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Année
PUIS îrABONNlïSIEKT PAH AK '
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Tous lô4 payad'© l'tluîoM da
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Aiiuîrique du Sail . ; * 0 j
'Jn s'aliottne ;■
An buroau d’Adniiiiiètratimi L
Ohp.K ilisr, lôs Paste Uïs ;
^hpj! M. l'ífüñKt Robert fPi^iißralJ
ot à la Lîbrairi« Chlaîjtm-e et
MasoarôUi fPignorolj
Ij’aboimeinenl; part du 1- Janvier
fit se paie d’avance,
LE
N. isr
Nnmériia aêpai'ôs demandés avanlf^'^
le tirage 10 oontimea ohaciiii.
-05'
ÂtfHotiCÉs: KO centijjies par ligne
pour une seule fnlB.—15 centimes do 2 à 5 fols et 10 eea
times pour 6 fois et au dessus.
S'adroHÉer pour la Itédaction et
r idminlBtratîon à M, le Pas»tenr H. lîosio —5/iinf Gsrf»'i>nOluson ('Pinerolo} Italie.
Tout chaugomont d'adresse est
payé 0,25 oentimeB.
ÉCHO OES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
y»'!,» K*e HM'et fhfiUMi», c^rTKS 1 , 8.
lu u/t-ííí avtifi (li chnrifi^. T5pu,^jv, IÔ.
r*o
Erratimi. — François Hue a-i-il déserié?
- Justineation i;iSiinciifica(ion, Missions.
Souscription. - Variiitô. — Nouvelles religieuses. — Chronique vaudoise. — Revue
politique. — Annonce,
Ht Et R. ATUIMt
C’est à la suite d’une-erreur qu’il
a clé imprimé dans le deimier N°, au
tableau des Réunions Spéciales, que
•M. Etienne Bonnet devait accompagner
M. B üai'diol à Pignerot, le 12 mai:
prochain. A la place de M. El. Bonnet,
c’e>l M. Anl. üay qui a été désigné.
Français Hhc a-MI dfeerlé?
Non.s disions dans notre article sur
la Relation Hue (voir N. 12) que léS
35 derni,ères pages du petit livre ne
nous semblent pas dus à sa plume,
moins qu’il n’a?t quitté ses compa-'
gnons d’armes (1) et n’ait continué
à rédiger à l’étranger les nouvelles
qu’il recevait sur les Vandois^puc
4
(l) Dans celte seconde parti« A+1
nommé comme commandant des V!
-n
*!*■
serail-il donc un déserteur? Voilà ce
que nous nous proposons d’examiner
dans ces quelques lignes.
Chose extraordinaire, sa relation
s’arrête à la veille du jour que Reynaudin a désigné comme.4iate pour la
dé.sertion de Turel et de ses 30 compagnons français. *
Notons ief* qu’il n’y a pas accord
entre Robert, Reynandin, Arnaud et
Hue sur celte date; les deux derniers
la placent au mois de septembre ( le
16, dit Arnaud) et tes autres en octobre; en effet, quoique Robert ne
nomme pas cç mois, il l’indique sni
fi-samment en disant: « Les châtaignes
; commençaient à passer; nous avions
dé la peine à trouver de quoi vivre,
cela fut cause qu’une trentaine de
français voulurent s’en retourner en
Suisse par les montagnes du Dauphiné;
mais ils eurent le malheur d’être
pris..., etc... » Le même nie que Turel
ail été réellement commandant dés
Vaiidois. «Il y en eut un cruellement
éxéêuté pour avoir voulu prendre le
litre de commandant, que les Vaudois
ne lui avaient pourtant pas voulu accorder; celui-là fui roué».
A
2
98
¡A
’ Robert parle de suite après de la
descente des français à Ville-sèche
(sous les ordres du Marquis de Parelle) qui cul lieu le 17 octobre.
♦
Les derniers faits d’armes auxquels
Hirc prit part sont; La. défense de
Serre de Cruel (dimanche 13 octobre)
et la surprise du corp.s de garde des
ennemis à Sibaud (lundi et mafti 14
à 15 octobre.)
