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ANNO LXXV
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Torre P«lUce, 19" Ottobre 1945
N. 24
DELLE
Natta alo più forte della vostra ledei
■I- (Glsoavello)
SETTIMANALE DELLA
JQ
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abbonamento
Itali« «"O ai 31 ëicentbre , L. 75,-Semestre L.
MHera
Ogni waobtameni« sTlndirieB« «osta L. tre — La copia Lire TRE
CHIESA VAL » E S E
Uleuardate alla roccia onde foste tagliati
a«eU U: 1)
REDAZIONE: Via Sibaud, 7 - Bobbio P'ellice
AMMINISTRAZIONE; Via Carlo Albarto, 1 bis - Torre Peliice
• • ...
Comunicato
La Scuola Jjatina di Poraaretto (Scuola
Media autoriKiiata) è stata riaperta, limitatamente, per jqpBBest^anno scolastico, alle
due prime classi. Verranno tenuti corsi
integrativi di tráncese, inglese e musica.
Le iscrizioni si ricevono ogni giorno
dalle 10 alle 12, presso la segreteria della
Scuola stessa.
11 Vice Moderatore :
Roberto Nisbet.
Canto ^acro
La Comimissionie per il Canto Sacro
propone alle Corali conte oggieitto di studio speciale i segutenti iami:
l'.nwr o Italiana: N. 5 (metrotnomo: 66);
N. Ilo (metronomio: 66); N. 184 (metronomo: 72).
Pmumes &t Canti'iqms: N. 9; N. 175;
N. 228. (Le indiicazioni del tempo al metronomo si trovano, per i canitici francasi, indicate).
Visne inoltre ponagllpitot alle C<xr;aili lo
studio dei seguenti inni, con preghiera
ai s gcori Pastori di volerli indudene fra
quelli normalmente cantati daHe assem- .
blee nel corsoi djei icfuiti:
l ìnaì'io Italiano: N. 20 e 145.
Psaumes et Cantiques: N. 56 e 152.
In igenere si ¡studiano le tre prime
strofe degli inni indicati. Sarebbe tuttavia desidei'abile che tutte le strofe fos:-ero uigualmeinte conosciute.
Piatale
s one propone i seguenti inni:
Innario Italiano. IH. 205 (metronomo:
90: le tre prime sitrofie); N. 320 (metronomo 52: le tre strofe); N. 325 (metronomo: 52: le due strofe).
Psaumes et Cantiques: N. 257 (tre
strofe); N. 269 (tre strofe); N. 275 (tre
strofe).
La Commissione propone inoltre alle
Corali lo studio dell’inno « La CévenoIc ,> che verrà pure cantato insieme alle
feìta di canto. L’inno indicato è particolarmente adatto nella ricorrenza del
XVII febbraio. E’ allo studio il progetto di ibrrire le singole Corali, dietro loro
richiesta, ¡del numero di copie neoessa1 e per lo studiq di iquesto inno. Comunicazioni al riguardo veirranno fatte ultcriarmente dalla Commissione.
Raocomankiiamo vivamente ai Direttori delle Corali di curare sO‘prattutto la
prepsirazione e la esecuzione degli inni
che verranno .caintati dalle Corali in
blocco alle fiaste di cantoi., Che la preparazione di cori speciali non pregiudichi 'inai la preparazione di canti di insieme che sono- la parte 'Centrale e lo
scopo più imiportante deillle nostre feste
di canto. Raccomandiamo perciò di osservare il ritmo e la misura Come esse
vengono indicate, onde, nel breve tempo che ci sarà concesso per provare
tutti insieme gli inni prinua della esecuzione alle feste di canto la fusione delle
voci sia subito raggiunta. Qui apparirà
la accurat-ezza del lavoro fatto durante
l’armo.
Comunichiamo che a seguito dei nostro invito a colUaborare con noi con rtodicarci degli inni da proporre .alloi stur
dio 'delle Corali, uria sola Direttrioe di
Corale {la 'sig.ra Bert. di Erarosti^):ci
ha prepósto rinno 184 dieirinciairio. Lo
abbiamo incluso nella lista degli inni da
studiare e riingraiziamo la nostra collaboralxice. Forse gli altri direttori non
ci hanno proposto nulla perchè avevano
pi'-'inia fiducia in noi? Non sappiamo. Ad
ogni modo la loro collaborazione tì è
¡■¡empre gradita e ci auguriamo che in
avvenire essa si manifesti maggiormente ! ’
La Commissione farà il suo possibile
per visitare tutte le Corali durante
Tarmo ■eoclesóflstico.
