1
Cinquante-deuxième année.
28 Juillet 19
N. 30.
m
H
H
œ
O
Ph
O
m
>
<
H
15
<i
Pi
P
O
0
1
w
H
P
S
O
ü
L ÉCHO DE8UV1LLÉE8
PARAISSANT CHAQU VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie ....
Ftranger . . -............................]
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun' . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
Fr. 3,—
* 5.—
selon Accord de Vienne
• 3.—
On s’abonne; à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
D’abonnement se paye d'arance.
Pour tontes les annonces, s’adresser à l'Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Thon, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïssoN, prof. Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte iç centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
O
O
g:
T)
H
H
è
>
a
Q
C
O
cc
H
Ë3
SOMMAIRF: Communication ofEcielle —
Avis — Nos prisonniers — Dettre d’un
soldat de 1870 à des combattants de la
grande guerre — D’intolérance en Italie
— Chronique vaudoise — Nouvelles
politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
La séance du Corps des Pasteurs est
convoquée pour jeudi 10 août, à 9 heures du matin, à la Maison Vaudoise, Torre/
Pellice, avec l’ordre du jour suivant:
1° Nomination des Commissions d’examen;
2° Communications et propositions éventuelles.
Les membres laïques de la prochaine
Assemblée Synodale désirant prendre
part à la nomination des Commissions
d’examen, devront se présenter au moment de l’ouverture de la séance munis
de leur mandat.
Pour la Table:
Ernesto Giampigcoli, modérateur.
Torre Pellice, le 18 juillet 1916.
AVIS.
Dimanche prochain, 30 cour., à 5 h.
de l’après-midi, dans le temple du Ciabas,
aura lieu un exercice de chant pour préparer les cantiques qui seront chantés à
la réunion du 15 Août. Tous les chanteurs des différentes paroisses du Val Pélis
sont invités à s’y rendre, munis du recueil
de Psaumes et Cantiques et des Chœurs
patriotiques des Vallées Vaudoises.
Eugène Revel
Président de la Commission du Chant Sacré.
NOS PRISONNIERS.
Je fais allusion à ces quelques dizaines
de milliers d’Autrichiens, de Hongrois,
de Bosniens, de Croates que nous avons
capturés au cours de cette guerre, et dont
nous avons quelques échantillons ici tout
près, à la caserne des Ayrals. La plupart
ont vaillamment combattu et ne se sont
rendus aux troupes italiennes qu’à la
dernière extrémité et lorsque toute résistance de leur part était désormais aussi
mpossible qu’inutile. Bref, ils ont accompli fidèlement tout leur pénible devoir de soldats, et nous ne saurions les en
blâmer, ni nourrir à leur égard que des
sentiments de pitié.
Notre manière de voir est probable*
ment partagée par tous les lecteurs que
la guerre actuelle n’a pas directement
frappés dans leurs affections de famille;
mais je ne m’étonnerais pas si elle va souever 1 indignation de ces centaines de
Vaudois, qui pleurent leurs bien-aimés
tombés au champ d’honneur ou demeurés prisonniers des barbares. Une mère
qui a perdu son fils, une jeune femme le
compagnon de sa vie, un tendre enfant
son père, ne pourront se défendre d’un
sentiment de haine et de vengeance con
tre ceux qu’ils jugent responsables de
leurs malheurs; et nous savons les comprendre et nous mettre à leur place.
Que de violations du droit des gens,
que d’atrocités n’ont-ils pas commises
depuis le début de la campagne, nos ennemis séculaires ! Et combien d’autres
atrocités qui ne parviendront jamais à la
connaissance du public, et dont nos pauvres soldats ont été ou sont actuellement
les victimes 1 On les a vus dépouiller nos
morts et les jeter ensuite dans les fondrières; tirer à bout portant sur les blessés et les mourants; se munir de massues
de fer pour assommer nos soldats que les
gaz asphyxiants auraient momentanément paralysés; se jeter lâchement sur
des groupes isolés des nôtres qui faisaient
mine de vouloir se rendre, et les achever
à coups de baïonnette^ tirer sur nos
brancardiers portant secours à leurs propres blessés 1
Et que dirons-nous de leurs « camps de
concentration » et de la façon dont ils
traitent leurs prisonniers ! Oh, ces marches épuisantes vers les camps de misères, vers ces « bagnes de la faim », où
on les entassera sur des litières de paille
qui grouillent de vermine; où le moindre
geste, la moindre plainte sont brutalement réprimés à coups de fouet; où la
nourriture la plus dégoûtante et la moins
substantielle leur est avarement distribuée... et d’où ils doivent cependant écrire
à leurs parents qu’ils sont bien traités,
sauf à les supplier de leur envoyer du
pain, beaucoup de pain !
Or, nos mères, nos femmes, nos orphelins de la guerre se remémorent toutes
ces poignantes misères, toutes ces infamies, si vous leur parlez des prisonniers
autrichiens et ils invoquent des représailles: «Il nous faut, disent-ils, faire
comme eux, haïr comme eux, sévir comme eux, traiter ceux qui tombent entre
nos mains comme ils traitent les nôtres'
ni plus ni moins; nous serions coupables
envers notre sang si nous avions quelque
pitié pour ceux qui n’en ont aucune pour
nos enfants. Œil pour œil, dent pour
dent et mort aux barbares ! ». Ce langage
farouche de gens que la douleur exaspère
serait compris par nos ennemis; il est
peut-être humain et légitime jusqu’à un
certain point, mais il n’est pas digne de
nous, ni de notre civilisation, ni surtout
de la manière dont nous comprenons le
christianisme. Si nous voulons nous rendre dignes de la paix victorieuse et réparatrice, nous devons refouler ces sentiments de haine dans le tréfonds de notre
etre; nous devons par notre conduite au
sujet des prisonniers, mafquerla distance
qui passe entre notre civilisation et la
barbarie autrichienne, entre leur inhumanité et notre délicatesse de sentiment:
entre notre mentalité et la leur. Nous
nous amoindririons à nos propres yeux
et perdrions toute estime de nous-mêmes
le jour où l’Italie s’aviserait d’imiter les
procédés sauvages de l’Autriche.
