1
' Soixante-huitième ann^e - Anno XI"
9 Décembre 1932
N" 49
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VULEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,» 24,. 22,
Pour 6 mola
6,
12,
On s'abonne : à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
»,
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis MicoL -Torre Pellice
— pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N° 2 - TorrePellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année. '
Le nninéro: SO centimes '<a,
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, piues, aimables..., dispies de louanges, occupent vos pensées (Poil. IV, 8).
enuB U iiE imtiiiEUBE
En route pour Bethlehem.
K
.à
’ I.
Dans le fossé.
” « Souviens-toi donc d’où tu es déchu,
r-epe,ns-toi »., Apoc. Il, 5.
Noël aippmochie et chacun a fait des
plans, chacun s’œt préoccupé de la manière dont il passera lès fêtes, de ce qu’il
donnera comme cadeau, de oe quhÎ écrira
aux parents et aux conn,aiss,ainces. Rien à
redire à cela, car tout -ce qui est beau et
humain doit être respecté, même piaiï les
censeurs les plus sévères ; mais il ne faut
pas ouhliier que Noël eat avant tout une
fête religieuse, qu’ü ne convient pas de séculariser,; alu contraire, nous devons la placer .dans soin vrai cadre et l|ui conserver
sa signification chrétienne.
Nous voudrions aider le lecteur à se préparer spiritueiement à la célébration qui
sera faite, pa|r,tout dans nos églises, afin
qu’il puisse en tirièr lè plus grand profit.
Nous le ferons par' le moyen d’une image
‘en lui présentant l’homme dans lè fossé,
c’est-à-dire déchu.
Le vo0à, le misérable, dans le foæé bordant la route, il est couvert de poussière,
il a l’air fatigué, il eist tourmenté par la
soif, aucun des passants ne se préoccupe
de lui, il se sient seul, abandonné, méprisé,
il a le désespoir au cœur et la mort dlans
Tâme : qu’en .sera-t-ü d!e lui ? que fait-il
là ? pourquoi estul tombé dans le fossé ?
pourquoi lest-il épuisé de fatigue, de faim
et de soif ?
Il est en route po%r ‘Bethléhem.
Mais non, me disent les sages Ide ce
monde ; ceuui qui sont en route pour Bethléhem ce sera plutôt cqux que nous voyons
maireher, ceux dont les autos filent soulevant des tourbillbns de pquissiière...
Non, ceux-là ont une autre direfction ;
celui qui est en route vers Bettiléhem
c’est bien ce miisérable qui est dans le
fossé, inquiet, l’œiü hagard et les mains
levées à la ,rec,hierdhe d’un appui dont il
sent le besoin, mais qu’il ne réussit pas à
trouver.
Pourquoi tant de souffrance est-elle empreinte auir son visage, pourquoi est-il
hors d’hajeine? pourquoi sou cœuri semble-t-il se briser au dledans de lui i?
La raison est évidente : il se souvient
d'où il est diéchu. Ne perdons aucun mot,
pesons-les tous, car chacun a sa valeur.
Il y a beaucoup id’hommes déchus, mais ils
ne s’en rendent pas oomipte, ils ignorent
ce qu’ils ont perdu. Celui que nous examinons dans le fossé, sait, au^ contraire, d’où
il est tombé, il qe .rappelle d’un passé de
paix et de comimunion avec Dieu, lorsqu’il parcourait une route fleurie longeant
une rivière aux eaux claires comime le
cristal...
Quel Contraste offlre le présent, dans
quel abîme de misère il est glissé ! quelle
nuit s’est ppodluite autour de lui et quel
vide dlans son cœur ! Il revoit le paissé,
il n’a rien oublié de toutes Ifes bénédictions
que Dieu lui a aooordiées, et il pleure.
Rewns-toi:!i II a entendu le a>lennel
avertissemient de Dieu, il s’est souvenu
d’où il est diéchu, et le voilà qui vense des
pleurs de repentir. Son péché, sa misère,
ses fautes caichéels s’étalent devant lu^^il
ne peut un instant en éloigner la vision
douloureuse. Il gît angoi^, les habits en
haillons, dans le fossé près du chemin : on
dirait que c’est un homme voué à la mort,
'et qui d’un moment à l’autre va rester
raide sur place. Non, malgré toutes les apparences, contre tout espoir, contre toute
vraisemblance (aux yeux du monde), cet
homme est en route pour Biethléhem.
L’heure de Bethléhem eIst proche, bientôt les cloches annonceront une ibis de
plus la joyeuse nouvelle jle la naissance
du Sauveur du monde : comment va-t-elle
nous trouver ? En route, évidemment :
quelle route ? Voüà le problème.
Ne nous faisons pas d’illusions ; qi nous
voulons que NôëJ signifie quelque chose
pour nous et représente une bénédiction
spirituelle, il est nécessaire de passer par
le fossé de rhiuimiliation, par le fossé de
la souffrance. Pécheurs» tant que nous
sommies, écoutons la voix céleste dès aujourd’hui, elle nous idit avec amour : Souviens-toi d’où tu est déchu, repens-toi !
Plus nous sentirons notre misère extrême,
et^plus p,rès nous allons nous trouver de
Bethléhem il nous en manquera encore la
vision directe, nous ne comprendrons peutêtre pas encare, maiis dans notre cœur il
s’accomplit un travail mystérieux, l’œuvre
du salut suit son coure.
Béni soit donc le fossé qui nous retient,
s’il lest la condition pour que nous retrouvions le droit sentier, le, vrai sentier menant ^ Bethléhem.
*1* *l*:*X* *1* *1* ♦♦♦ *1* *♦* *1* *1* *1* «y* *1* *1* *1* *1*
Et nous?
Au début de décembre l’Allemagne 'protestante a fait un grand effort en faveur
de la presse religieuse. On a marqué te
but de cette propagande pair ces mots ;
Dans chaque 'maison de la paroisse un
journal évangélique. Les autorités ecdésiastiqmes ont envoyé des messages aiux
Eglises, leur recommandant de soutenir la
presse religieme.
Et nous, qmdXe propagande faisons-nous
pour notre presse religieuse ?
