1
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4 Juillet 1901
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îî. Tourn, prof., 'l'orre Felliee et
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15 centimes, sauf ceux du cemmeneement de l’année.
L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vous me serez témoins. \ut. [,3. Suivant la vérité aven la charité. Eph. I’?', 15. Que ton règne vienne. Matt. VI, 10.
Sommaire t
XVIII.e Conférence Libre du Val Pérouse —
Nécrologie — Chronique — Bibliographie
— Nouvelles et faits divers Annonces.
twUlli" jaj
du Vai Pérouse
Nous sommes bien en retard pour
donnef un aperçu de cette conférence, mais on dirait que c’est le
sort des conférences du Val Pérouse
de passer inaperçues dans l’Echo,
faute de reporters !
La conférence s’est tenue le 21
mai dernier dans le Temple de S.t
Germain, où un auditoire de plus
de cent personnes s’était joint à elle.
Le service d’ouverture a été présidé par M. le pasteur H. Pascal,
qui nous a parlé, d’une manière très
intéressante et édifiante, sur Proverbes rSXTV, prêt XXV, 16 et
27, en appliquant ces textes au sujet
d’étude de la conférence qui était
Notre Jeunesse.
f.a jeunesse, a dit M. Pascal, a
droit à la joie et â l’amusement. Le
miel est l’image de toutes lés joies
pures et légitimes. La joie est un
des caractères du vrai christianisme,
(xardons-nous de ce qui n’en est
qu’une contrefaçon et qui peut être
nuisible. Jeunes gens, ne craignez
pas de porter à vos lèvres, comme
Samson et Jonathan, le miel que
vous rencontrez sur votre route, mais
n’en prenez que ce qu’il faut. N’imitez plus Samson lorsqu’il voulut à
tout prix la jeune philistine, ni lorsqu’il finit par se perdre, en s’abandonnant à sa passion pour la perfide
Dalila. Souvenez-vous de Salomon
qui n’avait rien refusé aux regards de
ses yeux, et qui finit par être dégoûté de la vie. Jouissez dont de
ce que la terre peut vous donner
de légitime (famille, amis, société
agréable, etc.) mais n’en jouissez
pas comme but final, mais comme
préparation aux joies du ciel. La
plus belle jouissance sera toujours
celle qui se trouve à aimer Dieu et
à amener des âmes au Sauveur.
Le culte se termine par une prière
prononcée par M. le pasteur Josué
Tron.
Le procès verbal de la conférence
précédente (Pomaret), lu par M. le
pn.steur Mar,auda, est adopté,
M. Marauda, qui a déjà rempli,
plusieurs années de suite, les fonctions de secrétaire, demande un peu
2
— 210
de repos, que la Conférence voudrait
bien lui refuser ; mais sur scs instances elle finit par le lui accorder
et nomme à sa place M. le pasteur
C. A. Tron.
Après la constitution de la Conférence M. , le pasteur Daniel Gay
de Prarustin donne lecture de son
rapport sur Notra Joinesse, travail
consciencieux et courageux d’ un
homme qui a une longue expérience
et connaît son sujet à fond.
i“ Notre jeunesse n’est pas ce
qu’elle doit être. 11 y a là un mal.
2° Quelles en sont les causes ? Estce l’infidélité des pasteurs ? Non.
Jamais les pasteurs n’ont travaillé
autant que maintenant, jamais ils
n’ont entouré la jeunesse d’autant de
soins. Mais il y a dans l’air une
tendance à l’indépendance excessive
et une soif de jouir à tout prix, auxquelles n’échappe pas notre jeunesse.
Puis il y a la négligence des parents, qui semblent de plus en plus
oublier qu’ils ont des responsabilités
morales et une vraie charge d’âme
du côté de leurs enfants. I.es remèdes ? Il en est de préventifs :
Influence de la famille, de l’Ecole
sur semaine, de l’Ecole du Dimanche,
de l’Instruction catécliétique. Il en
est de curatifs : Catéchisme de per.sévérance, Unions Chrétiennes, si
elles sont ce qu’elles . doivent être,
fondation de ricrealorii festioi à l’instar de ceux des catholiques mais
en évitant les côtés défectueux, ligues contre le blasphème, l’impureté,
l’alcoolisme, division de la paroisse
en classes, à 1’ imitation des Wesleyens, augmentation du nombre des
pasteurs etc. et, par dessus tout, le
réveil de la vie religieuse.
