1
Cinqnante^nenvième année.
J
i6 Novembre 1923
N* 46
fi
8
T
L ECHO DE& tilLLEES
PARAISSANT
CHAQUE
VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an
Pour 6 mois
Vallées Vaudoises...................................L.
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... »
Etranger............. / v ‘ ...............
Plusieurs abonnements a la même adresse .... »
Etats-Unis d’Amérique............................
8
10
20,—
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5
611
On s'abonne ; à Torre Pellice, au P"- -lAese
Arnaud, 29); dans toute^ ’
A-^^Îsxeurs
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Écho (Via
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro SO centimes w
Que
«jioscs vraies, honnêtes, fastes, pares, aimables...,, d^nes de loaanse, eccopent vos pensées. (Phii. ÏW, 8).
s
COMMUNICATION OFFICIELLE.
A la suite de la démission de M. le pasteur François Peyronel, la paroisse de Rorà
est déclarée vacantè.
La nomination du nouveau Conducteur
devra avoir lieu à teneur des articles 13,
14 et 25 des Réglements Organiques.
Rome, le 12 novembre 1923.
Pour la Table :
B. Léger, modérateur.
La folie du Riche.
«Insensé, cette nuit même ton
âme te -sera redemandée... »
Luc XII, 20.
I.
Pourquoi le Riche est-il un insensié ? En
d’autres termes, quelle est la folie du Riche? Vpilà ce que nous allons examiner.
1” S’agit-il de folie d’ordre économique ?
«Les terres d’un homme riche avaient
beaucoup rapporté... », dit la parabole. Estce là sa folie? Est-il fou à cause du fait
que ses terres ont beaucoup rapporté ? En
d’autres termes : est-on fou parce que l’on
est riche ? La fplie est-elle dans le fait, qu.é
les terres ont prwjuit avec abondance?
Voyons la chose de plus près : nous sommes en présence d’un riche honorable : un
homme d’ordre, de travail, dont les capacités administratives ne sont que dignes
de louange, un homme qui a réussi et dont
les terres ont beaucoup rapporté. Or, répétons-nous, est-il fou parce que sa récolte
est abondante ? Evidemment, non ; nous
, croyons plutôt que Dieu nous veut tous
riches, et qu’il K>uffre quand II voit nos
misères ; nous croyons que la volonté du
Créateur est que toutes les forces qu’il a
mises dans la nature rapportent le 20, le
40 et même le 80 pour cent. On n’est donc
pas fou parce que l’ion est riche et intelligent, comme l’on n’est pas fou parce que
l’on est pauvre.
2" S’agit-il alors de folie d’orfire intellectuel? Y a-t-il chez cet homme quelque
chose d’anormal au point de vue psychologique ? Nous ne le croyons pas puisque
1 Evangile dit que le Riche « raisonnait en
disant : Que ferai-je ? ». U raisonnait ; il
n’y a pas de folie à raisonner ; les fous
seuls ne Raisonnent pas. La raison est donnée à l’homme afin qu’il s’en serve ; l’homme doit prévoir et pourvoir ; il doit raisonner, réfléchir et parfois même bien calculer... Il n’y a donc pas de folie, cher commerçant, qui raisonnes, tu peux dire en
toi-même : « Que ferai-je ?... ». Il n’y a pas
de folie à réfléchir, père de famille qui
, dois pourvoir aux besoins des tiens !
Dans son raisonnement le Riche disait :
« Voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y
amasserai toute ma récolte et tous mes
biens... ». Y a-t-il de la folie à mettre le blé
dans sa grange et à bâtir des greniers plus
grands ? (Mais n’est-ce pas là plutôt de la
sagesse ? la sagesse qui sauva autrefoiis de
la famine le pays des Pharaons, lu sagesse
qu’exaltent les philosophes depuis l’antiquité et que chantent les poètes ? Et cette
sagesse, qui pousse l’homme à l’économie
et qui fait naître en lui le besoin du plus
grand, du plus durable et du plus confortable, est à la source même du progrès et
de la civilisatiion.
II.
Le Riche de la parabole n’est donc un
insensé ni au point de vue intellectuel ni
au point de vue économique. Quel est alors
le secret de sa folie ? Je crois que nous le
découvrirons si nous pensons qu’il peut y
avoir aussi une folie d’ordre moral et religieux. L’insensé, aux yeux de Dieu, c’est
celui qui pèche contre les tois divines ; le
Riche en question pèche précisément cpntre quelques-unes de ces lois. Cela ne vous
paraît pas possible et vous êtes tentés de
répliquer que cet homme est irrépréhensible et que, du moins, il ne semble pas
avoir transgressé les lois de Dieu puisque
il ne s’est pas enrichi par des moyens illicites et qu’aucune faute grave ne semble
peser sur lui... En quoi donc consiste son
péché ? Cet homme pèche moîps par ce
qu’il fait et par ce qu’il dit que par ce
qu’il ne fait pas et par ce qu’il ne dit pas ;
c’est un pécheur par omission : il oublie !
