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Cinquième Année.
20 J;uin 1879
N, 25
; ' ECHO'DES VALLÉES VAUDOISES
, ,ii iU il 'i ' ii/! i Paraissant chaque Veïidredi
«»V'i* îfÈBfoi«!. A'Atüs Ij'S. '■ !Ji i SuiviitH'la vérité ¡avec ia fharit^, Ev. 1,
15.
I- .[!' .■-|i:j!:i.- / ,1.1 ;i PRIX D'ABBONNËMENT PAR AN 1 .KUjir.i-'.'-.cii •ii'ij:'-:'?: jjTou^.^^iS pay8^j»|l'pnic^,¡.|ij;, da poste ,. . " . , • .6 Amérique í'<'o ^Oij, s'nboDne 1 *i»V II ? Pour Vïntârfeur chez MM. les '['pasteup’s «t tes 'llhta’ires dé' ,ji, Ti^rre .Penice. '■ mrnisvi«tion. , ' '.tr.M . i. • . rùû ou jJIusieuis numéros sépa- ii rés,, de-QAéndés avant le tî- raèé iO cent, chacun. 'Annonces! ^25 centimôs par ligne. Les envois .d'argent se font par Îèttre rêbtinmandee ou par , ,;4n<mctà2^ a\ir le Bureau de Pe- losa Airgentina,
,Pour la ,^Éq¡^p.TI0N,gdre558f ai.pei : |A |i.a C‘.>',éoUi-ii|.du rémofn . Fomaretlo ( piperolo) Italie. Pour r ADMINISTRATION adresser ainsi : A l‘A'dniinistravion du l'émnin„Pomateiio 1 Pliierolo) Itâliè. 1 - ■ ,1. l.lü . .J - ' : 1 ■ Uiî_ÜIiU4*Wii.J U i— :! .Jll. lJ. 11... . 1
liiji .« Doid jb Äiii'iiirilmi.i.Mnn',-) ¡,n\
'■! Sdmtoaal'X’Oi'j , nnríino!.
Pierre VaMö et [les pauvres detyonb'm
Deux dis^bàrs (uDÎ'Asseinbléesîdes E^lise.s
d’Eeosiife'.''^*Máí6iére' dé lire 1«’Parole dé
èréii'.'!— ‘Éeè' sërviiéùi'3' La
vôHtéi'4i‘ ‘ito?MÎte*ï'reirg/eiíseá ¡ít faits dí-í
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— Bévilé pôlîdque:
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■ iC-': 11' IrC.illl ..‘I ;Iî:'
Sfil faUaitiienricroipe les ajiieius paprstes qui 'se sétnt occupés!deluValdo,
le développement de cei homme aussi
inlègré'lqfie ' zélé i n’aurail giièrei ,élé
que leipi'Od'uit nature! delson caractère et duiimilieu. où il! vécut. Des inîenlionst.louilbles Idans Id leomiiienGétment; unj coau v compâlissanl et généreux, puisiine coupahleiprésomplion
unie Chez luiiù une grosëiêre ignorance
et à unéc invincible ijopjniïâU’elé, tel
serait, d’aprèsimaint ¡écrivain càlholique, le secret de! l’œuvre et de-'lp
vie du réformaleiiT liÿoanais. : : ll i |
1 ÿans méconnaître icdliqu'iunr défaul !
de caractère petit exercer ; d’influence
•.()■)-;!i'i!| ;iîI' 1 !ij ‘lin C •: i îiltiillii
sui’iiel développement d’uni homme,
surtout quand il est appelé à la résissliance et àllai lutte, nouslcroyons ce
jugçùlqnl aussi injuste qu’errorméi, .et
iliSuiBtide; ¡suivre Valdo pas jà np<is
dans les écrits même: de ses ennemis
pourtvoir en luii l’homme sincère’qui
à travers beaucoup de difficultés, a cherché consciencieusement à obéir à Dieu ,
Ù! mesure qu’il a: pu connaître sa volonlé.lojJ .;<■(! 'JII' !■ ■■ ' ■
Amenéi'i com'me nous l’avons vu , du
tourbillon des affaires et d’une religioh
de formés à une sérieuse inquiétude
aux .sujet de son salut, puis par cette
inquiétude même Ji de longs làlonnernents , rhonpète'i marchand finit par
trouver dans la Bible'sa lumière et sa
force. A partir de là Pierre ¡Valdo devint un homme nouveau. Si ses regards' se fixèrent un I moment sur un
précéptp pàrliculierr il ¡né larda pas à
les porter sur la personne même du
Fils de Dieu, quhl ne perdit.plus jamais dé vué. Dirons-nous qu’en Jésus
'GhrisliCeiqui leUDUcha principalement
ce fut lai victime expiatoire, l’Agneau
de Dieoiquii ôte le péchéi du monde?
