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Soixante-deuxième amiée.
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N» 33
PABAISSANT CHAQUE VENDREDI
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<eés) et Colonies
Par aa Paar è mali
Vallées Vaudolses
Italie (en dehors des
Etranger . . , .................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .......
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L. 8,. 10,—
. 20,. 19,
1 doll, y, doll.
5,
6,
11
On »'abonna > à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT 8B PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année. ^
Le Nnméro: 25 aentimea ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, .iustes, pures, aimables....,ji di^es de louange, occupent vos pensées (Phil. IV. 8)
COMMUNICATION OFFICIELLE.
L’inanguration du monument à Henri
¡Arnaud, à Torre Pellice, est définitivement
fixée pour le dimanche 5 septembre prochain, à 16 heures.
Tous les Vaudois et leurs Pasteurs y sont
cordialement invités, y compris les Vaudois
et les Pasteurs des Hautes-Alpes.
Torre Pellice, le 18 août 1926.
Pour la Table Vaudoise :
Barthélémy Léger, modérateur.
PAROLES DE VIE.
« ...Réjouissez-vous et tr-es.saillez de joie».
Matthîem, V, 12.
La félicité ! ...N’est-c.e pas que c’est vers
elle que tu étends ■ chaque jour tes mains
avides ?...
Le christianisme est la religion de la félicité ; et celui qui connaît cette félicité
peut te dire qu’elle est la seule qui soit parfaite, la seule totalemient pure qui existe
ici-bas. C’est la plus intime, parce qu’elle
concerne ce qu’il y a de plus intime en
nous et a ses sources inépuisables dans
l’Evangile qui séul peut satisfaire nos plus
profondes aspirations- C’est la plus complète, parce qu’elle pénètre toutes nos faoultéa et; se révèlie^f^^ tputes lés ruMifestations de notre vie. C’est la plus grande,
parce qu’elle dompte l’angoissie et vainc la
mort même. C’est la plus durable, parce
qu’elle trouve en elle et pour elle un aliment continu, qu’elle ne se consume pas en
brûlant, comme le plaisir et tes passions
de jeunesse se consument en brûlant.
Et de quoi dépend-elle cette félicité ? Tu
le sais. Elle ne dépend ni de circonstances
ni de facteurs extérieurs qui pourraient
agir uniquement sur ce qu’il y a d’extérieur dans notre existence ; elle dépend de
certaines intimes dispositions mptrales et
spirituelles de notre être.
Ces dispositions se nomment : La paur
vreté ou l’humilité de l’esprit; l’affliction
pour la faute ou l’incrédulité ; la douceur
d’âme, la faim et la soif de justice, la miséricorde, la pureté de cœur, le désir et
l’amour de la paix, la persévérance dans
les jours de la persécution et de l’outrage,
à cause de Christ. Ellœ se nomment aussi :
la foi, l’espérance, la charité, et Se r&ument, se fondent toutes' en une seule et
unique disposition : l’harmonie de notre
volonté avec la volonté de IDieu ; notrei soumission confiante et notre complète obéissance à ces saintes lois.
Oh ! s’ils avaient toujours un cœur semblable — dit l’Eternel — pour me craindre
et observer tous mes commandements, pour
être heureux à perpétuité !
G. Rostagno.
(Tiré de l’ouvrage dont ix>us donnons une
brève recen.sion dans une autre partie du
joiiiiuü).
PENSÉES.
Je ne puis prendre de repos tant que
je sais qu’il y a des hommes qui souffrent.
ID’Aguesseau.
Un Etat,sans religion, c’est un Etat sans
-icre ni boussole ; sans boussole pour
s’orienter, sans ancre pour se fixer,
i; Napoléon.
, Nul homme ne devient un saint pepdant
<ïu’il dort. Carly-LE,
; < >' En fait de biep à répandre, le devoir ne
s’arrête que là où le pouvoir manque.
. P,iVSTEüK.
M.'
LU CONFÉIIEIICE iiyERSELLE
des U. C. de J. G.
A Helsingfors, lumineuse et sereine capitale de la Finlande, eut heu, entre le l.er
et le 6, août, le XilX.me Congrès Universel
des A. C. D. G. Ce fut un évènement ¡vraiment grandiose et l’on ne peut imaginer
rien de plus beau que cette réunion de délégués venus de toutes les parties du monde
—■ du Canada à rAustra.l;e, de la Chine au
Brésil,^ de la Norvège au Cap de Bonne Espérance — tous unis et recneillis dans la
même inspiration chrétienne, dans le même sentiment de prière à Dieu, sous les
élégantes ogives gothiques de l’admirable
temple luthéri,en de Saint-Jean. Parmi les
costumes européens se montraient le turban indien, le béret turc, les caractéristiques coiffures chinoises. H y avait de robustes jeunes Ecossais, de peti'ts Japonais
olivâtres, des Bulgares, des Coréens, des
nègres, tous en costume national. Et parmi eux, des personnages vraiment notables ; le frère du Roi de Suède, le Ministre de l’instruction publique de Pologne,
le Sous-Secrétaire d’Etat aux affaires
étrangères de la Tchécoslovaquie, deux
évêques orthodoxes, des sénateurs, députés et liants magistrats, des professeurs
universitaires, écrivains et journalistes, des
«magnats» de Tindustrie... ; un assemblage imposant de personnalités de toutes
nations, qui'toutes — et ici le spectacle
était merveilleux — quand le Pasteur luthérien se levait adressant à Dieu une
prière, inchnaient la tête au milieu d’un
silence solennel, dans le même sentiment
d’adoration ; et, au moment indiqué, chanta,ient à pleine voix le même cantique, ou
prononçaient à mi-voix le « Notre Père »,
chacun dans sa langue.