Ad ogni Corale e ad ogni suo Direttore o Direttrice noi auguriamo di cuore un fecondo lavoro benedetto da Dio.
E preghiamo i signori Pastori di volere
senz'altro far cantare lalle ass'emblee nel
corso dei ¡culti gli inni che vengono in'dicati per le Corali, 'dopo che queste li
avranno cantati una prima volta nei no'stri templi.
La Commissione Canto Sacro.
La
“ Le r*,yanme dei deux est encore semblable à un naareband qui cberclie de
belles perles.... Matthieu 1.1 : 45
Chercheurs de perles nous le sommes
tous. Mais tandis que les uns sC' contentent de perles médiocres ou fausses,
d’auires ne sont satisfaits que par la possasisicn die la perle de grand, prix.
Les perles sont nombreuses: travail,
famille, patrie, science, littérature, art,
philosophie, mioral'e, mais la perle de
grand prix lest unique: le royaume des
deux.
Las hommes de tout âge et condition,
tiemps et heu dont les aspirations fon“idam'entales n’étaient 'Satisfaites par les
biens périssables de ce monde, par les
vaLeurs et idéals humains, par les morales et relligi¡ons humiaines, ne se comptent pas, qui ont cherché avec persévérance et trouvé, à travers de longues et
douloureuses lexpériencies, la perle de
grand prix.
Pauvres âmes ballottées, sur l’océan
toujours mouvant des incertitudes ou
di3s pas'îkms, âmes idolâtres d’elles-mêmes et .pourtant inconscientes de leur
valeur divine, âmes tourmentées par la
• Dim. incwnnu^^ %por-“
tera enfin la, délivran'Oe let la paix- ! Un
jour cilles ont eu, en Jésus-iChrisit, la révélation du Dieu qui se donne à elles
pour les aider à 'se donner à lui let, len
acceptant le den roÿal de Tampur rédempteur, elles ont "trouvé la perle
qu'elles ch^chaiieint.
Le marchand de perles fait preuve
de disoeraemient et de décision. Le
Maîtiie voudrait voir cet homme sur le
inancihé- des choses de l’esprit, où, d’aillàurs, eUiSs lae se vendent 'point. Ici
Quelï^’un offre aux âmes en quête de
réalités de la »‘‘éalité, des valeurs-nou
yielles. Pauvre marchandise ! ricanant
quelques-uns. Les autnes, porir la plupart, passent, indifférents: ils ne voienat
. pas, sous dés déhors d’humilité 'et die
simplicité, sinon de faiblesse, la vérité
qui peut bouleivetrser et transfarmer le
monide, en le recréant dès sa racine profonde.
Mais voici rappréciateur de perte,
- au 'regard aigu, oàui que Jésus admire,
parce que son jregaind ne s’arrête pas à
’a première apparence. Son jugement
ne se laisse pas façonner par Topinion
publique, par l’engouement ou Tineptie du grand nombre. Il est prompt à
disearner Tétemehe val'eur de la perle.
Ins-tantanémient le voilà conquis, et ¡point
à 'demi. Tout autre chose est frappée
d’insignifiance auprès de cette nouveauté; il quitte tout, ¡abandonne tout, sacrifie tout pour lelle.
C’est T'expérienoe de Mo'is© qui « oonsidéra.it l’opprobre du Christ comme
une richesse plus gr,ainlde que les trésors
■de TEgyptie ».
'ff C’est Texpériience de Saint Paul qui
considérait tous ses avantages terres,tres (et ils étalent nombreux et de qualité) « comma une perte, comme dies balayures, en regard de ce bien, suprême:
la iConiniaisBanee de J&uS'-Christ, mon
- Sedigneur». C’est l’expériiénoe dte W
croyant: pour lui les fausses perles du
monde ont -perdu leur éclat dès q|u’il a
tr-uvé la perle de grand prix.
Alb. R.
nim imiK ¡mjK ^ (»i»!. lyj» ate..gla.gte.j!fe.ÆKgte jafeüií»
Le chrétien et la dignité
Une 'brûlante journée de juillet; sur
le trottoir 'dont l’asphalte ¡commence à
iramolEr, près de Tianitrée' d’une de oes
tristes boîtes à hommes où des êtres entassés et superposés comme des sardines mettent en commun, sans voile, le
désespoir de leur misère, une vieille
femme dépaignée, la tête hassiQ, te yeux
fixes dans le vide, est assise sxu: le bord
d’une armoire renversée. Des chaises
défoncées et quelques autres meubles à
moitié détruits l’entourent.
