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Soixante-cinquième année - Anno VII*.
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19 Avril 1929
N* 16
Des VALLEES
PÂRMSSÂNT CHAQUE VENDBEDI
PRIX D'ABONKEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies^ .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24,. 22,—
Pour 6 mois
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12,
Ob s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes ies Paroisses, chez MM. ies Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jban Coîsson, professeur,
Torre Peilice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Peí la Reviina é Regilainli.
L’idtimo Sinodo Valdese (1928), nell’articolo 30 dei suoi Atti, deliberava l’istituskme di una Commissione di revisione dei
Regolamenti della nostra Chiesa; e la Tavola Valdese la nominava nelle persone dei
sottoscritti.
Scopo della Commissione vuol essere
quello di rivedere tanto i Regolamenti Organici quanto la Costituzione, per chiarire
i luoghi dubbi, colmare le lacune, togliere
le ridondanze, adattare le disposizioni alle
attuali necessità — ossia poi armonizzare
ed aggiornare la nostra legislazione ecclesiastica, con adeguate proposte di revisione
ai Sinodi.
Compito vasto e delicato, per il quale la
Commissione si rivolge ai dipendenti della
Tavola, nonché alle persone tutte che s’interessano alla nostra Chiesa, chiedendo la
loro ambita collaborazione.
Saremo tenutissimi alle persone gentili
che vorranno favorirci i loro desiderata m
merito alla revisione di cui sopra, suggeriti dalla loro personale conoscenza ed esperienza dei nostri Regolamenti : saranno esaminati colla dovuta considerazione.
Torre Pellice, 12 Aprile 1929.
LA COMMISSIONE :
Davide Jahjer, prof., presidente
Giovanni Petrai, pastore
Arturo Muston, pastore
Teodoro Longo, professore
Giovanni Rostan, avvocato.
PS. Indirizzare suggerimenti ed osservazioni al presidente, prof. Davide Jahier Torre PeUice.
Ce eue nous dit la Palestine.
« Laisse-moi passer, je te prie,
laisse-moi voir ce beau pays de l’autre côté (lu Jourdain, ces belles montagnes et le Liban ».
Deutéronome III, 25.
Je voudrais me servir de mon texte pour
éveiller dans le lecteur le besoin de l’écrivain sacré ; celui de connaître, ne fût-ce
qu'au travers des descriptions des voyageurs, le pays qui nous parle le plus, icibas, de l’amour de Dieu et des dispensations de sa Providence. « Connais-tu le
« pays ? s’écrie un pasteur allemand (1)
« en parlant de la Terre Sainte. La harpe
«de David y soutint un jour le chant
« des psaumes ; le cantique de l’Eternel
« amour y fut entonné jadis. De ses mon« tagnes nous arrive l'écho d’un sanglot,
« celui que provoqua le péché de l’homme ;
« un hymne de louange aussi, glorifiant
« l’amour céleste et la patrie éternelle ».
Connais-tu le pays ? Un écrivain français (2) a déclaré que la Palestine équivaut à un cinquième Evangile ; nous
croyons qu’il avait parfaitement raison.
Tous savent en effet que la connaissance
de la Terre Sainte rend plus vivantes ces
narrations bibh'ques, ces chants guerriers
d’Israël et cette poésie religieuse, celle
surtout des Psaumes, qui ne sont autre
chose que l'écho des caractères naturels
du pays avec ses montagnes, ses collines,
ses torrents et ses lacs. Napoléon lui-même
déclare qu’il n’a jamais goûté autant les
récits bibliques que lorsque, campant sur
,(1) L. Schneller : «Connais-tu le pays?».
(2) Ernest Renan.
les ruines de ces anciennes cités d’Israël,
on lui lisait chaque soir à haute voix,
sous sa tente, les Saintes Ecritures. Connaître la Palestine ce n’est pas seulement
satisfaire à un besoin de curiosité ; c’est
satisfaire à ce besoin du divin, à cette
nostalgie de l’idéal qui est dans le cœur
humain ; c’est éprouver « ce charme mystérieux que la patrie exerce sur les hommes de cœur » ; c’est entrer, en quelque
sorte, en contact plus direct avec la Révélation en général et avec les dispensations de la Providence en particulier.
La Terre Sainte parle le langage de la
Providence divine ; c’est ce qu’ont s’enti
de tout temps les pèlerins chrétiens qui
ont visité ce pays; c’est ce que sentiront
sans doute les pèlerins protestants qui
sont en route, ces jours-ci, vers le pays de
Jésus.
Le désert, qui est comme l'antichambre de la Palestine, et que nous avons
traversé nous-même il y a quelques an-,
nées allant de l’Egypte en Palestine par
le chemin de fer qui traverse la plaine
pélusiaque, l’immense et silencieux désert
nous parle de Dieu. Nous apprenons auprès des tentes des bédouins comment
l'Eternel a préparé la race juive à
ses hautes destinées. Tandis que l’on contemple ces modernes patriarches agenouillés, à côté de lèurs chameaux, pour la
prière du soir, tandis que l’on se dit : les
voilà bien les descendants d’Agar et d’Ismaël, vêtus comme leurs pères, conduisant la même vie nomade qu’ils menaient
il y a 40 siècles, ayant les mêmes habitudes qu’au temps de jadis ; tandis qu’on
les contemple, on comprend mieux pourquoi du désert sont sortis les «leaders»
religieux de l’humanité. Dans les déserts
arabes la vie est merveilleusement égale,
la nature monotone, l’influence des choses extérieures p^us légère qu’aiUeurs ;
tout porte, dans cette atmosphère paisible,
au recueillement, à la méditation, au
mysticisme. v
Rien d’étonnant dès lors que, du désert,
soient sortis les voyants et les prophètes.
