1
Onquante^envième année.
Il Mai 19>$
N* 19
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQtlE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Par an Po«r 6 niais
Vallée» Vaudoises......................................L. 8,— 5,—
Italie <en dehors des Vallée») et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger............................................» 15,— 8,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » H,—
Etats-Unis d’Amérique............................... 1 doll. doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Éciio (Via
Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT
PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jii5 CoïssoH, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N® 29 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coite ^o centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Le Numéro iSO centimes w
Qae tontes les choses vraies, honnêtes, instes'# pares, aimahles..^.. digries de louange, occapent vos pensées. (Phil. IV, 8).
—— "Il ■'■■■■ ■ is——ggsiaaig—0^— .
la « RÉi
»
Réforme doit signifier, à peu près, changement en mieux. La grande réforme seo-,
laire qm vient de jeter le désarroi dans
toutes nos écoles et dans des centaines de
milliers de famüles, va donc, dans IHntention de l’illustre philosophe qui préside à
l’Instruction, changer en mieux toutes nos
écoles secondaires, ainsi que leur fonctionnement. Vous avez pu vous en rendre
compte : c’est toute une démolition suivie
d’une reconstruction, depms la base jusqu’à la façade et à la toiture.
Démolition : l’école technique est abolie;
l’école complémentaire {vieux style) abolie ; l’institut technique faisant suite à
l’école technique, aboli; le lycée moderne,
aboli; l’école normale abolie. Le gymnaselycée seul a trouvé grâce et vous allez
comprendre pourquoi.
Reconstruction : Nous aurons, à partir
du l.er octobre, prochain: 1° ¿’Ecole complémentaire {nouveau style), une forme
d’école populaire supérieure de 3 ans et
sans latin; 2“ ¿’Institut magistral; remplaçant l’école normale, une école moyenne de 7 classes, indépendante et recevant l’élève à sa sortie de l’école étémen' taire — le nombre en est réduit à 87,
contre les 155 écoles normales qui sont
abolies, et cela dans l’intention manifeste
de limiter la production qu’on jugeait excessive ; 3° ¿’Institut Technique de nouvelle création, de 8 classes et ayant un
caractère strictement professionnel {à
remarquer que dans les deux dernières
écoles que nous venons de mentionner le
latin et la philosophie vont être à la base
des études); 4" le lycée scientifique de 4
ans; 5“ le lycée féminin pour jeunes filles de bonne famille, une école de culture
n’ouvrant aucune carrière et où, bien
entendu, le latin et la philosophie auront
également leur large part.
Autre réforme, non moins radicale :
¿’examen d’Etat pour toutes les licences
et pour l’admission à l’Université, qui va
mettre toutes les écoles, publiques et privées, surs le même pied, vu que les candidats y seront jugés par des commissai■ res pris en dehoT^s des classes fréquentées
par les candidatà mêmes. Les promotions
d’une classe à l’autre ne subissent que de
légères modifications et seront décidées
par le conseü des professeurs de chaque
institut en particulier.
On pourrait, en y ~ mettant un peu de
bonne volonté, trouver quelque chose à
redire à ce projet formidable, mais à quoi
bon ? Le temps n’est plus où l’on examinait et discutait: aujourd’hui l’on ordmine en haut lieu et nous n’avons qu’à
nous incliner. Aussi ne vous étonnez plus
si la presse en général et la scolaire en
particulier ne fait que de timides objections, pour la forme, et veut se donner
l’air de croire que la grande réforme
aura les plus heureux effets sur notre
culture nationale. Ceux qui n’y compren-'^
nent rien — nous, par exemple — se demandent bêtement si, après avoir bourré
de latin et de philosophie les futurs : maîtres d’école, com^ptables, arpenteurs, industriels, ingén^rs, etc,, il restera
encore quelques heures à consacrer aux
branches plus particulièrement profeséon
nelles ou aux autres études de culture ? Si
c’est bien d’une nation qui veut marcher
avec le progrès de créer des écoles de luxe
pour lés jeunes filles riches de nos grandes
villes, et d’enlever par la même occasion
aux moins favorisées de la fortune, des
petits centres surtout, le moyen de se former une culture conforme à leurs aptitudes, à leurs goûts, à leurs besoins de futures mères de famille ?
Nous aurions bien encore une demi-douzaine de points d’interrogation à vous aligner, nous qui demeurons toujours perplexe devant l’imonnu et devant les nouveautés déconcertantes ; mais ce serait
faire de la simple littérature et vous n’en
voudriez pas. Méditons plutôt, dans le silence, sur quelque chose qui va nous toucher de près: notre Ecole Normale. U est
évident que, dans la plus favorable des
hypothèses, ce ne sera plus qu’une école
privée. Et va-t-on permettre l’existence
d’une école normale privée dans le voisinage immédiat de celle de Pignerol ? Et,
à supposer qu’on nous laisse le droit
d’exister, nous permettra-t-on de fondre
les 4 premières classes avec les cioases timüaires du Gymnase ? L’Ecole Normale
est un des gros soucis de l’Administration,
un des pim graves problèmes qu’elle soit
appelée à résoudre au mieux des intérêts
de l’Eglise et de la population vaudoise.
j. c.
Les Pians de Prarustin.
Le riant plateau où la Colonia Pinerolese de Turin a convoqué, pour le 13 courant, tout l’arrondissement et ultra, a
déjà été le théâtre de plusieurs néimioris
très nombreuses : fêtes du 15 août, promenades des Instituts d’instruction secondaires, etc. C’est qu’il représente l'avantage d’être facilement accessible, soit de la
vallée du Pélis, soit de la plaine, soit du
bassin du Cluson. Une fois la localité atteinte, on jouit de l’ombre, de l’air et
d’une vue qui s’étend jusqu’à la frontière
française et à l’extrémité méridionale du
Piémont.
Cette position a aussi eu une part importante dans l’histoire. C’est par là que,
pendant le Synode de Chanforan de 1535,
Bersour gravit la Sea d’Angrogne pour y
capturer des Vaudois, que les habitants
de Rocheplate lui arrachèrent cependant
en partie.
En 1655 et 1663, les troupes amassées
contre les Vallées s’y organisèrent pour
monter à l’assaut de la Porte d’Angrogne,
où Janavel les repoussa. En 1663, les Vaudois vinrent même les forcer dans les retranchements de gazon qu’ils y avaient
élevés, et répandirent parmi eux une tei^
reur panique. Le héros du jour fut le sergent Bouveirat, de Pramol. Pendant les
fêtes de Noël de cette année, la Cour de
Turin, profitant déloyalement d’une trêve
signée pendant qu’on traitait de la paix,
fit assaillir les Pians de différents côtés.
Les troupes les occupèrent sans peine,
d’autant plus que, comptant sur Facqoird
et sur une abondante chute de neige, les
habitants de Rocheplate s’étaient retirés
des postes dont ils avaient la garde.
