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N» 40
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VILLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX
Par aa Ponr 6 mala
vibnies
Vallées Vaudolses . - ¿¡ff
Italie (en dehors des ”
Etranger ..... * 'j '„.I
Plusieurs abonnements a la .¿me paresse
Etats-Unis d’Amérique
. . 1 doll. Vt doll.
Ob a'abonne ! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’^cAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
2!
H
S’adresser: pour la RèdactioB, au Directeur* M. Jean
Torre Pellice — pour l’Adminiatration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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Pour toutes les annoncca s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 ccatimea, sauf ceux du commencement
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de l’année.
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Le Naméro; eentimee vv
Qne toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, airoahles...«-! dignes de lonacgc, occopentvoMP^P*^^^^^^^^_^^j^^
MÉDITATION.
«L’Eternel redresse tous ceux qui
sont courbés ». Ps. CXL, 14.
Jésus-Christ disait que l’homme se nourrit de toute parole sortie de la bouche de
Dieu. L’homme n’est pas matière seulement, mais aussi esprit ; il lui faut, par
conséquent, le Verbe de Dieu, cette parole
■qui est une pensée vivifiante lui révélant
toujours davantage la miséricorde de Dieu.
Il se peut que les paroles de notre texte
n’offrent pas un. intérêt immédiat pour
’-tous les lecteurs, mais, comme le temps de
' l'épreuve peut venir pour tous, il est bon
que chacun se rende attentif aux instruci tiens qui nous viennent d’En4Haut. Quant
L ceux qui sont «courbés», qu’ils étenli^dent leurs mains vers « Celui qui redrœse
* * *
« Ceux qui sont courbés », qui sont-ils ?
Ce sont, au moins pour quelques-uns, les
courbés sous le sentiment du péché. Ce
: spectacle est plutôt rare dans un siècle
comme le nôtre où l’on excuse si facilement le péché ; malgré cela il y a encore
des péagers repentants qui souffrent à
cause de leur indignité. Pas n’est besoin
de recourir à la catégorie des conversions
retentissantes de pédieurs scandaleux, pour
'rencontrer de telles âmes ; il y en a dans
nos milieux : nous croyons qu’il y a assez
de mal même chez ceux qui ont des habitudes religieuses pour qu’ils se sentent
courbés comme sous un fardeau, lorsqu’ils
Se contemplent dans le miroir de la Sainteté de IDieu.
Il y a d’autres « courbés » : ceux qui
sentent leur impuissance morale et spirituelle : ce sont les âmes qui, visitées par
le Saint-Esprit, ont des frémissements et
des soupirs vers Dieu, mais qui souffrent
en constatant dans leur vie plus de défaites que de victoires; ces âmes sont courbées parce qu’elles voudraient faire le bien
et ne le peuvent, mialgré leurs efforts et
malgré leur volonté.
Le plus grand nombre de « courbés »
porte le fardeau des difficultés de la vie ;
difficultés matérielles, difficultés morales :
lourdes responsabilités i)our des gens ayant
des affaires à régler ou occupant des charges publiques ; soucis et préoccupations,
peines de toutes sorte pour les pères et
les mères de famille ayant des enfants à
élever, pour toute personne arrivant avec
peine à nouer les deux bouts.
Il y a encore ceux qui sont « courbés :
à cause d’événements sociaux, politiques
ou économiques, qui ont ébranlé ou qui
menacent d’ébranler leur situation. Il y a
les « courbés » de l’épreuve, du deuil, de la
souffrance... Et, pour que personne ne
puisse dire : « Mon cas n’a pas été prévu,
le cas de ma santé, de ma vieillesse, de
mon amertume » ; le f^almiste dit
« L’Eternel redresse tous ceux qui sont
courbés ».
Ì» ^ ^
'Rester courbé, cela est anormal ; l’homme n’est pas fait pour rester courbé. On
l'aconte qu’une pauvre folle marchait
courbée ; on demanda à son gardien :
~~ « Pourquoi marche-t-elle ainsi ? »
EUe a été déçue et elle cherche dans le sahle l’affection dont son cœur fut privé
La situation de cette personne n’était pas
L. normale. L’homme n’a pas été créé pour
rfâter courbé, mais afin que son. regard,
venant de Dieu, se perdre dans la glaire des
ci,eux : telle est sa destinée..
Rester courbé cela est dangereux : cette
courbature de l’âme a ses dangers tout
au^i bien que la courbature du corps ;
cela nuit au développement spirituel, à
l’épanouissement de l’âme.
Et alors, que faire ? « L’Eternel redresse
tous ceux qui sont courbés ».
^ Ht
Le Psalmiste ne méprise pas les énergies
naturelles de l’homme : il faut s’en servir,
mais il sait que parfois elles ne suffisent
pas ; et alors c’est l’Eternel qui redresse.
Il y a des rayons lumineux, venant du ciel,
qui peuvent relever les âmes. Dieu nous
envoie de ces rayons, de ces bontés, de ces
fleurs, de, ces grâces et l’aurore reparaît à
l’horizon obscur et l’âme courbée se
'"redresse.
Un de ces rayons c’est la Parole de Dieu,
cette parole qui peut illuminer tout à
coup et donner à l’âme en détresse une
vision nouvelle d’un passage biblique jusqu’alors incompris ou d’une promesse divine qui lui révèle un côté de la grâce, ou
de l’amour de .Dieu auquel, auparavant, elle
n’avait pas encore songé. C’est un de ces
rayeras glorieux qui ilîumiha Ijut^*^ dans
sa ceUuUe, rendant la paix à Son cœur
agité. Un rayon d’En-Haut peut nous parvenir de la visite d’un ami, d’un serviteur de Dieu ; un de ces rayons bienfaisants peut être constitué encore par un
simple incident, un détail de la vie : le
gazouillement d’un oiseau, l’azur du firmament, la source qui murmure, l’aurore qui
sourit. On raconte .que Livingstone s’était
assis, découragé, dans le désert : il vit tout
à coup un humble morceau de mousse ; il
l’observa, et ce fragment de vie au milieu
de l’aridité immense, lui parla le langage
de la Providence de iDieu ; il se releva
alors et continua sa route.