Nous demamdons la collaboration de tous
ceux qui comprennent la valeur d’un journal religieux; dans la famille : faltesde connaître autour de vous, exhortez vos amis
et connaissances à s’y abonner.
Nam avons besoin qu’aucun ne fasse défection, et de plus les amis fidèles peuvent nous aider en ncm envoyant des listes de personnes susceptibles de s’abonner :
on lem enverra des numéros spécimens.
L’abonnement annuel à i’Echo des Vallées est de L. 10 {Italie et Colonies), de
L. 24 pour l’étranger, mais un don supplémentaire est le bienvenu, attendu que le
journal ne fait pas ses frais.
% Nom attirons aussi l’attention de nos
abonnés de l’étranger siMr le fait que la
baisse du changé cause souvent une perte
considérable au journal : voudraient-ds
bien se prééccuper que le montant ne soit
pas inférieur à L. 241 En cas contraire,
ü ne nam reste guère pim que les frais
d’expédition.
Merci à tous de votre bonne volonté.
L’Echo des Vallées
Vm Wigram^ 2 - Torre Pellice.
È USCITO:
ERNESTO COMBA
— Lire 2 —
Inviare vaglia di L. 2,20, per riceverlo
franco di porto in Italia, alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pellice (Torino)
COMiMUNICATlON.
Le Comité National des Ecoles du dimanche, contraint par les drconstançes,
se limitera dorénavant à la publication et
distribution du manuel « La Scuola Domenicale » et des fauiUets des leçons. Le manuel et les feuillets seront envoyés gratuitement, mais en les limitant au strict nécessaire, à toutes les Ecoles du dimanche
des Eglises Baptiste, Méthodiste-Episcopale, MéthxxMste-Wesléyenne et Vaudoise,
qui voudront les demander par le moyen
de leur Ministre de culte respectif, et
avant le 25 décembre prochain, au secrétaire du Comité, M. le pasteur Alfredo
Naldi - Via Firenze, 38 - Borna (105).
. Pmr les autres Ecoles, l’abonnement annuel, par exemplaire, est fixé comme suit :
Pour l’Italie, L. 4 — Pour l’étranger, L. 8.
Les feuillets, qui ne viennent pas distribués sépcùrémént, seront ajoutés au manuel, gratuitement.
A la suite de l’entente de leurs éditeurs,
les journaux « LAmico dei Fanciulli » et
«Vita Gioconda» sont offerts en abonneI ment annuel au prix Suivant : Pour un
exemplaire^ L. 6 en Italie ; L. 10 à l’étranger. — De 5 à 15 exemplaires {expédition
par colis),, L. 5 en Italie ; L. 9 à l’étranger.
— De 15 exemplaires en sus {expédition
par colis), L. 4 en Italie ; L. 8 à l’étranger.
S’adresser pour « L’Amico dei Fancmlli » à M.lie Selma Longo - Via dei Ser1 ragli. 51 - Firenze (133).
I Pour «Vita Gioconda i» à la Casa Bdi^ trice La Speranza » - Via Firenze, 38 Borna (105).
NB. Les demandes d’abonnement doivent être reçues avant le 25 décembrè 1932.
Pour le Comité : V. A. Costabel.
POUR LA VÉRITÉ
[alliolidii et Pioteitafllüe.
Voilà deux désignations fort en u^ge
et qui cependant pourraient, pQU(r le plus
grand nombre, ne pas rendre l’exacte signification qu’elles ont eue Originellement
et qu’elles deivraient continuer à avoir.
Aujourfhùi qui dit : Catholicisme, entend ipar là désigner la confession religieuse, issue du Christiainisme, qui se rattache à la Papduté, siégeant à Borne. Mais
c’est par trop' îiestreindre, au bénéfice
d’une fraction, ce qui est du domaine du
Christian,ismie dans toutes ses ramifications. En effet, le caractère distinctif du
Christianisme, contrairement à celui du
Judaïsme, qui est la religifon d’un peuple
à part, c’est dfe''répondre aux besoins de
tous les peuples qui se îneuvent à la surface du globe teüirestre aussi le terme :
« catholique », en grec, signifie : répaod.u
sur toute la terre, ■ eh un mot : « universel 5>. Par conséquent le Christiainisme
évangélique œt toUt aussi catholique (universel) que celui rpmain, je dirai même
qu’il l’est davantage, car les missions évangéliques sont de beaucoup les plus étenfduœ et ü n’y a pas un coin du globe où
l’Evangile ne soit annoncé.
Seulement le romanisme a retenu pour
soi ce distinctif chrétien, que le langage
habituel de longs siècles lui a laissé, désormais, comme une de ses prérogatives. Il
serait plus exact et plus équitable de dési' gner par le nom de romanisme cette fraction du Christianisme, qui n'a pas plus
de droit que les autres pour monopoliser
la qualification die « Catholique » (universel). Tout du moins faudrait-il avoir soin
de toujours faire suivre le nom de « catholique » par celui de « romain ».
Quant à la désignation : « protestantisme », elle semble dievoir indiquer tous les
chrétiens qui, depuis la jEéformation, se
sont détachés de Borne papale. En .effet,
les orithodoxes sont appelés « schismiatiquesj», quoique eux aussi aient protesté
contre (les empiètements de l’évêque de
Borne.
Le nom, |de « protestant » a une raison
historiq-ue occasioninelle ; les réformés allemands ayant protesté, à la diète de Spire
(1529), contre l’abrogation arbitraire des
concessions que leur avait accordées celle
précédentyle 1526, fils furent alors qualifiés de « protestants ». C’était exact. Mais
en tout temps il y eut des consciences qui
protestèrent, â travers lœ siècles, contre
Ifiè prétentions, lès ;abusi, les erreurs, les
désordres nombreux de l’Eglise romaine.
On trouva, donc, expéditif depuis le
XVD siède d’englober toute opposition à
la doctrine et à la discipline de Borne sous
le nom* de « protestantisme ».
Comime on le comprend aisément, ce
nom, que nous ne répudions pas, puisqu’il
qualifie l’action indépendante de consciences formées par l’enseignement du Christ,
ne saurait donner une idée juste des principes et de la vie religieuse de ceux qu’il
désigne.
