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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMEI^T :
Pour 6 mois
Vallées Va
Italie (en
Etranger
Plusieurs aC
Etats-Unis d'^rtinenque
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
)îioteca Valdese
TORRE PEJ.LICE
1/2 doll.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro 30 centimes
Que tootes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimahles..ij; dignes de loaange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8)
COMMUNICATION OFFICIELLE.
A la suite de la démission de son pasteur titulaire, la paroisse de La Tour est
déclarée vacante.
L’élection de son nouveau Conducteur
aura lieu à teneur des articles 13, 14 et 25
■ des Rég’lenients Organiques.
Torre Pellice, le 9 octobre 1923.
Pour la Table :
B. Léger, 'modérateur.
Le Samedi soir.
Nos bonnes diaconesses ont une très
belle coutume. Tous les samedis soirs, elles
se réunissent dans leur chapelle, ainsi que
les jeunes servantes, très nombreuses et
aux tresses enroulées autour de la tête,
qui font les gros travaux matêrie’s de la
maison. On passe une demi-heure seulement dans le recueillement, à louer Dieu
et à entendre les instructions de l’un des
aumôniers. Mais ne trouvez-vous pas que
cette manière de terminer la semaine est
très be’le et nous donne des idées sur ce
que devraient être nos samedis soirs ?
Une semaine ce n’est que sept jours. On
en compte '52 dans une année ; quant aux
jours, il y en a tant dans la vie ’qu’on ne
les .compte plus. Mais sept jours c’est
quand même une tranche de la vue et l’on
ne devrait pas les voir finir sans éprouver
certains sentiments.
, Ainsi on se sent triste : « Voilà encore
sept jours de rma vie qui ont fini et que
je ne retrouverai pas!...». Et la vie, malgré ses misères, nous est chère et elle peut
être très belle, quand on lui a donné son
vrai but et qu’on l’emploie bien. On voudrait vivre longtemps. Et voilà, ça passe
vite, si vite, trop vite !
D’autre part, surtout quand on a de
l'âge, on est content. « Je suis de sept
jours plus près de la vie éternelle, du ciel,
de Dieu. J’avance. Je suis.moins loin. Encore quelques années de patience, de luttes, de courage et j’arriverai ». Voilà de
quoi nous èonsoler de voir notre vie s’écouler si rapidement, à oondition que la vie
future, le ciel, soient pour nous des choses réelles et aimées.
Et voici que, le samedi soir, se présentent aussi à nos coeurs deux autres séries de sentiments.
D’abord, l’humiliation, les regrets, les re
■ mords, la crainte même : « J’ai fait des
choses que je n’aurais pas dû faire. J’ai
.eu des moments de mauvaise humeur, j’ai
laissé échapper des paroles méchantes, j’ai
gardé dans mon cœur des penseés, des sentiments!, des convoitises, qu’un chrétien ne
doit pas avoir. Je ne l’ai pas fait exprès.
Je n’excuse pas mes péchés, je ne les atténue pas, j’en ai honte, je me les reproche ; « j’en demande pardon à Dieu ».
« Et je n’ai pias fait le bien que je devms, et même que j’avais voulu faire. J’ai
négligé certains devqirs et manqué de bonnes occasions de me conduire en chrétien.
De cela aussi j ai des remords. Et
humilie devant Dieu».
Avec cela, la reconnaissance : « Dieu
merci, grâce à Dieu, je n’ai pas fait tel
mal que j’aurais pu faire, et j’ai fait certain bien que je risquais de ne pas faire.
Et j’en suis content. Sans doute cela vient
je m en
de Dieu qui m’a donné la volonté et la capacité de résister aux tentations et d’obéir
à là loi de Jésus. Mais il a arrangé les choses de telle façon que j’aie à y mettre du
bien. J’ai voulu en mettre, et j’ai réussi
dans une certaine mesure. Est-ce un mal
que de constater qu’on a réalisé ses bons
désirs et ses .bonnes résolutions ? Certaines
personnes nous le reprocheraient peutêtre. Dieu pas.
Ainsi, notre samedi soir peut devenir un
moment très important, très beau et très
bienfaisant de la semaine et même de la
■vie. On peut en consacrer quelques instans à voir où l’on en est dans sa vie intérieure et dans sa vie morale, arranger
certaines choses mauvaises o,u manquées
et en préparer d’autres, meilleures et plus
belles.
Car après le samedi soir, vient le dimanche matin. Et le dimanche matin, c’est
ce qu’il y a de plus beau au monde. J’ai
connu un couple de bons chrétiens qui,
chaque dimanche, chantaient, avant même
de se lever, notre beau cantique : « Jour
du Seigneur, — j’ouvre mon cœur — à
ta douce lumière... », qu’entonnait celui qui
se réveillait le premier. Et quels beaux dimanches ça leur faisait 1 Et pourquoi nos
dimanches à nous ne seraient-ils pas
beaux, eux aussi ? N’avons-nous pas, nous
aussi, une église, un pasteur, des Bibles,
des cantiques, un Père céleste pour nous
aimer et pour être aimé de noius, et JésusChrist, notre frère, pour nous rendre semblables à lui ?
Et pour avoir un bon dimanche il faut
avoir un bon samedi sqir ; pour avoir une
bonne semaine jl faut avoir un, bon dimanche. Et encore : Pour avoir un bon dimanche il faut avoir derrière lui une
bonne semaine. Et pour avoir un bon samedi soir il faut avoir une bonne semaine.