Les héros de la foi romaine purent donc
se ruer impunément sur les hameaux de
cette Commune, de l’Envers-Porte et de
Saint-Germain, massacrant et commettant
toute sorte d’excès.
Lors de la débâcle de 1686, les Pians
n’étaient défendus que par un petit nombre de Vaudois, dont le notaire Daniel Forneron, des Cardonats, s’était improvisé le
chef. Voyant monter de fortes colonnes de
Saint-Second, de Briquéras et de SaintJean, ils se retirèrent, tout en combattant,
le long de la crête du bassin, par le Bric
des Boules et les Barioles, causant de graves pertes à l’ennemi. Mais la reddition de
la Vachère, stipulée le lendemain, rendit
inutiles leurs actes de bravoure.
Après avoir maintes fois défendu ces
lieux contre leur Souverain, qui voulait
leur imposer de servir Dieu à sa manière,
les Vaudois les défendirent pour ce même
Prince, quand les hasards de la guerre le
contraignirent à chercher un refuge parmi eux. Eii 1706, pendant le siège de ’Turin,, Victor Amédeé II se retira à Luseme
et à Rora, et le duc de la Feuillade écrivit
à Paris que S. A. s’était enfermée dans
une région où il était sûr de le prendre.
Mais le bouillant général français avait
fait les comptes sans la vaillance et'la fi<|élité. des Vaudois. Il essaya de pénétrer
.¿n tapinois par le vaEon de la Turinella.
où tourne, de temps en temps, la meule du
fameux moulin de Ciantarana.
Victor Amédée, guidé par le capitaine
Bonnet, se rendit sur les Barioles pour
surveiller le combat. La lutte fut très
chaude tout le jour, mais les Français furent enfin repoussés sur toute la ligne.
Peu de jours plus tard, te duc et les Vaudois allaient prendre part à la bataille de
Turin, qui libéra tout le Piémont de l’occupation française.
Depuis lors, ces lieux pittoresques n’ont
plus entendu que de loin le cliquetis des
armes et le bruit des canons, et les habitants cultivent paisiblement le sol que
leurs ancêtres ont arrosé de leur sang,
pour le maintien de leur foi. J. J.
Vieille^ Mœni'^ Vandoi^e^
« Un accroissement de famille »■
Je viens de lire dans La Storia di Cristo
le paragraphe intitulé : « I Pastóri », qui
sert d’introduction à l’article suivant :
« Les Pasteurs offrirent le peu qu’ils
avaient, ce peu qui est beaucoup s’il est
donné avec amour. Ils apportaient les
blanches offrandes de la bergerie : le lait,
le fromage, la laine, l’agneau.
Aujourd’hui encore dans nos montagnes,
où les derniers vestiges de l’hospitalité et
de la fraternité sont en train de disparaître, les femmes, les sœurs, les filles des
pâtres accourent auprès de l’accouchée.
Les unes lui apportent une couple d’œufs,
qui ont encore la tiédeur du nid, les autres
une bouteille de lait nouvellement trait, ou
un fromage qui commence à peine à faire
la croûte, ou bien une poule pour confectionner un bon bouillon. Un être nouveau
a fait son apparition dans le monde et a
commencé à pleurer».
Cette bonne habitude dont parle Papini
était aussi généralisée, il y a une cinquantaine d’années, dans nos montagnes, et
j’espère qu’elle continue de nos jours.
Ce que les parentes faisaient pour les
femmes en couche était bien nécessaire,
car alors la vie était dure dans nos belles
Vallées.
La petite bourgeoise, le monde des employés à appointements fixes, se plaignent
avec raison de la cherté des vivres et ne
se font pas faute de dire que les campagnards sont d’une âpreté au gain qui dépasse toutes les bourses. Cependant, malgré la gêne présente, réjouissons-nous de
ce qu’un des résultats de la grande guerre
a été d’améliorer le sort des agriculteurs
et des ouvriers en général.
La misère était grande aux Vallées en
1855 et 1856 et nous en avons la preuve
dans la biographie que la famiUe Appia
vient de livrer au public en souvenir de
son bienheureux père.
Dans ce bas monde tous ont le droit à
la vie et au bonheur, pour me servir de
l’expression de la Constitution des EtatsUnis : c’est une iniquité que certaines classes jouissent de tout, tandis que la grande
masse n’a que peines et tourments.
Ce que je viens de dire n’est pas un
hors-d’œuvre, mais sert plutôt à faire
comprendre combien étaient utiles les dons
dont je vais parler.
Lorsqu’im « accroi^ement de familfe »
avait lieu et qu’un autre oisillon venait
s’ajouter à la nichée, parfois déjà bien
nombreuse, on voyait^accourir des quatre
points cardinaux de la paroisse, et de plus
loin encore, des femmes en habit du dimanche avec un panier en osier sous le
bras. C’étaient les parentes de la mère du
nouveau-né, les beUes-mères, les bellessœurs, les tantes qui apportaient la « cavagnâa ». Soulevons discrètement la nappe
— recouvrant le panier — faite avec une
toüe un peu grossière qui n’a rien à faire
avec celle de Flandre ou de Belfast, mais
qui a été tissée à la maison et fleure la
lavande. Que contient-eUe cette corbeille
qui remplit de joie non seulement la malade, mais la troupe des fillettes et des garçons ? Je m’en vais vous le dire à voix
basse pour ne pas offenser la modestie des
donatrices.
Voici im petit pain de beurre, un beurre
qui, soumis à l’analyse si rigoureuse du
laboratoire mimicipal de la vüle de Milan,
serait déclaré d’excellente qualité ; deux
douzaines d’œufs d’une blancheur qui
toume au rose tendre, comme les poules
n’en pondent plus parce que la grève est
passée de la fabrique à la basse-cour; un
kUo de grissins que mon Bescherelle, qui
probablement n’en a jamaiis goûté, appelle
« une sorte de pâtisserie très recherchée ».
Mon ami, tu n’y es pas. Le grissin n’est
pas de la pâtisserie, c’est du pain fait avec
la fine fleur de froment auquel on a donné
la forme de longues chènevottes, et qui est
la spécialité d’Augusta... Grissinorum. La
« cavagnâa » contient encore une bouteille
de vin, du Pomaret, et un peu de linge
pour compléter le layette du bébé.
C’est la belle-mère, ai-je dit, qui est accourue la première auprès de sa bru pour
lui offrir tant de belles et de bonnes choses. Disons une parole à l’adresse des belles-mères. EUes « ont du bon quelquefois »,
quoi qu’en disent ceux qui les. mettent volontiers à la berüne. Qui connaît sa Bible,
n’ignore pas la tendre affection qui unis-
2
W W
11»''
:.'M: ■■ ■ ,
¡üli
>n0s.