Quels moments extraordinairement solennels, quand, guidés par les sons puissants
de l’orgue, ces deux mille voix entonnaient
l’hymne, et qu’il s’y ajoutait les cinq ou
six mille voix du public finlandais accouru ;
et les paroles différentes des diverses langues se conifondaiént harmonieusement
dans le même chant.
Le Congrès apparut plus grandiose encore par le fait de la participation enthousiaste de la population finlandaise. A la
fonction inaugurale participa officiellement
le Président de la République, entouré des
hauts dignitaires d’Etat. Celui-ci reçut ensuite très cordialement en audience officielle une représentation du Congrès. Le
Conseil Municipal offrit aux congressistes
une somptueuse réception, et par la bouche
de son Président exprima la joie et la fierté
de la ville de recevoir un Congrès aussi imposant et grandiose. Toutes les autorités
de la viUe et les gouvernementaleiS rivalisèrent pour assurer au Congrès le meilleur
développement.
Et la foule, foule ordonnée et sympathique, suivit de jour en jour avec un intérêt
plus soutenu le développement de la grande
assemblée remplissant le temple de SaintJean, où avaient lieu les réunions plénières, et la vaste place voisine, où par le
moyen de puissants haut-parleurs elle pouvait suivre tout le culte et participer aux
chants et aux prières.
Mais ce qui frappa le plus dans le Congrès, fut l’unitéi et la vivacité de la foi,
l’unité et la fenneté des principes, runité
et la clarté du programme, qui recueillait
ep un seul tout vibrant cette foule de gens
venue de toutes les parties du monde. La
nécessité de la foi en Christ vivant — la,
nécessité de la conquête par les jeunes de
tout le monde à Christ : voilà les deux peuisées fondamentales, les deux inspirations
caractéristiques du Congrès. Et ce fait
grandiose donnait une impression directe
et très vive de la puissance du mouvement
unioniste et de sa mission dans le monde.
Etre unioniste signifie appartenir à la, plus
puissante et la plus active Association, existante, cela veut dire être soutenu dans ¡son
travail, quelque modeste qu’il soit, par la
coopération de ces millions de ,co-associés,
•*qui de partout concourent au même but.
La petite délégation italienne participa
très activement au Congrès. Les 17 membres dont elle était composée, épars dans
lös différents groupes, en contact avec des
collègues de toutes nations, eurent la sensation d’être accueillis et écoutés avec sympathie et considération, voire même avec
une chaleur fraternelle particulière. Certes
notre travail en Italie est suivi avec up
intérêt général et affectueux. Et les délégués Vaudois éprouvèrent un certain sentiment de fierté à constater de qUjel respect
et de quelle cordialité est entouré le nom
de Vaudois en tout pays.
% Notre délégation eut un accueil très sym„jiathique de la part du ministre plénipotentiaire d’Italie à Helsingfois, comte Pagliano. Le Ministre, se rendant parfaitement compte de l’importance du Congrès,
aussi au point de vu^ international et social, non seulement accueillit nos représentants avec beaucoup de cordialité dans une
réception somptueuse, 'à laquelle était présent le personnel de la Légation et du Consulat, mais s’informa auæi particulièrement
de la valeur et des buts du Congrès, de
l’action exercée au Congrès même par la
délégation italienne, du contenu hautement
chrétien de l’institution ; et s’étant fait
donner de tout un rapport écrit, il) le fit
parvenir au ministre des affaires étrangères, hon. Mussohni. Le Ministre même, témoignant de son intérêt, voulut être informé de l’heure du départ des délégués ;
et se rendit personnellement n,u bateau
pour leur serrer la main et leur apporter
le salut de la patrie.
¡Dans son intéressante .conversation, le
comte Pagliano, qui est aussi libero docente
di storia à rUniversité de Turin, s’est montré très docte et parfait connaisseur de
l’histoire et de la vie du peuple Vaudois,
dont il a pu déjà connaître et apprécier
différents représentants.
Un Congrès si nombreux et varié n’aurait pu fonctionner sans une organisation
très particulière et un ordre rigoureux,
organisation et ordre qu’on peut dire
parfaits.
Le matin, le Congrès s’ouvrait par un
culte et ube assemblée générale préliminaire,. Puis, à i9 h. 1[2, se divisait en 50
groupes d’une quarantaine de membres
chacun, dans.chacim desquels étaient représentées au moins 12 nationMités. Tous
ces groupes se réunissaient chacun en des
lieux différents, discutaient le même sujet
pendant quatre heures en deux séances ;
puis, vers 4 heures de l’après-midi, les
chefs de groupes se réunissaient échangeant
les respectives conclusions et compilaient
un rapport qui était lu le soir dans une
autre assemblée plénière. Et dans ces assemblées on entendit aussi, soir après soir,
la parole éloquente et profondément spirituelle d’orateurs chrétiens, tels que John
Mott, Jean Lauga de France, l’archevêque
Soderblom d’Upsal, le chanoine Woods de
Cambridge, le docteur Lin de Chine, le prof.
Stange d’Allemagne, etc.
Le dernier matin, la grande assemblée
se réunit pour un service de Sainte-Cène.
Et çe fut encore un moment émouvant et
grandiose tout à la fois. Après la lecture
de la belle liturgie luthérienne, les 2.000
congressistes s’approchèrent de la table sacrée dans) un recueillement profond, tandis
que l’orgue jouait en sourdine ou qu’une
voix sonore ou lin chœur faisaient monter
à Dieu un chant d’adoration et de foi. 'Nous
nous trouvions là deg hommes de toutes les
nations, de toutes les races, et jamais nous
n’avions senti comme en ce moment solennel le lien si fort de la fraternité chrétienne qui nous unit tous. Et c’est sous
cette impression que se termina le Congrès.
Il faudrait maintenant exposer ses conclusions et ses résultats, et c’est ce que
nous ferons dans le prochain numéro.
A. J.
Les Six Sœurs des Vallées.
fSuite et fin).