Les; preuves mous manquent pour le
faiiiei; A'prendre Valdo tel qu'il nous
est donné pañíes documents dont nous
lavowsnpu (disposer,iiil semble plutôt
iqui’il lail'i vu ! tout d^bord en Jésus
le'fdiwn! maître à éoouler, le Seignear
'à suivre- le modèle à imiter. Seulement
iil hô ¡s’arrêta : pas là , et dè même
2
494v
qu’à ses yeux, Dieu seul est dig;ne
d’êlre écoulé, servi, invoqué, il n’y
a aucun' doiile tion plus que JesusChiisl n’ail été pour lui, eft’ même
temps que le Fils adorable de Dieu ,
l’unique Médiateur, le Sauveur sufflsaiU
et parfait.
Ôr c’est dans sa foi croissante en
ces grandes vérités, et non dans les
défauts ou les qualités de son caractère naturel, qu’il faut chercher le secret de l’énergique opposilidn de Valdo
à l’église romaine et de sa persévérance
à marcher dans la voie évangélique.
Pour s’ouvrir un chemin et le poursuivre au travers des obstacles et des
Irihulalions de toute sorte que rencontra ce serviteur de Dieu, il ne
suffisait pas d’une présomptueuse ignorance ou de l'obstination rhême la plus
entêtée, il fallait la foi qui surmonte
le monde. L’emploi qu’il fit de ses richesses ne saurait non plus s’expliquer
d’une manière satifaisante par les idées
du temps et moins encore par cetlè
généreuse compassion qu’on veut bien
reconnaître au marchand lyonnais. Qu’il
eût fait ses aumônes dans le sentiment
qu’il pouvait racheter ses péchés par
ce moyen, ce n’est que trop probable.
J lais quand on le voit plus tard nourrir
te son pain les pauvres venus de près
et de loin pour entendre la Parole divine qu’il leur lisait d.ins leur propre
langage, quand il paie un prêtre pour
lui traduire les Saintes Ecritures, un
autre pour en faire des copies, il est
évident que cet homme obéit à un
mobile plus puissant que la simple
bienfaisance et qu’il a déjà trouvé dans
sa Bible quelque chose de plus précieux
que sa propre justice.
Ce qu’il y avait trouvé, nous l’avons
dit, c’était avant tout la Parole même
de Dieu. Pour Valdo, la Bible était
ranlorité suprême, infaillible, devant
laquelle il faut qu’en matière religieuse
toute hauteur s’abaisse à commencer
par notre propre sagesse. Obéif à Dieu
sans réserve, se sournetlre aux autorités parce que Dieu le commande, et
en cas de conflit, « plutôt à Dieu
qu’aux hommes *, ce fui, on peut le
dire, la devise de Valdo et de ses
frères. La Bible tout entière et «dans
tons ses enseignements, la Bible tonte
seule^ tpuie purc,««l.:£ntendièp dans
sa plus grande simf>li(Éé. futUi règle
de sa foi et de sa cbwuite, <^ il n’en
dévia plus jamais. du c|s commandements dont l’église romaine a
fait de simples « «rniseils ». Rien de
moins, rien de plus que ce qui est
ordonné dans la Parole de Dieu.
■ Qu'avons-nous à faire de. vos traditions, disaient les Vaudois, de vos
statuts et coutumes, do vos bulles et
décrets, quand nous possédons l’enseignemenl de Christ et des apôtres, le
texte même des Ecritures? »
« Pour tout ce qui est nécessaire
an salut, les Ecritures suffisent; et vos
traditions ne servent qu’à renverser
les commandements de Dieu ». Toute
doctrine, en un mol,»tout usage ou
institution religieuse qui n’a pas pour
elle le texte même de la Bible doit
être rejetée »,i Selon S‘i;Bernard de
Clairvaux, qui vivait en H53 «quand
l’église qui a le secret. e,l resprit, de
son divin Epoux, se permet des changements, soit dans l’orâre des mots,
soit dans les termes eux-mêmes, ces
alléralions, loin?d’ôter quiOique ce soit
à la Parole, ont encore plus d’autorité
que ce qu’elles reraplaeenl». Bien différent était le sentiment des Vaudois
de Lyon! « Tout ce qu’on’avance sans
l’appuyer d’un texte de la Bible, et
du texte tout pur, ces gens vous le
tiennent pour autant de fables ». « Parlez-leur des décrétales, des bulles, et
même des commentaires de sainis
docteurs, ils se collent à leur texte
et vous laissent dire n’ayant à la bouche
que lefur perpétuelle suffisance des Ecritures ». I-. ■ i ^
Si tel élail le respect de Valdo pour
ta Bible, il ne faut pas s’étonner qu’il
ait tant travaillé à la mettre à la portée de tout le monde . Le latin ayant
depuis longtemps cessé d’êtreicompris
du bas peuple , son premier soin fui
de traduire l’Ecriture Sainte en langue
vulgaire. Il la traduisit oralement, il
la fit traduire par écrit, il eu multiplia les copie.<î; di'ïidüile et copiée,
elle fut répandiiè em abondance. Mais
ce Livre il lallail en outre l'expliquer
et avant tout le réciter ou le lire.