■-'ir
sait Noémi à Ruth, la glaneuse, et il n’a
pas oublié que le grand Saint-Pierre avait
un amour filial pour sa belle-mère, puisqu’il
demandait à Jésus de la guérir de la fièvre
qui la tracassait.
Voilà ime bonne habitude qui sert à cimenter les affections familiales et à les accroître. Pourquoi la perdre ? Le proverbe
ne dit-ü pas que les petits cadeaux entretiennent l’amitiéi. S’aimer, dit le Saint Livre, c’est l’accomplissejnent de la loi.
Fr. Rostan.
CHRONIQUE VAUOOISE
FÊTE DE CHANT
des Chorales du Val Pelis.
Osez dire enoore qu’on ne chante pas
aux Vallées ! De Pral à Saint-Jean, de
Prarustin à Rora c’est tout un débordement de musique, une vraie frénésie. Les
petits chantent, les grands chantent à qui
mieux mieux; les Chorales nous donnent
des concerts, des «fêtes de chant>. Brei,
il en sera bientôt chez nous comme à Tarascón où «toutes les fenêtres chantent».
Et ce n’est pas nous qui nous en plaignons;
nous saluons même avec une vive joie cet
amour pour le chant, pour le chant religieux surtout, qui a fait incontestablement de grands progrès ces dernières
années.
Les Chorales du Val Pélis ont donc eu
leur «;fête de chant » dimanche dernier,
à la Maison Vaudoise, somptueusement
parée de fleurs et de verdure pour la circonstance et archibondée d’un publie sympathique, venu pour jouir et applaudir
cette imposante masse chorale d’au moins
200 chanteurs et chanteuses, distribuée
comme suit : Chorale de La Tour, dirigée
par M.me Balme-Van Aalst ; dè St-Jean,
directeur M. A. Coïsson ; à’Angrogne, sous
la baguette de M. E. Revel ; du VíOmt, dirigée par M. Héli Long ; de Pignerol et
Saint-Seco'nd, directeurs : MM. Vicino et
Berton.
Les 14 numéros du programme comprennent deux chœurs religieux pour chaque Chorale en particulier, plus quatre
cantiques des recueils italien et français,
enlevés avec une puissance, une précision
et ime fusion de voix remarquables par
les Chorales réunies sous la savante direction du président M. Eugène Revel. On
nous a avertis — et c’était au moins inutile —■ que la presse doit se garder des
appréciations et surtout d’établir des comparaisons entre ime Chorale et l’autre, vu
qu’il s’agit d’une fête et non d’rm concours
de chant. Et cela va nous mettre à l’aise...
quoique la critique — positive et négative
— lorsqu’elle est faite dans un bon esprit,
soit un facteur de progrès.
Or il y a progrès, et même un grand
progrès ; je suppose qu’il est permis de le
dire. Chaque fête de chant marque un sensible progrès sur la précédente, et cela indistinctement, pour toutes les Chorales
que nous avons l’avantage d’entendre depuis tantôt dix ans. Il y a chez toutes le
visible souci d’une ex^ution qui approche
de la perfection : voilà un gage certain de
succès. Et la fête de dimanche dernier fut
un succès où il y eut de la gloire pour
tous : il n’y avait qu’à voir — après la
fête — la figure épanouie des directeurs,
notamment celle de « l’apôtre du chant » ;
il n’y avait qu’à entendre les commentaires, les appréciations enthousiastes du
public.
Vous pensez bien que la jolie fête a eu
son pendant, aussi indispensable que traditionnel : un thé, un fameux thé, abondamment corâé de sandwichs, de torchets,
de biscuits que la Chorale de La Tour offre
à ses sœurs, y compris la Chorale de SaintGermain,^ venue en simple visiteuse, dans
la cour de l’Ecole Normale. Et ce furent
deux heures délicieuses, inoubliables, deux
heures de joie pure, égayées par une
bonne demi-douzaine de charmantes chansons, chœurs patriotiques, marches, enle
Ê iiseHa la
•0 ■■ #
5TORM DEI VALDESI
dalle origini ai nostri giorni, narrata da ERNESTO COMBA.
Grosso e bellissimo^ volume di circa 300 pagine, con una quarantina di
illustrazioni su carta patinata fuori testo ed una carta geografica delle Valli
Valdesi eseguita espressamente. Edizione elegante della Tipografia Alpina.
—-----Prezzo : li.
IO
A chi l’ordina mediante cartolina-vaglia direttamente alla Libreria “La Luce»
- Torre Pellice, prima del ào Gin^oo (data improrogabile), si cede
al prezzo di r- a y,
li. S.&Oy franco di porto.
Per l’Estero: L, 13 franco.
MB. 1 signori Pastori, Anziani-Evangelisti e Maestri della Chiesa Valdese riceveranno
fendenfi^Dritrèttuafi^^ pubblicazione informazioni direttamente dai rispettivi Soprain
vés avec un entrain et un brio ravissants.
Et pour terminer, deux sobres allocutions
de MM. Eugène Revel et Attilio Jalla, et
les notes solennelles du ; Poiché è giunto
ornai l’istante...
* ^ ^
« LA MAGGIOLATA ».
La grande réunion en plein air, organisée par la Colonia Pinerolese . de Turin,
aura lieu dimanche prochain, aux Pians
de Prarustin. Le matin, M. le prof Falchi
prononcera un discours commémorant
l’histoire de l’endroit ; l’après-midi, à
14 h. If2, aura lieu le grand chœur vaudois, dirigé par M. E. Revel. La Chorale, ■
composée de toute la jeunesse des Communes avoisinantes, chantera l’hymne bien
connu : Gloire au Dieu (TIsraël (N. 186 du
recueil français) et le chant Düetta Italia
(N. 24 du recueü unioniste italien). Ce
sera une belle manifestation vaudoise, devant le grand public qui prendra part à
la fête. Les chanteurs sont priés de porter aussi les Cento Canti.
* » *
BOBI. Une séance a eu lieu, samedi 5*
courant, à la maison communale, pour
l’institution d’un Poste de Secours, dont la
population entière sent l’urgent besoin. La
séance était présidée par M. Pontet, assesseur, qui représentait le Syndic, et qui
exposa la délibération du Conseil Communal en vue de cette institution. M. le prof.
Attilio Jalla, président du Comité Val Pélis
de la Croix-Rouge, explique ce qu’il faudrait faire pour l’organisation du Poste.
La discussion qui s’ensuivit aboutit à
la désignation d’un Comité, nommé par
initiative du Comité Val Pélis, avec le
mandat d’organiser et administrer le Poste
de Secours. Le Comité a été formé par
MM. H. Tron, pasteur, président; J. D.
Bonjour, vicé-président ; B. Pontet, secrétaire-caissier ; J. Catalin, syndic ; doct. M.
Gay, D. Grand, E. Pontet, mutilé, E. Geymonat, président de la Société « Pro Bobbio », J. Fostel et E. Baridon.
