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Soixantième année.
5 Décembre 1924
N“ 47
2
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUÉ VENDREDT
8
PRIX D'ABONNEMENT I
Par an Paar 6 moia
Vallées Vaudoises......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger..................... • • • •
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique...................
L. 8,» 10,-;;. 20,—
. 19,—
1 doll. Yz doll.
5,
6.
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On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT BE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,'
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
8
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro: 90 centimes w
Qne tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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TÉMOIN MUET.
Un chien aboie pour défendre son maître, mais quand Jésus-Christ est attaqué,
ses disciples, hélas ! restent trop souvent
silencieux.
— « Je mis chrétien ! ». C’est facile à
di!re, à chanter, à proclamer dans certains milieux religieux ; mais, comme on a
peur, comme on a honte de le dire, là où
il faudrait surtout l’affirmer : dans ces
foules hostiles, dans ces salons mondains,
où Jésus est le g^and méconnu, le méprisé
et le rejeté des hommes.
Etre chrétien, cela signifie ; porter
Ch'rist en soi, être animé de Son SaintE^rit, L’aimer, Le servir, confesser Son
Nom,
Etre un témoin : c’est dire ce que l’on
a vu, ce que l’on a entendu, les expériences que l’on a faites. Le Seigneur .Jésus
le demande à tous ses disciples: «Vous
serez mes témoins».
Hélas ! la plupart ne le sont pas : ils
ont peur d’un haussement d’épaules, d’im
sourire ironique, des moqueries, du mépris dont leur Maître est l’objet. Chrétiens lâches, témoins muets, ils empêchent
—^ fl P Xùau de veru.r ici-bas, ils ea
chent la Lumière sous un boisseau : ces timides sont des criminels, car leur silence
est un crime.
Oh ! la terrible culpabilité du témoin
muet !
iVoici un homme s’éveillant au milieu
de la nuit : la maison, en face de la
sienne, est en flammes ; aucun danger
pour lui ; mais là-bas, plusieurs person
nes endormies vont être victimes de cet
incendie. Aucunie loi ne l’oblige à crier :
« Au feu ! ». Il pourrait, il devrait cependant pousser ce cri, appeler du secours,
réveiller ses voisins, aller combattre le feu.
Mais non, il ne fait rien, il se tait, il reste
le témoin muet et indifférent du malheur
qui se prépare.,
N’est-il pas un criminel ? N’est-il pas
responsable de la mort de ses voisins ?
L’opinion publique n’appellera-t-elle Pas
C0t homme xm meurtier ?
¡Voici deux petits enfants, jouant sur la
voie fierrée, en l’absence de leur jnàre : on
entend l’arrivée d’un train : ils vont être
écrasés. Une femme les a vus, elle peut
les avertir du dangqr, bien plus, elle n’a
que quelques pas à faire pour leur porter secours ; mais elle reste un témoin
niuet et insensible en présence de la mort
terriible qui va frapper ces pauvres
petits,
N’esb-eUe pas aussi une criminelle ?
Et quand il s’agit, non plus du corps,
brais de l’âme, dont Jésup^lhrist à dit :
tiVe craignez point ceux çfui ttuent le
CORPS, et qui, après céto, ne peuvent
rien faire de pías. Mais je vous montrent qui vom devez craindre : craignez Celui qui, après avoir ôté la vie, a le pouvoir d’envoyer dans la Géhenne ; oui, je
votis le (Us, c’est celui-hà que vous devez
craindre », car ; « Que servirait-ü à un
Ivomme de gagner le monde, s’il perdait
son AME? ou que donnerait l’homm.e en
échange de son AME ?, le disciple de Jésus-C3u'ist resterait im témoin muet en
présence des âmes qui périssent ? Com
ment ? Il n’ouvrirait pas la bouche pour
confesser le Nom ,de Jésus, le seul Nom
donné aux hommes pour être sauvés ? Il
ne parlerait pas de l’immense amour dont
il a été l’objet de la part de 'Dieu, et qui
est offert gratuitement à tous?
Ifet-il si difficile de dire : « Eieu a tellement aimé lie monde cpi’Il a donné son
Fils unique afin (pue (puiconepue croit en
lui iiE PERISSE PAS, mais (pu’ü ait la
vie étemelle » ? Est-ü, difficile de témoigner que l’on croit peirsonneHement à ce
don de Dieu, à la ¡Personne de JésusChrist?
Quoi? je resterai muet, quand, en confessant le Nom de mon Sauveur, je puis
faire passer une âme de la mort à la vie,
des ténèbres à la Lumière ?
Oh ! je le sais bien, tous ne seront pas
convaincus, tous n,e croiront pas, des railleurs se moqueront de mon témoignage !
Mais j’aurai fait mon devoir, j’aurai
obéi à mon Maître, j’aurai accompli l’œuvre qu’il attend de moi : « Vous serez mes
témoins!».
« Celui qui croit en moi fera les œuvres
que je fais, et il en fera même de plus
grandes ».
Et quelle est la grande œuvre 'à accomplir ?
« L’œuvre de Dku, c’est que vous
croyiez en Celui (pu’Il a envoyé ».
« Le Fils de l’homme est venu chercher
et sauver ce qui était perdu».
«Vous serez mes amis, si vous faites
tout ce que je vous commande ».
« A ceci, tous connaîtront que vous êtes
mes disciples, si vous vous aimez les uns
les autres».
0 Seigneur, donne-moi, et donne à tous
les disciples, un immense amour pour les
âmes, l’obéissance et la fidélité à Ta Parole, avec la puissance du Saint-Esprit!
{Christianisme). Ch. Dentan .
Il polii e( l’iié \Êm.
