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Soixante-douzième année
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N* 18
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNmfBlüTi
Italie et Colonie!-itadenneg . é
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Psr ««> P««r é m»l«
L. 10,~ 6,
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On ■'■boiiBe: à TorrePellice, au Bureau d’Adininistration de l’fcAo (Via Wigrairi, 2}
■ Dans toutes les Parpisses, chez MM. les Pasteurs.
L'MBONWSaiBNT SB PAVÇ D'AVANCB.
S’adresser : fx>ur la Rédaetton, à M. le Prof. l,oois Mum Xor» Pel/lce—pout
l’AdministrajUo«, au Bureau du journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les auuaRCfsa s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent §» centtascs, sauf ceux du commencement de l’année.
1« amiAro: eentínup
Q^e toutes les choses vraies, honnêtes, ju&tèa, pureg, aimables...^" dignes de louange, oceapMit tob pensées (Philîpp. IV, 8).
> 'Vi
pour la vie iniêrieure
De l’Aiiisisii Í la Psfltt.
« Kptre pairie est dans les cieiu ».
Philippiens III, 20.
L’Eglise vient de célébrer l’Ascension.
Elle s’apprête à célébrer la Pent^ôite. Entre deux elle a accueilli, — la, nôtre tout
au moins — des catéchujnènes. Plus que
jamais peut-être, il est bon de-rappeler à
ceux-ci et à nous-mêmes, qu’en devenant
rnemltres de l’Eglise, ils proclament que
leui' vraie patrie est dans les cieux.
Qu’est-ce à dire ? Faut-il que ce® jeu-,
nés, que nous mêmes vivions dès ici-bas
en contemplatifs, absorbés dans la vision
céleste de notre Sauveur glorifié ? Loin
de là. 11 suffit de penser à celui qui a
écrit cette parole pour nous détromper.
S’il y a eu id-bas quelqu’un d’agissant,
un « actif » au sens plein de ce mot, c’est
bien le grand apôtre qui courut de Jérusalem à Rome sans un instant de relâche,
— sinon ceux que lui procurera de force
la justice humaine, — tout le bassin
méditerranéen pour annoncer la Bonne
Nouvelle. -*
Ce Paul qui, comme si cette activité
ne suffisait pas à remplir sa vie, exerçait
encoire un métier pour suffire à ses besoins et n’être à charge à personne ?...Si
quelqu’un a su ce que c’était qu’avoir les
pieds solidement posés sur terre, c'est
bien l’apôtre des gentils. Et ç’est cet actif-là qui écrit aux Philippiens : « Notre
cité est dans les cieux, vous êtes citoyens
des cieux ».
Cette parole explique la vie de Paul'.
Comme œtte vie illumine la parole et lui
donne tout aon sens ! Notre patrie est
dans les cieux, c’est dire que nous ne la
plaçons pas tout entière ici-bas, comme
l’ont voulu les matérialismies et, les positivismes de tous les temps, comme le veulent aujourd’hui les totalitaires de droite
et dé gauche, mais que nous comprenons
qu’il y a unie autre patrie, celle des cieux,
dont l’éclat doit se refléter sur toute .activité terrestre pour lui donner ime valeur
éternelle. Nous comprenons que la réalité,
la vraie, n’est pas simplement dans ce qui
se touche et ce qui se voit, mais dans
quelque chose qui nous dépasse, d’où nous
venons et où nous allons. Dès tors nous
ne regardons pas uniquement aux choses
visiblea, sachant qu’elles ne sont que pour
un temps, mais aux invisibles qui sont
éternelles. Oui, notre patrie est dans les
cieux, « d’où nous attendons, pour Sauveur, notre Seigneur Jésus-Christ, qui
transformera notre misérable corps et le
rendra semblable à son corps glorieux, par
le pouvoir qu’il*a de s'assujettir toutes
choses ».
Quelle merveilleuae perspective ! et bien
propre à nous aider à vivre à l’heure si
troublée, si difficile que nous traversons.
Mais encore une fois, il ne faut pas que
la vision de cette victoire suprême nous
rende impropres à la vie d’ici-bas. Bien
au contraire, il faut que, par cela même
que nous sommes citoyens des cieux, nous
soyons de vrais citoyens de notre patrie
terrestre. En face de la ruée du'matérialisme, en face de la pouissée brutte'des
instincts bestiaux, en préænce de l’effacement atroce de œ qu’on appelle les ins
tincts naturels — amour filial ou autre —
notre patrie, toutes les patries ont besoin de citoyens qui affirment dans leur
vie la réalité des valeurs spirituelles.
Nous ne nous laisserons pas écraser par
la vision brutale du spectacle que nous offre chaque jour notre humanité affolée,
nous ne penserons pas qu’étemeU|emlent
la force doit l’emporter et régner à jamais. Nous regarderons à notre Maître
glorifié et saisirons chaque jour mieux en
lui ^ réalité vraie, l’humanité telle que
Dieu la veut elt, non pas telle que les passions humaines l’ont défigurée, telle que
le péché l’a faite en la ramenant à je ne
sais quiefié animalité perfectionnée!. Nous
serons dès ici-bas, dans la communion du
Chr,ist qui est la tête du corps spirituel
dont noua sommes les membres, des citoyens des cileux.
Mais pour aela, il faut, — et je pense
ici tout particulièrement aux jeunes gens
et aux jeunes filles qui viennent de confirmer le vœu de leur baptême, — pour
être sacré membre de l’Eglise qui est son
corps, nous laiéser saisir par celui qui a
le pouvoir de s’assujettir toute chose. Il
faut passer par lia Pentecôte, par le baptême de l’Ifeprit, dont le baptême d'eau
n'est que l’image. Et pour cela, nul besoin de repasser par le baptême comme
le voudrait telle secte renouvelée de l'a,nabaptiisme, mais uniquement de demapder
I-. Dieu cette puissance sans laquelle nous
ne sommes que de misérables citoyens
d'en-bas, ce Saint-Esprit qu'il accorde à
tous ceux qui le hid demandent.
Que rAscension, qui proclame le retour
de notre Seigneur dans la gloire qu'il
avait auprès du Père avant que le monde
fût, nous amène à cette Pentecôte vraie
qui ccusiste à « recevoir » le Saint-Esprit
comme les premiers témoiins de la Résurrection et de l’Ascension l’ont reçu, afin
de devenir à notre tour, les témoins dont
notre monde qui se meurt a besoin pour
ressusciter à son tour et devenir la vraie
Cité de Dieu. L. V.
(Semaine Religieuse).
Giuseppe Baretti et les Ÿaudeis.
Le, nom de Giuseppe Baretti n’est pas
très ccnnu des lecteurs de YEeho, croyonsnous * on . e considère généralement comme
un censeur, littéraire virulent, qui frappe
comme un sourd, et on se le représente
communément, son fouet à la- main, tandis qu’il le mène furieusement sur les
épaules des écrivains qui ne pensent pas
comme lui. Aristarco scaimmhue, comme il
aimie à s’appeler lui-même ; un critique
égorgeur-de-bœufs.