Une disenssion nourrie, s’engage
sur ce beau travail et, vu l’étendue
et 1 ’ importance du sujet , il est
décidé qu’il restera à l’ordre du
jour pour la prochaine conférence
qui D. V. aura lieu à Turin, et l’fjn
en vient à l’adoption de l’ordre du
jour suivant, présenté par M. Marauda ;
« La Conférence, ouï le rapport de
M. D. Gay sur la Jeunesse, approuve
pleinement les remèdes proposés,
confirme en particulier la mesure
prise par la Conférence générale de
Prarustin relativement à l’âge des
catéchumènes et recommande au
Bureau de donner suite à l’ordre
du jour de la conférence du Pomarct
de l’année dernière».
Or cet ordre du jour le voici :
« La Conférence, ouï F excellent
rapport de M. Giampiccoli sur le
«Christianisme Social», persuadée
qu’il est du devoir de l’Eglise d’exercer sa bienfaisante influence, non
seulement sur les individus mais
aussi sur les masses, recommande à
ses membres d’unir leurs efforts pratiques, pour créer, au sein de la
population vaudoise de sa circonscription, un mouvement de réforme,
en faveur de l’observation du Dimanche, de la pureté des mœurs,
de la tempérance et de la libéralité
chrétienne et elle invite les Conférences du Val S.t Martin et du Val
Pélis à la seconder dans cette campagne de socialisme chrétien bien
compris». Le vénérable M. Thomas
Vinçon adresse quelques paroles
d’exhortation. «
M. le pasteur Auguste Jahier salue
la Conférence au nom de celle du
Val Pélis - et M. le pasteur J. J. R.
Tron la salue au nom de celle du
Val vS.t Martin — en faisant noter
que pour la première fois M. Micol
n’est pas là pour le faire lui. On
en sait la cause et des vœux sont
formés pour sa guérison ainsi que
pour celle de MM. les pasteurs Bonnet et Philippe Rostan.
M. Aug, Jahier et Weitzecker
communiquent chacun un message
affectueux de M. Charles Chatelanat,
en ce moment encore aux Vallées.
La conférence se clôt par une
prière de M. le pasteur Josué Tron.
J. W.
3
— 211 —
NECROLOGIE
Monsieur Henry Jìppia.
Tous les amis et les connaissances
des membres de la famille Appia —
et ils sont nombreux, dans nos Vallées, dans toute 1’ Italie, dans le
monde entier — ont suivi, avec
sympathie et avec prière durant deux
mois, les diverses phases de la maladie de leur époux, père, fils, frère
et neveu bien-aimé. Monsieur Henry
Appia. Et quand la nouvelle s’ est
répandue, vendredi dernier qu’il avait
plu à Dieu de retirer à Imi ce vaillant serviteur de sa cause, à 1’ âg-e
de trente neuf ans, les reg’retij ont
été universels,
M, H. Appia était né en .Sicile,
en 1862. Son père, descendant de
vaudois, avant d’être pasteur à Paris,
a combattu, pour le triomphe de
r Evangile, en Italie. Les temps
nouveaux permettant d’initier cette
sainte guerre dans presque tout le
royaume, M. Georges Appia fit le
coup de feu, avec l’enthousiasme qui
anime encore le vénéi'able vieillard
d’aujourd’hui, dans l’île du soleil, à
Naples et ailleurs, jusqu’ à ce qu’ il
fut appelé comme professeur à notre
Ecole de théologie, à Florence.
M. Henry Appia, nature si riche,
d’artiste, de poète et de lettré ouvrit
donc les yeux dans la terre de l’art
par excellence. Les impressions de
son enfance ne s’effacèrent point.