Il y a beau longtemps que les défenseurs
du catholicisme-romaip et les partisans de
la Papauté ont su, £^vec une habileté con(somméei, persuader les Monarques et les
Gouvernements que rien n’était plus dangereux pour l’unité nationale que des divergences religieuses. Et, diséns-le bien
haut, point n’était nécessaire d’avoir l’âme
couarde d’un Charles IX, ni le cœur orgueilleux d’un Lpuis XIV pour s en laisser convaincre.
C’est une manière fort aisée d’éviter les
disculpions sur des principes que de porter
la question sur le terrain politique et d induire les iGouvernements à considérer les
Réformés, par le fait de leur non adhésion
à la religion de l’Etat, comme des rebelles,
des perturbateurs de l’ordre, des destructeurs de la belle et bonne unité.
Il y aurait ample matière à documenter
cette thèse en recherchant, par exemple,
dans nos Archives d’Etat, toutes les fois
que les Ducs de Savoie et le Parlement de
Turin prirent des mesures de rigueur contre nos pères, sous prétexte que leur qualité de dissidents religieux produisait une
brèche à l’unité du peuple auquel ils appartenaiemt, et que par conséquent ils
constituaient un danger permanent pour
la paix et la sécurité nationales.
iDepuis deux ans nous entendons ressasser,
par une certaine presse aulique, ces mêmes lieux communs, et nous ne sommes
pas trop surpris qu’un ex-ministre de l’Instructipn publique,, le philosophe (ah! ces
philosophes !) Benedetto Croce, dans un article qui va paraître dans la « Critica » sur
la «Renaissance et la Réformation», en
parlant de la « Controriforma » non seulemient en prône les mérites, mais mette en
relief les services que la Papauté a rendus
aux pays latins et à l’Italie surtout, en
évitant, ■— voire même avec la violence, le
fer et le feu, — que l’unité religieuse, si
nécessaire à l’unité politique, ne fût
nompue ! ,
Nous n’avons pas de peine à comprendre
com,bj|en il fut difficile, à l’aube de notre
«Risorgimento», de vaincre les défiances
des Autorités pour nous assurer les droits
à la pleine liberté de conscience et de ctdte;
et nous devons beaucoup de reconnaissance
à quelques hommes éminents, alors au pouvoir, qui défendirent nos droits et résistèrent aux courants rétrogrades.
C’est le cas pour nous, en Toscane, du
baron fettino Ricasoli.
Nous lisons, en effet, dans les «Memorie
Storiche del Governo della Toscana, 1859tM) » publiées par Enrico Poggi, que celqi-ci,
garde des sceaux pendant que Ricasoli
était ministre de l’Intérieur, s’opposa de
toutes ses forces à la libre prédication de
l’Evangile à Florence.
Dans ses discussions avec Ricasoli sur le
sujet, voici ses doléances : « Fteirmettre que
par la propagande protestants on semât
la division en cette matière dans laquelle
il y avait toujours eu union et concorde,
au moment où nous tendions à nous unifier, en toute, chose, c’était plus qu’une bévue, une folie de laquelle le pays s’affligait profondément. L’œuvre des protestants, loip de remplacer une foi par une autre foi, dans l’âme du peuple, ne fait qne
saper toute foi et tout sentiment religieux,
et avec celui-ci le véritable fondem,ent religieux et la véritable sànction de tout principe moral».'
Le sieur Poggi ne se contentait pas de discuter avec son collègue Ricasoli, mais en sa
qualité de ministre de la justice il disposait du Procureur Général auquel il confia,
alors, la mission d’enquêter sur le mouvement évangélique.
Voici un paragraphe du rapport de ce
procureur, dont il est juste de consigner
le nom à l’histoire, Isolani : « Une fraction
des dissidents prêche des doctrines éminemment dangereuses, comme celles qui
tendent à détruire toute notion de vertu
et de vi,ce et à abolir la moralité dans les
actions ».
Que vous en semble^ ami lecteur ? Il
avait bien servi son supérieur par le moyen de ses mouchards, qui étaient dressés
en l’art de référer conformément aux intentions du chef.
Enrico Poggi, ne se résignant pas à ce
que Ricasoli eût permis aux évangéliques
de tenir.leur culte à portes ouvertes, jette
le cri d’alarme : « C’est confondre la liberté
de conscience avec la liberté de propagande, capable de troubler les esprits et
les consciences, en tout temps faite pour
semer les scandales et l’ivraie dans une
époque de bouleversements politiques».
Le Ministre de la justice ne cessait pas
de faire enquête sur enquête et, d’après
ses informations ^(de la nature de celles
d’Isolani) il veut persuader Ricasoli que
« la prédication des protestants à (Florence
avait fait surgir de graves discussions dans
les familles du bas peuple, au point que
les parents se plaignaient au sujet des séductions qui se pratiquaient, même avec
l’argent, pour attirer la jeunesse inexpérimentée à leurs écoles ! ».
Sur ces entrefaites, un pamphlet en
forme de dialogue, imprimé en Piémont: « L’Bghse catholique, a,postolique, romaine est la seule véritable ^li^ de Jésus-Christ », arrivait à Florence pour être
distribué publiquement. Ricasoli refuse la
permission de le faire circuler, yu le langa^ violent et peu convenable qu’ils emploient pour combattre les doctrines des
protestants. Poggi accourt à la rescous^,
car selon lui : « il n’y avait pas une parole
injurieuse ou offensante contre les personnes ides protestants ; et si point de
vue du salut de l’âme fis étaient mis au
mémo rang que les Turcs et les Juifs, ü
n’y avs-it pas lieu de s’étonner puisque cétte
appréciation fait partie de la doctrine de
l’égjise catholiique ».
Toujours les mêmes, ces champions du
romanisme, c’est l’agneau qui trouble les
eaux limpides du loup! Poggi voyait l’unité
nationale menacée par les prédications
évangéliques — qui étaient inspirées à la
'charité du Christ — et il se fmsait l’avocat d’un venimeux pamphlet qui était une
provocation et un défi.