Il y a là du vrai ; mais l’homme n’y est
pas tout, ill faut aussi vbdr en lui un critique de bon sens, qui réagit soit contre
les niaiseries de son temps où régnait em
core chez nous l’Arcadie, soit contre notre
imitation trop servile de la France à la
veille de la Révolution. Il n’est que juste
de reconnaître que, malgré æs emportements, sa critique avait un fond de vrai
et presque toujours une intention louable.
Mais a figure du « bizarre critique turirms » a bien changé, aujourd’hui ; en
l’envisage à un autre point de vue ; on
en fait un critique foncièrement italien,
qui s’élève au-dessus, dç sa région, pour
devenir un écrivain naticmal. C’est pourquoi le « Duce » l’a placé dans la liste des
grands Piémontais, qui ont bien mérité de
la patrie italienne, et qui à ce titre
ont été solennellement commémorés, l’an
dernier.
Ce n’est pas ici l’endroit de déveopper ce sujet. Nous sommes parfaitement
de cet avis., qu’il a bien mérité de l’Italie,
en tenant toujours haut le drapeau de
1’*« italianité », dans ses écrits, comme dans
sa vie à l’étranger, en Angleterre où il
vécut très longtemps, ' jouissant d’une
çonsidération exoeptionnelle dans la haute
société. Rappelons un fait seulement.
Il eut le malheur, un jour, à Londres.,
en défendant sa vie, de tuer son. adversaire. D'où un procès à l'Italien. Pas chose
gaie, vu le renom des Italiens d'aloi’s à
l'étranger. Il sut se défendre ; mais ce qui
le sauva ce fut le bon témoignage de nombreux gentilshommes anglais. Il fut absous, preequ'en triomphe.
Mais venons aux Vaudois. Qû'ont-ils donc
à faire avec notre Baretti ?
Nos historiens n'en soufflent mot ; mais
grâce à la publiciation d’un volume de ses
litres, par son illustre biographe, le
prof. Luigi Piccioni, nous pouvons Îîre tmé
sienne longue épître sur les Vaudois* de
son temps.
Pendant son premier séjour à Londres,
Baretti vécut de ses écrits et surtout de
ses leçons d’italien dans les meilleures iamilles. il est aisé de supposer, qu’un beau
jour, une vieille miss de ses élèves'l’ait
interpel é : « Vous qui êtes piémontais
vous devez connaître les Vaudois du Piémont ? Dites-nous-en quelque chose ! ».
Il est tout aussi aisé de supposer que noti^ homme resta bcuche clœe. Son enfance orageuse et sa jeunesse errante et
fugiti\|e ne lui avaient pas permis un
voyage de plaisir aux Vallées...
A 3cn retour en Italie, après neuf ans
d’absence, il y passa quelques années, fort
engagé dans sies polémiques sans nombre.
C’est alors qu’il publia sa « Frusta Letteraria ». Mais en passant par Turin, son
lieu de naissance, la demande de la vieille
m'isE lui revient à la mémoire ; et quoi de
plus naturel pour lui; que de venir aux
Vallées, pour s'en rendre compte et pouvoir satisfaire la curiosité de ses élèves
anglais qu'il æ préparait à revoir bientôt.
A Londres, où il finit par retourner et
y mourir, un éditeur lui offre 50 guinées
pour Un recueil de lettres’ italiennes à
l’usage des Anglais qui désirent apprendre notre langue. Le voilà à l’œuvre, en
1778. Il compose lui-même toute une série
de lettres didactiques, qu’il feint écrites
par des personnages réels, sur des sujets
de son choix. C’est dans le nombre de ces
épîtres, que nous en trouvons une qu’il
imagine écrite par le Quartier-maître Alborno du Comte Carroccio del Villar, çour
le renseigner sur «ies Vaudois, leur pays,
leur histoire 'politique et religieuse, leurs
barbes, leurs industries et leur caractère ».
Comme vous voyez, c’est tout im programme détaillé qu’il se propose et qu’il
développe pour autant qu’un tel genre littéraire le perruet.
Résumer n'est pas facile. Ce sont dix
liages serrées d'un écrivain primeSautier,
qfui n’a pas toujours l’esprit-de-sîuite.
•
Il décrit rapidement nos Valllées, mais
en homme fidèle qui les a effectivement
visitées. Il les eidmiire pour lexu« beautés^
natur.alles., propres à inspirer les artistes,
pour la variété de leurs cultures d'ar-;
bres fruitiers et de céréales, commê pourv
leur industrie de la soie. Il sait nous di.ne
que les. frères Peyrot ont fait quelque fortune à Turin, qui leur a permis d'ouvrir une Filature de soie à La Tour. Non
pas que les Vaudois recherchent pour eux
des vêtements de soie, mais ils vendent
leurs soies pour se procurer un peu
d’argent.
Ce qui nous intéresse surtout c’est la
partie historique. C'est ici qu’il s’en donne.
C'est ici que nous trouvons l’écrilyain original, plein d’esprit, de bons mots, et quel-,
que fois de sottises.
Les Vaudois ne sont pas si anciens qu'ils
le disent. La preuve ? — Ils n’admettent
pas les Saints catholiques ; pourquoi donc,
aur&ient-dls baptisé tant de leurs villages
de leurs nc-ms ? Voyez : Saint-Jean, SaintGermain, Saint-Laurent, Saint-Barthélemy,
etc., etc.
Les Vaudois ne dépassent pas le nombre de 12.000, disent-ils ; mais ils croient
qu’ils étaient autrefois plus nombreux. Ce
à quoi Baretti réplique : € Comment donc
auraient-ils diminué de nombre, vivant en
paix et soîis da si modiques impôts ? Ce
scmtle^ guerres et les tqq^ graves ¿wpôts
qui fàrit diminuer les populaikms ! ». Lè
brave homme ne tient pas compte des
Pâques Piémontaises, de l’Exil et de tant
d’autres tribulations qu’eurent à essuyer
les pauvres Vaudois !
Au reste fisi sont, de braves gens, honnêtes et travailleurs. Ils furent toujours
fidèles à la Maison de Savoie, si ce n’ee¡t
lorsqu’ils eurent la malencontreusie idée
de se montrer chrétiens plus que les autres, se perdant après la théologie, ni plus
ni moins que les Hugujenots de France !
Il s’irrite ici contre le barbe Léger
« personnage plein de bible et surtout
d’apoctilypse, avec bonne dose de Calvinisme par dessus le marché ». Il a eu entre ses mains son Histoire, qu’H ne peut
lui pardonner. C’est lui qui a détraqué
son peuple, en le poussant dans les disquisitions théologiques à perte de vue. Mieux
valut à ce peuple de retourner à la théologie de la pioche, qui lui fit cultiver magnifiquement ses champs, tout aussi beaux
que les plus beaux champs piémonos!