Voilà la clef de sa folie. Il publie Dieu tout
d’abord. En effet Dieu n’apparaît pas dans
son discours ; il s’écrie : « J’abattrai... je
bâtirai... j’amasserai... je dirai à mon âme:
Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d’années ; repose-toi,
mange et bois et te réjouis ». Dieu est absent des projets du Riche. Et cependant
cet homme n’était pas un athée : il pénétrait, le sabat, dans la synagogue ou dans
le temple et il y lisait, avec les autres, les
psaumes de David qui célèbrent la féqondité de la terre, tel que le Psaume LXV,
qui dis : « Tu visites la terre, tu l’arrosés,
tu l’enrichis abondamment... » ; le Riche
célébrait dans le Sanctuaire les bontés de
l’Eternel et, malgré cela, il oubliait Dieu
dans sa viie ; religieux en paroles, il était
athée dans ses affaires. Il disait : « mes
greniers », « ma récolte », « mes biens » ;
c’est à cause de oela que Dieu fit sentir à
sa conscience qu’il était un insensé. Rien
de ce que tu as, riche propriétaire, ne
t’appartient, pas même « ton âme », et en
effet cette nuit même elle te sera « redemandée » ! D’autre part le Riche oublie les
hommes. Il songe à édifier de nouveau greniers et il oublie le pauvre qui est à son
service ; nous ne voulons pas dire qu’il l’oublie, tptalement. Le soir venu, il aura dit
à ses ouvriers : Voilà le prix de votre journée ! Ce que nous voulons dire c’est que
le Riche a oublié de se transporter à l’égard
du pauvre sur le terrain de la charité ; ses
récoltes sont abondantes, pourquoi n’augmenterait-il pas les salaires ? et puis... il
sait qu’il y a des veuves qui accepteraient
avec reconnaissance un bon panier de
grain : pourquoi tout entasser dans ses
greniers ?
. Lecteur, n’en connais-tu pas des hommes
qui ressemblent à ce propriétaire ? des
hommes qui veulent tout amasser pour
eux et qui oublient leur prochain, même
lorsqu’ils prêchent la fraternité humaine ?
Si tu en connais, ramène-les à la parabole
du Riche qui oublie les hommes parce qu’il
oublie Dieu et dis-leur qu’en vain ils cherchent à fonder la fraternité humaine sur
les ruines de la paternité divine et dans
le cercle étroit d’un égoïsme mesquin.
Puis le Riche oublie son âme. Vous me
direz : mais il en parle de son âmfe.... Oui,
il|Çn parle comme un insensé qui oublie que
le^ nobles instincts de l’âme ne peuvent
êtje satisfaits par les biens matériels, qui
oublie qu’il y a des aspirations élevées vers
lofoien, vers l’idéal qu’il ne faut pas trahir.
Mau’s lui, le Riche, il ne pense qu’à ime
chdse : à jouir de ses biens, aussi ne crainL
il Bas de l’avilir, son âme, de la garotter,
de l’amener devant ses greniers et de lui
dire « ...mange et bois et te réjouis... ».
De la même façon il y a des gens aujourd’hui qui croient qu’ils pourront accorder
djii repos à leur âme lorsqu’ils auront doublé leurs épargnes et qu’ils auront quelques dividendes de plus dans leur tiroir...
Insengés ! car ils oublient que, .comme l’affii^mait déjà Saint-Augustin, notre âme est
dans la tourmente jusqu’à ce qu’elle se repose en Dieu.
Enfin, le Riche de la parabole oublie l’éternité ; il oublie que sa vie est mesurée, ;
il compte sur « beaucoup d’années », tandis que Dieu lui dit : « Cette nuit même
ton âme te sera redemandée... ». On entend déjà le pas des héritiers au bas de
l’escalier; ils viennent pour faire l’inventaire et lui, le Riche propriétaire, il doit
côfjparaître dépouillé de tout devant Dieu.
Remarquez toutefois, dans la parabple
méine, la miséricorde de Dieu qui, aprœ
avoir fait entendre à cet homme son avertissement, lui laisse encore, quelques instants pour se repentir. Pour nous, cette
intervention de Dieu ne paraît plus réelle;
c’est Dieu qui intervient aujourd’hui, cher
lecteur, et qui te dit : « Pense à ton Dieu,
pense à top âme!... Es-tu certain de mettre encore dans ton tiroir plusieurs années
en réserve ? ». Par les morts subites Dieu
nous invite à nous placer devant l’éternité.
Encore un peu de temps et npus serons
sur notre lit de mort, rigides, pâles, enveloppés d’un linceul et la seule chose avec
laquelle nous comparaîtrpns devant Dieu
sera notre passé duquel nous devrons Lui
rendre compte.
Que Dieu nous garde de vivre comme
des (insensés ! Nous ne voulons pas l’être
et nous dirons à Dieu : « Je viens à toi,
te confessant mon péché ; je reçois ta Vie
divine et je veux marcher en vivant sur la
terre pour l’éternité ». Nous vivons pour
l’éternité ; quelques années de renoncements, de luttes, de sacrifices, de souffrances pùur l’éternité.
« Les choses visibles ne sont que pour
un temps, mais les choses invisibles sont
éternelles» (2 Cor. IV, 18). D. P.
ERNESTO COMBA
STOMA delTALDESI
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazioni
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L. IO, franco, per Tltalia.
L. 13, franco, per l’Estero.
Libreria << LA LUCE »
TORRE PELLICE (Torino).