La lumière qui pleut du ciel pour redresser les âmes, c’est surtout le Saint-Esprit.
Son action est semblable à celle du soleil
qui redresse les épis courbés par un souffle de tempête ou qui fait tomber en fragments de cristal le poids de neige qui opprime parfois, dans les rudes hivers, les
arbustes couverts de frimas.
c Jésus enseignait dans une synagogue,
« raconte l’Evangile selon Saint-Luc (cha: pitre XIII), un jour de sabbat. Or, il y
: avait là une femme libssédée d’un esprit
: qui la rendait infirme depuis dix-huit
« ans ; elle était courbée et ne pouvait pas
« du tout se redresser. Jésus, la voyant,
: l’appela et lui dit : Femme, tu es délic vrée de ton infirm.ité ; il lui imposa les
« mains. A l’instant, elle, se redressa et elle
^donnait gloire à Dieu».
Voilà la conclusion de notre texte : Jésus
veut nous imposer les mains, il veut nous
redresser afin que nous le glorifiions.
Que Dieu nous donne, de croire d’être
fils d’Abraham le croyant ; qu’il nous fasse
la grâce de nous persuader toujours davantage que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu ! D. P.
PENSÉES.
La véritable perfection de l’homme consiste non dans ce qu’il a, mais dans ce qu’il
est.
Il y a dans une nation une seule classe
qui pense plus à l’argent que les riches, et
ce sont les pauvres. Oscar Wilde.
Les lecteurs quelque peu au courant des
qu^ons qu’on agite dans la presse de
nolte Province connaissent, au moins dans
ses? grandes lignes, le projet que le doct.
M. Guido Malan caresse depuis nombre
d’années, à savoir, la fondation d'un Sanatorium populaire de montagne pour la
cure des tuberculeux au premier stade.
Un, projet qui devrait être réalisé depuis
longtemps, une institution qui devrait être
en plein fonctionnement, si les appels
pressants du doct. Malan avaient eu plus
d’échos dans les cœurs... et dans les bourses. Il est au moins étrange que dans la
ville de Turin, où l’on a vu prendre tant
d’heureuses initiatives, où l’on trouve avec
la plus grande facilité des millions pour
aménager un théâtre., d’autres millions
poiBf en construire ou réparer un-autre,
des millions pour maintes dépenses voluptuaires, on n’ait donné jusqu’ici, pour cette,
œuvre humanitaire d’une indiscutable nécessité, qu’un misérable petit demi million de lires.
Mais le prof. Malan a la sainte opiniâtreté des hommes profondément convaincus de défendre une bonne cause. Là où
d^autrès sè sèrâïént“ rèLütês,^^ jetant le
manche après la cognée, ü s’est raidi, prêt
à lutter avec une remarquable ténacité.
■ Les millionnaires, s’estril dit, ou la
plupart d’entre eux, rechignent, trouvant
mille prétextes pour se dérober à un devoir
moral ; nous allons donc frapper à d’autes portes. Et le voilà s’adressant au peuple, aux Communes, aux différentes collectivités, lœ suppliant de l’aider à l’effectuation d’un projet qui ne devrait pas
être plus longtemps différé.
Car la situation est décidément alarmante. Il y a actuellement en, Italie environ 350 mille tuberculeux (presque le 1 0]0
de la population totale !) dont 60 à 70 mille
succombent chaque année au terrible fléau.
C’est à nous donner le frisson. Il n’y a
probablement pas de statistique pour nos
Vallées sur «la maladie qui ne pardonne
pas », mais je ne crois pas me tromper en
affirmant que cette plaie sociale est chez
nous au moins aussi grave que partout
ailleurs en Italie, si ce n’est plus. Il n’y a
qu’à regarder autour de nous où, dans telles de nos Paroisses, on a vu des familles
entières fauchées, petit à petit, par la tuberculose ; il n’y a qu’à interroger nos médecins, surtout ceux de nos Institutions
Hœpitalières, pour avoir des détails impressionnants sur les ravages causés, aux
Vallées, par ce fléau envahissant.
La fondation d’un Sanatorium populaire
s’impose donc, même à un point de vue
quelque peu utilitaire, en ce qui nous touche de très près. Malheureusement, la tuburculose est une de ces maladies pour
lesquelles la science n’a pas trouvé, jusqu’ici, de remède spécifique ; mais cette,
même science qui se déclare impuissante à
guérir un mal déjà profondément enraciné, a trouvé le moyen de. le combattre
avec succès lorsqu’il n’est qu’à son premier stade, et mieux encore, de le prévenir chez ceux qui auraient des prédispositions à en être sérieusement atteints. Et
comment cela ? « Par une cure précoce ou
préventive, explique le doct. Malan, fondée
sur le repos, l’air frais et pur et une bonne
nourriture ». Or, si les malades riches peuvent se procurer très facilement toutes ces
choses dans les sanatoriums privés ou même, parfois, sans sortir de chez eux, il n’en
est plus de même pour les gens aux ressources modestes qui se trouvent dans l’imÏK)ssibilité absolue de. faire face aux frais
considérables éxigés par une cure préventive efficace. De là la nécessité, ajoute le
doct. Malan, de fonder un Sanatorium populaire dè memtagne — comme on en a
en Suisse ou dans quelques régions de l’Ita- "
lie — « vu que l’air plus pur et plus lumineux de la montagne est un plus grand
cœfficient de guérison dans les formes
initiales ».