Tout cela se tient, chaque moment réagit
sur l’autre, soit en mal, ce qu’à Dieu ne
plaise ! soit en 'bien, ce que Dieu veuille 1
De toute maniière, et pour en rester à
la fin de semaine de nos diaconesses, donnons à notre samedi soir toute l’importance et la signification qu’il doit avqir.
Nous nous en trouverons bien, je vous
assure, et d’autres, à commencer par les
membres de nos familles, avec nous et par
nous. H. D.
(L’Ami Chrétien).
• Le pain cher
etlecatécliisineàboniafclié'.
Ce mot n’est pas de nous, les guillemets
l’indiquent. C’est |M^ Lloyd George qui l’a
prononcé non pas à l’adresse de M. Gentile, ni à celle du gouvernement de M. Mussolini, mais à l’adresse même du Gouvernement anglais, et cela bien avant la
guerre. Il l’a prononcé au cours' de la lutte
que les gallois ont menée contre l’Etat qui
imposait au pays de Galles, comme représentante nationale de sa religion, une
église qui n’est pas en rapport avec ses
Ì0
aspirations, ni appropriée à ses besoins.
M. Lloyd George, partisan de la pensée
de Cavour ; libera Chiesa in libero Stato,
que M. Owen Glyndwr avait prise déjà
pour sa grande devise, «une Eglise libre
pour un peuple libre en un Pays libre ».
B- cessa de lutter pour la plus ample liéefté de conscience. La base de position
.(JU’il prit fut que « l’Etat, comme tel, n’est
fiii appelé, ni justifié à empiéter d’aucune
fàçon sur les convictions religieuses d’au|un homme, en tant toutefois que ces convictions n’impliquent aucun danger pour
fEtat. L’Etat n’a donc pas le droit d’enseigner la religion ou de favoriser par patronage ou donation, une ou même toutes
les églises, ou les sectes...» (1). Et cela
non seulement dans les temples, mais aussi
dans les écoles.
La question de l’église et la question de
l’école sont non seulement intimement liées,
mais indissolublement enchaînées^ pour ce
qui a rapport à l’enseignement religieux,
et l’on ne peut plus parler de séparation
«de l’église de l’Etat du moment où celui-ci
introduit dans ses écotes l’enseignement de
la religion qui est du ressort de celle-là.
Miáis pour ce qui a rapport à la liberté
(te conscience il y a plus. Pour enseigner la religion, ou mieux une religion, ou
plus précisément encore le catéchisme
d’une église, devant nécessairement payer
ceux qui l’enseignent, on en vient à assujettir à la taxe relative même ceux qui
participent ni à cette croyance, ni à
cfâ leçons. D’où une atteinte à la liberté
de conscience. H faudrait donc que l’inscription à ces cours et la taxe rdative
soient facultatives. Les adeptes de tous les
cultes, aussi bien que les incnédules, devaient, à travers les taxes de l’Etat, payer
la solde des curés prêchant la doctrine anglicane ainsi que le salaire de l’homme ou
de la femme qui enseignait le catéchisme
anglican. En outre les curés devaient donner leur placel sur le choix des instituteurs et même ils revendiquaient le droit
de les examiner pour Véprmve religieuse.
C’est là ce qui a fait dire à M. Lloyd
George que « le curé nomme le maître et
le public le paie». Les choses étant donc
à un tel point, |M. Lloyd George poursuivit
sa campagne en demandant :
l" le contrôle publte absolu sur toutes
les écoles soiutenues sur les fonds publics ;
2" la suppression de toute épreuve religieuse pour la dixmination des maîtres ;
3” la « politique pas de taxe » pour ceux
qui n’en voulaient pas d’un enseignement
qui heurtait leur conscience.
Le résultat fut une victoire accablante
de sa politique sur toute la surface de la
principauté de Galles, où l’on avait avant,
suivant son expression typique, «le pain
cher et le catéchisme à bon marché » : à
bon marché parce que peu de monde le
prenait et tout le monde le payait.
Voilà les quel(ïues souvenirs d’une politique ■vécue qui me reviennent à l’esprit
ces jours-ci où le Vatican attend avec anxiété que le Gouvernement de M. Mussolini répété les mêmes erreurs du Gouvernement anglais.
Nous ne croyons pas, pour le quart
d’heure, qu’il s’y laissera prendre !
Silvio Pons.
(1) Beiiah Evans: La vie de Lloyd.George.
i’ai'i's, Delagrave.
Vedere in 4» pagina il
CATALOGO delle PübMicazioni
della Libreria « LA LUCE ».
CORRESPONDANCE.
Cher Directeur,
Mon vieil ami et condisciple, M. F. Rostan, du haut de son fauteuil présidentiel,
a recueilli des impressions sur la marche
des travaux du dernier Synode.
Sans me poser en contradicteur, il me
permettra de faire, à mon tour, 'quelques
réflexions de mon banc de simple membre
de l’Assemblée.
D’abord je voudrais rectifier une appréciation à laquelle je suis sûr que sa plume
a donné une portée qu’il ne prévoyait pas
et qui n’était pas intentionnelle, dans son
esprit. M. Rostan, en effet, affirme que
certaines questions : « les laïques ne les
comprennent pas». Si je parcours la liste
des Imques du dernier Synode, j’y trouve
un nombre considérable de professeurs, de
docteurs, d’instituteurs, d’hommes d’affaires, d’employés ; enfin autant de personnes
instruites, d’un niveau inteHecltiuel qui
n’est pas au-dessous de celui des pasteurs.