Il garda un profond attachement à
ce pays si . beau et si déshérité à la
fois. L’espace nous manque pour
citer plusieurs traits de sa vie qui
le prouveraient. Dès son enfance il
travailla énormément. Il était un
élève studieux, appliqué, réfléchi. Il
prit de bonne heure ces habitudes
d’ordre et de méthode dans l’étude
qui lui permirent de faire beaucoup
et bien. Il aimait à creuser' chaque
sujet et ne sc reposait point sur sa
facilité. Bachelier ès lettres à seize
ans, licencié peu après, — ce dernier
grade équivaut au doctorat ès lettres
chez nous — il commença ses études
do théologie, désireux de servir son
Maître directement et de répondre
à r appel qu’ il en avait reçu. Sa
thèse .sur le néo-Kantisme, présentée à Neuchâtel, -donnait déjà la
mesure du travailleur et du penseur
et fit dès lors pressentir, dans le
jeune étudiant, le futur professeur.
Et tandis que son esprit, en Allemagne et en .Angleterre, s’enrichissait encore de nouvelles connaissances, sa piété SC développait de plus
en plus. H. Appia a toujours eu soif
de vérité. Mais il n’ est pas tombé
dans les excès. Il a su s’ arrêter à
temps, s’incliner devant ces problèmes
que des théologiens plus hardis, mais
moins respectueux, se vantent de
pouvoir résoudre. Et cela parce qu’il
avait, ancré au plus profond de sou
être, le sentiment de la misère de
r homme, de sa culpabilité, de son
ignorance, de sa dépendance, et celui
de la grandeur de Dieu : de sa justice; de sa puissance et de son amour.
C’est en Belgique, au service de
l’Eglise Missionnaire Belge, dans un
district de mineurs, que H. Appia,
commença son ministère régulier.
Et nous ne croyons pas nous tromper
en affirmant que ce doit être de cette
époque que date son amour pour
les études concernant la question
sociale, dont les problèmes semblaient
le hanter at auxquels il consacra,
fructuciusement, tant de temps, de
prédications et d'articlc.s apprécié.s.
Ce n’est pas par mode, on l’a dit,
qu’il plaidait avec tant de chaleur,
la cause des petits, des esclaves blancs,
de tous pays. Le cœur de cet homme
si intellectuel était celui d’un chrétien,
d’un vrai disciple de Celui qui est
Amour Lui si doux, s’enflammait
et s’indig^nait eu présence de n’ im
porte quielle injustice; et il la dé
nonçait sans merci, suppliant ses
frères, dans la vie quotidienne,* de
s’efforcer de résoudre pour leur part,
4
2i2 —
dans les moindres détails ces problèmes angoissants. Il avait soif d’égalité. D’un abord un peu froid, un
peu sévère, on était conquis par
l’expression de bonté de ses yeux
lumineux et de son sourire, et par
l’affabilité avec laquelle il accueillait
et entretenait chacun, par cette atmosphère d’élévation qu’il apportait
partout et toujours avec lui. Il avait
soif de sainteté. On distinguait nettement sur ce front, blanchi prématurément, le sceau de l’enfant de
Dieu. Il combattait le mal sous toutes
ses formes. Dans ses prédications
et dans les entretiens particuliers,
avec tact et fermeté, il ne lui accordait aucune trêve et le forçait
dans ses derniers retranchements.
Mais ensuite que de charité pour
chacun ! Comme il excusait volontiers, et quelle confiance il témoignait à tous, aux égarés et aux pécheurs, sûr que c’ était là un des
meilleurs moyens de les faire rentrer
dans la bonne voie.
Sa fibre physique résistait difficilement au travail qu’il s’imposait.
En 1890, à Valleraugue, un typhus
le mit aux portes du tombeau. Dieu
rendit aux siens et à l’église celui
qu’on pleurait déjà comme mort.