Qu’étaitdl arrivé? Après avoir à deux
reprises, dans ,1e courant de la guerre,
transporté tout ce qu’elle possède, cette femme rentrait lenfin dans la chambre qu’elle occupait il y a cinq ans. Un
camion venait de décharger son mobi- ..
lier '6t ses hardes et était reparti.
L’âge et la faiblesse ne lui permettaient pas de transporter tout cela au
ciniquième étage. Elle venait d’aUer dans
un-e maison voisine chez une amie, dont
le mari est devienu un riche commerçant, lui demiander le secours de son fils
âgé de vingt .ans. « Je regrette », - avaitelle répondu - « mon fils dit que c’est
au-dessous de i?a dignité... ».
Nia mous iscandalisans pas, ¡pensons-y
bien, ¡neuf fois sur dix nous aurions répondu de la même façon.
Un jeune et robuste garçon arrive
dans une grande viEe. Sa sœur mal'ade
a besoin de son appui financier. Il est
à ,1a recherche de travail. C’est une recherche très courante de nos jours. Il
s’entend dire qu’il faut avec urgence
des terrassiers, des maçons, des électriciens, des forgerons, même dies ouvriers
:ton qualifiés pour remettre en état la
ville bom'bardée. « Mais j’ai fait des étu' des, j’ai à peu près terminé mon lycée,
jiaii des ocnnaissances dans la ville, vous
com^enez... ma dignité... ».
Comme avant, ne nous scandalisons
pas, pensons-y ' hôien, neuf .fois sur <î5x
nous aurions répondu de la même façon.
Qui sait si un sentiment de la mêm*
nature n’inspirait pas aussi un peu l’impitoyable ind fîérenoe du sacrificateur et
du lévite loirsqu’ils .passèrent à côté du
bliessé que les brigands avaient dépouillé lat qui gisait sur la route de Gérioho
dans l’attente du .Samaritain? C’est encore une des .richesses de l’insondable
pirofondeur de cette grande paraboile du
Maître. Et il y a deux mille ans de ça !
Miaiis pour en revenir à la dignité, ü
est biiSn; évident que dans chacun de
mous il y a .quelque chosie qui ■doche à
propos de la dignité, ou plus exactem'ent de notre pioipre dignité, Car celle
d'cs autres nous donne 'peu dé souci. La
pauvreté, .est-elle donc un crime? Non,
dirons-nous tous en 'Chœur.
Jésus aimait te pauvres. Nous, au
fond... (disons pour ne .pas être trop
tranchants)... nous te aimons inoins. Et
surtout « ¡notre dignité » ne peut pas admet ,re qu’on nom prenne potu: dies pauvres. Les riches... il est bien vrai que
TEvangille'dit qu’E est plus facile à un
cham,eau de (passer par* le trou d’.une aiguillie, qu’à un «¡che d’entrer dans le
royaume i3-2 Efieu. Mais nous... nous préférons avoir Tair de faire la queue devant la porte de TEnfer.
Ce sont, me direz-vous, d'as défauts,
des faiblesses bumiainés que tout le
monde connaît. Entendu, mais n’avonsnous jamais pensé à quelles vastes et désastreuses .conséquences ces défauts si
peu impartants, nous conduisent?
Qu'est-ce donc cette dignité? C’est
avant tout un menB.ang)e. — Nous disons volontiers: « l’habit fait le moine »
et normialement nous le disons i»ur affirmer le contraire, c’est-à-dire: « I^
gaas pensent que l’habit fait le moi^,
mais mol, qui suis avisé, je sais bi.en
qu’il n’en est pas ainsi ».
Dans la pratique par contre, nous
sentons, nous aussi, te b^oin dé jouer
notre rôle, de nous habiller en moine
pour que le monde pense: « voilà un
homme honorable »¡ et nous ne pensons
.p>as que Thonorabilité est dans te pensées ¡qui «nous occupent, dans les mots
qui sortent de notre bouche, dans te
actes que nous accomplissons, et non
dans notre démarche, .dans l’étoffe de
notre veston, dans la forme de notre
bonnet ou dans te ipûèces qui racoommodent notre paiiïtalon. Nous vouloir .donc, 'pàr te m.ensoinge'de notre dignitéf tromper notre prochain pour te
donner «l’impression.» que nous méritons son estime. — Nous le trompons
ainsi doublement; sur la nature réelle
de notre être et en l’encourageant à juger faussement par les apparences lextérieurès. — _ , _ .
Avons^nous, considéré te suites sociales de cette manière de i^océdier?
