1
t w
M.r. le çhev. B I ip-pr i " -^33?
j =« . - - • pasteur .
.. 7" - ' ' tïrwr Ä
Cinquante-sixiêflr5~aimée7
POMÄEfeTTol
5 Mars 1920
N. 9
I
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ...............
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ........................
Plusieurs abonnernents à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique ...... j, y,
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,'
Egyptê, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an; U. 5,—.
On s’abonne ; à Torre Pellice au bureau d’administration de l’Echo
à l’imprimerie Alpine ; dans toutes les paroisses, chez MM.
L. Par ao Ponr 6 mob
4.— 2,50
» 5,— 3—
9 8,— 4.50
» 7,— I doll. 1/2 doll.
les Pasteurs.
D’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. David BoSio/ pasteur,
Torre Pellice
et pour l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie
Alpine - Torre Pellice).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
n
0
S
H
W
1
O
O
Cî
5Ö
>
H
<!
W
O
f
•xJ
O
(yi
H
W
SOMMAIRE ; Ea prédication de la Croix —
Un récit et trois questions — Congrès
d’étudiants chrétiens — Courrier d’Angleterre — Madame Gilbert Colgate —
Chronique vaudoise.
La Prédication de la Croix.''’
« Jamais homme n’a parlé comme cet
homme », déclarèrent un jour certains auditeurs de Jésus (Jean vu, 46). Mais l’éloquence divine du Sauveur se manifeste dans
toute sa grandeur dans les sept paroles qu’il
a prononcées sur la Croix. Méditons-les,
comme préparation à la semaine sainte que
nous allons célébrer.
Voici les trois premières, qui forment
comme un groupe, dans lequel apparaît
toute l’abnégation de Celui qui meurt pour
les péchés de l’humanité. En effet, ces paroles que Jésus prononce dès qu’il est crucifié, ne sont pas l’expression de ses horribles souffrances; mais ce sont des paroles
d’amour pour ceux qui sont là près de Lui,
et qui me semblent représenter, à cette
b.cure, l’humanité entière.
I. - La première parole (oh ! amour sublime !) c’est une prière en faveur de ceux qui
l’ont crucifié: k Père, pardonne-leur, car ils
ne savent ce qu’ils font » (Luc xxin, 34).
« Ils ne savent ce qu’ils font ! ». — Nous
éf)rouvons une indignation profonde à Tégard de ceux qui, en faisant mourir Jésus,
ont commis le plus grand des crimes. Toutefois, n’oublions pas les circonstances qui
ont aveuglé cette foule fanatique, à cette
heure terrible où se manifestait « la puissance des ténèbres » (Luc xxii, 53). Plus
tard, en reprochant aux Juifs leur grand
crime, Pierre leur dira : « Frères, je sais que
vous avez agi par ignorance, ainsi que vos
chefs » (Actes iii, 17).
—■ Aussi, souvenons-nous que, lorsque
nous tombons dans le péché, nous tombons
ou par ignorance, ou par folie, victimes d’un
aveuglement spirituel. Si nous savions toujours prévoir les conséquences funestes du
péché, combien notre vie ne serait-elle pas
meilleure ! Aux pieds de la Croix, qui nous
montre à quelles conséquences terribles
jxiut nous entraîner le mal, demandons à
Dieu Sa sagesse. Son Esprit !
Cette ignorance, ou cette folie, Jésus la
rappelle à son Père, tandis qu’Il intercède
pour ses bourreaux.
— « Père, pardonne-leur ! ». Cette parole
suffirait, à elle seule, pour révéler dans la
personne de Celui qui la prononce ,1e Fils de
Dieu. Il est vrai, nous la retrouvons dans
la bouche de maint autre martyr, mais seulement comme l’écho que font entendre les
(*) Nous sommes heureux d’offrir aujourd’hui à nos lecteurs la première d’une série
de méditations dues à la plume du pasteur
J. Bertinat, sur les 7 dernières paroles de
Jésus. Nous souhaitons que ces méditations
puissent contribuer à nous préparer à la
commémoration de la mort de Christ.
disciples du Crucifié. Mes frères, quand la
flamme de l’amour qui pardonne semble
vouloir s’éteindre dans notre cœur, lorsque
la parole du pardon a de la peine à monter
sur nos lèvres, souvenons-nous de Jésus qui
prie pour ceux qui l’ont crucifié !
II. - Jésus a prié pour ses ennemis: eux
surtout avaient besoin de Son amour. Mais
il y a encore une âme, auprès de lui ; et cette
âme aussi a besoin de salut. « Souviens-toi
de moi, quand tu viendras dans ton Règne !».
— Ainsi supplie cette âme. —• Et Jésus:
« Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec
moi dans le paradis » (Luc xxiii, 43). C’est
le salut à la dernière heure. Or, il y a les appelés de la dernière heure (Matthieu xx, i16). Par exemple, au milieu des horreurs de
la guerre, nous avons été réjouis par la conversion d’un certain nombre de nos jeunes
gens lesquels, en présence de la mort qui
les menaçait sans cesse ou qui déjà envahissait leurs membres,' se sont convertis et ont
goûté la joie du salut. Ne désespérons jamais pour personne: l’amour de Dieu peut
tout. Pourtant, remarquez: des deux malfaiteurs crucifiés, an seul se repent et saisit
le salut. Ne renvoyons donc pas à plus tard
notre conversion.
Et qu’elle est douce cette parole: « Je te
le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec
moi dans le paradis ! ». — Puissions-nous
l’entendre nous aussi, à notre heure dernière, et toutes les fois que la pensée de la
mort se présente à notre esjnit. C’est moi,
Jésus, qui te le dis, et par conséquent je te
le dis en vérité, que bientôt, c\v,’aujourd’hui
même tu seras au sein de la félicité éternelle;
tu seras dans le paradis, et tu y seras avec
moi, avec ton Sauveur !
III. - Jésus a prié pour ses ennemis; Il a
sauvé une âme. Mais II ne pense pas encore
à Lui-même: aux pieds de sa Croix, il y a
une femme, et c’est Sa pauvre mère; il y a
un disciple, qui représente tous ses pauvres
disciples. Et sur ces deux cœurs transpercés
par l’angoisse, J ésus fait descendre le baume
consolateur et vivifiant de ces paroles que
lui seul sait prononcer:
<1 Femme, voilà ton fils.
« Jean, voilà ta mère » (Jean xix, 26, 27).
Aux pieds de la Croix, les relations humaines
entre Jésus et sa mère ont leur terme; mais
sur le sol baigné de sang rédempteur surgit
une nouvelle plante: la famille spirituelle
de tous les Chrétiens.