3
19Ô
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V \AAA#%AA/VvAni/v
Voici donc une Ecole pour former des
missionnaires, voici des merciers ou
mai'chands-colporleurs qui, la boîle
sur le dos et. '« le petit livre • h la
main,''parcourenl la ville el la campagne» sans autre souci que de sauver
les âmes. D’autre part, les parents
enseignent à lire à leurs enfants, el
les enfants s’instruisent, les.uns les autres, en atiendanl que des maîtres
leurisoient donnés pour cela, si bien
que diiibesDÎn de inétfre les petits en
étal de lire leur Bible , Valdo fk surgir
Vé<Me populaire, qui n’a pas. encore
trouvé de levier plus puissant, Il aurait
fait naître au douzième siècle les sociétés de colportage, les sociétés d’évangélisation et même les sociétés bibliques si les bomrnes avaient pu le
comprendre ou seulement le supporler.
U' . > ■ (A. suivre).
DEUX DlSCiUjttS
aux Assemblées des Eglises d'Ecosse
L’ai)pel qui a été adressé dernièiemenl au peuple. Vaudois au sujet, de
raugmenlalion du Irailemenl de ses
pasljeurs. a été adressé presque simitllanérnenl au,;, peuple Ecossais, t mais
sous une, aulre forme cl dans d’auli es
circo,nslanpes. C’est à l’occasion des
assemblées générales de l’Eglise Elablie ,6l de l’Eglise Libre d’Ecosse que
la question a été recommandée à la
sympalbie du peuple clirélien., de la
Utanièi’e ¡la plus urgente par des liomnies doiUrl'inflwtitie oi rautorilé nous
sont un sûtVigaranl de ia réussite du
projet conçu par le, vén. D'Roberlson
de'New-Greyfriars lors de sa visite
au ‘■'■1 '1877.
El, ebose curieuse, celle question
dont s’esl occupé le Concile Presbytérien tcsl devenue, tut élément d’allianae, évangélique., un terrain d'union
pour les diverses Itraiicbes des Eglises
d’Ecosse, d’ailleurs si indépendantes
l’une de raulre teltemenl que dans
le Synode de l’Eglige Etablie c’est un
Freecliurchmait qui aborda le sujet, el
dans le Synode de l’Eglise Libre, ce
furent un pasteur de l’Eglise Unie
Presbytérienne et un membre de l’Eglise Etablie qui prirent la parole.
Lors même que l'on ne pourrait
atteindre le but pratique que nos amis
se proposent, serait-il juste d’appeler
ce projet infrucUieux à tous égards ,
s’il av.âit eu pour résullal d’amener ces
dénominations divq*tses, onblianl leur
odinm ecck’siaslicnm sur d’autres quesstions à réunir leurs elîorls en faveur
d'une cause commune? C’est là l'idée
que M. Miller de Gênes iniprime dans
le Synode de l’Eglise Etablie, en sa
qnalilé de délégué du conlinenl.
, j • .le stiis une des personnes, dit l’oraleur, qui soupirent après une seule Eglise
presbytérienne, mais en regardant aux
affaires ecclésiastiques de ce pays, à un
point de vue ilalieu , dégagé de tous
les brouillard.s du Nord, j’en sui.s verni
à conclure mie jamais une cnlenle
cordiale ne régnera entre nos diverses
églises que lorsque les œuvres prendront la place des paroles et que les
pasteurs apprendront à se coniiaîlre ,
non par des articles de journaux , où
chacun prend la défense de ses principes, mais ,par une coopération fraternelle dans un même cliainp de
missions, ou d'œuvres clirélienneg.
(App.) C’est animé par ce seniimeql
que je viens aujourd’liui vous demander votre concours pour une œuvre
qui doit intéresser l’Eglise Etablie aillant que l’Eglise Libre ».
M, Miller donne ensuite quelques détails sur l’œuvre de l’église Vaudoise eu
Italie, en faisant t'essorLir, cqmi;ne une
des pi’euves ¡lu caractère éminemment
missionnairo de colle église, le fait que
poiir chaque millier de membres dont
elle se compose, elle a 9 pasteurs ou
évangélistes. L’Ecosse a beaucoup fuit
pourrévaugélisaliou, mais il iie faut pas
oublier les vallées el leurs pasteurs.