Sa conclusion 'sur le caractère vaudois
est on ne peut plus bienveillante. Nous la
transcrivons à la lettre* pour ne pas la
gâter en la traduisant : « ...il loro carattere morale, senza paragone migliore che
non quello dei loro compagni sudditi piemontesi. l Valdesi sono affatto semplici
nel trattare, non ladri, non lascivi, non
nuMgni, non invidiosi, non detrattori, rum
sfuggifatica. Sono padroni umani, servi
fédeli, amici dneerisdréi ; sempre veraci,
sempre servizievoli, sempre caritatevoli.
Che Dio li benedica sempre e li guardi dal
tornare ad impacciarsi coi libri di controversia.., ».
Ainsi termine la lettre agrodolce de
Giuseppe Baretti. Ses élèves anglais n’en
auront pas été fâchés, en la prenan[t pour
ce qu’elle valait. Davide Jahitor.
-V
Si tu sais quielque chose, tais-toi'; si tu
te sens bien, reste-ilie: si tu as du hi^,
oonserve-le ; car le maÎbeur vient souvent
à pas de géants.
Luther.
2
' f "c'^vik
^<5
Æ#I
Le 31 mai est proeife': ' à œtte (ibite &
faut clôturer les comptes dans tou^ nos
Eirlises. Mais... il arrive assez souvent
qu’fl y a des retardataires, et .voilà pourn
quoi nous nous mettons à tirer là corde des
... cloches budgétaires, dans l'espoir qu'avant
minait du 31 mai toutes tes souscriptions '■
pour les besoins de ÏEglise soient parve- '''
nuies aux trésoriers ’ deà différents Consistoires. ^ *'
ParM te 'retkrdàtaires,* il y '& même
\ine quantité de gens qui publient, qui ne
sont pas mal disposés envers' l'Église du '
tout, mais qui, absorbés \par leurs propres affaires ne se préoccupent nulle- *
ment de verser' en temps et lieu leur souscription ecclésiastique. Comme ib ont
versé quelque chose l'année auparavant,
üs pensent même qu'ib sont déjà en régie les années s’écoulent si vite quand
on doit donner, tandis qu'elles sont si Iwigues s’ü s’agit d’attendre pour recevoir r
Que nos lecteims veuillent bien lire ces
quelques lignes avec un esprit bénévole et
se hâtent à accomplir leur devoir^ s’fls ne
l'ont pas fait encore. C'est très ennuye.tx
que de ne im pouvoir clôturer ses comp-,
tes à temps et de devotir insister à te. dernière heure pour que tous les membres
soient en règle \wià-vis de FEglise. '
Et faut-il rappeler que Sous traversons,
en tant qu’EgIbe, des moments très pénibles, au point de vue financier, et que
maintes institutions qui nous sont chères
et qui mt été' te source de l'influence que
nofus avons pu exercer,, sont maintenant
mortellement tettemtes âi' h^ ne 'siHhmes
pas capables d'un générpipc él^n^j,.
On rMte''rè]^liqliérâ dtte'dé'èîtenc^^
grès ont été réalisés, que te Semaine de
renoncement a donné une belle somme,
que les temps sont difficiles pour tous...
Nous le savons parfaitement, mab l’heure
est aux sacrifices :. il faut que ces sacrifices ne soient pas marqués seuternent par
l’abandon de nos œuvres, par te mise à
la retraite d'ouvriers, par le stage sme âte
de nos jeunes gens qui ont senti Tappél
du ministère et qui attendent d'être employés ; par déhcatèsse nous ri’en mentionnons point d^autres.
A une époque de sacrifice, il faut que j
tous en prennent leur part, <fe'façon à
les rendre moins sensibles. Par rin plus
large parti^e on en ressentira moins les j
effets, et l’œuvre, toute notre œuvre,
pourra continuer. Elle a été créée par le
sang, elle ne peut, elle ne doit pas périr,
pour une simple question d’argent.
Mab qu’on ae le dise, la cloche que nous
sonnons, est ime doche d'alarme : le danger esit là, pressant, implacable. Demain,
nous trouverons sans doute devant nos
ruines des gens très bien disposés, mflisi
demain il Sera peutêtre trop tard!
Je me sxiis im peu égaré et te date du
31 mai m’a .porté plus loin que je ne pensab : espérons que ce ne soit pas inutile.
Í, f* f
Dans les Hautes-'Alpes
et aux Yallées du Piémont.
Grâce à l’initiative et au dévouement
du pasteur Paul Métraux, les voyages
protestants sont devenus une tradition
bienfaisante qui mérite de subsister. Plus
de 800 Suisses romands ont participé aux
onze premiers pèlerinages dans les diverses contrées classiques de l’hbtoire du
protestantisme. ^
Un nouveau voyage s'organiàe pour l’été
prochain, du 27 août au 2 septembre, D
comprètidra la visite du Val de PreissiniÊres dans les Hautes-Alpes françaisesi,
rendu célèhre pw Tœuvre de réveil, de
Félût Neff et chanté par Benj£imm Vallotton dans Sur le. foc. De là on gagnera
Gap, te patrie dje GuiHaume Farel, le réformateur d'Aigle, de Genève et de Neuchâtel. Pub par Briançon* et le ed du
Mout-Genèvre, les voyi^eurs (tecendront
sur Pignerd et passeront te dimanche
30 août à ïbrre Pellice, où ib seront attendus par les Vaudob du Piémont.
Le retour s’effectuera par Turin, te col
du Mimt-Cenis, la Savoie, Thoîion.
, (Tnbime de Genève).
, ^ Samedi, 9 mai, 'deux sym-"^^
' path^uee^,, jeunes ' gens <.jduî- Pradutour,' v.,;
Pons Omsio feu Joseph et Gonin Fhren-, ^
iine'feu-Noé, ont .célébré leur mariage
dans le temple du chef-lieu. La cérémonie ■
. a été présidée par lé pasteur M. Deodato. fe
Nous rentmvetens à oëtte riouvelite famillq ’-'r
nos meifleurs. souhaita de _ bonheur et de. I
vie chrétienne! ' ' “
★ Deux deuib ont ^frappé notre pa-’
robæ.,Le 20 mai,'au Cbugn, est décédée
Cùfsson Marie Madeleine feu Jean, âgée
de, 85 ans. Le 22 mai, au Vernet, est décéM'^^Chiavia Jean feu Daniel, âgé de
72 ans. Nous assurons encore une fois de
notre plus profonde sympathie tes familles en deuil.
★ Parmi tes nombreux vœux que la famille du pasteur M. Nisbet a reçu à l’occasion de 1a nabsance d’un quatrième enfant, le don d’un magnifique bouquet de
fleurs, offert par le «Fascio Ftemminile »,
a été partipulièrement apprécié." M. et
M.me Nbbet veulent ici renouveler à la
secrétaire, M.me Anna Cbarlin, et à tous
te membre du « Fascio » leur profonde
reconnaistsance.