Ce qui nous parle encore de la Providence de Dieu c’est la topographie du
pays avec ses montagnes qui ont été un
refug'e et un sanctuaire pour le peuple
d'Israël : refuge qui lui a permis de subsister à travers les siècles malgré le cours
des invasions des grands empires, et sanctuaire où il a pu développer son tempérament religieux non seulement dans la
contemplation de la nature belle et fertile qui lui parlait de la bonté et de la
Providence divines, mais dans la jouissance d’une communion qui devait devenir toujours plus personnelle et réelle avec
Dieu lui-même. La position de ce pays
sur les limites de l’ancien monde et du
monde nouveau devait en outre faire du
peuple élu, dépositaire de la vérité, reçue
à travers les siècles, un peuple de
missionnaire.
La Palestine était le pays qui pouvait
le mieux se prêter à ce buts divers. Si
un homme peut croire qu’il n’y a pas
une main qui dirige notre univers et l'histoire de notre race, il devra dire que
tout cela et le résultat du hazard. Mais
une telle affirmation ne saurait effleurer
le lèvre d’homme raisonnable car,
comme le dit un écrivain allemand (1) :
(1) Karl Ritter (Voir aussi George Adam
Smith : The historial geogmphy oj the holy
land).
« La nature et le cours de l’histoire montrent en Palestine que du commencement
à la fin on ne peut parler de hazard ».
Il y a une quantité d’autre choses en
Paletine qui disent au pèlerin les voies
de la Providence : les effets du climat
sur la race et sur se idées religieuses,
les conséquences religieuses de la fertilité
du pays, l’impresion produite par les
scène de la nature sur l’âme sensible des
psalmistes et des prophètes qui voient en
elles des symbole de la grandeur, de la
tôute-puissance, de la justice, de la miséricorde de Dieu. Mais ce qui, en Terre
Sainte, parle surtout de Dieu, ce sont ces
collines, ces plaines, ces montagnes, ces
torrents et ces lacs qui virent le Fils de
Dieu et qui ont été des témoins muets
de ses prodiges. Il est solennel le langage
du pays qui nous rappelle l’Incarnation ;
ce langage des lieux où le Christ a vécu,
a prié, a souffert, nous rappelle d’une part
sa réelle humanité et d’autre part il nous
párle de sa Divinité...
Mais la Palestine ne parle pas seulement de la Providence qui protège, développe, enrichit; elle ne parle pas seulement de l’amour de Dieu manifœté dans
rélection du peuple juif et dans le don
de Jésus-Christ au monde. Elle nous parle
aussi des jugements et de la justice de
Dieu. Ces jugements de l’Eternèl' sont
écrits dans les tristes campagnes de la
Judée, dans les amas de ruines de centaines de villages qui ont disparu ; ils sont
écrits sur les bords solitaires de la mer
Morte comme sur l’esplanade du temple.
La Judée, autrefois recouverte de riantes campagnes, est aujourd’hui un désert
sauvage et montagneux; point de forêts
pour embellir ses collines, point de torrents pour les arroser. Une partie de la
plaine autrefois florissante du Saron est
recouverte par les sables rougeâtres du
désert ; des villes telles que Lidda, Rama,
Emmaüs, Hébron, Jéricho, etc., il ne reste
que des ruines environnées de la désolation la plus complète; la colline de Sion,
autrefois superbe à cause de ses forteresses, est réduite en un champ inculte,
selon que ‘ l’avait annoncé le prophète ; la
colline de Morija, autrefois centre et
gloire de la "nation et du culte juif, est
entre les mains des musulmans qui y ont
élevé deux mosquées !
Les jugements de Dieu, le pèlerin moderne peut les contempler dans le triste
spectacle des juifs de Jérusalem allant chaque jour se lamenter auprès de la grande
muraille dite des pleurs ou des lamentations, unique vestige des ruines de l’ancien
temple !
Les jugements de Dieu, on peut les voir
sur les lieux où se déroulèrent les scènes
du ministère et de la passion du Christ
et où les ennemis de la croix, envieux et
superbes, portèrent le feu et l’épée, la désolation et l’opprobre... D. P.
La conscience est invincible, et quand
on vient se heurter contre eUe, ce n’est
pas elle qui est brisée. Ed. de Pre&sensé.
La poursuite du bonheur est logiquement un non-sens : autant vaudrait chercher à marcher sur son ombre. Le bonheur n’est qu’un reflet, la conscience de
quelque chose, savoir du bien. Vous n’atteindrez pas le reflet en le poursuivant ;
vous l’aurez, si vous avez la lumière.
Ch. Seceétan.
ÂYOir une Tocation!
(Encore quelques mots pour nos jeunes).
Je me range aux idées du docteur Malan
et je vais fes développer pour ce qui a
trait à la technique dans laquelle j’ai passé
ma vie parmi les humbles travailleurs
comme avec les grands chefs de l’industrie.
Je voudrais pourtant d’abord creuser
une idée générale : Pour avoir un but, pour
atteindre cette indépendance (qui n’est
pas toujours et purement d’ordre économique), je prétends qu’il nous faut suivre
notre vocation.
Avoir une vocation ce n'est pas seulement se sentir une inclination pour tel ou
tel état — que de leurres la civilisation
actuelle fait miroiter devant les yeux de
notre jeunesse ! — avoir une vocation c’est
sentir cet appel intérieur, mystérieux, disons le mot qui fera pla'isir à notre ami
Miegge : « providentiel », que tout jeune
chrétien qui réfléchit tant soit" peu arrive
à pressentir tôt ou tard. C’est cette vocation qui nous donne le sentiment que nous
sommes à notre place, qui nous y enracine
et nous fait capables de braver les tempêtes, de supporter toutes les difficultés
journalières de la vie, qui nous rend moralement indépendants.
Chez nous, lorsque l’on parle de vocation,
on la'limite à quelque ministère : pasteur,
diaconesse, missionnaire ; comme si toute
autre activité pouvait être entreprise au
hazard, en suivant le premier caprice de
nos têtes foUes, ou, ce qui est pire, l’appât
du gain sans labeur.