D" Roberlson y a [lensé el a présenté
à ce sujet uii mémoire au Concile
presbylérien. Son projet consisterait
en ceci; élever le trailemeril des pas
leurs de ,L. 1500 là L 2500, les taxes
,y comprises. Le? Vandois cependant
ne doivent pas être étrangers à cette
œuvre, el si en Angleterre cl en Amérique l’ont parvient à rassembler un
4
capila! assez considérable pour avoir
une renie de 20 L. si., pour Iclia(|^ue
pasleur, il faudrait que de leur coté
les membres de chaque paroisse des
Vallées comprissent leur devoir et réunissenl la même sortirne dans le lîlême
bui. Voilà le principe posé en théorie;
sera-t-il possible de rellectuer dans la
pratique? Pas immédialehiertt, l'épond
l’oraleur. Les circonstances des Vallées
permeltraieiil difliciiemenl que l’on
pût réunir chaque année une somme
sulfisanie pour remplir renppemenl
qu’implique le projéti Le capital formé
par la collecte exiraordinaire qui se
fait celle année dans chacune dés paroisses VaiidoiseSj ensuite d’un appel
qui leur a été adressé, ne'pourra
guère dépasser les 20.000 francs: cela
donnerait 750 francs de rente, mais
à celle .somme un généreux anonyme
vaudois tmis) ajouterait 2000
francs, comme rente annuelle. — Il y
aurait donc 2750 francs de rente assurée; unecollecte annuelle pourrait fournir environ la môme somme dé 5000
francs en tout, c’est-à-dire à'peirté;la
moitié de la somme qtie lé prdjët i'fnposerait à la population vaudoîse. Mais
docl. Robertson a déclaré au SynodeVaudois que quelle que fût la somme
éOlleclée dans les Vallées, èlle serait
doublée et même triplée, si cela était
nécessaire. ~ Ce vénérable atrii' Se
trouve mainienàrit à Londres pour
plaider celle causé devant l’Eglise Episcopale et l’Eglise Presbytériennè d’Anglelerre: M. Müllet’ là recommande lui
aussi chaudement ali Syhodb de l’Egliae
établie .. " , " "
Dans l’Assemblée de l’Eglise libre',
c’est le docti Andi’èvr Thomson, et le
docl. JamèS Campbell dé Slràcastro
qui seîprésenièrenl po'in'recòmmandei’
le mémoire flu stib-coniité'dri Concile
Pan-presbytêrion. Le 'docl. Tlibipson
revient d’un voyage en Italie : 'il'bcinnaii
quelle est la condition des pasteurs des
Vallées. Non seulement ils n’btlt ¡pas
dans leur vie l'e confdrtable dont Un
Ecossais né pourrait pas se passér ,
mais ils ont la plupart du temps bôaücoup de peine à nouèr les déni bbuts.
Il y a des cures dans les pardisses vau*
doises où la viande ne' fait son entrée
triomphale qu’une ou deu.x fois par
semaine. Gela pourquoi? Pàrceque ces
hommes dévoués et instruits n’ont que
1500 francs par an. C’est là ce que
Charles M leur avait accordé. Mais aux
temps de Charles 11/1500 francs va'
laienl bien plus qu’à présent ; il n'y
avait pas alors l’impôt sur la moulure
et le 13 1|2 pour cent d’impôts de richesse mobiliaire.—Chaque membre de
icelle Assemblée, doit sè .sentir pressé
de chasser ce loup de la pénurie de
la porte des pasteurs ¡vaudois. Il faut
élever leur iraitemenl : on'y travaille en
Ecosse, on y Iravaitte aussi aus Vallées.
— Il est bon que les vaudois comprennent leur devoii’.comme membres d’église, et commencent à s’appliquer le
principe du seJ,f-help. S\ l’on s'habitue à
s’appuyer toujours sur d’autres, on perd
sa force dans les reins et on ne peut plus
marcher. Il ne faut pas s’attendre cependant à ce que ces montagnards fassent tout d’pn, OQpp^^éî^ue peuvent
faire des bourses' écoslaises : plu,sieurs no peuvent contribuer qu’ernna
Lure : un chevrau , un panier d’œufs
ou un sac de pommes de terre : .aussi
ne faudra-l-|L pas s’allendré!' poiir le
moment à plus de 5000 francs de leur
part. Le reste, c’est à nous de le faire.
Les i Vallées sont chères à Jésus-Cbrisl,
car' Il y a eu plusieuna de' 'ses témoins :
Il dira à tous ceux qui dconlribueront
au bien de celte Eglise: « En tant que
vous l’avez fait à un de'ces petits, c’est
comme si vous l’aviéz fait à moi' ».
>(Appl. prolongés ). ■ '"'ü '
' Le docteur Campbell'prononça*lui
aussi quelques' paroles'iddrqnéés flu
coin de la plus grande'gympialhîe pour
l’Eglise ' dés' Vailéés'!* après quoiTassemblée ladbpie La Tésolülrtm 'suivaiile
proposée pâr le'rév^,*‘(jdei.’'jR(iit«i/ .* •’
«L’Assemblée remercie lès braiénrs
qui ont plaidé devant elle Wcaiisé de
I Eglise Vaudoise : elle assuré celié'dernière de sa' profonde sympaihië' ët
' recominandé aux membres' de l’Eglise
Libre le projet bn'que St joiï » . " ¡ ' i
■> uii.l.i
i.i. Un
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■ ■1.1
5
^197.