N’avons-nous pas, depuis bien des années, nommé, comme, vice-président de
l’Assemblée syniodale, des laïques distingués, qui ont sagement dirigé nos débats
et pourriAient à Tcxscasion le faire encore,
en qualité mêmè de président ?
U est vrai que dans la députaition des
paroisses il y a un certain nombre de cultivateurs qui n’ont *pas fait d’études suivies et sérieuses... ; nous ne saurions oublier, cependant, le dicton populaire :
«gros souliers, mais de fins cerveaux».
D’ailleurs, si parmi eux il en était d’un
peu bornés — ce qui reste à prouver —
il. n’y a qu’à conseiller le corps électoral
duquel tel ou tel autre émane, de faire
mieux son qhoix à la pr<x;haine élection ;
mais ce n’est pas le cas de recourir au bâillon ou au hujis clos pastoral, sous prétexte
qu’il y a des oreiUes tfe^ sensibles ou des
têtes trop dures pour comprendre la véritable portée d’une discussion.
Et cela m’amène naturellement à toucher une question vitale pour l’avenir de
nôtre régime parlementaire synodal.
II y a deux conceptiions sur le caractère
de nos assemblées.
Les uns n’y voudraient voir qu’une heureuse occasion de se rencontrer, après une
année de séparation, de se dire des bonnes paroles, de s’édifier en commun et sous
le prétexte d’encouragements — indispensables à ceux qui ne sauraienit se contenter du témoignage de leur conscience dans
l’accomplissement de leurs devoirs et de
l’approbation de Dieu, — de se gratifier
de louanges et d’applaudissements.
L’autre conception tient compte du fait
que nqbie Synode n’est pas un parlement
composé des délégués d’églises autonomes
— réglant déjà d’elles-mêmes toutes leurs
affaires localemeht — et qui, par conséquent, n’aurait qu’à s’occuper de questions
générales ; mais qu’il est formé, en grande
majorité, des représentants d’églises qui
dépendent d’une Administration centrale
laquelle, exerçant le pouvoir exécutif entre
une session et l’autre, a de grandes responsabilités par devers le. corps électoral qui
le lui confie. Il en résulte non seulement
le droit, mais le devoir de passer au crible
d’un examen minutieux les actes de ce
corps administratif, et de tout autre qui
ressorte de l’Assemblée synodale..
2
Cela étant, les membres du Synode doivent pouvoir y exercer la plus entière indépendance de jugement et la plus complète liberté de critique, sans qu'on les
soupçonne aussitôt d’arrière-pensées, de
préoccupations ambitieuses ou intéressées,
sans qu’on ait le droit de les accuser d’esprit de contradiction systématique, ou
qu’on tâche d’affaiblir la force de leurs
observations en les qualifiant de méchancetés personnelles.
A ceux qui redoutent la critique nous
rappellerons ce mot de N. Tommaseo :
« Temi più la lode che il biasimo. Chi biasima ha quasi sempre più ragione che chi
loda ».
Qu’on ne puisse jamais dire des membres de nos Synodes ce que B. Mussolini,
dans son discours du 8 juin dernier, au
Sénat, a dit de nos parlementaires de Montecitorio, avant la marche sur Rome :
« Nessuno aveva il coraggio di essere quello
che doveva essere ».
Ce qu’il faut craindre, ce n’est pas la
loyale et ouverte critique qui se fait dans
les séances, mais bien plutôt celle qui se
fait « extra muros » dans les petits synodes des préaux et... ailleurs encore.
Point de limitations, donc, à la liberté
de nos débats si ce n’est celles qu’impose
l'amour chrétien qui n’est ni faible, ni réticent, ni lâche.
Combattons pour des principes et défendons nos idées, sans que pour cela les
combattants ne puissent après, plus que
chevaleresquement, chrétiennement, se serrer la main. Arthur Mustost.
« * «a
Nous avons reçu une deuxième correspotuiance, toujours à propos des « impressions sur le Synode », d’un autre membre
— et non des mpindres — de l’Assemblée
symydale, que nous ne croyons pas pouvoir
insérer. Les appréciatkms qui y sont contenues sont des plus sensées et nous serions prêt à y souscrire; mais nous désirons éviter, autant que possible, les polémiques qui, des questions de principes,
glissent trop facihmeyit aux personnalités
lorsqu’elles se prolongent. Atissi faisonsnous toutes nos excuses à notre correspondant d’occasion — un homme de bon sens
s’il en fût — qui est à même de nous comprendre... et de sympathiser avec nous.
Don Lorenzo Perosi.
Nous suivons par la pensée, et pas à pas,
cet homme, vraie gloire italienne. Sa renommée comme musicien et compositeur
n’est pas limitée à l’église romaine, car elle
a franchi les barrières de toutes les confessions religieuses et de toutes les nationalités. Or„ tout en admirant ce génie musical, ce qui nous le rend cher par dessus
tout, ce sont ses tendances religieuses. Fidèle à son église, jusqu’à ces derniers
temps, il s’est tout à coup révélé comme
un chercheur de la vérité religieuse, telle
qu’eUe est contenue dans les Saintes Ecritures, qu’U s’est mis à sonder et méditer
d’une manière assidue. Poussé par sa conscience et par ses nouvelles connaissancés
bibliques, il s’approcha tout d’abord de
l’Eglise Vaudodse, et il eut des rapports
très intimes avec nos Pasteurs et Professeurs de Rome. Cette démarche avait réjoui bien des cœurs ; mais son église, alarmée, ne tarda pitô à prendre les devants
en déclarant qu’il avait perdu son bon sens
et, dans le cas où il eût persévéré, en se
faisant admettre publiquement dans l’E
«
glise Vaudoise, nous aurions admis un malheureux qui aurait perdu la raison.