Comme le disait bien un jour Daniel
Couve : « Le seul secret de tant de médiocrité dans les carrières d’un si grand nombre d’hommes et de femmes, même chez
ceux qui, comme nous, se réclament du
nom de chrétiens, est justement le fait que
la plupart, tout en parlant de leur vocation, n'ont jamais répondu à un appel, profond, mais ont simplement choisi leur carrière. La meilleure preuve n’est-dle pas
que beaucoup, et non seulement parmi les
jeunes, n’hésitent pas à parler du « choix
d’une vocation » comme si l'emploi de ces
deux mots juxtaposés ne contenait pas en
lui-même une contradiction ».
Que de carrières gâchées pour avoir été
mal entreprises ! Que de déracinés, mécontents, envieux, esclaves de leur gagne-pain,
incapables d’un effort personne], infidèles
à leur devoir !
Notre Charte du Travail affirme que « le
travfiil sous toutes ses formes organisatrices et exécutives, intellectuelles, techniques et manuelles, est un devoir social».
Pour nous chrétiens, il est aussi un devoir
religieux et, comme tel, il contient en luimême sa propre récompense, indépendamment des autres avantages qu’il peut nous
procurer.
Suivre sa vocation peut vouloir dire sacrifier qudque chose, peut-être la richesse
matérielle, pour acquérir une richesse plus
solide et durable : un caractère, une position d’influence sur les autres, rester audessus des insuccès et même du succès.
Parce qu’il n’est pas dit qu’en suivant sa
vocation on ne puisse pas réussir .L
Bien au contraire, les probabilités de
réussite sont de ce côté-là.
S’assurer une position indépendante des
hauts et bas de la vie, ce n’est pas avoir
des épargnes à la banque, c’est avoir des
épargnes d’énergie dans son cœur.
2
Mais je vois que je n’ai pas encore entamé mon sujet de la technique ; ce sera
pour une autre fois. Je terminerai ici par
une histoire de la vie d’un technicien ;
Il y a juste cent ans qu’à Kainhill, en
Angleterre, eut lieu le fameux concours
des premières locomotives à vapeur, où
Stephenson a vaincu brillamment avec son
« Eocket ». Un autre concurrent, Trevithick, eut le malheur de sauter hors des
rails avec sa locomotive. « Catch me who
can ! ». C’était pour lui la ruine ! On rapporte de lui ce propos : « J’ai été traité,
dit-il, de poète et de fou, pour avoir tenté
ce que le monde appelle une impossibilité :
même le grand James Watt me dit que je
méritais d’être pendu pour avoir osé introduire la vapeur sous haute pression
dans la locomotive. Voilà le prix que me
réserve le public !
« Eh bien, quoique je sente venir la
ruine (et malheureusement elle est venue
pour lui) on ne peut pas me priver du
grand honneur d’être un citoyen utile, et
ceci est pour moi plus que quelconque
richesse ».
Trevithick avait raison : on l’a reconnu
cent ans plus tard. Th. J.
CORRESPONDANCE.
(Retardée).
Colonia Valdense, mars 1929.
Cher frère en Christ,
Les derniers jours de février a eu lieu,
à Mignelete, le Congrès des Unions Chrétiennes. Miguelete est une colonie prospère, où il y a une cinquantaine de familles vaiidoises. Il y a plusieurs personnes
converties qui rendent un bon témoignage
en paroles et par leur exemple. Le Pasteur d’Ombues vient deux fois par mois,
mais le cher frère J. J. Pontet, originaire
de Bobi, un des fruits du réveil aux Vallées, dirige le culte en l’absence du Pasteur, et déploie une activité bénie pour
toutes ces familles, en instruisant les enfants et les catéchumènes.
La pluie a un peu nui aux réunions,
en empêchant beaucoup de monde d’y assister, mais nous avons senti la présence
de Dieu.
— Les 4, 5 et 6 mars a eu lieu la Conférence de District, ici à Colonia Valdense.
Il y a du progrès. Il y a du mouvement,
les os se rapprochent (Ezéch. XXXVII).
La vie se manifeste chez plusieurs. Comme
nous sommes une église de multitede, il
y a toujours ceux qui entravent la marche. Si ce sont des éléments actifs, ce sont
ceux qui ne facilitent pas l’œuvre spirituelle, n’y trouvant pas de plaisir. On ne
les verra pas prier, ni même aux réunions de prière. Les amusements, les concerts, les réunions sociales les attirent
plus que les réunions de réveil. S’ils ne
sont pas actifs, c’est un poids mort que
l’église doit traîner. Aussi les collectes ne
sont pas ce qu’elles devraient être. C’est
un peu la pierre de touche que ces
collectes !
Nous ne sommes pas encore arrivés à
payer nos dettes envers la Table, pour les
voyages des ouvriers de l’Eglise ! Les membres laïques de la Conférence ont senti
toute leur responsabilité et se sont engagés à faire disparaître ce déficit.
Chez nous on pourrait bien répéter ce
que disait un pasteur : « Quand je prêche et que je contemple mon auditoire,
je me demande où sont les pauvres, et
quand je regarde la collecte, je dois me
dire : Où sont les riches ? ».
— On a présenté un projet de Caisse
Centrale qui révolutionnera tout notre système actuel, s’il est accepté par les églises. Ce sera les grands aidant aux petits,
car on établira une proportion selon la
capacité et le nombre des membres d’église.
Il faudra avoir un trésorier stable, voté
tiégà par la Conférence.
— La Conférence a décidé d’envoyer
son adhésion à la Faculté de théologie de
Buenos-Ayres, où pourront se préparer
nos futurs pasteurs. Comme on l’a dit :
Une Eglise qui ne produit p2is les ouvriers
dont eUe a besoin, meurt. «Tu as la ré
putation d’être vivant, mais tu es 'mort »
(Apoc. III, 1). Et c’est un bon signe qu’on
se préoccupe d’avoir des ouvriers d’ici,
connaissant le pays, la langue, les habitudes. Les familles sont en général nombreuses et les jeunes gens bien disposés
ne manquent pas non plus, si on les encourage. Plusieurs de nos jeunes filles étudient aussi à Buenos-Ayres dans 1’« Istituto Modelo de Obreras Cristianas » ; on
les prépare en vue du travail dans les
églises, comme diaconesses, aides de pasteurs, pour les écoles du dimanche, etc.