11 rentre (apparemment) vers minuit
avec les siens à l’Aiguille; là il écrit
encore les dernières lignes de la relation que nous avons reproduite...; et
le lendemain ? ? Si la date du manuscrit de Reynaudin que nous possédons est juste, la pensée qu’il se trouvait parmi les déserteurs n’est pas
loin... Mais«^ «on.t il n’est pas parti
avec Turel par la simple raison que,
sans le nommer une seule fois dans
toute sa relation, ni faire la moindre
allusion à son influence, il mentionne
pourtant (pag. %} la fuite du «commandant», comme ayant eu lieu peu
après le 11 septerabre:«Quelques)ours,
après, notre commandant nous quitta
avec 4 hommes, et deux jours après
25 homrneS'Kle la compagnie qui étant
arrivés à Queiras, ils furent battus et
le reste pris et conduit' à Grenoble;
il nous emporia 60 Louis d’or de notre
argent, et au bout de quelque temps
a été roué à Grenoble».
Nous repoussons donc l’idée de la
désertion de Hue sans pouvoir toutefois expliquer la diiférence de date
des 4 relations.
Mai.s s’il n’a pas déserté en même
temps que Turel, rien ne nous empêche
d’attribuer la fin abrupte de son récit
à son départ des Vallées. Nous ne
croyons pas qu’il ait assisté à la défense de Balsille, car ayant survécu à
la pi|x, il aurait .sans doute tenu à ne
pas'ôler à sa relation la description
de ce glorieux fart d’armes.
Hazardons donc une hypothèse qui
nous'Semble quelque peu fondée: les
Vaudois tenaient sans doute à donner
de temps en temps de leurs nouvelles
aux nombreijx parents et amis qu’ils
avaient lai’^s en Suisse, surtout à ‘
leurs femmes et enfants; d’un autre
côté, ils avaient besoin de rester en
relation avec leurs bienfaiteurs. Pour
le faire ils n’avaient qu’un seul moyen
à leur portée, c’était d’envoyer de
temps en temps un fidèle messager en Suisse. Arnaud savait choisir
ses hommes, et il savait aussi qu’en
face des périls que le rude hiver leui’
réservait, les Vaudois, défendant le
sol de leurs pères, étaient ceux sur
lesquels il pouvait le plus sûrement
compter. Coïncidence remarquable :
sitôt après avoir raconté la perte de
l’Aiguille (p. 168) il parle d’un officier
dés Vaudois qui alla au pays de Vaud,
où il avait demeuré, et qui remplit
le cœur des "Vaudois de joie et d’étonnement en racontant qu’en 14 combats ceux-ci avaient [U'esque toujours
eu l’avantage, et qu’ils n’avaient pas
même perdu plus de 20 des leurs.
Nous croyons trouvei' ici la clef de
l’énigme; ce lieutenant n’est probablement aucun autre que le lieutenant
français Hue qui est (oujours resté
fidèle aux Vaudois, et dont l'histoire
nous rappelle que nous devons aussi
8 par reconnaissance, quelques louanges » aux frères Vaudois de France
qui ont rendu de si grands services
à nos ancêtres. , '
Honneur à sa mérnoirel
„ D.iv. Pevrot.
f
3
-È
.Inglifir^aUiin el Hanelíficalian
Lechrélien esl juslifié, mais il devient
sanctifié.
La sanctification a sesdegi’és
La justification n’en a pas.
On peut être plus ou moins sanctifié,
mais on est, ou loul-à-fait justifié
ou on ne l’est pas du loiiL.
La justification est i'œuvTe d’un moment. *
La sanctification est celle de la vie
entière.
•lésus-Christ, pour nous, est notre
justification.
,iésu.<'-Chrisl, en nous, est notre sanctification.
Dieu justifie l’homme sans les œuvres
de celui-ci.
Il ne le sanctifie pas sans elles.
L’homme ne peut rien faire pour sa
ju.stifical.ion.
Mais il doit faire hflaucoup pour sa
sanctification.
L’homme obtient la justification par
la grâce de Dieu, ei la sanctification
par la pni.ssance de Dieu.
Nul ne peut .se ju.slifier soi-même.
Nous tous nous devons nous sanctifier
moyennant les forces que Dieu nous
donne.
