1
jgoixante-deuxiëme année.
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ÌjNI’
27 Août! 1926
N“ 34
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LEf^O DES VALLEES
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PABAISSANT CHAQUE VENDREDI
wCS) et Colonies
Vallées Vaudoises
Italie (en dehors des ’
Etranger ........................... .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
Par aa Paar 6 moto
5,. ... » 10,— 6, 11,. . . . » 19,—
Va doll.
On j'abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de i’ÉcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE EAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Admlniatrotion, au Bureau du ¡ourml, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
«M, Le Numéro: 85 sentîmes vw
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.».., dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
COMMUNICATIONS OFFICIELLES.
■ Messieurs les Pasteurs sont priés d’annwicer du haut de la chaire, deux dimanches consécutifs, que le 6 septembre prochain, au service d’ouverture de la session synodale, aura lieu, D.. V., la
consécration au Saint-Ministère de MM. les
candidats Guido Rivoir et Guido Mi^ge.
Torre Pellice, le 24 août 1926.
Pour la Table :
B. Léger, modérateur.
: « «
La Paroisse de Vûlesèche est déclarée
vacante. La nomination de son futur Pasteur devra être faite à teneur des articles
13, 14 et 25 des Réglements OrganiquSs.
Torre Pellice, 24 août 1926.
Pour la Table :
B. Léger, modérateur.
COMPENSATIONS.
Je plains de tout| mon cœur ceux qui ont
la fâcheuse habitude de dormir la grasse
matinée, surtout par cette saison et lors^
qUe l’on a, comme la plupart de mes lecteurs, le précieux avantage de vivre à la
campagne. Ils se privent ainsi, volontaire'•rnent, d’une des plus pures, des plus paisibles jouissances qu’il soit donné à l’homr
me —■ aU pauvre comme au riche — de
goûter. Nos Vallées sont bien belles ! et
lorsque, par une radieuse matinée d’été,
nous sommes tirés de notre sommeil par
le gazouillement des oiseaux ; qu’il nous
est donné de respirer à pleins poumons
Tair vivifiant de nos montagnes, de contempler le tressaillement des arbres au
souffle de la brise, nos hautes cimes se détachant sur un ciel d’azur; de jouir de cette
grande paix vivante qui nous environne
et nous pénètre, notre cœur déborde de reconnaissance envers Celui qui a placé notre demeure ici-bas dans une contrée que
nous aimons, sans doute, mais que nous
ne savons pas toujours suffisamment
apprécier.
Cés effusions vont être taxées de sentimentalité par nos travailleurs des champs.Nous songeons en particulier au dur labeur
des montagnards qui, dans les interminables journées d’été, peinent de l’aurore au
crépuscule. Levés à l’aube, vous les trouvez, dès le petit matin, la faux ou la pioche à la main, travaillant avec ardeur? jusqu’à la tombée de la nuit, sans interruption, sauf aux heures des repas pris à la
hâte et comme s’ils regrettaient de devoir
interrompre la besogne qui presse ; de 14
*à 15 heures de travail effectif, de quoi
éreinter les plus robustes.
L’habitant des villes, qui voit toujours
encore la campagne à travers les descriptions élégiaques des poètes ; le touriste qui
parcourt nos montagnes et nos vallons pour
le plaisir des yeux, ne comprenant pas
qu’on puisse vivre au milieu de cette belle
nature sans en être remués, sans en apercevoir le charme qui en émane, s’indignent
de la froideur, de l’indifférence de nos bonnes gens qu’ils jugent inaccessibles au sentiment du beau. Et ils font mine de se
scandaliser,! Je voudrais les voir à la place
de ce erdti-irateur pressé de rentrer son foin
ou son seigle avant l’orage qui s’annonce.
Peut-on raisonnablement lui demander d’interrompre son travail pour admirer un effet de nuages ou s’extasier devant le beau
panorama qui s’offre à sa vue depuis les
hauteurs où il accomplit sa rude tâche ?
Nous ne goûtons réellement et pleinement
les beautés de la nature que lorsque notre
esprit est libre de tout souci, de toute
préoccupation.
Vous pourriez conclure, d’après les observations ci-dessus, que l’indifférence du
campagnard au sujet des beautés de la nature est entièrement justifiable et qu’on ne
voit pas la possibilité de le sortir du terre
à terre en élevant ses pensées dans une
région supérieure. Ce n’est pas exactement
ce que j’ai voulu dire. Si, d’un côté, notre
cœur déborde de sympathie envers ceux
dont la -vie est parfois si terne, si pénible,
si dure, nous nous demandons d’autre part
pourquoi ils se refusent à cueillir les fleurs
d’un bonheur modeste, qui est là à leur portée, pour peu qu’ils se donnent la peine d’y
mettre la main dessus. N’y aurait-il pas
toute une éducation à faire à ce sujet ? Le
campagnard est positif : il n’apprécie que
ce qui lui « rapporte » ; il prétend qu’on
n’a pas le temps de s’amuser à observer
les beautés de la nature qui nous environnent : cela est bon tout au plus pour les
oisifs, pour les « sgnouri » qui n’ont pas
autre chose à faire. Quelque indifférent,
quelque apathique qu’il soit, il admet cependant que c’est Dieu qui fait germer les
arbres et pousser l’herbe, qui règle les saisons, qui envoie la pluie en son temps...
ainsi que la grêle qui ravage ses récoltes.
De là à s’élever plus haut il n’y aurait
qu’un pas, et il faudrait le franchir.
Nous venons de sympathiser avec le campagnard dont le, sort n’est pas toujours errviable ; nous comprenons les difficultés matérielles dans lesquelles il se débat plus
souvent que ne pourrarênt le croire ceux
qui l’accusent de vendre ses denrées un
peu plus cher que nous ne voudrions. Le
paysan fait argent de tout, il est avide, il
n’en a jamais assez, il s’enrichit, s’écrie-ton, en prenant pour règle ce qui ne constitue que de rares exceptions. Si le métier
de campagnard offrait tous les. avantages
matériels qu’on lui attribue, nous n’a'ssi^
tenions pas, le coeur serré, à l’exode de
notre jeunesse des deux sexes, irrésistiblement attirée par la grande ville ou par les
manufactures du voisinage. Oh! nous savons qu’il y a d’autres puissants motifs
pour — je ne dis pas justifier — mais expliquer cette désertion, mais il faut admettre
loyalement que le facteur matériel y entre
aussi pour quelq¡uie chose.