— Une note qui doit réjouir est celle
de l’union avec les autres Eghses, union
en esprit. «Qu’ils soient un, afin que le
monde croie que tu m’as envoyé » (Jean
XVII, 21). Il y a dans nos parages 2-3
dénominations à l’œuvre, la plus grande
partie dans la ville même de Buenos-Ajmes!
La Conférence s’est aussi occupée des
disséminés. Le poste d’ouvrier itinérant a
été créé, il y a plusieurs années. C est le
plus urgent à pourvoir. U nous manque
l’homme, mais Dieu nous l’enverra. Il faut
un « ministre fidèle, zélé, humble, tout
rempli de l’amour des âmes », qui ne craigne pas les déplacements et les fatigues,
un vrai apôtre.
— On a fait remarquer, pendant la Conférence, que les laïques qui travaillent
pour l’Evangile, sont toujours plus nombreux parmi nous. C’est la vraie manière
d’évangéliser le monde : que chaque
croyant soit un prédicateur. Je suppose
qu’on appela chrétiens ceux d’Antioche,
parce qu’ils glorifiaient toujours Christ et
parlaient de Lui « en tem.ps et hors de
temps ».
On termina les séances par la célébration de la Sainte-Cène.
L’Eglise Méthodiste s’était fait représenter par le pasteur Gattinoni, de Buenos-Ayres. Nous leur avions envoyé
ÎJ. Lévi Tron, à leur Conférence, à Córdoba, lequel a aussi pu visiter quelquesunes des nombreuses familles vaudorses,
éparses dans cette immense province.
— M. Silvio Long manie déjà très bien
1,’espagnol. Nous en avons même été surpris. Il prêche désormais avec facilité dans
cette lang-ue.
— Décès : César Tdalanct, originaire ce
Saint-Jean, enseveli à « El Fortin » (Córdoba), près de sa fille Lina, morte il y a
un peu pl.us d’un an. — Adèle Peyrot, de
69 ans, de Saint-Germain, morte à Rc.sario
Tala (Entre-Eics), exemple de foi pour les
sieirs et son église. Sa maison était une
Béthanie pour les ouvriers du Seigneur.
— Marguerite Andréon, mariée à J.'Costabel, de 64 ans, de Torre Pellice, décédée
à Castex (Pampa Central).
Agréez mes salutations fraternelles.
L. J.
de la Presse Clirdtienne.
Le 9 avril aura lieu, à Genève, la première session du Sous-Comité de la Conférence Universelle de Stockholm pour les
relations entre l’Eglise et les ouvriers. Le
président du Comité est M. le doct. Elie
GounePe (France). Le sujet principal des
discussions sera l’établissement d’un programme d’action. Pour l’Egliâe il s’agit de
la question : de quelle manière des relations
pourraient être établies avec les groupes
des ouvriers ainsi qu’avec les groupes des
employeurs et d’autres organisations.
On s’occupera de suite des relations avec
la presse des deux groupes, de la législation sociale, du travail de la Société des
Nations et du Bureau International du
Travail. Pour les ouvriers il s’agit d’obtenir une meilleure connaissance du mouvement de Stockholm, de son Message à la
chrétienté ainsi que des programmes sociaux existants des Eglises. Ensuite la manière de la coopération avec la Commission de l’Institut International de Christianisme Social et l’Institut lui-même sera
fixée. Dans le Sous-Comité se trouvent
des représentants des employeurs, des ouvriers, des Eglises et de l’Institut.
üs :{£
Le Comité Exécutif International de
VOffice Central de Secours aux Eglises
d’Europe déjà parfois a exprimé le désir
d’une répétition de la Conférence mémorable de Béthesda à Copenhague en 1922.
Grâce au secours américain, il est possible maintenant de convoquer de nouveau
une seconde Conférence en Suisse pour le
mois d’août. On attend un résumé nouveau et complet de la situation du protestantisme européen de nos jours par des
représentants compétents des Eglises, ainsi
que la discussion d’un nombre de questions
qui sont très intéressantes pour le protestantisme universel. On s’occupera surtout
du nouveau programme de l’Office Central,
de la coopération avec la Conférence Universelle de Stockholm, à laquelle l’Office
Central sera lié. *
Ensuite, on discutera l'établissement
d’une Société de crédit mutuel pour le
secours des Institutions oui ont besoin
d’argent et la coopération avec le nouveau
mouvement de « Golden Eule » qui se
forme en Amérique, la plus grande action de secours de l’histoire universelle,
c’est à dire du « Near East Relief ». Ce
mouvement veut garder le capital d’expérience, de confiance et de bonne volonté
de secours qui a été amassé dans les grandes actions de secours américaines. La
coopération avec l’Office Central en résultera natureTement. De plus, il faudra
s’occuper d’une nouvelle tâche, c’est à dire
de trouver une position commune aux
Eglises orthodoxes et au mouvement évangélique de l’Europe orientale qui répond
aux besoins de ceux-ci et donne la possibilité de trouver une ferme pratique pour
la coopération résultante du mouvement
de Stockholm.
Les issioDS ProtesHes vues du dehess.
Les lignes qui suivent sont écrites par
un prêtre catho’ique-romain, le R. P. Bacteman, lazariste, missionnaire en Abysiinie.
« Il fut un temps, et il n’est pas loin de
nous, où les prédicateurs et écrivains catholiques s’amusaient à caricaturer le missionnaire protestant. Mais en face de l’effort
immense que le protestantisme accuse, en
face de ses conquêtes qu’on ne peut plus
nier, en face du danger qu’il fait courir à
l’apostolat catholique, il est bon que l’on
sache la vérité.