La justification de l’homme est achevée
■ aussitôt qu’il croit en Jésus-Christ.
La sanctification n’a pas de fin aussi
longtemps que l’homme vit sur celte
lerre-i'
La justification lui donne le salut.
La sanctification en marque les degrés.
Un homme sanctifié est aussi jtislifié.
Mais le justifié n’est pas, pour cela,
sanctifié.
{Trad, du Geineiiishaflsblall par .tí'"'' P. C.
eARTH. CÉSAR RIBET
C’est avec une pénible surprise que
nous venons d’app,rendre la mort de
Mr. Ribët instituteur vaiidois à PigneroL II a succombé aujourd’hui,
28 courant, à une piilmonie. Il n’nvail
que 40 ans eUaisse dans le deuil une
jeune veuve, institutrice comme lui,
et trois enfants Mr, Rîbet a passé la
plu-s grande partie de“’;sa”;Qari’iére’'jâ
Rio-Marina (île d’Elbe) à Moiirciotis,
et à Pignerol. Doué d’un caractère
modeste et débonnaire, appliqué au
travail, sincèrement alt.aché à l’Evangile, il laisse après lui de sincères
regrets.
Missions
H>àlfitin Missionnairp. de l’Ecole du
Dimanche de Turin, A™ S. — Nous
manquerions à notre devoir de reporter mis.sionnajre, .si nous ne parlions pas à nos lecteur.s do cette charmante petite feuille, soriie„sous la
date du 17 février 1889, des ateliers
de l’Union Tip.-Editrice de Turin.
Déjà le faitqu’une écoledudimanche
vaudoise, ou plus exactement sa Direction, publie depuis trois ans un
Bulletin inissionn,aire en tête duquel
se trouve comme devise la parole du
Sauveur: a Le champ c’est, le monde»,
est bien apte à réjouir le cœur des
amis de la mission.
Nous ne sommes pas de ceux qui
croient que l’intérêt que les Vaudois
commencent à porter aux missions
puisse nuire à l’œuvre spéciale que
le Seigneur semble avoir placée de
vant notre Eglise; celle de l’Evangé
lisation de l’Italie.
La première place dans te Bulletin
est occupée par le Courrier du Zambese.
C’est le chant du guerrier Baroisis
à son retour de la gueri'e, avec musique qui qcciipe d'abord noire attention.
Prends la lance
Tu as été irisle ( bis )
.le suis arrivé.
Viennent ensuite trois lettres irès
intéressantes des missionnaires ljOui,s
Jalla et Coillard.
Le Coumer du Groenland (;omprend
troi.'i lettres venues de.'^ slalions moraves de Liclilenaii, Uuianak et Friedi'ichstalil. Si la place l’eût permis.
V:
4
100
Sóli ■,
raf?» .■
rr
é*aiilres missives, venues de Nenhei'rnhnl. el de LichlenfeÎd, auraienl été
publiées. Le contenu de la caisse envoyée en janvier 1888 pat: l’École du
Dimanche deTurinau Sroëniand,'ayant
été distribué parmi les diverses slations de ce pays, presque toutes ont
envoyé des lettres de rernercîment.
Cette partie du Bulletin est ornée
d’uite excellente gravure, copie d’une
pholographie de boit garçons esquimaux. C’est un plaisir que de vojr ces
bonnes petites figures, qui loin en
gardant fortement l’empreinte de leur
race, portent pourtant le reflet de la
iiimiêre de l’évangile qui a pénétré
dans leurs familles. Nous possédons
la photographie d’esquimaux païens;
et la différence entre leur expression
et celle des convertis est telle qu’elle
noms semble en elle-même, déjà, un
ai'gitment valide pour prouver la puissance 'remarquable de l’Evangile. —
Los quatre gars du fond du portrait
manient déjà fort adroitement leur
‘Kajaks sur les ondes de la mer.
Le Cùurrii'r du Labrador donne des
nouvelles des stations moraves d’Okak
et d’Holfenlhal. C’est près deucelfe
dernière que le premier pioflliiî
l’Évangile du Labrador, Jean ChH
Ehrhardi péril avec 6 de ses
gnons en Septembre 1752. La «vdllfe
(le l’espérance» est maintenant l’une
des princfpâles stations missionnaires
d>u pays.