Gardons-nous d’oublier, cependant, que
l’homme ne vit pas seulement de pain. Le
cultivateur a une vie dure, disions-nous ;
il est forcément sevré des plaisirs, des frivoles amusements; de la ville, il ne peut
s’offrir que rarement un peu de superflu ;
mais, à y regarder d’un peu près, combien
son sort est-il plus enviable que celui de
l’ouvrier, du petit employé, du domestique
de la ville ! Comparez l’esclavage réglementé de ceuxid avec la pleine liberté dont
vous jouissez ; le bruit assourdissant et
continu de la viUe avec la paix des champs ;
la poussière et la fumée des rues et de
l’usine avec l’air oxygéné qui dilate vos,
poumons tout le long du jour ; le logement
exigu et malodorant où la famille de l’ouvrier des villes s’entasse, avec vœ maisons
rustiques spacieuses et bien aérées...,; et
reconnaissez une bonne fois que, sous ces
différents rapports, la vie à la campagne
offre des avantages inconnus au petit
monde de la viUe. Et nous ne parlons pas
‘ de la nourriture de l’ouvrier, qui n’est pas
ce que vousi pourriez croire ; nous ne com>parons pas . son travail mécanique, monotone, toujours le même, avec vos occupations si variées et si intéressantes, car en
voilà assez pour prouver que si l’argent
est rare à la campagne, il y a des compeni^tions, toutes les comiiensations que nous
venons d’énumérer et bien d’autres encore.
L’argent a une valeur relative, l’argent ne
fait pas le bonheur. ,
Que nous fait l’argent, s’il nous faut l’acquérir en renonçant aux plus pures joies
de l’existence ? Sacrifier le parfum des
foins qui embaument, la grande paix vivante des; jours ensoleillés, le murmure du
totrent, les belles journées d’été « qui meurent dans des soirées d’argent », les sublimes levers de scAeil, les réveils des nids,
les superbes panoramas dont nos yeux se
repaissent ; renoncer, en un mot, au privilège d’adorer Dieu dans les œuvres de
la. création... pour gagner un,peu plus d’argent ! N’est-ce pas que c’est le payer trop
cher ? j. c.
Les beautés de la Charité.
1 ' Lire : Corinthiens XIII.
Après avoir écrit de longues pages sur
des sujets difficiles et même désagréables,
il semble que Saint-Paul ait voulu se détendre l’esprit et se soulager le cœur, et
rendre le même service à ses lecteurs, en
parlant de la charité. Et la charité, pour
lui et pour nous, c’est l’amour chrétien en
action, avec toutes ses nuances — et il y
en a beaucoup — avec ses beautés, avec
sa puissance. Comme il fait bon lire et relire ce chapitre, encore qu’il nous humilie
en nous montrant tout ce qui nous manque encore sous le rapport de cette charité !
Il s’y trouve des choses qu’il est bon, de
regarder de près, disons même de compléter. Une des grandesi jouissances de la lecture de la Bible, n’estrce pas de bien lire
d’abord ce qui y est écrit,} et ensuite de découvrir ce qui n’a été qu’indiqué brièvement, et même ce qui n’a pas dui tout
été dit,?
'Ainsi Saint-Paul mentionne « les trois
vertus qui demeurent : la foi, l’espérance
et la charité», et ajouté que «la plus
grande des trois, c’est la charité» (1 Cor.
XIII, 13).
Très bien ! Mais n’allons pas nous figurer qu il n y a, dans la vie chrétienne, que
ces trois vertus-là. Ce serait gravement diminuer l’œuvre de l’ï^prit de Dieu dans
nos cœurs et rétrécir notre désir de perfection et de fécondité morale.
Gardons-nous axossi de croire que nous
devons choisir entre ces vertus celle qui
nous est indiquée comme la plus grande;
car les trois sont nécessaires, non seulement à nous, mais les unes aux autres.
Comprendraitron une charité sans foi et
sans espérance, une espérance sans charité, une foi sans charité ? Ça n’irait pas
du tout.i
Et quand l’Apôtre dit que la plus grande
c’est la charité, cela ne signifie pas que la
foi et l’espérance sont de petites vertus.
Elles en sont au contraire de grandes, elles
aussi, d’énormes, indispensables, admirables et d’un usage quotidien. Où serionsnous et que ferions-nous sans elles ?
Néanmoins, il est bon de noter certains
aspects de la charité qui rehaussent son
éclat et nous la rendent tout spécialement
agréable et précieuse.
Voyez 1
Elle opère dans le présent. Pas demain.
Aujourd’hui même elle peut produire ses
beaux fruits pour notre prochain et pour
nous.
Elle s’exerce sur la terre. Pas au loin,
pas au ciel. Là où nous sommes. Tout près
de nous, A notre portée.
Et eUe agit dans les choses pratiques,
même dans les détails les plus simples de
la vie ordinaire. Ce grand amour chrétien
peut être l’affaire de toute bonne mère de
famille, qu’elle soit une simple campagnarde, une ouvrière de fabrique, ou ce
que l’on appelle une grande dame.
Allons plus loin : la charité, c’est la, vue.
On voit ce qu’on fait. La foi, d’après SaintPaul lui-même, est| une vue incomplète, insuffisante comme ce que l’on voit « dans
un miroir » de métal (v. 12). Des choses
et des personnes célestes nous ne pouvons
noxxs faire aucune image distincte, aucune
idée certaine et nette. Mais en exerçant la
charité nous voyons les gens et les choses
dont nous nous occupons. Nous travaillons
dans des réalités, souvent très douloureuses, mais avec d’autant plus de conviction.
La charité, c’est l’action. Ce n’est plus
uniquement le sentiment qui, tout beau
qu’il soit, n’est encore que là fleur qui doit
se transformer en fruit, le sentiment qui
n’est satisfait et heureux que quand il a
réussi à faire quelque chose, et quelque
chose de bon.
Et elle les produit, ces résultats. U y a
d’abord la satisfaction d’avoir en tous cas
fait ce qu’on pouvait : c’est déjà quelque
chose. Ensuite la foi et l’espérance, si par
hasard notre effort de bonté n’a pas enr
core produit le bien que nous désirions,
viennent à la rescousse et affirment l’une
sa confiance dans le bien, l’autre la venue
prochaine des résultats visés. Et nous voilà
rassurés.