Non Isdulement nous ne répudions pas
le nom (de « protestants », màis nous nous
en honorons. Tout homme qui a ses vertèbres en bon ,état et n’est pas affligé par
une échine flexible, sait résister à ce qu’il
considère comme nî vrai, n,i juste. Dans
nos intérêts matériels et limités • à cette
terre nous aalvons protester coutre deux
qui nous fourniraient dès produits frelatés ou notte glisseraient de fausses monnaies, combien plus devons-nous le faire
lorsqu’il s’agit d’intérêts spirituels, qui ont
une portée éternelle.
Néanmoins, préfénons-nous, œmme plus
expressif et plus exact, le nom de « chrétiens évangéliques», c’est-à-dire de croyants en Christ, qui veulent en tout se
conformer à son Evangile. D’autaut plus
que nos adversaires, se servant du sens
négatif de la désignation « protestant », ne
cessent d’insinuer que noœ sommes des
démolisseurs de toutes les vérités e^ntielles de la religion chrétienne; jouant
sur la confusion, qu’ils maintiennent à
dessein dans l’esprit des masses, que christianisme et ciatholidsmœromain sont tout
un. Par conséquent toute protestation contre des infidélités à la Parole de Dieu est
déclarée, par eux, comme un rejet global
du christianisme lui-même, dont fis se proclament les seuls représentants autorisés.
Il n’y a pas seulement le sens négatif
du mot « protestant » qui doit nous faire
préférer le nom d’« évangélique », mais il
nous faut reconnaître que sous le premier
appellatif se rangent non seulement des
fractions allant de l’Anglicanisme au Plymouthisme, du Calvinisme à TUnitarisme,
mais aussi des groupes rationalistes et
d’un radicalisme, dit libéral, si outré que
c’est à peine si l’on peut encore les croire
des Déistes. "
Voilà le grand cheval de bataille de
Borne papale contre le Protestantisme que
cet amalgame d’éléments si disparates et
se contredïsiant, sous un même nom, ce qui
ne pourrait plus ae produire si nous écrivions sur notre drapeau le beau nom
d’« Evangéliques ». ^
Nous le devons à ces masses vivant en
2
pa;ys à majorité catholique, que le clergé
romadn a réussi à eutdoctrineir de telle façon, — répandant à pleines mains les plus
iniques cajominies sur le protestaintisme,
— qu’elles en ont une véritable terreur.
La vaccinaltion antiprotestante agit si efficaicement auprès di’un si gra^id nombre,
que le terrain est rendu réfractaire à
toute semaine et le témoin de la vérité
passe pouir un suppôt de Satan et un
pourvoyeur de l’enfer.
Il n’est pas dia^ pe pouvoir d’aucun
homme de redresser, diu j^lur au lende
main, (des habitudes invétérées, surtout
quarid elles impliquent de si grancfe intérêts eodésiaistiqueis, maïs au moins pour
ce qui dépend! de chaaun ¡de nous et pôur
une classification qui s’impose, fixons les.
termes de datholique-romain au romaniste
et de ichrétieil évangélique ou évangélique, tout court, dlans notre nomendature
religieuse. A. M.
(Catéchisme, chap. I; « La religion chrétienne »).
UN LIBRO NUOVISSIMO
E uscito :
N. DONINI-BUFFA
— Prezzo L. 5
In Italia, franco di porto, L. 5,50
Mandare vaglia alla
LIBRERIA CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Un problème vital.
Cet cortide attrait dû -paraître dans le
nmnéro de la semaine -passée, mais û ne
perd pas son act-nalité en le publiant après
le dimanche de la paix. L’auteur nous pardonnera si nous en sutpprimons la seconde
partie, qui nous -paraît un -peu trop technique pour une quantité de nos lecteurs.
Réd.
Invité par TUnion CSirétienne de Jeu>nes Gens de Bergame et d’autres villes
du Nord d’Italie, à parler sur le Désarmement, j’ai observé, spécialement pendant
les conversations q)ui suivirent, un intérêt très réd ide la part de la jeunesse en
particuKer. Eît ptiiscpie plusieurs de mes
auditeurs m’ont demandé d’écrire quelques articles sur nos journaux évangéliques, je iTésumerai très sommairement
l’exposition claire faite par le pasteur
suisse H. L. Her*iod, au coiurs des dernières séances de lAUiance Universelle pour
l’Amitié lintematîonale, auxçcuelles j’ai eu
le privilège d’assister avec le prof. Eirnesto
Comba.
I. Bref historique ; La Conférence sur la
limitation et lia réduction des armements
souffrit de trois conditions malheureuses :
de la crise économique générale qui préoccupait les gduvemements et rendait l’opinion publique inquiète et nerveuse ; de
l’incertitude polit&pe et gouvernementale
de plusieurs grands paysi; d’une atmosphère de pessimisme et de cynisme qui régnait en .Europe et en Aimérique et qui
avait même gagné Genève au moment où
les délégués s’assemblèrent.
Le premier point est clair. Quant au second, a|ux difficultés surgies avec le grave
conflit (de l’iîîxfcréme Orient, venait s’ajouter celle des gouvernements français et allemand, laOors au pouvoir, qui n’avaient
aucune garantie de survivre aux proches
élections. Le gouvernement dé M. Hoover
était dans une situation semblable.
En ce qui concerne le troisième point.
Lard Cecil déclara : « Je ne saurais dire
pourquoi on avait coutume d’affirmer, au
moment où la Cbnférence se réunit, qu’elle
était vouée à un échec. C’était probablement lia conséquence d’tme propagande
menée par ceux dént l’intérêt était de la
voir échouer. Quoiqu’il en soit, éllé débuta
dans des ooudîtions défavorable ».
Les premiers événements furent par
contre très encourageants. La Conférence
présenta au monde toute une série de déclarations importante sur le problème du
désarmement, émanant de diverse nations. Le débats de séance publique révélèrent aussitôt que la plupairt de gouvementents estimaient qu’un échec de la
Conférence serait un incalculable désastre.