Une caisse avec différents objets e.st
aussi envoyée chaque année de Turin
au Labrador.
Le dernier paragraphe du Bulletin
est consacré aux fitiantm, el ce n'est
certes pas le moins éloquent de tous,
fuisqiie l’actif de ta caisse monte à
,. il. 865,65, dont. L. it. 394,15 ont
été collectées par l’Ecole du Dimanche.
Puissent nos écoles du Dimanche
des Vallées imiter leur sœur de Turin!
D. P.
Souscription fl'aclioiis fie grâces
;ioar Itt Blceptenairè de la GlorieiiBe Reatiée
Eglise de Përier-Maneille listej.
Ph. Roslan, pasteur, francs 200;
Mme Catherine Grill, veuve, 50; Jean
Ribet, régent, 30; Marguerite Peyrol,
veuve 2; Catherine Boiujous, veuve 3;
,\lexandi'e secrétaire 25; Jean
Pierre Poët,’ancien, 2; Antoine Perrier, 2; Jeanne Perrier, veuve, 3; Henri
Perrier, veuve, 2,50; Jean Henri Perrier, 0,50; Prançois Perrier, 2; Jean
Henri Poët, 10; Jean Jacques Peyran, 4;
Pierre Peyran, 2; Jean Henri Pascal 5;
Jean Antoine Poët, 1 ; Emanuel Pons,
secrétaire, 20; Jean Pons, ex-ancïen 10;
Henri Pons, ancien, 5; Jacques Pons5;
Pierre Trop, 2; Pierre Pascal, syndic20;
JeanJacquesMicol,2;Abram Mico! 0,50;
Jacques Trou, 2; Jacques Menusan,
1,50; François Poët, 1,50; Hen-,
riette Poët, 1,5u; Jean Menusan, 1;
Jacques Menusan, 5; Antoine Marlinat,
ex régent, 20; Jean Jacques Pons, 2;
Madame Marianne Poët, veuve, 5;
Jacques Barai, 2; Pierre Perrier, 3;
Jean Jacques Perrier, 2; Barai PieiTe,
0,50; Jean Jacques Micci, 2; Barthélemy Perrier, 1; Couçourde Henri,
syn(li.e,50; AmédéeRostan, docteur, 30;^
fleriri Pellegrin, notaire, 4D; François'
Peyrol, boulanger, 4; Jean Guigou,
boulanger,20; MadarneMadeleine Peyronel, veuve, 20; Jean Balme, négociant, 20.
Total H® liste Frs. 642,50.
Eglise de S. Germain (2'”'’ Hsie]. .
M. et Madame Henri Rostan f. Antoine, frs. 50.
Quart, des. Chabrmd. — Balmas
Jean f. Pierre, 10; Revel Madeleine
de Jacques, 10; Bous Barlhêlemi feu
Jacques, 5; Avondel Augustin, 1;
Balmas Michel f. Jacques, 5; Balmas
Eliennef. Jacques, 10;Gallian Paul, 2;
Durand’Jean, 1; Durand David, ancien 5; Monnet Barthélenii, 20; Bei”talol, François 2; Chauvie Susanne, 1 ;
Balmas Madeleine, veuve Leydel, i;
Bert Pierre, 2; Balmas Pierre feu
Pierre, 2,
5
101
Quart, des Martinat. — Berla lot
Michel ancien, 8; Combe François, 4-;
Bleynat Daniel, 2; Mattinai Jacques
(Sarei), 3; Bertalol Louis, 5; Long
David, 2; Long Jacques, 1; Long Daniel, 2; Avondet David, 1; Combe
Pierre, 3; Marlinal Daniel (Chiolas), 2;
Bleynat J. Augustin, 2; Combe Jean fu
Joseph, 3,5ü;Bleynat Michel (Malano)2'.
Quart, des Garoussins. — Avondet
Jacques f. Jean, 2; Durand Jean (Plan)2;
Avondet Jean et famille (Toison), 5;
Avondet Paul, 1; Avondet Jacques fu
Jacques, '! ; Durand Jncques(Prov.), 2;
Balmas Bodolphe, 4; Monnet Marie, 5;
Avondet Barlhélerni (Casllas), 3; Peyronel Barthélemi ancien, 10; Avondet
Jacques f Jacques, 1 ; M. Th., 5.
