41 7,26 12,01 17,46
11,19 15,29 19,24 20,54 Chabriois » 6,48 7,33 12,08 17,53
11,24 15,34 19,29 21,-- S.Margh. . 6,56 7,41 12,15 18,—
11,30 15,40 19,35 21,05 ToyeP. a. 7,— 7,45 12,20 18,05
(1) AJ Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
„<2)
19,- 20,19,05 20,05
19,11 20,11
19,18 20,19
19,25 20,26
19,30 20,30
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo P- 6,45 7,52 (1) 8,45 (2) 10,45 12,45 14,35 16,45 16,53 18,23 ch 19,52 <i) 21,25
Ponte Lemina (/ac.) » 6,53 7,59 8,52 10,52 ' 12,52 14,42 18,30 19,59 21,32
Abbadia » 6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
Riaglletto-PiugeracAic)» 7,- 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17,- 18,36 20,05 21,38
S. Martino » 7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
Porte > 7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
Malanaggio (/ac.) » — 8,16 9,08 9,12 11,07 13,08 14,59 17,08 — 20,14 21,47
S. Germano » 7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
Villar Perosa > 7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,18 18,56 20,24 21,57
Dubblone » 7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,Pinasca » 7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
S. Sebastiano 9 7,41 — 11,34 13,36 15,29 17,33 — 20,39 22,12
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20.42 22,15
Perosa Argentina p- 6,28 7,55 (2) 9,- (1) 9,45 12,- 13,55 16,25 18,06 (4) 19,25 (1) 20,30
S. Sebastiano 9 6,31 7,5T 9,47 12,08 13,59 16,28 — 19,28 20,33
Pinasca 9- 6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33 20,38
Dubbione 9 6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,08 16,36 18,19 18,26 19,36 20,42
Villar Perosa 9 6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14,15 16,50 19,43 20,48
S. Germano 9 6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50 20,55
Malanaggio (fac.) 9 7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 — 19,53 20,58
Porte 9. 7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
S. Martino 9 7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 17,08 18,44 20,01 21,04
Riagljetto-Fiugerac/aO 7,11 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 20*04 21,(»1
Abbadia 9 7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50 20,07 21,10 21,13
Ponte Lemina (fac.) ■ 9 7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10
Pinerolo Ú. 7,25 8,45 9,50 10,35 12,68 15,- 17,25 19,- 20,15 21,20
(I) Festivo dal IZ Lu(tio al 6 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
<3> Festivo Ano all’ll Luglio e dai 7 Settembre in poi — (4) Festivo fino all'Il Luglio e dal 6 Settembre In.poi
OBABIO AUTOMOBILE
Perosa Argentina
Pomaretto
Chlotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
P
Chlabrano-Maniglia
Pomeifrè »
Crosetto-Gardiola *
Rodoretto »
Praly (Villa) »
Praly (Ohlgo) a.
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
(I)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
(2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
^,50
20,55
pebosa-pbrbbro^balt.
(3)
Praty (Ohigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Oardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiottl-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
1L25
11,28
11,32
11.47
11.55
Ss
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,25
17,28
17,32
17,47
17,55
(1) Prosegue lino a Praly soltanto nei giorni festivi dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Prosegue per Praly
soltanto nei giorni precedenti i festivi dali’ll Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nel giorni festivi dal
12 Luglio al 6 Settembre. — // urtizio fra Perrero e Proli/ si effettua dal 28 Oiaeno al 6 Settembre.