Cîela contribua à prér une atmephère
beaucoup plus optimiste.
Ensuite M. Gibson présenta la déclaration américaine demandant l’abolitilon des
arme qui menaicent particulièrement la
défense nationale, suivie de la propeition de |M. Litvinoff de réduire proportioimelletneint les armements ^t lesfetfetifs.
On epérait qu’avant l’ouverture de la
Conférence sur le réparations, à Lausanne, le Commissions technique arriveraient à de iré£|ultats pœitifs et concrets,
que la (Commission générale franchirait
une nouvelle étape.
Ce epoirs furent déçus : les débats des
experts se révélèrent futile, sinon absiurdes, quelque irésultats peitifs sombrèrent au milieu de conclusions négatives
non pratiqfue.
Une nouvelle phase de la Conférence suivit l’entrée en fonction du gouvernement
Herriot, en France. iLe Bureau recomimanda que des inégociations privée fussent engagées entre certaine délégations
(France, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Italie). Ces conversaltions, qui eurent lieu simultanément avec la Conférence de Lausanne, furent soudain interrompue par
l’annonce du plan présenté par le président Hoover, avec le .désir d’amener toutes le nations à énoncer Ouvertement dans
quelle meure elle peuvent contribuer à
une grande action d’ensemble.
Ce fut ensuite la contreproposition britannique qui allait beaucoup moins loin
quant' à réduction immédiate et différait
quant aux jméthades. S’ensuivit une périedé de négociations privées, pendant laquelle une résolution fut élaborée affirmant la néceæité d’une réduction substantielle des iarmements universels, éta,blissant certaines règles pour la protection
des populations civiles en cas de guerre,
la prohibition de la guerre chimique et
bactériologique, la. limitation proportionnelle de l’artillerie, etc................
III. Qudq-ues -problèmes vitaux: Il y a
deux questions (essentiellés et vitales à
fixer : le problème de la sécurité et de
l’égalité juridiqué. \
Une réalisation partielle de ces deux \
problèmes se trouve d'ans l’idié* de renoncer aux (armemeints offensifs.
Deux lafutres questions importantes sont
celle de la fa.brication des armes et du contrôle de l’ex,portation, et celle de la réduction qualitative par méthodes budgétaires.
Il s’agit de points délicats, vu les intérêts
financiers qui peuvent en ptre affectés.
Du .reste, pour aifriver à des décisibns
pratiques, les gquvememeints ont besoin
de se sentir soutenus -par Vopinion -publique ; ce n’est pas une entité, elle n’est pas
continue dans son expression ; elle est variée et versatile, elle peut accepter des arguments contraires, elle est ignorante, mal
informée et n’a ,au(ju.n moyen d’expressibn.
C’est donc le devoir et le privilège des
organisations qui ont à cœur le succès de
la Conférence du Désarmement : d’informer l’opinion -publique, d’expirimer leurs
‘ opinions, de coordonner leurs efforts afin
de Içs opposer aux forces négatives.
Beaiucoup a déjà était fait dans ce sens
par grand nombre jd’organisations clr rétiennes et par la Société des Nations.
Outre les différentes manifestations, la
Cro:isade ide la jeunesse, etc., un grand
nombre d’Eglises chrétiennes et d'organisations religieuses ont fait entendre leur
voix, et l’Alliance Universelle a attiré l’attention sur la Conférence de Genève. C’est
ainsi qu’a été établi le dimanche de la
paix et quiune action directe est entreprise pour cette granide cause. Les organisations chrétiennes établies à Genève ont
coordonné leurs efforts et dressé des plans
en vue d’une action commune.
IV. Condkmon. Le devoir de l’Alliance
est clair et impératif : intensifier ses efforts en faveur de la paix et d’tune meilleure compréhension entre les nations et
les races. Chaque effort contribuera au désarmement |moraJ : c’^ la contribution
demandée à tous les chrétiens.
L’action întemationale ne peut être efficace que si efie a des racines dans les
différents pays où elle doit être le résultat dlune conviction des 'individus et des
collectivités. Cesare Gay.
REGALO PER GRANDI E GIOVANI
Interessante ïolnmetto Storico;
del Prof.^GiovAKNi Jalla - riccamente illustrato
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Per ordinazioni rivolgersi, alla LIBRERIA
CLAUDIANA e BOTTEGA DELLA CARTA,
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Tournée en Alsace.
(Contin-uation et fin - V, Echo N. 44, 45, 46 et 47).
Un foiucitionnaire catholique d’une ville
de la Rivier,a nous disait, il n’y a pas longtemps, que nous. Protestants, ne jouissons
pas du privilège de Lunité d’organisation
dont jouit l’Eglise Catholique-Romaine. On
lui répondait que nous jouissons d’un privilège plus grand encore : 1’,unité d'esprit,
Tunité des cœurs, 'unité qui se traduit par
des manifestations concrètes de sym;pathie
fraternelle et d’amour chrétien.
Notre récente tournée en Alsace nous a
fourni une nouvelle preuve de cette unité.
A Strasbourg, comme ailleurs, nous avons
senti cet esprit de solidarité, malgré les
différences d’organisation ecclésiastique,
dans les différentes branches du Protestantisme. .Même à la Faculté de Théolo-,
. . I
gie c est icet esprit qui règne et c’est grâce
à cela que l’on y reçoit, .avec la plds
grandie cordialité, des étudiants appartenant à des nations différentes comme à des
dénominations différentes. (Je dirai," en
guise die parenthèse, que nous avons actuellement un étudiant Vaudois à Strasbourg, M. Artlîlur Rostagno). Nous, Protes- ■
tants, nous sentons cette « unité d’esprit
dans la 'diversité des formes » (et c’est
une grande force pour nous!), soit que
nous devions présider un culte liturgique
luthérien, ou diriger un service dans une
Eglise Réformée ou dans une Eglise fibre,
soit que nous devions , parler dans une salle
d’évangélisation populaire ou prendre part
à une réunion dé prière avec des frères
d’autres dénominations. C’est pourquoi celui qui écrit ces lignes peut affirmer qu’à
Strasbourg, il a senti son cœur battre à
l’tinisson avec des frères en la foi autant
lorsque (J a. prêché à l’Eglise Réformée de
Saint-Paul, il y a trois ans, comme lorsqu’il a présidé un culte au Temple Nexif
(luthérien), il y a deux ans, comme, cette
année, à l'Eglise Libre et à la Chapelle
diu Diaconat. L’Eglise de Saint-Paul, dirigée par M. André Boegner, était, sous le
régime allemand, l’Eglise de la garnison;;
le profil majestueux de ses clochers se reflète dans la Rivière de l’Ill, qui l’eriitoure
de deux côtés. .Aujourd’hui cette église
réunit ¡l’élite du protastantisme réformé
de la ville.