Le Comité, après avoir exprimé sa reconnaissance au Comité Val Pélis pour le
matériel mis à sa disposition, décida de
chercher de suite un local adapté au Poste
et d’ouvrir une souscription dans le but
de soutenir le Poste. La souscription, qui
a été bien commencée à la séance même,
obtiendra certainement la faveur de tout
le public. Nous la recommandons chaudement aussi à tous les Bubiarels qui vivent
à l’étranger.
LA TOUR. Mariage : Paul Chauvie avec
Louise Demaria (5 mai). Nos meilleurs
vœux aux époux, qui vont s’établir à l’Envers-Pinache.
Echos de la Presse.
Sous le titre « La détresse du Protestantisme en Europe », l’excellente revue Foi
et Vie insère dans son dernier numéro un
article de M. Emile Doumergue ; article où
la pénible, l’angoissante situation des protestants de l’Europe orientale est résumée
d’après une douzaine de rapports «écrits
pàr les représentants de vingt-cinq différentes églises» de Russie, Esthonie, Let
tonie, Lithuanie, Pologne, Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie, Bulgarie, Roumanie
et Yougoslavie.
Ce sont partout les mêmes doléances, le
même manque de ressources, les mêmes
misères matérielles et morales, les mêmes
destructions d’édifices et la même désorganisation par le fait de la guerre, les mêmes urgents besoins de secours en hommes
et en argent. On nous dit, par exemple,
qu’en Pologne les pasteurs reçoivent 3JOOO
marks par mois et qu’il en faut 200 pour
un kilo de paih, 8.000 pour une paire de
souliers ; qu’en Autriche on ne peut ni réparer les temples ni procurer aux pasteurs
les moyens pour s’habiller ; qu’en Hongrie
tel suffragant va dans la rue presque sans
souliers, jusqu’à ce que des fidèles fassent
une collecte pour lui en acheter une
paire » ; qu’en Lettonie, où les luthériens
sont au nombre de un million, les cinq sixièmes des revenus de l’église lui ont été
enlevés et que « les pasteurs à la retraite.
les veuves et les orphelins sont réduits à
la misère » ; qu’en Lithuanie, l’église réformée qui existe depuis les temps de Calvin,
est en ruines, moralement parlant, sans
ressources, sans pasteurs!...
Ce tableau navrant est incomplet, car
« la misère est devenue telle qu’elle menace la vitalité et presque l’existence du
protestantisme », dans les vastes régions
que nous venons de mentionner.
* H: *
Palestine. Celui qui se rend à Jérusalem
aujourd’hui est surpris du développement
de cette ville durant ces dernières années.
En 1918, la Société « Pour Jérusalem »
s’est fondée dans le but d’embeUir cette
cité. On vit alors des architectes, des archéologues, des banquiers, des, négociants,
travailler avec une activité dévorante, et
ceux-ci de toute nationalité et religion :
Arabes Juifs, Grecs orthodoxes, catholiques, protestants et Arméniens. La ville
reprendra peu à peu sa physionomie primitive. On est déjà en train de relever les
vieOes murailles, de construire des maisons dans les environs de Béthanie, de
créer des parcs. Un musée historique a été
construit et achevé à Rohbau. Les affaires
prospèrent comme au temps du roi Salomon. Des maisons de banque s’élèvent, des
sociétés se créent pour l’exportation-. Des
journaux apparaissent. Les auberges sont
rares, car le commerce de l’alcool est interdit. Les Européens, à l’exception des
soldats anglais, ne sont pas nombreux. Les
rues ont un caractère oriental très accentué. Les turbans des hommes et les costumes riches de couleur des femmes complètent ce tableau. (L’Eglise Natk/nde). ^
« H: Hi
L’article de tête d’un des derniers numéros du Christianisme porte ce titre suggestif et mélancolique : « La dépopulation
protestante » (en France, bien entendu).
D’après une enquête sur le mouvement de
la population protestante du ressort des
« Eglises de l’Union Nationale », il résulte
que, sauf de très rares exceptions, les protestants des paroisses de campagne ont
subi, dans le courant de ces dernières années, une diminution fort sensible. N’aUez
paf ¿foire, cepei^ant, que le fait est
aux aijjurations, et que l’église romaine
gne ce que les protestants ont perdu. N
la dépopulatioh protestante a les même||
causes que la dépopulation de la Fran ®
en général ; on ne veut plus que peu d’er^
fants ou même pas d’enfants, voilà l’eij
plication toute trouvée. On nous dit qui
l’enquête, portant sur une population d’e
virón 50.000 protestants, a relevé, sr
12.000 familles environ, à peu près 2.C
ménages sans enfants ; 3.282 avec un ep
fant ; plus de 3.000 avec deux enfants, eï
les 4.000 autres avec trois ou plus de troiii
enfants. « Nous avons, généralement, troiij
ou quatre fois plus de décès que de naisi
sanees », écrit un pasteur de la Gironde!
Cette situation anormale et inquiétant
est l’objet des plus vives préoccupation^
des pasteurs et des vrais patriot
français.
« « «
VERS L'EVANGILE
Il y a des nwis qu’on entend parler d’m
« mouvement évangélique » de la commun^
de NUS (Vallée d’Aoste). La presse clé
cale, si je ne me trompe, n’a pas trop a\
puyé là-dessus, et pour cause; nous attendions, de notre côté, des renseignemenU
précis avant d’en informer le grand publié;
les feux de paille nous ont rendus méfiants
Maisf à ce qu’ü paraît, la position se dessine et l’on a lieu de croire que le e:mor('
vement» est tout ce qu’ü y a de plus sêf
rieux. Telle est l’opinion de la feuille libé)
raie d’Aoste, Le Mont Blanc, qui insètk
dans son dernier numéro l’entrefilet qm
voici :
Notre bonne population est en train
de se ranger sous l’égide de l’Evangite.
Après le décès du fameux curé apefii*
prêtre Alliod, cette population avait dé->
cidé de ne plus vouloir se soumettre auxj
dogmes, au fanatisme et aux superstition^
cléricales. L’autorité ecclésiastique envoyai
un nouveau curé, M. le chanoine
daz, ancien curé de La Salle, mais notr^
population ne veut pas en savoir.
Que voulez-vous ? Le peuple commence!
à comprendre que les curés s’occupent'
bien plus de la lutte politique-électorale,;
que des sublimes enseignements de Jésus,
et il ne veut plus se laisser imposer des
dictateurs Spirituels.
Bref, le peuple de Nus fait venir cha-'que Dimanche M. le Pasteur évangélique
d’Aoste et le reçoit avec les plus grands
homieurs ; sa prédication en plein air est'
écoutée religieusement, et les Nussein^
commencent à apprendre qu’il n’y a ni
Purgatoire ni Enfer d’où les âmes des Trét
passés ne peuvent sortir qu’en faisant dirdes messes : cela a été une grande copso-J
lation pour beaucoup de familles. , *
M. le Pasteur nous instruit petit à petit
des grandes vérités de l’Evangüe que notre'
population ne connaissait pas, puisque
M
rEvangüe est lu en latin dans les église^
catholiques.