Dimanche prochain, les enfants de
toutes te écoles du dimanche sont convoqués pour une promenade au Passe!.
★ Dimanche, 7 juin, nous comptons visiter tes ,paroissiens de te Vachère et de
te réunir au Coubaroun. à 10 h. 30, pour
te culte. Prière de porter Ulnnario
Cristiano».
tun beau conoeirt a'’été-'”
U pré^. »,to ,vjgï as
Í'. remercie ;te artistes: OUI Hu réwrf-e ont snn.. f-i . . -x . - . . ™ i
>Tlt>^t4i to^shante^-' M'èài'iisr’veillez sur ves
enfants aii^ tendrement voe^
èsi et souvenee-vôus des enseigne®^
Lts qua votas avez .»eus.
|ft1HT.7BAII Leil4 mai, a eu lieu l’ensevelissement de notre frère *M. Etienne
Mourglia, décédé à Saint-Marc, à Fâge de"
' 8Î ans. \A la vewé et aux enfante en
lé i^aj, ont teti 1^ ^s 'eé^yelisse
déoé
LA TOUR. (Retarde). Samedi, 16 courant, dans le temple de La Tour, M. le
vice-modérateur L. Marauda a uni en mariage M. te pasteur H. Geymet et M.lle E.
Cabeüa ; une belle aæembtee a voulu unir
ses prières à celte que les deux époux élevaient à Dieu, pour un renouveau de consécration dans leur mission pastorale. Cérémonie simple et sévère, dans laquelle’
nous -voulons souligner nobte qt..pa-,
terhelî^ paroles de M, le,pasteUfr L*'l^a-'
rauda, le chant de la jeunesse de.Borà.qui
voulait témoigner sa joie dans te joie de'
son pasteur, le son des orgues que jouait
M. te prof. A, Tron. — Dans une réunion
intime à 1 Hôtel du Parc, de nombreux amis se groupaient autour du Pasteur de.
Rorà et de sa compagne pour leur dire
in laetitia çordis les vœux pour un travail béni, au service du Maître. x.
A Le College et les écoles primaires. Dimanche après-midi, après les cérémonies
commémoratives et patriotiques devant le
monument a 1 « Alpino », a éu lieu, au
champ des sports, l’essai final de gymnastique de tous les élèves de notre vüte, depub te tout petits jusqu’aux grands gaillards du Lycée. Inutile d’ajouter que tous
■ garçons et filles — sont désormab ins-,.,
crits et encadrés dans te différentes organisations de jeunesse et que ça marche
militairement !
Assistaient au beau spectacle les Autorités, plusieurs notabilités et un public qui
devient, me sembte-t-ü, toujours plus nombreux, année après année.
Dès que toutes tes écoles se sont rangées, le “champ offre un magnifique qqup
d’œil : le temps fut on ne piourrait plUiS
raisonnable et nous épargna une des averses quotidiennes auxquelles nous sommes
habitués depuis des mois.
Les dépendants de l’O. N. B, sont aux
ordres du président M. le prof. Th. Ponsi,
ancien combattant et mutilé de guerre. ,
Le programme est très varié : défilé de
toutes les organbations, chœurs patriotiques, et enfin un beau choix d’exercicèa^
dont te difficulté est en rapport avec Ifâge^
des exécutants, sans parler des courses «t ,
des exploits de quelques-uns des acrobates,!
de notre Lycée. i
Les élèves dje notre Collège, tant les fil- ‘
les que tes garçons, aux ordres respectifs de. leurs instructeurs, M.me Monti
et M. le prof. Galilli Clodoveo, se smit particulièrement dbtingxiés, accomplissant.
tout à fait bien des exercices compliqués.
Le public a souvent démcmtré son en*
thousiasone et son admiration par de vifs
applaudisaements. -, ,
remercié te artistes, qui du resteront "sou-,
vent été chateurauaement applaudis par
'assistance, qui á'démontré de saveir.'apprécier te bonne musique ' artisteméñt
oxéciütée. . J r ‘
Le programme comprenait du Vivaldi,
Veracini, Scarlatti, Mattia Vente, Tjsirtini,
Pergotei, Porpora, pour la partie de musique ancienne. Pour te musique moderne,
tlu Contessa, Ptek Mangiagalli, Principe,
Pizzetti, Simgaglia, qui furent tous pré^
Jentés par le prof, A. Tron.
De telte fêtes artistiques contribuent
i\ la formation du goût esthétique de notre jeunesse, aussi devons-nous être très
reconnaissants envers M.Ue Theiler et
M. Terraneo. Nous leur disons donc encore merci, et au revoir.!
PRALY. Jeudi, 7 mai, nous avons accompagné à sa dernière demeure terrestre la dépouille mortelle de notre frère
Philippe Guigm feu Philippe, des Guigbûw Que .^i^neur , a Lui? à..,
1 âge de 74 ans. Nos condoléances aux parents dans le demi.
. Dimanche, !(}■ mai, la petite Viola
Anita Pascal d’Henri, chef .des mines de
talc du Pl^et, et d’Henriette Vatetti, a
été présentée au baptême. Que, le Seigneur inspire les parents, afin qu’ils élèvent cette enfant dans Sa crainte et dans
Son amour.
A Le dimanche de te Mère a été célébré
par un culte spécial, le matin, et par une
petite fête, l’après-midi. Après le culte et
la'lecture de c[uelques récits, une grand’maman récita. des poésies adaptées à la
circonstance. M.me Coïsson leur avait
aussi préparé une tasse de thé avec quelques gâteries et leur avait, .procuré de
petits bouquets de marguëritesi Que nos
mamans puissent toujours être bénies,
parce qu’eUes craignent le Seigneur.
PEARUSTIN. Deux nouveaux deuib
sont venus frapper la paroisse- Le' 14, soudainement, nous ^ laissait Marie GavdÜn
veuve Long, àgœ de 83 ans. EUe habitait
chez son fib à Cavouret.
Le 17, Dieu rappelait à Lui Suzanne
Rivoir, de Saint-Barthélemy. Une pneumonie l’emporta, à l’âge de 76 an®. Elle
nous laisse un doux souvenir d’humilité,
de douceur et de foL
Aux familles éprouvées, notre sympathie chrétienne. G. R.