Nous venons de voir que M. Malan a
engagé, avec le plus grand courage, un
combat, un rude combat dont il faut absolument qu’il sorte vainqueur. Mais, pour
faire la"guerre, il faut de l’argent : « l’argent est le nerf de la guerre». Combien
lui faut-il? je l'ignore... peut-être une
couple de millions, peut-être moins poui
commencer. Il faut trouver l’emplacement
favorable pour la bâtisse, ce qui ne doit
pas créer des difficultés insurmontables ;
mais je le répète, en tous cas il faut de
l’argent, et même beaucoup d’argent ; et
cet argent il faut le récolter parmi ceux
oui sont archiconvaincus de la nécessité
absolue d’un sanatorium de ce genre. Jusqu’ici M. Malan a été seul à demander,,
comme s’il s’agissait de quelque chose qui
le touche, lui ou les siens, fout particulièrement ! Il vient d’entreprendre une tournée de conférences dans les centres principaux de nos Vallées et des pays limitrophes, où il plaide éloquemment, savamment la bonne cause qui va être, soutenue
par des Comités ad hoc, fondés ou
qui vont être fondés dans toutes les._
Communes.
Malgré les besoins, pressants de toutes
nos œuvres, y compris nos Institutions de.
bienfaisance, les Vaudois ne vont pas se
désintéresser de la noble intiative du doct»
Malan. On a trouvé et on trouve chaque
jour, chez nous, comme partout ailleurs,
de l’argent pour des choses ayant une utilité parfois contestable, et l’on n’en trouverait pas p»our contribuer à une œuvre
éminemment humanitaire ? Il ne s’agit pas
de créeer, nous — qui en avons déjà tant,
une nouvelle institution de bienfaisance
ni de la doter, mais simplement d’apporter
notre petite pierre à la construction du
grand édifice. C’est pourquoi nous croyons
devoir soutenir moralement toutes les initiatives qui seront prises — indépendamment des confessions religieuses — dans
nos Vallées et ailleurs, dans le but d’aider
à la réalisation du projet que toute la
presse honnête ne peut que chaudement
recommander. h c.
^ ^
L’article ci-dessus était déjà entre les
mains de l’imprimeur, lorsque nous eûmes
le privilège d’entendre la belle conférence
que le prof. Guido Malan donna samedi
dernier au théâtre Trento, sur le sujet qui
le préoccupe. A l’aide de projections lumineuses et par une exposition richement documentée, assaisonnée, tantôt d’humour,
tantôt d’excellents conseils pratiques, l’orateur à su se mettre à la portée de l’immense auditoire qui bondait la vaste enceinte. Il a tout particulièrement insisté
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sur le danger d’infection que présentent
les crachats des personnes atteintes de la
tuberculose ; sur la nécessité d’une rigoureuse désinfection des effets leur ayant appartenu et des chambres qu’ils ont habitées ; sur les soins à donner aux tuberculeux et tout spécialement à ceux qui seraient encore susceptibles d’être, sauvés. Il
a dressé un tableau saisissant des ravages
faits par le terrible fléau dans maintes régions de notre patrie, sans oublier nos Vallées où, affirme.-t-il, une quarantaine de
personnes meurent chaque, année de la
tuberculose.
Ensuite — et c’était là le but principal
de la brillante causerie — il a plaidé avec
une chaleur communicative la cause du
Sanatorium populaire de montagne qui doit
être fondé avec la collaboration efficace de
toutes les personnes généreuses, de tous
ceux qui sentent le devoir de soulager les
misères des souffrants, sans distinction
de crédo~"politique ou religieux, de classe
sociale, d’âge ou de sexe. L’orateur, qui
avait été présenté au nom de la classe
ouvrière, par M. Carlo Gay fut, à maintes
reprises, chaleureusement applaudi.
Le RéY. Doctenr R. W. WEIR.
Le 23 septembre dernier, le rév. doct.
R. W. Weir, un ami dévoué de notre Eglise,
est entré dans son repos à Colinton, près
d’Edimbourg, dans sa 83.me année.
Après un ministère heureux et béni de
36 ans dans la même Paroisse — celle de
Greyfriars, Dumfries — le doct. 3Veir se
retira en 1904 et fixa sa résidence dans
les environs d’Edimbourg, d’où, pendant
plus dé 20 ans, ü continua à rendre de
précieux services à la cause du Maître, en
sa qualité de membre de divers Comités
de l’Eglise d’Ecosse,.
C’est surtout comme président du Cck
mité de correspondance de son Eglise avec
les autres Eglises Réformées iEvangéliques,
que le doct. Weir a pu démontrer le grand
amour qu’il avait pour notre Eglise^t pour
les différentes branches de son œuvre.
Il a plus d’une, fois pris part à nos
Synodes.
Nos collecteurs, nos étudiants et nos dé. légués à l’Assemblée Générale de 1’Egb>e
d’Ecosse étaient toujours les bienvenus
gous son toit hospitalier et les objets de
ses soins intelligents et dévoués partout où
il pouvait leur être de quelque utilité pour
la cause qu’ils représentaient, et qui lui
■tenait si vivement à cœur.
Nous rappelons sa mémoire avec les sentiments de la plus vive reconnaissance et
nous exprimons à sa digne compagne,
M.me Weir, l’affectueuse sympathie avec
laquelle nous la suivons dans son épreuve.
L.
.VACANCES MISSIONNAIRES.
Pour la quatrième fois, les missionnaires
en congé des diverses Sociétés missionnaires de langue française, ainsi que les
candidats et candidates missionnaires, ont
eu le privilège de se réunir pour un cours
de vacances. Ces cours sont organisés par les
secrétaires de la Mission Romande, de celle
de Paris et de la Mission Canaraise, rœidant en Suisse. Ils viennent d’avoir lieu,
cette année, à Chexbres dans le Canton de
iVaud, du 22 au 29 septembre. Soixante-dix
missionnaires et candidats y ont participé ; un culte des plus bienfaisants, présidé par M. A. Westphal, docteur en théologie, directeur de l’Ecole missionnaire de
Paris, inaugurait chaque journée.