Mais les prisonniers des Italiens sont
traités avec humanité; on ne leur refuse
rien de ce qui est strictement nécessaire
ainsi qu’ont pu le constater l’ambassadeur d’Espagne et la mission américaine
chargés de les visiter; on leur épargne les
injures stupides et les outrages dont on
abreuve les nôtres là-bas. Et si parmi eux,
il se trouve des brutes au regard haineux,
malg® tout, des cyniques prêts à railler
notrôpensibilité, il y en aura certainement aussi, et beaucoup plus qu’on ne
pense qui, de retour dans leurs foyers,
&e souviendront avec reconnaissance de
ceux qui n’ont jamais abusé de leur rôle
de* geôliers, et n’ont jamais appesanti
‘.leur main sur celui qui ne peut pas se défendre; il y en.aura de ceux qui sauront
établir des comparaisons et en tirer les
cdlnséquences. Et quand, par une invraisemblable hypothèse, l’Italie ne récolterifit partout que la plus stupide, la plus
noire ingratitude, elle ne renoncerait pas
encore pour cela à ses belles, à ses nobles
traditions d’humanité et de civilisation
supérieure. j. c.
Lettre d’on soldat de 1870
à des combattants de la grande guerre.
Pendant le terrible hiver, d’il y a 45
ans, nous avons souffert au moral et au
physique, peut-être de façon plus poignante qu’aujourd’hui. — La guerre a
été moins longue, cela, nous le savons,
moins dure et moins meurtrière aussi,
mais nous étions tout le temps battus,
nous allions de défaite en défaite et il n’y
a rien de plus déprimant et de plus douloureux que cela, sans compter que nous
étions alors sans alliés luttant avec nous.
Mais nous n’oublions pas qu’à vous qui
combattez pour nous, convient tout particulièrement la proclamation de Garibaldi à son armée: « Soldats I ce que j’ai
à vous offrir, c’est la fatigue, le danger,
,1a lutte et la mort, le frisson des nuits
froides passées en plein air... Mais que
ceux qui aiment la liberté et leur patrie,
me suivent ! ». — Nous avions froid aux
pieds et au cœur, aussi, dans la boue des
tranchées, ou sur la neige durcie ou par
la nuit glaciale qui semblait mettre toute
la terre en deuil, nous étions sombres et
abattus.
Cependant, je me souviens d’une chanson fredonnée par les copains et qui remuait nos cœurs; quand je dis que je
m’en souviens, c’est un peu exagéré, car
je l’ai tout à fait oubliée, à part quelques
mots du. refrain qui me sont restés à
cause de l’impression réconfortante qu’ils
nous apportaient et que voici: «...on
pense d toi là-bas ! ».
On pense à toi là-bas, petit soldat
perdu dans la nuit, on t’aime et tu sais
avec quelle tendresse. Ici dans les tranchées, soit dans l’ennui des jours mornes,
ou sous les « marmites », tu luttes pour
la défense du droit et la cause de l’humanité; mais là-bas on t’aime, il y a une
mère, un vieux père, une femme, des en
fants, une fiancée, qui pensent sans cesse
à toi...
Courage, cher frère, héros inconscient,
tiens ferme contre le mal sous toutes ses
formes, garde ton cœur pur de toutes
souillures, tiens ferme malgré le froid
et le « cafard », la délivrance approche et
nous en saluons à l’avance l’aurore libératrice; nous pensons aussi à toi, cher
camarade, qui malgré les soins qui t’entourent languis dans un lit d’ambulance.
Souviens-toi qu’on pense à toi LàHaut. lien est un qui te voit et t’entend,
c’est Celui dont le célèbre entomologiste,
J. H. Fabre, qui vient de mourir, a dit:
« Sans Lui je ne comprends rien, sans
Lui tout est ténèbres ». — Il nous faut
regarder toujours plus haut que la terre
et plus loin que la vie; ce qu’il nous faut,
c’est la paire d’ailes, dont parlait le grand
écrivain H. Taine, indispensable pour
soulever l’homme au-dessus de lui-même.
Dans les jours d’angoisse que nous
traversons, quelle voix pourrait nous rassurer, nous encourager et nous affermir
sinon celle de Celui qui, né il y a dixneuf siècles, dans l’étable de B.ethléhem, a dit aux foules qui l’entouraient
ces paroles qui retentissent à travers les
âges: Venez à moi, vous tous travaillés et
chargéSf je vous soulagerai, et vous trouverez le repos de vos âmes. Appel que notre immortel Victor Hugo a admirablement interprété en disant:
Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure;
Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit;
Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit;
Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.
La science et l’intelligence n’ont encore rien pu faire pour remplacer celui
dont nous parlons; ses paroles et son
exemple rayonnent toujours plus et forment l’idéal suprême placé devant nous.
Jésus est bien, ainsi qu’on l’a dit,
« l’éternel contemporain »... Celui qui
seul peut rassasier nos cœurs affamés de
justice, de paix et d’espérance. Celui enfin qui a révélé au monde les mots sacrés
de « Liberté, Egalité, Fraternité » et dont
le nom domine l’humanité.
F. Ch.
Ancien soldat de la guerre de 1870
Dauréat de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris,
(L'Ami Chrétien).
L'INTOLÉRANCE EN ITALIE.
Tandis que le peuple dans un noble élan
de patriotisme se soumet à tous les sacrifices pour faire triompher la cause de la
justice et de la liberté, des hommes au
cœur noir comme leur soutane, s’efforcent
de faire revivre le moyen-âge, soupirent
après un pouvoir brutal qui leur a été ôté
et auquel nous nous opposerons de toutes
nos forces. Nous espérons que nos repré-
2
%$
sentants au Parlement sauront porter à
la tribune le note de notre indignation. Si
nous avons combattu pendant des siècles
pour notre liberté religieuse, nous ne tenons pas à ce que la guerre actuelle nous
ramène sous le joug de Rome ou sous celui
de son allié, le fameux François-Joseph.
Cela dit, nous donnons la parole au Testimonio et à l’Avanti qui relaient les deux
faits suivants, honteux pour la libre Italie.