Il me semble que Enrico Poggi a fait
école dans nos sphères ministérielles ; on
raisonne comme lui pour la jxinne raison
que la doctrine catholique continue à déteijudre sur nos hommes d’Etat, qui la
trouvent si favorable à leurs vues politiques.
Que Dieu veuille susciter de dignes successeurs au noble Bettino Ricasoli; des
hompaes indépendants qui pensent avec
leur tête, jugent avec leur conscience et
qui ne consentent pas à ravaler la religion
au rôle de «ciment» politique, pour gar
rantir une illusoire unité extérieure de
la nation, qui en trouve ailleurs et plus
sûrement les bases granitiques.
Livourne, 18 novembre 1924.
'Arthur Muston.
GOUBRIëB D’ANGLETEBBë.
Le 11 novemblre a été rappelé avec soleimité dans tout l’empire : d’abord, en
priant pendant deux minutes, au coup de
midi, tout trafic étant suspendu, et ensuite par un culte commémoratif à la
White hall (Londres), où 250.000 personnes se massèrent pour y prendre part.
h’armistice day, cependant, tend à prendre un Ccuractère qui détruit le bien qu’on
pourrait en retirer, par des amusements
et des débauches se prolongeant très tard
dans la nuit, le bien et le mal se donnant
la main ; et cela ne peut pas durer.
• * n>
Selon les dernières statistiques du 1923,
l’augmentation des membres d’église se serait élevé à 110.000 communiants, c’est-àdire 80.000 dans l’église anglicane et
30.000 dans les églises dissidentes. Dans le
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pays dfi Galles, l’accraissetriient est très sensible, comme au temps ¡dii réveil. IMallieureusemeint on doit signaler, d’autre part,'’
une diminution de 23.000 élèves dans lies
écoles du dimanche. On explique ce fait
comme étant ime des conséquences de la
guierre, la natalité ayant diminué d’une
manière frappante.
»* «•
Comme cela est bien connu, les églises
anglicanes n’ont pas le droit de choisir
leurs conducteurs, ce privil^e étant dans
les mains ou des évêques ou des patrons,
c’est à-dire des familles riches qui ont formé le fonds pour le salaire. Or cela présente de graves inconvénients, des favoritismes inconceivables et surtout une grande
in%alité de traitement. Le part; clérical
voudrait laisser ce privilège uniquement
aux évêques, mais l’opposition des patrons
et des protestants est grande. Nous nous
rangeons volontiers avec ces derniers, connaissant la tendance, par trop catholique,
des évêques.
« % ^
Le Conseil Communal d’une fraction de
Londres a décidé la fermeture des cinémas,
le dimanche. Ici encore, grande opposition,
et cependant, quand on a toute une semaine pour cet amusement, n’est-il pas
naturel qu’on puiæe se reposer fe dimanche et sanctifiecr le jour du repos ? Dans
quelles conditions nous trouvons-nous, en
Italiq, où tout est permis le dimanche, qui
est le jour choisi pour l’amusement et les
plaisirs mondains ? Les crimes et les désordres sont là pour nous donner la réponse. C. A. Tron.
Listes précédentes L.
Mesdames et Messieurs :
Margiunti Paul, Torre PeUice »
Malan veuve Elisabeth, Id. »
Rostan E., ancien, Pinache »
Coucourde Michel, diacre.
Envers Pinache >
Andeer C. J., pasteur, Bâle
(2.me don) »
Tschudi Mathilde, Ran ica »
Revel E., pasteur ém., Rome »
Deslex-Dedkeir A. et E., Turin
(à l’occasion de leur mariage »
Rivoiro chev. E< et£M.me, Turin »
Durand Henri, Nice Maritime »
Muston A., pasteur, Livourne »
Malan veuve Ernest, Turin »
N. N., Torre PeUice »
Eglise Vaudoise de Venise »
Lotti Galilea, Bínenos-Ai res »
Total L.
72.604,05
50,
25,
10,
10,
21,50
20,
20,—
200,—
100,-10, 100,—
1.500,25,—
100,—
41,45
74.837,
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Dimanche 24 novembre,
vers 9 heures du matin, tandis que les cloches invitaient les fidèles à l’adoration,
l’âme candide de Madeleine Odin née Malan s’envolait paisiblement au ciel. Parvenue à l’âge de 82 ans, après une vie entièrement consacrée à sa famille et à son
Dieu, notre sœur nous a quittés après une
courte maladie, entourée des soins affectueux de ses enfants. Sa mémoire demeure
en bénédiction parmi tous ceux qui l’ont
connue.
Un long cortège de parents et d’amis
d’Angrogne, de Saint-Jean et de La Tour,
accompagna, lundi après-midi, la chère dépouille au lieu du repos. Notre sympathie
chinétienne (St assurée à la famille en
deuilj
Nous nous joignons à notre correspondant pour ténwigner notre vive sympathie
à la famille affligée et en particulier au
vénéré barba Pierre Odin (Réd.).
— Les écoles de quartier de Serre Mor
lan et des Pons ont été rouvertes le 15 courant, grâce au concours de généreux amis
de la Paroisse et des paroissiens eux-mêmes qui, dans un seul quartier, celui des
Pons, ont collecté L, 360, ce q(ui représente
un effort digne de louange, vu le petit
nombre des familles de ce quartier. if;
— Nos différentes Sociétés d’activité
chrêtitenne s/e remettent au travail avec
entrain : outre la Chorale, nous citerons
ru. C. de jeunes filles, les Unions Chrétiennes masculines de Cacet-Rivoire et du
Seirre. La Société des mères de famille aura
sa première séance le 7 décemjbre.