Les cours suivants, tous fort, intéressants
et instructifs, ont successivement rempli les
trop courtes heures de ces journées : Deux
magistrales études sur la valeur et l’utüisation de l’Ancien Testament, par M. Westphal, et sur la valeur et l’utüisation du
Nouveau Testament, par M. Frank Thomas.
Une leçon d’ethnographie, par M. Pittard, professeur à Genève (mari de Técri
vain Noëlle Roger) ; trois études sur,les
conflits de races en Afrique, aux Indes et
au Japon, par le raiæionnaire Henri Junod
et De. Benoit et M. Sato, membre de la délégation japonaise à la Société des Nations.
Deux études par les missiomiiaires Rusillon et Rossely sur Tutilisation dfô contés
et légendes locales, et une troisième par
une « professoresse » de Genève sur l’emploi des histoires dans les écoles.
Le docteur Kühne, missionnaire en
Chine, nous consacra deux heures pour des
conseils d’hygiène tropicale. Deux causeries sur la culture physique, des conseils
sur la comptabilité à tenir en Mission, ifc.
Les soirées étaient consacrées à des
échanges de vues. Une soirée musicale termina la première semaine. ?
Le 27 septembre les missionnaires de
ris étaient invités à Cossonay, à la fête
missionnaire annuelle des Eglises du Ginton de Vaud. Nous y fûmes reçus et hébergés de la façon la plus cordiale. Le même soir, à Chexbres, quatre dames missionnaires (entre autres IM.lle Graziçlla
Jalla) occupèrent successivement la chsfire
en présence d’un auditoire pris, par surprise, par cette innovation. Il n’en apprécia pas moins hautement tout ce (lufïl
entendit. |
Les repas, empreints d’une saine goî|é,
se prenaient en commun.
Un culte de Sainte-Cène, fort impressif,
clôtura ces huits bienfaisantes journées de
communion fraternelle et l’heure de la dispersion arriva trop tôt pour tout le mondé.
Chacun avait le cœur plein de gratitude
car nous venions d’expérimenter à nouveau la réalité de la parole du Psaume CXXXIII, V. 1.
Louis Jalla, missionnaire.'i
CORRESPONDANCE
FËDËRATION VAUOOISE.
Cleveland (Ohio), 3 septembre 192f.
Chers Amis, _ j
Je vieris de visiter notre Colonie de Chicago et je veux vous dire que cela m’a fait
du bien. Il fait toujours bon de se retrouver avec nos gens, mais surtout quand on
vient d’une ville où il n’y a pas, ou presque pas de Yaudois, et que l’on ne fait que
passer. Dans ce cas, c’est une fête sur
toute la ligne.
Invité par le pasteur Sanna, j’a eu le
bonheur d’annoncer la Bonne Nouvelle à
nos amis, ainsi qu’aux autres membres de
la première Eglise presbytérienne italienne, le dimanche 30 août.
Notre projet n’a pas été oublié. Grâce à
M. Henri GriU, senior, et à sa dévouée...
automobile, nous avons pu, quelques-uns
d’entre nous — en dépit de distances autrement infranchissables dans le peu'de
temps qui nous était accordé — visiter
nombre de familles ; et, tout en soutenant
la cause de l’Echo (car c’était là le but
principal de notre tournée), recevoir les
cotisations appartenant à notre deuxième
exercice unioniste.
Ces quelques-uns étaient, outre lé soussigné et la personne, guidant l’automobile :
Antoine Pons, le principal organisateur de
nos groupes de Chicago, et Philippe Berger
qui va continuer, au nom de la Fédération, à s’occuper de l’Echo et a déjà fait
un premier envoi d’abonnements.
Partout le plus cordial accueil ; partout
nos démarches ont eu des résultats positifs. Honneur aux Vaudois de Chicago !
Il m’a été doux aussi de constater quelles magnifiques habitations nos amis ont
réussi à se procurer pa,r un long et dur
labeur, bien entendu. Et dans quelles sections de la ville ! Ce ne sont pas les arbres,
ce n’est pas le gazon qui fait défaut. Ni
les fleurs non plus. Quelle variété ! Quelle
profusion !
Toutefois, ce qui m’a le plus réjoui, c'esc
d’entendre, dans maintes familles, de beaux
cantiques exécuta par de gentillçs fillettes de 10 à 15 ans, accompagnées au piano
par Tune d’entre elles. Voilà qui est vaudois !, me suis-je dit.
A ma démodé adressée, tantôt à Tune,
tantôt à l’autre de, ces jeunes fiUès : *Et
vous,,^combien êtes-vous avancée dans vos ^
études ?, la réponse, presque invariablement, a été : « Je suis dans la première
. année », ou bien, « je suis dans la seconde
année du business course (cours commercial) ». C’est très bien ; mais ne négligez
pas le piano !, ne négligez pas le chant !
Cela vous donnerait une poussée dans la
vie, probablement plus puissante que tous
vos hook keeping, vos type loriting ou vos
short imnd ! A propos : pourquoi telle d’entre vous n’aurait-eUe pas l’ambition de devenir missionnaire ?
Cordialement. Pierre Griglio.
CHRONIQUE VAUOOISE
iiiiimmiiiiiiiimiiiiiHiiiiiiii
MUTATIONS D'OUVRIERS.