La
«
Ìl„llalÌI!ii!ie!DÌ
On va vous dire pourquoi notre j(0urnal
revient aujourd’hui encore sur le sujet de
la « Maison des Diaconesses », après tout
ce qu’on en a dit dans les numéros précédents. La « [Maison » des Diaconesses n’a
pas de maison, ou du moins elle n’a pas
encore une maison en propre, après ses 22
ans d’existence, j’allais dire de glorieuse
existence. EUe n’est pas chez elle et a dû
se contenter jusqu’ici, faute de mieux, ,de
l’hospitalité généreuse de l’Hôpital de Turin. Mais on ne peut pas habiter éternellement dans une maison d’emprunt : le moment arrive où elle devient insuffisante et
comprime le libre développement de la famille qui augmente.
La Maison des Diaconesses de Turin a
donc besoin, un urgent besoin, d’une maison à elle pour loger convenablement toutes ses pensionnaires, pour un fontionnement normal de l’Institution et pour* son
plus grand développement. A cet effet, le
Comité de Direction vient de lancer un
appel de fonds aux Amis et Biepfaiteurs
— qui vont être tous les membres de nos
églises — sur lequel ^ous souhaitons d’attirer l’attention .et l’intérêt tangible de
nos lecteurs... des riches et aussi des moins
riches. Vous allez méditer d’abord la circulaire que nous plaçons sous vos yeux ;.
après quoi vous savez ce qu’il vous reste
à faire.
« Lorsque, ü y a 22 ans, par l’initiative
de l’Union Internationale des Amies de la
Jeune Fille (Branche Italienne), la Maison
Italienne des Diaconesses fut instituée à
Turin, les avis touchant son opportunité
étaient partagés, et d’aucuns semblaient la
considérer comme une œuvre de luxe ou
inutile. Mais les faits ont démontré qu’elle
répondait à une nécessité prei^ante, et sa
bienfaisante activité a d&ormais l’approbation de tout le monde et chacun fait des
vœux i>our son plus grand développement
et pour de nouveaux succès.
« Il suffirait de rappeler que, depuis bon
nombre d’années, notre Maison des Diaconesses fournit le personnel de 'Direction et les infirmières à l’Hôpital protestant de Turin et envoie régulièrement des
Diaconesses aux Hôpitaux évangéliques de'
Milan et de Gênes qui les apprécient hautement ; et que plusieurs de ses « sœurs »
ont été appelées à travailler dans les institutions évangéliques de Naples, de Palernle et des Vallées Vaudoises, ainsi qu’à
exercer leur activité en qualité de Diaconesses visitenises dans les Eglises Vaudoises
de Rome, Turin et Saint-dean. Et les demandes des institutions sus-mentionnées
ne purent être satisfaites qu’en partie,
tandis que d’autres dernandes ont dû êjjre
re|usées, faute de personnel. Tous ces services, fort appréciés, ont valu à la «Maison» l’appui et l’intérêt de bon nombre
d’amis qui l’ont jusqu’ici efficacement encouragée et soutenue ; mais le moment est
venu de songer sérieusement à l’installation. et au fonctionnement normal de
l’Institution.
« II ne suffit pas d’avoir trouvé auprès
de l’Hôpital protestant de Turin une hospitalité généreuse qui lui a permis d’inaugurer sa bienfaisante activité : le dévelop
^ !
2
'V, #
pement qu elle vient d’atteindre impose à
ses dirigeants le devoir précis de lui donner cette installation qui lui. permette de
déployer complètement son activité.
« A cet effet, le Gonuté de Direction et
la Table dont il émane jugent indispensable que la Maison Italienne des Diaconesses ait iMwe matson à elle, pour modeste
qu elle soit, soit dans le but d’encourager
les jeimes filles qui en sentent la vocation
à y entrer volontairement et avec confiance, soit afin de pouvoir soigner le plus
convenablement possible leur préparation ;
soit enfin pour etre a meme de leur offrir
ce repos temporaire ou définitif, dont elles
auront besoin pour reprendre de nouvelles
forces en vue de leur bienfaisanl^ mission
ou pour y passer paisiblement les jours
qui devront terminer une vie d’abnégation
et de sacrifice. C’est Une maison en propre
qui a rendu possible l’admirable développement d’œuvres similaires dans tant de
pays du monde chrétien évangélique, et
cette maison propre est désormais une
condition de vie ou de mort de oette Maison Italienne des Diaconesses qui nous
tient au cœur et que notre Eglise a accueillie dans sqn sein, comme une enfant
bien-aimée, il y a trois ans.
« C est donc en vue de l’effectuation de
ce projet, aussi indispensable que louable,
que l’Administration même de l’Eglise fait
appel aujourd’hui — et une fois pour toutes — à votre cordiale, généreuse et efficace coopération.
« Et nous ne sommes pas les seuls à considérer cet appel comme étant une impérieuse nécessité : bon nombre d’amis com-.
pétents, et quoique étrangers à la Direction, ont promis leur généreux concours,
à la oondition qu’un appel fût adressé au
public évangélique en vue de ce très noble
but. Et nous avons la certitude que tous
ces frères et toutes ces sœürs, qui ont au
cœur d offrir à nos vaillantes diaconesses
cette satisfaction mcgale et matérielle dont
elles ont si grand besoin, s’uniront à eux.
« C est pourquoi nous avons la certitude
maigre la multiplicité des besoins
•de 1 heure actuelle — notre appel trouvera
un écho sympathique dans vos cœurs et
aura les plus heureux effets, avec l’aide de
Dieu au nom duquel la Maison des Diaconeæes a été fondée et poursuit courageusement sa tâche bénie, quoique difficile... ».