Nos cultes au Pra du Tour sont présidés, à tour de rôle, par les membres des
Unions Chrétiennes de jeunes gens de La
Tour et Saint-Jean, ainsi que par M.üe
Lisa Gdampiccoli, institutrice. Nous exprimons à tous nos collaborateurs nos plus
vifs remerciements et le souhait que leur
œuvre soit abondamment bénie. D. P.
iMILAN. Le 27 novembre a eu lieu le
mariage de M.He Elisa Malnpelle, fille aînée
du pasteur méthodiste wesleyen M. G. Malapelle, avec l’ing. Raffadio 'Passaglia, de
Florence. Meilleures félicitations des amis
de M. IMala,pelle aux Vallées. a. a.
iPBRRIER-MANEILLlE. Nous renouvelons aux amis de notre paroisse, et surtout à nos fl ères et sœurs à l’étranger, la
prière de contribuer pour l’achat d’un
harmonium destiné au temple de Perrier.
Que tous ceux qui continuent à être
inscrits dans les registres ,de l’^liæ, quoique absents, démontrent, au moins dans
cette circonstance, de ne pas avoir perdu
tout intérêt pour les œuvres ecclésiastiques de leur pays.
Donnez-nous aussi une pieuve que vous
lisez VEcho des Vallées, afin de ne pas nous
qbliger à écrire une quantité de lettres
personnelles ! Nous vous serons doublement
reconnaissants si vos dons sont spontanés,
c'est-à-dire s’ils afflueront tout naturellement à la suite de cette communication
dans le journal qui doit être cher à tout
bon Vaudois. N’oubliez pas votre église ,î
l’occasion des fêtes qui s’apprcxihent.
lim.
LA TOUR. Décès : Madeleine Coisson
veuve Plenc, âgée de 68 ans.
— Mariage: Jourdan Henri de feu Henn
avec Armand-Pilon Julie de Jean Daniel,
tous deux de la paroisse de La Tour.
— 'Dimanche dernier est décédée, à la
Vigna, Madeleine Hugon née Mûris, à l’âge
de 74 .ans. Un long convoi a accomi^agné
sa dépouille mortelle au champ du repos.
Fidèle compagne de l’ex-ancien Hugon, active, aimant son église à laquelle elle était
fort attachée, aimable avec tous, elle a accompli fidèlüment sa tâche. Nous exprinions à l’csx-cmcien Hugon — qui, remercie
pour tout ce que l’on a fait pour lui, en
cette heure sombre — ef à sa chère fille,
toute notre sympathie chrétienne dans
leur deuil.
— La famille vient de verser L. 50 à
l’Asile d’enfance, eli souvenir de sa bienaimée. C. A. T.
— M.me Marie Benech née Long est décédée mardi matin, après une maladie de
quelques scimaines, à la veille du jour où
elle aurait accompli ses 80 ans.
iM-me Benech était originaire de l’Enveir&-Pinache. Elle fut, pendant 56 ans, la
compagne dévouée du vénéré M. Isaac Benech, notre ancien officier de poste, auquel
nous envoyons l’expression de notre vive
sympathie. Nos sincères condoléances vont
également à ses enfants et, d’une manière
touto spéciale, à notre cher ami M. Emile
Benech, pharmacien à Genève, qui avait
voué à ses vieux parents un culte réellement filial
Les funérailles de M.me Benech ont lieu
aujourd’hui, jeudi, à 3 h. de l’après-midi.
PE3ROUSE. îDimanche 30 novembre, un
immense cortège, calculé à 3.000 personnes
environ, accompagnait au cim*qtière de
Pérouse les dépouilles de l'avocat chov.
Jean Gay, décédé soudainement à l’âge de
46 ansj
Très favorablement connu et fort populaire non seulement à Pérouse - où il était
conseiller communal, vice-préteur, président de la section libérale de la localité mais dans tout le IFaJ Cluson, à Rgnerol,
ainsi que dans la Vallée du Pélis. Jl était
depuis bon nomjbre d’années membre de la
Commission des Hôpitaux, s’intéressant de
fa«oin tangible à l’Hôpital du Pomaret dont
il fut le directeur dévoué et qu’il dota, de
son initiative personnelle, d’une annexe de
la plus grande utilité, en caresssant des
projets d’agrandissement que sa fin prématuréo a brusquement interrompus.
En soignant ses intérêts comme industriel et commerçant, 'M. Gay n’a jamais oublié ceux du public : il s’est donné à toutes les bonnes causes qu’ü soutenait de sa
générosité, de ses conseils éclairés, et sa
perte est vivement senti,© par ses concitoyens de Pérouse et par le peuple Vaudois.
Ses funérailles furent présidées par l’oncle de IM.mei Gay, IM. C. A. Tron, et
AÎM. leis pasteurs Henri Tron, junior,
Louis IMicol et Soulier purent adresser,, à
la foule massée dans la cour de la maison
mortuaire, des paroles de foi, de consolation et d’espérance chrétienne.
Au cimotière, où la cérémonie revêt un
caractère plus spécialement civil. Son Ex.
Facta, les avocats Risso et Peyrot, le prof.
Sibille pour les Hôpitaux, le Préteur de
Pérouse, rendirent un hommage ému à la
droiture, à l’activité, au dévouement pour'
le bien public, à la générosité du défunt.
Notre très viv* sympathie va à la vénérée M.me Gay qui voit partir, à la distance de dix jours à peine, deux de ses
chqrs enfants ; à la veuve, Mme Gay-Tron,
et aux six orphelins, dont un de 15 mois
à peine ; aux deux sœurs, M.lle Flmma Gay
et M,me veuve Lantaret-Gay, ainsi qu’à
tous les nombreux parents. Nous recommandons les affligés au iDieu de toutes les
consolations.
iPOIMARET. Nous reviondrons sur «la
question du Pomaxet », lorsqu’il y aura du
nouveau. En attendant on nous pne de
faire observer que les actes de la Junte
Piovinciale ne peuvent être contrôlés par
le Conseil Provincial. Il faut remonter,
pour cela, au Gouvei nenient... ce qui explique bien des choses.