•wVWWW^
Manière de lire la Parole de Dien
(Fragment d’un discours de Mr. G, Mûllar^
Comrtic 1m croissance dn corps esi
ôblenue par nrie nourriture corivenable,
ainsi dans la vie spirituelle, celte
croissance s’obtient pai' la lecture et
la méditation avec prière de la Bible.
Lorsque des enfants sont négligés et
n’obtiennent pas une nourriture suiïisanle , ils ne parviennent pas à la malurîié. *■'
C’est idonc un point important que
d’avoir la nourriture qu’il faut au
début de la vie. Quelle est celte nourriture pour le chrétien ? Le lail dn la
parole: • Désirez avec ardeur, comme
des enfants nouveau nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez
par son moyen, » dit Saint Pierre.
Vous idites que la lecture de tel livre
on‘de tel traité vous fait du bien ;
sans' ddutè, mais c’est dans la mesure
bû 'vous userez de la parole de Dieu
que vous deviendrez forts, il est très
important de la lire régulièremenl d’un
bout à l’autre. Ne tournez pas les pages
de la Bible, pour lire ici et là, mais
liSéz-la eh entier. Je vous parle avec
l’eixpérienCe de quelqu’un qui a reconnu 'la bénédiction de lire ainsi la
Parole pendant' 50 ans. Pendant les
premières années de ma vie chrétienne
je ne l’ai pas fait, aussi quoique prédicateur je né faisais que peu de progrès dans la vie spirituelle. Mais il
plût'à Dieu d’éveiller en moi un grand
amour pour la Bible, et depuis lors
je Pai 'aimée et appréciée. ~ Plusieurs
d’ënire'v'oiis' lîsettl déjà habituellement
là paroîô'tde Dieu, mais pour ceux
qUi"né' le''foht pas', je leur dis tout
Siwipletnenl: més cliere amis, com'nftencéZ' par le commencçinenl. Prenez
l'Anoien Testament, er quand vous
aure^ lli un ou'denx Cliapîtres, mettez
une marque pour savoir où vous en
êtes restes; prenez cnsuilc le Nouveau
Testament et faites de même, et vous
aurez ainsi peu, à peu lu la Bible entière et ensuite vous recommencerez.
Ceci est 'très important pour que nous
pniisions saisir le rapport entre un
livre et un autre, entre un cbapître
et un autre. Si l’un de nos riches
parents venait à mourir, nous coritenlerions-noiis de la Iccliire d’une portion de son ïeslament ? — Non nous
voudrions le connaître en entier. Il
doit en être de même pour la révélation de Dieu. La lecture consécutive
de la Bible nous empêchera de nous
faire un système à nous, en appuyant
sur telle ou telle vérité qui nous touche
particulièremenl.
La volonté do Dieu est que nous
connaissions le tout, et l’énfanl de
Dieu saura s’inléresser à chaque partie
du saint livre. Ce plan est suiloul
utile pour celui qui travaille pour
Chi'ist; nous aimerons la lecliire de
la Parole et nous n’en serons jamais
fatigués. Quoique j’aie lu 100 fois la
Bible, je poux dire que je ne m’en
suis jamais lassé en la lisant ainsi
jour par jour. Mais il faut lire en
priant.
Ne nous croyons pas assez sages
pour comprendre par nous-mêmes.
Cherchons le secours du Saint-Ksprii
et demandons-lui de nous éclairer et
il le fera. Un chrétien attira mon atlenlion sur ce point, en 1829 et je
résolus d’essayer.
J’entrai dans ma chambre et, fermant la porle, je me mis à genoux.
Je restai là quelques heures à prier
et à méditer la parole de Dieu et
j’appris plus ainsi dan.s cel espace
de temps que pendant les mois qui
avaient précédé. J’obtins d’être enseigné par le Saint Esprit, et ce fui
une grande bénédiction pour moi;
aussi ne soyez pas surpris .si je vous
exhorte sérieusement là dessus.
Mais ce n’est pas assez de prier en
lisant, il faut encore médiler. Si vous
ne faites que lire, votre lecture est
comme une eau qui coule d’un côlé
à l’aulre. Si vous ne pouvez passer
plusieurs heures dans la méditation,
consacrez-y au moins quelques instants. Nous lisons souvent par rapport
aux antres; les parents pour les enfants, les enfants pour les parents,
les prédicateurs, pour leur auditoire,
les monitenrs pour leurs élèves.
6
.t98.
G’est une triste manière de lire la
parole. Lisez par rapport à votre propre
âme, et quand vous aurez reçu une
bénédiction, alors vous pourrez la
communiquer aux autres. Quelque soit
donc volle position, ne lisez pas pour
les autres. Demandez-vous au contraire:
en quoi ceci me concerne Hil? Quelle
correction, inslruclion on avertisseiiienl pnis-je .réiirer de ce passage?
lit alors-VOUS, pourrez enseigner les
an 1res.