« En 1815, il y avait 175 mi.ssionnaires
protestants ; en 1920, il étaient 20.500 ; aujourd’hui, d’après le World Missionary Atlas, édité en mars dernier par l’Institut de
recherches sociales et religieuses de NewYork, le personnel missionnaire protestanteuropéen, ou américain atteint le chiffre de
29.188 membres, le personnel féminin
compte 8 619 femmes mariées et 9.125 non
mariées ; le personnel indigène monte à
151.735, dont 10.493 ministres ordonnés
(pasteurs indigènes) ; l’élément féminin
indigène est représenté par 130.191
personnes.
« En 1815, ils consacraient à l’évangélisation 8.500 dollars ; un siècle plus tard,
près de 39 millions de dollars, et en 1923,
un milliard 495 millions 801.200'francs.
« 1815, aucune école protestante ; un siècle plus tard, on compte 46.580 écoles primaires, 1.500 écoles secondaires et supérieures, 295 écoles industrielles, 101 universités, avec une population de 2.400.000
élèves.
« Si l’on voulait, pays par pays, étudier
leur marche ascendante, on pourrait voir à
l’œuvre leur indomptable énergie servie
par des moyens si puissants que nous serions tentés de désespérer.
« En Chine, où 175 Sociétés protestantes
travaillent, ils sont 6.636 missionnaires contre 2.440 missionnaires catholiques ; ils ont
6.600 écoles primaires, ils ont plus de 100
établissements d’enseignement supérieur
(universités, écoles normales, écoles techniques) avec plus de 30.000 étudiants.
L’emprise protestante s’étend de plus en
plus. Dans les écoles supérieures, elle règne
en maître. La conquête scolaire de la Chine,
par les Américains surtout, est un des évènements les plus marquants de l’ExtrêmeOrient en ces dernières annéœ. En 1918,
ils avaient à Pékin 72 établissements donnant une instruction supérieure à celle des
lycées, et les catholiques en Chine n’ont
que deux Universités.
« Aux Indes, ils ont 41.000 agents contre
16.650 ouvriers catholiques ; 15.000 écoles
et les catholiques 3.200 seulement ; 127
journaux et périodiques et les catholiques
75 seulement ; enfin leur budget annuel
mente à 750 millions de francs.
« Au Japon, 1.274 missionnaires protestants sont opposés à 4S0 missionnaires catholiques ; le journal de ces derniers a
2.000 abonnés et le leur près de 70.000.
« En Corée, où ils ne sont entrés qu’en
1886, ils ont 542 pasteurs européens, 611
ministres coréens, 1.449 catéchistes et
300.000 adeptes, avec 3.021 temples et 22
hôpitaux.
« Alors que le catholique donne péniblement 0 fr. 12 par tête, le protestant donne
30 frs. En 1907, l’Amérique seule verse 107
mifiions et la « Propagation de la Foi »
(missions catholiques) 6.402.587 francs.
« Mais l’argent n’est pas tout ; ce qu’il y
a de plus frappant, ce sont les trésors d’intelligence et de cœur qui s’y déploient, lœ
énergies qui s’y consument et les dévouements qui s’y consacrent.
« Telle est la vérité ! Un effort immense,
en hommes, en argent et en œuvres. Ces
faits, on ne peut les mettre en doute, ces
chiffres sont indéniables dans leur formidable éloquence. 'Nous, ils nous font peur. Et
si la proportion continue à grandir, nous
serons, dans 20 ou 30 ans, submergés ».
CHRONIQUE VAUDOISE.
On nous prie de rappeler que les Fêtes
de chant des écoles du dhimnche auront
lieu jeudi prochain, 25 avril, à 10 h. ; pour
le Val P élis, dans le temple de La Tour ;
pour le Val Cluson, dans le temple de
Pomaret.
La Fête des Chorales du Val Pélis aura
lieu Claris le temple de Saint-Jean, le dimanche 23 avril, à 15 h. On prie les Chorales de bien vouloir se trouver à la Salle
Alharin dès 14 h. 30.
Le public est très cordialement invité à
ces Fêtes.
:ÿ a:
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 14.114,66
M.me Enrica Gamma, Milan » 100,—
MM. René et Théophile Guigou,
Pral (en souvenir de leur
cher frère Robert) » 100,—
M.me et M. 'V. Perazzi, Turin
(en souvenir de M.me Amélie
Pellegrini) » 100,—
Total L. 14.414,66
a: :l:
Souscription pour les Collèges.
M. le pasteur Héli Bertalot
(en souvenir du prof. J.
Gardiol et du pasteur J. B.
Bosio) - Collecté à la suite
d’une conférence de M. Bertalot même, dans la paroisse
de Blonay St-Léger (Suisse) L. 50,—
BOBI. La mort continue à faire ses ravages au sein de notre paroisse, et c’est
le cœur profondément attristé que nous
avons enregistré, pendant la quinzaine
qui vient de s’écouler, le départ de deux
de nos frères.
Le 30 mars Dieu rappelait à Lui, à l’âge
de 86/ans, notre frère Paul Pontet, des
Payants, et tandis que notre petit cimetière recevait ses dépouilles mortelles et
que la douleur tendait à retenir nos regards sur cette fosse ouverte, la fête de
Pâques venait répéter au monde les paroles du Maître : « ...Je suis la résurrection et la Vie... qui croit en moi vivra,
quand même il serait mort».
Le 12 avril, après une courte maladie,
c’était notre frère Joseph Davit qui nous
quittait à son tour pour la Patrie Céleste.
Décédé à l’Hôpital Vaudois, notre frère
devait être, au moins provisoirement, enseveli à La Tour, et dimanche après-midi
une a^istance nombreuse et recueillie accompagnait au champ du repos celui qui
’ll
M
3
venait de nous quitter. Ce brusque départ, survenu deux mois à peine après
celui de sa compagne, Marguerite Meyron,
plonge dans la consternation notre paroisse tout entière. Vaudois véritables,
Vaudois « de la vieille roche », répandant
autour d’eux les paroles de Vie et de
consolation, faisant le bien sans vouloir
l’avouer, « on reconnaissait qu’ils avaient
été avec le Christ », et la nombreuse assistance qui, dimanche, rendait à notre
frère les derniers devoirs, est une preuve
de l’affection dont ils étaient entourés.