Après un long silence, don Lorepzo Perosi se révéla une seconde fois au public,
en se faisant présenter à Mussolini avec
le prétexte qu’il voulait se rendre en Angleterre pour connaître de plus près l’église anglicane, qui lui semblait plus près
de l’église primitive. Son, grand désir, exprimé en cette occasion, était d’obtenir une
réforme, d’après l’anglicanisme, en Italie.
La réponse de Mussolini a été catégorique:
« L’Italie est catholique, et ne sera jamais
protestante ».
Don Lorenzo Perosi aurait-il été persuadé ? £e qu’il y a de certain c’est que,
suivant le conseil de ses amis, qui font
bonne garde autour de lui, il se retira dans
l’isolement, à Jesi, et, d’après les journaux,
il aurait repris toute son activité musicale,
en achevant un de ses quatre Psaumes.
Ses amis jubilent et nous noüs réjouissons
avec eux, car cette activité est un bon signe et indique que nous devons attendre
quelque chose de plus de cet homme extraordinaire, savant et pieux. Don Perosi
se donne et donne tout ce qu’il a; aussi
a4-il presque toujours les poches vides.
Devant un jour se rendre à la gare pour
saluer un ami, mais étant sans le sou, il
vendit un cigare qu’il avait sur lui pour
payer le biUet d’entrée. Ayant appris d’un
ami qui lui offrait quelques rafraichissements que sa commune était en déficit,
il refusa énergiquement de boire du vin
et ne but que de l’eau.
Qu’en sera-t-il de do>n Perosi ? Dieu le
sait ; mais nous croyons fermement que ce
qu’il a trouvé dans la Bible, ce qui a consolé son âme agitée, ce qui lui a été révélé
par l’Esprit de Dieu, tout, portera des
fruits pour le temps présent et pour l'éternité. C. A. Tkon.
CHRONIQUE VAUOOISE.
A. Ç. b. Q.
Ill.me Réunion Unioniste.
Le temps splendide a favorisé les Unionistes et amis qui se réunirent le diman-’
che 30 septembre aux «Barrióle», belle
croupe gazonnée recouverte de sapins et
d’où l’on jouit d’une vue superbe sur la
plaine et les montagnes environnantes.
Le prof. A. Jalla préside, à ip h., le
culte, nous lit le Psaume 96 et, par sa parole facile et persuasive que nous connaissons depuis longtemps et aimons beaucoup,
invite tous les Unionistes à se retremper,
dans les paroles étemelles du Saint Livre,
surtout maintenant, au début de notre
campagne hivernale.
Le pasteur Bertinat ajoute quelque
mots d’encouragement et de souhaits, et
clôt le culte par la prière. i
Le président du Groupe Unioniste, M.
H. Beux, nous adresse encore quelques conseils et nous fait des annonces, après quoi
la joyeuse bande se disperse à l’ombre des
sapins pour le repas.
Dans l’après-midi, une bonne petite fête
attendait les Unionistes, qui se traduisait,
pour le prof. Attilio, en une agréable surprise, à la Pension Bertin, au Verné. Par
l’initiative de quelques amis, les Unionistes offrirent à leur cher ami le prof, Jalla
un petit souvenir lui rappelant le récent
titre honorifique qui lui a été accordé ; et
M. Bertinat, en lui présentant ledit souvenir, dit que bien plus que ce petit objet
lui-même, c’est l’affection et la reconnaissance de toute la famille Unioniste qu’il
lui offre en cet instant. Les Unionistes
présents approuvent par de longs applaudissements.
M. Jalla, visiblement ému, remercie ;
c’est surtout pour le témoignage fraternel
d’affection, pour le sympathique caractère
de la fête qu’il désire remercier du fond
du cœur tous les Unionistes, présents et
absents. NatureUement, le thé — on ne
peut dire la tasse de thé — accompagné
d’abondantes tartines, fait son apparition,
chaleureusement accueilli par tout 'le
monde. Le président Beux et les pasteurs
Revel et Bertinat nous adressèrent encore
quelques mots ; plusieurs chants religieux
et patriotiques furent exécutés ; après
quoi, bon gré mal gré, il fallut se séparer,
en emportant, chacun chez soi, un doux
souvenir de cette belle fête. X.
Doverosa dichiarazione.
Se la Commissione degli Istituti Ospitalieri Valdesi è sembrata assente dalla festa
del 30 Settembre, a Ferrerò, in onore del
neo:cavaliere A. Goucourde, gli è perchè
il Presidente, ammalato, non era in grado
di occuparsi di cosa alcuna. Se così non
fosse stato, certamente egli avrebbe fatto
pervenire al Comitato dei festeggiamenti
la espressione di viva riconoscenza deUa
Commissione per lo zelante servizio sanitario che il dott. cav. Couoourde presta all’Ospedale Valdese di Pomaretto.
Torre PelUce, 8 Ottobre 1923.