Quart, des Balmas. - Balmas Etienne
f. Barthélemi, 5; Balmas Daniel fu
Barthélemi, 2; Rochon Jacques, 1;
Ribel Jean, ancien, 4; Balmas Daniel
f. Jacques, 1,50; Balmas Susanne,
veuve Combe, 1 ; Bouchard Marthe,
veuve, 4; Bounous Jean Daniel, 15;
Soulier André, 3; Soulier François, 2;
Bouchard Henii-, 3; Long Jean, 2;
Bounous.Jean Louis, 1 ; Capier David,
1,20; Baret Pierre, 1.
Total des deux premières listes,
fis. 1001,95.
®arictc0
La péronospora
S Jt-'ori, if’iSÎL
Comme bon nombre (Kîs lecteurs du
Térn.oin sont des vignerons, je pense
qu’ils ne liront'pas sans intérêt ces
quelques lignes sur la péronospora,
cette terrible maladie de la vigne qui,
l'année dernière spécialement, a emporté presque toute la récolte.
La péronospora mticola (Mildiou)
est un’champignon microscopique, parasite, qui, outre la vigne, attaque
d’autres plantes, telles que les tomates
et la pomme de terre.
te péronospora, comme presque tous
les autres champignons, a besoin de
chaleur et d’humidité pour se développer, fructifier et se propager, de
sorte que c’est en été, après la pluie
et le brouillard, que celte maladie se^
manifeste.
Le vent, transportant la semence,
la dépose sur les l'euilles, dans les
trous ou pores desquelles elle pénètre,
germe, se développe; et ces nouveaux
champignons se multipliant, font déchirer le tissu de la feuille, à la page
inférieure qui est plus tendre. La
feuille alors devient légèrement pâle,
puis des taches jaunes se manifestent
à la page supérieure et au bout de
quelques jours la feuille dépérit et
tombe.
Les funestes effets du péronospora
varient d’inlensiié, suivant l’exposition
de la vigne, la qualité du terrain, l’engrais, lé système de viticulture, la
qualité des ceps, etc. En général, les
terrains humides, l’engrais animal, les
sarments tendus .horizontalement, favorisent le développement de la maladie, tandis que le terrain sec, l’eiigrais chimique, les sannents tendus
de haut en bas lui sont moins favorables.
Quelques espèces, telles que nehiolo,
barbera, lambrusca,sont très attaquées
tandis que le portugais bleu, le lokay
le gamet etc. le sont moins.
Quand au remède, après avoii’
es.sayé, mais en vain, la potasse, la
soude, les décoctions acides, l’acide
phénique,jla chaux en poudre, la cendre
etc. on est arrivé au sulfate de cuivre.
Iljfauljsoufrer la vigne une première
fois quand les bourgeons ont 8 ou 10
centimètres de longueur, 1100 2*^“ fois
un peu plus taid et une 3™“ fois pendant, ou immédiatement après, la floraison, avec du soufre enivre à 2 iyS
ou ,3 Après la floraisbn on peut
donner le soufre cuivré enuaison du
5”ip, alternalivemenl avec l'eau céleste
composée de 3 hectogrammes de sulfate de cuivre délayés dans un hectolitre d’eau, quoi on ajoute de 2 à B
hectogrammes à' ammoniaque. Mais
pour' employer l’eau céleste il faut
être muni d’un pulvérisateur Vermorel
ou autre semblable. *
6
102
En mélíingreíinl le soufre avec le sulf;i!e de cuivre on combat l'oîdiiun
(marin) et le pnronospora.
Au soufre cuivré on peut ajouter
le 10 ou 12 “l,, de iaic bien iarnisé
qui a la pi’Opriété de fixer' mieux le
soufre aux feuilles.
Tel est le lésumé bien imparfait de
l’intéressante conférence donnée, le 26
février, par Mr, le Docteur G. Muían,
dans la Grande Ecole de St. ,lean devant
un‘nombreux auditoire.
Le sulfate de cuivre, donné dè
la manière et dans la mesure indiquées, n’est nullement nuisible à la
santé.