Chrétiens, vous ne devez former qu’une
seule famille: donc, consolez-vous mutuellement, aidez-vous, aimez-vous !
Lecteurs, vous vous demandez sans doute :
Quand donc n’y aura-t-il plus de guerre?
Quand donc notre humanité deviendra-telle meilleure? Quand donc? — Quand l’humanité se rassemblera autour de cette Croix
sur laquelle Jésus a dit: « Voilà ton fils!...
Voilà ta mère ! ». — Et quand donc nos
Eglises deviendront-elles ce que Jésus veut
qu’elles soient: des familles? Et quand donc
l’Eglise sera-t-elle une famille? Quand donc?
— Quand nos Eglises vivront, en esprit, aux
pieds de la Croix, et les âmes apprendront
du Christ crucifié la grande leçon de
l’amour !
J. Bertinatti.
UN RÉCIT ET TROIS QUESTIONS.
Un récit.
Dans les temps où les Sociétés Bibliques
n’avaient pas encore répandu par millions
les exemplaires de la Parole de Dieu, le fermier d’un domaine en Irlande vint un jour
supplier le maître de cette terre de lui confier pour quelque temps son Nouveau Testament. Mais celui-ci, craignant sans doute
que, le paysan ne gâtât son livre, lui refusa
sa demande.
— Veuillez au moins me permettre de le
copier, reprit le paysan.
— Comment en viendriez-vous à bout?
objecta le seigneur. Vous n’avez ffour cela
ni encre, ni plumes.
Mais le paysan insistait, assurant qu’il se
piocuierait bien les objets nécessaires, si
seulement le maître voulait consentir à ce
que son fermier vînt tous les soirs s’établir
dans son antichambre.
Comment résister à une requête à la fois
si humble et si pressante? Elle fut accordée
et, dès ce même soir, on vit arriver au château le pieux fermier qui, d’une main durcie
par le travail et à la clarté d’une chandelle,
se mit à copier verset après verset, chapitre
après chapitre, lés pages du Livre de vie.
La nuit était souvent très avancée, que
notre fermier écrivait, écrivait toujours. Il
poursuivit son travail pendant bien des années, jusqu’à ce qu’enfin, parvenu au terme
de son œuvre, il vint un jour, tout joyeux,
montrer son Nouveau Testament à son maître qui lui dit :
— Faisons un échange: je te donnerai.ee
Nouveau Testament bien imprimé et solidement relié si tu veux me céder le tien.
Le paysan accepta, cette offre, et ce fut
ainsi que son manuscrit passa entre les
mains de la Société Biblique de Londres qui
le conserve comme un précieux monument
de l’amour d’un pieux agriculteur pour la
Parole de Dieu. (i).
Trois questions.
—■ Pourquoi les humbles aiment-ils d’une
façon toute particulière la lecture de l’Evangile?
— Les aristocrates l’aiment-ils autant ?
— Qui sont les aristocrates?
C’est aux lecteurs de répondre d’abord à
ces trois questions ; quant à nous, avec l’aide
de Dieu, nous y répondrons dans la suite.
Esther Fasanari.
{ï) La Vie Chrétienne, 1857.
(Retardée). Le Congrès de la « Fédération
d’Etudiants pour la Culture religieuse » tint
ses assises à Rome du 4 au 9 Janvier. Le
nombre des congressistes, étudiants, professeurs, amis de la Fédération, fut très encourageant: c’est un symptôme qui n’est
pas à négliger dans la vie de cette' œuvre si
pleine de promesses.
Il esfi difficile de résumer en quelques mots
ce que fut ce V« Congrès, qui, pour la variété
des travaux présentés, les discussions bien
nourries et suivies, non dépourvues parfois
de vivacité, laissèrent dans tous les participants, des impressions vives et profondes.
La Conférence commença ses séances sous
la présidence de M. le prof. M. Falchi, qui
adressa aux congressistes quelques mots de
bienvenue. Après une brève allocution de
M. Samuele Benoni Cesan, mutilé de guerre,
M. le prof. V. Macchioro de l’Univer.sité de
Naples, tint son discours d’inauguration sur
les Problèmes de culture.
Sur les signes des temps et le devoir des étudiants chrétiens. Don Brizio Casciola présenta
une relation très intéressante en démontrant
surtout que l’a'mour finira par vaincre l’homme, malgré les forces mauvaises qui semblent paralyser les forces idéales tendant
à pacifier les âmes.
M. Raffaele Maietti, conseiller à la Cour
d’Appel de Rome, nous parla sur la charité
du Christ, sur celle surtout qui a pour objet
l’enfant.
Nous eûmes aussi des discours et des
rapports très importants du prof. Romolo
Murri sur Affinités et dissensions entre Christianisme et idéalisme; du prof. L. Paschetto
sur La reprise des relations internationales;
du doct. Assaggioli sur Le problème de l’éducation sexuelle; du prof. Barillari sur les Devoirs des Italiens; du prof. Ferrando sur le
Mysticisme; de M.me L. Guilio Benso ^sur
La femme dans le Fédération <Fétudiants; du
prof. Taglialatela sur Culture religieuse et
école libre ».
M. le pasteur Ugo Janni, rédacteur de
Fede e Vita, bulletin de la Fédération, donna
un compte-rendu très étendu et bien intéressant tant au point de vue moral que financier, sur la vie de la revue même pendant
ces années de guerre.
Le rév. Walter Lowrie, caissier de la Fédération, fit son rapport financier dans un
très-clair compte-rendu des entrées et des
dépenses de l’institution, depuis 1914 jusqu’au 31 Décembre 1919.
Le secrétaire national de la Fédération,
M. Cesare Gay, présenta un rapport moral,
sur l’œuvre, depuis le dernier congrès de
1914. Malgré la guerre et bien des épreuves
la Fédération a vécu quand même, grâce à
la bonne volonté, à la fois, et à la constance
de ceux qui l’aiment. Puisque elle a sa raison d’être, elle doit vivre et s’étendre en
largeur et en profondeur.
M. Gay présenta à l’assemblée un pro-
2
gramme de travail à suivre. On y parle des
maisons d’Etudiants à fonder, de l’école
pour secrétaires, des rapports avec les églises, avec les Y. M. C. A. et les Y. W. C. A.,
etc., et on y donne en même temps des conseils pratiques sur la manière de rendre nos
associations de vrais centres de vie intellectuelle, moi'ale et religieuse.
Le dernier jour on procéda aux élections
du nouveau Comité directeur national: obtinrent la majorité des voix M. le prof. M.