« P&wr le Comité de la Maison Italienne
des Diaconesses: B. Léger, modérateur,
président d’office ; Adolphe Comba, directeur ».
NB. Les dons sont reçus avec reconnaissance par le directeur (pasteur Adolphe
Comba) ou par les Pasteurs de chaque Paroisse qui voudront bien les lui transmettre avec empressement.
EPHÉMÉRIDES DE U FOI
lo Novembre 1483
NAISSANCE DE LUTHER.
(Retardée).
Les parents de Luther demeuraient à
Möhra, près de Altenstein, en Thuringe,
où l’on trouve encore des familles de ce
nom. Son père, qui était coupeur d’ardoises, était allé, avec sa femme, à Eisleben
(en Saxe) pour y chercher du travail. C’est
là que naquit Martin Luther. Mais la famille n’y resta pas longtemps : en 1484
nous les trouvons à Mansfeld.
Luther fut toujours très fier de ce qu’il
appartenait à une famille de travailleurs.
« Je suis fils de paysan, dit-il ; mon père,
mon grand-père, tous mes ancêtres, étaient
des paysans». Son père, Hans, peinait du
matin au soir pour maintenir sa famille ;
sa mère allait tous les jours au bois et en
revenait chargée de branches et de feuilles.
Le petit Martin fut élevé d’une façon
très sévère et avec une rigueur et un déploiement d’autorité qui, de nos jours (¡où
les parents ne comptent plus guère, et ce
sont les enfants qui commandent, et qui
i <’■ 'm
È ascito il volume
I LIPKI DEl PROFETI bMSR/lgLF
dcl prof. ERNESTO COMBA.
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agissent à leur gré, sans se soucier nullement de leur père et de leur mère), apparaîtraient arbitraires, cruels et féroces.
Pour la moindre faute, pour la désobéissance la plus élémentaire, c’étaient des
punitions très graves. La verge ne lui était
pas épargnée : il raconte lui-même qu’un
jour sa mère, l’ayant surpris à voler une
noix, le fouetta jusqu’à lui faire sortir le
sang... Il ne l’oublia jamais !
A Técole, nous dit-il, les maîtres traitaient les élèves « comme les geôliers traitent les voleurs ». En un seul après-midi,
il lui arriva d’être battu par quinze fois,
et pendant toute sa vie il parla avec horreur du «purgatoire des écoles, où l’on
faisait de nous des martyrs à propos des
noms et des verbes, et avec toutes ces fustigations nous n’avons appris que la
crainte et la terreur». Il avoue pourtant
que bien de ses condisciples qui, à l’école,
ne reçurent pas autant de coups que. lui,
ensuite, dans la vie, se montrèrent incapables de « glousser et de faire des œufs » !
C’est sous cç régime que se passèrent lés
premieres années de la vie de cet éminent
serviteur de Dieu. Elles furent sans doute
bien pénibles, mais elles ne manquèrent
pas de contribuer à la formation de son
caractère et à sa préparation à l’œuvre
grandiose, qui devait, par la volonté et
avec l’aide de Dieu, absorber et engager
toute son existence et produire des fruits
si beaux et si riches, à la gloire de Christ.
Gaio Gay.
Les inégalifés.
(De L’Aurore).
' Les idéalistes rêvent d’égalité civile, politique et sociale, et ils travaillent à sa réalisation avec plus ou moins de succès. Dans
les pays civilisés, l’égalité civile existe au
moins en théorie. Devant la loi tous les
hommes sont égaux et la Justice est représentée avec une balance à la main et les
yeux voüés d’un bandeau. Elle fait droit
sans acception de personnes. Les petits et
les grands, les pauvres et les riches, sont
égaux devant la loi, en théorie du moins
sinon de fait. Il y a sans doute des abus
dans l’application de la loi, il y a des dénis
de justice, et, qu’il soit fondé ou non, le
soupçon existe qu’il y a des accommodements avec la justice et que l’accès de certains tribunaux est plus facile aux riches
qu’aux pauvres.
Quant à l’égalité politique, elle est assurée aux citoyens de tous les pays que
la démocratie a pénétrés et qu’elle a dotés
du suffrage universel. Le vote du manant
a la même valeur que celui du seigneur.
Les femmes ont obtenu le droit de voter
ou sont en voie de l’obtenir dans les pays
vraiment civilisés.
Reste l’égalité sociale, admise en principe, mais démentie par les faits. C’est ici
que se manifestent les plus grandes iné
galités. Je ne parle pas des inégalités entre les races et les peuples parce qu’entre
eux il s’agit peut-être plus de différences
et de diversités que d’inégalités. Pour prononcer un jugement, équitable en cette
matière, il faudrait d’abord décider quelle
balance choisir pour peser les peuples. Notre civilisation diffère de celle des Chinois.
Leur sommes-nous supérieurs ? Sommesnous plus heureux, plus indutrieux, plus
paisibles, plus interés, que certains peuples que nous taxons d’infériorité? N’abordons pas une question qu’un oui ou un
non catégorique ne saurait régler d’une
façon définitive.
Il y a dans nos pays civilisé de grandes
in%alités sociales. Toutes les grandes villes
ont leurs quartiers aristocratiques et leurs
bas-fonds. Dans ceux-là s’étale l’opulence
et se cache le vice ; dans ceuxnci se voient
la misère, les haillons, la dégradation la
plus complète. La loi est impuissante à
faire disparaître ces inégalités de fortune.