Et ici commence la partie la plus
connue de la vie et de l’activité
d’H. Appia : les années qu’il a passées à Turin, comme second pasteur
d’une de nos plus importïintes paroisses, et où chacun a pu apprécier
le prédicateur d’élite et le chrétien
modeste et fervent. Appelé une première fois comme professeur de Théologie (dogmatique) à Neuchâtel, il
céda aux instances des membres de
son troupeau affectionné et déclina/
par dévouement, l’offre qui lui avait
été faite. Peu d’années après il accepta un second appel venu de Suisse,
et il s’imposa bientôt, par son abnégation et sa compétence dans toutes
les questions du jour, à l’attention
du monde religieux de Genève, où
il était un pasteur et professeur aimé,
respecté et honoré. Il nous est im
possible de dire, dans quelques colonnes, ce que II. Appia a fait dans
i6 années de ministère. Un long
chapitre suffirait à peine pour indiquer ce qu’il a fait à Genève durant les courtes années qu’il y a passées. Outre la cure pastorale et ses
cours, sans négliger sa famille et
ses amis, il accordait une bonne .
partie de son temps à toutes les
questions qui passionnent l’Opinion :
l’alcoolisme, le jeu, les ligues de la
paix etc.
Tout cela n’allait pas sans beaucoup do travail et de fatigue. Et
comme M. H. Appia ne s’écoutait
pas, il n’aimait guère à se soigner.
Il a été, sans s’en douter même,
broyé dans l’engrenage d’une vie
extrêmement remplie.
Obligé de s’arrêter dans son activité au mois d’Avril, il passa d’abord un mois à Cannes, où ses forces
au lieu de revenir, continuèrent à
s’en aller tous les jours. Bientôt une
neurasthénie aiguë se déclara. Après
doux mois de maladie il s’est éteint,
en pleine paix, sans souffrances, entouré de tous les siens, abîmés de
douleur, mais admirables de soumission chrétienne. Que ne pouvonsnous dire ici avec quelle patience
et quelle foi le cher malade supporta
l’épreuve 1 II avait une conscience
très nettè de l’issue fatale de sa
maladie. Il n’en parlait guère pour
ne point affliger sa compagne et ses
parents. Ses derniers mots ont été ;
« Jésus, viens ! »,
Peu de figures donnent, à un aussi
haut degré, l’impression de beauté
morale comme celle d’II. Appia.
Nous l’avons revu sur son lit de
mort semé de fougères et de roses,
— un petit lit de fer, le lit d’un
soldat — les mains jointes, le visage
illuminé d’un reflet de cette céleste
lumière où son âme était entrée.
Sur une table, près de lui, sa Bible.,
Et maintenant il repose dans la terre
de ses ancêtres, attendant le matin.
Une foule imposante accompagna,
lundi i.er Juillet à 4 heures au champ
5
r
— àl3 —
du repos, sa dépouille. Le cercueil
disparaissait sous les fleurs. Aux
Airals Blanc son ancien et cher
collègue, M. le pasteur D. Peyrot
de Turin, a présidé un émouvant et
édifiant service funèbre. Il a luimême fait revivre; avec émotion et
éloquence, la personnalité de H.
Appia. Au cimetière M. le pasteur
Th. Naville a parlé au nom de la
Société Evangélique de Genève et
de la Faculté de l’oratoire, M. Durand, Etudiant en Théologie, au nom
de ses condisciples, M. AVeitzecker
au nom du Comité des Missions de
Paris.
La Rédaction de 1’ « Echo » exprime à toute la famille Appia la
vive part qu’elle prend à son deuil.
Elle n’oublie pas que- M. H. Appia
a été un de ses collaborateurs les
plus goûtés.
E.
M. le pasteur Cardon.
Un autre départ soudain a plongé
dans le deuil une famille très connue
et aimée parmi nous, et enlevé subitement à notre Eglise un de ses
plus anciens ouvriers.
M. le pasteur Philippe Cardon
était assis jeudi dernier à i heure,
à la table de famille, quand il fut
subitement frappé d’un coup d’apoplexie. Un médecin militaire, qui
habitait tout près accourut en toute
hâte, mais ne put que constater le
décès.
Comme nos lecteurs le savent, M.