Falchi, doct. Lowrle, prof. Paschetto, prof.
Ferrando, don Brizio Casciola, av. C. Gay
et M. le pasteur ügo Jauni.
La Conférence acheva ses travaux par les
discours de clôture de M. Falchi et de M.
Piva, étudiant en philosophie. En voici quelques pensées: Si la tâche est grande et le
temps est court, peu importe. Vivons en
Dieu et II sera en nous pour nous donner la
force nécessaire. Pénétrés de la sainteté de
notre tâche, remettons-nous au travail, reprenons les luttes quotidiennes et travaillons avec élan, amour et confiance pour
assurer la victoire et le triomphe de notre
Roi.
Le Congrès eut aussi ses représentantes
féminines qui tinrent une réunion spéciale,
très intéressante, à laquelle participa la secrétaire mondiale. Miss Ruth Rouse. La
Conférence exprima le désir qu’un travail
sérieux s’organise parmi les étudiantes italiennes en collaboration avec les Y. W. C. A.
Le Comité National délibéra ensuite d’admettre dans ses séances une représentante
des étudiantes, et il la choisit en la personne de M.lle E. Donelli de Florence.
M. C. Gay garde sa tâche de secrétaire national de la Fédération. Mais puisqu’il lui
est impossible de pourvoir tout seul à la
réorganisation du travail dans toute l’Italie, on a accepté la collaboration de M. le
doct. Felice Cacciapuoti qui est nommé secrétaire de l’Italie Centrale et Septentrionale, et M. Gay reste le secrétaire national.
E. D.
COURRIER D’ANGLETERRE.
Cher Monsieur,
Il me semble que c’est un devoir que je
dois accomplir en vous envoyant ces quelques lignes pour notre cher Echo.
MalheureusemêHt nous venons de perdre
trois amis qui s’intéressaient à notre œuvre. Nous donnons la première place à M.me
Donald Matheson, la fidèle amie du député
vaudois en Angleterre, plaidant constamment avec ardeur notre cause. Elle s’en est
allée gardant jusqu’à la fin le souvenir de
ses chers amis des Vallées.
Une autre sœur, très distinguée, a été rappelée par Dieu: il s’agit de M.me Lewis, de
Cambridge, considérée comme une lumière
de premier ordre dans l’étude des langues
orientales. Elle aussi a été une amie dévouée
de notre mission en Italie.
En dernier lieu nous déplorons le départ
subit du prebendary Webster, pasteur d’une
des églises anglicanes les plus en vue de Londres. C’était un évangélique convaincu, un
soutien de l’œuvre de Keswick et de tout
ce qui était fidèle à la vérité.
Un des pasteurs qui est à l’ordre du jpur
actuellement, est sans contredit le docteur
Jowett de Westminster Chapel. Placé à la
tête de l’Eglise Presbytérienne de 5 th Ave.,
New-York, pendant quelques années, il est
revenu en Angleterre sollicité, dit-on, par
Lloyd George lui-même. Le fait est qu’il a
réussi à remplir son vaste temple qui peut
contenir quelques milliers de personnes.
Dernièrement, le Dean de Durnam l’a invité et il a pu prêcher dans la cathédrale
devant 7000 auditeurs. Le parti ritualiste
est furieux, mais le peuple a montré qu’il
désire l’union des Eglises. Un pauvre pasteur anglican qui a voulu protester a été mis
à la porte par la police et on a entonné un
hymne chanté par l’immense foule.
J’ai eu le plaisir d’entendre le docteur Jowett, et c’est un vrai privilège que je me
suis procuré: clarté, puissance et foi évangélique, sont les traits qui caractérisent sa
prédication.
Me voilà arrivé à mon 8. me meeting et à
mon 3.me sermon, le dernier prêché dans
une église anglicane.
Le travail est pénible, mais il y a aussi
des joies spéciales qui vous font du bien»
L’essentiel c’est de compter sur Dieu. f
C. A. Tron.
Madame GILBERT COLGATE
de NEW-YORK. f
Madame Colgate était depuis longtemps
mie amie sincère et dévouée de notre œuvre. Elle avait visité plusieurs fois nos Vallées et nos principales églises en Italie et
était convaincue que l’évangélisation de
notre patrie était une chose absolument né
m
cessaire que les chrétiens d’Amérique devaient encourager par tous leurs moyens..
Elle devint la trésorière et l’âme d’une Société qui avait pour but d’aider l’œuvre
de l’Eglise Vaudoise et consacra à cette Société et à son succès les plus beaux dons de
son intelligence et de son grand cœur.
C’est une perte très sensible que nous faisons avec la mort de Mrs. Colgate. Dieu
veuille nous susciter d’autres amis de sa
force et de son enthousiasme et Dieu veuille
bénir Mr. Colgate et ses enfants pour lesquels nous demandons Ses plus miches consolations.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Envers-Pinache. Le 24 Février nous
avons eû. le mariage de Mr. Alexandre Bounous, originaire de notre Commune mais
établi à St-Jean, avec M.lle S. L. Rochon de
Jacques.
Forano. (H.) Le 17 Février a aussi été
célébré par l’Eglise Vaudoise de Forano Sabina, et pour la première fois. Dans les salles de l’A. C. D. G., pavoisées de drapeaux
italiens, à la présence de plus de 150 per.sonnes, il y eut la conférence commémorative, après quoi des jeunes filles récitèrent
plusieurs poésies d’occasion, un chœur
chanta les cantiques II Rimpatrio et II Giuro
di Sibaud. Nous eûmes enfin une série de
projections lumineuses représentant plusieurs vues des Vallées Vaudoises et de quelques églises de l’Evangélisation. La collecte
pour la caisse centrale donna L. 20.
Tandis que dans le pays on terminait la
journée par les folies du dernier jour du carnaval, les Evangéliques et leurs amis, étaient
réunis pour entendre les grandes choses
faites par l’Eternel à son peuple, pour le remercier et pour lui demander de vouloir
continuer à bénir son Eglise et l’aider à
remplir son œuvre.
Notre église continue son œuvre dans ce
pays, au milieu des luttes. A la mort du
comm. Angelini, le prêtre et ses accolytes,
espéraient que tout aurait été en ruine; au
contraire les membres de l’église ont tenu
ferme, visités par les pasteurs de Rome, et
quand dans le mois d’Octobre la V. Table
envoya l’actuel ministre, tous, à l’exception
des adversaires, reprirent courage et le travail recommença avec plus d’ardeur. Outre
le travail de l’église, on fonda de nouveau le
Circolo Cristiano, qui se réunit dans trois
magnifiques salles. Dans celle des conférences, les évangéliques et leurs amis se réunissent chaque 15 jours, pour entendre une conférence sur l’histoire vaudoise, et une leçon
d’Histoire Sainte, donnée à l’aide de la
lanterne magique. Tous .les soirs dans la
troisième salle, il y a l’école pour les jeunes
gens qui pendant la journée vont travailler.
et jusqu’à présent nous avons eu 32 inscriptions.