Point n’est besoin de faire ici leur éloge ;
nous savons, d’ailleurs, qu’ils ne le voudraient pas. Nous nous inclinons donc devant leur mémoire, demandant à Dieu de
bénir le souvenir, qu’en partant, ils nous ont
laissé. Nous confions à Dieu les deux chères
petites que notre frère et notre sœur
avaient adoptées et, en lui demandant de
les bénir, nous- le prions aussi du fond du
cœur de faire descendre ses consolations
sur ceux qui pleurent... « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est
vivant ?... ». J. P.
LA TOUR. Le dimanche 7 c., les Unions
des Mères et des Jeunes Filles se réunissaient pour souhaiter la bienvenue, dans
le cercle de la famille paroissiale, aux 17
jeunes filles catéchumènes reçues le Ven•drecli Saint.
Un programme très riche et très varié
de musique, chants et récitations, avait
été préparé avec un soin affectueux par
l’Union des Jeunes Filles. Il se déroula
sans interruption, au grand plaisir des
catéchumènes, des Mères et de quelques
amis présents, qui semblèrent en jouir
pleinement, ainsi que du service de thé
qui couronna la réunion. Avant la clôture,
distribution fut faite de fleurs et d’une
brochure fait imprimer expressément
pour servir de souvenir aux catéchumènes
et contenant des conseils très pratiques
écrits par une Amie de la Jeune Fille.
Un esprit de cordiale entente, de réciproque affection et de reconnaissance régna jusqu’à la fin de la réunion et laissa
dans le cœur de tous les présents la meilleure et la plus bienfaisante impression.
NFW-YÔRK. Le 27 mars, a été béni,
par le pasteur Pierre Griglio, le mariage
de Paul Michelin-Salomon, de Villar-Pellice, et de Olga Lesny, de Zurich.
Quoique Suissesse d’origine, M.lle Lesny
a pris l’habitude de fréquenter nos cultes
avec son fiancé depuis des mois, et elle est
même déjà membre de notre congrégation.
Honneur aux fiancés qui, libres de leur
emp’oi seulement chaque deux dimanches
(et rien que la moitié de la journée), sentent le besoin de passer une partie de ce
temps dans la Maison de Dieu ! p. g.
ROSARIO TALA. D’une lettre de
M. Théophile Rostan nous glanons ces quelques nouvelles pouvant intéresser tels de
nos lecteurs. Les récoltes ont été abondantes à Rosario Tala, mais il paraît que le
prix de vente des denrées (blé, lin, etc.)
n’est pas suffisamment rémunérateur pour
nos colons. M. Rostan estime que « pour
avoir une abondante récolte il faut un bon
travailleur doublé d’un agronome et d’un
astronome (!) pour connaître le temps qui
viendra... », et après ça il faut que Dieu
bénisse votre travail. Et cela doit être vrai
partout ailleurs aussi.
M. Rostan met en garde nos Vaudois des
Vallées qui auraient des velléités d’émigrer (il ignore que c’est de plus en plus
difficile) contre les projets de colonisation
qui leur viendraient de telle ou telle autre Société des Etats-Uiys ou du Canada
« car dans ces projets on ne vous présente
jamais que le beau côté », en vous cachant
tout le reste. Ne faites rien avant de vous
informer, auprès des Pasteurs de l’endroit
ou même de TUtuguay et de l’Argentine.
M. Rostan est en train de collecter pour
l’Asile de Saint-Germain.
VILLESECHE. Dimanche, 7 c., un dîner
fut donné par le Consistoire à l’honneur
du pasteur M. D. Forneron, remplaçant
M. Miegge en son absence. Durant ses trois
mois de ministère, M. Forneron déploya, au
milieu de nous, une activité remarquable :
après ses simples et touchants sermons à
l’éghse, il n’hésitait pas à grimper par nos
sentiers rapides et couverts de glace pour
porter ainsi, avec une amabilité toute particulière, le bon message de la parole de
vérité dans nos différents quartiers ; au
cours des réunions et services funèbres,
ses vibrantes exliortations à la fidélité à
l’Evangile ne furent point épargnées.
Que Dieu bénisse le travail de son serviteur, accompli avec tant d’abnégation et
de zèle, afin qu’il produise ses meilleurs
fruits. De son court séjour, M. Forneron
laisse parmi nous un souvenir ineffaçable,
et nous voulons, par ces quelques mots,
lui témoigner toute notre reconnaissance.
e.
* * M:
Le dernier numéro du Foglio d’Ordini
du Ministère de la Marine, annonce l’assignation de la médaille d’argent à la valeur militaire au drapeau du submersible
F.-14, qui malheureusement, le 6 août de
l’année passée, coula à pic dans les eaux
de Pola.
A la mémoire du guardia marina Sergio
Fasulo, mort à la suite de ce terrible accident, a aussi été assignée la médaille
de bronze à la valeur militaii’e.
A la recherche des naufragés de l’« Italia ». L’ingénieur Albertini est convaincu
que les naufragés de. l’enveloppe de 1’« Italia » sont encore en vie et qu’il faut les
retrouver. Il a donc constitué un Comité
pour financer une expédition qui irait à
leur recherche. Comité qui a déjà recueilli
dans ce but un million de lires, dont
50.000 ont été données par le Pape. Albertini s’est rendu dernièrement à Oslo pour
affréter un baleinier norvégien en vue de
cette nouvelle expédition de secours aux
naufragés. L’équipage du baleinier sera
composé en grande partie de Norvégiens
aux ordres d’Albertini même et de deux
alpins de la Vallée d’Aoste. Le départ de
l’expédition pour un des ports septentrionaux de la Norvège aurait lieu le 26 c.
Souhaitons-lui un plein succès.
h’abbaye de Pontida où les confédérés
de la fameuse « ligue lombarde » ont juré
de demeurer unis pour défendre leurs libertés contre Frédéric Barberousse, va
être restituée aux Bénédictins à l’occasion
de ce 14'”'' centenaire de fondation de l’Ordre. Personne n’ignore eue le célèbre
couvent fut un des plus fameux monuments religieux et civils du moyen-âge.