’FURTN. La jeunesse a rqp! is ses soirée.s,
dont la prcimière a eu lieu samedi 22. Il
y avait foule. 1..^ clou a été une scène humoristique (le Pompeo) récitée avec entrain par M,.lles Schieda et Gay et MMRicc-a et M.igliara. .De jolis jeux, bien organisé et un thé abondant, terminèr ent
la fête, qui doit sa réussite, en bonne partie au retour de M.lle Marguerite Turin
à la direction de ces entretiens familiers.
— Magnifiiïues les cultes du dimanche :
les fidèles et les conducteurs semblent avoirbien compris la néce.ssité de s’unir et de
se soutenir, pour être forts dans la lutte
contre le mal.
— Malgré le mauvais temps, le bazar ©t
la soirée des Zambéias, qui eurent lieu
jeudi 27, ont eu un r-éel succès, soit comme concours de personnes, soit comme
recettes.
(Ei)TOíNi(E, líbiíóSínrá
^Piífofe ccferfá efí
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Après l’examen du budget de l’Intérieur, -Zh Chambre entreprend celui de
l’Economie Nationale à propos duquel le
sous-Sficrétalre Larussa peut affirmer
qu’il n’y a pas lieu de s’inquiétar au sujet de notre approvisionnement de blé, vu
la déf ense d’exporter blé ef maïs et vu surtout les gros approvisionnements que nous
'reos sommes assuré à l’etranger et qui
nous pairviennent r^ulièrement.
— Au cours de la discussion du budget
des Colonies, le Ministre constate une amélioration dans la pacification de la Cyrénaïque, ainsi que dans la solidité de notre
ligne d’occupation. Au sujet d® l’émiigration en France qui a pris un tré grand
dévelqppement depuis que nos émigrants
sont refusé aux Etats-Unis, M. Mussolini
remarque que nos ouvriers, ainsi que nos
cultivateurs qui vont s’établir en France
sur des proipriété achetés de leurs denieirs, se trouvent généralamont bien, contrairemènt aux faux bruits qu’on a fait
cogrir.
— Dans les 9 premiers mois de l’année
courante, l’Italie a .reçu, au compte des
« réparations » de l’Allemagne, 2.700.000
tonnes de charben, contre 1.100.(X>0 tonnes
pour la même période de l’anné demièire ;
pair contre elle n’a reçu que 700 tonnes de
sucre, tandis qu’elle en avait reçu plus de
30j)i00 dans les neuf premiers mois de
1923.
— Le composi.teur de musique italien,
Giacomo Puccini, notre plus grand musicien des temps modernes peut-être, après
G. Verdi, l’auteur applaudi du Manon Lescaut, Madame Rntterfly, la Bohême, etc.,
est mort dans une clinique de Bruxelles où
il s’était rendu pour se faire opérer d’un
cancer à la gorge. L’art italien est en deuil
et l’Italie vient de fai.re une grande perte.
Après les somptueuses funérailles qui lui
furent faites à Bruxelles, le corps de Puccini est transporté à ’Milan PQUir être æseveli au «Monumentale». Il n’est pas
malaisé d’imaginer la solennité grandiose
des honneurs qui lui sont rendus à 1 heuii’e
même où nous traçons ces lignes. Dans sa
séance de .samedi dernier, la Chambre a
naturellement commémoré le grand artiste,
et M. Mussolini n’a pas manqué l’occasi.on
de relevqr que Puccini s était adilié au
fascisme.
— l^a politique intérieure se fait chez
nous, depuis quelque temps, en dehors du
Parlement et il y aurait beaucoup à dire
s’il fallait relever toutes les manifestations
publiques pour et contre le gouveunemeni .1
fasciste. Mais cela nous mènerait loin ;
aussi nous allons passer sur la déplofrablc
affaire «Italo Ball»», le «ganerale» ccmmandant de la milice fasciste, qui sous la
poussé de l’opinion publique, doit démissioner mais à qui M. Mussolini garde son
rang et, bien entendu, son traitement, il
nous faut toutefois mentionner, en passant, la grande réuni,on des Op,positions
(75 député préents et KX) Comité repréenté) qui eut lieu dimanche dernier
à Milan et où l’on entendit de vrais reciuisi,toires contre le Gouvernement et les
agissements du fascisme, de la paît de ^
MM- Turati, Amendola, Mauri pour les
*
Populaires, et Facchinetti pour les Répu-^
blicains. « Nous pouvons tous nous unir.
conclut M. Turati, au cri de : vive la liberté, vive la civilisation de l’Ilalie, vive
la rédeimption du momie».
A rapprocheii- de cette imposante manifestation des Opixisitipns réunies, le der-/
nier message de Mussolini aux Directoires^
provinciaux du parti fasciste, par leoueB
il exhorte chaudement les siens au travail,
silencieux, à la discipline, sans le moindrè^
geste ^di prepotenza individuale nè odUdt“
Uva». Il 1^ prie en outre d’éviter 1^*
heurts et les conllits avec les combattant,
et les mutilé.