IL SANFEDISMO ALL'OPERA.
« A proposito di quanto è avvenuto in
« Isola Liri la sera de 21 Luglio u. s. contro
« la locale Chiesa Evangelica, preferiamo
« dare la parola a
LA PROTESTA CIVILE
contro il ritorno a barbarie medievali
Numero Unico — ISOLA DEL LIRI — 3 Luglio 1916
L'assalto di una folla ubbriaca e
malconsigliata alla Chiesa Evangelica.
Domenica in Isola Liri, alcune centinaia di contadini, in maggioranza, in
parte del nostro territorio ed in parte
dei Comuni limitrofi di Sora e Castelliri,
tornando da una contrada della Selva
di Sora, ove il canonico Fraioli li aveva
condotti la mattina a bivaccare ed a
propiziare con l’offerta di grossi e numerosi ceri, oggetti preziosi e denari
l’intervento di un’imagine per la cessazione della guerra, attraversarono processionalmente, verso le ore 16, le vie
del paese, stranamente salmodiando e
raccogliendosi nella chiesa parrocchiale.
Di qui alla spicciolata, obbedendo ad
una parola d’ordine, passata già da
alcune settimane, la gente si raccoglieva
nei pressi della Chiesa Evangelica, gridando invettive all’indirizzo del Pastore
ritenuto responsabile del perdurare della
guerra, e colpendo di fitta sassaiuola
l’ingresso della Chiesa, che era deserta
in quell’ora.
Erano assenti i rappresentanti della
forza pubblica, e quegli energumeni sui
quali forse più che il fanatismo religioso
potè il troppo vino tracannato, dettero
libero sfogo alla loro furia finche per
l’intervento di alcuni cittadini presenti
e di pochi carabinieri sopraggiunti, la
scena degradante e vandalica non ebbe
fine.
Una vetrina interna della Chiesa rimase fracassata. Fu sequestrata dai carabinieri una scure per abbattere la porta
che resisteva. Molti contadini erano
armati di grossi randelli. Non furono
eseguiti arresti ! Qui la cronaca finisce !
*
♦ *
Appena informati di quanto era accaduto, gli assessori Neri e Francati —
il sindaco è temporaneamente assente —■
interpreti del sentimento della cittadinanza, diressero al Ministro degli Interni
il seguente telegramma: « A S. E. il Ministro degli Interni, Roma. — Oggi, orda
contadini campagne dintorno, ubbriacata vino e fanatismo religioso, dopo
medievale dimostrazione organizzata,
condotta da preti, assaliva locale Chiesa
Evangelica fitta sassaiuola gridando allontanamento Pastore ritenuto causa
guerra,
« Quali assessori tuttora sospesi per
straordinaria amministrazione terremoto,
protestiamo nome cittadinanza contro
interessata sobillazione operata dal clero
su masse ignoranti, contro ripetersi simili
dimostrazioni non vietate autorità, contro impunità lasciata responsabili, incoraggiante altri delitti. — Francati - Neri».
♦
♦ *
I commenti ? ne faremo pochi, per
l’ora grave che attraversiamo, perchè la
censura non ce ne permetterebbe forse
di più scottanti, e più specialmente perchè il triste accaduto ci addolora e ci
umilia per l’affetto sacro che noi abbiamo
al nostro paese, il cui nome ci sembré
ieri a noi, ed abbiamo coscienza di affermarlo, a tutta la cittadinanza civile,
come disonorato.
Perchè tanto è potuto accadere in
Isola del Liri che sempre è apparsa in
questo mezzogiorno d’Italia, all’avanguardia di ogni progresso civile, di ogni
sentimento nobile e generoso ?
Bisogna riandare fatti di alcuni anni
addietro, e propriamente risalire al 1908
quando di sorpresa veniva inscenata una
simile vandalica dimostrazione, di maggior portata invero, e della quale rimasero impuniti gli organizzatori ed esecutori: parliamo del 4 Novembre, a gran
voce rievocato dagli eroi di oggi che
furono gli stessi eroi di allora !
E non diciamo e non possiamo dire di
più in omaggio a nostra censura, ma il
paese sa tutto, dove e da chi fu così voluto e passiamo oltre.
Quasi contemporaneamente a questi
fatti 0 poco dopo, sollecitato da alcuni
cittadini che mal s’adattavano ai sistemi
d’intemperanza religiosa messi in uso
dal nuovo parroco, e di cui furono la rivelazione i fatti accennati, venne qui ad
aprire Sala Evangelica un Pastore di
tale culto, valendosi della libertà che
consentono le nostre leggi.
La nuova propaganda fatta ndii di
odi e di tenebrose macchinazioni, ma di
fede e di amore fruttò larghi proseliti,
raccolti specialmente fra la classe operaia; e la Sala divenne Chiesa Evangelica nella quale periodicamente gli aderenti adempiono alle pratiche religiose,
con grande raccoglimento. Non arrotano
essi molestia ad alcuno, compiono opera
di educazione, e molti ne conosciamo di
operai già dediti al vino che entrati in
quell’associazione, beneficamente influenzati dall’esempio e dalle conferenze del
Pastore, sono tornati cittadini e padri
di famiglia esemplari. È questa lode vera
che tutti i cittadini riconoscono con gratitudine ai Pastori che nel breve periodo
di anni si sono succeduti, ed in particolar
modo all’attuale, sig. E. Beniamino Foderà che più lungamente è rimasto tra
noi ed è personalmente gentiluomo autentico e compito.
Ma V era chi vegliava, chi vedeva
scossi i suoi interessi, ed aspettava il
momento per cogliere al varco la sua
preda. E quale occasione più propizia
della guerra che risveglia mirabilmente
il fervore religioso, per bandire una ridicola crociata ?
Funzioni espiatorie, lucrosissime quanto
mai, sono state organizzate per eccitare
nella folla uno stomachevole fanatismo,
abbiamo visti pubblici banditori gridare
a raccolta nelle vie del paese, come avviene all apertura di un nuovo baraccone; abbiamo sentito parlare di miracoli a ripetizione, assistito ad esorcismi
e spettacoli indecenti, appena degni di
altri tempi, molti secoli addietro: e poi...
il prete ha sussurrato : « La guerra non
finisce se non quando sarà stato caccialo
da Isola il Pastore Evangelico ».