Cardon fut pendant longtemps pasteur-évangéliste à Pignerol. Il y a
une vingtaine d’années il fut envoyé à Cuneo. C’est là qu’il a fini
sa carrière, au moment où il songeait
à prendre sa retraite. Il était né à
Prarustin le 23 juin 1833:
Nous exprimons à M.me Cardon
et à sa nombreuse famille notre très
vive sympathie.
diîilo:N ißiiil
Examens. Nous rappelons que
l’examen d’admission au Collège et
à r Ecole supérieure aura lieu mercredi prochain lo courant, à 8 heures.
Les examens de promotion et de
licence ont commencé lundi. Le Commissaire du Gouvernement est M. le
Docteur chev. Filippi, employé au
Ministère de l’Instruction publique.
Le sujet de composition italienne
envoyé par le Ministère pour l’examen de licence lycéale est le suivant :
“ Illustrate il pensiero racchiuso nelle seguenti parole di Giosuè Carducci,
“ Quando il principe di Metternich disse
l’Italia essere una espressione geografica, non
avea capito la cosa : ella era una espressione
letteraria, una tradizione poetica „.
A l’Ecole latine du Pomaret les
examens ont eu lieu la semaine
passée, avec des résultats 'très satis-^
faisants. 20 nouveaux élèves ont été
admis en i.re année, sur 22 qui se
sont présentés à l’examen.
A l’Ecole (le Théologie les examens annuels, terminés la semaine
passée, ont été, d’une manière générale, très satisfaisants. Deux étudiants MM. Garretti et Simeone ont
achevé leurs examens généraux,
et soutenu leur thèse. Deux' autres,
MM. Bertalot et Balmas ont fait une
partie des examens généraux. La
thèse de M. Garretti avait pour sujet ; «La tentation de Jésus-Christ'».
— Celle de M. Simeone : « St Paul
évangéliste ».
Villesèche. M. le pasteur Micol
est de retour, et nous sommes heureux d’annoncer que sa santé s’ est
beaucoup raffermie. Comme il ne
pourra cependant pas reprendre de
suite toutes ses fonctions M. le candidat Emilio Pons le remplacera pendant quelques semaines pour la prédication.
6
'i
/
- 211
Contre une sentence. Nos lecteurs se souviennent de 1’ action
judiciaire initiée contre le D.r Rivoir
à propos d’un acte de mort erroné,
et de la sentence de nm lien prononcée le 2 2 mars par le . tribunal
de Pignerol, Le substitut procureur
général ayant recouru en appel contre
cette sentence, l’affaire a été débattue
vendredi dernier à la Cour d’Appel
de Turin. La Cour a confirmé purement et simplement la sentence
de Pignerol.
F, Geymonat. La teologia del Vangelo, ossia teologia biblica del
Nuovo Testamento — Firenze,
Claudiana 1901. 36G p. 4® p.
La théologie biblique, cette étude
qui tient de 1’ exégèse, de la'dogmatique et de la critique, n’ avait point
encore de représentant dans la bibliothèque évangélique italienne. L’infatigable Docteur Geymonat vient de
combler cette lacune, pour ce qui
concerne le Nouveau Testament. C’est
la théologie popularisée, mise à la
portée de tous les fidèles ; c’est l’exposition ordonnée des faits et des
enseignements bibliques, qui n’ exclut
pas la mention des nombreuses questions qui en surgissent. A ce titre l’on
doit être recomaissant, de cette nouvelle publication, à l’auteur, et à la
Société des Publications Religieuses,
qui l’a éditée. Elle résume agréablement, pour les pasteurs, les études
théologiques qu’ ils ont peut-être en
partie perdues de vue. Aqx autres
lecteurs, elle ouvre de nouveaux horizons qu’ ils ont tout avantage à ne
pas ignorer.
Pmit-oti rester chrétien ? Trois
conférences par. Wilfred Monod,
Pasteur. Paris, Pischbacher, 1901.