Les jeunes ménages se voyaient entourés d’enfants, la vie s’écoulait active et heureuse, mais de noirs nuages s’amoncelaient
à l’horizon. Le pays était parcouru par des
troupes, à ca,use de la guerre qui se poursuivait entre la France et l’Espagne. En
1653, il y eut l’incendie du couvent du ViUar,
qui manqua mettre toute la vallée à feu et
à sang. Les frères Prin se trouvèrent sans
doute à la, belle défense du Rospart, qui
força les troupes du comte Todesco à battre
en retraite, d’autant plus qu’un violent
orage avait mouillé leurs poudres.
Enfin, la sanglante année 1655, les commune acceptant, sûr la foi de ¡PianesiSe,
de loger de l’infanterie et de la cavalerie,
les soldats, au lieu de rester dans le bas,
gravissant la costière jusqu’aux derniers
hameaux et aux fourest, sous prétexte de
trouver . des vivres. Pùis, les scènes d’horreur des Pâques Piémontaises, le. pillage et
l’incendie des maisons, les outrages et les
supplices infligés à tous ceux qui, hommes, femmes, enfants, n’avaient pas réussi
à trouver dans les neiges de Gounetin un
asile contre ces démons déchaînés.
Pendant que leurs cousins, Jean et Pierre
Albarea du Teinau, étaient massacrés, Jacques et David Prin, trop confiants dans la
parole du marquis, étaient saisis dans leurs
lits à la Baudeine, traînés à Luserne et
jetés dans les plus basses prisons du marquis d’Angrogne. Là on leur écorcha les
bras, du coude à l’épaule, en forme d’aiguillettes de peau qu’on laissa flotter sur la
chair vive ; de même des mains aux coudes,
des genoux aux cuisses et des chevilles aux
genoux. Le sergent de justice, gardien des
prisons, « qui avait autrefois, nous dit Léger, reçu beaucoup de faveurs de ces bonnes gens », ému de pitié, voulut leur porter un seau d’eau. Le marquis, le surprenant, le battit et le menaça de le traiter
comme ces infortunés. Les frères Prin et
un vieillard de iBobi, qui avaient reçu le
même traitement, moururent de soif dans
d’horribles souffrances. Trois des sœurs Albarea furent aussi les victimes de cette
année terrible. Seule, Marguerite, l’aînée,
survécut quelque temps.
Un acte de notaire nous apprend froidement que Jacques et David sont morts ab
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intestat, le premier laissant un fils en âge
de minorité, du nom de Jean comme l’aïeul,
l’autre sans enfants. Restaient Pierre et
Etienne et leurs sœurs, dont l’une était
demeurée veuve de Joseph Brunerol.
En 1658 le cher foyer patriarcal était
- détruit, chacun retirant sa part tant de
l’hoirie paternelle que de la succession de
David et de la collecte faite par Cromwell
en Angleterre, di qualche suhventime destinata e distribuita per li martirii.
• La mort continua à faucher dans l’ancienne
demeure, relevée en partie de ses ruines.
En 1661, Pierre, qui avait succédé à son
frère dans la charge d’ancien, et Etienne,
faisaient leur testament. Leur famiUe
n’était plus représentée que par leurs sœurs
et un beau-frère, Marie, seconde femme de
Pierre, et Jean, l’orphelin de Jacques.
En 1682, Pierre se maria pour la troisième fois. L’épouse, veuve de Paul Charbonnier de Moussa, du consentement de
son mari, renonça à ses biens en faveur
des enfants de son premier mariage.
Quatre ans plus tard, nouveaux désastres. La guerre et les massacres qui l’accompagnèrent, les souffrances de la captivité et de l’exil, réduisirent des trois quarts
la population des Vallées. Au sortir de la
tourmente, il ne restait, de toute la famille Prin, que Jeanne, fille de feu commendabile Pierre et, probablement, de sa
seconde femme. En 1695, eUe était mariée
à M. Jacques Brez feu le notaire Jacques. ,
Comme elle était l’unique héritière des
Prin, en 1700, le capitaine Pierre Albarea
et soin frère M.r David, lui réclamèrent la
restitution des dots de leurs trois tantes,
mortes sans laisser d’enfants. Elle les paya
sans doute en terres ; elle-même mourut
quelques mois plus tard, et avec elle s’éteignit la descendance de la famille jadis si
nombreuse et heureuse.
Les autres branches des Prin disparurent aussi au cours du 18.me siècle, à l’exception d’un jeune homme, qui, adopté par
son parrain, Bastie de S. Jean, vint s’établir chez lui aux Bastie, où on l’appela Prin
Bastie, puis Bastie Prin, enfin Bastie tout
court. Cette branche subsiste, quoique le
nom de Prin ait disparu.
C’est la famille, dont nous avons rappelé
les vicissitudes si tragiques, qui forme le
sujet du roman Les Six Sœurs des Vallées.
L’auteur, le pasteur anglais William Bramley-Mcore, qui habitait, pendant son séjour
aux Vallées, chez M.me Adèle Jalla veuve
Voile, aux Voiles de St-Jean, trouva plus
commode de transporter la scène du récit
à St-Jean. Il en avertit, en passant, le lecteur dans sa préface, où il dit : « J’ai pris
quelques légères libertés avec les personnes
et les lieux. La ferme de lia Baudeine, qui
était près du Villar, a été placée plus près
de 1 entrée de la, vallée, pour mieux exposer
les effets de 1 édit de Castaido ». La maison
qu’il décrit est donc celle des Voiles, telle
qu elle était en 1857. Au reste, un desi mo>ments les plus saillants du récit se déroule
à Castelus et au Bars de la TaüloJa, dont
il a contribué à entretenir le souvenir.