Tout le peuple de Nus est si conten^
d’apprendre les belles vérités de la Bible,
que l’on se côtise pour élever un temple)
afin que la Parole de Vérité puisse être
distribuée chaque Dimanche non seulement
à Nixs, mais aussi aux habitants de Verrayes, de Fénis et de Chambave, qui vien-Î
nent nombreux tous les Dimanches enten-t"
dre la Parole de l’Evangile pur et simple,^
sans dogmes, ni confession, ni superstition^,
ni cérémonies extérieures dans cette pomp^
si discordante avec les enseignements
chrétiens de Jésus et de ses Apôtres.
Puisse notre population se maintenir
ferme dans son nouveau chemin de r^
demption, et elle recueiflera assurémeù
des fruits du grand progrès qu’eUe est eii
train d’accomplir. Un de N-us.
3
• ■'.'Ï^^V ^'W !i''s *’
'é.
,:r'-v V ;■'■ iWf'iy; ■■;• ;
’M«t'«r«',.!a*;-j«'";*"^
,.s*i5<(iWÌ^-.
■ lW»WH -.V^i
■M
Une Société nouvelle et nécessaire.
La spiritmlle boutade que voici, empruntée au Semeur Vaudoie, pourrait être
méditée avec profit par maints lecteurs
...d’un pays de 'notre connaissance, où les
sociétés de toute espèce pullulent et où les
€ soirées récréatives > de tout genre se
multipiient avec un. crescendo impressiormant :
Je vais fonder une société. Laquelle,
pourquoi? demandez-vous. N’y en a-t-il
pas déjà ^sez, et même trop, comme cela?
Sera-ce une société contre les mensonges
de la presse, le « club des ennemis du bourrage de crânes », ou un groupement de
pourfendeurs de la haine ? ou encore une
loge secrète de fascistes recréateurs de
l’ordre ?
Non, mes prétentions sont beaucoup
plus m,odestes ; et cette société aura ceci
de particulier qu’eUe n’exigera ni comité,
ni séances, ni bulletin, ni cotisation. C’est
la société idéale, unique, celle qu’on attendait. On ne peut pas prétendre qu’elle ne
fera pas concurrence aux autres, non ! ce
serait vraiment trop dire. Car son; idéal
est justement de réagir contre l’abus des
sociétés, des sorties, contre tout ce qui tue
la famüle et, en conséquence, nuit à la vie
spirituelle, au développement moral, au
bien-être du pays tout entier. Car tout
se tient, et la famille reste la cellule vitale des sociétés humaines. Rien ne la remplace, ni le cinéma, ni les matchs de football, ni les groupes féministes ou les clubs
politiques, ni même les associations chrétiennes. Or, pour empêcher qu’on « assassine la famille », comme le disait une
femme de pasteur ü n’y a pas bien longtemps, je fúnde ma société. Elle réunira
tous ceux et toutes celles qui s’engagent
à passer à la maison quatre soirées 'par
sevvaine et le dimanche deux fois 'par mois.
Les affiliés n’ont pas besoin de se connaitre, ni de nommer un comité. Il suffit
que chacun d’eux, dans son village ôu dans
sa viUe, premie rengagement solennel de ,
rester quatre soirs par semaine au foyer,
et de faire de même deux dimanches sur
quatre : même si Monsieur allait au Cercle
démocratique, libéral, ou socialiste, même
si Madame devait siéger en de nombreux
comités, même si les enfants avaient leur
club, leur soirée récréative ou leur cercle
d’étudei. En un mot, rester au foyer, dûton y être tout seul ; les autres finiront bien
par revenir.
Si ma société réussit, on le saura dans
le pays, sans qu’elle ait jamais pubblié de
rapport annuel coûteux et que personne
ne lit. On le saura, parce qu’on verra refleurir quelques-imes des vertus de nos pères, dont nos maisons sont bien dépouillées
aujourd’hui. Il vaut la peine de le tenter.
J’avais oublié de dire qu’il n’y aura ni
décoration, ni insigne rond, carré ou triangulaire. Il suffira de prendre l’engagement
au fond de son coeur et de demander à
Dieu la force d’y rester fidèle. . .
CHROIVIQIJE POLITIQUE.
C’est encore le fascisme qui attire notre
attention ; les dissensions entre les chefs,
au lieu de s’apaiser se sont accentuées,
donnant lieu à toute une série de défis (à
Rome on en a compté jusqu’à sept!), tellement que M. Mussolini a dû intervenir
énergiquement et faire sentir d’une façon
brutale tout le poids dé son autorité.
L’hon. De Vecchi qui avait fait, dans son
discours de Turin, des déclarations incompatibles avec sa qualité de membre du
Gouvernement, a été invité à donner sa
démission, et deux députés et organisateurs en vue du fascisme ombrien ont été
exclus du parti. Pour empêcher à l’un
d’entre eux, qui faii; partie de la milice
iitóionale, de'se battrê, le g&iéral De Bono
l’a rappelé en serpee et condamné aux arrêts de forteresse ! Nous ne voyons pas de
mauvais ϟ ces mesures rigides et nous
«spérons que les éliminations vont continuer jusqu’à l’extirpation totale des in
nombrables opportunistes qui se servent
du fascisme afin de poursuivre des buts
personnels, purement égoïstes ; ime épuration radicale est indispensable.
D’autre part nous signalons avec plaisir
les déclarations du Prœident du Conseil
touchant son intention de ne pas « attaquer ni détruire la constitution et les institutions parlementaires». Le Conseil des
Ministres a aussi délibéré de réduire les
tarifs télégraphiques et téléphoniques et
d’abolir provisoirement le droit d’entrée
sur le sucre étranger,
— S. M. Georges V d’Angleterre et la
reine Maria Victoria sont actuellement à
Rome, les hôtes de nos souverains. Ils ont
réçu dans la capitale un accueU. vraiment
enthousiaste et comptent s’y arrêter pendant toute la semaine. Ils ne manqueront
pas de visiter le pape, et, pour se rendre
au Vatican, ils partiront du siège de la légation britannique, transporté, pour l’occasion, au palais du marquis Patrizi. Ainsi
les règles de l’étiquette sont sauves ! La
visite des souverains anglais n’a pas que
la valeur d’une simple cérémonie ; elle
semble destinée à consolider l’amitié italoanglaise, si nécessaire à la restauration de
la paix et de l’équilibre en Europe.