La philanthropie s’applique à améliorer la
condition des pauvres, elle soulage leurs
misères et par de nombreuses œuvres de
relèvement, sociétés et églises travaille,nt à
faire disparaître les inégalités sociales, ce
reproche amer adressé à la civilisation
chrétienne. Avec de l’argent et du dévouement, il est possible de reconstituer la fortune des gens, de leur construire des habitations convenables, de les .vêtir proprement, d’instruire leurs enfants, de leur
apprendre des métiers et de les mettre en
mesure de gagner honorablement leur vie.
Mais ce qui est plus difficile, c’est de faire
des.hommes et des femmes de cette argile
souillée dont semblent s’être retirés les
derniers vestiges de l’esprit qui donne la
vie. C’est à cet obstacle surtout que se
heurtent en vain ceux qui travaillent au
relèvement social et moral des pauvres
naufragés.
Il y a des gens qui se figurent que si
tous les biens terrestres étaient .également
partagés, les inégalités sociales disparaîtraient pour toujours. Il y en a d’autres
qui se figurent qu’avec beaucoup d’argent
judicieusement distribué et mis à profit,
on pourrait abolir le paupérisme et la mendicité et mettre le bonheur dans tous les
cœurs ulcérés. C’est une illusion qu’ont
eue mais qu’ont perdue la plupart de ceux
qui n’ont que ce levier pour relever l’humanité déchue. Avec de l’argent, on peut
procurer du pain à ceux qui ont faim et
des vêtements à ceux qui sont nus, mais
on ne peut pas leur communiquer l’énergie, l’ordre, l’amour du travail, la soif de
l’indépendance, la liberté qui n’est assurée
d’une façon définitive qu’à ceux qui y arrivent par leurs efforts et leur volonté.
A ce propos, je lisais dernièrement un
rapport préparé par John D. Godfrey du
Bureau des charités unies de Brooklyn.
Depuis une vingtaine d’années, ¡M. Godfrey
s’occupe des mendiants de cette grande
ville. Sa tâche est de découvrir et de'^^
^courir les misères honnêtes, et il y a de'
nombreuses sociétés de secours à Brooklyn ’
qui s’occupent d’une manière intelligente
et charitable des pauvres. L’agent de ce
Bureau a examiné des milliers de cas de 4
mendicité. Il n’a pas trouvé un seul rnen- J
diant honnête, qu’on pourrait secourir
avec quelque, espoir de le relever. Il n’a j
trouvé que des mendiants de profession; "
gens de grand talent, d’une intelligence'^
supérieure, habiles à surprendre la bonne“
foi des âmes généreuses en simulant di-_,
verses affections nerveuses et contrefai-.
sant nombre d’infirmités, gagnant de 1
quinze à vingt-cinq dollars par journée del
quatre heures et préférant le métier lu-j
cratif de la mendicité au travail honnête
qui leur était offert. Le Bureau a entrepris de réhabiliter des centaines de ces
mendiants de métier. Il les a lavés, vêtus,
nourris et mis au travail ; un mois plus *4
tard, tous .étaient de nouveau à mendier J
au coin des rues! Il,y a des avaries de la
nature humaine qui ne se réparent pas |
avec des outils matériels.
Jeannot de Bayonnh.
«a
CHRONIQUE VAUOOISE.
LA TOUR. La Table a provisoirement \
confié , la direction de notre paroisse, durant la saison d’hiver, aux pasteurs émé-',
rites MM. C. A. Tron et B. Revel, qui ont
tenu la chaire, à tour de rôle, ces deux
derniers dimanches et vont se partager
fraternellement l’ouvrage : prédication, catéchisme, visites, etc., de façon à suppléer
à toute la besogne d’un pasteur titulaire.
Il n’est même pas nécessaire d’ajouter que
«
l’église va les entourer de toute sa
sympathie. --i
PRAMOL. Actes liturgiques du trimes^’v^
tre juillet-septembre. Baptêmes: Balmas'.’^
Attilio de Barthé’emy (Peumian) ; Bounous Olga feu Philibert (Id.); Clôt Yvonne
de Louis (Bouchards) ; CM Hélène de Lévi
(Riclarêt) ; Travers .Sfivio de Jean (Betuc);
Travers Oreste de Jean (Id.) ; Beux Alice
de Hé'.i (Id.) ; Bounous Hugo de. Jean Barthélemy (Peumian) ; Long Elvira de Henri
(CM) : Jahier Sylvie de Henri (Boucliardon),; Jahier Jean de Henri (Id.).
Mariages : Long Lévi avec Long Virginie ; Peyronel Héli avec Long Suzanne;.
Bleynat Eugène avec Long Louise.
Décès : Sappé Marthe Catherine veuve
Bertalot, 76 ans (Ailiers) ; Beux Aline de j
Henri, 3 mois (Beux).
Commémoration de la Victoire. Di- , v
manche 4 novembre les Pramollins ont
commémoré solennellement l’anniversaire
de la Victoire. Un cortège nombreux avec
drapeaux a parcouru le pays, musique en
tête, et s’est rendu au monument des soldats tombés pendant'la grande guerre, où
des couronnes ont été déposées au nom de
1’« Associazione Combattenti », de la Mu- ..,1
nicipalité et de l’Union Chrétienne des
Jeunes Filles. La cérémonie, présidée par
M. D. Grill, a été rendue plus solennelle
par le chant de chœurs patriotiques et
par la présence de la «fanfare» de Peu- %
mian et des Carabiniers qui ont présenté
les armes au cours de la cérémonie religieuse. Des discours ont été prononcés par J
M. Emile Bouchard, vice-ÿ)résident de rAs- |
sociation des Combattants ; par M. H. Reynaud, au nom de la Municipalité, et par ,
le pasteur D. Bons. Beaucoup de sympathie a été témoignée aux parents de nos
morts glorieux qui ont assisté à la com-^
mémoration.