^ H*
Pour un très puissant télescope. Un riche banquier du Texas, William Mac Donald, laisse en mourant un testament, par
lequel il lègue à l’Université de sa ville
25 millions de dollars destinés à la construction d’un télescope assez puissant pour
pouvoir « observer attentivement ce qui
se passe au delà des portes du paradis» (!). On a d’abord cru à un mystification ; mais un barbier nègre, qui avait
reçu les confidences du défunt, a déclaré
que le banquier était réellement convaincu
de la possibilité de voir le « Père éternel » assis sur son trône... à la condition
de « construire un télescope suffisamment
puissant ! ». Tout est là, en effet.
® * *
Un ouragan épouvantable {tornade)
s’est abattu le 10 c. sur une région de
l’Arkansas (Etats-Unis) et y a causé des
dommages affreux. Dans la seule localité
de Guyou on compterait plus de 60 morts,
et toutes les maisons auraient été détruites par le terrible cyclone.
* *
Débits de boisson. Le Bureau Central
de statistique constate que nous avons,
en Italie, 163.000 débits de vin et 61.000
de liqueurs, ce qui fait un peu plus de 4
par, mille habitants pour le vin, et à peu
près 2 par mille pour les liqueurs. Voyez
donc où va se loger la sobriété proverbiale des Italiens ! Les débits sont distribués, pour les différentes régions, dans des
proportions inégales allant de 6 ou 7 par
mille en Ligurie à 2 par mille en Sicile
et dans les PouiUes. Notre Piémont se rapproche évidemment, sous ce rapport, de la
Ligurie plutôt que de la Sicile.
« » «
Uappareil « Croix du Sud » dont on
n’avait plus de nouvelles depuis une dizaine de jours et qu’on croyait perdu, vient
d’être retrouvé par l’aéroplane Camberra,
à 30 milles du Fort Georges sur les côtes nord-occidentales de l’Australie, avec
tout son équipage sain et sauf. En attendant de les ramener en Angleterre, on a
pu Ifâ refournir de vivres qu’on a laissés
tomber du Camberra...
«î * *
La « foire de Milan », instituée il y a
dix ans à peine et qui, au point de vue
commercial, rivalise déjà avec les fameuses foires de Lyon et de Leipzig, a été
inaugurée le 12 c., à la présence du Ministre de l’Instruction et de toutes les hautes Autorités de Milan. Cette foire-exposition, ou grand marché industriel et commercial, marque un progrès réel sur toutes celles qui l’ont précédée et est une
vraie « revue » des forces productrices internationales. On compte plus de 4.000 exposants, en majorité italiens, naturellement. Il paraît que le pavillon du Piémont est parmi les plus attrayants et les
mieux fournis.
* * *
La Chine septentrionale est actuellement
affligée par une famine épouvantable et
les malheureux affamés recourent à tous
les moyens pour tromper la faim qui les
tourmente. On a fait une liste de tout ce
qu’ils utilisent, faute de mieux, comme
aliments : écorces d’arbres, feuilles et racines de toute sorte, argile, paille triturée,
fleurs de coton, vers de terre, herbes fluviales... et autres végétaux tout aussi peu
ragoûtants.
H: !!! *
Pour la bonne bouche. Un homme fort
riche, écrit le Sunday School Times, rendait son témoignage dans une assemblée,
rappelant le jour où sa fortune totale
s’élevait à un shilling. « Ce soir-là, disait-il,
j’assistai à un culte missionnaire, et quand
on fit la collecte, je mis le shilling dans
la bourse ! ». Il ajouta solennel : « Depuis
cé jour, j’ai prospéré, car j’avais donné
tout ce que je possédais au Seigneur ! ».
Un vieux chrétien, assis au premier rang,
et qui l’écoutait attentivement, s’écria :
« Vous ne recommenceriez pas aujourd’hui, vous ne recommenceriez pas ! ».
OUVRAGES REÇUS.
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Exposé concis d’une question très controversée dans le monde de l’enseignement,
et qui intéresse aussi les parents et les
chrétiens en général, par ses répercussions
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4""’ éd., 8 p. (Prix fr. 0,10 ; le cent
8 frs.).
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Rééditions des traités épuisés et toujours
recommandée.
S: * *
Don Cesare Gaeavadossi ; Un martire
délia fede e délia patria. Jolie brochure
illustrée, d’une trentaine de pages, traduite de l’italien, où sont narrés tout au
long la biographie de l’abbé Caravadossi
de la « Missione Italiana » de Jœuf
(France) et le sauvage attentat dont il
fut victime l’automne dernier, par la
main d’un itahen, « Angelo Bartolomei,
un délinquant méprisable qui se vantait
d’être communiste ».
Silvio Pons : L’Italie au travail - Cours
de lecture, de nomenclature pratique et
de technologie, à l’usage des écolœ et des
instituts industriels. — Antonio Vallardi - Milan — L. 10,
Encore un ouvrage de l’infatigable et
fécond auteur de manuels scolaires qu’est
le prof. Silvio Pons. Il s’agit d’un beau
volume de 250 pages contenant « un recueil de leçons qu’il a faites dans ses classes, dans les ateliers et les usines» des
écoles industrielles, d’agriculture, commerciales, etc. : leçons judicieusement intercalées par des « lectures industrielles »,
ou fragments choisis d’auteurs spécialisés.
Nous l’avons parcouru avec intérêt et
profit et le recommandons spécialement à
tous ceux qui désirent enrichir leur mémoire de mots et tournures techniques
sur les différentes industries et sur le
commerce, mots et tournures ignorés généralement par ceux-là mêmes qui croient
connaître leur français. c.