G. Ribet.
LA TOUR. MUTATIONS D’OUVRIERS.
Dans ses dernières séances de ^septembre,
la Table a décidé, entre autres, les mutations d’ouvriers ci-après : MM. Albert Prochet, de Turin à Nice ; J. Bertinat, de Turin à Ivrée ; D. Maurin, d’Ivrée à Sampierdarena ; candidat Castigliqne, de Sampierdarena à Bari ; Gustave Bert-, de Borrello à Suse et Coazze ; Giovanni Petrai,
de Suse à Biella ; le candidat Lupo, à Bari ;
le candidat Miscia, à Taranto; M. Amato
BiUour, à Schiavi d’Abruzzo ; G. G. Ribet,
de Bielle à Saint-Germain, à la disposition
de la- Table.
La surintendance du Ler Disitrict est
confiée à M. Louis Marauda ; celle du II.me
à M. David Bosio ; celle du III.me à
M. Jean Bonnet; du IV.me à !M, Rinaldo
Malan ; du V.me au modérateur M. Barthélemy Léger.
— ECOLES SECONDAIRES. Les examens de réparation et de licence (ces derniers^ &0US la haute surveillance du commissaire royal, M. le prof. Segre, privât
docent à l’Université de Turin) ont eu lieu
la semaine dernière, avec les résultats
suivants :
Ecole Normale ; Elèves promues de la
1,'re à la 2.me classe ; Dalmas Marguerite,
Giordan Albina, Grill iMarie, Grill Speranza, Hugon Elise ;
De la 2.me à la 3.me : Accinelli Ilva, Cognazzo Massimo, Durand Marguerite, Galvano Marie, Gamba Emilia, Gay Lydie,
Geymet Germaine, Léger Sylvie, Tion
Elise ;
Licenciés de la 3.me et « habilités » à
l’enseignement ; Bonnet Marguerite, Griot
Elise, Jahier Irma, Lageard Eraldo, Marcucci Marguerite, Minetto Elda, Minetto
Lydie, Paschetto Louise, Pasquet Graziella
et Revel Michel. Avec les liceneiés de juillet, nous atteignons ainsi au joli total de
23 nouveaux maîtres et maîtresses d’école.
Collège - Gymnase : Elèves promus de'la
1. re à la 2.me classe : Arena Ed., Coïsson
Oswald, Giacometti TuDio, Mondon François, Mondon Robeirt, Pons Charles, Rispoli
L. , Tamietti René ;
De la 2.me à la 3.me : Ayassot Emilia,
Ayassot Emma, Brunet Yvonne, Decker
Bruno, Giuliano Elda, Long Anita, Malan
Renato, Michelin Ernesto, Moggia Gabriel,
Rivoir Mario, Tourn Iris, Malan Carlo ;
De la 3.:me à la 4.me : Gaydou Emma,
Gibert Jean, Schneider Paul ;
De la 4.me à la 5.me : Quattrini Mario.
Licenciés du Gymnase: Cagna P. Louis,
Cerrato Michel, -Terziani Pierre.
Lycée: Elèves promus de la l.re à la
2. me classe : Gotta Mario ;
De la 2.me à la 3.me : Forchino, Schiaffino, Quattrini Emmanuel.
Licenciés du Lycée: Costabel Daniel,
Falchi Bruno, Longo Dora, Rivoira Lorenzo, Vinay Aldo.
L’inauguration des cours des deux établissements aura lieu mardi 16 courant, à
3 heures de l’après-midi, dans la salle du
Synode, et le prof. M- Jean Jalla y proiioncera le discours d’occasion.
— Nous voulons nous réjouir avec le
vaillant peintre M. Paolo Paschetto — qui
est désormais un de nos concitoyens des
plus estimés — et le féliciter chaudement
pour ses derniers succès artistiques. L’année dernière le Ministère des Postes avait
mis au concours un projet de renouvellement de tous les timbres-poste du royaume. Or parmi les treize artistes qui prirent part au concours en présentant chacun un ou plusieurs modèles, (bozzetti),
M. Paschetto eut l’honneur de voir trois
de ses modèles adoptés par la Commission
examinatrice, et l’avantage de se voir gratifier d’une prime de 2.000 lires et de partager avec les autres vainqueurs du concours la somme globale de 30.000 lires, en
proportion du mérite de chaque concurrent, dont M. Paschetto est le deuxième.
— Dimanche prochain, 14 courant, à 3
heures de l’après-midi, aura lieu, D. V.,
dans le temple de La Tour, la consécration
de trois novices de la Maison des Diaconesses de Turin : Sœur Léonie StaUé de La
Tour, Sœur Sara Toum de Rorà et sœur
Mélanie Cardon de Prarustin. Nous avons
la certitude que le public accourra en<
grand nombre, de notre paroisse et de cel- ‘
les des environs, pour apporter à ces trois
sœurs le témoignage de sa vive sympathie,
de ses encouragements et surtout de sa reconnaissance pour l’œuvre de dévouement
qu’elles vont entreprendre.
■ — La paroisse de Turin vient d’adresser
vocation à M. David Bosio, qu’eUe a choisi
comme son premier pasteur. Malgré les
nombreux témoigqages d’attachement, malgré les instances de la paroisse de La Tour
pour que le ministère si apprécié de M. D.