Nous avons aussi institué le Segretariato
del Popolo pour ceux qui ont besoin d'écrire
des lettres, faire des demandes, etc., etc., et
l’institution a été bien accueillie par la population.
Malgré la guerre que nous fait le prêtre,
nos écoles vont assez bien, et dernièrement
une quinzaine d’enfants qui allaient à l’école
communale ont été conduits chez nous.
Dieu soit loué pour tout ce qu’il nous
donne de faire.
La Tour. Nous avons le triste devoir d’annoncer la décès de M.me Catherine
Coïsson née Simound, qui nous a laissés'pour
la patrie céleste, à l’âge de 71 ans.
Massel. Pour les cœurs sensibles et portés à la reconnaissance, notre fête du 17 Février a toujours un langage très éloquent.
La veille, une douzaine de feux de joie éclairèrent d’une vive lumière notre vallon. Nos
enfants jouaient du cor et poussaient des
cris de joie en dansant des rondes autour de
leurs (( falos ». Nous, les adultes et les vieux,
approuvions en silence et pensions avec émotion au passé !
La grippe nous ayant épargnés jusqu’au
17 (il n’en est plus ainsi depuis quelques
jours ) tous nos enfants, accompagnés de
leurs maîtres et de leurs parents, purent se
rendre au temple. M. P. Chauvie intéressa
les petits et les grands en leur dévoilant ce
qüe l’une parmi les plus savantes branches
du vieil ormeau de la Balsille, qu’il a transportée chez lui, lui avait confié en secret la
veille. Se déroula ensuite, à la grande satisfaction de tous, le programme bien nourri
et attrayant de chants, récitations, monologues et dialogues. Nos enfants reçurent quelque chose pour mettre sous la dent et ensuite ils se rendirent dans leurs écoles respectives pour terminer la fête par quelques jeux.
Pcrricr-MancîUc. Notre 17 a été fêté
cette année avec un entrain tout nouveau,
malgré le temps qui s’était gâté pendant la
nuit. De nombreux falos, plus nombreux et
plus brillants qu’à l’ordinaire, illuminaient,
la veille, notre Vallée.
Le matin, vers 10 heures, les enfants de
nos écoles, tambour battant et drapeaux
flottants, font leur entrée dans le temple;
rm nombreux public le bonde. Après une
prière-d’action de grâce et une courte allocution de notre pasteur, M. Henri Troii; par
aquelle il évoque les souffrances glorieuses
de nos pères et les moments de joie délirante
du premier 17 Février, en nous invitant à
la reconnaissance, la parole est donnée aux
enfants qui grillent d’envie de nous démontrer comment ils savent - avec une verve ad*mirable en de tels acteurs - nous développer
un programme très riche en récitations, monologues, dialogues; le tout intercalé par
des cantiques français et italiens, enlevés
avec entrain, sous la direction de M. Peyronel.
Nous devons relever que plusieurs maîtresses non vaudoises ont voulu, non seulement prêter leur concours à la bonne réussite
de la fête en préparant pour leurs enfants
quelques bonnes récitations, mais ont tenu
à accompagner personnellement leurs élèves au temple et prendre part à notre joie.
Et cela malgré les clameurs et les hauts cris
de certain journal de l’arrondissement, qui
s’efforce de jeter le désarroi au milieu de
nous. Nous remercions bien cordialement
ces maîtresses qui volontairement ont voulu
témoigner de leur amour pour la liberté.
Cette première partie de la fête se termina
- comme toujours - par la distribution aux
enfants d’un petit pain, d’une plaque de
chocolat, d’une orange et de la brochure du
prof. Jalla.
A midi et demi, une centaine environ de
convives, hommes et femmes, se réunissent
pour le banquet traditionnel, que le Con
sistoire avait fait préparer chez M. Peyrot,
aubergiste, et qui fut très bien servi par le
nouveau propriétaire, M. Guigou de Pral.
Cette agape, vraiment fraternelle, eut un cachet tout à fait vaudois, tel que l’on ne l’avait plus remarqué depuis quelques années.
On profita de la circonstance pour échanger
quelques idées sur divers sujets et plusieurs
furent les orateurs: MM. Tron, pasteur; E.
Peyran, syndic; Pons, secrétaire; J. P.
Genre, juge de paix et d’autres encore.
Deux ou trois de nos braves vieillards, de
ceux qui tiennent à ne pas manquer un seul
17, accompagnés par quelques bonnes voix,
nous égayèrent en chantant les vieilles complaintes du répertoire vaudois: Charles-Albert et la liberté, La mort de Cavour, Les montagnards, etc.
En terminant, un « grand merci » à toutes
les personnes qui, d’une façon ou de l’autre,
ont contribué à la bonne réussite de notre
cher 17 ! Faucïe.
—• Remerciement. M. le chev. Jean Gay
de la Pérouse, vient de céder à la Société
Val Chisone ses droits sur les mines de talc
de Maneille. En se séparant de ses ouvriers
il a voulu leur laisser une généreuse gratification comme signe de reconnaissance pour
la bonne entente qui a toujours régné entre
lui et eux tous. Aussi ceux-ci désirent lui
rendre publiquement ce bon témoignage et
l’en remercient sincèrement.
Et nous tenons à relever ce fait, si rare et
si élogieux par le temps qui court, et l’indiquer à ceux qui se creusent la cervelle pour
trouver une solution à l’éternelle question
du capital et du travail. Eneico Tron.
Pomarct. Le quartier du Peui a
perdu pendant la dernière semaine trois de
ses habitants qui nous ont quittés pour leur
patrie céleste. Ce sont Jacques et Catherine
Ribet des Bouchards et Virginie Baret mariée Perro des Faures, qui laisse après elle
un petit enfant de quelques jours.
Toute notre sympathie aux affligés.
Prali. Après une série de belles et chaudes journ^s nous avons eu un 17 Février
neigeux. Cela n’a pas cependant empêché
à nos enfants, même les plus petits, d’intervenir, et à un nombreux public d’accourir
pour participer au culte et entendre les récitations et les chants. Particulièrement
goûtés ont été les deux chœurs exécutés
d’ime manière parfaite sous la magistrale
direction de notre vieux régent paroissial
M. Coïsson.
— Nos écoles de quartier sont toutes desservies maintenant par des maîtresses diplômées, excepté celle de la Maière qui
gai'de encore la maîtresse provisoire nommée par le Vice-Inspecteur, et du Malzat.