Remarquons encore que, en général, la
charité est facile. Les occasions de la faire
sont abondantes : on en a parfois plus
qu’on ne voudrait ; et très variées : il y en
a ix)ur tous les goûts, pour toutes les capacités. Et jamais elle n’est monotone pour
qui la fait de tout son cœur.
Ellie est à la portée de tous, parce que,
au fond, elle est naturelle. L’homme a été
fait pour cela. 11 a reçu un cœur, une sensibilitié, pour aimer, jxxur avoir pitié, pour
exercer la bonté, pour être bienfaisante
Cela se voit admirablement en Jésus qui,
tout homme « semblable à nous » qu’il était,
n’avait pas été « dénaturé » par le mal.
Chejz nous, c’est autre chose, hélas ! Le mM
a ravagé notre nature, et nos; cœurs ne
sont plus ce qu’ils devraient être. Mais
prenez un cœur hiimain et mettez-y l’esprit chrétien ; christianisez-le, et vous verrez s’il ne sera pas, lui aussi, capable
d’aimer, de secourir, de supporter, de
pardonner.
Est-ce tout ce qu’il y aurait à dire sur
la charité ? Certes non. On n’en finira jamais avec ses louanges, car, avec les transr
formations constantes de la vie humaine,
elle trouve toujours de nouvelles manières
de fonctionner et de montrer ce quelle vaut.
Mais tirons de ce qui précède ces trois
conclusions :
Admirons la charité !
Aimons la charité !
Exerçons la charité !
Alors tout ira Bien pour nous et pour
beaucoup d’autres. H. D.i
^ (L’Ami Chrétien),
^'t!i
2
fe'C.
% '
L’Eméritat,
Ce furent les soldats romains qui, les
premiers, ayant achevé avec honneur leur
' engagement et déposé les armies, furent
désignés sous le nom d’émérites. L’on comprend que, d’une façon toute naturelle, la
désignation dût passer à d’autres catégories de citoyens, loreque, cessant une activité publique, ils prenaient leur retraite.
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’on jugeait
les émérites dignes de reconnaissance et
d’honneur. Ces paroles d’Ovide, entre autres, nous le prouvent : « Emeriti referenda est gratia semper ».
Le nom n’est plus en usage aujourd’hui
que dans le monde ecclésiastique, car pour
1 l’Etat l’on parle de retraités, de pensionmires. Cette classe de citoyens a été en
grossissant, dans bien des Etats, d’une manière inquiétante pour la solidité du budget ; et plus que jamais depuis la) dérnière
guerre.
Avec trop de facilité, après im nombre
restreint d années de service, on accorde
la retraite à des employés qui auraient encore la vigueur et les aptitudes nécessaires
pour continuer leur tâche.
« Il faut faire place aux jeunes », dit-on ;
mais le raisonnement cloche, vu que l’emploi d’Etat, qui attire par le fait d’une
assez bonne pension les nombreux aspirants qui pourraient se consacrer à des carrières indépendantes, n’est pas refourni
par un recrutement rationnel et équitable
du personnel nécessaire, mais se prête, au
détriment du trésor publie, à créer des privilégiés, qui, après s’être assuré la pension, retrouvent toute leur activité et se
procurent ailleurs de lucratives positions.
Un grand nombre de fonctionnaires de.
I Etat ont ainsi intérêt à ce que les années
de service requises pour la pension soient
le plus possible réduites et que la limite
d’âge ne soit pas trop élevée.
Les choses se passent assez différemment
dans le monde ecclésiastique. On n’y peut
faire abstraction de considérants d’ordre
et spirituel et réduire la question
de léméritat à une simple oi)ération,
'économique.
Nous n’avons pas à parler ici des Eglises
' nationales, car les ministres du culte, comme les autres focntionnaires émargent au
budget de l’Etat, soit pour leur traitement,
soit pour leur pension.
Dans les Eglises indépendantes, la question a été résolue — il serait plus correct
de dire : a été envisagée — différemment.
IDans la plupart des Eglises anglo-saxonnes du type presbytérien, on n’a pas réduit
le problàne uniquement à une affaire d’argent, mais on a compris qu’un serviteur
de 1 Eglise qui s’est consacré consciencieusement à son œuvre, y est affectionné dans
la mesure même de cette consécration;
que. 1 en détacher violemment en récompense de sa fidélité ne serait pas lui montrer la reconnaissance qui lui est due et
ne concourrait pas à l’édification du troupeau qui l’apprécie et le vénère. C’est pourquoi, ne croyant pas pouvoir fixer une limite d âge, chose très aléatoire qui peut
permettre à un ouvrier, affaibli physiquement et intellectuellement, de demeurer
bien des années dans son poste, tandis que
eUe arrêtera un autre qui aurait toutes les
facultés nécessaires pour continuer encore,
ces i^lises ont établi qu’on peut associer à
un pasteur âgé un collègue junior qui sera
aussi son successeur, au grand avantage
de la continuité du travail et des justes
égards dus à un serviteur quj a donné toutes ses énergies, sa vie, en un mot, à son
Eglise,^ et se verrait, vers le déclin de son
ministère, banni de son champ de travail,
mis à la porte de son presbytère.
D autres .Eglises libres, du type baptiste,
par exemple, tout en soulageant un vieil
ouvrier de sa charge, continuent à lui servir son traitement.
^ Eglises libres du continent européen
ont fonde des caisses de retraite pour leurs
ementes, mais qui, liélas ! sont insuffisamment alimentées et ne permettent que de
servir de très maigres pensions, qui, surtout depuis la guerre, sont déplorablement
insuffisantes.
Le problème n’est pas d’une solution facile. D’un côté le nombre des pensions à
servir augmente dans une proportion préoccupante pour les administrateurs des
caisses de retraite qui, n’étant pas des
agents d’assurance, ne peuvent pas établir
des calculs sur la plus ou moins probable
longévité des ayants droit.
D’autre part, on ne peut songer à recueillir un capital si considérable que les
intérêts suffisent, d’une manière satisfaisante, à suppléer aux cotes-part de retenue sur les honoraires, des intéressés, et
les collectes annuelles des Eglises en faveur des émérites.
On a essayé de faire des appels extraordinaires ; des laïques influents ont généreusement initié, au sein des Eglises, des
collectes , pour améliorer la position des retraités: mais^ c’est un appoint insuffisant
à parfaire une pension nécessaire aujourd’hui que cet effort, si noble soit-il, peut
offrir.