Ce roman fit fureur en Angleterre, où
trois éditions furent enlevées en une année (1864-65). L’édition française, publiée
à Paris sur la traduction de M.me M. Merkisch, fut de même rapidement épuisée.
Quoique le récit soit très éloigné de l’exactitude historique, on le lit toujours avec
plaisir., J J
VISTA
DEBOLE
E DIFETTOSA.
.Sarà in TORRE PELUCE, e si tratterrà
il 20 e 21 Agosto,
lo specialista di diottrica~oculistica
Gomm. M. NEUSCHÙLER
di Torino.
Riceverà all’« Hôtel de F Ours» per
correzione dei difetti e debolezza di
vista col suo particolare sistema di
lenti, in detti giorni dalle IO alle 12 e
dalle 14 alle 17.
DAME ANGLAISER, demeurant Florence, cherche bonne caisinière pour
fin Septembre. S’adresser à M.lle MARIE
Vinçon - Ai Savoia - S. Germano Chisone (Torino).
CHRONIQUE VAUpOiSE
la "ie di IS aolt„ a la Sea de la laai.
Elle eut lieu le lundi 16, comme nous
l’avions annoncé, par une fort belle journée
et dans un de nos meilleurs emplacements
à tous les points' de vue, malgré le manque
d’ombre, et s’est déroulée sans accrocs et
dans un ordre pariait. L’affluence du public de La Tooir et des Paroisses du voisiinage a été considérable et je ne crois pas
me tromper en affirmant qu’on était là
plus d’un minier de personnes aussi recueillies qu’on peut le souhaiter en pareille
circonstance, et qui ont pu suivre tous les
orateurs sans être dérangées par les conversations du voisin ou les allées et venues
de ceux qui n’arrivent jamais à trouver
une place qui leur convienne. De l’ordre
partout, deqx heures durant.
A 10 h. précises, le président de la fête,
M. le pasteur Jules Tron, ouvre la cérémonie par la lecture de la Eiihle suivie d’une
prière d’introduction et d’une brève allocution par laquelle, après avoir souhaité la
bienvenue à tous les participants, il dit le
motif essentiel du renvoi de la fête au
lundi : les Pasteurs de la Vallée, qui n’auraient pas été en mesure de se faire remplacer au culie principal, ont jugé unanimement qu’il n’était pas opportun de fermer les églises le dimanche.
* La parole est à M. B. Soulier, chargé de
l’allocution religieuse proprement dite.
L orateur nous exhorte avec force à être
des collaborateurs dans l’œuvre du Seigneur, qui ne nous demande plus lés actes
d’héroïsme accomplis par nos aïeux, mais
qui a toujours besoin de héros de la foi,
d’une foi inébranlable, de hérœ de l’amour
fraternel, de la soumission, de la pureté,
de la sobriété... Nos succès, comme petit
peuple et à tous les points de vue, ne sont
qu au prix d une toujours plus complète
consécration au service de Dieu.
M. Jean Jalla, chargé de la partie historique, nous esquisse rapidement, mais r
grand renfort de détails tous très intéressants, d’abord la « géographie » de la localité et des environs immédiats, qu’il connaît... comme le reste de ses Vallées, et ensuite les principaux combats de la guerre
dite du «Comte de la Trinité» (1560-61),
combats dont la Sea a été un des principaux points stratégique et qui aboutissent
au fameux traité de Cavour. « Nous devons
comme nos pères, conclut avec à propos
1 orateur, être prêts à tout sacrifier pour
la liberté de conscience, être unis comme
eux, malgré tout, et nous faire un devoir
. sacré de ne céder à aucun prix à des étrangers un seul pouce du terrain sacré que nos
pères nous ont transmis au prix de leur
sang ».
M. le pasteur Hermann de Carlsruhe nous
apporte les salutations de son église avec
celles de nos frères Vaudois du Wurtem^
berg, au milieu desquels il exerça son ministère il y a quelques années.
Le pasteur M. Arias, de Naples, l’orateur pour l’Evangélisation, nous entretient
de façon intéressante des difficultés et des
progrès de «l’œuvre» en général et en
♦
particulier de celle qui se poursuit a Naples, à Torre dêl Greco, dans l’Italie du
Midi et en Sicile.
M. Louis Jalla plaide nouvellement et
avec enthousiasme la cause des Missions en
Afrique, où sont à l’œuvre plus de 64)00
missionnaires protestants européens, 40.000
ouvriers indigènes et'2.629.000 convertis.
La Mission de Paris compte à elle seule
plus de 200 missionnaires européens et a
60.000 élèves dans ses écoles.
M. le pasteur Th. D. Malan, de Phfladélphie, par une causerie très originale, farcie
d’anecdotes, nous parle de l’Amérique, de
la grande Amérique du Nord, où il a pa^é
une bonne partie de sa vie. H nous apprend, entre autres choses, que les Vaur
dois des Etats-Unis, plus dispersés que
ceux de TAniérique du Sud, sont au nombre de 3.500 environ, dont la moitié peutêtre réside à New-York.
Enfin, le dernier orateur, M. Pascal, fraîchement débarqué de ncfe colonies de l’Uru
Ì. I
guay, nous apporte les salutations de nos
10 mille frères de l’Amérique du Sud, des
frères qui nous aiment et que nous aimons,
que Dieu bénit matériellement et spirituellement. La jeunesse de leurs églises fréquente bien plus assidûment les cultes que
celle de nos Valléœ ; il y a là-bia.s moins de
gargotes, et moins d’ivrognes donc, et le
ton de la vie spirituelle y est probablement
plus élevé. Mais il y a le point noir de la
' dissémination qui rend la cure d’âmies toujours plus difficile. M. Pascal souhaite —
avec nous tous — que les liens qui unissent
les Vaudois des deux côtés de l’Océan ne
se relâchent jamais.