Le Temple Neuf, affecté actuellement au
culte luthérien, remplace l’ancienne église
du même nom, qui a été réduite en cendres en 1870, lors diu bombardement de
Strasbourg par les Alèmanids. C’était, jusqu’en 1681, l’Eglise des Dominicains, qui
avait pour origine un couvent fondé en
1224. A l’époque de la Réformation le couvent devint la léproserie des Bonnes-Gens.
L’Eglise Libre id)u Pont Saint-Martin est
de date plus récente ; elle doit sa constitution à .un mouvement de réveil de la seconde moitié du XIX® siècle. Elle a eu,
comme pasteurs, le prof. Cuvier, de Montbelfiard, Auguste Sabatier, Jules Breitenstein, etc.
Le Protestantisme à Strasbourg est une
force, quoique le nombre de ses adhérents
ait diminué après la Grande Guerre par
suite de l’émigration de nombreuses familles allemandes : il y a actuellement, dans
cette ville, environ 60 mille protestants
sur une population de 170 mille âmes.
C’est un iptivilège, pour le Délégué 'Vau#
dois, que d’être logé dlans -lûn des quartiers
historiques par expellence, dans le presbytère même diu Pasteur de l’Eglise de SaintThomas, où reçurent autrefois l’hospitalité
Calvin et Zwingfe. L’Eglise de Saint-Thomas, qui eut comme pasteur Martin Buceir, occuperait remplacement d’un ancien
piaJaîs des roisi francs, dont les fondations
auraient servi aîltérieureme'nt à un éta^
blissement romain. C’est au début du IX®
siècle que l’églfee fut érigée par l’évêque
Adeloch, dont le sarcophage est conservé
dans ime des chaipeUes latérales. A Fépoque de la Réformation l’église passa aux
luthériens et elle est restée depuis lors un
temple protestant.
Avant de terminer ces notes, nous rappelons avec reconnaissance l’accueil cordial que nous avons eu auprès du président synodal des Eglises Réformées d’Al
aaiee, "'M. G. Rüntzel, ainsi que la conférence que nous a organisée Sœur Miriani
Kr.uger, belle-soalur du missionnaire Pascal,'^"
à la Maison des Diaconesses, dont ele est
la directrice, conférence qui a été insérée
dans le programme dè la fête annuelle de
la Maison des Diaconesses à l’occasion de
deux consécrations, trois jubilés de 25 ans,et un de 50.
Nous exprimons notre reconnâissaniee à
tous les amis d’Alsace qui nous ont ac-t
cueilli si aimablement et si f ratemelement.
D. P.
O'O "O'O'O’O O "O’■O'O "O'"O'O O O O O'O
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Le 13 novembre, aux Martels, a été administré le baptême à Pons ■
Eraldo d’Edouard. — Dimanche, 4 dléoemhre, dans le temple de Saint-Laurent, a : |
été baptisé Robert Ricca de Jean.
— Alexis Rivoire, des Rivoires, a été
enseveli (dimanche matin. Le pasteur
M. Chaïuvîe a bien vOulu présider le cui^e
au Serre, pour permettre au pasteur
M. Nisbet de se rendre à la maison frappée par lie deuil, et ensuite M. Ghauvie a
présidé le service au cimçtière.. Nous le ,
remercions très cordialement.
— L’idée dlune icoUecte pour acheter un •
halrmonium pour le temple de Saint-Laurent a été bien accueillie. Beaucoup de
personnes ont prom.is leur adhésion prar
tique. Le premier don, de 20 lires, était
signé,' : « Que ta main droite ne sache pas
ce qu’a fait ta malin gaùche ».
■— Tous les membres (de l’Eglise qui dé- y
sireint s’abonner à VEcho peuvent en ver- ,
ser le montant au Pasteur, qui se charge
de le transmettre au Bureau dfi journal. ^
R. N.
FLORENCE. Dernièrement, M. le prof. ^
G. Lluzzi a été appelé à présider les obsèques de M.me Constance CaseUa veuve de'*"'
feu le prof. Giglioli, bien connu dans le
temps à Florence, décédée à l’âge de 91 aiis.
On peut dire que tout le monde littéraire, scientifique et politique était large- ^
ment représenté, avec drapeaux et fanions J
de la milice. 3
M. Ltuzzi out ainsi une occasion on ne 4
peut dire plus providentielle d’annoncer
les consolations de l’Evangile à un public
qui en a rarement l’opportunité, quoiqu’on a;
ayant un urgent besoin comme toliit (> Litre mortel. ~
M.me Giglioli laisse après elle une fille
mialriée à Gênes et deux fils, l’un et l’au- '
tre profiesseUrs à Florence. Sa dépouille
mortelle a été enterrée aux tAllori. .
— A Eben-Ezer (Asile Comandi) est décédée, à l’âge de 80 ans, M.me Lucia Me- J
dola veuve Prated, un fidièle employé de J
l’Asile au beau vieux temps. Quoique ne .fl
pouvant plus fréquenter les cultes — M.me „
Pratesi appartemiait à l’Eglise de Via Man- |
zoni — elle a été vibitée régulièrement 1
par le Pasteur et l’ancien Ceseri. 'm
—• Lundi, 28 novembre, dans l’église de i
Via delà Vigna, Vecchia, ont eu lieu les
funérailles dè M.me la comtesse Giulia Bed- ^
' ■■■•a
deUi veuve Tom-mad Del Boscia, décédée ,
à Tâge de 87 ans. I
Anglaise d’origine, alliée à plusieurs familles de la noblesse toscane, la comtesse
BaHeUi n’a jamais oaiché sa foi et a voulu ^
présider le Comité de T Asile Feupetti, dont ■*
elle a été une généreuse bienfaitrice, ainsi J
qu’une am» dévouée de fiAlsile Com,aJidi.