Bosio lui fût conservé, celui-ci ne s’est pas
senti de repousser l’appel de Turin, que sa
conscience lui impose d’accepter. Il a donc
donné, dimanche dernier, sa démission de
pasteur de, La Tour et annoncé que l’assemblée d’église est convoquée le 21 cou^
rant, pour la nomination du nouveau Pas^
teur, A cet effet, une réunion préparatoire
des électeurs pour le choix du candidat est
convoquée à Sainte-iMarguerite pour dimanche prochain 14 courant, à 4 h. 1|2.
SAINT-GERMAIN. Le 27 septembre,
dans notre temple de Pignerol, a été béni,
par M. le pasteur Henri Tron, le mariage
de M. Albert Bounous, fils de l’ex-syndic
M. Louis Bounous, et de M].lle Helen Antoinette, fille de M. Frédéric Balmas et de
Florence Bowra.
Le 6 octobre eut aussi lieu le mariage
de M. Giulio Giaccone, originaire de Coazze,
avec M.lle Olga Revel, nièce de M.lle Revel, maîtresse d’école.
Nous souliaitons à ces deux couples une
vie longue et heureuse.
^ Hi ^
Pour les jeunes Yaudoises de Milan,
Le pasteur M. Emile Corani rappelle
aux jeunes Vaudoises établies à Milan que
les réunions ordinaires de la jeunesse féminine vaudoise reprendront, à partir de
dimanche 28 courant, à 15 heures, dans les
locaux du « Circolo Valdese » de Via Fabbri, 9, et qu’elles auront lieu les deuxième
et quatrième dimanches du mois.
Toutes les Vaudoises établies à Milan
sont cordialement invitées à y prendre
part et à faire connaître ieur adresse au
pasteur E. Corsani - Via Stradivari, 1. I^
même pressante recommandation est également adressée aux parents des jeunes
filles qui ont le devoir de les encourager à
fréquenter ces réunions où elles ne pourront qije se faire beaucoup de bien, aux
points de vue moral, religieux et même
intellectuel.
«
m
»
IVowvelles religieuses.
En Tchécoslovaquie. — On lit dans Le
Temps'. «L’anniversaire de la mort de Jean
Huss a été célébré avec une solennité par- J
ticuliière, cette fête revêtant un caractère
de manifestation politique du fait que lei
parti populiste catholique avait réclamé |
l’enlèvement du monument Jean Huss qui M
a été élevé sur la place de l’hôitel de viUe,j
en 1915.
« Les partis progressiste et socialiste ont’!
répondu en demandant que le jour de lari
mort de Jean Huss devienne fête nationaie et ils ont organisé des manifestations '
grandioses dont la première s’est déroulée
sous la îforme d’un cortège monstre: 10.000 ,
pefsonnes ont défilé dans les rues tandisque toutes les collines environnant Prague^
étaient embrasées de feux de bengale etqu’une soirée briUfinte était donnée à l’hô- '^
tel de ville.
«Tous les magasins étaient fermés eH;
signe de fête ; les rues étaient pavoiséesr *
et décorées. Des manifestations analogues 3I
ont eu lieu en banlieue et en province.- >•
« « H!
Etats-Unis. — Le président Hardmg»
qui vient de mourir, était un homme reW-,
3
gieux. Il appartenait à l’église baptiste, et
il était un protecteur de l’église de Marion. Il ne cacha pas ses convictions religieuses dans le discours qu’il prononça le
17 octobre 1920, en présence de vingt mille
personnes, -avant son élection à la prési^dence des Etats-Unis,
« C’est un devoir pour moi, leur disait-il,
de vous déclarer que le monde a besoin
d’.un peu plus de sens religieux et de piété.
D’après l’opinion des hommes, la guerre
aurait prouvé que le christianisme a
échoué dans sa mission. C’est une erreur.
La guerre a montré plutôt que le monde
a été, malheureusement, entraîné à la
guerre parce qu’il s’est détourné de la religion. Si nous possédions un peu plus de
sainteté, un peu plus de moralité, un peu
plus d’amour pour Dieu, je suis persuadé
que nous pourrions faire des pas.de géant
dans la voiè de la paix, d'une paix durable, qui ne peut être obtenue.par aucun
autre moyen. Nous avons besoin d’une république composée d’hommes de conscience,
nous avons besoin d’avoir un peuple qui
■craigne Dieu. Et, si nous voulons avoir de
nouveau au-dessus de nous un ciel plus serein, je dois désirer pour ma nation un
peu plus de cette religiosité qui était le
privilège de nos pères et des fondateurs
-de notre patrie».
Quand a-.Uon l’occasion d’entendre de la
part d’un chef de gouvernement un langage aussi noble et aussi courageux ?
(L’Eglise nationale).
« « «
Centenaire. — Parmi les nombreux centenaires qu’il est devenu de coutume de
commémorer, faut-il tout à fait négliger
celui de la première piLblication en langue
française du Nouveau Testament, par Jacques Lefèvre d’Etaples ? Evènement assez
important pour mériter une mention.
Ce n’était encore qu’une traduction d’après le latin de la Vulgate de saint Jérôme. D’autres vinrent ensuite, qui remontèrent aux sources grecques et hébraïques,
mais il n’en demeure pas moins qu’à Lefèvre d’Etaples revient l’honneur d’avoir
accompli, il y a exactement quatre siècles,
le premier grand acte de la Réformation
française. Ne pas le rappeler serait la marque d’une ingratitude dont nous ne voulons pas être coupables. A. B., V.