Une [fervente prière du pasteur de SaintJean, M. Emile Tron, clôt la bonne et belle
réunion. Entre une allocution et l’autre,
rassemblée^ chante les hymnes de circonstance du recueil français, sous la direction
de l’instituteur M. Adolphe Coïsson, de
Saint-Jean.
Nous avons regretté l’absence de la Chorale de La Tour et le' manque d’organisation d’un groupe de chanteurs et surtout
la séance de diction de poésies et petits
poèmes vaudois qui avait eu tant de succès l’année dernière à Piamprà. Il est à
souhaiter que la belle initiative de M. J. H.
Meille soit reprise Tannée prochaine et que
la jeunesse organisée donne le ton à cette
deuxième partie de la fête, presque aussi
importante que la première.
Nous ne voulons pas oublier de dire que,
grâce aux précautions prises par le Pasteur de La Tour, secondé par les autorité,
il riy eut dans le voisinage de la Sea ni bal
public, ni débits de boissons et que le public garda tout le long de la journée un
. maintien des plus corrects. j. c.
•i» ^ H*
La “fête da 10 août,, à Pramol.
La plus belle journée de cet été variable a été le partage de la fête du 15 août
à la Baïssàsso. Une nombreuse assemblée
de frères et sœurs, de tout âge, de cette
Paroisse même, avec un contingent considérable provenant de Sa.int4Jermain, du
Pomaret, et même des représentants de
quelques Paroisses les plus éloignées, se
trouvait réunie en ce jour-Ià dans un site
enchanteur pour cette fête vaudoise par
excellence.
Le service, sous la présidence du Pasteur
de la Paroisse, s’est déroulé dans Tordre le
plus parfait pour une si nombreuse assemblée, et avec la plus vive attention du commencement à Ja fin.
Le pasteur du iPomaret, M. Guido Comba,
nous invite à monter toujours plus haut
dans notre activité et dans nos aspirations,
car c’est sur les cimes morales et spirituelles que Ton a les saintes visions.
Le pasteur de Saint-IGermain, M. Henri
Tron, par une série de tableaux grandioses
de l’histoire vaudoise nous montre comme
idéal à suivre Tamour de la vérité, la, fidélité et l’esprit de sacrifice de nos ancêtres.
Le pasteur d’iris (Rép. Argentine), M.
Lévi Tron, nous parle des Colonies Vaudoises dans l’Amérique du Sud en nous donnant maint exemple des progrès considérables que ces colons ont fait. Il dit aussi que
pour plusieurs années ils auront encore besoin que l’Eglise des Vallées leur envoie
des Pasteurs et il ajoute qu’il se met à la
disposition de quiconque désire des informations sur ses parents ou ses amis établis
là-bas.
M. Paoio Bosio, pasteur à Rome, nous
parle de l’œuvre d’évangélisation en Italie
et surtout de celle accomplie dans le vaste
et beau temple, de Piazza Cavour. Comme
les autres orateurs ont été brefs, M. Bosio
a le temps de nous donner une foule de
détails de tout intérêt et qui rivent l’attention de ce nombreux auditoire jusqu’à la fin.
Ces discours ont été intercalés de cantiques très bien chantés, sous la direction
de M. iHenri Jahier, de Saint-Germiain, entouré d’un bon groupe d’excelents chanteurs auxquels s’unissait toute l’a^iemblée..
L’emplacement, en forme d’amphithéâtre, a aussi concouru efficacement pour la
bonne réussite de tout le programme de
cette fête. Le pasteur de Pïgnerol, M. Louis
Marauda, a prononcé la prière finale de
cette fête si belle et si bienfaisante.
J f ‘
Le Président, qui a transmis à Tassem-;
blée les salutations de l’Union Vaudoise de
Marseille, a saisi cette occasion pour exprimer un sentiment d’affection envers ceg,'^
frères et envers les Vaudois du monde en-i
tier au nom de l’assemblée de la Baïssassoi
[Dans l’après-midi il y eut encore des
chants bien exécutés par la nombreuse jeunesse de tout âge, et chacun s’en est ensuite
retourné emportant avec soi le souvenir;
d’une excellente journée passée en la pré-"
sence du Seigneur et en compagnie de ses-^
frères réunis pour L’adorer.^ p. c.
* *
Le Corps des Pasteurs i
a eu sa séance ordin,aire mardi 17 courant,
à 9 h. du matin, dans la Salle du Synode,
sous la présidence du modérateur M. B.
Léger.
L’assemblée procède d’abord à la nomi-’^
nation des Commissions d’examen qui de-")
vront rapporter au prochain Synode. Sont'
nommés : Powr la Table et le Conseil de?,
Théologie : MM., |Paolo Bosio et David Pons,‘ï
pasteurs ; prof. E. Longo et Th. Mathiei^.
instituteur. — Pour la Commission déi'^
Hôpitaux : MM. Auguste Jahier et Jules
Tron, pasteurs; Emile Eynard et Paolo
Mapgiunti.
Le Corps des iP'asteurs passe ensuite à
Texamen de foi des candidats MM. Guido
Rivoir et Guido Miegge, examen jugé satisfaisant à la majorité des suffrages. Les
deux candidats sont donc autorisés à prêcher leur sermon d’épreuve le 24 courant,
à 10 h. du matin, dans le temple du Ciabastl
* * * M
«ConYegnoi des Unions Chrétiennes.^
Dimanche prochain, 22 courant, au Pra, f
aura lieu un grand Convegno de la JeU;
nesse, organisé par les U. C. de J. G., avec
un culte solennelj en plein air, à 10 h., pré-,‘l
sidé par MM. David Bosio et H. Tron, et
avec une réunion unioniste à 14 h. Le Couvegno acquiert une importance spéciale du
fait qu’on y exposera les résultats du Con-^ ’
grès Mondial d’Hèlsingfors. -—“
Toute la Jeunesse y est cordialement
invitée. jk
S; * *
ANGROGNE. Mercredi, 11 courant, un,
long cortège accompagnait au lieu du repos
la dépouille mortelle de notre vénéré frère
Jean Pierre Rivoire, décédé à la Maria à
T âge de 82 ans. Notre frère avait dignement occupé, pendant de longues années,
la place d’ancien dans notre Consistoire ,7^
aussi son souvenir reste-t-il en bénédiction
parmi nous. ^
— Le 14 courant a eu lieu l’ensevelissement de la veuve J^iydie Malan née Bertin,''
décédée à Prassuit à Tâge de 47 ans, laissant après elle de jeunes orphelins sur lesquels nous implorons la protection du ToutPu,issant.