Ele s’est endormie en paix dans les
de son ¡Sauveur, qu’ele a servi humble*
ment et fidèlement. phg.
MARSEILLE. Le 19 novembre, deuX;
membres de l’Union Va’uidoise se sont unis’
en miagiage : Marie Negrin, file de
veuve Lydie Negrin, de Bobbio Peffice, et
M. Jean Pierre Rivoire, de Vilar PelliceLe mariage civil a eu lieu le matin par de-(
vant le Consul d’Italie et la cérémonie re*i
ligieuse a été célébrée l’après-midi, danS
le temple de la Rue Girignain, par M. if P'
teur Schiman, qui a exhorté les époux
vivre dans la foi de l’Evangile tel qUj
noug a été donné pag notre Maître et
ve^ Jésus-Christ. Après un entretien f<
mlier dans la sale du Consistoire où 1<
3
éipoux ont été' graniiement fêtés par les
parents et les aimiis, on est rentré en fa-,
mille ponir le (repas de noces. L’Union
Vaudoise leur souhaite prospédiité, bonheur
îi’èt une longue vie ensemble. P. P.
NEW-YORK. Nous ajvons reçu de
M. Pietro Girdglio une cinculaire qui nous
donne quelques nouvelles de la Première
Eglise Evajigélique Vaudoise de New-York.
La congrégation est tout heureuse de la
délibération du Syryade dernier, qui l’a reconnue autonome, et se propose de faiire
■un effort financier^ pouir conærver cette
autonomie.
II y aura une assemblée d’église le 15
janvier qui (devrai, entre autre, procéder
à l’élection de deux anciens et de deux
trustées pour remplacer les anciens Attilio Coïsson et Josué Tron et les tmstees
Emmanuel Tron et Jean Grill, qui peuvent cependiaut être rééluB.
^ Sur l’invitatîon des pasteuirs évangéliques italiens de New-York et de la banlieue, M. Gtriglio commémora, le lundi 5
'décembre, le IV® centenaire du Synode de
.Chanforan.
Nous transcrivons la fin de la circulaire ;
X Puisque l’Assemblée Synodale de sep»tèmbre dernier a accueilli « avec joie (»
notre demande, en formant les vœux les
meilleurs pour iruotre œuvre (un événe»ment de grande importance pour nous,
surtout après les luttes que nous avons
^soutenue^), proposons-nous une véritable
campagne pour la cause du Maître.
«Vous savez en quoi cette cause consiste et, si on veut (faire des rapprochements, ce qui la (distingue des programmes politiques du jour, quel que soit l’aspect particulier de chacun.
« CeuxHcî voient le sélut de la société,
avant tout, dans le système, dans l’organisation ; le christianisme le voit, avant tout,
dians les dispositions intérieures, dans la
bonté, dans l’honnêteté, dans le dévouement, dans le idœir de « (servir » plutôt
que « d’être servi ».
'■V
« Ges jdispiositions, le christianisme les
demande de tous, des pauvres comme des
riches. Il ne (fait pas de distinction de personnes. Si, pour le bien commun, le sacrifice, soust quelque forme, est nécessaire,
tous doivent être prêts à l’accepter. Question de proportions, mais non pas de subs^
tance ou de principes ».
PRARUSTIN. Presque toutes les activités de notre Eglise ont repris avec courage et zèle, malgré le beau temps ! ! Du
13 au 19 novembre nous eûmes de nombireuses assemblées de prières pour la jeunesse, comme nous y étions in-dtés par le
Comité Mondial des Associations Chrétiennes, au culte principal à Saint-Barthélemy,
le soir dans la saille du Consistoire, le mercredi soir à Saint-Second, et le jetudi soir
à Pignerol.
Les réunions dans les différents quartiers sont très encourageantes aussi.
— Un seul acte liturgique : le baptême
de Guido Avondet, de Semounin, fils de
Jean et de Lydie Bonin.
Que Dieu bénisse, ce cher enfant, ainsi
que tout le trayail qui s’accomplit dans
«ette paroisse. A. B.
— Slaimedi soir; 3 courant, dans la salle
du Presbytère, lune belle asseonblée de plus ’
^ 60 jeunes gens et je(unes filles se réunissait sous la direction du pasteur M. Balnias et de l’ancien ML Emmanuiel Forneir>n, dans le but d’organiser une Union
Chrétiienne. M. le prof. Attilüo JaUa, expressément invité: dans ce but, aprfe avoir
porté les salutations très cordialee du président du Groupe, M. J. Tron, pasteur, exposa les lignes générales de la mission et
du programme de l’Union. Ghrétienne, insistant sur O0 qui a toujours été le fondement dé Fcaluvre unioniste chez nous : la
prière, l’étude biblique et religieuse, l’œu^
vre chrétienne au service de l’Eglise, en
pleine collaboration avec le Pasteur.
L’assemblée unanime, tout en approuvant cé programme, décida d'attendre l’arrivée du nouveau pasteur, M- Guido Rivoir, pour s’organiser régulièrement en
Union Chrétienne, et de se réunir, en attendant, le samedi soir, sous la direction
de M. Balmas, pour le développement d’un
programme provisoire.
Elle ecî^pirdme, par le moyen de l’Echo
des Vallées, ses plus aifectuefuses salutations à ÍM. Rivoir, lui assurant, dès à présent, la cordiale collaboration de la jeunesse de la paroisse. ' E. F.
SAINT-JEAN, Deux mariages ont été
célébrés dans notre temple, samedi 26 novembre : celui de Combe Ferdinand avec
Charrier Pierina, et celui de Odin Louis
avec Bonnet Honorine. Que Dieu bénisse
et guide ces nouveaux foyers.