Ed ora più non fa meraviglia che una
folla di contadini irresponsabili, che non
conosceva neppure il Pastore Evangelico, che non sapeva della nuova Chiesa,
e che anche là dentro si onorava, con
rito diverso, lo stesso Cristo, lo stesso
Dio della sua religione, avente la mente
annebbiata dai fumi del vino e dalla preparazione malvagia, si rechi a sfogare ed
a colpire stupidamente, inconscientemente, delittuosamente, non diversamente da come una tribù di ottentotti
africani assalirebbe un missionario cristiano recatosi a predicare in quelle lande.
La forza pubblica brillava per la sua
assenza, nè dopo consumato il reato seppe
trovare il responsabile: come pel 4 Novembre ! E il prete potrà cosi seguitare
a spargere il suo odio, il prete che da nessuno era stato mai provocato e tanto liberamente può compiere in Isola il suo
vantaggio ! Egli, fatto audace, organizzerà nuove processioni, nuovi attentati,
mentre si compiono i quali se la potrà
ridere in sagrestia,
(Censura).
Ma vivaddio, ci sarà il paese che saprà
tutelare il suo onore, il paese che chiede
a nostro mezzo scusa al signor Foderà,
il Pastore. Ed a lui, alla sua distintissima
Signora, noi diciamo : restate nostri ospiti
graditi, a compiere tutto intero il vostro mandato. La parte sana del paese
è con voi e quando occorra saprà proteggervi.
(Censura).
Nulla aggiungiamo da parte nostra,
giacché la cronaca dei fatti ed i relativi
commenti dicono abbastanza.
Sentiamo però il dovere di ringraziare
tutti quei cittadini di Isola Liri che ci
hanno sostenuti ed aiutali nell’ora difficile,
ed in particolar modo esterniamo la nostra
gratitudine ai cari amici signori Francati
e Neri, che hanno fatto propria la nostra
causa. Per gli Evangelici di Isola Liri
Il Pastore: B. E. Foderà.
[A suivre).
CHRONIQUE VAUDOISE
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
— Altipiano dei Sette Comuni, 30-6-16.
Caro Sig. Tron,
Ricevo quasi sempre VEcho ma molto
in ritardo perchè non faccio più parte del
battaglione ... da tre mesi a questa parte.
La mia compagnia è passata a un battaglione recentemente costituito, il ... La
pregherei perciò di far correggere, se può
l’indirizzo.
Le cose qui da noi vanno bene. Dopo
Monte Magari e Malga Fossetta, abbiamo
già occupato Cima della Campanella, Cima della Caldiera, Monte Ortigara, ecc.
Siamo ora alle falde di Monte Campigoletti vicino a Cima Undici. Da più d’una
settimana sono comandante interinale
della mia compagnia, ed ho perciò spesso
difficoltà e preoccupazioni, ma faccio
quel che posso...
Ho visto, non è molto. Gustavo Tourn,
che, un pò più fortunato di noi, se ne sta
alquanto indietro, perchè ufficiale di vettovagliamento. Non lungi da me è invece
Adolfo Rivoir, che però non ho ancora
potuto salutare.
Se ha occasione, saluti i miei professori
di un tempo.
Scusi se scrivo in matita e molto male,
ma a terra si sta scomodi e coH’umidità
che c’è qui tremano anche un pò le mani.
Una cordiale stretta di mano, e ringraziamenti anticipati per la lieve modificazione dell’indirizzo.
Suo Cesare Gay.
— Zona di guerra, 30-6-16.
Egregio Signor Tron,
Avendo già ricevuto due volte VEcho
des Vallécs, la ringrazio per mezzo di questa mia cartolina. Lo leggo con molto
piacere, potendo sapere le notizie delle
nostre care Valli e dei nostri fratelli combattenti. Grazie al cielo sto bene di salute, come pure tutti i miei compagni.
La prego, se è possibile, per mezzo del
giornale, di salutare tutti i miei parenti
e gli amici, sopratutto il mio amico Enrico Jahier che si trova all’ospedale.
Un cordiale saluto. Suo dev.mo
Soldato Ernesto Beux.
— Zona di guerra, 30-6-1916,
Egregio Signore,
Vengo a lei per ringraziarla infinitamente pel disturbo che si è preso e che
si prende nell’inviarmi il giornale VEcho
des Vallées, che ricevo con gran piacere,
portandomi le notizie delle nostre care
Valli da me tanto lontane. — Non tro
vandomi più in Libia, la prego d’inviarmi
il giornale in zona di guerra.
Gradisca i miei più rispettabili saluti.
PoNS Emanuele, di Chiabrano.
— Zona di guerra, 1° Luglio 1916.
Egregio Sig. Tron,
Ho ricevuto il giornale VEcho des Vallées, che mi ha fatto molto piacere; lo
leggo molto volentieri perchè mi porta
notizie delle care Valli e anche dei nostri
fratelli che si trovano al fronte. — La
prego di mandare i saluti ai parenti ed
amici,
Un cordiale saluto. Suo dev.mo
Merli G. D.
— Du front, le F juillet 1916.
Très honoré M.r Tron,
Deux Vaudois du ... infanterie, se retrouvent de temps à autre sur les sommets du Trentin pour se raconter les nouvelles reçues. Nous profitons de ce moment pour vous remercier du cher journal VEcho des Vallées que nous recevons
régulièrement. C’est avec enthousiasme
que nous lisons les nouvelles de nos chères Vallées. — Nous vous prions, par l’intermédiaire du journal, de porter nos
bonnes salutations aux parents, amis et
connaissances.
Agréez, cher M. Tron, nos respectueuses salutations, ainsi que tous vos lecteurs. — Vos dévoués
Louis Rivoire, Angrogne
Negrin Jean Jacques, Bobbio P.
— Zona di guerra, 2-7-1916.