Que le Seigneur soulage et console les
cœurs qui sont dans l'affliction !
- — Samedi, 14 courant, a été béni, dans
le temple de Saint-Laurent, le mariage de
M. Charles Rostan, de Saint-Gernuiin, aveesV
M.lle Honorine Rivoire, de Saint-LaurenU:
Nos félicitations et nos meilleurs vœux d#^
bonheur accompagnent ces jeunes époux2j
— Dimanche prochain, 22 courant, à
heures de Taprès-midi, aura lieu, D. V., une
réunion dans la localité historique de
ciamanéaiit, à laquelle tous sont cordial
ment invités. M. le pasteur Jean Bonnet,
de Rome, nous y donnera-des nouvelles déjí
l’Evangélisation. D. P
LA TOUR. Personaiia. ije jeune prof es-J
seur M. Renato Longo, qui a subi dcrniè*rement, à Rome, des examens de concou
pour l’enseignement des mathématiques et?
de la philosophie dans ks écoles secondaires,.^
a été classifié treizième, sur 28 places misefttf
au concours ; ce dont nous le félicitons
chaudement, ainsi que sa famille. i
— L’Orphelinat Vaudois va nous donner^
prochainement une belle soirée de bienfcu-^ -¿
sanee : et ce sont précisément les orphe-'t
fines qui vont nous fournir la majeure par-.^
tie de cette serata benéfica artistique et I
musicale, qui aura lieu, D. V., le 28 cou-^“
rant, à 21 h. précises, à T Aula Magna 4^*
Collège.
3
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I ^
' Nous publierons la semaine prochaine la
captivante liste des numéros qui constituent le prqgramme, et nous nous permettons d’y inviter cordialement le public habituel de nos soirées de bienfaisance, vu
aussi que la serata benefica est organisée
par et pour l’Orphelinat, une de nos plus
chères Institutions Vaudoisœ.
— M.lle Francesca Hdgendbrfer est décédée subitement, le 16 courant, à l’âge de
74 ans, à la suite d’une pénible infirmité,
vaillamngent supportée l’espace de deux ans.
Tous ceux qui ont connu et suivi de près
M.lle Hogendorfer durant sa longue et féconde carrière de maîtresse d’école, à La
’Tour (pendant 29 ans consécutifs), à Turin et ailleurs ; les centaines d’enfants
qu’elle a instruits et dirigés dans la bonne
voie et les parents dci ces mêmes enfants
vont garder de cette éducatrice distinguée,
dévouée — qui eut plys que le don,( la passion de renseignement dont elle fit un apostolat — le plus affectueux, le plus reconnaissant souvenir.
Un nombreux public accompagna, mardi
à 5 h. du soir, ses dépouilles au cimetière.
Le service funèbre fut présidé par le Pasteur de la Paroisse et clôturé pa,r une fervente prière du pasteur M. Pierre Chauvie.
Le directeur des éco-lœ, M. A. Rivoir, au
nom du corps enseignant, et le notaire M.
Pellegrini, au nom de la Cîommune qu’il représente, sur le désir du commissaire
M. Merlo, ajoutent leur témoignage de
sympathie, de regrets et de reconnaissance
à la mémoire de la défunte, regrets et sympathie que nous partageons, personnellement, et que nous voulons dire aux deux
scEurs et au frère qui la pleurent.
POMARET. Noius avons reçu de M, Lévi
Tron la somme de h. 100 à lui remises pour
le Pomaret par M.me Lydie Long-Lageard,
^maintenant décédée à Colonia Iris. Nous
inscrivons avec reconnaissance ce don à sa
mémoire.
M. Francisco Poët, de Colonia Belgrano,
noias envoie aussi L. 2iM, dont 100 pour
Rodoret, 50 pour la Caisse Eméritation, et
50 pour notre église. Merci de tout cœur
a.u nom de tous.
— Actes liturgiques du second trimestre 1926. — \Baptêmes : Olive Henri de
Jules - Costabel Eisa de Charles - Voile
Remo de Michel - Ribfet Anita Natalie de
Henri - Pons Alma de Albert - Bernard
Jean de J. Pierre - Eertalmio Arturo de
Guido - Baret Philibert de Philibert.
Mariages : Lili Lageard et Ida Chambon
■- Henri iGiraud et Ada Griset.
Décès ; Guigou Etienne, 80 ans - Costabel Elvio, 14 mois - Ribet Jean, 82 ans - Peyrot Sylvie, 66 ans - Gaydou Louise,
42 ans.
— Pendant le courant de l’été la, chaire
-a été occupée une fois par M. Lévi Tron,
une fois par M. Adolphe Comha et le 15
août par M. le prof. Henri Forneron. La
Paroisse est reconnaissante envers ces trois
frères qui nous ont délivré leur message.
g. c.
NOUVELLES POLITIQUES.
La question économique est encore tour
jours la question prééminente et, malheureusement, elle le sera pour longtemps ;
aussi ,1a note saillante de la chronique politique de la semiaine dernière consiste surtout dans des élucidations officieuses au
sujet des miesures récemment délibérées
par le iGouvernement et qui vont être
appliquées.