— Mardi, 29 novembre, eurent lieu les
obsèques de notre sœur Madeleine Benech
veuve Bonnet, décédée à la Ponsa, dans sa
72® année. Aux parents et aux enfants,
surtout à ceux qui apprendront, dans la
lointaine Amérique, la nouvelle du départ
de leur chère ipère, notre symi^.tihie émue.
— Dimâniche, 4 décembre, un long cortège de parents et d’amis accompagnait au
champ du repos la dépouille mortelle de
notre sœur Marie PasuLim Robert, emportée soudainement, à l’âge de 71 ans, aux
Turins. EUe laisse un doux souvenir de
bonté et de charité, et sa mémoire est en
bénédiction, non seulement pour ceux qui
l’ont connue et aimée, mais aussi ipour l’Eglise et tes œuvres de bienfaisance, auxquelles elle a su penser avec beaucoup d’affection et de générosité.
SIENA. (Dimanche, 6 novembre, M. le
prôf. Giov. Luzzi a été ap'Pelé à bénir le
mariage de M. A. MwcôiarÆ,, membre de
l’Eglise Baptiste de Rome, avec M.Ue C.
Cdombi qui, depuis quelque temps, fréquentait assidûment les cultes dans notre
temple.
Le focal était bondé : les membres de
l’Eglise, venus aussi pour le service ordinaire, et un grand nombre de parents des
époux, d’amis, de connaissances et de
curieux.
La cérémonie, si simiple et si solennelle,
fit une p;roffonde impression sur tous ces
divers auditeurs qui suivirent le service
avec une visible attention et un intérêt
très mialrqué.
Les informations qui nous: sont paa'venues par ccirirespondiance et de vive voix
nous dibent que l’émotion a été générale
et bien des yeux furent baignés de larmes.
«Il nous faudrait, dit-on, chaque année,
plusieurs fonctions de ce genre, pour réveiller les Sentói de four torpeur!».
— Nous noius réjouissons aussi avec
M. l'avocat Cuglielmo Bcùrblan, originaire
de FEngadina, membre de cette congrégation, qui a obtenu, par concours, la place
de professeur d’histoire de la musique et
de violoncelle au Conserviaitoire de Bolzano.
phg:
SAINT-GERMAIN. Dieu a rappelé à
Lui, le 23 novembre, après de longues
squffrances, notre jeune frère Ludovic
Travers ide Jean, de FEnvers-Pinache ; et
le 24 du même mois, notre sœur Ribet Marie née Bert, des Cofombats, âgée de
80 ans.
Nous exprimons encore notre plus vive
sympathie aux famiUes affligées.
— L’installation dü chauffage électrique
au temple a été achevée, il y a quelques
semaine. C’est tout ce qu’on peut imaginer de plus confortalble et de plus pratique.
— Le culte du dimanche soir — qui a
lieu, maintenant, au temple — a jusqu’ici
réuni des assemblées mposantes.
VALDESE. H(m. François Gcurrou. De la
politique ? Un petit brin ; pourquoi pas ?
Si un die nos coreligionnaires parvient honnêtement 'à une position quelque peu en
vue, pourquoi n’en parlerions-nous pas ?
D’autant plus que M. Er. Garroü n’a pas
cherché cette position, mais qu’elle lui a
presque été imposée et (dans les dernières élections, ü a eu une votation deis plus
flatteuses comme représentant du parti
démocratique à te. chambre des députés de
FEtat de te Caroline dû Nord.
Dans son programme, il ¡déclare avoir
visité les sections électorales et en avoir
reçu de grands encour^ements. On compte
sur lui surtout à cause de son honnêteté
et, vu les besoins de te population, à cause
de son engagement de voter contre toute
dépense inutile.
Nous lui souhaitons cordiafoment de ne
pas rencontrer trqp d’ingratitude, mais
plutôt de pouvoir être utile à te population qu’il représente. phg.
Par le moyen de notre 21 S. F. nom
envoyons à l'hon. François Gœrrou nos félidtatiôns et à tous les Vaudois de Valdese' nos sakitastions les plus cordicdes,
nom réjouissant avec eux. L’Echo.
VERONA. Depuis deux ans cette ï^lise,
quoique iréguhèrement visitée par le pasteut de Brescia, est sans conducteur. Cela
laisserait supposer que l’œuvre y est languissante et que les membres de te petite
communauté sont découragés. Il n’en »'est
rten, ife démontrent au contraire une vitalité, un enthousiasme, un courage merveiBéux, qu^ méritent d’être portés à te
connaissance (du public vaudois.
Unis pair des sentiments de profonde
charité chrétienne et de grandç responsaft>i]iité, ils travaillent, oes frères, avec foi
et fflltrain, s’efforçant de multiplier leurs
forces pour le service dû Maître. ’
Les jeunes surtout mettent leur foi et
leur enthousiasme au service de l’Eglise,
afin de te faire connaître au .dehors, par
l’éclat de sa lumière et par la flamme de
son amour.. Chaque siemaine ils se réunissœt danslte maison hospitalière d’une des
colonnes de FEglise et étudient ensemble
les meilleurs moyens de faire progresser
l’œuvre ;. ils résument et reproduisent le
serrmn du dimanche qu’ils font circuler
parmi frères dispersés et parmi les
personnes de leur connaifesaince.
Ils se tiennent en contact continuel avec
tes matedesyet avec lès émigrés ; ils visitent tes hôpitaux;, où ils distribuent des
Evangiles et des traités, etc.
Comment ne pas prendre note d’une telle
activité et nous te donner en exempte, à
nous, les VaudoïSjdè vieille date ? Réd.
VILLAR. Vidtes. Notre pisiroisse a eu: le
privilège de recevoir, dans cette dernière
quinzaine, tes chères et »bienfaisantes vL
aites de l’évangéliste M. Emile H. Ganz et
du pasteur M. Guildo Mathieu, de Villesè,'che, qui ont présidé tes cultes des dimanj dies 20 novembre et 4 décembre, eé. de
' M. te .prof. Attilio Jalla, secirétaiire du Comité de Groupe des A. C. D. G., qui a été
parmii nous le 30 novembre, et a apporté
"en cette occasion à notre jeunesse unioniste un vibrant et très apprécié message.