— On a pu craipdre un moment (fU®
conflit anglo-égyptien aurait abouti à
guerre déclaré, surtout à la suite dé
3
tineries des troupes égyptien'nes à Kartoum, de reffervescence populaire du pays
contre le ’Grouyernemeint anglais et de la
note diplomatique que le iGouvernement du
Caire avait envoyée à la Société des Nations et aux iPuissances, par laquelle ij dénonçait les agissements de l’Angleterre en
protestant de ne pouvoir accepter, sous
peine de sacrifier son indépendance,
timatum anglais. — Mais l’Angleterre est
forte, eDiC va toujours droit au but. Les
ilgyptiens l’ont compris.,, et ils viennent
de capituler en acceptant les conditions essentielles de V'i0matMm, dont l’évacuation
du Soudan et les conditions relatives à la.
protection des colonies étrangères. Une nouvelle guerre sentble donc évitée.
— En France, le Cabinet Herriot est
plus que jamais combattu à outrance par
les conservateurs qui veulent l’abattre à
tout prix, ne reculant deyant aucun moyen pour en arriver à leurs fins. M. Herl iot s’est défendu brillamment jusqu’ici et
nous lui souhaitons la victoire définitive,
Jon.
. Le PREMIER LIVRE DE LECTURE à l'usage des Ecoles Primaires — approuvé définitivement par
la Commission de révision des livres
de texte — vient de paraître.
Adresser les commandes à « Bottega della Carta » - Via Arnaud, 31
- Torre Pellice.
M
Ije meilleur cadeau de Noël à faire à notre jeunesse (catéchumènes, éclaireurs,
etc.) et à toute personne sachant apprécier la poésie inspirée :
POEMES PROPHÉTIQUES
et
POEMES MESSIANIQUES
par Eugène Réveillaud.
iDeux volumes in-16 (Impression d’art, caractères elzéviriens). — Chez 'Bôrger-Levrault - 136, Boulevard Saint-IGermain, Paris, et chez l’Auteur - 155,, Boulevard de
, à ¡Versailles et à ¡Paris (Comptecourant pour envoi de chèques postaux,
Paris, N» 700.1)3).
M. h.ugène Réveillaud, bien connu dans
le iJrotestantisme de langue française —
notamment dans nos 'Vallées Vaudoises où
il est venu deux fois en visiteur de nos
Eglises — comme conférencier distingué,
comme fondateur et directeur du Signal,
pins comme député et sénateur, l’est aussi
conne poète, depuis la publication, au moment le plus tragique de la Grande 'Guei're,
LE CATHOLICISME
jagé par qnelqaes holies illastres.
(Suite, imr N" 41).
GIOVANNI GENTILE, philosophe, sénateur, ministre de l’I. P., écrit en 1909 :
«Nella filosofia come nella storia, il cattoli. oismo, con una di quelle abili mosse di rateata politica, che spesso ha adoperate contro tutti i progressi del pensiero umano,
ha voluto, non lavorare alla scoperta del
vero, ma... spacciare una scienza innocua,
ari usum deì/phini ».
Et encore : « ...Per essere davvero filosofi, si deve cessare d’essere cattolici, elevandosi a quella sfera dello spirito nella
quale il cattolicismo non ha più significato ».
Le 15 Novembre 1923, le Ministre philosophe dit au Conseil Supérieur de l’I. P.
; ces paroles : « La forma cristiana cattolica ha bisogno... di essere rivissuta, eleborata, elevata e sublimata». La même
année Gentile introduisait et rendait obligatoire l’enseignement catholique dans les
écoles !
Il est vrai que pour lui le Catholicisme
et sa doctrine sont une « prima fase puerile di apprendimento religioso, da dover 1
ben tosto superare».
C est ce qu’il redit dans une entrevue
avec la presse. Après avoir soutenu que la
religion «ha un’importanza formativa di
prim’ordine nello spirito dei fanciulli », il
ajoute : « Quindi al fanciullo italiano deV essere insegnata la religione cattolica,
nello ste^ modo che gli si insegna la linÌhia degli scrittori. Poi, dopo, ascendendo
neUa scala degli anni e crescendo la matu»■ita e la personalità del suo spirito, egli
l>otrà da sè stesso oltrepassare la conce
de ses Pbiêmes patriotiques (ou Lyre d’airain) dont 1^ vers « ardents » ont été
loués par les mefllieurs juges — MM. Lanson et G.I Leygues entre autres —■ qui l’ont
comparé à Agrippa d’Aubigné.
Les deux nouveaux Recueils de iPoèmes
qu’ü publie aujourd’hui sous leur double
titre Prophétiqms et Messianiques, se
complètent l’un l’autre et n’en font qu’un
en réalité. Les sujiots dont ils traitent, les
plus hauts qu’on puisse aborder, sont d’une
actualité, peut-on dire, éternelle. Ils vont
de Moïse ou même d’Adam jusqu’aux visions du [Voyant ,de Pathmos, en passant
par Samuel, David, Salomon, Elle, Amos,
Esaie, les prophètes de l’Ancienne Alliance,
et, comme le Précurseur-Martyr, ceux du
¡Christ, du Messie-Roi, du Prince de la
paix, dans le nouvel avènement de sa gloire
aæendanto et de son règne attendu.
Le prix de chaque volume séparément
est de frs. 7,50 en librairie, et de frs. 15
donc pour les deux volumes. Mais, par une
faveur spéciale consentie à nos lecteurs,
ces prix sont réduits à frs. 6,50 par volume (port compris), et à 10 frs. pour les
deiûx recueils (ajouter frs. 2 pour les recevoir franco) à ceux qui souscriront d’ici
au nouvel an en s’adressant à l’Auteur, M.
Eugène Réveillaud, à son numéro de comptes-courants : à Paris, N" 700.03.
BIBLIOGRAPHIES.
Parmi les deruières publications de la
«Claudiana» de Florence - Via Serragli,
51 - il nous faut signaler les deux cidessous :
!Dott. Richaedson : Corne vivere la vita
vittoriosa (version italienne - excellente au
dire des compétents - de U go Janni, L. 5).