L’Evangplè itous dit bien, qu’il n’y a
pioint « d’acception .de personnes » devant Dieu, notre église vaudoise en
pratiquant ite saoerdo'ce universel n’'a
point de hiérarchi'e saoerdotàte, mais
seulement 'une variété de dons et <te servicies:, bref nous croyo'ns bien à Tégafité
des hommes devant Dieu en théorie...
maiis nous avons im.e échelle de valeurs
qué nous ne proclamons jamais, mais
que nous appliquons toujours. Nous
rappliquons pour faire une liste des métiers et des professions qui sont plijs ou
moins ¡dignes, nous l’appliquions p<w
classer les ipersbrnes suivant leur mise
ou leur argent, nous TappliquQns .pour
être pliLS ou imîoins respectueux, plus ou
moins polis avec nos semblables, nous
l’appliquons .pour noius présenter nousmêmes sur la scène de la vie. — De là
que de distances sociales, de là la gêne . .
et la soumission des pauvres et la morgue des riGhes, te bons et les mauvais
métiers, te .bons « partis » et te « mésaillances », etc. De là une vaste absence de charité.
E y a b.!en aussi une dignité plus raffinée pul consiste à vouloir paraître pauvre; ellé est mauvaise aussi, mais ten générai elle ne trompe personne,,
II est donc clair que nous vivons dans
un monde d’apparences qui nous donne
seulem.ent par moment la vision de te
rêaUté profonde qui est ¡avec Dieu; « aujourd’hui nous voyons au moyen d’un
mirair, dune manière obscure... » mais
inotria recherche de te vérité profonde,,
notre ¡soif de Dieu, nous ¡pouvons seulement la manifester en noU'S tenant toujours .aussi près que possible, en actes,
en paroles et dans la forme, de ce qui
est le vrai fond des choses: voüà .pourquoi « la dignité » telle que nous .avons
l’habitude de la comprendre, de l’appiiquier, de l’hononer, vient presque toujours du Malin. '
Mais ce tableau a un penidiant.
Dans lei faubourgs de l’Est de Londres (c’iest une histoire vécue il y a plus
de vingt ans) un visiteur étrangler accompagné d’un Londlonnien veut observer la coiidition de ces fameux «slums».
les quartiers te plus bas dont la ville
avait décidé te disparition.
Devant une .petite maison que couvre une mousse noirátne, ¡avec portes et
fenêtres moitié tombantes et po^lrries,
une minuscule vieille femme ©n haillons est assise. La saleté sur elle et autour d’elle est indescriptible. « Et bien
madame », lui dit Tétranger, « on veut
vous déloger ». — « En effet, ainsi
m’a-it-on dit», répond 1a petite vieilltei
.en se tenant 'bieln droite, te tête fièiem'ènt levée, «mais pas avant m’avoir
demandé mon avis, car je suis Madame
Smith », ,
Il y avait dans qatte réponse soriâq du
milieu de tant de misère, toute te force
héréditaire d'une éducation ¡qui a pour
point de départ ce rapport direct avec
Dieu, sans intermédiaire d’.aucune espèce, cette conscience de l’égalité absolue
devant Lui de ¡toute créature humaine,
pour déchue, pour m sérable qu’èUe soit,
qui jaillit de rEvangüe,
Oui, il y a . ¡une dignité du chrétien,
cette dignité qui ignore toutes te distinctions Eodales. toute te ¡girandeum
hvmain'es ¡et qui appartient à chaque
'enfant de Dieu, qui ne connaît aucun
esclavage, aucune soumission servile «n
(V
'lii
m
il
■me":
2
—.........-Yi,»-.’. -i
^ hoiranes, qui ne connaît aucun
pr.vü'ège, mais qui ae aouarbe'^* docilement dcviant un seul Maître, devant tin
seul SagKieur qui eat aü'ciel, c'est la
. dignité qui sait qUe le ciel est ouiviert -à s|
l’âme dé tout <a’oyant.
' Ei^ RçkVier.
Illll liiiit
Leggo suili’iJco delie - Votili del 5 córlente l’affermazione chje ü dúittoi di una
oomunitá di rimettátisi allá Tavolaj per
la ©lieáane dèi .proprio pastore è anti
cristiano e anti 'bibfico.