Un antre point sur lequel j’attire
, votre ailenlipn est celui de la foi qui
doit accompagner la lectnre de la
Bible,. Ne la lisez pa.s comme une bisloire inlére.^sante, comme un fait que
vous pouvez croire ou ne pas'croire,
comme une exborlaliou que vous pouvez, repousser; mais comme la vblonlc
révélée du Seigneur. Reçue ainsi, é’esta-dire’reçue avec foi, elle vous noui'’ lira et vous croilrez cri force.
Enfin, si Dieu noirs bénit dans ^ la
lecture de sa parole, il s’allend à ce
que nou.s"la mettions eh pratique. Si
ce devoir est négligé','le 'reste ne nous
sert'* de rieVi. Dieu veut' dbs''l;hfânts
' obéissants. Jésus disait’: « Vous savez ces
choses'. Vous êtes 'bienheureux'si vous
les pi'aliquez. Nous ne pouvons' attendre du secours de nolrâ' père céleste
qu’&rrianl -que noiis noiis efforçons de
■faire sa v'oloni'è. Efforçons nousd’ôlrede
ceux qui praliqueril la parole. Je parle
surtout pour les' jemres clifèirens qui
n’oiit pas encore compris la force de
J ceci. Oh ! efforcez-va'ti s d’ai teindre ce
but; Satan voudra vous faire mettre
de còlè la parole ,omais igaadez-la et
faites ce qu’elle commande, la con.sidéranl comme la sainlé volonté de
Dieu. Et souvenez-vousqipclle renferme
tout ce que nous avons besoin ;de'savoir de Dieu , sur Jésns'Glirisl, et sur
la puissaace"du Saint-Esprit, sur noire
ronle;iVer.s le; ciel et le bonheiir.de la
vie» à venir eusur notre vie chrétienne.
Eludions donc cette parole avec noire
cœur fout enlier, avec prière ,i médilaliofi^ foi et obéissance.
I» I
.dl
jes serviteurs iontiies
UÌRÌ i*
Bien des personnes, s’estiment, à
trop bon marché, comme inutiles. Elles
ne voiepl pas qu’elles puissent être de
quelque avantage, en remplissant leurs
devoirs envers l’élal ou à l’égard , de
l’église à propos d’écoles ou d’instruction et dans certains cas et en certaines
choses à l’égard même de la famille.
Laisser faire par les aulies,; ..laisser
couler, l’eau par Je plus hâs, esl, semble-t-il, leur principe, sauf ,à se
plaindre eiisuile et :à dii'c. que itout va
mal. . < ■ , . • >,
.S’agil-il dé .nomutei',|Un dépnié au
Piinlesncfli, ■ ou bjen un conseiller, provincial ou communal? que l'on fasse
qui .l’on veui, pey .importe, ¡El l’on
ne sc donne pas la peine d'examiner
si ..çellci ccaidniie ,ne pourrait ppint
être au désavantage de soqi.propce
pays .et de ses institutions. Ci«’ il n’psi
piiS.,du loin indilférenl d’avoir ou non
dans les administrations des Jiomrpies
cous.ciençieux et capables. ^
S’figildl de l’église.? de la prédication
de l’Evangile?,.plusieurs sont prêts,, à
dire avec Pilate; Qu’est ce que la vérité? qu’est ce. que l’église? et |e plus
grand nombrej pense n’avoir d’autres
devoirs envers 'elle 'quc d’assister quelque fois au sermon. Fanl-il.^nommer
un ancien, un pasteur? discuter cl,voter
itnç pi'oposilipn imporlanle, maisjoul
cela en paix', en dehors des passions qui
agitent les; çœurs? l’an ne paraît pas.
ou bien l’on prend ,son chapeau,',et
l’oii se relire. ,
. Esl-ilj qiie.5iion d’écoles el. d’insl|’ijc■ lion ? il .y, eh ,a qui bien loin dlêire
.prêls à itiire quelques, sacrifices pour
les soulenir, ne se dérangent pas rriême
pour y envoyer leurs, enfanls.,, aloYs
même que lÔutes les facililés leur .sont
accordées. Hcureusemenl que c'csl le
peiil nombre, mais il y en a- encore
trop.
El lorsqu’il s’agil de'la famille? à
cel endroit encore, il y a des personnes
qui à plusieurs égards s’esli+uenl inutiles ou incapables. Bien des parents
sont incapables de lire la Bible et de
prier avec leprg enfants. Certains pères
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^ 1
ne^'prennent pas ia peine de corriger
leurs enfants, de les châtier, de se
faire obéir, car quoi qd'il en soit c’est
peine perdue. La plupart du teuips, ils
reciieillénl aussi ce qu’ils ont semé.