A la fin de la conférence le Docteur
Malan fui vivement applaudi par l’assemblée et remercié par bon nombre
de personnes...... qui se disposent à
mettre en pratique Tes sages conseils
reçus. J. H.
(Resuwé d'utie conférence donné à St. -Jean
par h dnct. G. Malanj.
SOUSCRIPTION POUR LA VEUVE
ET LES ORPHELINS DE J. B. GOUGN
Montant des listes précédentes
frs. 867,55.
M. le pasleUr Pb, Rostan, frs. 10;
M. Jean Ribet; instituteur, 5.
Par M. J. P. Malan: tS. Germain).
Meynier Bai Ihétemi, frs. 3; M. Bounous (de la Ciabota), 1; M me Revel
Elisabeth,'!; M Vinçon Lami, 1;
M. Durand J. François, 0,50; Madame
Stéphanie Boero,5; M. Bounous Louis,
aubergiste, 0,50; M. Marengo Domenico, pharmacien, 0.50; M. Halma.s
Etienne, Major, 2; M. Ile Fanny Revel, 1 ;
Mr. Henri Balmas, aubergiste, 1;
V. Wideman,.directeur, 4-; M. Vinçon
David, Autarel, 2; M. Gardiol César,
id. 0,50; M. Vinçon Louis, id , 3;
M. Docteur Rostan, 2; M. Monnet Barihélemy, 1; M. Malan Pierre, 4;
M. Jahier, frères des Gorges 4; M. Vinçon Barihélemi, Savoia, !; Vinçon
Henri, id., 2
Par M. J. P. Pons :
M, et M.me Bérard-Caffarel, frs. 10;
M, elM.meD.Pellegrin,40; R, P. K. 5;
M.me Victorine, veuve Morel, 5.
Par M Joseph Long:
M. J.Coisson, instituteur, Naples, 5;
M. J. G, 5; M. J G., 5; M. L, Vicino, 5 ; M. F. Gay,5; M. B.Jourdan,10;
N. N. Maestro, 3; M, R. Longobardi,5;
M.lles Gi’ero sorelle, 2; N N., 0,50;
M. L. G., 3; M. X., 2; M. G. ArmandHiigon, 5; M. François Henri Long.
Pi'.amol, I ; Un ami de la famille
S Jean, 3; M.lle C. .Bastie, instilnti'ice, S. Jean, 3; M.lle C. Peyrot, id.,
2(50; N. N , 2; Famille Tourn-Cova-'
rei, 8.
Tota! frs. 1052,55.
^ouoelks Eeltjgteuscô
Un prince fondateur d’Union Chrétienne, c'est chose rare. Cela s’est vu
en Inde dans la province de Malabar,
à Triciivor. Lejeune prince Laksham,
converti du brahmanisme, a en elfet
fondé une Union clirélienne dans celte
localjjié Celle Union vient, dii ['Eglise
Libre, de s’adresser au comité central
international pour entrer dan.s l’alliance universelle.
L'Italie et la Bible. -■ Effrayés des
progrès du matérialisme abnilissant,
qui tend à s’emparer de plus en plus
des populations italieiirtes, et désespérant de voir i’Eglisedn pape se tourner
vers quelque réforme morale ou religieuse , certains laïques semblent
avoir compris que le temps est désormais venu de meUre eux-mêmes la
main à l’œuvre pour opposer à la len-dance démoralisante la lecture et la
connais,<;ance des Saintes Eciïlure.s. C’esi
d’abord l’intrépide Sonzogno de Milan
qui imprime une Bible illustrée, et en
place, du moins il le dit, 250,000
exemplaires à fr. dix chacun. Puis les
frères Trêves publient le Nouveau Teslamenl en latin et en ilaiien, illuslré
par G Doré et accompagné des notes
du père Curci.
Enfin Mr. R Bonghi, député, pro
fessenr à Naples, publie unechaimianle
Vie de Jésus po.ur le peuple et sans
commentaire; on en attend chaque
seniaine les deux livraisons avec im-
7
---103 ..
patience. Cela se lit avec plaisir et
inlérêl, et l’esprit, jusqu’ici en est bon.