La, Table a, dans ses dernières séances,
délibéré les mutations suivantes : Carlo
Lupo, provisoirement à IPrali ; Henri Caisson,, provisoirement à Rodoret ; Giovanni
Bertinat, de Pral à Venise.; Emile Rivoir,
de Venise à Milan (Via Fabbri) ; Emile
Corsani, de Milan (Via Fabbri) à Messine ;
Giovanni Potrai, de Biella à Sienne; Diodato Rosati, de Chieti à Biella-Piedicavallo ;
S. Pasqualoni, à Chieti ; Antonio Cornelio,
de Benevento à Forano Sabina. ; Enrico Corsani, de Forano à Naples (Diaspora) ; G.
B. Azzarelli, de Castel di Sangro à Orsara
di Puglia ; Arthur Vinay, en congé pour
cause de santé.
Üi fit ÿ
Pour le Mènent i HENRI ARNAUD.
i8.me Liste de Sonscription:
Tandis que telle Paroisse des Vallées n’a
erwore rien envoyé, nos frères d’Amérique
continuent à se distinguer par leur patriotisme et leur générosité.
Report 17.me Liste L. 34.558,50
Vaudois d’Alejandra, Santa Fé, République Argentine (la plupart originaires de
Rorà) ,.par^^ Enrique Rivoira L. 1.007,60
M.me Anita Turin, Saint-Jean » 10,-—
A reporter L. 35.576,10
A la mémoire de Tav. JEAN GAY.
Douzième Liste de Souscription :
Prof. Emanuele Griset, 25 - Geom. Paolo
Rostagno, 50.
ALEJANDRA (Argentine). La Colonie
Vaudoise, qui forme le plus important
noyau de l’Eglise Méthodiste d’Alejandra,
a commémoré, le 15 août passé, la Glorieuse Rentrée.
Don Pedro Tourn — belle figure de
Vaudois et qui jouit d’une , haute estime
au sein de la congrégation — et le pasteur local, M. Josué Ares, ont été les organisateurs de la fête qui s’est déroulée
dans un esprit de franche camaraderie,
laissant dans tous ceux qui y ont pris part
le plus doux souvenir. Un banquet fraternel qui suivit la cérémonie commémorative, réunit plus d’une soixantaine de personnes. Dans Taprès-midi eut lieu un bazar, grâce auquel on put acheter une automobile au Pasteur pour ses courses missionnaires.
Les Vaudois disséminés de San Javier,
Romany, Las Garzas, Ocampo auront ainsi
de plus fréquentes visites pastorales, ce
dont ils se réjouissent vivement. j. t.
LA TOUR. Les nombreuses personnes
qui se sont intéressées à notre bazar apprendront avec plaisir que le résultat a été
des meilleurs. Nous remercions vivement
les donateurs. Il en est qui ont été d’une
générosité qui nous a grandement touché.
Nous ne publions pas ici les noms, qui paraîtront dans notre prochain rapport. De
la préparation — longue et laborieuse —
du bazar, s’était chargé un Comité de Danies, auxquelles nous tenons encore à dire,
toute notre profonde reconnaissance. Nous
n'oublions pas les demoiselles et les jeunes
étudiants, ce corps de volontaires qui nous
a rendu de précieux services pour la cob
lecte des dons en nature au sein de la Paroisse, pour la préparation des saUes et
durant les journées de la vente soit au
bancs soit au buffet : ils ont bien droit i
nos remercîments.' j, t.’
PRAMOL. Le 27 septembre un nor
breux cortège accompagnait à sa dernièr
demeure terrestre la dépouüle mortelle d|
notre frère J. Henri Travers, âgé de 6:|
ans, mari de Suzanne Ribet (Chaureng|
qui, frappé de paralysie générale depui^
plus de deux ans, a passé par de grande
épreuves qu’il a supportées avec foi|
Comme c’est aussi avec foi que notre sœui^
Marguerite Long mariée à Jean Pierré
Plavan (Peumian), âgée de 51 ans, a passé
par des douleurs atroces, et est entrée daps^
son repos le 18 août. Toute la sympathie’l
de T^lise va vers les famüles affligées.
— M. Daniel Long, de la Ruà, qui a ét
de longues années ancien de son quartier,^
s’étant établi dans la Paroisse de Saint-i*
Germain, n’a pas voulu être réélu. Apr
quelques mois d’attente M. David Grill,;
des Bouchardon, a été nommé à cetteg
charge, à la presque unanimité des votant
Nous réitérons le souhait qu’il puisse'
faire beaucoup de bien dans son quartier,
— Pendant Tété notre église a eu le'
privilège d’entendre quelques Pasteurs ve-_
nus de loin, mais bien connus et aimésj *
dans la Paroi,sse. .D’abord M. le. doct. Henris
Bosio a occupé la chaire le 12 juillet, eU'*
suite M. Arnaldo Comba, pasteur à Fiumey
à de.ux reprises, et aussi M. Paolo Bosio,'j
pasteur à Rome, par deux fois (outre les'
réimions le dimanche après-midi, auxquel-1
les üs ont adressé la parole). Et le 2(P
se.ptembre c’est M. Sdvio Long, candidat
en Théologie, parti dernièrement pour^
Edimbourg, qui occupa la chaire. A tous ces*
prédicateurs de l’Evangile du Christ vivant, l’église de. Pramol exprime sa pro-’^
fonde reconnaissance. P., Ciiaui'ik.
SUSE. Nous extrayons d’une lettre de"
l’évangéliste M. Gustave Bert : « Dans là.nuit du 17 septembre un incendie a dé-’
truit les maisonnettes d’habitation de no-, J
tre frère M. Richard TFoAf, .père de neiffi
enfants, à Monpantero, où il venait de^
transporter son domicile de Bussoleno. Les, Î
âmes charitables qui seraient poussées à*Î*
aider cette famille si gravement éprouvée,peuvent adresser leurs dons à M. G. Bert
Via Umberto I, 14 - Susa».