Très cher M.r Tron,
Deux mots pour vous dire que, grâce
à Dieu, je suis toujours en très bonne
santé. Je reçois régulièrement le très cher
Echo des Vallées, que je lis toujours avec
grand plaisir, car il m’apporte la Parole
de Dieu, la lumière, la foi, et le courage,
indispensables ici au milieu de tous les
dangers. Je tiens aussi à remercier publiquement M. le pasteur D. Bosio, pour
les visites qu’il nous rend, au prix de
mille difficultés. — Je profite aussi du
cher Echo pour envoyer mes salutations
aux parents, ainsi qu’aux amis et connaissances de nos Vallées.
Avec tous mes remerciements pour
tout ce que vous faites pour nous, veuillez agréer, cher M.r Tron, mes respectueuses salutations.
Sergent Jules Rostan, de Torre P.
—'Dal fronte, 12-7-916.
Dalle più alte vette della Gamia, in
cui ci troviamo, mandiamo i nostri più
fervidi saluti all’egregio Direttore delVEcho des Vallées, pregandolo di inviare,
a mezzo del pregiato giornale, i più caldi
saluti alle nostre care famiglie, parenti
ed amici. — Sempre colla speranza di un
pronto ritorno, di Ella aff.mi Bouïssa,
Rusco Giovanni, Gaydou Luigi.
— Zone de guerre. Nous recevons en
outre de bonnes nouvelles, accompagnées
de chauds remerciements pour l’envoi de
VEcho, du sous-lieutenant Guido Vinag
et des soldats suivants : Rivoira Davide,
sapeur au ... infanterie; Attilio Mourglia,
soldat d’artillerie, qui a depuis été assez
gravement blessé; Beux Michele, ... Centuria; Costabel Philippe, mitTailleur du ...
infanterie; Henri Gagdou, cavalleria ciclisti à Valona; caporal Albert Bonnet, du
... alpins: Etienne Ayassot, du ... alpins;
Buffino Giacinto, caporal major d’artillerie; Barthélemy Pellegrin, caporal major
au ... infanterie; Lovera Michele, soldat
en Lybie, e Fontana David, ... infanterie,
— Le soldat Davit P. Sigismondo nous
envoie en outre des détails de la bataille
d’Asiago et de « l’affaire sanglante de Costerini », comme il l’appelle, où nos soldats se sont couverts de gloire, mais où
beaucoup de sang aussi a été versé.
NEW-YORK, 25 Juin 1916.
Cher M.r Tron,
Je reçois chaque semaine le cher journal VEcho des Vallées et en le lisant il me
semble être plus rapprochée des personnes aimées et de nos belles vallées.
C’est toujours un moment heureux,
celui où je peux lire tous les détails qu’il
renferme, aussi je comprends le grand
plaisir que doit éprouver chacun de noç
vaillants soldats en recevant ce cher mesr
sager. Veuillez donc accepter cette petite
obole en faveur de « VEcho des soldats ».
' -iJ., ■
■Ì
•s!
3
Présentez, s’il vous plaît, mes bonnes
amitiés à M.meTron, et recevez les meilleures salutations d’une petite amie de la
Ravadera. Marguerite Bertin.
PRAMOL.
Le soldat Long Giovanni, ... regg.
genio minatori, ... compagnia, de Sacile
est retourné à son travail au front. 11
m’écrit me priant de le recommander
pour VEcho.
RODORET. — Du front, 6 juillet.
Cher M.r Pons,
C’est avec plaisir que j’ai reçu votre
carte. Elle m’est parvenue en une journée
bien triste. L’ennemi continuait son métier de destruction, ayant perdu toute
espérance de reconquérir la jolie petite
ville où je me trouve pour suivre un cours
d’éliographie; il fait l’impossible pour la
détruire. Nous sommes obligés de nous
abriter tantôt derrière un rocher, tantôt
derrière une maison tandis que les obus
avec des éclats épouvantables, éclatent
de tous côtés et parfois nous envoient de
la terre et des débris de rocher. Malgré
cela, jusqu’à présent nous voilà en bonne
santé. Cordiales salutations.
Jean Pascal.
— 12 Luglio.
Egregio Signor Pons,
Le mie notizie sono ottime anche qra
dopo la grande offensiva che ha durato
17 giorni. Non posso dirle che abbiamo
avanzato perchè malgrado gli sforzi non
ci fu possibile di rompere le linee nemiche. Il Signore però mi ha miracolosamente protetto, ed ora nella zona regna
un pò di calma. Francesco Genre.
— Nouveaux départs. Sont appelés sous
les armes: François Pascal, Auguste Megtre, Tron Louis des Fontaines, Genre Frédéric, Tron Benjamin, Tron Louis, Pons
Philibert et Tron Pierre feu Jean. ,
— Bienfaisance. Nous avons fait une
collecte extraordinaire pour l’Orphelinat,
deux pour les soldats au front, nous avons
encouragé le travail en faveur du Conaité
Civil de Perrier et préparé un bon nombre
d’articles avec la laine fonrnie par }ui, —
Un certain nombre de familles — toujours les mêmes ■— se sont associées avec
joie à ces œuvres de bienfaisance. Tout
cela pourtant n’est que bien peu de chose
en comparaison de ce que nous avons reçu.
En effet, le Comité « pro incendiati du
Champ du Clôt » a payé près de 7000 frs,
de notes et dépenses pour la reconstruction des maisons brûlées; en outre nos
soldats, grâce à l’activité de plusieurs
petits Comités, groupés autour de M.mes
Léopold Bounous, Aline Ribet, prof..
Dora Decker-Comba, A. B. Tron, past.,
J. Rostagno, past., ont reçu plusieurs paquets de sous-habillements en laine pour
une valeur qui dépasse les 500 frs.
Grâce à M.r Gustave Turin nous ayons
obtenu pour les femmes pauvres avec
famille, dont les maris sont au front, des
subsides qui ont été bien utiles. — Nous
exprimons aux aimables donateurs notre
profonde reconnaissance.
(Du « Rapport annuel )».
NAPOLI. Il giornale La Luce del 13
Luglio ha già accennato al duro sacrificio
che ha dovuto fare il nostro fratello, il
tenente dei bersaglieri Giuseppe Jannuzzi di Fuscaldo, il qualé, in seguito a
ferite aveva dovuto subire l’amputazione
della gamba ; ma quello che è stato detto
è troppo poco ed io pregoLa di concedermi .pure neH’jBc/io un piccolo spazio.