L’Eglise en est peu salisfaile, mais ne
fulmine pas encore. Si seulement, elle
pouvait se décider à fulminer, cela
doublerait le succès de l’ouvrage, (-’est
le vœu de tout chrétien éviipgélique
qui soupire après le relèvement moral
et religieux de notre chère Italie.
Les Jésuites au Canada. — Le Gouvernement du Canada vient d’accorder
aux jésuites un subside de 2.000.üOO
de francs sous prétexte que les jésuites
ont été jadis dépouillés des biens que
les VOIS de France leur avaient donnés.
Les adversaires de la loi ont réprésenté
que ces biens avaient été accordés aux
. jésuites<àchargededonner l’instruction
aux habitants du pays; que ces‘biens
n’ont point été détournés de leur destination, puisque leurs revenus servent à entretenir les écoles, et que
l’ordre des jésuites, n'élaril plus chargé
de l’in.'iti'iiction, n’a plus droit à ses
revenus, ni, à plus forte raison, à un
capital qui les leur assure. Cette argumentation, quelque irréfutable qu'elle
soit, n’a servi à rien, la loi a passé
et a reçu toutes les sanctions nécessaires.
L’Eglise et l’Etat aux Elals-ünis. —
Mr. le prof Schaff de New-York a publié récemment sous le titre de l’Eglise
et l’Etal aux Etats-Unis, une très-intéressante étude d’où le Journal de
Genève extrait les chiffres suivants;
En l’année 1887, et avec nne population d’environ 60 millions, les EtatsUnis n’ont pas moins de 132,4M Eglises
ou congrégations, 91,911 ministres de
l’Evangile et 19.018,917 communiants.
La propriété des Eglises qui en movennea doublé chaque dix ans atteignait
en 1870 le chiffre de 1.772.417,905 fr.
et en continuant à s’accroître dans la
même proportietn elle montera en 1900
à environ à 15 milliards de francs.
On compte plus de 150 écoles de théologie donlquelques-unesn’onlque peu
à envier aux facultés de théologie des
22 universités de l’Allemagne.
Un élève vénérable. — L’Ecole de
Théologie de Princeton des Etats-Unis,
a parmi ses élèves un vieillai'd de 72
ans, appelé Henri Chapman. Né dans
une famille pauvre, il n’avait jamais
pu réaliser le vœu de sa vie devenir
un prédicaleui’ de l’Evangile. Enfin,
il y a, cinq ans, un héritage inespéré
lui échut. Il se mil aussitôt aux étude.s théologiques avec enthousiasme.
«Mieux vaut tard que jamais »,
L’Évangile au Japon. - D’après un
journal de l’Eglise Libre d’Ecosse, les
églises évangéliques du Japon comptent 93 prédicateurs indigènes et 169
étudiants en théologie qui se préparent
à entrer dans le ministère. Des 193
Eglises organisées régulièrrmenl 64
suffi.senl déjà elles-mêmes a leurs
besoins. L’année dei nière les chrétiens
japonais, qui gagnent en moyenne un
salaire défi. 1,25 par jour, ont donné
prés de 175,000 francs pour l’œuvre
missionnaire. Si ailleurs ou donnait
dans la même proportion, ilyanrail
surabondance.
diront que ® fUlbotSf
Vaudois de Dormillome^ — En 1881
le*Comité de Lyon, qui s’occupe avec
tant de soUicitude des Vaudois français, louché de la misère irrémédiable
à laquelle sont condamnés les pauvres
habitants de Dormilloiise, avait réussi
à placer 12 familles aux Trois-Marahouts, en Algérie. Ces familles y prospèrent, mais leur départ n’a pas amélioré le sort de celles qui sont restées.
La Société de colonisation proleslanle, élâblie à Paris et présidée par
le docl. Gustave Monod, adresse maintenant un appel aux protestants de
France et de l’étranger, dans le but
de transporter en Algérie les familles
vaudoises qui végètent encore à Dormillqiise. Un nouveau village serait
construit loiil près des ■ Trois-Marabols, en sorte que le.s émigrés ne seraient pas dispersés.
Le secrétaire de la Société est Mr.
le baron Turckeim, 7 rue des Balignolles, Paris.