Un ouvrage d’édification par lequel, à la
lumière de la Parole de ¡Dieu, l’auteur
guide pas à pas le lecteur à la recherche
des moyens efficaces, et seuls -ëfficaces, pour
l’amener à «la victoire qui vainc le monde » : victoire sur le monde, sur le péché,
sur nos péchés et nos mauvais penchants.
Avec la Victoire nous avons la Paix, la Joie
et la Puissance. Et il est clairement
démontré — à travers les quinze chapitres dont se ccimpose l’ouvrage — à l’aide
de piéfondes observations psychologiques,
s’inspirant de la Parole de , Vie, de
quéfie façon le chrétien peut obtenir
et conserver la Vie Vicorieuse; quelles sont ses difficultés et ses dangers ; la
différence qui passe entre la vraie et la
fau.sse Victoire ; les pérfis de cette vie et
les moyens de les combattre, etc. Inutile
d’ajouter que le petit volume, qui en est
à sa troisième édition anglaise, est une de
ces lectures qui vous font du bien et qu’on
doit vivement recommander au chrétien
désireux de s’üever.
^ H* ^
zione puerile della religione che gli è stata
insegnata alla scuola e superarla al suo
pensieix)».
C’est Giovanni Gentile qui a aussi émis
ce jugement sur le Catholicisme : « Fra le
varie religioni, il Cattolicesimo è quella che
più e meglio d’qgni altra prepara l’animo ad una concezione religiosa della vita,
perchè con la universalità del suo contenuto dà,* a chi la segue, l’idea di limite .. ».
BENITO MUSSOLINI, chef du Fascisme et président du Conseil des Ministres,
pendant de longues années socialiste athée
militant, est maintenant un fervent (’)
catholique.
En 1913, il écrit la biographie de Giovanni Hms, qu’il appelle « la stella mattutina della Riforma protestante». Mussolini parie avec des accents émus de la dissidence qju'i «s’inizia sempre con un ritorno alle origini, cioè al Vangelo» (p. 14).
Il exalte « i valori dell’eresia e del Vangelo», et écrit: «Gli eretici parlano in
nome del popolo e al poipolo. E’ un ritorno al Vangelo eh’essi vogliono, un ritorno alla vita povera, ma solidale, delle
prime comunità cristiane ». (lontre les déformantes critiques catholiques antihussites, il écrit q|ue « per fortuna, v’è un’altra storia che non deve servire all’appoggio di sètte più o meno false e pericolanti,
e che da questa storia la figura di Huss
« il veridico » esce pura e radiosa nella luce
divina del martirio» (p. 80).
Le 28 Septembre 1919, Mussolini harangait la foule à Milan, et prononçait ces
paroles : « ...Io vagheggio un popolo pagan^giante, che ami la vita, la lotta, il progresso, senza cadere ciecamente nelle verità rivelate, che disprezzi, anzi, i farmachi miracolosi ».
Nelly Donini-Buffa : iPter la mente e
per U cMore'(livre de lectures pour enfants), L. 5.
Nous ne l’avons pas lu d’un bout à l’autre sans sauter une aeule page ; mais nous
en savons suffisamment pour affirmer que
ce ¡dernier livre pour enfants, de M.me *Donini-Büffa, est en tout digne de ses noimbrpux ouvrages précédents, par la clarté
et la simplicité du style, par le brio de
la narration et surtout par le souci constant de l’auteur de faire, sans en, avoir
l’air, œuvre d’éducatrice chrétienne aux
vues larges. lEt c’est à ce dernier point
de vue que nous souhaiterions tout particulièrement de voir les hvres de Nelly
BuflPa largement répandus dans nos familles ayant des enfants aVides de lectures
intéressantes, instructives et éducatives à
la 'fois.
Le joli volume de 200 pages, à l’impression soignée et à l’artistique couverture
dessinée par l’auteur elle-même, contenant
plus de 50 chapitres qui traitent les sujets les plus variés, en prose et en vers,
nous semble tout indiqué pour un nwdeiste
cadeau de Noël à nos enfants des-écoles
du dimanche... et aux autres. ]. c.
Les familles Gay, Garrou, Lantaret
et Tron expriment leur profonde reconnaissance à toutes les personnes qui leur
démontrèrent si visiblement leur sympathie
chrétienne pendant les grandes souffrances, suivies du départ pour la Patrie Céleste, de leurs bien-àimés
ADELE cl lEAN.
Pérouse Argentine, le 2 Décembre 1924,
La famiglia Costantino Engenio ringrazia sentitamente tutti coloro che si associarono al suo dolore nella triste circostanza della perdita dell’adorata
INES
rapita al loro affetto dopo brevissima
malattia.
Un ringraziamento speciale al dottore
Quattrini per le sue cure assidue^ ai parenti ed amici di Prarostìno, ai vicini di
casa per l’offerta di fiori, nonché a tutti
coloro che accompagnarono al cimitero la
cara salma.
Torre Pellice, 1° Dicembre 1924.
case: e TERRKHl
della CASCINA CROCCI E
vendonsi in blocco 0 separatamente.
Rivolgersi sigg. Rostagno - Luserna
S. Giovanni (Airali).
Oe n’est qu’en 1021, que Mussolini se
range du côté du catholicisme et le « valorise » dans la vie italiennei. « Affermo
qui — dit-il, le 21 juin, à la Chambre des
députés — che la tradizione latina e imperiale di Roma oggi è rappresentata dal
Cattolicismo,.. Io penso e affermo che l’unica
idea universale, che oggi esista a Roma, è
quella che s’iia-adia dal “Vaticano... Se il
Vaticano rinunzia definitivamente ai suoi
sqgni temporalistici.,.., ritalia profana e
la,ica dovrebbe fornire al Vaticano gli aiuti
materiali, le agevolazioni materiali per le
scuole, chiese., ospedali o altro, che una potenza profana ha a sua disposizione. Perchè lo sviluppo del Cattolicismo nel mondo,
l’aumento dei 490 (!) milioni di uomini, che
in tutte le paiti della terra guardano a Roma, è di un interesse e di un orgoglio anche, per noi che siamo italiani».