« tÜ «
Vu que la question du Icgement est des
plus poignante^ et que le seul loyer risque
d’absorber le montant de l’entière pension,
comme on n’ose cependant pas relouer les
pasteurs dans des asiles de vieillards ou
de mendicité, on a pensé qu’il serait désirable de fabriquer des casernes pastorales.
Il est opportun de rappeler ici que
l’Eglise romaine, qui a un clergé de célibataires et qui, pendant trop longtemps,
en Italie, ne s’était 'guèrq souciée de la position économique de ses vieux prêtres, qui,
sans lÿnites d’âge, cependant, devenaient
incapables de poursuivre leur ministère ;
sous la pression de l’opinion pqblique, scandalisée de voir ces malheureux, hâves, malvêtus, râpés, véritables ruines ambulantes,
circuler comme des mendiants dans les rues
de nos viUes, ouvrit dans la plupart des
diocèses des maisons de refuge pour ces
malheureux qui y sont logés et nourris.
On voudrait, dans certains milieux protestants, à l’étranger, faire quelque chose
d’analogue pour les pasteurs ; mais en tenant compte du fait que le plus grand nombre sont mariés, ü faut leur assurer un
petit logement où üs pourront préparer
eux-mêmes leur frugal fricot.
On ne voit pas très bien comment pourrait fonctionner ce caravanséraü dans des
conditions de bonne entente et de parfaite
harmonie, ni même comment, étant résolue la question du logement, le problème
de l’alimentation le sera également et d’une
manière équitable.
Pour le quart^d’heure il nous semble que
chez nous cette solution, si c’en est une,
n’offre pas de probabilité d’une prompte
effectuation. Par conséquent, en nous mettant en face de la réalité et en considérant
le cadre pastoral) de notre Eglise, nous devons chercher d’a:utres issues d’un problème qu’on ne peut ni négliger ni écarter.
Il est, tout d’abord, très opportun de
constater la forte proportion actuelle de
pasteurs inscrits au rôle des émérites en
regard du nombre de ceux en activité, et,
pour cela faire, le rapport officiel de la Table au Synode 1925 offre la meilleure documentation ; nous pourrions faire la même réflexion au sujet du total des ouvriers
de l’Eglise..
Une première question se pose très naturellement : Tous ceux qui, en vertu d’un
r^^lement de limite d’âge ont été mis à la
pension, étaient-ils dans l’absolue impossibilité de poursuivre, en plein ou en mesure réduite, une activité bénie au sein de
l’Eglise ? Le fait que ces dernières années
on a dû souvent recourir à des émérites
se charge de répondre.
Les réglements, qui sont en général le
produit des circonstances spéciales, à un
moment donné, et qui ne peuvent embrasser tous les cas, à moins de se transformer
en chaînes d’esclavage, doivent être susceptibles d’une largeur d’interprétation ; les
situations changeant, ils doivent aussi être
tenus à la raison du jour et complétés.
I4 grande guerre a creusé un tel abîme
qu’en tout pays et dans toutes les sphères
de l’activité humaine on a senti le besoin
de jeter de nouveaux ponts pour répondre
aux nouveaux besoins.
Les Gouvernements eux-mêmes comprennent qu’une apidication aveugle et rigide.,;
de’'tel réglement peut constituer le *« sum- ^
mum jus summa injuria », et. ainsi, pour
Ijrendre un exemple en harmonie avec les
remarques qui précèdent, malgré les disposition^ sur la limite d’âge, fréquemment
tel Gouvernement maintient ou rappelle en
service de ses fonctionnaires. Tout dernièrement, vient de mourir un haut fonctionnaire du Ministère des finances (Grimaldi),
qui depuis sept ans avait dépassé. la limite d’âge et cependant le Gouvernement
n’avait pas cru devoir se priver de ses services fort appréciés.
Les troupeaux de nos Eglises et nos amis
à l’étranger se sont plus d’une fois posé
la question : « Pourquoi vouer à l’inaction
et à la retraite un ouvrier qui peut et voudrait encore travailler ? ».
En accordant, donc, un sursis d’activité
à qui peut la déployer, la Caisse de retraite est d’autant soulagée d’une pensioni
Une seconde réflexion nous porte à considérer si les retenues pour la pension, sur
les honoraires, sont suffisamment élevées et
d’après un juste critère. Au lieu d’une somme égale, retenue indistinctement à tous,
ne vaudrait-il pas mieux fixer un pourcen,tage et en élever le taux ?.r.
Bref, nous croyons que Je moment —
amené par la dureté des temps — est venu
de prendre en sérieuse étude toute la question de l’Eméritat et de la résoudre
dans un esprit de justice et de charité
chrétiennes. X.
{Suit la sigmture).
CHRONIQUE VAUDOISE
Pour le Moneoient â HENRI ÜRNAUD.
50.me Liste de Souscription:
Nous avons encore reçu L. 25 de M. Alexis Balmas, pasteur émérite, ce qui porte
le total des souscriptions à L. 40.474,90..
^3 ^ ÿ
EOBI. Du 17 au 24 courant, nous ayons
eu le plaisir d’accueillir dans notre Paroisse
le 6.me Camp d’été des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, qui s’est établi dans le
magnifique vallon du Prà, à 1732 m. Le
Camp, qui a accueilli une cinquantaine de
jeunes gens, venant de Milan, de Turin,
de Venise, de Gênes, de Rome, de Naples,
etc., a été favorisé par un temps très favorable, et a pu ainsi développer parfaitement le programme. Les cultes en plein
air, les études, les discussions sur différents
sujets moraux et religieux, se sont alternés
avec les promenades, les ascensions, les
matchs de sports différents. Les grandes
réunions du dimanche, auxquelles la jeunesse, de toute la vallée a pris part en
grand nombre, et surtout le culte du dernier soir avec service de Sainte-Cène, ont
été particidièrement émouvants et solennel; Nous en attendons, pour la semaine
prochaine, un rapport plus détaillé.
GENEVE. La célébration, par la Colonie
Vaudoise de Genève, de l’anniversaire du
départ des Vaudois pour la iGlorieuse Rentrée, a été faite le dimanche 15 août. Une
centaine de Vaudois et amis des Vuudois
étaient réunis autour du monument de
Frangins.
M. le ■ pasteur Avondet, fils de M. Paul
Avondet, établi depuis de nombreuses années dans le Canton de Vaud, ouvrit la cérémonie par une partie religieuse, et en
un discours improvisé d’une belle envolée,
rappela que c’est grâce à leur confiance en
Dieu que nos ancêtres réussirent leur périlleuse entreprise.