Siccome l’argoimento è in questi giorni all’èrd&ie del giorno in dìversei parrocche, àrtleresserà forse rileggerle un
paragrafo della relazione presentata dal
prof. H. RoUier al Sinodo del 1864, dove
viene illustrato il modo di procedere
deile generazioni che ci hanno prece'duto:
« Chose curieuse néanmoins, et à laquelle devraient peut-êtriè réfléchir plus
qu'ils ne paraissaient de» le faire, ceux
qui demandent avec tant d’aploinb au
Qom idie rhistoire. ce qu’ils ont mis à la
mode d’appeler la « liberté des Paroisses ces inême» Paroisses, quoique libre die désagaieer, iSans réserve apparen■te auoime, le Pasteur qui leur agréait,
étaieiit d'ailleurs si peu libres de l’avoir
efPdc dviimcnt, que touj'Ours ce choix ou
cet af pel^ était subordonné à la sanction du ,S J incide et que nous trouvons
coas .ammont dans les Actes de ces Assemblées Synodales d’alors, que Je Pasleur un tel était nommé à telle Eglise;
que tel échange avait été décidé séance^ tenr-infe lentria le Pasteur de telle Paloisse et le Pasteur de telle autre, etc.
Et C'_la, qu on veuille bien le noter encore. non pas toujours, il s’en faut de
Le^iucmip, sur le vœu exprimé par les
Paroisses intéressées, ou leurs représenta.jts, mais souvent, le plus ordinairen-.ent même contre leur gré et en déP-i de leurs protes latàons les plus formedes ». ;
Quanto aU’appeUo biblico In appoggio al sij.tema attuale della elezione dei
Pastori, mi sembra son tener conto che
la Chiiesa Valdese é una chiesa missionaria, la quale, come la chiesa d’Anitlochia, manda i suoi profeti e dottori (Atti
13: 1-3). La soluzione dei probema delle autonomie dipende tutto daE’intenáone che ei an.ma: se cioè vogliamo
Lordare a esigere un movimento missionario— come nell’epocai lerodoa del
Valdismo '—■' evvero ci accontentiamo
dell’ombra del nostro campanile, forti
dei nostri « dirj.ti » e dimentichi che la
chiesa vive e si .sviluppa soltanto attraverso una rinuncia perenne e mediante
la tieded.à alita propria vocazione.
L’archivista.
Mother Ciarli
M glia a di radiotel&grammi sono pari^iui da Boston per annunziare, in ogni
parte del morJdo, che il Signore aveva
richiamato a Sé la venerata « Madre
Clark » quasi aentenarda. Si può dire
che il nome di questa donna (nota apche come « Mother Encieavor ») sia uno
dei più conosciuti e popolari neg.li Stati
Uiftit:. ESsia fondò, col marito rav. FranCiS E. Clark, nel 1881, la prima società gicvanii'le di Christì<^.^ Enàeavor (Attività Cristùina). Da alìxna il movimento si è iproipagato con incredibili rapid tà ed ampiezza in ogni parte del mondo tanto che ogg conta, secondo le più
piudenti i^tatistiche, oltre 80.000 società
cim quattro milioni di membri effettivi, e d c.annove milioini di membri adelenti o simpatizzanti, in più di cento
diverse nazioni. Circa ottanta Denominazioni Evangeliche sono unite m un
potente organismo ecumenico dàl Comitato Mondale che ha sede in Boston.
I 'princ'ipii fondamentali di questo
grand .oso organismo mondiale sono
presto indicati: Alla base sta Tailermazione che ogni Chieja deve organizzare
CÛLLEQI0 VflLDCSC
L’iinaugiuazione dell’anno scolastico
del Collegio Valdese, per tutte le classi, avrà luogo, salvo disposizioni in contrario, giovedì '25 ottobre, alle ore 15,
nella Casa Valdese.
Il pubblioo è cordialmente invitato a
questa cerimonia inaugurale.
Le lezioni avranno inizio il giorno
suoaessivo, venerdì 26 c. m., alle ore 8.
la sua gioventù in una Società che, pò-" j Reatan Waiter e Anta di é
,-me qgm altra iparto cMa Comunità, di- Alberto e di Pons T' ^ ^ ^ ^
peradie dal. Consiglio di'Chiesa. /;•
,, IHtite le Società giqvanfli(maschili,
/fcmminilà ,o miste) dleàle varie Chiesi)
fediate al movimento delle « At,t-tdtà 'Cristiane » che ha pw scopo di
inccTOggiare, dirigere led ispiraire la’ gioverttù evangelica a 'Vivere ciistianiaménte -ed' a lavorare per Cristo. Il motto del
movimento è,; «Per Cristo è per la
Chif^sa». ■ .in'-.' '* .j
Tutte le Chièse hanno potuto apprezzars la preziosa le delica’ta coUaboratrio j di questo-^movimento nel suo compilo verso; la propria gioventù. Medìanité.,.uamini di grande capacità ed esperi enza e consacrati al Signore il movirriento ha siajputo produrre ima potente corrente, di entusiastica attività
giovanile per Cristo, in tutte le .Chiese.