Il glorioso ferito è figlio del cav. Giuseppe Jannuzzi, presidente della R.
Scuola Industriale di Fuscaldo e membro
della nostra Chiesa di Napoli. La Conferenza Distrettuale di Catania lo nominò
deputato al prossimo Sinodo, al quale
spero di vederlo.
Del figlio, studente d’ingegneria così
scrive Videa Nazionale. « Ferito dappri« ma dalla scheggi^ di una bomba, il
« prode ufficiale col cuore caldo come la
« sua fede, rimase alla testa del suo plo« tone, finché uno shrapnel scoppiatogli
« attorno non lo stese a terra con altri.
« Cercò di sollevarsi, non potè. Aveva
« avuto le gambe crivellate 1 E sebbene
« gli fossero venute meno le forze, non gli
« mancò l’animo per ordinare ai suoi ber« saglieri un ultimo impetuoso attacco
« alla baionetta, che sbaragliò il nemico.
« Più tardi venne raccolto e fu traspor« tato in un ospedaletto da campo e quivi
« gli furono estratte ben venti pallottole,
« di cui tre gli erano incrostate nel ginoc« chio. Buon sangue non mente ».
E qui mi piace riportare ciò che scrìve
un giornale di Cosenza di quella famiglia
di cari fratelli nostri.
« La triste notizia ha avuto un’eco di
vivo dolore dagli innumerevoli amici che,
conta la famiglia del cav. Jannuzzi, da
molti anni rimpatriata da Rio de Janeiro,
donde, questa forte fibra di calabrese che
dal lavoro ha attinto la ben meritata agiatezza, ha il gran merito d’avere educato
i suoi figli, nati nel Brasile, alla scuola del
dovere e all’amore verso la cara nostra
Patria, della quale essi appresero il gentile idioma ».
Il figlio, ancora sofferente nell’ospedale
da campo, in una lettera riboccante di
fede e di spartana fierezza diretta al padre, così si esprimeva:
« Il grande tuo amore patriottico che,
« laggiù nelle lontane Americhe accom« pagnandosi con l’opera degli amati zìi,
« ha tenuto alto il prestigio della Colonia,
« e il nome della patria lontana, è stato
« di virile esempio ai tuoi figli, che oggi
« compiono il sacrosanto dovere in difesa
« di questa nostra patria di adozione che
« tu sempre ci hai fatto amare e che hai
« sempre adorato...
« Ed eccomi oggi a compiere il mio do« vere, pari a quello degli altri miei caris<( simi fratelli, qui, in queste terre santi<( fìcate dai sangue dei figli della nuova
« Italia, con animo sereno e con la fede
« nel cuore, pago di contribuire anch’io
<( alla fortuna ed alla grandezza della no« stra patria, culla del diritto e della la<( tina gente.
« La fede nel Signore che tu mi hai
« istillato nel sangue, mi darà la forza per
« sopportare con rassegnazione le soile« renze delle mie doloranti ferite; e come
« mi ha sostenuto nei passati duri cimenti
« così mi auguro mi sosterrà nei nuovi ! »,
Questa lettera è stata pubblicata dalla
Cronaca di Cosenza, dal quale impariamo
pure che S. M. il Re per ben due volte
visitò il giovane ferito, volendo apprenderne le gesta, dopo di che, facendogli
coraggio, gli disse: «Bravo, sei un eroe »!
Lo spazio non mi consente di aggiungere altro, se non che rilevo da una lettera del padre che il caro figlio si trova
ancora nell’ospedaletto da campo N° ...,
del... Corpo d’Armata; ma, grazie a Dio
è in via di guarigione, e si spera che potrà
essere trasportato presto a Bologna.
La Chiesa di Napoli rivolge ardenti
preghiere a Dio per il ristabilimento del
caro ferito, e raccomanda particolarmente al Signore il padre e la madre ardenti patrioti, e ferventi cristiani. Il Signore li aiuti a dire, con la serena calma
strare la loro affettuosa simpatia. Sotto
tali auspici io non posso che malamente
esprimervi tutta la mia riconoscenza per
la sollecitudine e l’interessamento per la
triste sorte capitata al mio diletto figlio
Giuseppe.
Permettetemi, mio egregio amico, che
ve ne ringrazi con tutta l’espressione dell’animo mio anche in nome della mia famiglia.
Sono ancora sotto l’emozione per le
dolorose ma eroiche sofferenze del mio
diletto figlio e dal mio lungo e pietoso
viaggio al fronte insieme a mio fratello
Michelangelo.
Che dirvi, mio egregio amico, di tutta
l’odissea delle eroiche gesta e sofferenze
del mio amato figlio martire del suo dovere ? Il giorno 16 per poter salvare la
sua preziosa vita cristianamente ha dovuto subire l’amputazione della gamba
sinistra, e lascio immaginare a voi stesso,
mio caro amico, il mio dolore di padre,
ma grazie a Dio, sempre orgoglioso ed
altero che questo amato figlio ha versato
il suo giovane sangue dando una parte
del suo proprio corpo per la grandezza
della patria nostra. Voglia il Signore benedire questo nobil sangue come lo benedico io, e valga a lenire il nostro dolore,
il dolore del nostro martire, l’attestazione
di tanti buoni e cari amici.
Egli si trovava ancora nell’ospedaletto
da campo N° ...,... Corpo d’Armata, Zona
di guerra, ma in via di guarigione. Spero
in Dio che presto sarà trasportato a Bologna dove spero recarmi con l’afilitta
mamma del povero martire, che vuol vedere l’amato figlio ad ogni costo.
Grazie del conforto cristiano e vi rinnovo la mia affettuosa riconoscenza con
i miei cordiali e cristiani saluti. Con stima vostro sempre aff.mo amico e fratello
nella fede G. Jannuzzi.
ASSOCIAZIONE PEOAGOGICA VALDESE.
Torre Pellice, 22 Uuglio 1916.