M. Paul Pasquet apporta ensuite les salutations de la Colonie Vaudoise de Genève.
Le sjrndic de Prangins’, n’ayant pu assister à la cérémonie, s’était fait représenter
par deux conseillers municipaux qui donnèrent à l’assemblée la bienvenue au nom
des habitants de Prangins.
Le président du Conseil Communal,
M. Rapp, avait aussi écrit une belle lettre
pour excuser son absence.
1^* Benech, qui depuis 20 ans dirige cette
manifestation, retraça à grands traits l’épopée de la Rentrée, en indiquant spéciale
ment les obstacles opposés par les ennemig
des Vaudois pour faire échouer l’entreprise.^
La fête fut égayée par la vaillante mu*
sique de Prangins, qui avait tenu à assisl
ter à la manifestation et à jouer ses meil-1
leurs morceaux.
On entendit ensuite un représentant de
la Colonie Vaudoise de Lausanne, M. Fr^
Rostan ; puis, après la clôture, une récep-i
tion empreinte de cordialité eut lieu dans
la coquette villa de M. Grafford, qui a droit
à tous les remerciements pour avoir, avec
le concours de M. iHurlimann, décoré le
monument de plantes et de fleurs.
L’âprèsi-midi, ce furent le pique-nique et
les jeux qui durèrent jusqu’à l’heure où
le bateau emporta vers Genève les Vaudois, heureux de cette journée de vraie
fraternité vaudoise. E. B.
LA TOUR. La famille vaudoise de La
Tour a vécUi, dimanche dernier, une de ces
journées qu’on n’oublie pas. EUe a accueilli ’
dans son isein trois nouveaux membres' qui, i
après une bonne préparation religieuse,
ont demandé d’être admis dans IfEglise par
le baptême. La cérémonie a eu lieu, au temple neuf, durant le culte du ma,tin, devant
une nombreuse assemblée qui éprouvait en
ce moment la joie grande et émue qui remplit le cœur des croyants lorsqu’une âmef;
répond à un ,appel du Seigneur et déclare
de vouloir se consacrer à Lui,.
C’e,st ce qu’ont fait nos jeunes volontaires de Christ, Hélène, Gabrielle et Auguste
Dreher, Leur vif désir, en rendant publiquement témoignage de leur foi, était dé
servir la cause du Ma,ître. Et tandis que le*
regard affectueux des témoins était sur
eux lorsque, devant) la Table Sainte ils prenaient solennellement l’engagement de fidélité à Dieu, bien des prières montaientl
au ciel, suppliant le Seigneur de te bap-.1
tiser du Saint-Esprit, de te ga,rder dans|
son amour, de maintenir en eux, tous les
jours de leur vie, la flamme de la foi ardente et pure qui brûle maintenant dans
leur cœur.
iDans la ferme assurance de l’exaucement
de ces prières, la iParoiase de La Tour se
réjouit vivement des nouvelles recrues qi
le Seigneur a ajoutées à son Eglise. j
— Le Bazar de l’Orphelimt s’ouvrira,
D. V., le lundi 6 septembre, au CoUèger,
après la séance d’inauguration du Synode.
Vive prière est faite à tous les amis -de;|
l’Œuvre de bien vouloir envoyer les dons
en nature et les objets pour la vente ava'nLi
le vendredi) 3 septembre, à l’Orphelinat, ou
à la « Bottega délia Carta ». tes dons de
la Paroisse de SaintJean seront reçus avea^
reconna,issance par l’inspectrice M.me Pal-|
myre Turin..
— La soirée de bienfaisance, annoncée
dans le dernier numéro de VEclie, aura
lieu demain soir, 28 courant, dans l’Aula
Magna du Collège, à 9 h. du soir.
NEW-YORK. (Eglise de M. B. Tron).Qdwi qu’en dise et pense M. B. Tron, ü y ^
a toujours encore deux congrégations uait-1
doises à Neiv-York : la sienne et celle quîj
vient d’adresser un appel à l’ancien pasteiw]
des Vaudois de New-York, M. Pierre'Grir
glio. (Voir l’Echo du 6 août). Nous conii-i
nmns à espérer que la plus forte des-deiàfj
absorbera petit à petit la moins nombreuse,%
qu’il n’y aura plus, à bref délai « qu’iid
seule Eglise » Vaudoise de New-York « et
un seul Pasteur » et que les liens de la fraA
ternité chrétienne, un moment rdâeliés,
renoueront de façon indissoluble.
« L’Eglise vient de fermer ses portes elil
nos cultes reprendront, ID. V., le second
dimanche de septembre.
Catéchumènes. A la suite de deux années d’instruction religieuse, après de brib
lants examens, nous avons eu la joie de,;
recevoir tà la Sainte-Cène, le jour de la'Pen-s
tecôte : Alain Reynaud, petite-fille de ïb
cien Reynaud de Pramol, et Hélène PeyrO
nel, fille de César et petite-fiUe du regrettf-’
vétéran Léger, de Valdese.
— Baptême. Le 5 juin, Edna Coïssotifi
fille de Jean et de Madeleine Rivoir. La rémonie a eu lieu à Carlstad, New-Jerseyn
chez les parents.
Mariages. Le 24 avril, à l’église, àei
vant une nombreuse assemblée, a eu lieii-
3
'- ’ ‘ '/ “ 4 -.'^ V;_ ■--'" f/^Ì.. V;-. %ÌS
^ le mariage d’Emile Pons, fils d^Adrien et
^-de Madeleine Tron (Baisso de Maniglio),
i.avec Anna Meytre, fille de iPïerre et de
Marie Pons (Chanforan de Saliza) — Le
22 mai, à l’Eglise Française, celui de Harold F. Gessert, avec France Bickert —
Enfin, le 27 mai, .chez le Pasteur, celui de
Ernest Costabel, fils de Philippe et de Jenny
Gaydou, de La Tour, avec Alexandrine
Blanc, fille de feu Joseph et de Suzanne
Bertoche, des Clos de Riclaret. Cette cérémonie, très simple, a été) des plus touchantes, puisque la nouvelle M.me Costabel
avait le privilège d’avoir près d’elle, en ce
grand jour, M.me S. IBlanc.