Lsuo- igomali, i consv.egni, il lavoro sis i n..ia:t co prcm'pisso il mille campi sociali, hanno unito i giovani di tutte le
Ch ese Evangekehe del mondo in una
grande ad attiva famiglia che professa
senza equivoci la fede cristiana evanigeli'ca c si unisce per il .servizio dì Cristo.
Dal 1927 è Presidente della Unione
Mondiale delle Attività Cristiane il dottor Daniel A. Poiìng il quale visitò le nostre Valli alcuni anni or Bono, livoilgiendo un indimenticabile messaggio ad una
vasta adunata di giovani vaMesi. Egli è
tornato in Italia pochi mesi or sono, inviato dal Governo Americano, in visita
uffi'C'ale all© truppe oombattenti. Egli
ha .ypiso più di due anni, vlsitiando i combattenti ifisUe isole disi, Padfico, in Australia. in India, in Egitto,, in Francia, in
Gran Bretiagna ed in Italia, partendo
nel nome di Cristo a railion' di giovani, e recandoji ovuinlque nelle prime linee par ten.0rvi piccole riunioni di preghiera."
I suoi iduc' figli ..servivano come Cappellani. Uno di ¡essi si trovava nel Pacifico quando la sua nave fu silurata.
Vedendo un soldato senza cintura di
salvataggio il Cappellano gli ha dato la
sua .ad è colato a picco còlla nave. Lo
spirito 'dal Chr'stten Er;dèavor era nel
suo cuore ed il i5uo 'esempio sarà in benedizione per molti.
Ricordiamo riverenti la figura di
« mother Clark » come la conosceipmo
alcuni anni or sono. La cara vecchietta, t’mida e dolce, sapeva .aicquistare una
straordinaria autorità quando parlava
del « movimento » al quale aveva consacrato la sua vita. Essa ha avuto te
gioia di vedere lo sviluppo straordinario di quel movim'ento per il servizio
del suo Signore sulla terra. Essa ha ora
depoato ai piedi del suo Salvator-e II «talento » affidatole con il « frutto » che
ne ha saputo ricavaire. Mim'mus.
T"
....... _ di
Elena (19 agosto) e
ÿ., ;•.! Ettore di Enrico e di Tron Euge
; ,~nia, (23 setOenibre). Auguri di § pro
Cronaca Yatdese
ANOROGNA (Scrr«)
Sabato 13 corrente nei Tempio del
Serre è stato berj.eidetto il matrimonio
di Besson Sergio (Ruadaval) .e Co isson
Linetìta {Serre). La grazia del Signore
circondi ed accompagni qùiesto nuovo
focolare.
Ringraziamo lo studente theol. sig.
Aldo Comba ’che ha presieduto i nostri
culti domenica 14 corrente.
Rkardiamo l’Assemblea di Chiesa
' fissa a iper idomenica 21 ottobre alle ore 10 a Pradeltornio alle ore 14 al Serr'e. .
BOBBIO PELLICE
Dom.eni'Ca scor;a un lungo oortoo ha
accompagna to al campo del- riposo le
spogl e mortali di Maddalena Artus,
òereduta alte Ressia in età di 70 anni.
Aveva conservato fino all’ ultima la
sp-iranza aon .esaudita, di rivedere il figlio disperso in Russia dal gennaio
1943.
Alla famiglia rinnoviamo Tespressione .Iella nostra simpatia fraterna. R.
MASSELLO
Nella sua ultimia tornata, TAssembl)3a di Chiiesa. approfittando delle nuove libertà, ha deciso, alte quasi imanimità, di celebrare due volte .al mese il
culto principale in lingua francese, come. pure, tutte le riunioni di quartiere.
Atiii Utwrgici. Brcuza Giulio, delle
Fon'liane di Rodoretto e Bmuza Antonietta, di Salza, figlia del nostro anziano hi^no contratto matrimonio il 19
maggio u. s. 'Lì accompagni la benedizone di Dio .e conceda loro le gioie pure e sanits di. una vite consacrata alle
opere di bene. '
sperità.
I.
SAN GERMANO CHISONE
Batt-asimi Comba Graziella, GM etto}
. Franco di Eugenio .e di Elena Long, dièAzzari; Comba Adriana e Flavm di
Giulio e Irma Martinait, 'dei Ciampas;
: i, Graziella Mar,«a Balmas 'dd Léid, e di
srO'noriina S-apei, dei Ferriietì;'‘Guiicio Pcoj ÿ lo Balmas di Enrico e di Ines Vinçon, di
Vilda; Alberto Constant la di Emanuele
I e di Ida Ribet. Pian dell® Chianàviere.