La 43“'^ Conferenza annua di questa
Associazione avrà luogo Giovedì 3 Agosto
p. V., alle ore 9, in S. Germano Chisone,
col seguente Ordine del giorno:
Culto di apertura — Nomina della
Presidenza — Lettura del Verbale dell’ultima Conferenza — Rendiconto finanziario —• L’insegnamento della Storia
nelle Scuole elementari e popolari (Relatore G. E. Long) — Proposte eventuali
— Nomina del Comitato Direttivo.
Il Presidente Al. Rivoir.
IVouvelles politiques.
del forte credente: « Sia fatta, 0 Signore,
la tua volontà ! ». ' G. D. Buffa,
Marina di Fuscaldo, 20-7-916.
Preg. sig. Pastore ed amico.
Le vostre cristiane parole sono state
un vero balsamo al nostro cuore. È un
gran sollievo per una persona che soffre
di vedere che non si è dimentieati.dagli
amici e che questi continuano a dimo
La rectification du front Adige-Brenta
est toujours encore l’objectif principal de
l’armée italienne; il ne se passe pas de
jour qui ne marque un petit progrès par
l’occupation d’une nouvelle cime ou d’une
position importante, pas de jour où l’ennemi n’échoue dans ses efforts pour essayer de reprendre ce qu’il perd petit à
petit.
Tout dernièrement, nous avons occupé
Cima Stradone au nord de Colbricon,
nous avons complété l’occupation des
hautes vallées de Travignolo et San Pellegrino, et, à l’aube du 24 c., nos troupes
se sont définitivement emparées de monte
Cimane à 3 km. environ au nord de Arsiero, un point stratégique de tout premier ordre qui assure nos communications entre la vallée de l’Astico et le plateau des Sette Comuni.
Un aviateur de Trente, qui est enrôlé
dans notre flotte aérienne, a eu le courage téméraire de diriger son aéroplane
sur Trente, de descendre légèrement vers
le château où le pauvre Battisti a été
justicié, d’y jeter une couronne mortuaire
portant une inscription qui glorifie le
martyr et de faire pleuvoir sur la ville
« irredenta » des milliers de petits feuillets
blancs, rouges et verts qui vont renseigner nos frères sur les résultats de la
guerre européenne et leur porter nos encouragements sympathiques. L’intrépide
ayiateur a pu accomplir sa périlleuse mission, malgré le bombardement continuel
de la part des Autrichiens durant tout le
trajet d’aller et retour. Voilà une commémoration significative et n’ayant rien
à envier à celles que toutes nos grandes
villes ont célébrées dans le courant de la
semaine pour honorer la mémoire de la
dernière illustre victime de la férocité
autrichienne.
— La formidable bataille de la Somme
continue à être favorable à nos alliés,
malgré le redoublement d’efforts déployés par l’ennemi. Ce n’est plus la poussée rapide des premiers jours, mais les
Franco-Anglais avancent toujours. De
violents combats engagés autour de Pozières ont abouti à l’occupation du village
de la part des Anglais. Les Français ont
à leur tour, occupé un groupe de maisons
au sud d’Estrées et chassé les Allemands
des tranchées au nord de Vermandovil1ers. Sur la Meuse, c’est à dire dans le Secteur de Verdun, les coups de bélier des
Allemands ne les font plus fléchir d’un
pouce, au contraire, ils viennent de capturer en quelques jours plus de 800 prisonniers.
— Mais les meilleures nouvelles nous
viennent encore de la Russie où les victoires se suivent et ne se ressemblent pas.
Plus de 27.000 prisonniers en deux jours!
Victoire sur le golfe de Riga qui oblige
les Allemands à se retirer de plusieurs
kilomètres; victoire en Volinie, et victoire continuée en Bukovine et sur les
Carpathes que les Cosaques viennent de
franchir, dit-on, en pénétrant en Hongrie sur une profondeur de 50 km. La
ligne de chemin de fer Delatyn-KeroznaVarochta est déjà entre les mains des
Russes. Dans la zone du Caucase, les
Russes font également des progrès.
Et ce n’est pas la crise partielle du Cabinet qui va arrêter les progrès de nos
alliés du nord: la politique n’a pas grand
chose à voir avec la valeur des armées,
pas plus en Russie qu’ailleurs, et la démission du ministre des affaires étrangères Sazanoff, très libéral, que M. Sturmer,
conservateur, va remplacer, n’aura aucune influence sur la situation militaire
ni sur les relations politiques de la Russie avec les autres puissances. L’Italie
regrette cependant M. Sazanoff qui s’est
démontré notre ami sincère à travers
toute sa longue carrière de ministre.
— La Chambre des Communes a voté
récemment un nouveau crédit de guerre
de 11 milliards et un quart, ce qui, ajouté
aux crédits précédents, depuis le début
de la guerre, forme la somme plutôt rondelette de 50 milliards que l’Angleterre a
dépensés en deux ans ! Actuellement l’Angleterre dépense environ 88 millions par
jour et prête aux alliés ou à ses colonies
en moyenne 33 millions par jour. Ces
chiffres impressionnants ont été soulignés
par un discours de Lloyd Georges où,
après avoir constaté les heureux résultats de la bataille de la Somme et loué
l’habileté et la vigueur des armées anglaises, il déclare que la victoire finale des
alliés n’est plus qu’une question de mois.
Amen 1 ]• c.
Ab. payés et non quittancés.
Julie Pons, New-York (juillet igi6-juillet
1917) —• H.tte Garrou, New-York, 1916 —
J. D. Cougn, St-J eau, 1916-17.
Pour l’a Echo » des soldats.
AlHo Jean-Pierre, anc.. Viliar Pellice U. 2,—
Geymonat-Talmon Madelaine, Id. » 1,50
Michelin-Salomon Paul, anc.. Id. • 2,—
M.lle Marguerite Bertin (Villa Bertin) Torre Pellice » 5.—
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Le soussigné, appelé au service militaire, se trouve dans la nécessité de fermer son commerce dès la première semaine d’août.
Il remercie sincèrement ses affectionnés
clients et les familles des villégiateurs qui
ont bien voulu lui donner leur préférence
durant les quatre années qu’il est établi,
et il espère les revoir bientôt.