— Elections. L’assemblée d’église du 21
octobre a nommé comme anciens MM. Alexis Long pour le quartier du Toumiia
(réélection), Henri Reynaud pour Peumian et Henri Ribet des Bouchards pour ¡A
le quartier des Plencs.
— Inauguration. Dimanche, 11 courant»
a eu lieu l’inauguration d’une salle pour J
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, avec
la participation de M. le prof. Attilio Jalla.' ’\3
D. P.
%.
3
itti
RODORET. L’assemblée électorale du 28
■'octobre dernier a nommé, par une bonne
votation, M. Jean Pierre Tron, de la Ville,
à la charge d’anoien pour les deux quartiers du centre. Son installation a eu lieu
dimanche 4 novembre, devant une imposante assemblée. Nous en félicitons notre
frère et formons pour lui nos meilleurs
vœux.
— Plusieurs dons en argent nous sont
parvenus pour les sinistrés de la Mayère
(Prali) ; en voici la liste : iCoUecte à la
sortie du culte, L. 43 — Auguste Tron, 5
— Elie Tron feu Elie, 5 — François Tron,
2 — David 'Genre, 1 — Elie Tron, Rimas,
4 — Albert Fuhrmann, 10. — Total L. 70.
A, F.
ROME. La séance d’inauguration de notre Faculté de théologie a eu lieu le 9 courant, sous la présidence du Modérateur.
Un nombreux public d’évangéliques, représentant toutes les églises, et de sympathisants, assistait à la cér^onie. Le discours
d’introduction (prOlusione) du prof. Rostagno avait pour sujet : « Le concept du
christianisme-vie dans l’ancienne Eglise »,
que M. Cesare Gay résume en ces termes :
« Le Christianisme-vie.
^ « Tout un programme eist contenu dans
ces simples paroles, un programmé noble
et élevé, capable de transformer toute une
existence et d’en faire, pour qui en comprend la portée et s’en fait une règle de
conduite, une modeste mais sincère imitation de la vie de Christ même. Ce sont ces
paroles, c’est ce, programme que le professeur 'Rostugno a voulu placer devant Tes
jeunes étudiants qui se consacrent au
saint ministère, à l’occasion de l’ouverture
de la 69.me année swlaire de la Faculté
de théologie qui a eu lieu à Rome vendredi
soir 9 novembre.
« Jésus nous a dit clairement que ce qu’il,
demande de chacun de nous ce ne sont pas
des théories plus ou moins parfaites, une
profession de foi, sincère même, mais qui
laisse la vie suivre son cours. Ce qu’il veut
c'-ôst -iuie .transformation-cornplète et profonde de tout notre être, c’est que nous
croyions en Lui assez pour tâcher de l’imiter toujours ; c’est que les lois de l’amour
et de la fraternité humaine qu’il nous a
dictées deviennent rlotre guide de chaque
instant et que nous ne nous éloignions jamais, pour aucun motif, des principes sur
lesquels il a fondé ses enseignements.
« Le Christianisme oui, mais le Christianisme vécu, le Christianisme vrai, le
Christianisme de ' Christ ; voilà ce qu’il
nous faut ; le Christianisme-vie.
« Oh ! les Apôtres avaient bien compris
ce que le Maître demandait d’eux. Pensons à l’exhortation de Paul : « Pour vous,
mes frères, ne vous lassez point de bien
faire ». Et comme lui, Pierre et Jean, qui
n’ont d’autre idéal que celui de vivre toujours mieux selon les enseignements du
Maître.
« Et plus tard, en parcourant rbistoire
de l’Eglise, depuis les premiers frères jusqu’à nos jours, que trouvons-nous sinon le
triomphe du Christianisme vrai, un hymne
de joie et de louange s’élevant du cœur de
tous ceux qui en comprirent le fondement
et le mirent en pratique, un chœur d’admiration sortant de toutes les bouches, même de ceux qui ne l’avaient pas reçu et
ne savaient pas le vivre. ‘
« Dès les premiers siècles, les païens mêmes, malgré leur haine pour les chrétiens,
n’ont jamais pu s’empêcher de sentir un
respect profond, une incompréhensible at-traction vers cette loi si simple et si belle
qui prêche l’amour par dessus tout, comme règle essentielle dans la vie. Que de témoignages Ion pourrait citer à ce sujet,
que de phrases touchanteis qui doivent nous
faire sentir la grave responsabilité qui
pèse sur tous ceux qui veulent être de
vrais chrétiens, suivant l’exemple du Maî^
tre divin. C. Gay.
* %
— L’Union Chrétienne de Jeunes Gens
■a repris son activité le premier mardi d’oc
tobre par une belle conférence du docteur
RutiUi sur « le vie délia Face ». On a repris les leçons de langues étrangères, sténographie, musique, gymnastique et sport.