Ermenegildo Paccagnella : Pianoforte Scale ed arpeggi circolanti congiunti piuritonali. — Milano - 9, Via Cusani —
L. 5.
Comparé avec les autres recueils d’exercices sur les gammes et les harpèges, celui-ci de M. Paccagnella apporte une nouveauté ; celle d’obliger l’élève à passer
sans interruption à travers toutes les tonalités et les accords.
II en résulte un équilibre plus accentué
dans la technique, la tonalité et l’harmonie, et une certaine délectation à passer,
d’une modulation à une autre sans aucun
effort de la pensée. a. t.
UN SERMON EN TROIS POINTS.
Une dame, qui ne fréquentait guère les
Eglises, lit-on dans le Chrétien Belge,
avait été menée dans le tabernacle où
prêchait Wesley. Selon la formule, le grand
prédicateur avait commencé un sermon
en trois points. Le premier, qui plut énormément à la dame, était celui-ci : « Gagnez autant que vous le pouvez ; améliorez votre position par tous les moyens
honnêtes ». Le second point avait comme
thème : « Epargnez autant que vous le
pouvez ». La dame trouvait ces exhortations marquées au coin du bon sens le plus
louable et se disait qu’elle devrait fréquenter davantage un endroit où l’on donnait
d’aussi judicieux conseils. Mais le troisième point gâta tout à fait cette impression favorable ; « Donnez, disait Wesley,
à l’œuvre de Dieu, autant que vous le
pouvez ! ».
Le meilleur moyen existant
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S. Angelo), CO - Holy Trinity Church, 736,30
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Ciiurcli, 445,65 - Chiesa Wesleyana, 80 - Oollettato da Mrs. A. E. Glen, 425 - Adunanza
Italiana, 64 — Pozzengo : Clii&sa dei Fratelli,
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Cuneo : Cliiesa Valdese, 50,05 — Bologna : E.
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D. Salerno, 10 — Parma : N. Sergiacomi, IO
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somme, 32,25.
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il fratello, il maggiore A. Gilletta, 117,70.
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riconascenza dal doti, ¡¡nrico Pone - Foro Italico, 25 - Roma 1.
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{Le «.don» est entre parenthèses).
1929 : Salomon Henriette, Luserna S. G.
- Rivoira Luigi, Prarœtino - Michelin Frédéric, Riclaretto (1) - Peyrot Susanna, Perrero - Alice Duvoisin, New-York (1,35) Humbert Gay, Watertown (1,35) - Benj.
Pons, New-York (1,35) - Hermeline Domaine, Id. (manque L. 5,15) - Cath. veuve
Armand-Hugon, Villar Pellice - Marie Janavel, Id. - J. Daniel ARio, Id. - Cath. Berton-Perrachon, Id. - David Albarea, Id. Anna veuve Pascal, Id. - Barolin Emma,
Id. (2) - Auguste Armand-Pilon, Jacinto
Arauz (manque L. 4) - Durand Humbert,
Id. (manque L. 4) - Durand Barth., Rorà,
et 1928 - Garnier J. Pierre, Argentina (5)
- M.me Boutin (était en règle) - Massel
Maria Poët, Faetto (1,20) - Reynaud Barthélemy, Pramollo - Long Suzanne, Id. Bounous Louis, Id. - Corsani Ernesto, Genova - Micoì Henry, Campolasalza (2) Ricca Guido, Torino - Gaudin Annette,
Pra'rœtino (2) - Constantin Emmanuel, Id,
- Ribet Paul, Id. (1) - Gay Emmanuel, Id.
(1) - Marie Long-Rostan, Id. (2) - Gaudin
Caroline, Id. - Paschetto Giovanni, S. Secondo - Martinat Jacques, Rocheplate - Forneron Laurent, Id. - Jahier Marco, Vercelli - Pons Henry, Massello - Baral-Puy Richard, 2“ sem. 1928 et 1“ sem, 1929 - Santiago Janavel, Villa Iris (manque L. 4) Adolfo Malan, Id. (manque L. 4) - Juan
Santiago Rochon. Id. (manque L. 4) - Juan
Pedro Baridon, Id. (manque L. 4) - Felipe
Breuza, Jacinto Arauz - Augniste Gönnet,
et 1928 (manque L. 8) - Suzanne NavacheJuan Esteban Berger, Curumalan, et 1928,
Grand, Id. - Bartolo Berton-Dalmas, Id. 1929 et 1930 (8). (A suivre').
Jean Coisson, dinecteur-responsable
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOHBIO PELLICE - Pastore : Eniùco Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore : Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. tool. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Pietro Oliali vie.
FRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Cbrrado dalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : Rue Croix de Ville, 3.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BOHDIGHERA - Chiesa^: Plani di VaUecrosia
- Pastone : Arnaldo Comba.
BDRRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA >• Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : 0. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
QHIETl - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
CO AZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommanl, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvaria
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assàrotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzareUl.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3- - Pastore :
AttiliD Arias, ivi.
LUCCA •- Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Ckirsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San,
Marco, 4 - Pastore : S, Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Alessio Balxnas, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - CMesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA -.CMesa: Via UmbeiT» I, 14 - Evangelista Gustavo Beri, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - CMesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - CMesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Oorsani.
Il evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Tori’e Pellice - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - "Ibrre Pellice - Direttore : Pastore P. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vineon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleeresia - Direttore : Pastore Arnaldo Comba,
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttrice : ,Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould),
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Tono Pellice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : LusernaSan Giovanni (Torino) - Direttore : Pa.stoie
Doride Porneron, Torre PeUice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO'
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisoiie.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelleValli Valdesi ; Carema, Dovadola, Grotte,.
Facilino, Palermo, Rie.si, Rio Marina, Salto,
Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Enrico Beux - Pastore emerito : PietroBounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore : Eui'ico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore ; Guido Rivoir.
COLONIE RIACHUEI.O-S. PEDRO - Pastore :
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Breeze.
COLONI.4 MIGUELETE - Evangelista Danieb
Breeze.
SAN SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista :
G. E. Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Arauz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : Silvio
Long.
COLONIA BELGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) —
Pastore : Levi Tron.
(Polonia del Sacramento, Colonia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.