; Lo Spirito dici Si^ore guidi questi
fanciulli e i loro genitori neh© vie diella
I fede e deirallegrezza 'Cristiana !
! —- Duranle l’estate abbiamo avuto una
buona serie di r'unidm: Martinat - due
alle Chianavieiie - due ai 'Chiabrandi Campetti - Garossini - Sagna - ÌBriere.
Fra poco r.prcnderémo le riumonâ serali. Le nòstre scuole dr quartiere son
cosi piccole chie è necessario limitarne
Tentata ai soli adulti. I bimbi infetti' se
sdn .tropipo piccoli non comprendono
nulla," se sono più grandicelli hanno la
Scuola domenicale, l’istruzione religiosa
nelle scuole e il Catechismo. Spacialmsnie i capi-fa,miglia debbono trova. re msdeme colle laro consorli molta
'». gioia nelle riimioni di quartiere, nelle
quali dopo il .culto si discute spesso di
tante cose che li debbono interessare.
^ Speriamo dunque di vedere le scuole
p:te.ne di adulti per le riunioni invernali.
La campagna ha dato' quest’anno
scarsi prodotti. N.® .avrebbe dati meno
■ ancora se fosse stata .sconvolta dai bomb.a.i '„femen!:,i m'etro per metro come in
'ante r.?g,oni della nostra patria. E’ dunque un dono di Dio quieL poiCo che abbiamo raccolto. Sapipiamo metterne da
jiarte qualche' chilo .per i nostri Istituti
.di bcnefiomza .ch.e accolgono nostri fra. felli e sorelle le bimbi 'che non hanno
mlelu'iò' nulla dal campo della loro miseria. Chi non può dare assolutamente
nulla li natura per la Settimana delia
Beneficenza, dia in denaro, abbondantemiente e allegramente, come vuole il Signore.
— Son tornati alcuni al"tiii reduci:
Paolo Bounous, della Com,bina; Samueie Avondet. dei\ Garossini; Valdo Baimais, dei Martinat. Fra ¡poco avremo l’occ^one di dire a tuttala nostra gioia di
riaverli fra noi. , \
E’ giunto aJTOspedate di Pomaretto
dalla Germ.ani,a Gustavi» Bounous, del
Savoia. La fame ha dnèabolito il suo
corpo ma l’anima sua si è\fortificata, e
noi tutti vogliamo pregare Iddio che gli
ronda la salute' affinchè possiamo rivederlo 'Come rabbiamo conosciùto, prima
della guerra.
Il 30 settembre ha avuto "luogo il
culto della ripresa con celebrazioàe della S. Cena e il 7 ottobre il culto àfinìzio
della Scuola domenicale e dei Coès,i di
Catechismo. La Ripresa dice a trititi :
portate diascuno te vostra pietra perlri-^
costruire sul fondamento saldo l’edificio spritriale .che nessuna bufera scrollerà.
Dreoist%, ©Ila Maiàno ,© Maria Maddedenu
er, il 13 ottoibrè. n. '
Il Signore sia Fcp^te desiderato e
sempre, piesente <M iquesti cari focolari. '
/ Vw,ta gradita. Il «nostro culto domenicale del 14 ottobre è s'tato presieduto dal ^ov^e candidato in teioio^a
s.g, Domehiiieo 'Coluoci, iche la 'comunità
• ringrazia pèr il- banefico messaggio' recatole, nel nome del Sibnoire.,
I nostri giovani ntemati o ‘prìgkm’^i
sono ointed quaisi toW tì ai Ipro
fo'colari familiari e alla loro chiesa. Àspettiamo acicora il ritorno di Stefaho
Geymonat del' Bes;è © Umberto Plamchon del Teynaud, dalla Germani.a;
Giovanni' Benjour della Barma. Umt'ertq Geyimet dei Ciarmis e Paolo Vi-,
gna '"del Centro dalla Frarucia; Giovanni Eerton dell Saret e Giovanni Bouissa del Teynaud dall’Algeria; Giiacomo
Davi't dal Saret. dall’Egitto.
Mentre ci railegriamo con le famiglie che, dopo tanta attesa hanno visto
rii or Piare i Jero fiigliuoli, .chiediamo al
Signore di veìgliare su quelli che ancola sono j,n terre lontan'e e di concedere
alle loro famiglie .e a noi tutti dangioia
del loro felice ritorno.