Parm,i Ups récents décrets de nature économique, il en est un qui ne contient aucune restriction ; au contraire, car il s’agit
d une augmentation en faveur des maîtres
d’école, et précisément de l’augmentation
de leurs pensions de-retraite en reconnai»sance des services prêtés pour l’éducation
et l’instruction de notre peuple par cette
classe qui a bien mérité de la nation. Le
décret en question, d’après la décision du
Premier Ministre, entrera en vigueur avec
effet rétroactif le premier juillet 1926, au
lieu du premier janvier 1927 précédemment fixé.
iD après une récente statistique faite sur
la dema,nde de M. Mussolini, il résulterait
quen Italie nous aurions 20.000 famiOes
<^ec plus de 10 enfants. La provinœ de
Ireviso est la première classifiée, car elle
compte 1032 familles aussi nombreuses ! Ce
n’est pas mal, et notre Gouvernement serait
joliment embarrassé s’il devait donner, comme on le fait en. France, un prix..,, de pr<h
lificita à chaque famille !
L’Administration communale de Milan,
jugée comme n’étant plus à la hauteur de
sa tâche administrative et politique^ vient
de donner sa démission. En son heu et
place le Gouvernement vient de nommer
un hauUcommiissaire en la personne de
Vhon. B^mi.
Le Ministre dé l’instruction vient d’émaner un décret par lequel le.s examens des
écoles secondaires: devront commencer le 21
septembre et les leçons régulières le 6 octobre. Voilà qui va faire grommeler nos
étudiant^ ixmr cette atteinte à leurs droits
...de vacances !
— France. Avant de prendre leurs vacances, la Cha,m.bre et le Sénat français,
réunis à Versailles en Assembleé Nationale,
ont approuvé par 671 voix contre 144 l’institution, de la Caisse d’amprtissemient des
dettes étrangères projetée par M. Poincaré.
D’après le schéma du décret d’institution,
les entrées qui devront affluer à la Caisse
en question seront donnée^ par ,les .revenus
du monopolie des tabacs et de quelques impôts. Dans son discouiu à l’AisSemblée,
M. Poincaré, en répondant au geste déplacé
de M. Clémenceau, a affi:rmé péremptoirement la, volonté de la France de faire honneur à se,s engagements la,vec ses créanciers.
Une conférence entre les représentants
de l’industrie métallurgique de France, Allemagne, Belgique et Luxembourg a lieu
ces jours-ci à Plaris pour arriver à la création d’un « Cartel du fer », c’est à dire d’un
« trust » en vue de la monopoUsatipn de
la production du fer et de racier des quatre
pays réunis. Les négociations, auxquelles
on donne, en Europe, une grande importance politique et économique, n^opt pas
encore donné de résultats appréciables, et
sont interrompues pour le .moment. Evidemment la création de ce trust métallurgique aurait comme effet l’augmentation
immédiate des prix du fer et de l’acier, et
l’Italie qui n’a, pas ravantage d’en produire
chez elle, comme la France et l’Allemagne,
n’aurait pas lieu de se réjouir si leis négociations venaient à avoir un résultat positif.
— Mexique. La,,situation religieuse, m,algré les prévisions' optimistes que nous fai,sions la sem,8ine dernière, n’a pas encore
changé.en mieux et de nouveaux troubles,
provoqués par les fanatiques, ont éclaté
dan% plusieurs centres en faisant des
victimes.
— Russie. Lo Gouvernement russe a dé
menti catégoriquement, en les qualifia,nt de
faqtastiques, les nouvelles répandues à propos de'la contrerévolution qui aurait éclaté
dans .son territoire. t.
Nouvelles religieuses.
Les habitudes de boisson parmi les étudiants américains depuis la prohibition. On
déclare souvent que les étudiants d’Amérique boivent maintenant plus qu’avant la
prohibition. Une des plug grandes revues
hebdomadaires des Etats-Unis, le Literary
Digest, un journal entièrement impartial,
a envoyé ,a.ux présidents de tous les Ccdlè,ges et Universités des Etats-Unis un questionnaire leur diemia,ndant d’exprimer leur
opinion touchant l’effet de la prohibition
sur les étudiants iSoumis à leur contrô,le et
sur la jeunesse en général. Le journal a
reçu 213 réponses, . représentant 44 Etats
et près d’un tieirï( du nombre total des Collèges et Universités de ce pays, « un pourcentage qui constitue un record », dit le
Digest. (iPar Collège, on entend en Amérique autre chose que dans] les pays de la,ngue française. Le Collège américain est un
établissement qui tient à la fois de l’Université et des classes supérieures de nos
Lycées. L’âge des élèves dans ces établissements est de .Ifl à 20 ans et au-desSus).
Voici comment le Digest résume les résultats de son enquête : «.Les réponses sont
presque unanimes à déclarer que les habitudes! de boisson dans les CdEèges et parmi
la ,jeun®se en général ont diminué depuis
la prohibition, que l’étudiant en goguette
est en défaveur et se rencontre rarement.
« Beaucoup des réponses estiment que
l’étudiant d’aujourd’hui est en moyenne
bien supérieur, au point de vue moral et
intellectuel, à l’étudiant du temps de l’eau
de vie et de la bière ».
{Bureau international contre l’alcool, 14
juilet 1926).
« « «
Tchécoslovaquie. M. Mussolini avait ordonné à la Légation Italienne à Prague de
s’abstenir de toute participation aux fêtes
de 1’« hérésiarque » Jean Huss. Les Italiens
résidant en Tchécoslovaquie furent invités
à observer la même attitude...
{Evangëe et Liberté).