Nos cultes se sont clôturés d’une manière
fort satisfaisante, grâce au nombre des
présents et à l’esprit de fraternité qui ins;
pirait les assemblés. Nous voulons remercier nos collègues qui ont bien voulu, prendre part à ces dernières réunions : MM.
les pasteurs Abate, Zampieri et Maugeri ».
B. T.
PODORET. La collecte en faveur des sinistrés de ce printemps a donné déjà un
total de plus de L. 17.000. En conséquence
nous déclarons close la collecte elle-même.
Nous remercions à nouveau les généreux donateurs et publierons au plus tôt
un compte-rendu détaillé, qui sera envoyé
aux Paroisses et aux donateurs isolés, dans
la plus large mesure possible.
CülDO Mcegoe.
SAINT-JEAN. Dimanche, 8 courant, la
■chaire fut occupée par M. Collosi, pasteur
méthodiste à Udine, et le 15 par M. Henri
Pascal, récemment arrivé de rUruguay.
■—■ La chaire sera occupée. D. V., dimanche prochain, 29 courant, par M. le pasteur
Gaio Gay.
La vente annuelle de bienfaisance, organisée avec soin, comme toujours, par la
Société du PrintempiS et à laquelle participe un nombre toujours croiæant d’amis
venant aussi du dehors, eut Meu jeudi dernier avec l’entrain habituel. On réalisa une
encaisse de quelques milliers de lires qui
seront distribuées entre l’Evangélisation, les
Missions et l’Asile des Vieillards.
La reconnaiæance du Comité va à toutes
«es personnes qui ont collaboré et participé
au succès du ba2:ar par leurs dons, par
leurs acha.ts ou par leur présence.
Une jolie petite fête, organisée par
la vaillante directrice de la Colonie Vaur
doise. Sœur Jeanne Pent, eut lieu à la Tagliarea dimanche après-midi, à laquelle prirent iJart les enfants de la Colonie. Un public de quelque^s invités et de quelques amis
put applaudir les récitations et les
chants de ces bénéficiés, qui grâce aux
soins matèrnels qu’ils reçoivent se font
beaucoup de bien physiquement et moralement pendant leur séjour de quelques semaines dans cette Paroisse^
iDimanche prochain les' cuiltœ seront
repris dans le temple du Chabas, remis à
neuf, à 4 h. de raprès-midi. M. G. Fasulo
parlera sur notre œuvre d’évangélisation
en Italie.
— Samedi soir, 4 septembre^ i’A. C. D. G.
donnera,, dans la salle Albarin, une soirée
récréative pour bienfaisance. Le public est
cordialement invitéj Y
VALLEOROSIA. M. Jean Daniel Biüour,
le doyen d’âge de nos instituteurs retraités, s’est endormi paisiblement, à Vallecrosia, entouré de la plus grande partie de
sa famille, le soir du 15 août, à l’âge de
90 ans.
Né à Bobi en 1836, il eut une vie très
dure dans sa première jeunesse et fut un
des premiers élèves de l’Ecole Normale, dirigée alors par M. Georges Appia. Muni de
ses brevets de la Table, du Gouvernement
et un peu plus tard de celui de français,
il fut d’abord régent à Pral, ensuite à Massel où il s’unit à celle qui fut pendant 58
ans sa compagne fidèle et dévouée, M.lle
Madeleine Tron, sœur du pasteur émérite
M. Josuè Tron. De Massel, il passe à la diiection de l’école des IBou'issa (La Tour),
et de :là, en 1869, à l’Asile Evangélique de
Vallecrosia qu’il dirigea, sans interruption,
jusqu’en 1892 où il prit sa retraite, tout
en continuant à demeurer à Vahecrosia, à
s intéresser à l’Asile qui lui doit son pre
mier développement, et à l’Eglise, dont il
fut ancien jusqu’au jour de sa mort, et où
il était toujours prêt à remplacer les Pasteurs dans leurs absences.
C’est donc un fidèle et modeste ouvrier
qui vient d’achever sa longue course, un
ouvrier qui nous laisse un bel exemple de
dévouement à la plus bele des tâches et
de profond attachement à son Eglise. La
population de VaUecrôsia, qui entourait du
plus profond respect ce vieillard vénérable,
accourut en masse à ses funérailles, présidées par M. Ugo Janni, le 17 courant, et
accompagna, en long cortège, ses restes
mortels au cimetière, où il fut enseveli à
côté de sa compagne qui l’avait devancé.
Notre plus vive sympathie va aux quatre enfants du défunt : MM. Albert (pasteur de Vallecrosia), Henri, M.mes Banchetti et Aprosio, ainsi qu’à tous les autres parents et alliés que ce deuil afflige.
Cv
— Pour honorer la mémoire de M. J. D.
Billour, l’Eglise de Vallecrosia a versé
L. 200 à l’Asile Evangélique, et elle souhaite que les amis du défunt imitent son
exemple.i
Ïfs ® *
ERRATUM. Il s’est glissé, dans la « Personaba » du dernier numéro, une faute
d’impression que les lecteurs intelligents
auront corrigée d’eux-mêmes. M. Renato
Longo n’a pas gagné un concours pour l’enseignement des mathématiques et de la
philosophie, mais des mathématiques et de
la physique dans les écoles secondaires de
l’Etat,
IVOUYELIES POLITIQUES.
Après un court séjour sur une plage de
l’Adriatique M. Mussolini est rentré à Rome
pour reprendre son activité habituelle. Durant son voyage de retour, le Premier Ministre a traversé avec son automqbüe plusieurs centres, grands et petits, des Marches et de la Hombrie, et partout il a reçu
un accueil des plus enthousiastes par la
population. A Pesaro, le Chef du Gouvernement, en répondant aux insistances de
la foule qui avait organisé une grandiose
manifestation en son honneur, a prononcé
un remarquable discours qui confirme ce
qui, jusqu’ici, avait été annoncé officieusement par la presse, c’est â di;rte que le
Gouvernement est absolument contraire au
rétablissement de la lire or, et que sa préoccupation principale est surtout de la défense de la lire. « Je vous parle à vous —
« a-t-il dit — miais, en ce mpment, je parle
« à tous les Italiens, et ma voix, pour des
« raisons intuitives, aura un écho au delà
« des Alpes et de l’Oicéan. Je veux vous dire
« que je défendrai notre lire jusqu’au der« nier souffle, juscpÂ’au dernier sang. Je
« n’infligerai jamais à ce peuple merveil« leux qui, depuis quatre ans, travaille avec
« une discipline exemplaire, et qui est prêt à
« supporter des sacrifices plus graves, la
« honte morale et la catastrophe économi«,que de la failbte de la lire ».