Mais ici, ce sont surtout les vieillards
infirmes, qui se croyent inutiles, Ils
ne peuvent pitis travailler, et dès ce
moment; ils disent: Je ne suis plus
bon à rien. Ils ne connaissent pas par
espérience le psaume 71 et le 92, et
ne savent point faire^cetie prière: * Ne
m’abandonne pas, ô Dieu; même dans
ia blanche vieillesse, afin que j’annonce fa'forcii à la génération présente, ta ; puissance à; la génération
future ». ' ■' !' .
Ils n’ont plus ■id’inl'érêl aux choses
de la terre,' <el 'pourquoi ne comprennent-ils pas qu’ils poQ'i'i'aient pinpioycr
très avantageusemënl’ lêUrtiertips â publie r d a n s leu rs fa m i 11 es l'es ' co mpass io 11 s
dë l’ISternel? ; ta'tni. /¡vu ;.j , ' i
’tC’esiainsi que de différonle.simaniéres
et en difi'érentes situalionsr les hommes
s’estiment inutiles, mais rà liop bon
marclip, ,ivvQns, nous, dil il.s dwaient
plutôt smihnPîî’me*'biécrÀiiTÉs el 'iàclies
serviteurs, car,ils négligent up grand
nombre dè leurs deyoit's. “
_ Nous n’âvons le droit'do nous* estimer inülilësj,: qiie 'du mbmenr oq
nous âurotis fttit tout ce que noirs étions
obligés de fâire, Luc. xvit.
La Tèrilé. i ,
La loi de Dieu n'est pas senletncnt
vraie, elle' est la aéiàÎ^,''è’feMt-îù-uii'e
qu’elle est'certainement vraie par "dessus toute chose.^ Urte grande pai'tie de
ce que nous lisons en dehdrs 'dir’lN're
de'Dieu n’est que probablement vrai;
nous le croyons, sans pouvoir y compter d’urie manière sîiié. HaTs* liï Parole du Seigneuiî esl«i sure et si certaine qu’elle es.l la régie avec laquelle
nous jugeons et'apprécions toute chose.
Elle est loulè vraie,' ' pendant' qiic
les écrits des IlômiPès' contiennent
beauCoitp' d’errêiu's et d’inexactitudes,
quoiqu’il puisse y avoir en eux quelque
chose de vrai et de boA- La Parole
de Dieu seule est la vérité parfaite, et
sans mélange. Nous pouvons par conséquentiavoirpleine confiance en toutes
ses ééclàralions et prêter foi,àschacune
de ses'paroles. V , t-'- i, s
Elle est en outre la plus imporiante
entre'toutes^ les vérités.'. Il y a un
grand: nombre de choses sur lesquelle.«
les liOnimes .parlent -et, éci iMent heancoiip', fet qui. ne sont cependant ..q-He
dhiue -tl’éS'miPce importance .de sorte
qu’il iiupoi'le fort peu de savoii', si
elles sont viuies 0U)Si elles rio dc,iSOut
pasf Mais' la¡ Paroie.de .Dieu, nous parle
de clioses'-dé' la plus hanle ijupor.tauce
à l’endroit ;des„qiiellesll’igA.oi';uiice' pti
l’erreu-V'.fifi; pouvon!. être que iataÎes
et;.:.,dont;ilia', connaissance ,¡exacte est
di’lia prix infini. ' ,
N'oub,lions pas que nous,avousidans
la Rifeile; quelque chose.: de plus . im-.
portanlnenedi'e que la loi ¡de Dieu. Elle
nous révèle la personne de .lésus-Chrisl;
Sauveur parta ir et unique, par lequel
la loi a.élé magnifiée et' le péc-lmur
sauvé. La |oi a été donnéo pai' Moïse,
mais la grâce et ht vérité sont venues
par .lésns Christ. . I- i ij;,.
"tî-—------------‘ —
IÏouùî;Uç0 ^ treli
• ■ ' 6t faits divers ' '
' Ita-LIe. —' La tournée de prédications de M. Georges!Jlüllor en llalie
s’esl close, mardi' tsoir 10 courant,
dans le temple VaHdüis de Turin. A
la demande.expresse qui lui en avait
élérfaite,iM. Mùller ,t;a entretenii, ce
soir ;‘lâi ses nombreux aud-ileurs de
l’œuvre ’immense doiiîl Dieu i’a: fail
rinslruoreiU dans le triple ‘ champ .de
l’évangélisation ,s de l’instruclion , et
de la bienfaisance, et surtout du grand
moyen: par le quel!il l’a accomplie:7a
foi en Dim-. El. quelle .splendide,amant
qu’irrésistibleidemonsiration ce récit,
remai'qiiable.d’ailleurs par son extréme
simplicité, n’a-l-il pas fourni .'à; ceux
qui ÒDI eu le.privilège,de l’entendre’
de celte vérjté aussi méconnue "dans
la’ipratMjiue qu’elle eslJïiojJement;adniisé
en théorié: que (notre Dieuie.Ui un
Dieu .fidèle à'ses promesses,.-et que
quand H donne une œuvra à faire à
8
-200,
quelqu’un , el que celui-ci l’accepte
de sa main par obéissance îi sa volonté
el ne se proposant d’autre but que sa
gloire; Dteu lui donne infailliblemenl
iüMÎ ce dont il a besoin pour la faire.