— La note du Gouvernement allemand
a produit à Paris un effet déplorable ; elle
était condamnée d’avance. Quoique Lord
Curzon eût parlé de la nécessité d’une action concertée de tous les Etats de l’Entente, M. Poincaré s’est empressé de prendre les devants et s’est chargé, de la rédaction de la réponse à l’AUemagne, qu’il a
réussi à faire accepter par la Belgique. La
note franco-belge, rédigée en des termes
très énergiques, rappelle aux Allemands
qu’ils ont enfreint les engagements souscrits à Versailles et que les ordres de Berlin sur la résistance passive ont empêché
toute collaboration des alliés avec les industriels et les ouvriers de la Ruhr. La
France et la Belgique ont déclaré et répété à maintes reprises qu’elles ne peuvent accepter la réduction de leur créance.
« L’intérêt économique de la France et de
la Belgique, l’intérêt économique du
monde entier, la justice elle-même commandent que les pays ravagés ne soient
pas plus longtemps condamnés à se ruiner
pour favoriser l’enrichissement de leurs
débiteurs. Les propositions sur les réparations sont considérées « vagues et illusoires » et, d’après M. Poincaré, la note allemande « n’est d’un bout à l’autre que l’expression à peine voilée d’une révolte systématique contre le traité de Versailles.
Si elle pouvait être prise en considération
elle aboutirait fatalement à la revanche
m,orale, économique, politique et militaire
de l’Aflemagne ». — La réponse française
a produit, au delà du Rhin, une impression
très pessimiste ; mais on espère encore sur
une intervention de l’Angleterre et de
l’Italie pour améliorer la situation.
La presse italienne eSt aussi d’avis
qu’une action italo-britannique s’impose
pour empêcher la continuation du « Calvaire de l’Europe ».
— A Lausanne, le problème des capitulations soulève une résistance acharnée de
la part des Turcs, et l’attitude du Gouvernement d'Angora vis-à-vis de l’Europe est
des plus inquiétantes. Tandis qu’il s’efforce
de calmer l’opinion publique française,
alarmée par la concentration des troupes
à la frontière de Syrie, il fait occuper à
Constantinople la banque d’Athènes et à
Smyme deux banques françaises. Ce qui
n’a pas manqué de soulever les protestations indignées des commissaires alliés et
d’augmenter les difficultés ! A. S.
FIORI in memoria del rimpianto studente Guido Ferrerò (Pro Orfanotrofio
Valdese) :
Famiglia Bertalot, maestro,
Angrogna
Famiglia Bertin (Bonneton)
; Angrogna
Liste precedenti » 525,—
Totale L. 560,—
L. 25,—
10,
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
9» Ldsta di Sottoscrizioni.
N. N., Villai- Pellice
Sig, Giulio Sappé, Bobbio (Ospedali)
Sig.ra vedova Margherita Reynaudin, Id. (Orfanotrofio)
Sig.ra Luigia Omstantin,, S. Giovanni (Id.)
Sig, Guido Plavan, Id. (Id.)
Sig. EU Jahier, Pramollo, in meincffiam (Id.)
Sig. Pontana-Roux cav. A. (Id.)
Sig. Eliseo Davit (Id.)
Sig. e sig.ra Donadieu de Vavre,
(14)
Bórsa Poveri, MasseUo (Orfanotrofio)
Sig;ra vedova Susanna Eynard,
S. Giovanni (Rifugio)
Madri, Prarostino (Orfanotrofio)
Colletta Chiesa, Id. (Ospedali)
Corate H Risveglio, Id. (Rifugio)
Sig.ra vedova Rachele Cardón, Id.
(Id.)
SigjR L. Gaudin vedova Gay, Id.,
ip rnemoria del marito (Id.)
Primustin, Coulombins
Sig.ra Elisa Porneion, Mole (Rifugio)
Alcuni Amici, Grotta (Id.)
Sig.ra vedova Amalia Chauvie, in'
memoria del marito (3 Opere)
Colletta 17 Febbraio, Valdesi, Parigi (Id.)
N. N., Bobbio (Rifugio)
Sig. Italo AUemandi (Id.)
Sig.ra Susanna Gardiol, Costalunga, Prarostino (OspedaU)
Sig.na Vicino (3 Opere)
Sig. Enrico Pastre, Cannes (OspedaU)
Sig. P. Peyrot, maestro, Pomaretto
(3 Òpere)
Sig.ra Elisa Frey, Id. (OspedaU)
N. N., Id., in memoriam (Orfano
foflo)
stesso, Id., id. (Rifugio)
Sig. Carlo GrìU, Id. (Ospedali)
Sig. Barus, Hières (Id.)
Lo stesso, Id. (Orfanotrofio)
CoUetta Chiesa, Id. (Orfanotrofio)
Sig.ra Emma Poët vedova Coucou rde, Id. (OspedaU)
Sig. Luigi Rostagno, maestro, Id.
(Id.)
Lo stesso, Id. (Orfanotrofio)
Sig.ra EUsa Lantaret-Gay, in me
La stessa, id. (Orfanotrofio)
Sig. Alfredo Long e Signora (Ospe
daU)
Sig. Pons FUippo e Signora (Id.]
Sig. Giulio Tron, pastore (Id.)
Sig. e sig.ra Monnet (Orfanotrofio
Sig. Diana Nicola
Sig. e sig.ra Ed. Bosio (Rifugio)
Sig. Lageard, mission. (3 Opere)
Lista Valdesi di New-York
Liste precedenti
^LDESl.
u, ■ 70r» 6 —
>
> 50,—
> 5,—
» 10,—
> 50,—
> 100,—
> 10,> 100,—
> 15,> 12.-> 100,—
> 10,—
> 30,—
1» 75,—
> 10,—
> 37,75
> 77,70
> 50,,> 5,—
> 5,—
> 5,» 1,50
> 20,—
> 50,f> 117,» 5,—
> 100,1> 5,—
» 12,r—
» 25,—
» 30,—
> 20,—
1» 10,> 25,—
» 25,—
» 40,» 5,15
» 5,15
> 26,25
» 7 —
» 116,—
> 55,—
» 5,—
> 10,—
> 5,—
1 » 25,—
> 25,
» 25,—
> 15,> 10,1 » M,> 6,—
7r 50,—
» 75,L. 1.798,50
» 1.800,—
l » 18.567,25
L. 22.165,75
al numero
prossimo.