Une maîtresse diplômée avait aussi été
envoyée dans cette dernière* localité, mais
n’ayant trouvé ni les gens ni l’endroit
de son goût, elle est partie pour ne plus revenir. Et ce qui est vraiment étonnant,
c’est qu’elle ait réussi à se justifier auprès
des Autorités Scolaires et obtenir une meilleure place dans une Commune du bas de
la vallée.
L’école, fermée pour cette année, a été
rouverte par une jeune maîtresse du village
dont les services seront payés par les contributions volontaires des parents des eufantset par le subside du Comité Wallon.
— L’Union Chrétienne de J. F., dirigée
par M.me Pascal, est prospère et réunit la
très grande majorité des jeunes filles de la
paroisse. Le Dimanche, 18 Janvier, elle nous
a donné preuve de sa vitalité en organisant
deux belles soirées qui eurent un vrai succès et pour beaucoup de gens furent une
révélation. La bonté et la beauté des comédies et des chants, mais surtout, l’en-’
train, le naturel et la complète assurance
de nos artistes improvisés charmèrent les
nombreux auditoires qui ne regrettèrent
3
nullement l’argent qu’on leur réclama à la
porte. Bien des gens bien pensants disaient:
Voilà un excellent moyen d’occuper notre
jeunesse pendant l’hiver qui est si long, ici,
et en même temps de recueillir un peu d’argent pour des œuvres de bienfaisance. L’on
nous dit que nos Uniotiistes sont en train
de préparer un bazar pour le jour de l’Ascension. Nous leur souhaitons dès maintenant
bon succès.
Pramol. Visite d’EgUse. (B. F.). Samedi
21 Février, M. Louis Marauda, secrétaire
de la Commission exécutive, montait de
Pignerol à Peumian, et arriva dans cette
localité à 2 h, %, pour y présider la réunion
dans l’école. Le soir, une autre réunion avait
lieu dans l’école des Plencs, bondée d’un
auditoire attentif et respectueux.
Le Dimanche matin M. Marauda adressait la parole aux enfants de l’école du Dimanche, leur rappelant qu’il avait lui-même
occupé ces bancs quand il était enfant, et
les entretenant sur la famille de Jésus.
A II heures il annonça la Parole devant
im bon public, mais qui aurait été plus
nombreux, si le temps avait été favorable,
prenant comme point de départ ces paroles ;
« Le royaume des cieux est forcé, et les violents le ravissent » (Matth. xi, v. 12). Ensuite il porta les salutations des autres membres de la Commission. Les sujets traités
ont été les suivants: 1° Fréquentation des
cultes; 2° Sainte-Cène; 3° Jeunesse; 4° Enseignement biblique dans les écoles de
quartier.
L’Evangéliste, à propos de la fréquentation des cultes, constate qu’elle est bonne,
dans les réunions de quartier, mais il ajoute
qu’à l’égard du culte principal il y a encore
quelque progrès à réaliser. L’ancien D. Long
s’associe à ce que vient de dire M. Fontana,
et ajoute qu’il faut s’appliquer à faire toujours mieux son devoir, surtout à l’égard
de la Sainte-Cène.
L’ancien H. Reynaud, parlant des catéchumènes, dit qu’on les voit bien préparés
lorsqu’ils entrent dans l’Eglise; mais malheureusement après quelques années, malgré les exhortations et les bons conseils,
plusieurs se laissent entraîner facilement
vers les plaisirs du monde. Il exhorte encore
le public à s’approcher en plus grand nombre de la Table Sacrée.
Al’égard de la Jeunesse M. Fontana donna
de bonnes nouvelles. De concert avec M. l’instituteur H. Long, l’on a invité les jeunes
gens à former une Union et la jeunesse a
répondu admirablement à l’appel. L’Union
a travaillé à préparer une soirée dont le résultat a été très satisfaisant. M. Fontana
remercie M. Long et la présidente de l’Union
des Jeunes Filles, M.lle Viglielmo.
L’ancien Re5maud remercie M. Fontana
pour son zèle. M. Long touche la question
très importante de l’enseignement de la Bible dans les écoles, de quartier, faisant observer que cette question devrait être examinée le plus tôt possible. M. Fontana s’associe à ce qui vient d’être dit par M. Long.
Il espère qu’on en parlera à la Conférence
de District. M. Marauda promet de parler
de cette question dans le rapport de sa visite, et dans celui de la Commission exécutive. Il se réjouit des bonnes nouvelles qu il
vient d’entendre touchant la jeunesse. Il
souhaite que l’on puisse aller de 1 avant.
L’ancien Reynaud esprime la reconnaissance de toute l’assemblée à M. Marauda
pour sa visite et ses bonnes paroles.
Vers 2 h. 1/2 une réimion dans l’école des
Chaureng, présidée encore par M. Marauda
clôt cette belle visite d’Eglise, en laissant
dans les cœurs une bonne impression, que
nous demandons à Dieu de bénir, pour le
bien des âmes et pour sa gloire.
Rodoret. U est de mon devoir de remercier M. Amato J alla de ce qu’il a bien
voulu encore se souvenir de nos vieillards,
de nos invalides et de deux de nos soldats
en nous envoyant vers Noël dernier frs. 275Nos bons vœux de bonheur à notre généreux bienfaiteur.
— Nous avons fêté aussi à Rodoret le 17
Février. Le temps nous a favorisés. Il tombait pourtant un peu de neige, mais elle n’a
pas empêché aux enfants même les plus
éloignés de se rendre à la fête. Dès le Lundi
soir on voyait briller sur les nomtagnes des
falots. Le Mardi matin de bonne heure les
robustes bras de Louis Tron font retentir
les sons du traditionnel tambour. Notre ami
a été un vaillant soldat, qui sur le champ de
bataille a été proposé pour la médaille à la
valeur militaire.
A 9 h. arrivent nos 9 écoles. Cinq
n’étaient pas accompagnées par leurs maîtresses catholiques. Le directeur du chant;
l’ancien du Champ du Clôt, a dirigé trois
beaux chœurs et les enfants nous ont fait
passer une heure très agréable avec leurs
belles récitations. Dans son discours l’Evangéliste a rappelé que parmi les signa.taires de la pétition en faveur de la liberté
des Vaudois en 1848, il y avait un évêque
et bon nombre de prêtres, et a rendu un
témoignage ému à nos vieux régents de
quartier qui ont fait tellement de bien dans
le passé.