RORÀ. Dimanche, 17 courant, tes chroniques de la paroisse ont enregistré l’arrivée d’un nouvel hôte à la cure : celui de
la jeune femme du Pasteur, dont le mariage avait été célébré le jour précédent
à La Tour. Plusieurs chers frères et sœurs
voulurent s’umr à la joie de la maison,
presbytérale, et la journée eut donc le
cachet d’une fête. Le matin, au culte, de
gentilles mains avaient garni le temple
de guirlandes et de fleurs fraîches ; tout
le long de la journée, comme pendant les
jours précédents, arrivèrent au presbytère toutes sortes de messages, de bouquets de fleurs et des cadeaux, tes un^
plus jolb que les autres. Le soir, dans te
SaUe de la Jeunesse, aussi garnie de fleurs,
une nombreuse assemblée participait au
thé offert par les époux à leurs chers paroissiens. Les enfants, préparés par une
aimable fée, développèrent tout un magnifique programme de récitations etj de
chante. Le Pasteur raconta son histoire^
et les plus touchantes manifestatiionsd’amitié s’échangèrent dans une atmosphère des plus bienfaisantes,
SAOfT-âERMAIÜf. Dans notré paroisse,
la fête de te Mère a très bien réussi. Au
culte du matin, assistaient beaucoup de
mères avec leurs enfante, et la cérémonie
Le J9 mai, nous avons confié à'te terre
' te dépcuille mortelle de nôtre'frère Henri
î Jourami, décédé aux-Mustons, à" l’âge de
5Q ans. A la veuve et au vieux ]fere nos
rincères condoléances. / ' ' ' / ■ j ><
-■ ■ ' ^ ^ ¡fJj ■ ■■ I- .*t Í V f Í ■j!?!' t ■ Í“ * y-r- ;
PERSONALÎA.
M. Aleanvdre Rivoir, ancien maître
d’école et directeur didactique, à La Tour,
vient d’être nommé chevalier de la Cote
ronne d’Italie.
Nous nous réjouissons avec lui et le félicifons de l’honneur qui lui à été fait.
•H « H:
M. le pasteur iSiiVio Long, après dix artnées de ministère de FEglise d’Irb (Argentine), est revenu en Italie, avec sa far
mille, pour un congé bien mérité.
Nous lui donnions te plus cordiale bienvenue.
■a"",'
OPIRA eiLNEARIA G. P. MULLE
Avvertiamo che sono aperte le inscrizioni, ale condizioni dell’anno scorso, e
cioè :
1° - Nessun bambino può essere accettato se al momento della partenza per .
il mare ñon porta con sè un regolare certificato di subite vaccinazioni antidifteriche e antivaiolose. Non si ammettono assolutamente eiezioni su questo punto. . ,
Il” - Ogni bimbo deye portare con sè
il costume di BalMa, e ogni bimba quello
di Piccola Italiana. Inoltre, i bimbi devono
avere due magliette bianche, e le bimbe
due grembiulini bianchi, con cappelfo da
spiaggia.
Ili” Non saranno accettate le domande di bimbi che avraiqio già compiuto
consecutivamente un triennio di cura, o
che saranno inferiori ai sei anni o superiori ai quattordici.
IV” - Non saranno, ammessi i' bimbi
per i quali, a giudizio del sanitario dell’Opera, la cura marina non sarà giudicata assolutamente indispensabile.
V” - Le domande devono essere inviate
il più presto possibile al Pastore A. Simeohi. Via Pio V, 15, Torino - possibilmente pel tramite del Pastore della Parrocchia a cuii appartiene il richidente.
Al momento opportuno saranno comunicate ulteriori disposizioni per la visita
medica, per le accettazioni definitive, per
i turni, per il giorno, l'ora e le modalità
dèlia partenza.
Torino, 1” Maggio 1936-XIV.
Il Presidente: A. Simboni.
Î
È in corso di pubblicazione :
GIOVANNI JALLA
STORIA DELLA
RIFORMA RELIGIOSA
IN PIEMONTE
11” volume
(durante i regni di Carlo Emanuele i” e
Vittorio Amedeo I”- 1581rl637) — page.
710 in 8“ grande - L. 25.
Prenotandosi ed inviando l’importo prima
del 30 giugno, si riceverà detto volume
franco di porto per L. 20. ,
Si riceverà franco di porto, l’ppera
completa; il 1° volume (1517-1580) di
pagg. 410 ed il II” volume di pagg. 710
per L. 25 - Non si accorderanno gli
sconti consueti.
Invldre ‘ordinazioni alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino) C.C.P. 2/17557
rr::2-à-. ... -, r-r- ; '"j" .........
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Unions Chrétiennes Vaudoises
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¿‘-,;í. litó'*,, «‘ ,y i. ‘ t â’"' ’«■
Ì. :'i|^ <LE CONyKíNG„ DE UASCENSIONv f' ' i
Jeudi dernier, une petite foule d’à peiu
près 300 Unioniste jeunes gens et jeunes filles, grands et cadets, se réruiissait
sur fe magnifique plateau vert du Col de
Pian Prà pour célébrer l’Ascension par le.
« Convegno », traditionnel, Grâce à la clé-"
mence du temps, la joyeuse fête de jeunesse à pu .développer entièrement Son
programme : les chants et les salutatioris*
de l’arrivée ; le culte présidé par MM. Jules Tron, pasteur, et Mario Falchi, professeur ; la réunion de l’après-midi, où
Société dos Missions de Paris.
La Société des Missions Evangéliques
de Paris a rimmense joie de faire connaître à tout le protestantisme de langue
française, dont elle est la mandataire,
qu’elle a terminé s>ans aucun déficit son
exercice financier 1935-36.
Malgré toutœ les difficultés de la période actuelle, malgré la multiplicité de
tant d’appels divers adressés aux mêmes
chrétiens, elle.a recueilli plus de 4 millions, dont 1 millibh‘dans les'ttèis dernières semaines de l’exercice, c’est-à-dire dans
la période même où ubs Eglises Réformées
Evangélidiues de France recueillaient elles aussi 1 milion pour le «fonds de la
délivrance.
Pendant les 30 dernières années, pareille clôture saiis déficit ii’avait été vue
qu’une seule fois, pendant la guerre^ en
1915-16.
Le cœur débordant de reconnaissance,
la Société éprouve le besoin de dire à tous
ceux qui l’ont si abondamment soutenue
de leur sympathie et de leur libéralité, sa
plus profonde gratitude.
Elle les convie à s'unir à elle pour rendre grâce au Dieu des délivrances qui ne
se lasse pas de bénir.
Il n’est plus question d’amputer notre
œuvre ; nous pouvons, au contraire, faire
repartir tous les missionnaires en congé
et envoyer les imitfe nouveltes indispensables.
Il s’agit maintenant, pour mieux aller
de l’avant, d’organiser plus effectivement
et de répartir sur tannée entière un* ef
fort qui, pour ce dernier exercice, a porté
surtout sur les dernières semaines.
Ensemble, béni^ns Dieu, dans la re
connaissance, et comme Lui soyons fidèles.
La Direction.
« « !|!
La Société des Missions de Paris, fondée en 1822, a, de sa propre initiative,
établi des stations missionnaires au Basutoland et dans la Rhodésie du Sud, pos^
sessions britanniques, ainsi qu'au Sénégal
et en Nouvelle Calédonie, colonies françaises. Là Mission Protestante Française du
Basutoland a pris un très grand développement et a di^à célébré son centenaire.