Torre Pellice, 24 juillet 1916.
Bleynat Lamy, boucher.
»
Ì
W
4
Materassi di Crine.
I migliori c più economici.
MANIFATTURA PACCHETTI
MILANO
Prof.Cav,b.UmgO
speñaliata nelle malattie ée§U
\Æ I Cli à mm. les Pasteurs
^7 ” ■ Instituteurs et libraires que le «enl dépôt autorisé
pour les Vallées, par la Société Biblique
Britannique et Etrangère, est toujours
Rue Garibaldi, IV. 4 à TORRB PBBBICB. — Escompte aux revendeurs.
Orecchi
Naso
6 Gola
Toriao - Portici Vii Nizza, 15
éelle ere li elle 12 t IS elle li feeleK
àelUer* 10 * 12ftethi
■iwrlgi«ii« d«i sitatM « raw
n«»al» In e » la are
u
Ü
u
u
Ü
y
Ü
u
0
0
0
DIRECTEUR DE LA SECTION
OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE
AU « NUOVO OSPEDALE» DE TURIN
H Doet. ARDUmO FËRRËROO
^ 0
0
Ü
0
0
0
0
Ü
Ü
AFFITTAMENTO
Spécialiste pour les maladies
du JìiE* ...............
de la €^OR€lE
locali ad uso CASERMA RR. Carabinieri in TORRE PELLICE.
Presentare offerte entro il 15 Agosto
1916, alla Segreteria della Deputazione
Provinciale - Piazza Castello 9, Torino ove si potranno avere informazioni.
1
v~
L’acido urico ecco
il grande veleno
dcU’organismo.
et des OnLElELES g
ü Guérison sûre et rapide des g
Û défauts de respiration nasale. y
0 TüRIN - Via Goito, 6 (près de la 8
Il ér«rs de 1 h. à 4 de l’après-midi. ^
0
0
Téléphona 4.«8.
ATELIER de lARRRERlE
DI
MOBGLIA VINCENZO
Monuments et inscriptions
«V» «vfi- «v» SNS' en tous genres.
Objets d’ornement et de fantaisie, etc.
(Villa Rosa) Luserna S. Giovanni.
Reumatismi
Gotta
Calcoli
Sciatiti
Arterio»
Scleròtì
ccmȈcKtv3iuva
di Medicim di
(10 Novembre I908l.
delle Science di PifTai
■gìdicembre noli; ^
Anuienato xtalT ACIDO VRICòr
Attanagliato dai dotori.egUma può essere jsaJvat^cbe daìV
URODONAL
poichi lVRODONAl achgtie VAcida Vricd.
d
' U. ».2». Par « tlMooi tljea. (oatora L. ^ «m,
f(CÌBlÌtàpTxpar»UdtilìStabÌÌÌmnUChatelaÌtt. 26. vu costei Horroae. munto.
f*AQfeOL, malattie delle vie i
------ : urinarie il« icgiola franco L.é.25. La >ca,olo frane» U075).
STITICHEZZA. ENTERITT. FURUNCOLOS. IL. ».,.1. ^
4
»y. P0»^»*r01RE8 EMORRÒlot. SUPPOSITORII SaENTIFICI. <u Ka.nl. franco Li.75}.
jyAM.lANIlVE srRLIDE e malattie della pelle (La «.M, frgn«, L.ie.75).
OrRALJ>OSE IGIENE INTIMA DELLA DONNA (L. K.,of. francn L.4.25). Granar L.T.6Ì.
O©©©©©©©®©©©©©©©©©©©©©©©® ©©©©O
»1 Itratf y^at.l.T^’iSBOLrCYRALOpSE
-------- A uva« I "0«^ quali Farmacfe Bt tono tettom torevviste. ...
O
O
O
o
o
@
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Q
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
L’IMPRIMERIE ALPINE
de AUGUSTE C0ÏSS0N
TORRE PELLICE sS\S''SN®'^S\®'
par accord spécial avec la Maison éditrice
J. H. JËHEBEB, de Geoèye
se charge de fournir toutes les publications du dit
éditeur, au prix de couverture, sans aucune augmentation malgré le cours élevé du change.
L’Imprimerie tient le CATALOGUE à la disposition de tous les clients, et Uexpédie franco sur
demande.
O
O
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
oo©©©© ©©©©©©©©©©©©©©©©© ©©©©© ©©©©©©©o
ANTICA cd AVVIATA
TRATTORIA E LigUORERIA
CENTRALE
con vasti locali. Giuoco di boccie,
Rimesse, ecc.
da AFFITTARE subito.
Rivolgersi al proprietario GEYMONAT
in Torre Pellice.
iJ
OÍS^
W “ E
H sà
*- ’S ,C8
Wii.
a ¡2
<V ^
U
Ï! 5 s.
Si "I
E-h «
w
O Q VJ A
ANTICANIZIE - MIGONE
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, nè la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
« fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
A-r-T Kts-r ATO
Signori MIGONE <S C. —• Milano
I
Fmalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bellezza della gioventù senza avere il
minimo disturbo ncH’applicazione.
Una «ola bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che
#Sè\fS m nX no Wolla orA /...Ito /...Z/k /. ! _1_. . .t|
non macchia nè la biancheria, nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO
|»|^- Costa L. A la bottiglia, cent. 80 In più per la spedizione, 2 bottiglie L. 8- • 3 bottiglie L. 11 franche di porto ed è in vendita
proMo tutti i Farmacisti, Parrucchieri e Droghieri.
, o'-'c.,
s
teasa tèéftì te
< paUlora
(MMivwioNi. kitriuiiiunm
USElOMIEMbC
fk. t.,. fi
MILANO
^hoo - ,,ra.ra T a> MagMt'a «I
¿J' *««''»’• f blinw'^ lf> ClO-grcM
SI SPEDISCE CON^J^MASSIMA SEGRETEZZA
Deposito Generale da MIGONE & C. - Via Orefici (pissjggioctmnit, 2) - MILANO
Torre pellice - imprimerie alpine.
■-i
,17 ?
r* siili