Rora. L’excellent opuscule du 17 Fé
verir, dû à la plume du proC J. Jalla a pu
être offert à toutes les familles de la paroisse
«
grâce à la générosité du syndic M. François
Tourn, qui en a couvert entièrement les
frais. Voilà un bel exemple digne d’être
imité.
Saint-Germain. Un jeune homme évangélique qui habite St-Germain, Roberto
Chiesa, a donné il y a quelques jours, ,un bel
exemple d’honnêteté. Ayant trouvé sur une
route de campagne un portefeuille contenant L. 400, il s’empressa de faire des recherches pour savoir à qui il appartenait
et le rendit intact au propriétaire.
— Le grand nombre d’amis et de
parents qui accompagna Jeudi de la semaine
passée au cimetière la dépouille mortelle
deM.meMargueriteJahier née Ribet a été une
preuve éloquente de la grande considération
dans laquelle était tenue notre sœur et de la
sympathie qui entoure sa famille en deuil.
— Une de nos bonnes vieilles de
l’Asile, Oliva Scaraniucci, s’en est allée paisiblement auprès de son Sauveur, à l’âge
de 94 ans.
Turin. Réunion missionnaire. Jeudi, 26
Février, une délégation de la Société « Pra
del Torno » de Torre Pellice, a visité la paroisse de Turin. M. le pasteur Comba de
Gênes ouvrit la réunion par la lecture de la
conversion de l’eunuque éthiopien, dans le
chap. VIII des Actes. L’étudiant R. Longo
nous parla ensuite de la Mission Suédoise
dans notre Colonie Erythrée, et insista sur
le devoir des protestants italiens de s’occuper particulièrement de cette œuvre. Une
collecte, faite à l’issue du service, a donné
frs. 106.
Genève. Une centaine de familles vaudoises, convoquées par M. Balmas pour commémorer ensemble le 17 Févriei dans la
chapelle des Buis, répondirent joyeusement
à l’appel, heureuses de se retrouver ensemble à cette occasion. La nombreuse assemblée, 175 présences, remplit bientôt la chapelle aimablement offerte à cet effet. Après
une prière, nous eûmes le plaisir de voir en
projection quelques endroits pittoresqnes
de nos Vallées et ce fut avec émotion que
nos pensées se reportèrent dans ces chères
paroisses toujours si présentes à nos cœurs.
Quoique à l’étranger, nous sentions plus que
jamais que nous faisions partie de la grande
famille vaudoise à laquelle nous nous sentons
si profondément attachés.
\
MM. les pasteurs Balmas et Micol, et M.
E. Benech, illustrèrent la fête du 17, rappelant à chacun le devoir de s’unir toujours ^
plus par les liens d’une foi vivante, à la glorieuse Eglise dans laquelle nous sommes nés
et de laquelle nous sentons de faire partie
comme des enfants aimants et reconnaissants.
Le chant: G/otVe au Dieu d’Israël, préparé
par le chœur des Buis, une récitation de
M.lle Martin, deux morceaux de violon joués
par M.lle Gönnet et un morceau de piano
de M.lles Pozzi et H. Balmas nous firent passer agréablement les deux heures d’entretien. Une tasse de thé et la traditionnelle
brioche, ainsi que la distribution de l’opuscule de M. Jalla sur le 17, clôturèrent la
séance qui laisse à tous le plus délicieux souvenir. Une collecte donna la jolie somme de
lires 300, destinées à notre frère Poët Alexandre, des Grangettes (Faët). La Colonie
Vaudoise de Genève est heureuse de contrihuer ainsi à payer, au moins en partie,
les frais d’mie jambe articulée dont notre
frère a besoin pour gagner plus facilement
sa vie.
Un petit repas du 17 Février, organisé palla Société Vaudoise de secours mutuel, réunira à nouveau les VaUdois le 21 courant, et
il fut décidé de se réunir à Pâques pour un
culte avec Sainte-Cène
La Colonie Vaudoise sera heureuse aussi
de voir bientôt le collecteur M. Rostagno et
lui démontrera, nous en sommes sûrs, son
intérêt pour la cause de notre Eglise dans
notre chère Patrie.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
14.me Liste de Souscriptions.
Sig. Luigi Deodato, Villar Perosl" (Ospedali) L. 5,—
Sig.ra Alina Bouvier, Lione (Rifugio) » 32,—
Sigg. Gio. Stefano e Paolo Barolin. Argentina, riconoscenti
pel ricovero della madre al
Rifugio „ » 500,—
Sig. B. Balmas, Ginevra (Orfanotrofio) » 4<—
Sig.na Maddalena Coïsson, Cannes (Rifugio) » IO,—
Sig.ra Maria Costabel, Locamo
(Id.) » 5,—
Sig.ra Giulia Gicognara, Bergamo, tire-lire Petrali-Cicognara
(Id.) » 40,—
Famiglia Gay (Curt), Luserna S.
G., in ricordio di Jenny Gay
(Id.) » ,25,—
Sig.ra Marta Godin, Prarostino,
in memoria di Marta Avondet (Id.) » IO,—
Sig.ra Marianna Malanot, Luserna S. G., in memoria del
fratello (Id.) » 100,—■
Sig.na Maria Ribet, S. Ü. A. (Id.)» io,—
L. 741.Listes précédentes » 5.818,75
Totac L. 6.559,75
Lit Doct. Chcv. A. Rostan.
.30.me Liste de Souscriptions.
Sig.ra vedova Micol L. 5,—
Listes précédenf.es » 8.106,—
Total L. 8.111,—
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri caduti
e per i nostri orfani di guerra
46®' Lista.
Somme precedenti L. 200.404,52
Valdesi di Miguelete » 336,—
M. Pedro Salomon, Tarariras » 250,—
Adolfo Jalla, missionario » 25,—
Clementina Poèt, Fenestrelle » 5,—
Vedova Maccaferri e figli, Bordi
ghera * 100,—
Totale L. 201.120,52
Abonnements payés et non quittancés.
1920 : Jean L. Garrou, Marseille — Rostan
Eug., Torino — Rostagno veuve Rachel,
Prarostino — Pastre David, Id. ■ Miegge
Rachel, Torre Pellice — Rivoira Em., Torino — Aguet James, Roma —■ Peyrot Ph.,
Pomaretto — Piscini Agostino, Roma —
Pascal H., Torino —■ Mathieu H., Pomaretto — Marquise d’Angrogne, Codogno —
Veuve A. Bertet, Inverso Pinasca —■ WilIhielm Car., Marseille — Peyronel César, Id.