Dans des colonies françaises, teilles que Tahiti et ses dépendances et les Bea Loyalty,
la Société a entièrement repris, au- siècle
dernier. J’œuvre dés misions anglaises.
A Madagascar, elle a assumé une très
grand© tâche à côté des missions fon-i
dées ahtérieurement par des protœtants
anglais, américains et norvégiens. Au Ga
M.. Attiho Jalia a -tracé rapidement l’his-'
toire du héros vaudois Josué Janavel, et
M.lle Van ■ Oostveen, la distinguée artiste
hollandaise amie des Vallées, a exposé
l’œuvre admirable qu’elle poursuit par son
art et son enthousiasme, au bénéfice de
l’Eglise Vaudoise ; enfin les chants, les
chœurs patriotiques vaudois, les mélodies
de nos Alpés, les jeux gais et bruyants
qui se succédèrraat jusqu’au soir, laissant
de cette belle fête unioniste des souvenirs
inoubliables.
lx)n, la Société a succédé à une œuvre
américaine. Au Cajnerouni, après la guerre,
e]le a partagé avec rme mission américaine
toute la charge de l’œuvre des missions
protestantes dans ce territoire seus mandat. Quelques-uns de ses missionnaires travaillent dans des conditions analogues.au
Togo et à la Côte d’ivoire.
Cette Société des Missions emploie, en
même temps que des pasteurs et femmes
de pasteurs français, des missionnaires ve^ i
nant. de Suisse et des ,Vallées Vaudoises
du. Piémont, ainsi qiÎùn nombre très ifiiportant de pasteurs ’ et d’évangéliques'
indigènes. (B.I.P.P.): ‘
A propos de la coflYorsion
de la Reine Astrid.
On a raconté un peu partout que lorsque la reine Astrid manifesta l’intention
de se convertir au catholicisme ce fut l’archevêque Sôderblôm, qui l’instruisit dans
sa nouvelle foi. Cette nouvelle avait été
lancée par le Pe:tit Dauphinois, qui citait
une lettre de M.me Sôderblôm qui disait
ou aurait dit : « Lorsque le destin de la
reine Astrid exigea d’elle l’adoption d’une,
autre fórme de christianisme que celle
dans laquelle elle avait été élevée, elle put
le faire en toute sincérité par sa candeur
d’âme. Et ce fut à mon mari, l’archevêque Nathan Sôderblôm, qu’échut son éducation dans le catholicisme romain. Il le
fit aviec joie, telle était la largeur d'âme
de ce fervent luthérien, qui enseigne toujours que Dieu l’emporte sur tous les schismes humains ».
Cette magnifique la(rgeur avait pourtant
quelque chose d’étonnant et n’a pas manqué de provoquer un certain scandale.
La Protestantische Rundschau, du
1®' .janvier de cette année, avait déjà
fait remarquer que les faits tels qu’ils se
iîont passés ne laissent guère de place à
une intervention de l’archevêque de Stockholm en cette affaire. Il a bien assisté au
mariage civil qui a eu lieu le 4 novembre 1926 dans le palais du Reichstag a
Stockholm ; mais ce n’était qu’un mariage
, civil, le mariage religieux a eu lieu le
10 novembre 1926, dans l’église de SainteCudule de Bï-uxeUes, dans la forme où
selon le droit canonique romain, se célèbrent les mariages mixtes. En ce moment
la jisune princesise était encore protestante. D’après un article du primat de
Belgique et archevêque de Midines, le cardinal van Roey, dans le journal jésuite
français, Etudes, intituté « Le mariage et
&
la, ^nversion de laureine Astrid», il résiliée que ce* n’est qu’en 1928, que la prm..
Si 5
cesise exprima vœu de mieux connaître
la religion'caltholique. Soàn but étajt dé
pouvoir aussii, dans ce domaine spirituel,
se sentir une avec son marL Son instruction religieuse fut confiée au secrétaire^'
particulier du cardinal,' le chanoine Des-'
jairi, -qu'un long séjour à Cbcford rendait
pàrtiçulièrernmt capable de prendre en ’
considération les iéserves du protestantisme dé la princesse. 4 L'entrée définitive
de celle-ci dans l’Eglise catholiquë’eut lieu
le 5 août 1930, dans une stricte intimité,
dans la chapelle de l’archevêque, à Malines; Seuls y assistaient, à côté du cardinal, le Prince de là couromm lè èhanoine
Dessain, ,1e secrétaire de l'arehev&iue Le- ’
chef et M.Ue Dessain, comme maiTàine.
C’est ainsii, dit la ReformieHea Schweizer Zeitung, qui s'est inspirée du numéro
d’avril de la Prot. Rundschau, que la légende de « l’éducation dans le catholicisme
rotnain » de là princesse Astrid, par l’archevêque N. Sôderblôm est élucidée et quel’ombre qui avait quelque peU couvert le
meuvèment œcuménique si intimement
lié à la personnalité et au nom de l’arch|evêque, dans la chrétienté non romaine,
s’ést dissipée. (Journal Religieux).
qDnnaDDnDoDDDaDDDDDgan
Faits et Nouvelles.
Angleterre. Les Eglises presbytériennes d’Angleterre célèbrent, cette année,
le centenaire de leur fondation officielle.
Ce fut te 4 mai 1836, à Manchester, que
se réunit le premier Synode presbytérien,
et c’est dans là même vile qu’a eu fieu
la commémoratiion centenaire.
Le presbytériianism,e anglais remonté
cependant à une date bien antérieure,
puisqu’on en trouve déjà des traces sen
1572, mais pour différentes causes il perdit ses principes dlistinctifs. Vers 1830, il
se manifesta un tével dans ses rangs et
l’on ne tarda pas d'envisager une bfgànisatipn. :
'Oh pensa d’abord à l’incorporer dans
l’Eglise d’Ecosse, mais le plan se,.heurta
à>'rihe diffictil'té insurmontable : te Synode.
'cétte, Eglise ne pouvait' exercer aucune
jurisdiction ©h AnglèteTre. ’
Alors quatoræ hommes courageux
avisés ne représentant que douze congrí
gâtions se réunirent à Manchester et formèrent le premier Synode presbytérien.
C'ét^t un pas décisif qui contribua beaucoup au développement du presbytérianisme anglais.
Un des premiers actes importants qui
suivirent ce Synode fut la fondation d’un
Collège à Londres pour la préparation des
pasteurs.
Aujourd’hui on compte 351 plises et
environ 85.000 membres communiantsi. La
Faculté de Théologie est à Cambridge
(Westminster Colege). L’on peut affirmer que des rangs du presbytérianisme
anglais sont issus des hommes de premier
plan. Il représente, parmi les Eglises d’Angleterre, le culte le plus proche de celui
vaudois.
★ Le centenaire des Orphelinats Georges MvUer. Georges Muller, étudiant en
théologie à Halle, apprit à connaître l’orphelinat fondé daiis cette ville par Franche cent ans auparavant, suivant les principes d'une dépendance absolue de la providence de Dieu. .