— M. Bert demande aux parents, ayant ï
des fils soldats à Suse, de l’en informer^
avec l’indication exacte de leur compagnie
ou de leur batterie. Il serait également reconnaissant aux personnes qui lui enve.rraient — pour les distribuer — des traités
ou des journaux religieux.
Vir CONGRESSO NAZIONALE
delle Unioni Cristiane delle Giovani d’Italia.
Roma 14-17 Ottobre 1925.
Mercoledì 14 Ottobre, ore 14.30 : Culto;.
d’apertura : Prof. Giovanni Rostagno '
Messaggio della presidente nazionale sig.tà
Elisa Schalck - Saluto inaugurale : sig.ril'’.N. Malan, sig.ra I. Ferreri - Verifica dei
mandati - Nomina dell’Ufficio di Presidenza V
de] Congresso e delle Commissioni di studio
e della Commissione proposte — Ore 16.30: S
Thè - « L’Unione Cristiana delle Giovani,
oggi » : Sig.ra Ines Zilli-iGay — Ore 20.30 '.f
Riunione famigliare delle delegato delle-l
Unioni, presieduta dalle Segretarie Na<
zinnali. ' —
Giovedì 15 Ottobre, ore 9-9.45 : « Studio
religioso » : Prof. Alfredo Taglialatela - Relazionie della Segretaria Nazionale ; DiscuS'
sione - Relazione della Sezione Pubblicar
zioni : Sig.na Quattrocchi; Discussione
« Il problema delle nostre pubblicazioni i
Sig.ra Ketty Comba - Relazione finanzia--^,,
ria ; ¡Discussione — Ore 14.30 : Relazione^
della Sezione Cadetta : a) Rapporto del^
Convegno di dirigenti : Sig.na E. Hugon
b) Il movimento cadetto : Sig.na M. Rosd
— Ore 16.30 : Thè offerto dal Comitato;)
Nazionale con intervento di rappresentanti
di Associazioni Femminili amiche - « L’U, "
C. D. G. nel mondo » : Miss C. Niven, se- '
gretaria generale del Comitato Internazionale — Ore 20.30 : « La Conferenza monr|
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diale di Cristianesimo pratico di Stoccolma » : iProf. Ernesto Comba.
Venerdì 16 Ottobre, ore '9-9.45 : « Studio
religioso»: Prof. Alfredo Taglialatela
La giovane che Viene a noi » : Sig.na E.
Hugon - « Che cesa fa rUnione per lei » :
Aimée dalla ; Discussione - « Il compito dei
Comitati » : Sig.ra A. Bertrand — Ore
14.30 : Relazioni delle Commissioni di stu- dio ; Discussione - Elezione del Comitato
Nazionale — Ore 16.30 : Thè ; Discorso di
chiusura : Sig.ra A. Bertrand — Ore 20.30:
Serata offerta dall’Unione di Roma. (La
parola alle rappresentanti estere e dell’A.
C. D. G.).
Sabato 17 Ottobre, ore 10 : Culto di chiusura : Pastore A. Fasulo -— Pomeriggio :
Rscursione.
NOUVELLES POLITIQUES.
'Le ministre de l’Intérieur, lion. Federzoni a eu, le 2 courant, un long .entretien
av^ec M. Mussolini, où il a exposé et illustré les différentes dispositions de loi qu’ü
présentera au cours du prochain Conseil
des Ministres, dispositions concernant l’exécution de quelques-uns des points les plus
importants du programme fasciste.
Voici un résumé du communiqué Stéfani
qui les énumère. La première concerne les
nouvelles attributions des préfets qui seront chargés de. la surveillance politique et
administrative des com'munes et en outre
de la haute direction, dans leurs provinces
respectives, de tous les services de l’Etat,
sauf les administrations militaires et judiciaires. La deuxième concerne l’institution
du « Podestà » dans les communes dont le
nombre d’habitants serait inférieur à 5000.
Par là 7366 communes d’Italie, sur les 9148,
auront à leur tête un « Podestà ». A notre
modeste avis, les avantages que nous aurons avec l’institution de cette magistrature, qui remplacerait le syndic et la Junte
ne compenseraient pas les déf auts dont l’un
des principaux serait celui de la restriction de la liberté de choix et de l’autonomie dont nous jouissions jusqu’à présent.
Les autres dispositions concernent exclusivement la capitale et fixent les attributions et le fonctionnement du Gouvernement de Rome.
Le sous-marin « Veniero » qui a disparu
si tragiquement durant les manœuvres navales, aurait été heurté par un bateau italien, le « Capenü' », qui passait dans ces parages. Les autorités navales ont ordonné
une enquête qui a porté à la constatation
de quelques déformations dans la quille du
« Capena » qui confirmeraient la chose. On
a ]mis de sévères mesures contre le commandant du navire pour avoir gardé le silence sur le grave incident.
Le Conseil Communal de Pignerol vient
de présenter au Sous-Préfet sa démission,
provoquée par l’invitation péremptoire des
fascistes pignerolais. Les conseillers — accusés de disfattismo —^ pour éviter de douloureuses conséquences en cas de refus, ont
obéi à l’injonction qui leur était faite —
ont dit les fascistes — « au nom de toute
la population » de la ville.
. LE carnoLicisnE
jo^e par qaelqaes bommes illastres.
{Suite, voir N. 35).
VITTORIO ALFIERI, le grand poète tragique d’Italie (1749 f 1803), comprend la
différence profonde qui existe entre le
Christianisme et le Catholicisme. Le chapitre VIII du l.cr livre de son ouvraige. Della
Tirannide, nous dit ce qu’il pense de ce
dernier. Le Pape, l’Inquisition, le (Purgatoire, la Confession auriculaire, le Célibat
des ¡)rêtres : voilà, selon lui, les bases antihumaines sur lesquelles repose le Catholicisme, et qu’il faut démolir.