^ ^ *
Fiori in memoria sig. Carlo Decker:
Sig. e sig.ra prof. Ernesto Comba,
Roma (3 Opere) L. 300,—
Sig.ua Anna Charbonnier, Torino
(Orfanotrofio) » Ih
Sig. e .sig.ra ing. Emilio Decker
(3 Opere) * I®4
TOTALE L. 410,—
Fiori in memoria di Guido Ferrerò:
Sig.ra Balme-Van Aalst (Orfano
trofeo) L. 20,—
Edoardo e Maria Aime (Id.) » 20,—
Prof. Attilio dalla (Id.) » 10,—
Dott. E. Pons e famiglia, Roma (Id.)» 50,^Sig. e sig.ra Albei'to Benech, San
Giovanni (Id.) » 10,—
TOTALE L. 120,—
Fiori in memoria sig-na Maria Bert:
Sig.ra L. Peyrot-Long, Í 3. Giovanni L. 20,—
BORSA DI SXUDIO.,
L’Unione Cristiana delle Giovani di Roma
mette a concorso una Borsa di Studio di
L. 1200 per una signorina che si proponga
di frequentare il Magistero o l’Università
preparandovisi ad una carriera professionale. — Le giovani che desiderano presentarsi sono pregate di mandare alla Presidente deU’U. C. D. G. di Roma - "Via
Balbo, 4 - prima del 15 Lugho, i seguenti
iocumenti su carta libera : 1. Atto di nascita —■ 2. Certificato medico — 3. Certificato penale — 4. Certificato d’appartenenza ad una Chiesa — 5. Certificato di
studi — 6. Domanda dalla quale risulti :
a) gh studi che farà - b) l’impegno di uniformarsi ai regolamenti della « Casa Internazionale » ove sarà accolta come pensionante.
NUOVE BIOUZIONI FEBBOVIkRIE PER BOHl
Mentre durano ancora le riduzioni ferroviarie per la Prima Mostra Romana, dal
giorno 7 a tutto il 30 Maggio, tutte le
stazioni del Regno, comprese quelle di confine, sono state autorizzate a rilasciare biglietti speciali di andata e ritorno per
Roma, valevoh quindici giorni dal giorno
della partenza, con diritto a fermate intermedie e con la riduzione dal 40 al 60 0[0
sulla tariffa comune.
I biglietti sono rilasciati dietro semplice
richiesta del viaggiatore e dànno diritto
ad assistere ad una delle giornate del
Grande Concorso Ippico Internazionale
che ha luogo in Roma, nella Villa Umberto 1°.
Abonnements payés.
1923 : Pascal Ben., ConneUy Springs —
Micol P. E., Id. — Tron Daniel, Id. — Bounous Barth., Id. — Martinat A., Id. —
Pons Suzanne, Id. — Pascal Auguste, Id.
(et 1922) — Vinay Suzanne, Id. — Pons
Italia, Id. — Pons Albert, Id. — Pascal J.
H., Id. — Jacumin J. J., Id. — Peyronel
Fréd., Id. — Peyronel J. P., Id. — (Jiraud
Benjamin, Valdese — Pascal Henry, Frogtown, Id. — Waldensian Bakery, Id. —
Gardiol Marguerite, Id. — Long Césarine,
Id. — Perrou Etienne, Id. — Bouchard E.,
Id. — Long John, Id. — Bertalot Suzarme,
Id. — Tron Peter, Id. — Tron François,
Id. — Tron J. S., Id. — Pons rev. John, Id.
Bouvier Barth., Costabella, PramoUo —
Long J. Jacques, Mulino Nuovo, Id. —
Beux E., Cosmopolita (13 ex.) — Pons Alexandrine, La Paz — Mûris David, Tarariras (1922) — Salvageot R., Valdese —
Oleari A., Monterey (1924).
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
CASA DA VENDERE. A Rorà (verso
Pian Prà) vendesi casa per villeggiatura,
di sette locali, bella posizione. Rivolgersi
al Pastore Valdese Peyronel — RORÀ
(Luserna San Giovanni).___________________
INSTITUTRICE FRANÇAISE, 35 ans,
protestante. Grande expérience enseignement enfants en France, 3 ans en Angleterre, collèges ; piano, chant, couture, anglais, diplômes français: cherche place
dans famille italienne. Meilleures références. — S’adresser à l’Administration de
« L’Echo», Via Arnaud, 29 - Torre Pellice.
DITTA INDUSTRIALE fa ricerca giovane di buona famiglia per lavori di
ufficio, di magazzino e requisiti per visita
Clientela diverse Piazze Italia. — Dirigere
offerte scritte di propria mano airAmministrazione del giornale, iniziali L. D. F.
ANGROGNE
PENSION FAMILLE BERTIN - Maison
vaadoise — 900' m. ait. — Service soigné “
Prix modérés — Ouverte dn 50 juin au
30 septembre.
Orologeria l:omasim
Via Carlo Alberto, 22 - TORRE PELLICE
Bijouterie oro, argento, alpacca e placcato oro.
Binoeoli di lunga e corta portata.
Oeehiali per tutte le viste deboli e difettose.
Compassi di precisione per scolari, studenti....
Penne slilofsrafiche e pennini oro.
Riparazioni accurate e pezzi di . ricambio.
Modicità di pressi a parità di trattamento.
.■'-a»»*-
4
INDIRIZZI
liDi NlniNli [Ilei e Unii Miei li Italia
-----■-----
VALLI VALDESI.
Aagrogna - Pastore: Eugenio Rerel.
Babbio Pelile* - Pastore: Enrico Tron, S.
S. Giovanni - Pastore : Emilio Tron,
Maaecllo - Sig. D. Gaydou.
Perrero - Pastore: Luigi Mìcol.
Pheerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: (3nlio Tron.
Prali • Pastore Guido Comba. ,
Pramollo - Pastore: Davide Pons.
Praroatino - Pastore: Angusto Jahier.
Biclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
nord - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Gbiaonc - Pastore : Enrico Tron, T.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Beata • Chi^a: 3, Rue Croi* de Ville - Paatore: Pietro Chanvie, ivi.
Bari- Chiesa:Corso Vitt. Em., 164.
■•■«vento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro. 17.
Biella - Chiesa: yia Funicolare - Pastore:
_ ®^ibetti. Casa Foglietti Bottalino.
Borrello ■ Chiesa Evangelica. Sig. G. Bert.
Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
- Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
orindisi • Chiesa: Via Congregazione. Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli. Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia. 22 - Pastore: Giuseppe Fasnlo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida. 15
Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze - Pastore G. Petrai.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Rue Reme Marguerite - Evangelista C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51; Pastore
V. Sommani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore;
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Cnrtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
Ivrea - Chiesa: 5. Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica:
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Mnston. ivi.
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. BufEa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelìco, Oassarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa Ai S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25. Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F, A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Suso - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupino, 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - Pastore;
Guglielmo Del Pesco - 535. Via Scorcola.
Venezia - Chiesa: Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (pressoil Duoi
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S- Audkea
Vittoria - Chiesa ÈvbngeUco - Sig. V. TIòbia
UCBcio di Presidenza della Tavola Valdeiil
Sig, Past. Bartolomeo Léger, Moderatore I
Sig. Past. Ani. Rostan, Segretario-Ch^
siere, 107, Via Tre Novembre,
Facoltà di Teologia:Roma (26) - ViaPietri
Cossa, 42 ; Prof. G. Luzzi,G. Rostagno, BM
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, P||
Arnaud, 29. .»
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pelliçl
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePelUc|
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina: Pomaretto - DtViilor«.-JPr«
G. Maggiore (Torre Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Diretto
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice - Diri
trice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.\
N. Arnoulet.
Istituto Gould : 51, Via Serragli - Firenze (33
— Direttore: Past. V. Sommani.