Au cours d’une des séances hebdomadaires,
le secrétaire du « Comité Mondial », M. Davis, a parlé de l’œuvre du Comité de Genève. Lundi 12 novembre, tous les Cercles
(U. -C.) de la capitale étaient convoqués
dans le local de Kazza Indipendenza, réservé exclusivement aux activité sociales
(études bibliques, concerts, bibliothèque,
etc.), pour une réunion de prière en com-‘
mun, présidée par le. prof. A. Taglialatela,
qui a parlé sur le sujet : « Tranquillité
d’esprit ».
RORA’. Soirée d’adieux. Une réunion des
plus intimes, des plus sympathiques a eu
lieu mercredi dernier, 7 courant, dans la
grande salle des écoles, de par l’initiative
des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, de
Jeunes Filles et des Mères, avec la participation de bon nombre de membres de l’église et du Consistoire au complet. C’est
une agréable surprise qu’on ménageait à
M. et M.me Peyronel qui se préparent à
quitter notre panoipse. Lorsque ces derniers, qui ne se doutaient de rien, firent
leur entrée dans la salle bondée, ils, furent
accueillis par de vifs applaudissements.
Aussitôt, l’institutrice M.Ue Tourn prend
la parole au nom de l’assemblée pour leur
exprimer d’une façon touchante la reconnaissance des « Unions » et de l’Eglise tout
entière pour la bienfaisante activité qu’ils
ont déployée en leur faveur dans l’espace
. de quatre ans. Ensuite, afin de leur laisser
• un souvenir visible et durable de cette gratitude, on leur présente un riche cadeau
qui Va leur être fort utile et leur rappeler
qu’ils ne se sont pas dépensés pour des
ingrats.
M. Peyronel, plus ému qu’il ne veut le
laisser paraître, remercie avec effusion ses
chers paroissiens pour leur attention délicate. Il dit — et nous le croyons sans
, jpeine —- qu’il a aimé la paroisse de Rorà,
qu’il la quitte avec regret et qu’il fait les
vœux les plus chaleureux, les plus sincères
pour sa prospérité.
Après le chant et une prière bien sentie, une partie de l’assemblée serre affectueusement la main du Pasteur et de sa
dame ou leur donne le baiser fraternel
d’adieu. n.
— Le 8 courant, une assemblée des membres électeurs de la paroisse décide de prœ
céder à l’élection régulière d’un Pasteur.
Le candidat proposé est M. (Fuhrmann de
Rodoret, lequel, dans une votation préliminaire, obtient 29 voix sur 30 votants. Voilà
des gens qui savent ce qu’ils veulent, au
moins, et qui, selon toute probabilité, vont
être constants jusqu’au bout.
SAINT-JEAN. Jeudi, 8 novembre, M.me
A. Angelini, de Forano Sabina, adressa un
touchant appel à notre jeunesse dans la
grande école des Blonats ; et dimanche
après-midi M.Ue E. Caffarel donna, au
cours de la séance d’ouverture de l’Union
des Mères, une intéressante causerie sur
les Pays-Bas, où elle a enseigné pendant
bien des années.
Après cette séance, l’Union des Mères
se joignit à celle des Jeunes Filles et à
quelques autres amis, y compris le PaSteur, pour exprimer à sœur Jeanne Pent,
qui allait nous quitter le lendemain, la
vive reconnaissance de la paroisse pour les
services appréciés qu’elle rendit à nos malades pendant les deux ans passés parmi
nous, et lui souhaiter un séjour heureux
et un travail également efficace à l’Asile
Evangélique de Milan, où ellè est transférée. E. T.
Vedere in 4^ pagina il
■CATALOGO delle Pabblicazioni
della Libreria « LA LUCE ».
■
OUVRAGES) REÇUS.
Nous venons de recevoir toute une série
de brochures et traités, choisis parmi les
meilleurs de ces excellentes « éditions de
La Came » que nous ayons plus d’une fois
déjà recommandées à nos lecteurs. Ces brochures d’édification et de propagande,
adressées au public de langue française,
ont fait et font un bien immense et nous
ne connaissons pas de meilleure, ni de plus
saine lecture pour les personnes de culture
moyenne, voire même pour les gens cultivés qui aiment à s’édifier en s’instruisant.
Bon nombre d’entre elles, signées de noms
foc^ qonnus, mériteraient mieux qu’ime
simple mention, si l’espace ne nous était
mesuré.
é'. ■
En voici la’ liste :
Les principes de l’éducation protestante,
par A. Westphal, 30 pages, fr. 0,50.
D’où nom venons, par E. Doumergue, 20
pages, fr. 0,40.
Ce nom sommes, par A. N. Bertrand,
30 pages, fr. 0,50.
Ce gm nom voulom, par Georges Lauga,
16 pages, fr. 0,40.
Qu’est-œ que le protestantisme, par F.
Dumas, 24 pages, fr. 0,20.
Pages de oonsolatim, 24 pages, fr. 0,15.
Les Huguenots et la liberté, par A. Westphal, 32 pages, fr. 0,25. '
Il faut que jeunesse se passe, par L. Comte,
15 pages, fr. 0,15. (Npus le recommandofîs chaudement aux Unions Chrétiennes de Jeunes Gens).
Le petit verre, par Decoppet, 10 pages,
fr. 0,10.
Savetier, ou entretien et réparations,
32 pages, fr. 0,20.
Pourquoi les catéchumènes quittent l’église,
par W. Monod, 16 pages, fr. 0,15.
Eh cas de nnaladie s’adresser à..., par A.