Le Roi a signé, le 17 courant, le décret
pour le pain, qui fixe au 85 0|0 le blutage
de la farine de froment. Par ce décret, qui
entrera en vigueur le l.er septembre prochain, les Communes seront laissées libres
d’émettre, selon les exigences locales, des
dispositions concernant les formes du pain
dont le poixls, cependant, ne devra pas être
inférieur à 200 gr. Les pâtisseries de tout
genre, faites en farine de froment, sont défendues, et même celles de production domestique (casalinga).
D’après le compte récapitulatif du trésor, au 31 juillet dernier, qUe M. Volpi vient
de soumettre au Premier Ministre dans son
colloque qui a eu lieu le 20 courant, il résulte que : dans le premier mois de l’exercice 1926-1927 la situation du bilan présente
un résidu effectif de 84 millions ; la circulation monétaire a, durant le mois de juillet, diminué de 24 millions sur le chiffre
de la circulation totale au 30 juin passé ;
les exportations du premier semestre 1926
ont été de 8 miUiards 321 milbons avec une
diminution de 284 millions sur le chiffre
correspondant du 1925. Les importations,
pour la même période,, se montent à 14 milliards 264 millions avec une diminution de
168 millions sur le chiffre correspondant
du 1925. C’est encore trop peu, car, hélas !
la différence entre importations et exportations est toujours considérable et n’a pas
encore diminué, au contraire ; le chiffre de
ces 6 premiers mois du 1926 dépasse de
120 milions le chiffre de la même période
du 1925.
— Gr.0ce. La nouvelle sensationnelle de
la semaine est celle de la révolution toute
récente qui vient d’éclater, une fois de plus,
dans ce turbulent pays balcanique. Le gé
néral Pángalos, président de la république,
qui avait aboli en Grèce le régime parlementaire et qui s’était constitué dictateur,
a“ été renversé paa* un mouvement révolutionnaire, à la tête duquel s’est mis le général Kcmdylis et tout s’est pa^, heureusement, sans qu'une goutte de sangf fût
versée. Le général Pángalos, arrêté pem
êliUnt qu’il tentait la fuite su^ mer, et ses
ministres, arrêtœ eux auissi, vont passer
en jugement. Le nouveau triomphateur,
qui veut redonner au peuple grec ses libertés constitutionnebes, a rappelé l’amiral
Conduriatis à la présidence de .la répubbque; dans sa proclamation à l’armée et a
la flotte, le général Kondilys précise son
programme qui consiste surtout : dans' le
! renforcement de l’armée, l’améboration de
la^ monnaie au moyen d’impôts sur les gros
capitaux, la réduction du prix des denrées
dé première nécessité, la restitution des
Kbertés civiles au peuple et de nouvelles
élections politiques dans l’espace de 8 mois.
Le chef victorieux de la révolution actuelle
a 47 ans.
. — France. Parmi les intentions du Gouvernement Poincaré il y a celle d’entreprendre une lutte sérieuse contre la cherté
de la vie. Une circulaire du Ministère de
la justice invite les procureurs généraux
k ime surveillance sévère sur les' prix pra^
tiqués dans le commerce, afin de constater
s’ils correspondent au prix réel et juste.
— Maroc. La question de Tanger occupe
à prient la diplomatie européenne. L’Angleterre et la France insistent pour la conservation du régime international dans la
-vflle marocaine, tandis que l’Espagne, par
la bouche du général IDe Rivera, revendi^ que le protectorat sur Tanger. L’Itabe, de
son côté, étant liée à l’Espagne par le récent pacte d’amitié signé à Madrid, appuierait la demande de De Rivera dans l’espoir
d’obtenir quelque chose elle aussi, car avec
la continuation du régime international (où
prédomine l’Angleterre) ebe pourrait courir le risque d’être laissée de côté, ce qu’ebe
ne désire absolument pas. t.
^ IVoüTclles religieuses.
Russie. Tolstoï condamné. La revue Dos
evangelische Deutschland, rapporte que le
génial Tolstoï, cet ami pitoyable des pauvres et des malheiureux, a été condamné
par un tribunal populaire russe, après que
son avocat, le ministre de l’instruction publique Lunatscharki; dût plaidé pour lui.;,
les circonstances atténuantes.
Voici le jugement :
« Léon N. Tolstoï, ancien officier et gros
propriétaire foncier, décédé il y a 13 ans,
est coupable d’avoir répandu des écrits qui
prêchent les doctrines de la bourgeoisie.
Tenant compte du fait que Tolstoï vécut
dans un temps de cultuire bourgeoise et ne
connut pas les grandes idées de Lénine, le
tribunal ordonne que ceux du moins de sœ
livres qui pourraient exercer une influence
pernicieuse sur le peuple seront extraits de
toutes les bibliothèques publiques et privées, pour être confisqué et anéantis. Leur
papier, mis au püon, devra servir ensuite à
l’impression des œuvres de Lénine, Zinovielf et Bukarine».
^ «
Roubaix. Une expérience intéressante. —
Sous ce titre, le Nord Protestant raconte
que, dans le courant d’avril, le groupe antialcoolique de la Solidarité de Roubaix reçut, du Comité des fêtes d’un quartier de
la ville, l’invitation à participer à une retraite aux flambeaux. Le « clou » de cette
manifestation devait être constitué par
trois grands mannequins symbolisant la Tuberculose, la Guerre et rAlcoolisme, qui devaient être promenés puis brûlés. On demandait à nœ amis d’organiser le manne- .
quin de l’Alcoolisme.
Ils acceptèrent à condition de pouvoir
distribuer sur le parcours du cortège des
prospectus antialcooliques, condition qui fut
achnise avec empressement.
Sur un char orné d’affiches antialcooliques et portant à l’arrière, en grosses lettres : « L’alcool, c’est l’opium du peuple »,
se dressait une énorme bouteibe d’où jaillissait un colossal serpent dont la tête descendait sur les rideaux d’un berceau.
Le char fit Sensation, provoquant sur
tout le parcours des réflexions fort diverses. Et, en une heure et demie, plus de dix
mille tracts furent distribués dans tout un
immense et populeux quartier.