Sera-t-on chrétien au XX.*' siècle ? —
La crise du Christianisme — L'histoire
a-t-elle un but ? Tels sont les sujets
do ces trois conférences, auxquelles
l’autevir a ajouté, en appendice, deux
articles, publiés précédemment dans
VAvant-Garde sous les titres ; Désaveu
et Quo vadis ? Ceux qui ont lu ne
fût-ce que quelques pages de M. Wilfred Monod, savent, au moins en gros,
quelle est sa conception du christianisme, ou, comme il l’appelle, du
Messianisme. Il l’a développée dans
l’ouvrage qn’ il vient de présenter à
la Faculté de Paris pour obtenir le
grade de docteur en théologie — avec
un plein succès. — Ces conférences
sont dans le même ordre d’idées. On
peut ne pas partager entièrement les
vues de l’auteur, mais on ne peut
qu’ admirer la sincérité, la foi, 1’ enthousiasme, en même temps que l’humilité qui paraissent dans tous scs
écrits comme dans toute sa prédication, et qui font de ce jeune pasteur
un des écrivains les plus sympathiques
de la France protestante.
N. T.
Importante alle persone sorde.
I Timpani artitìeìall in oro deir Istituto
HoUebelce, sono riputati unici efficaci
contro la snrditii e runiori nella testa e
nelle orecclile. Grazia a un fondo pemanenle,
sosteso ^)6i doni dei pazienti riconoscenti
quest’ Istituto è autorizzato a mandaiTi gva
tuitameiite alle persone ohe non possano prò
euiarseli. Indirizzarsi all’Istituto Holleboko
Kenway House, Eai-r s Court, Londra W
Inghilterva.
Nouvelles et faits divers
Florence. L' Egli.se évangélique
réformée de Florence a célébré, le
9 juin, le 75.e anniversaire de sa
fondation. M. le pasteur T. André
a prêché en françai.s sur Actes I, 8 :
Vous me servirez de témoins, et M. le
pasteur Iselin, en allemand, sur Ps.
103, 1-4. Le soir, M. Croisier, président du Conseil d’Eglise a fait
r histoire de la congrégation. Des
chœurs ont été exécutés, en français,
en italien et en allemand, et l’on a
entendu les délégués, parmi lesquels
M. Geymonat, représentant la Table
vaudoise, M. Ad. Comba, l’Eglise
réformée de Gênes, M, A. Meille,
7
215
■l’Eglise vaudoise de Florence, etc.
Un exemplaire élégamment relié du
livi'e de M. André — dont nous
avons parlé en son temps — avait
été envoyé à S. -M. le Roi, qui a
fait remercier vivement par le Ministre de la Maison ro3mle.
Les cloîtres d ’ Espagne, dit le
Signal, commencent décidément à
livrer leurs-secrets. En voici encore
un exemple.
A Carcagente, province de Valençe,
pendant une fête célébrée pour une
prise de voile, une religieuse s’est
précipitée dans le chœur en criant :
Au secours ! et en déclarant qu’elle
était séquestrée contre sa volonté
et victime d'un véritable emprisonnement dans le couvent même.
Autriche. — Le passage au protestantisme de M. Robert lentsch
(en religion le P. Boniface) a causé
un grand émoi en Styrie et dans
toute l’Autriche.
Le P. Boniface était un carme,
âgé de 52 ans, résidant dans un
cloître de Grath et très estimé pour
son zèle et son dévouement. L’étude
de l’Ecriture sainte l’avait peu à peu
amené à la conviction que l’Eglise
romaine n’est pas la véritable Eglise
du Christ. Il quitta son couvent et
demanda à un pasteur de l’instruire
dans la doctrine évangélique. Mais
son supérieur réussit, à force de supplications, à le faire rentrer dans
son monastère. Le P. Boniface pensait sans doute que cet acte de déférence amènerait son supérieur à
le laisser sortir librement de l’ordre
lorsqu’on se serait convaincu que
cette démission était une affaire de
. conscienqÿ.. Cette attente fut cruellement trompée. A peine réintégré
dans son cloître, M. lentsch fut emprisonné dan.s sa cellule jusqu’à ce
qu’il eût rétracté scs hérésies. Sur
son refus de faire amende honorable,
il fut secrètement transféré dans un
couvent de franciscains. Puis on
l’emmena à Brixen, chez les .Sœurs
de la Croix, qui furent chargées de
lui faire donner des douches froides,
ou même, suivant d’autres, de le
soumettre à un supplice renouvelé
de l’Inquisition et consistant à faire
tomber, seconde après seconde, sur
la tête du patient une goutte d’eau
glacée.