Thraen, 16 pages, fr. 0,15.
lé '.Darbysme. lydù il vient, ce qu’il est,
ipar E. Bloux, 24 pages, fr. 0,20.
Le métier, par L. Monod, 7 pages, fr. 0,10.
¡S’adresser à « La Cause » - 47, Rue de
Cichy, Paris.
Joflr de Prière üniYerselIe
poor les Etadiants.
18 novembre 1923.
Que tous les chiétiens, hommes et femmes, à l’Université, dans la famille, à l’Eglise et dans les lieux secrets où l’homme
parle seul à son Dieu, consacrent, le dimanche 18 novembre, leurs forces d’amour et
de volonté à Dieu, afin qu’il s’en serve
pour amener à Lui les étudiants du monde
entier. Puissent-ils ainsi apprendre à Le
connaître. Lui le Dieu et le Père de notre
Seigneur Jésus-lChrist, et à consacrer leur
vie tout entière au service de son Royaume.
Fendons grâce. Remercions Dien.
De cet esprit de fraternité qui règne
entre les Associations Chrétiennes d’Etudiants du monde entier.
Des progrès accomplis, dans le domaine
de la camaraderie et de l’entente entre étudiants de toutes les parties du globe, grâce
aux rencontres à rUniversité et dans les
conférences nationales çt internationales,
g'râce aussi aux Foyers et à l’étude des
questions internationales.
De l’œuvre accomplie par l’Entr’aide
Universitaire atténuant la haine et la méfiance qui séparent les étudiants de tant
de nations.
De tous les efforts tentés pour mettre
en pratique les principes posés par JésusChrist dans les relations entre nations et
entre races.
De tout effort honnête dans la recherche
de la vérité. »
De la puissance de Dieu qui travaille en
nous, transformant notre faiblesse en force
et rendant possible l’impossible.
Unissons-nous dans l'intercession.
Prions Dieu :
Pour que la Fédération et les groupements nationaux, devant les grandes difficultés financières de l’heure présente et
les occasions de servir qui s’qffrent tou
SéËéSÉII'
jours plus nombreuses, sachent aller de
l’avant courageusement et avec foi.
Pour que, en face des désillusions et du
désarroi actuels, nos groupements nationaux « envisagent franchement et courageusement à la lumière, de l’enseignement
du Christ tous les problèmes de la guerre,
ainsi que le jeu des forces économiques et
sociales qui y aboutissent».
Pour qu’un travail d’évangélisation parmi les étudiants puisse se faire ; pour que
les conférenciers et les secrétaires soient
remplis de l’Esprit de Dieu. Souvenonsnous spécialement du travail -entrepris parmi les étudiants russes dispersés en
Europe.
Pour que les étudiants qui souffrent physiquement et moralement puissent être secourus et aidés, particulièrement les étudiants réfugiés et tous ceux qui sont persécutés pour leur foi en Jésus-Christ...
Pour>^que nous puissions tous faire plus
complètement l’expérience de notre communion dans l’amour.
« Dieu est amour ; et celui qui demeure
dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu
demeure en lui » (1 Jean IV, 16).
0 Dieu, Dieu de toute bonté et de toute
grâce. Toi qui es digne d’un amour plus
grand que celui que .nous sommes capables
d’éprouver ou de comprendre, remplis nos
cœurs, nous T’en priqns, d’un tel amour
pour Toi, que rien ne nous semble trop dur
à faire ou à souffrir pofur obéir à Ta
volonté.
Au nom de notre Seigneur JésusOhrist.
Le Comité Général de la Fédération Universelle des Assodatioms Chrétiennes d’Etudiants.
On nom prie d’insérer la oommtmicatùm
minante :
PQ. r [om EMitBice u
1 sottoscritti, visti gli appelli e gl’incitamenti che da varie parti vengono riviolti
alle Direzioni delle Opere Evangeliche —
ultimo quello del Consiglio dei Pastori di
(Firenze — per una sollecita convocazione
del 2“ Congresso Evangelico Italiano, mentre ricordano che il Seggio Presidenziale
del 1“ Congresso, adunatosi subito dopo la
chiusura del medesimo, deferì ad essi l’incarico di procedere a suo tempo — d’intesa
appunto con le Direzioni delle varie Opere
ed Associazioni Evangeliche d’Italia — alla
costituzione del Gomitato Ordinatore del
nuovo Congresso (pel quale detengono un
fondo, residuato dal 1° Congresso, di circa
L. 12.000 per spese generali di organizzazione) dichiarano che — non appena l’opportunità del momento lo consiglierà <—
procureranno, con l’aiuto del Signore, di
non mancare al loro compito.
RoTna, li 6 Novembre 1923.
Filippini cav. uff. prof. dott. Ernesto,
presidente del Comitato Ordinatore del 1®
Congresso; Introna comm. prof. Nicolo’,
Tesoriere del Comitato medesimo ; Bani
cav. uff. Ugo, Segretario Generale Id. Id.
Fate attenzione e vi convlncérete che
tutti i Vermouth contrariamente alia
leggenda vi tolgono l’appetito. • Preterite invece 1'
OYNOS
GanbaroTTa
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. • E’ vino sceltissimo del Piemonte a lungo invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno la proprietà ormai indiscussa di ^ire sulle
mucose dello stomaco. — Si prende
un po’ prima dei pasti puro 0 diluito.
Esigere la bottiglia originale.
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1,— [Estero « 2,—]
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