Famille Suisse, habitant le Caire, cherche
goavernante-institutrice protestante,
pour deux enfants 6-8 ans, français-italien. Seulement avec première référence.
Ecrire sous chiffres J. 54625 X. Publicitas
- Genève.
trouvée, près de la Sea de la Tour,
une jaquette tricotée d’enfant. La retirer
à la Bottega délia Carta - Torre Pellice.
PENSÉE.
Catholiques et protestants, tels que l’hastoire vous a faits, ce n’est pas à vous qu'il
appartient de former une ligue dans un
but quelconque : la force de cohésion vous
manque, vous n’êtes plus que les formes
vides d'êtres autrefois vivants. Ni à vous,
ni à la politique, ni à la science n'appartient le monde. Il appartient à la seule
chose qui ait encore de la force dans le moment présent ; au christianisme, vrai catholicisme et vrai protestantisme de l’humanité; au christianisme qui est tout à
la fois la liberté et l’unité, dans toute la
vigueur de ces deux nobles termes. C’est
lui, puiæance spirituebe, ben de foi et
d’amour, communauté intime et profonde,
c’est lui qui prépare la sainte ligue, la confédération sacrée que vous avez rêvée,
cette confédération où le catholique, le protestant et le payen régénérés perdent leurs
dénominations superficiebes, pour n’être
— tous ensemble — que les héros de la
justice, le sel de la terre, et les rpe^agers
de Celui qui nous a appelés des' ténèbres
à sa merveibeuse lumière. Vinet.
Dim PEIU MIII11111111 Bimmiiiu e foiesiu
7°' Lista - Loglio 1926.
*
Riporto 6» Lista L. 26.493,15 — Roma : Prof.
Filippini,, contributo altre 18 Scuole Domenicali, 18 - A. Lucani, 7 - A. Meyer, 10 — Ovaro :
N. Crosillo, 15 — Mottola : Chiesa Metodista
Episcopale, 10 — Mélft : L. P., 30 — Lia Maddalena ; L. Clerico, 5 — Pistoia : Chiesa Metodista Episcopale, 30 — Gioia del Coll0,-. .M. Pasano, 4 ;— Catania : Cóllett|ato dal colportore
Biondo, 51 — Bari : Chiesa Valdese, 21 — Trieste : C. Fantini, 5 — Creva : Alcuni ragazzij^
6,55 — S, Caterina (Reggio Calabria) : CaUettato dal colportore durato, 42,10 — Centurano -:
G. Olivieri, in meimoriaim di A. Oli'vieri, 25 —
Siliqua : P. Piras, 2,65 — Napoli : D. Salerno,
15 - G. Cuccaro, 1,55 — Latmno : G. Settembrini, 69,70 — Sampierdarena : Chiesa dei PratelR, 50 — Legnano : Chiesa dei Fratelli, 60
— Firenze r. L. Vecchi, 2.
Fondo « RicordaTìdo ■» : Prof. E. Taglialatela,
« ricordando » Teresa Tammaco-Tagbalatela, 100
— « Ricordando » dott. Giuseppe Banchetti, 100
— Interessi ■« Riccadando » E. Taiglialatela,
18,20.
Totale 7“ Lista L. 698,75 — Totale generale
L. 27.182,90.
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riconoscenza dal dott. Enrico Pons - Poro Italico, 25 - Roma 1.
Comunicato.
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et SPILKA, remercient vivement toutes les
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et affection, dans la triste ciroonstance de
la mort et de l’accompagnement funèbre de
leur bien-aimée sœur
Franceline Hogendorfer
Institutrice
décédée subitement le 16 courant.
Torre Pellice, le 18 août*1926.
I
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Dpere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
lANGROGNA - Pastore : Davide Pans.
IBOBBIO PELLTCE - Pastore -; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emiilo Tron.
¡MASSELLO - Sig. O. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
-PINEROLO - Pastore : Luigi Maràuda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Bomba.
PRALI - Sig. Roberto Jahier, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREPTOf - Sig. Guido -Miegge, cand. teoL
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Souller.
PRADELTORNO - Sig. E. Coisson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 8, Rue Croix de VRle -Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosiati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa EvangeUca - Sig. Amato
BiUour, evangelista.
BRESHRA - Chiesa : Via del Mille, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarvelU, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via ¡Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., ViRa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivif.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51
* store: V. Sommari, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13
tore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - jra^re : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO Chiesa EvangeUca - Sig. Antonio
Cornelio, evangeUsta.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottl - Pastore :
Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa EvangeUca - Sig. C. Bonavia, evangéUsta.
IVREA -.Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
TA Piazza d’Armi.
- Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi,^3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA _-^iesa ; Via GaUi Tassi, 18 - Culto
19-30 - Pastore:
D- Buffa, da ‘Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GrilU, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Ch^a ; Via Bacchio, 4 - Pastore ;
‘1«' Verona.
-MESSINA - (Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore.: EmUio Corsani.
Milano - chiesa di S.'Giovanni in Conca Pastore: y. Alterto Costabel, Via Telesio,
~ Illesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Rivoir, Via Stradivari, 1.
■ 'Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 li S-SbOrG ! AttiTin At»-ìc»c* -iTr-i tti_
Pa
Pa
Pa
Pastore: Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
«'vangelista (Diaspora).
^ a^wT Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareUi,
evangeUsta. ’
PACHINO - Chiesa EvangeUca - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
- Chiesa EvangeUca.
P*I VALLECROSIA - Pastore : F.' A.
BUlour, AsUo Evangelico,
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Cltesa EvangeUca - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica,
ROMA - (Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bos-io, Via Marianna Dionigi^ 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa; Via Roma - pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa"; Corso Crist. Colombo, 13
- Pastorei; G. D. Maurjn, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangeUsta, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(an^lo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide IBosio e Fran-cesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candì- (
dato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72. ■
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. ¡Maggiore - Pastore : G. Dei Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Cliiesa-: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeUca - Sig. V. Trobia.
' Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore AntonioBostan, segretario-cassiere r Via Quattro
Novembre, 167, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,^
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni ; prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LA’TINA - Pomaretto - Direttore;
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sigma Sofia Bostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugmf.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice-: Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEM-MINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommant.
ISTITUTO PEMiMINILE VALDESE - VaJlecrosia - Direttore : Pastore F. A. BiUour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe neUe
VaUi Valdesi: Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
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(12) - Tdefono N. 53-01. - Corrispondenza:
Casella Postale 792 - Telegrammi : Eco
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