Puisse l’impression produite par cette
démonstration de fait n’êire point passagère, et une foi en Dieu qui soit
vraiment de la foi s’emparant de beaucoup de cœurs, être comme la trace
bénie du passage de M. Müller par
notre ville!
FnANCEi—- Un conflit assez curieux
vient de s’élever entre l’anlorité épiscopale et le rectoral de Grenoble.
li’anmônier du collège ayant accusé
deux élèves, l’un, d’avoir mangé avant
la communion, l’autre, d’avoir touché
l’hostie consacrée, l’évêque a menacé
de mettre en interdit le collège tout
entier, si ces deux élèves n’étaient pas
immédialemenil renvoyés. En attendant
il ne permet plus qu’une simple messe
basse, te dimanche, et a provisoirement empêché l'accomplissement de
tous les autres devoirs religieux.
Le recteur de Grenoble n’a pas trouvé
que la faute de ces deux élèves méritât une répression aussi sévère. Il
s’est, borné à les punir seulernenU
L’évêijue ne s’est pas tenu pour satisfait;.il a invité l’aumônier a ne plus
reparaître au collège.
Le cas vient d’être déféré au ministre
de l’insti'uclion publique.
( Le Christianisme ).
Suisse. — Le Synode national de
l’Eglise des * vieuxrcalholiques » s’est
réuni le 5 juin à Soleure. Il comptait
94 délégués dont 65 laïques el 29 ecclésiastiques. Parmi les assislanl.s on
remarquait M. de Douville-Maillefeu ,
membre, croyons-nous, de l’assemblée
nationale de France el trésorier de
l’église du père Hyacinthe, et deux
membres de l’église anglicane. D’après
le rapport présenté par l’évêque M.
Herzog, l’église catiiolique-suisse compte actuellement 72 ecclésiastiques, et
52 paroisses entièrement organisées.
Le nombre des enfants qui ont reçu
f’insiniclion religieuse a été de 3606
en 1877 et de 4159 en 1878,
Angleteurk. — Il résulte d’un tableau publié par VEvangelical Chris
tendom que.l’Bnsemb|e des recettes des '
diiTérenles sociétés religieuses qui ont
eu leur assemblée annuelle, à Londres,
dans le coiiianl du mois de mai
nier, s’élève, pour l’année 1878-1879,
à quarante deux millions cinq-cenl mille
francs! ^
Russie. — SoUs le titre; un fruit'
de l’exposition universelle, ie Chrisliarnisme raconte le fait inléressant qq^'
voici : de prince - Galitzin, un Jeune
noble russe, qui a élé converii moyenfi
nanl une bible reçue à notre grande;
exposition de l’année dernière, va bâtir,i
dans sa pairie, trente kiosques biblirques el équiper:sepl ivoilwes bibliques
pour porter l'évangile dans les campagnes de Rus.sie. Il sa propose d’accopipagner, tantôt l’pne lanlôl l’aqire de
ces voilures, afin de prêter plus de
prestige à l’œuvre nouvelle. « Puisque
le Christ a donné sa vie pour moi,
dit-il, je veux donner, consacrer tout,
mon temps, toute ma foriuiJe,,i;.ip,qte
ma vie à son service I » i l'.iüt, m ) ! •
t%c0uè foltttqué
l Uî'iii
ËÈnUc. — La Chambré dés dépqles
a adopté le projet, de loi dù ,Goqyefnemeni en snite dqquel ùn-seqours de
49 milliops es| accof’dé à-iâ/ÿillc çla
Florence. Elle continue l’exàmen de.
la question des chemins de fer.
L éruption de l’Etna a cessé et les
dommages sont, assure-l-on, moins
considérables qirôn' le craignait. Mais
les perle.s causées par l’inondation sont
toujours plus, graves.,,,..,; .
— Las doceiSi (l’oi; de
l’empereur et de rimpératrice. ohi'.éié
célébrées avec beaucoup de splendeué^
Wranem. ---, Le , Sénat s’est , prononcé en majorité, pour,le trapsfeiiÇ des
coi’ps législatifs de’VerseilÎes.it Pariai,,,
L’examen d’inlVoduclioo.â l’Elcpletjjr
line de Pomarel est fixe au vepqt'fidi 4
Juillet à 8 heureSj.dq rnàliii.,.
' iLa'.Directi.o^î,
Ernbst UoBEBr, Gérant et Administrateur.
Pignefol, linpr. Ghiantore èt Më.-îCiireln.