En 1832 il commence à Bristol, avec son
ami Craik, un ministère dans la chapelle
de Béthesda, débutant avec une communauté de eépt frères et sœurs, qui atteignit ensuite mile membres.
Le 21 avril 1836, G. Muller ouvrit, dans
une maison louée, un orphelinat qui, le
mois suivant, hébergea vingt-six fillet,tes
de sept à douze ans. En automne une seconde maison permit de recevoir en tout
soixante enfants. Ainsi commença une
œuvre de foi! et d’amour, l’une des plus
remarquabïéé' des cent dernières années.'
Au bout de douze ans l'orphelinat fut
transféré dans la banlieue, à Ashley
Down, et peu à peu s’élevèrent tes bâtimients qui abritent plus de 2.000 orphelins de|S deux siexes. Durant une soixantaine d’années, le fondateur au noble
cœur présida, à cette œuvre. D s’éteignit
en mari^ 1898, à l’âge de quatre-vingftreize ans, sans s’être jamais départi
d’ime dépendance complète de Dieu, prenaint chaque jour ses promesses au mot
pour l’assurance de la vie spirituelle et
matéridle de ses deux mile enfants.
Dès lors, au coure de oœ cent années, ce
magnifique exemple d’obéissance de la foi
a été un puissant encouragement pour
beaucoup qui ont appris à compter sur
Dieu,d’heittB ¡en îi«»re.^-ÎjEe'iyr©cteip^'i^
tuela,' deux 4Maus4S(SréB,'1iâyeurs Chfeen
et Tilsey, comme leurs prédécessevtrB, vivent ,par la foi et attendent chaque jour,
du Créateur de «e "monde, les biens nécessaires là la vie de leur vaste foyer. ' ^
Nous bénissons notre Père céleste de
nous avoir donné en Georges MuBer un/
type magnifique de ffirétien entièremient
consacré à la vollonté de son 'Maî’tre, 'vo-’
tenté qiue son serviteur nous a‘appris à'
regarder a,vec lùi ocmme bonne, agréable
et. parfaite, partout et toujoure.
(Journal Religievtix). C.leB.
Les Livres
Trésors calmmens ; sa première édition,
la plaquette de pensées calvinüennes sm
« la Foi », par M. Marc Dominicé, pasteur
à Genève, a été rapidement épuisée. ^La
seconde, sur le « Somt-Esprif», sort de
presse pour Pentecôte. C’est M. Alrarandre Lavandhy, pasteur à la cathédrale de
Lausanne, qui s’est-chargé ds la.pr^àxerv,
Cfâi puMcarions , paraient à l’occasion
du Jubüé de la Réforme de 1936, et sont
éditées sous la direction du prof. Eugène
Chdisy. La nouvelle plaquette ést patronnée pat les deux Comités Vaudois et Genevois, qui organisent tes fêtes, et par la
Société Calviniste de France. .CettJe cqiüaboration est une heureuse manifestation
de Tunité de pensée ét de sentiments qui
anime les protestants de latiguè française
en cette année mémorable. >
L’imprimerie A. Kündig a miis tous ses
soins à ^impression de la nouvelle plaquette, Sans nul doute, eUe rempoitiera
te même Succès que celle' des penséiæ de
Calvin sur « La foi ».
La plaquette sur Le ÿaint-Esprit est en '
vente dans la librairie «Bottega défia
Carta », Torre Pfellice, au prix de 5 Mres.
Imtltitioiis HbWiíks Mini.
. ' !. 1 . REFUGE.
Long Giuseppe, Luseme Saint-Jean,
L. 20 - Chev.. G. Murari, Müan, à la mémoire de sa mère, 100 - Ghigeppina et
Emilia Osculati-Astesano', S. Remo, 200
Familles Gœs et Operti, Lüseme Saint-'
Jean, en souvenir de leur maman, 1000 Società dì Cucito della Chiesa di Genova,
150 - Famfile Gay, Court,^,finserne-Sàint
1 w.. 1 . . • —i
HOPITAUX.
Long Giuseppe, Luserne Saint-Jean, 20 .
- Don Anonyme en faveur du fond pour,
le lit des Vaudois des Etats-Unis d’Amérique,-pour l’Hôpital du'Ptaharet (par
G. A. J. M. D., New-York), 1243 - i*rof.v
Frida Gardiol, Torre Pélfice, 15.
ORPHEUNAT.
Long Giuseppe, Luserne St-Jean,
- Codino demente, Prarustin, 10 teur Alfredo Quattr^ihi, Torre Pdlice, 50
- Famille Martinengô, 'Torino, en souvenir
de leur chère mère Virginie Toum-Martinengo, 100 - Mères de famille, Prarustin,
33,75^ - Veuve Amilda Long, Ciambun,
Torre Pellice, 25 - N. N., Torre PeUices in
ricordo della sua cara mamma, 25 - 1^
sine Imperiai, Aosta, 25 - Eglise Vaudoise
de Turin, oolecte dte la fête du dunainche
de la Mère, 480 - Michel Constantin, Prarustin, 25.
Istituto San Paolo, Torre Pellice, pour
tes Institutions Hospitalières, L. 150.
Avec des remerciements bien sûicères
aux fidèles amis de nos œuvres.
L’Admîmstratim.
L. 20
Doc
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STÄT0 CIVILE dal 18 al 24 Maggio 1936-ÏIÏ.
Nascite N« 0 — Decessi N* 1
La famille LaiUrent Rivoir remercie
toutes les personnes qui lui ont donné
preuve de sympathie à l’occasion du dèpart de leur bîen^imêe
5flza»fl( KWoir
rappelée par le Maître^ à V&ge de IQ ans.
St-BarthélemydePraruHtin, 18 mai 1936.
. La fawMe du regretté
Jean' Chauvie
remercie vivement le docteur Quattrini,
le pasteur M. Nisbet, les Autorités, la Société des ouvriers et tous ceux qui, de
quelque façon, lui ont donné tant de témoignages de sympathie, l
Angrogne (Le Vemet), 24 mai 1936.
-I’d,
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L’Î^^Ho ; des' Vallées
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fti|8éfis:|ifl ftïy}j}% îa foi.
La <mrw,Î68^ip^ \ïue la moitié
d© la icà, ejt iw ,servirait pas de beaucoi«)
si la confiance n’était conjointe. La foi est
dionc alors ^tiièrement parfaite,' pour nous
' a^u^ff' giratoe'’ envers Dieu, ^uia^ nous
ay^ cetfe certaine 'copfiapce^ QÙ© npns
Je eî^rehons point en vain et quand
news pons promettons certain sailut de lui.