Merci encore à tous ces chers amis et...
au revoir, s’il pteit à Dieu.
— Mariage. Saimedi, 19 novembre, nous
avons eu te joie d’impforer la bénédiction
de Dieu sur le mariage de M. Paul Caugn
de Joseph et de M.Ue Henriette Meynier
s: de feu Pierre. Aux heureux époux nous
renouvelons nos vœux de vrai bonheur en
Christ.
— Baptême. Dimanche* dernier, 4 décembre, au cours d’une sympathique et intime réunion de famille aux Garniens, nous
avons administré le haiptême à te chère
petite Erica Michdin-Salomm de Paul et
de Marguerite Lesny. Que Dieu bénisse et
l’enfant et ses chers parents!
— Décès. Un vide des plus douloureux
vient de se produire, mardi 6 (courant, •
dans une de nos famifles, par le départ,
aiprès plusieurs mois de maladie et de souffrances, de Danid Gönnet d’Etienne, de
Foin menu. Notre frère n’avait que 49 ans.
Nous nous fun.issons à te prière de notre
frère mourant, pour (demander au Père
céleste d’être Lui le soutient et te conso- ^
teteur de ceux qui restent, et partiqulièrement de te fidèle compagne de celui qui
nous a quittés.
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Nous lisons dans le Piccolo Messaggero,
bulletin de FEglise de Turin, que le Consistoire a pris te délibération d’agrandir
et modifier la maison qui' accueille, en été.
les enfants de l’œuvre G. P. Medie, à Borgio-Verezzi. Ce travail quoique coûteux,
est indtepensable : laiaser l’établisseroent
dans les conditions actuelles, équivaudrait
à priver une quantité d’enf2ints des bains
dont ils ont besoin pour se remettre en
santé. Le Consistoire de FEglise de Turin, " duquel cette œuivre dépend, demande donc 1a oolaboration des personnes
de bonne volonté, des deux manières
suivantes :
1“ Que toute 'personne voulant séjourner un peu dp temps en rivière pendant l’hiver, choisisse, à parité de conditions, la Mlaison de Borgio-Verezzi, ouverte toute l’année.
2° Que chaicun s’efforce de 1a faire connaître, soit en Italie, soit à l’étranger :
on peut 1a recommiander en toute bonne
conscience, car on y trouve un milieu sain
et confortable.
En d’autres termes, veuillez collaborer
pour assurer te pnosipérité de te Maison '
Vaudoise de Borgio et maintenir l’œuvre
fondée par M. G. P. Meifle, où un si grand
nombre d’enfants pauvres ont retrouvé te
santé et les forces, grâce aux bains de mer.
S’adresser à M. W. Albarjn - Casa Balnearia Valdese - Borgio-Verezzi (Savbna).
Les Livres.
Almanach Jean Calvin, 1933 — Editeur
et rédacteur QVLlle Bienz - Genève. —
Prix : L. 3,50.
Il s’agit ide te publication pour laquelle
d^ centaines de ¡personnes tendaient te
main fors de te séance du Synode dernier,
tenue à Chiainforan. En un moment tous
les exemplaires (furent vendus, et le plus
grand nombre ne put se procurer l’attrayant Almana/ch.
Ceux qui ont tendu inutilement te
main alors, sont informés par ces lignes
que FAlmanajch Jean Calvin peut être acquis à Torre PeUice, au prix de L. 3,50.
Le demandier au pasteUr M. Jutes-Tron.
C’est te seconde fois que cet Almanach
paraîl, et il a été très favorablement accueilli piar le monidte protestant étranger.
Il n’y est pas question uniquement de Calvin, mais de te Réforme en général ; l’impression (elt les iflustrations ne laiæent
rien à dlésirer. L’œuvre a une valeur en
soi-même, 'mais te but de te vente lui en
donne une autre : une partie de Fenraîsse
sera remise à nos oeuvres de bienfaisance.
200 lires furent déjà versées sur la vente
de Chanforan. ,
«: * *
Eva Lecomte : Pada ossia la Pìccola Valdese. — Traduzione idal francese di En- .
rico Corsani. — «Le Orme» - Via Bertolai, 21>t- Torino. —^ L. 8. .
A Ce livre n’est pas nouveau pour le public vaudois qui connaît déjà l’édition
française, mais nous sommes heureux de
le présenter dans 1a traduction italiènne
qu’en a, faite M. E. Corsani.
Le récit, d’inspiration bien vaudoise, ne
nmnquera pas d’intéresser, surtout ces jeunes filles qui aiment les bonnes lectures.
Ce livre vient d’être traduit en anglais
et publié ipar lai « Rdigiom Tract Society »,
de Londres, ce qui constitue une recommandation de premier ordre.
On i)eut se procurer lè livre dans te
bonne traduction italienne qu’en a faite
M. E. Corsani, à te « Bottega della Carta »,
Torre PeUice, et chez toutes tes librairies
évangéliques._____________________________
Amministrazione delle Poste e Teleorafi.
Servizio corrispondenze e pacchi dorante il periodo delle feste natalizie 19321933. « Per assicurare il regolare svolgimento dei servizi deU’awiamento e dela
distribuzione durante (le prossime feste
natalizie' e di Capo d’anno, si raocomanda
al (pubblico di scrivere ben chiaro l’indirizzo delle corrispondenze e dei pacchi, non
omettendo mai di aggiungervi l’indicazione delia provincia cui appai^iene te' località di (destinazione se dirette nel Regno, oppure delo Stato se dirette all'estero.
« Dupante tale periodo, e precisamente
dal 16 dicembre a tutto il 5 gennaio, si
consiglia di non imipostare le oartolme illustrate ed i biglietti d’augurio nelie cassette coUooate nelle stazioni ed in quelle
dei treni postali e si raiccomanda invece
di eseguire tate impostazione sempre nelle
buche coUócate presso gli uffici postali.
« Si consiglia ancora di induaere nei
pacchi postali una copia defl’inidirizzo del
mittente e del destinatario e di confezionare i pacdii stessi con massima cura e
con involucri ben resistenti ».
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