Heureusement qu’avec le secours
de sa famille, le P. Boniface a réussi
à se tirer des mains des bonnes
sœurs. Il est parti pour l’Allemagne
où il jouit maintenant d’une pleine
liberté de conscience.
(Sem. religieuse).
Les familles APPIA et REY,
n’ ayant pu saluer individuellement
tous ceux qui ont honoré de leur
présence les obsèques de M. le Pasteur et Professeur
HENRY APPIA
désirent exprimer, par ces lignes,
leur profonde reconnaissance pour
la bienfaisante sympathie dont ils
ont été entourés de la part de tant
d’amis et frères des Vallées et de
Turin. Elles remercient spécialement
aussi le chœur de La Tour et son
directeur dont les beaux cantiques
ont contribué à 1’ édification de tous
et en particulier des membres des
deux familles.
Revue du Christianisme social.
Sommaire du Numéro de Juin-Juillet 1901
Elie Gonnelle : L’invasion des jeux d’argent
et des jeux barbares. — O.-D. Herron : La
porte ouverte. •— De Boyve : Apostolat social.
— L. Vasserot: La diaguose de la cure d’âmes.
Auguste Fisch ; Chronique du mouvement social
uuglais et américain. — Ad. Blanc; Association des sociétés chrétiennes suisses de réforme sociale. — Paul Passg : Bibliographie;
Jésus-Christ libérateur de la femme.
Les Ahotinements ]}artent tons du mois de
.L'iuvier, France et étranger; 6 Francs.
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Pieno ; Soulier, S. Germain ; Marie Monnet,
Eut. Portes ; P.r Monnet, Pigiierol ; Mylius,
Turin; Kuntzel, Berlin (5 francs au lieu de 6).
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Governo.
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procuratori, notai, segretari comunali e a tutti gli
uomini d'affari.
Diamo ai lettovi la lieta notizia ohe V illustre
scrittore ANTON GIULIO BARRILI La dottato
per la Oa^ezetta del rapale un commovente romanzo:
IL PONTE DEL PAIIADISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La (Jazzetta del l'opalo ha pure acquistata la proprietà di romanzi diJiLV M0NTCLEllC,di RENE’0,0
PONT-JEST e di DAIIDET, ohe ebbero in Francia
successo clamoroso 0 di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
Coloro che prenderanno Tabbonameiito
della Gazzetta del Fopolo. divettamente
all’Amininistrazloae in Torino, o con
vaglia 0 con cartolina-vaglia, riceveranno pure gratuitamente :
1. La Gazzetta del Popolo della Domemoa,
settimanale illustrata ;
2. La Cronaca Agricola, coi prezzi dei principali
Mercati Italiani ed Èsteri ;
3. Il Bollettino Ufficialo delle Estrazioni li;
iianziarie, colla Tnhella bimensile dei corsi dei valori
e titoli quotati alle Borse pid importanti d'Europa.
L’abbonamento per le quattro pubblicaisioni riunite costa:
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romanzo di Ely Montplerc. Volume di oltre, 6Ò0 paRine,, Ingato DI hroi'hnt'fi. {Adfiìnnriere ctiìite>fìmì W
h: N/Jmvp pOiit/lHy.
J. Jalla, gérant-admintëtrateur.
La Tour — Imprimerie Besson,
Per un mese L. Ij60 ' Per sci mesi L, 9.60
Per tre mesi „ 4y80 ( Per un anno „ 19,20
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la Gazzetta del Impalo offre la scelta fra
i seguenti DONI; ; ,
1- SpediziouG in fascicoli della
raccolta delle Uifffh
Decreti e HeguiiuneMi che eavaiino ftiiiànati dal Governo nel 1901. ( Af/f/f-ungere una (ira per le
poslfdi ).
2. rMTCITvA.^O> attraentissimo
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