.r
», "! ^
variété ^ r Î
«' 1 , I 1 , it ; “
/«(Sli
II faut noter la nature de la foi, laquelle
est ornée du titre d’obéiseamee, parce que
te Seig^ur .jpiQfüs .appdle ' l'Evangile,
et p^ la foi nous lui répondons quand
if noqs appelle. ” • ’ ■
, ’ le*
* * •
Top ceux-là sont de la foi, qui, s’étant
.d’eux-mêmes, aopt du tout (topüetn^nt) dé^spérés et néanmoins retournent à Jésus-Christ, s'arrêtent à lui et s’y
appuiènt et espèrent entféreinaitl
-¿a ^ \ y. ,-i’v
' ■ ♦ • ♦ ■
. Qu’est-çe donc de croirê ? C'est de re~
covoiT CG qxiâ nous es|t proposé de la bouche
de Dieu, avec teUe révérence^ que nous
soyons, là retenu^ et que tout doute soit
eàcclu de nous.
(Extraitès <tes Trésors Calvimens).
. ' f '
Il CMITI) COBRIfflfll fmill
della
Librpia Ed. Claudiana - Torre Pellke (Torino,
è il N, a/17557
Ti^n, direetatir-rwpoaMbl«
- iMprmtari« Alpine S. A.
Quelqu'un arriva un jour,-tout ^ité,
auprès du sage Socrate : Ecoute^ Socrate,
il faut que je te raconte comroent ton
ami..., i. ,i >
— Arrête, > interrompit te phücsophe.
Asitu passé ce que tu as à me dire à tra^
vers les trois passoires ?
— Trois passoires ? dit l’autre, nempli 4’«itl>nueme»t.
; Oui, noion bon ami : trois passoires.
Laisse-moi voir Si ce que tu as à me dire
peut passer par les trois passoires. La première, c'est ceMe de la vérité. As-tu examiné si tout ce que tu veux me raconter
est vrai?
— Non, je l’ai entendu raconter et,..
— Bien, bien. Mais assurément tu l’as
fait passer à travers la deuxième passoire
C'est oeile die la Bonté. Est-ce que, même
si oe n’est pas tout à fait vrai, ce que tu
veux me raconter est au moins quelque
chose de bon?
Hésitant, l’autre répondit : Non pas, au
contraire... ,
— Hum !, interrompit le sage, essayons
donc de nous servir de la troisième passoire et demandons-nous s'il est utile de
me raconter ce qui t'agite tant...
— Utile ? Pas précisément...
— Pi I bien, dit le sage en souriant, si
ce que tu as à me dire, n’est ni vrai, ni
bon, ni utile, oublie-le et ne t’en soucie pas
plus que moi. {Journal Rdigieux).
PROVERBE ORIENTAL.
■ H ast pus facile de déraciner un arbre
avec une aiguille que de chasser l’orgueil
d’un cœur humain.
ORARIO
Torre Pellice
Lusema S. G.
Bncherasto
Pinéroio
Atrasca
Torino
FERROVIA
(!)
TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
p. -,
Torino
Airasca
Pïnerolo
BricherasJo
Luserna S. Q.
Torre Peilice
5,24
5,48
6,35
(3)
0,25
1,03
1,22
6,—
6,04
6,15
6,36
6,50
7,20
7,20
7,23
7,36
7,52
8,05
8,30
12,36
12,41
12,52
13,13
13,34
14,07
a. —.
6,36
7,22
7,48
8,06
8,17
8,21
7,56
8,28
8,45
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9,10
9,14
13,22
14.02
14,29
14,40
14,59
15.03
17,27
18,02
18,18
18,39
18,51
18,55
18,20
18.24
18,41
19,04
19,19
19,51
(I)
18.25
19,08
19,24
(1)
19,48
19.52
20,05
20,26
20.52
21,30
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
19,06
19,32
19,46
20,03
20,14
20,18
20,02
20,53
21,14
Torre P. p.
S.Margh. >
Chabrlols >
VillarP. .
Via Fourca »
Bobbio P. a.
OBABIO AirrOHOBlLB TOBBE-BOBBiO PELUGE
0)
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
8,30 (1) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30
8,35 15,10 19,10 ViaFourca» 6,35
8,42 15,17 19,17 VillarP. . 6,41
8,49 15,24 19,24 Chabriois > 6,48
8,55 15,29 19,29 S.Margh. » 6,56
9,- 15,35 19,35 Torre P. a. 7,
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
(2)
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
ORARIO FERROVIA ELE'TTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (tac.) »
Abbàdia »
Riaglietto-Fiugera(Aie)>
S. Martino >
Porte .
Malanaggio (fac.) .
S. Germano »
VillarPerosa »
Dubbiotie »
Pinasca >
S. Sebastiano «
Perosà Argentina a.
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7,45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(I)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12,58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13,39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
1.^10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,45
16,53
16,56
17,
17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,23
18,30
18,33
18,36
18,39
18,42
18,49
18,56
19,03
19,06
19,14
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20,24
20,31
20,34
20,39
20,42
0)
21,25
21,32
21,35
21,38
21,41
21,44
21,47
21,50
21,57
22,
22,08
22,12
22,15
Perosa Argentina p
S. Sebastiano i
Pinasca •
Dubbione »
VillarPerosa >
S. -Germano »
Malanaggio (fac,) >
Porte ,
S. Martino >
Riaglietto-Fiugeraf/ac>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,28
, 6,31
6,37
6,40
6,47
6,59
7,01
7,05
7,08
7,11
7,15
7.18
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
9,07
9,12
9,20
9,26
9,30
9,33
9,36
9,38
9,41
9.44
9,50
(I)
9,45
9,47
9,52
9,55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
10,26
10,29
10,35
7,25
(I) Festivo dal 12 Luglio ai 6 Settembre (3) Festivo fino alITl Luglio e dal 7 Settembre in poi - (4)
12,
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
12,33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
18,06
18,16
18,19
18,26
18,34
16.25
16,28
16,33
16,3616,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
(2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
Festivo fino ailTI Luglio e dal 6 Settembre in poi.
18,41
18,44
18,47
18,50
18,53
19,
(4)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
20,01
20,04
20,07
20,10
20,15
(I)
20,30
20,33
20^38
20,42
20,48
20,55
20,58
21,01
21,04
21,07
21,10
21,13
21,20
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
OBABIO AOTOMOBILB PEBOSA.PEBBBBO-PBALT.
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praiy (Villa)
Praly (Ghigo)
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9y35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
(I)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
(2)
10,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
15,10 ' 20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
RodorettO
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chlabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Poniarétto
Perosa Argentina
a.
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
(3)
16.25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17.25
17,28
17,32
17,47
17,55
...u * ® soltanto nei giorni festivi dal 12 Luglio al 6 Settembre - (2) Prosegue per Praly
Luglio al 6 Settembre. “ Il servalo fra Perrero e Prati/ si effettaa dal 28 Giugno al 6 Settembre.
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12,
9,
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3.50
43,
3.50
3.50
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5,—
4,
5,
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Conto Corrcrife Postale N. 2/1MSÏ