P.S. C’est aussi en 1523, le 8 août, que
fut brûlé, à Paris, au marché aux pourceaux, hors la porte St-Honoré, le premier
martyr de la Réforme : Jean Vallières.
(Le Témoignage).
» « ^
En Prusse, d’après les statistiques ministérielles, il y a 11.100.000 catholiques
et 23.200,000 protestants. Les églises protestantes ont 9.156 pasteurs et 513 pasteurs auxiliaires ; l’église catholique a
4.356 curés et 3.407 vicaires ; il y a donc
un ecclésiastique pour 2.400 âmes protestantes et un prêtre pour 1.430 âmes catholiques (et il ne faut pas oublier 1.500
membres du cierge régulier). Or, depuis
la guerre, on a créé (en quatre ans), 56
nouveaux postes protestants et 153 ca- '
tholiques.
* « * «
*
■Jésuites. •— L’ordre des jésuites est en
■croissance : il compte 17.966 membres en
1922 ; 881 prêtres, 4.110 frères et 5.086
étudiants, etc. L’augmentation est de 426;
■de 1922 à 1923. La plus forte province de
l’ordre est l’Allemagne où le catholicisme
travaille avec acharnement et profite de
l’incompréhension des autres nations à l’égard de la situation difficile de l’Allemagne
protestante. Les jésuites sont au nombre
de 4.428 en AUemagne ; 2.808 en France.
(Semeur Vauâois)..
PENSÉES SUR L'ÉDUCATION.
Avant d’apprendre à bien parler, les enfants ont besoin d’apprendre à se taire à
propos.
— Le châtiment qui passe par le corps
risque de s’y arrêter et de ne pas parve9' Pir jusqu’à l’âme.
— En éducation, comme en politique, il
faut imiter la largesse inépuisable de la
nature et la miséricorde de Dieu.
— L’école ne doit pas être im supplice,
mais non plus une comédie.
On peut désespérer de l’aptitude intellectuelle d’un enfant, pour certains exercices ; mais désespérer de son âme, c’est
blasphémer contre Dieu.
— Tant que vous n’aurez pas enraciné
dans l’enfant le sentiment du devoir, vous
n’eu aurez pas fait un être raisonnable.
— Dans une institution comme dans une
société, préférez toujours le pauvre au riche : c’est ce qu’a fait Jésus-Christ qui se
connaissait un peu en fait de justice.
Tommaseo.
CHRONKJIE POIITKHJE.
Après plusieurs jours de lutte angoissante, la princesse Giovanna a pu surmonter la crise et paraît s’acheminer vers la
guérison ; sa sœur est déjà entrée en convalescence.
— L’ambassadeur des Etats-Unis à Rome, M. ChUd, grand admirateur du fascisme et de M. Mussolini, va bientôt quitter
sa place pour des motifs personnels.
— A Turin est décédé, d’une façon imprévue, le prof, sénateur Pio tFoà. C’était
un véritable apôtre de la moralité et de
la bienfaisance et un ami sincère de notre
peuple.
— Le problème capital de la politique
italienne est encore la crise du fascisme.
En favorisant le mouve;ment révisionniste,
M. Mussolini tend à établir une distinction
toujours plus nette entre son parti et les
pouvoirs de l’Etat. Il donne l’impression
de sortir enfin de cette politique intérieure
ondoyante entre le réahsme et le verbiage
ré-volutionnaire qui laissait parfois le pays
perplexe. Sous la pression de la réalité, le
« duce » s’est convaincu que le fascisme, si
puissant qu’il soit, n’est pas toute l’Italie,
et que la meilleure politique .est encore
celle de la liberté et non pas de la dictature
d’un parti. Il veut que l’Etat recouvre de
nouveau sa souveraineté sur tous les citoyens, au-dessus de tous les partis. Il faut
lui savoir gré de ces efforts qui vont mettre fin, espérons-nous, à la lutte des factions où s’épuisent tant d’énergiesi.
— Tandis que les pourparlers pour Fiume continuent, la Yougoslavie a signé avec
la Grèce un accord pour la possession d’une
zone f ranche à Salon ique.
— Les troupes alliées ont évacué Constantinople où les Turcs sont entrés en
triomphateurs. D’après certaines informations, la Turquie se constituerait prochainement en république avec un pouvoir lé- >
gislatif exercé par la Grande Assemblée et
un pouvoir exécutif exercé par le Cabinet.
La capitale du nouvel Etat serait Angora.
— Attaqué violemment par les nationalistes, à la suite de la décision de terminer
la résistance passive, le Ministère de coalition de M. Streseman a été mis en crise
par les socialistes à cause de la question
des huit heures de travail. Fidèles à leurs
théories et dans le but de sauver un principe abstrait, ils n’ont pas voulu accepter
les propositions du Gouvernement d’augmenter la durée du travail à cause de l’extrême détresse du peuple.
M. Streseman a démissionné, mais le
président, M. Ebert, l’a chargé de former
le nouveau Cabinet. Après une tentative
échouée, ses efforts ont abouti au maintien de la coalition et il a pu déjà se présenter au Reich pour demander les pleins
pouvoirs « dépassant de beaucoup tous
ceux qui ont été accordés jusqu’ici ». Le
Chancelier a aussi exposé les raisons de la
fin de la résistance passive constatant que,
après neuf mois de lutte inégale, « l’Allemagne a capitulé comme une forteresse
affamée». Il a réussi, non sans difficulté,
à convaincre l’assemblée et a obtenu un
vote de confiance.