TORRE PELLICE
1
Hanno ricevuto il battiasimo le bambine Renata e Emilia Bertin di Davide
e di Malan Aldna (Inverso Bruni). ‘
L’Unione delle Madri avrà la sua
pnma riunione domenica proissima 21
corrente, alle ore 14.30, neffa .sala del
I Asilo.
Le scuole domen’cali d Via Manzoni, dell’Asilo e degli Appiotti si riapriranno domieni'ca prossima, 21 corrente,
alle ore 9.
Nel culto di dom.eni'Ca passata il pastore sig:. Colucci ha preso congedo
dalla 'Comunità. Egli disse la gratitudine :iua e tìlel'la sua signora di aver potuto conoscere d.a vicino e lavorare nel
seno di questa 'congregazione della quale a Orberanno sempire un caro r icordo.
II s;g Tron espT'es^' loro i sentimenti di
riconoscenza di tutta la parrocchia per
la .loro atiivtà svolta in bene dei piccoli
e dei grandi e dom,a:ndò a Dio d. benied.re l’opera che hanno compiuto qui e
quello ch'8 fai anno nel nuovo campo di
lavoro che è stato loro affidato.
editti ■»«p Rjaidli««»
ròrino; ogni domenica diailite or© 14.15
alle 14.45.
M lana: ogni domlenica dalle ore 14.15
alle 14.30.
Venezia: ogni domenica dalle ‘Ore 14.45
alle 15.
Firenze: ogni domenica dalle ore 19.30
alle 19.50 (lunghezza onda m. 281).
Roma: ogni domenica dalle ore 14.45
alle 15.
I LIBRI
Montanelli: Appunti storici sulla Ripoluzione d’Italia - Edizioni Chiantcre,
Torino - Pagine 380, L. 200.
zr,
Le rondifli sod partite!
Ecco le noslalgiche nostre esclamazioni!^ Appena stem" giunti "’quest’aimcra rnetà settembre, e già non solcate più
il cielo con i vostri voli ! PresentendiO
le autunnali brume ©d i precoci freddi, prendeste il volo per i lontani paesi di levante © del mezzogiorno'. Quanti
di noi, vecchi, potremoi ancora assistere al vestirò ritorno nella primavera del
1946! Nostalgici ricordi idi quando i nostri genitori ci annunciavano gioiosi :
Son tornate 1© ir'onidini ! E’ tornata la
'i^imavera ! E noi vecchi quando toma
l’autunno vi stiamo a salutare con sempre maggior malinconia ! Ma per ben
altre rondini abbiamo sentito il dolore
di una partenza che non avrà ritorno
L-u quasita te-rra, ma che fidiam'O di ritrovare in ima primavera eterna, nella
casa del Padre nostro, in eterno benedetto. Il Nonno.
VILLAR PELLICE
Nucvi jc'cólari. Abbiamo unito in
matrimonio - in queste ultime settimianis - cinque giovani coppie.
Michele Fonoglio e Alice Bomet,
il 22 settembre; Stefano Guglielmo
Chauv.e e Giuseppina Gönnet, l’il ottobre; Gic-vanni Stefano Baridon ed Ed4a Rtvpira, Alberto Pons di Angrogna
©d A! Ito Chanfcranl Gjovmni Battista
In seguito a tragico incidente, occorsogli nell'esplicazione del proprio dovere, decedeva all’Ospedale Maggiore di Milano la mattina del 15 ottobre c.,a.
PAOLO ROLAND
Dolior< in Afrart«
Alulanl* Maggiore del. Corpo
Forcalale delio Sialo, Compartimenlo Piemonte • Liguria
Costernati, ma non disperati, ne danno Vanfìfumio la moglie Laura Jahier, coi flglioietto
liacoino-Paolo, i genitori ing. Carlo e Mary
Eàellini, i suoceri prof. Eugenio Jahier e Alberta
pkldella, le sorelle Elena ed Anna-Maria, il fratello Alberto, l parénti t congiunti iutti^
« L’Eterno ha dato, L'Eterno ha tolto,
, sia benedetto il nome deH’Eterno».
i (Giobbe I ; 2!).
T’orre Pellice, 17 ottobre 1945.
Oli amici di PAOLO ROLAND in Torino e
Torre Pellite, circondano del loro affetto ta moglie
e il piccolo Qtacomo-Paolo.
Iforre Pellice, 17 ottobre 1945.
■>aì| 3|s'"5í¡» vus
ALBERTO RICCA, Direttore >
Grafiche « L’Alpina » Torre
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