Il est impossible que « uno Stato cattolico possa essere,, o farsi, o mantenersi
libero ». Et il voit la cause de cet état d’esclavage dans l’infaillibilité du pape : « Un
Ijopolo che crede potervi essere un uomo
che rappresenti immediatamente Dio, un uomo che non possa mai errare, è certamente
un pop^olo stupido... Esso non ■ potrà mai
essere libero». Ce peuple «è già interamente disposto a credere in un Tiranno,
che con maggiori forze effettive,, e avvalorate dal suffragio e scomuniche di quel
Papa stesso, lo persuaderà o sforzerà ad
obbedire a lui solo nelle cose politiche,
come già obbedisce al solo Papa nelle religiose... La prima generazione d’uomini
crederà nel Papa per timore... I figli crederanno nel pontefice per abitudine, i nipoti per stupidità».
A Rome nous avons eu, dernièrement, la
conclusion de l’accord entre industriels et
Corporations fascistes. Par là tout notre
mouvement syndical se résume dorénavant
dans les Organisations fascistes pour la
partie ouvrière et dans la Confédération
de l’industrie pour les patrons. La Confé-,
dération générale du travail et les autres
organisations non fascistes sont exclues du
mouvement syndical.
La Conférence de Locarno a commencé
ses travaux pour le pacte rhénan de sûreté. Nous donnerons dans le prochain numéro un bref compte-rendu des r&ultats
obtenus par cette dernière tentative d’accommodement entre les Alliés et l’Allemagne.
France et Etats-Unis n’ont pas réussi à
se mettre d’accord au sujet des modalités
de règlement de la dette française. Les
propositions présentées par M. Caillaux
ont été repoussées par les Américains. La
délégation fra,nçaise est repartie pour l’Europe sans réussir à conclure un accord définitif. Ce.pendant on dit que les deux nations auraient stipulé un accord provisoire
par lequel la France s’engagerait à payer
annuellement, pendant cinq ans, 40 millions de dollars, après quoi les deux Gouvernements devront nouvellement s’entendre pour régler'définitivement les conditions de remboursement de la dette.
Maroc. La guerre continue toujours contre. les Rifîains, et les troupes franco-espagnoles ont effectué leur jonction. La
viUe de Adjir est tombée dans les mains
des Espagnols, qui désormais se sont emparés de tout le littoral riffain.
Le maréchal Liautey, qui fut pendant
12 ans résident général du Maroc français
qu’il porta à une grande prospérité grâce
à son œuvre infatigable, vient de présenter sa démission irrévocable que le Gouvernement français a dû, quoique à contre' cœur, accepter. t.
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« Dove ci è cattolicismo, vi è o vi può
essere ad ogni istante l’Inquisizione... quel
tribunale sì iniquo di cui basta il nome per
far raccapricciare ».
Alfieri repousse aussi la doctrine du Purgatoire, dont la conséquence pratique est
« la sterminata ricchezza dei preti, e dalla
lor ricchezza, la lor convivenza col Tiranno ». Tout cela « contribuisce non poco
ad invilire, impoverire e quindi a rendere
schiavi i cattolici popoli ».
Enfili il combat le Célibat des prêtres :
« DaU’essere i preti cattolici forzatamente
perpetui celibi non sogliono mostrarsi nè
fratelli, nè figli, nè cittadini ; chè per conoscere e praticare virtuosamente questi
tre stati, troppo importa il conoscere per
esperienza Tappassionatissimo umano stato
di padre e di marito ».
Alfieri appelle les prêtres et les moines
« la classe più crudele, la più sciolta da
ogni legame sociale, ma la più codarda ad
un tempo ».
GABRIELE ROSSETTI (1783 t 1854),
poète des Abruces, écrit dans son Ministe>rio di 'Babilonia (1825) : «Dirò con franchezza : Se non vi fosse altra religione di
Cristo se non quella che Roma insegna, io,
dopo averla attentamente esaminata, direi, senza la minima esitanza, ch’è falsa,
falsissima, assai peggiore di molte religicaii
pagane, e., senza mettere tempo in mezzo,
l’abiurerei all’istante e renderei di pub
Nouyelles religieuses.
La Mission à la Côte d’ivoire. L’évangéliste nègre, William Harris, « le prophète
nègre», avait prêché l’Evangile pendant'
plusieurs années dans la colcmie française
de la Côte d’ivoire. A la suite de diverses
tracasseries exercées par les autorités, il
avait, croit-on, quitté la région, sans que
Ton pût savoir ce qu’il était devenu. Il y
a ime dizaine d’années que ce mouvement
d'évangélisation avait commencé à se manifester.
■i 'Or, assez récemment, un missionaire de
a la Mission Wesleyenne, M. W. J. 'Platt, parcourant la Côte d’ivoire, entendit parler
(de communautés chrétiennes, éparses et
‘ sans directeur, dans la région du HautNiger. Il se rendit dans la contrée, la par, courut, village aprœ viUage, en canot, et
(trouva des groupes d’indigènes qui, sans le
■ secours d’aucune société de mission,
avaient détruit leurs idoles et étaient devenus chrétiens, grâce aux prédications de
. Harris ! Depuis six ans, ces gens étaient
sans instruction spéciale, ni conducteur spi’ rituel. Ils ont construit des temples où ils
! se réunissent pour prier le vrai Dieu ; ils
ont' mis à part le dimanche pour leur culte.
Harris leur avait dit que la Bible est le
livre de Dieu ; ils ont réussi à s’en procurer quelques exemplaires qui sont sur les
’tables de leurs églises. Ils ne pe.uvent pas
les lires, mas ils restent fidèles à l’enseignement de leur compatriote et demandent
,.à Dieu de leur envoyer des maîtres.