Les industriels rhéno-wesfphaliens ont
décidé de reprendre, dans la Ruhr, le tra■viail en coUabonation avec les autorités
d’occupation et, à cet effet, plusieurs d’en
tre eux ont conféré à Dusseldorf avec le
général Dégoutté.
— A la conférence impériale le ministre
de l’étranger. Lord Curzon, a fait, à l’égard de l’occcupation française, des déclarations qui ont causé à Paris une très
mauvaise impression et rabattu les espérances fondées sur l’entrevue BaldwinPoincaré. Cela signifie que l’entente anglofrançaise est loin d’être fondée sur le roc.
A. S.
BIBLIOGRAPHIE.
PiETRO Griglio : La mia. fede, rigmrdo al
Regno di Dio mUa Terra. (Società Tipo
grafica Italiana, New-York).
Une bonne conférence donnée au Manhattan HaU de New-York en juillet 1922,
devant un très nombreux auditoire, où
l’auteur prouve, par une solide argumentation étayée sur la Parole de Dieu, que
« le Règne de Dieu est essentiellement le
Règne de la Vérité, de la Justice, de la
Paix- et de la Fraternité sous le sceptre
du Christ». Il s’ensuit que pour en hâter
l’avènement au milieu de notre société matérialiste et corrompue, il s’agit d’abord de
réformer l’individu, de régénérer les
cœurs ; le règne de Dieu est en nous. Jésus-Christ nia nullement proclamé la suppreæiofn de la propriété privée, ni la parfaite égalité préconisée par les socialistes
il y aura toujours des inégalités ^sociales,
mais il n’y aura pas toujours des indigents ; si l’Evangile de Christ est accepté
par les hommes, la misère et la pauvreté
disparaîtront, ainsi que les souffrances
morales, le péché et l’égoïsme avec toutes
ses conséquences.
Voilà en quelques mots le contenu de
cette excellente brochure apologétique et
polémique, qui fut largement répandue
parmi les Italiens de New-York, où M. P.
Griglio est pasteur apprécié, et qui pourrait être lue avec intérêt et profit parmi
nous aussi.
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Grassi, 2 — Grotte : Colp. Rizzo, 2 — Centura,no : Colp. Olivieri, 5 — Iglesias : Colportove
Pii'as, 1,90 —^ Napoli : Cdp. Salerno, 10 - Colp.
Santoro, 4,30 - Colportore Cuccaro, 2. — Totale
Nona Lista L. 23.662,25.
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Biitannica e Forestiera vanno indirizzati al
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PENSÉES.
La raison nous commande bien plus impérieusement qu’un maître; car, en désobéissant à l’un, on est malheureux, et en
désobéissant à l’autre, on est un sot.
Pascal.
Jésus-Christ n’a fait autre chose qu’apprendre aux hommes qu’ils s’aimaient euxmêmes, qu’ils étaient esclaves, aveugles,
malades, malheureux et pécheurs ; qu’il
fallait qu’il les délivrât, éclairât, béatifiât
et guérît ; que cela se ferait en se haïssant
soi-même, et en le suivant par la misère
et la mort de la croix. Pascal.
Les athées doivent dire des choses parfaitement claires ; or il n’est point parfaitement clair que l’âmè soit matérielle.
* Pascal.
FACOLTA DI TEOLOGIA
42, Via Pietro Cessa - BOHA.
I Signori Studenti che hanno da sostenere esami nella sessione di Ottobre,
devono trovarsi nella sede della Facoltà
Mercoledì 17 corrente, alle ore 8,30 ant.
Tutti indistintamente gl’iscritti nella
Facoltà e nella Scuola Preparatoria sono
tenuti di giungere a Roma non più tardi
di Sabato 20.
Per il Consiglio:
ERN. Comba, Segretario.
i.
I professori Ernesto Comba e Teodoro
Longo, della Facoltà Valdese di Teologia,
stanno preparando un’opera destinata a
colmare una grave lacuna nella letteratura
religiosa italiana. Trattasi d’una STORIA
LETTERARIA DELLA BIBBIA, condotta secondo i criteri ed i metodi più
rigorosi della critica storica e con uno
spirito di profondo rispetto per i Sacri
Libri e di fede nella Rivelazione divina.
L’opera completa consterà di cinque
volumi, redatti dal prof. Ern. Comba e
dal prof. Teod. Longo, secondo l’elenco
seguente :
1° Volume: I libri storici dell'Antico
Testamento - (Prof. Teod.
Longo).
2° » I libri dei Profeti d'I sraele
- (Prof. Ern. Comba).
3" » I libri poetici dell’Antico
Testamento. I libri deutero-canonici (o apocrifi).
Il Testo ed il Canone del1 ' Antico Testamento (Prof. Ern. Comba).
4“ » I libri storici del Nuovo
Testamento. Il Testo ed
il Canone del Nuovo Testamepto - (Prof. Teod.
Longo).
5° » Le epistole del Nuovo Te
stamento. L'Apocalisse.
(prof. Ern. Comba).
I cinque volumi, di formato pratico ed
elegante al tempo stesso, saranno di 150
pagine in media ciascuno ed usciranno
— quantunque non nell’ordine sovraindicato — a breve distanza l’uno dall’altro,
in modo da essere tutti pubblicati nel
corso dell’anno 1924. E’ già stampato il
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quattro : l’opera completa costerà quindi
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