— Bounous Henri, Id. — Pons Eugène,
Massello — Pons H. (Robers), Id. — Rosati
E., Chieti — Jean Tron, Bovile — Pe5uet
Fréd., (Albarea), Riclaretto — Bounous
Pierre (Id.), Id. — Vinay J. P. (Clos), Id.
Rostaing d’Am., Id. — Viglielmo famille,
Id. — Venturini P., New-York — Suore
Valdesi, Milano — V. A. Costabel, Id. —
Forneron J., Prarostino — Constantin Cath.,
Id. — Pastore Louise, Id. — Gay J.line,
St-Second — Veuve M. Avondet, Prarostino
— Avondet Susanne, Id. — Costabel Elisée,
Id. — Gay Emilie, Id. — Roman Léonie,
Id. — Monnet Margu., Roma — Roman
Mad., Roccapiatta — Roman famille, Id. —
Bounous Susanne, New-York —Long Barth.,
Id. — Grill Antoine, Valdese — Martinat
Id. —. Grill Louis, Firenze — Grill Hélène, Torino (1° sem.) — Ph. Grill, Torre Pellice — Ferreri C. M., Roma — Prof. Balme,
Pinerolo — Balme J., Marseille — Rostan
David, S. Secondo — Rostan L., Pinerolo —
Long M., Id. — Peyronel David, Pomaretto
—• Micol Ch., ancien. Massello — Micol H.,
(Porte), Id. — Pons Arnaud, Id. — Micol
A., Id.' — Genre Lydie, Faetto — Ferrier
Fr’anç., Id. — Menusan AL, Perrero —
Guigo Susanne, Id. — Pons Em., Id. — Pascal H., ancien, Chabrand — Tron Jean, Id.
— Bertalot J., Prali — Pons H., (Bessé),
Perrier Micol Anne, Maniglia — Poët J.,
Faetto — Poët Cath., Id. — Ferrerò Fr.,
Id. — Ferrici- H. dfe Jacques, Id. — Poët
Frane., Id. — Tron Pierre, St-Martin —
Peyran Ad., Maniglia — Peyronel Héli, Peri-ier — Ribet J. F., Chabrand — Bertalot
Marie, Roma — Bertin-Maghit Cath. (Vigne),
Viilar — Veuve A. Favat (Buffa), Id. —
Bertin J. D. (Cougnet), Id. — Geymonat P.
(Ville), Id. — Rivoli- Jeanne (Prado), Id.
Pontet-Perrachon J. (Cougnet), Id. — Davit
Margu. (Subiasc), Id. — Ricca Jacques (Maiali), Torre Pellice — Bleynat David, Inv.
Porte — Constantin Louis, Inv. Pinasca —
Long Jacques, S. Germano — Bouchard
Margu., Id. — Lantelme H., (Sagne), Id. —
Meynier Olimpia, Id. — Reynaud Margu.,
(Costabelle), Pramollo — Avondet Barth.,
Inverso Porte (ii abonn.) — Miotti Margu.,
S. Francisco — Long-Gaydou, Torre Pellice
— Bertalot Pauline, Firenze — Balmas Filippo (Ronchi), S. Germano — M.me Giardino, Pomaretto — Meynier L., Genova —
Meyner A., Firenze.
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Jean Daniel Aenoülbt; ses enfants:
Noémi, Alfred, Rodolphe, Hélène, Jean,
Charles, Henri, Joséphine et les parents
remercient vivement les nombreuses personnes
qui leur ont témoigné tant de sympathie dans
la douloureuse circonstance de la mort de leur
bien-aimée
MARIE ARNOULET NÉE COUGN
rappelée auprès du Seigneur à l’âge de 72
ans, le 23 Février 1920, aux Colombiers de
Torre Pellice.
Les familles Rostan et Bouchard remercient de tout cœur toutes les personnes qui,
soit à la Pérouse, soit à St-Germain, ont bien
voulu leur témoigner leur sympathie chrétienne à l’occasion du départ pour la Patrie
Céleste de leur bien-aimée
4
ATELIER DE MARBRERIE
DE
MORGLIA VINCENZO
Monuments et inscriptions en tous genres.
Objets d’ornements et de fantaisie, etc.
I
(Croce Rossa) LuscrnaS. Giovanni,
Sirolina’Roche
di sapore gradevole e ben tollerata
Jba sicura efFicacia perrinoìii
Catarri Bronchiali inveierab',
Influenza,
^dopo Polmoniti e preserva ity
Malattie Polmonari.
LE
SI COMBATTONO CORRE
PASTIGLIE
ALBERANI
{MADONNA DELLA SALVTE)
Ogni Scatola L. 1,70 - tassa compresa.
Stab.Chim.Farm.G. Alberani- Bologna
Pi
IS APRILE 1920
giorno di ehlnonra del Concorso LIFT
« Quanti grani di riso sono contenuti in un litro ? »
Nel detto giorno, coll’assistehza del Notaio Sig. Doti. Galbiati, in Milano,
si procederà, in luogo pubblico, al riempimento di un litro di riso pulito,
che sarà levato da un sacco, ed all’esatto conteggio dei grani.
Verranno quindi assegnati i seguenti premi, a coloro che si saranno maggiormente approssimati alla cifra dei grani conteggiati:
^1° PREMIO R. 20.000
11° » » 10.000
III° » )) 5.000
più 15 premi di consolazione da R. i.ooo cadauno.
Ra somma complessiva di R. 50.000 è già depositata e vincolata alla
Banca Canetta Sbarbaro & Bossi di Milano - Via Armorari, 8.
ì
IMPORTANTE
Acquistando una scatola di crema RIFT, richiedere sempre al vostro
fornitore la SCHEDA DER CONCORSO.
Ognuno può concorrere con più Schede.
LIBRAIRIE-PAPETERIE
Airals de Luserne St-Jean
— —
Livres d’école — Livres de la Typographie Claudiana de
Dépôt de Bibles
Florence et autres livres religieux en français et en italien — Vente de journaux.