Istituto Femminile Valdese di VallecrosI
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovani)
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone. *
Casa delle Diaconesse - Sede e Direziona
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttori
A. Comba - 22, Via Beaumont • Toriné
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Ci
rema, Dovadolai Forano, Grotte, Pi
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaH|
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore 11 circa della Domenici
LA RELIGIONE CRISTIANA, compendio delle verità fondamentali
del Cristianesimo, 220 pagine . . . L. 3,— [Estero L. 5,—]
IL CATECHISMO EVANGELICO, edizione popolare, in italiano
db m £\n 1_•_• • M ...
e in francese - 27 lezioni in 70 pagine
E. Rivoirc - PERCHÈ SIAMO CRISTIANI?
SCIENZA E FEDE
L'ESISTENZA DI DIO
L'IDEA CRISTIANA DI DIO
IL CULTO CRISTIANO .
L'AUTORITÀ NELLA FEDE
B. Celli
T. Longo
T. Longo
U. Janni
U. Janni
N. Buffa - 11. LUMiuiNO SULLA MONTAGNA (racconto) . L. 2,50
[Estero L. 3]
^^*50^00^ I CRISTIANI EVANGELICI (opuscoletto) 100 copie, L. 7,50 —
00 copie, L. 5. ~ Per una copia di saggio, cent. 25, franco di porto.
S- Longo - TRE MESI IN CAMPAGNA (racconto) L. 1,50 [Estero L, 2]
E. Fasanari-Celli - IL MIO NIDO (racconto) . * 3,__ [Estero
[Estero * 2,—]
* 0,50 [Estero » 1,—]
» 0,50 [Estero » 1,—
» 1,— [Est&ro » 1,50]
,* 1,50 [Estero » 2,60]
» 1,— [Estero * 1,50]
» 2,— [Estero » 3,—]
G. Lazzi - LA FACOLTÀ VALDESE DI TEOLOGIA L. 0,50 [Estero L. 1]
Fernanda Buffa - FANCIULLEZZA (racconto) » 3,50 [Estero » 4,50]
Augusto Jahier - LA BIBBIA nel giudizio di illustri italiani L. 2,75
_________________________ [Estero L. 3,50]
Aggiungere il 20% del valore dell’ordinazione per spese diporto e spedizione. — Indirizzare cartolina-vaglia a La Libreria h La Luce » - Torre Pellice (Torino). Sconto 25 % ai Rivenditori.
T. Vasserot - AMORE E LUCE (Esposizione sintetica dell’insegnamento di Gesù).
Prezzo ogni copia: L. 6,60 comprata a Torre Pellice, presso la nostra Libreria. —
L. 7,50 franca di porto in Italia. — L. 9 franca di porto per l’Estero.
Sconti: L. 42 per 7 copie, prese alla nostra Libreria. - L. 47 per 7copie, franco in Italia.
— L. 68 per 10 copie, franco in Italia. — Non si concedono altri sconti.
Pagamento anticipato. Chi desidera la raccomandazione, aggiunga cent. 50 ner l’Interno
e L. 1 per l’Estero.______________________
J/7 corso di stampa :
PERCHÈ SONO DIVENTATO EVANGELICO ? (Opuscoletto popolare).
T. Longo - L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (Serie apologetica).
U. Janni - L'IDEA CRISTIANA DELL'ALDILÀ (Serie polemica).
Dna inserzione
Da 3 8 4 inserzioni
Da 5 in più
A /2._ ... B_: t
L. 0,50 la linea
• 0,30 • I
• 0,25 i I
PUBBLICITÀ A PAGAMENTO
Inserzioni di grande formato ed a contratto
di abbonamento annuale (con diritto a 4 variazioni all’anno), prezzi da convenirsi. — Ogni
ulteriore variazione a carico dell’abbonato.
DDTt. ferrerò ARDUINO
SPECIALISTA MALATTIE v
Naso - GOIB
ORECCHI
TORiryO - Via Goito, 6
Ore 13-17 (escluse Domeniche e Lunedì)
Unico in Itafia per la
Nuova cura cìglia sordità colla anacusia.
Correzione dei difetti di pronuncia
t di respirazione.
SOCIETÀ BIBLICA
BRITANNICA E FORESTIERA
ROMA - Foro Italico, 25
TORRE PELLICE - Via Garibaldi
presso Sig. G. A. GOSS.
BIBBIE e NUOVI TESTAMENTI
in Italiano e Francese.
Versioni Segond, Ostervald, Synodale, eee.
SPLENDIDI E UTILI REGALI PER LE FESTE
^OUETE LASALUTe ?
NOCERA-UMBRft
1
. (Sorgente Angelica) .
Acqua Minerale da Tavola |
Pubblicità BERTOLONI - Mi»
PALMA
iiiiiiii
|m^CAüccju|
iLAHMUPmSAl
nbInoìido’
Non saprete mai che sia una SUOLA oò un TACCO
in «caucciù» finché non avrete adoperato il PALMA.
L’esigenza bel momento vuole l’<economia» e PALMA
fabbricato in puro «caucciù» (senza alcuna mescolanza
òi cascami 0 sabbia) è quanto si può òesiòerare òi più
morbiòo, duraturo eò elegante.
Dura almeno tre volte il cuoio!
L’ultima moòa americana vuole il tacco pieno òi «caucciù», nero 0 giallo, applicato òal Calzaturificio.
Pretenòetelo òal vostro Calzolaio, e vi pei^suaòerete
come PALMA goòa fama òi marca monòiale !
I Negozianti di Pallanii, Calzaturifici a Calzolai domandino Listino Prezzi alla
Agenzia Italiana “Palma,,- Milano (11 ), Via Solferino 23*
OSCAR CODINO
PINEROLO
Vivai Biuuitì
VITI AMERICANE
Talee - Barbatelle Innestate e Selvatiche - Coltelli e Macchine per Innesto
OFFERTA
SPECIALE
GRAFOFONO
COLUMBIA Cttlt noce
34 X 34 X 13
CM M 4tacU ¿orpi in rend) 25 cm. 4c
L. 80 eadeuBo 4a cccgUcn sci noctre «UIcf*. Non Micfac 41mc«tlc«rc che
COLUMBIA
i H Mfca dclU maccbtn« piu pctfaft» • più
■wderaa «alitenu la e*mmctei*«
PER SOLE L. 600.—
•cmyfCm U team M Umm, pateUll in
20 Rate Ménsill (L. so ai mete).
Sptiita Taglia m la pria» fata al Rappraaaataata
Columbia Graphophone C? LP
vii Dante, DA - Milano
UNA LIRA
AL GIORNO
••r^2ÌÌÌÌÌÌ!ÌHiyyh:H^
feM-Vf — a e
STREGA