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-----------104,
Ulte po
Mtntie. — Une lellre -|ir'ivée dir
gén. CorveUo, aclnel sous-secrétaire
du Min. Berlolè-Viale, écrite en 1878,
iigiirant parmi lesdocumenl.sdii procès
de Piacenza, contenant dei jugements
peu flatteurs .sur le compte de la population et des autorités siciliennes,
et dont l’auteur avait jé.suitiquement
décliné la paternité, a fourni l’occasion aii' fougueux dép. Cavallotli de
présenter une interpellation à l’a’dresse du Min. de la Guerre. Gehii-'ci
ayant refu.sé de répondre jnsqu’aprè.s
là clôture du débat, a été violemment
insulté ainsi que le général l’.orvelto.
Un duel entre ce dernier et Cavallolti
s’en est-suivi; le gén. a rr;çu quelques
blessures qui ne sont poui'lant pas
très-graves.
Notons en passant que le Tribunal
di! Piacenza a condamne l’av. Parolet.li,
directeur du Proijresso, et le gérant
Metti i> 3 mois de prison pour diffamation, et à 100 fr. d’amende pour
injures contre te gén. Corvetto, sans
compter les frais de justice.
fl résulte des déclarations des Ministres du Trésor el des finances que
te déficit prévu pour le bilan de l’exercice courant au lieu de 191 monterait à 225-230.000.000 fr. ;
Le total des dettes du Trésoi' à
la fin du même exercice serait de
530.000.000.'
Rntr’auti'ü.s objets, la Chambre s’est
occupée du projet de réorganisation
•les écoles italiennes k réirauger et le
Gouverm'ment demande pour l'effecInation de ce projet 400.000 frs. de
nouvelles dépenses.
Nos honorables représentants discutent maintenant le projet d’abo|ilion
(te la Caisse des Pensions.
FrnHee. —• Le parti républicain
i\ découvert un nouveau champion à
opposer, dans les prochaines élections,
piiliiiques du Dép de la Seine, au
général Boulangey; c’esi l’industriel
Antoine, dépulédé nissionnairede Metz
au Rejclislag Pius.sien.
Qraeique journal croit savoir qu’une
.scission est prête à éclater au sein
du parti boulangiste, toutefois non
moins de150CoHeges électoraux, dont
une OO'"' d’une manière lout-à-fail
sérieuse, seraient décidés à choisir le
général comme leur candidat aux premières élections générales.
jShIm^. - Le nouveau traité de
commerce avec l’Italie vient d’être voté
par le Grand Conseil National siégeant
à Berne.
AtMewnuffnv. — Herbert Bismark
fils du grand cbancellier a été (5n visite
à Londres dans le biil, croit-on, de
s’entendre avec le Goiivernemeni anglais à propos de la question des îles
Samoa, et peut-être aussi de négocier
un espèce d’accord politique entre les
deux nationalités.
Mj'’Anateierre a perdu dernièrement l’un de ses plus grands hommes
politiques et de ses plus éminents orateurs, le quacker/o/m Bright, le grand
apôtre de la paix et de la liberté, et
le défenseur ardent des droits de l’Îrlaride opprimée.
jHTr^sIf. Une circulaire de notre
miùislre des alïaij’es étrangères interdit aux agents d’émigration de faire
aucune opération pour le transport
d’émigi'ants dirigés au Brésil, le fièvre
jaune continuant a y moissonner de
nornhiaurses victimes
»A O i Ì O rii O O
4f° anniner&ario della Einnrteîpnzimte <1«i Valdesi e Bicenlinario del
loro Glorioso Rimpatrio.
Discorsi pronunciati la sera del 18
febbraio 1889 tu occasione della festa
Commemorativa promossa da II’Unione
Crisi, di Torino:
Cette brochure de 40 pages in 8"
contenant les discours de MM. V.
Morglia, C. A. Tron et W. Meille ?e
vend au profil du Musée Vaiidois.
Prix Fr. 1.
S’adresser à M. V. Morglia, via Ormea,
4, Turin, el aux Libraires de La Tour.
Kiinest Hobbi\t . Gerant.
Pignerot, Im.p. Ctiiautore-Mascarelli.
4
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