CURA PRIMAVERILE
La stagione di primavera è la migliore per la cura tendente
a rafforzare I buibi piliferi ed agevolare così lo sviluppo e la
conservazione dei Capelli e della Barba e la preparazione
meglio indicata a tale scopo è la
CHININA-MIGONE
CHINIMA-MIGONE, pi'eparata
con sistema speciale e con materie di primissima
qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le
quali soliunto sono un possente e tenace rigeneratore
del sistema capillare. Essa ó un liquido rinfrescante e
limpido ed interamente composto di sostanze vegetali,
non cambia il colore dei capelli e ne impedisce
la caduta prematura. Essa ha dato risultati im-1
mediati e soddisfacentissimi anche quando la ^j|
caduta giornaliera dei capelli era fortissima. ‘"I
Tutti coloro che hanno i capelli sani e
folti dovrebbero pure usare l'A.oqua, dopo la cura
CHIMINA-MIGONE e cosi evitare il pericolo della eventuale caduta dì essi •
di vederli ìmbitnchirsi. Una sola applicazione rimuove la forfora e dà ai ^
PRIMA DELLA CURA
magaìfioo lustro.
St "bende <U itiHi i FarmaelsU, Droghieri e ProfamietL ^
Deposito Qenerele de MIGONE A C. * Via Orefici - (Niufit* Cntnit, 2) MIL.ANQ>
CREDITO ITALIANO ì
Società Anonima - Sede Sociale GENOVA
CAPITALE L. 200.000.000 RISERVE L. 32.000.000
II
Depositi a risparmio - Conti correnti Q
Xntte le operazioni di Banca, di cambio e di Borsa 8
Succursale di PllVEROLO
PIAZZA CAVOUR - ANGOLO PIAZZA MONTEBELLO.
BANCO DI ROMA
SOCIETÀ ANONIMA - CAPITALE L. 150.000.odo INTERAMENTE VERSATO
Sede Sociale c Direzione Centrale - ROMA.
Filiali: Italia - Alba, Albano Laziale. Anagni, Andria, Anzio, Aquila, Arcidosso,
Arezzo, Assisi, Aversa, Avezzano, Bagni di Lucca, Bagni di Montecatini, Bari, Bib.Bolzano, Bra, Brescia, Camaiore, CampigliaMarittima, Canale.
Canelli, Car^e Brianza, Carrù, Castellamonte, Castelnuovo di Garfagnana, Castiglion
fiorentino, Catania, Cecina, Celalio.Centallo.Ceva,Chiusi,Città di Castello Como Cortona, Cotrone, Cuorgnè, Fabriano, Fermo,Firenze, Foggia, Foiano della Chiana,Foligno,
Possano, Frascati.Frosinone.Gaiolein Chianti,Genova,Grosseto,Gubbio, Intra. Ivrea,
Livorno, Lucca, Luserna S. Giovanni, Marciana Marina, Merano, Messina, Milano,
Modica, Mondovi, Montesanpietrangeli, Napoli, Nardo, Nocera Inferiore, Norcia,
Oneglia, Orbetello, Orvirto, Pagani, Pallanza, Palermo, Pietrasanta, Pinerolo,
Piombino, Pontecagnano, Pontedera, Portoferraio, Porto S. Giorgio, Potenza, Roma,
Salerno, Sansevero, Saronno, Segni Scalo, Siena, Siracusa, Tagliacozzo, Tivoli,
Viterbi Annunziata, Torre Pellicc, Trento, Trieste, Velletri, Viareggio,
Colonie - Bengasi, Tripoli.
Estero - ^Francia: Vaxigì, Lione; Spagna: Barcellona, Tarragona, Montblanch;
Lugano, Chiasso; Egitto: Alessandria, Cairo, Porto Said, Mansourah,
li?®“'' Soueff, Bibeh, Dessouk, Pashn, Payoum, Kafr E1
Chelkh Magagha Mehalla Kebira, Minieh, Mit Gamr, Zagazig; Malta: Malta;
• Aleppo, Alessandretta, Beyrouth, Caifia, Damasco, Giaffa, Tripoli di SiriaPalei ima; Gerusalemme; Turchia: Costantinopoli; Asia Minore: Smirne, Scalanova
e iSoKia; Egeo: Rodi.
Operazioni e Servizi diversi delle Filiali :
Depositi in conto corrente, a risparmio e vincolati, al portatore e nominativi.
Conti correnti di corrispondenza^ in lire italiane e valuta estera,
servizio di cassa per conto terzi.
Sconto c incasso effetti, semplici e documentati. sullTtalia e sull’Estero.
Assegni circolari (gratis) di commissione e di bollo.
Chèques sull’Italia e sull’Estero.
Compra e vendita di divisa estera e biglietti banca di qualunque Nazione
Versamenti semplici e telegrafici per tutti i paesi del mondo
Compra c vendita di titoli in Italia e all’Estero.
Riporti c anticipazioni su valori pubblici e industriali.
Aperture di credito libere e documentate.
Lettere di credito su qualunque paese.
Servizio merci.
Pagamento d'imposte, utenze, assicurazioni, ecc.
■«vw DEPOSITI A CUSTODIA
'x/v w
Orario al Pubblico:
Luserna S. Giovanni. Torre Pellice.
Giorni feriali:
dalle ore 9 alle 11.30
Giorni feriali:
dalle ore 14.30 alle 17
Venerdì e giorni di Fiera:
dalle ore 9 alle 12
» » 14 alle 15.30
Venerdì e giorni di Fiera:
dalle ore 8.30 alle 12
» » 14.30 » 17
Sabato: dalle ore 9 alle 11.
BANCA ITALIANA DI SCONTO
Capitale Sociale 315.000.000 interamente versato - Riserva 50.000.000 B
Sede Sociale e Direzione Centrale - ROMA
Fa tutte le operazioni di Banca accordando le migliori ìacilìtazionì
^ Succursale dì PINEROLO - Piaz^^a S. Donato, N° 9 - Telefono N° 25
con Recapiti a CAVOUR e TORRE PELLICE.
L'Ufficio dì TORRE PELLICE, in Via Roma, è aperto il
Martedì, Giovedì c Venerdì, dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 16.
I nuovi libretti circolari di risparmio della Banca Italiana
di Sconto. — La Banca Italiana di Sconto ha istituito un servizio
nuovo e importantissimo: il Libretto Circolare di Risparmio. Esso consiste
in un libretto di risparmio nominativo, di formato tascabile, che alla
consueta praticità aggiunge il vantaggio di permettere al possessore le
operazioni di deposito e di rimborso presso tutte le filiali della Banca sparse
in Italia. In tal modo il cliente di una qualsiasi delle filiali della Banca è
contemporaneamente cliente di tutte, e presso ognuna di esse può liberamente fare le occorrenti operazioni senza alcuna noiosa formalità. Col
libretto circolare della Banca Italiana di Sconto è possibile prelevare e
depositare in qualsiasi città, le somme che occorrono o che risultano
disponibili. Questo Libretto costituisce inoltre un’assoluta novità nel
campo bancario.
1