'' Quand M. 'Platt est arrivé dans leurs villages, il a été accueilli avec de grands honneurs. Ses auditeurs Tant pressé de les
recevoir dans l’Eglise Méthodiste. Il y a
près de 30.000 de ces chrétiens qui se sont
ainsi rattachés à l’Eglise. Trois nouveaux
missionnaires ont été envoyé dans ce district, et prochainement deux dames dirigeront une école pour jeunes fillœ. 20 000
' de ces néophytes ont été reçus comme catéchumènes dans 150 églises, et leur nombre va toujoura croissant.
^ C’est à la Conférence des laïques, qui
vient de se tenir à Swantwick, en Angleterre, que ces détails impressionnants ont
été .donnés. {Semaine Religieuse),
« « «
Les grandes bibliothèques. VAllemagne
évangélique du 14 juin r^ume une étude
publiée par M.< Enrique Sparn, secrétaire
de l’académie de Cordoue, sur les grandes
bibliothèques existant dans le monde. Il y
en a 1038 qui possèdent plus de 50.000 volumes. 669 de ces bibliothèque se trouvent
en Europe. Elle ont ensemble plus de 119
millions de volumes. 314 se trouvent aux
Etats-Unis. I^ur richese totale est de 54
millions de volumes. Il en existe 22 dans
l’Amérique centrale et méridionale, 23 en
Asie, 7 en Australie et 3 en Afrique.
En Europe c’est l’Allemagne qui compte
le plus grand nombre de ces vastes collections : 160, avec presque 30 millions de
livres, puis vient la France, avec 11 bibliothèques et 20 millions de volumes. Viennent ensuite l’Angleterre (101, 17 millions)
et l’Italie (85, 13 millions). Il y a 15 bibliothèques possédant chacune plus d’un
million de volumes : 6 aux Etats-Unis, 2 en
Allemagne, 2 en France, 2 en Autriche. La
bibliothèque la plus riche de toutes est la
blica ragione perchè avrei fatto ciò. Ecco
quel che intendo fare con questo scritto in
cui solennemente rinunzio al culto del Pa^:pismo per aderire alla verace dottrina
evangelica, a quella ch’è sì santa e semplice e nel punto stesso sì utile e necessaria all’umano genere; ch’è la sola che
possa rendervi virtuosi in terra e beati in
cielo. —■ Oh quanti furono e son coloiro
che, confondendo il culto di Roma con quel
di Cristo, lo lasciarono e lo lasciano indignati, e nulla vi sostituiscono fuorché
uno sconsolato ateismo ! — Infelici, sceveverate que’ due sì fra loro opposti come il
vizio e la virtù, la demenza e la ragione,
il falso e il vero ».
Rossetti considère la Confession auriculaire corame un « organizzato spionaggio ».
A propos du Purgatoire et des Indtdgences,
il dit au pape ;
« Resta cól tuo fallito Purgatorio
{che beUa invenzion per far danari)
resta con le indulgenze e gli agnus dei,
.ma non c’inganni più, sappiam chi sei.
« Più dalle tasche non trarrai quattrini
aU’indignato popolo tradito;
puoi chiuder la bottega e i botteghini
chè il tuo mestier si può chiamar fallito ».
Le Célibat
« è uriingiuria abominanda
fatta a Dio che d creò ».
A propos du Célibat, il apostrophe
ainsi le pape :
Nationale de Paris, avec 3.7CO.OOO volumes^
La seconde est la bibliothèque de l’Université de Strasbourg, reconstituée après
sa destruction en 1870, et qui possède
1.200.000 volumes. Les plus anciennes bibliothèques d’Etat sont celle de Paris, fondée en 1367 et celle de Vienne, qui date de
1440. Certaines bibliothèques de couvent
existèrent beaucoup plus tôt. Celle du
Mont-Cassin, par exemple, remonte à 529.
SüiSE. L’Eglise de Zurich a organisé un
pastorat pour les sourds-muets. Le pasteurchargé de ce ministère a présidé, en 1924,
59 services divins dans ce canton. Grâce
■ à cela, 1.600 sourds-muets ont bénéficié du
culte. Cette' institution répond à un besoin et mérite d’être poursuivie. Mais le
désir à été exprimé par beaucoup d’auditeurs de pouvoir participer au culte public du dimanche, au lieu d’avoir un culte
spécial, organisé exprès pour eux. C’est
pourquoi des places leur ont été réservées
dans les églises, des microphones ont été
établis dans les chaires de l’église de Neumünster et au S-winglibaus. Cet exemple a
été suivi à Stenheim et à Winterthour.
Grâce à ces innovations, les sourds-muets
perdent le sentiment de leur isolement qui
leur était pénible à accepter.
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^Colpevde tu sei
Di lesa umanità».*
« Scaeda i mitrati tuoi dalle l(rr sedi
Se aborri servitù nelle tua terra.
Caitolidsmo e libertà {noi vedi ? )
Son ombra, e luce che si fan la guerra.
Se tu non ti risolvi a un colpo forte
Questa cancrena ti darà la morte».
Le poète GIOVAN BATTISTA NlCCCh
UNI (1782 t 1861) pousse un cri d’indignation contre l’Eglise de Rome, dans son
Arnaldo da Bresda (act. II) :
« ...tutti minacda,,e crea
Con perenni anatemi alValme incerte
Ineffabili pene. Gl’mfeìid —
Qui lo siam tutti — nel común dolore
Correano ad abbracciarsi, e la crudele
Di Cristo in nome gli ha divisi; i padri
Inimica coi figli, e cqmorti
Dai mariti disgiunge, e pon la guerra
Fra unanimi fratelli. E’ del Vangèlo
Interprete crudel; l’odio s’impam
Nel libro dell’amore...
...a mondo ignara
S’eUa più d’oro o più di sangue ha sete».
Dans le même dramme Arnaldo apostrophe ainsi le rusé et insolent pape
Adrien :
«.Tu sei vidno al tempio, ino lontan da
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(A suivre).
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