Le 8 Novembre de la même année. Mussolini, dans son discours à l’Augusteo, dit :
« ...U Cattolicismo può essere utilizzabile
come forza di espansione italiana nel
mondo ».:
Devenu président des Ministres, Benito
Mu.ssolini ne .perd pas une occasion de magnifier la Papauté et le Catholicisme de
■Rome, la « religione dominante » envers
laquelle il faut avoir des «particolari riguardi». A l’occasion de la venue en Itar
lie du roi d’Espagne (Octobre 1923), il
écrit : « Gli italiani venerano nel Pontefice il capo della loro religione ; ma venerano in esso andhe il simbolo di quella
chiesa di Roma senza la quale la nostra
storia sarebbe incomprensibile... ».
« Noi siamo una nazione cattolica non
solo perchè la grandissima - maggioranza
del popolo è cattolico, ma perchè il cattolicisrao è inseparabile dalla nostra storia ».
A Lorenzo Penxsi qui lui fait part de
ses espérances de réforme religieuse: «No,
Monsieur Isaac Benech et ses enfants :
M.me Rachel Ambanelli-Benech et sa
fille Emilie ; M.r et M.me Daniel Benech ;
M.me LYDIE Finocchietti-Benech; M.r
et M.me Emile Benech-Charbonnier
et leur fille MARGUERITE ; M.r et M.me
Adolphe Benech-, — M.me Suzanne
Celse ; M.lle JENNY LONG ; M.lle Elisa
Benech — ainsi que les famille LONG,
Gardiol et LÉGER, ont la douleur de faire
part du départ pour la Patrie Céleste de
l
leur chère épouse, mère, belle-mère, grand’mère, sœur et parente, enlevée à leur
affection le 2 Décembre 1924, à l’âge
de 79 ans.
a Ma grâce te snflit a.
Cet avis tient lieu de faire-part.
CALENDRIER à effeuiller
avec un verset et une excellente méditation appropriée pour chaque jour, publié
par Vie et Liberté, Lausanne. — Le bloc
sans carton L. 6,50. — S’adresser à M. /.
Rochon, Inverso Pinasca._______
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no — répond Mussolini — questo mai; ritelia è cattolica e rimarrà cattolica; l’Italia
non avrà mai, una riforma eivangelica ! ».
Dans une entrevue avec le rédacteur
du journal belge : La Revue CathoUqu^
des idées et des faits (2 Novembre 1923),
il s’exprime ainsi : « La force de l’Italie
nous la devons au Catholicisme. Je l’ai toujours dit et je le dirai toujours. C’est
grâce à rrntre Catholicisme que nous.. Italiens nous avons conservé cette vigueur spilitueEe, cette fécondité spirituelle, cette
noblesse spirituelle qui suppléent à la richesse matérielle qui nous manque et qui
nous ¡rendent capables die conquérir...
L’Itahe nouvelle — c’est à dire la fasciste
— sera le champion du Catholicisme ».
Le 16 Novembre 1923, Mussolini fait la
déclaration suivante au rédacteur du Petit Marseillais qui l’interroge touchant ses
sentiments intimes à l’égard du Catholicisme: « î..La hiérarchie ecclésiastique doit
être honorée par l’F.tat. Chaque fois que
j'en ai l’occasion, j’ordonne que les autorités civiles et militaires assistent aux
grandes cérémonies du culte... Les ressources du cleygé doivent être augmentées par
l’Etat... L’enseigneniient du catholicisme
doit être prôné, stimulé par l’Etat. J’exige
que tous les instituteurs soient ponctuels
et zélés sous ce rapport. Le prestige de
la Croix doit être reconnu, sanctionné par
l’Etatîj J’ai rétabli le prucifix dans les
tribunaux et dans les écoles. Je me propose de le rétablir au ¡Parlement». Et il
termine en se disant disposé à défendre le
Catholicisme contre toute attaque dont il
est l’objet «contre tout ce qui porte atteinte au patrimoine idéal de ma patrie, à
(ce que ma patrie a de plus noble et de
meilleur »^
(A suivre).
4
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LIBRERIA "LA LUCE,,
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verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
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Catàcbisme Évangéliqoe, edizione francese del precedente
La Bibbia nel giadizio di illnstri italiani, A. Jahiek
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augiisto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore: Giovanni Bertinatti.
ROBA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S.GERM.CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
■TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. SouUer.
abbatta - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa; 3, Rue Crolx de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Mazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista ; C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vlnay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudlcL
FIRENZE - Chiesa ; Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, Ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, Ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arn Elido Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GRO'TTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
rVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Porneron.
LA MADDALENA - Chiesa EvangeUca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore:
Emilio Corsanl, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tool Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - PEistore ; S.
Coluccì.
PALERMo - Chiesa : Vìa Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Miirianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurln, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. .Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi. » ,
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore ; S.
Coluccl.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via ■-^upino, 35 - Candidato teol. Antonio Misèla, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rivotr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
/I culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DEHA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, Begretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PDBBLICAZIONI - Torre PeUlce,
Via Amaud, 81. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig, U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. PerazzL
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pollice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore : Prof. A. Mcdan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
Di
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice
rettore : Pastore F. Orili.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vingon,
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice ; Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosla - Direttore ; Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont.
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli VaMesl : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecroeia,
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Jahier Aug. - Riformatori e riformati italiani del secolo XVI°, ossia 30 biografie succinte e 80 altre in appendice, con una dozzina d’illustrazioni . . L. 10,—
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