I '
Angleterre. Les discussions de Matines
(Belgique) entre catholiques et anglicans
vont reprendre. Elles ont eu fort peu de
^r&ultats jusqu’ici. En Angleterre, on résiste énergiquement à la poussée catholique, à l’intérieur de l’Elglise anglicane,
comme à l’extérieur. Si les journaux catholiques annon,gaiçint la conversion au car
tholicisme de 85 pasteurs anglicans, la revue de l’Alliance Protestante Anglaise donnait la liste nominative de 300 prêtres
ayant passé a,u protestantisme.
' (Semeur Vaudois).
BIBLIOGRAPHIE.
Giovanni Rostagno : iPiù pressa a Te, Si
.gnor.. — Libreria « La Luce » - Torre
PelUice — L. 6. (Un beau volume de 380
pages) J
Il s’agit de 366 courtes méditations, une
pour chaque jour de l’année, plus une di-zaine pour les fêtes mobiles et là Semaine
Sainte, et elles sont dédiées « aux croyants
et à tous ceux qui cherchent un. aliment
pour l’esprit, un soulagement dans la douleur, une aide dans le combat, une voix
amie pour les conseiller, une lueur d’espoir
et de foi... » ; eles sont toutes inspirées par
un passage de la Bible et offrent une var
riété « correspondant à ,1a variété infinie
de nos aspirations et de nos besoins religieux et moraux », nous avertit l’a,ut6ur
dans la préface.
Une méditation religieuse, un sermon ne
nous édifient pas toujours en raison directe
de l’éloquence du prédicateur, surtout si
celui-ci peut laisser dans l’auditoire l’imPTession qu’il « s’écoute parler,». Ne croyez
pas cependant qu’on ne sache apprécier le
don de la parole et qu’on ne s’estime très
heureux lorsqu’on a l’avantage d’entendre
une prédication éloquente. Mais l’auditeur,
qui est venu chercher un aliment pour
T âme plutôt que des émotions passagères,
fera toujours mieux son profit du discours
'd’un orateur qui fait, pour ainsi dire, passer son âme dans la nôtre, qui sent profondément tout ce qu’il dit, qu’on devine
intinienient convaincu des vérités qu’il prêche et dont l’unique souci est de remuer
les cœurs et les consciences.
M.. Rostagno, qu’oni reconnaît au surplus
pour un de nos meilleurs orateurs, possède
en outre le don inestimable de convaincre,
soit qu’il parle, soit qu’il écrive. Les excellentes petites méditations que nous avons
sous les yeux sont inspirées par un ardent
amour des âmes ; dicté® par Texpérience
chrétienne, enrichies de pensées et d’enseignements puisés à la bonne source, toujours substantieHes dans| leur brièveté voulue, elles vont être un prêcieijx moyen
d’édification pour les lecteurs qui ont des
besoins religieux, et ils iSont plus nombreux
qu’on ne pense. Je dirai plus : à mon avis,
la plupart de ces « pensées » pourraient
être avantageusement utilisées pour le
culte de fam:ille, et nous en découvrons même quelqu®-unes' qui renferment, en
abrégé, la matière d’unej méditation de longue haleine. Il est à peine besoin d’ajouter,
pour qui connaît l’homme, que le style de
cet excellent ouvrage est tout ce qu’il y a
de plus clair, de plus net, de mieux à la
portée de tout® les intelligenc® : quand
c’est le cœur qui parle, on se fait toujours
comprendre et l’on ne s’embarrasse pas
dans les distinctions théologiques. j. c.
M.me veuve ALE.ERT LAGEARID et ses
enfants expriment le désir que i’Bcho se
fasse leur interprète auprès des nombreux
amis qüi leur ont témoigné tant d’affectueuse sympathie à l’occasion du départ de
leur bien-aimé, et auxquels ils disent, par
ces lignes, leur plus vive reconnaissance,
dans Vimpossibilité dà ils se trouvent de le
faire personnellement.
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Souvenir de M.me Ricca-Bertalot,
La Tour » 100,—
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souvenir de M..le ciiev. E, Guigou > 50,
M. le prof. J. Maiggiore, La Tour » 25,—
M. Paul IMargiuinti, Id. .■ » 50,—
M.lle A. Selli, Rome » 25,—
M. L. Vinay, Villesèche, pour transaction do procès, par l’entre- /
mise de M. l’avocat E. Peyrot ». 100,—
M. L. Jourdan, Colonia Vaidense » 500,—
M.mie S. IPa-squet, Prarustin » 5,—
M.me L. Pastore, Id. » 6,
M.me S. Foi-iieroii, Id. » 7,—
M.me F. Fornei-on, Id. » 5,—
M. J. Pillotta, La Tbur » 10 —
N. N., Taraiiias » 250,— ^
M.me F. Vola,iPignerol, pour transaction de proc-ès, p§ir l’entremise de M, l'avocat E. |Peyrot » 25,—
Union des Mères et J. P., IViliesèche » 30,
M.lle 'A. Selli, Rome, fleurs en souvenir- M.me M. iGiaropiccoü-Meille » 25,—
M. iG, Comba, pasteur, (Pomaret » 5,—
M. L. Coï'Sson, Id. • -» 5,
M-C. Jalla, ¡prof.,'Id. "O,
M- A. Long, Id. » 20,—
M.me S. Ri'bet, Id. » 5,—
Consistoire, Id. 200,
M. H. (Pastrè, fleurs en souvenir de
M. le ichev. Et. Guigou » 195,—
M-. R. Revel, Paris » - 500,—
M.Ues Roliert, Saint-Jean » 10,—
Familles Vannuceini, Sivory-Revel,
La Tour, en soûvenir de leur
adorée Giannina Vannuceini - » 500,
Eglise de Boiri, collecte du fPasteur » 271,35
M. F. 'Bounous, mai-échal, Borgone
di Su'sa 10)
Eglise de La Tour 500,
M.me veuve J. Geymonat, La Tour » 40,
Eglise du Villar, collecte du Pasteur » 170,—
Eglise d’Angroigne, ■ id. du Pasteur » 165,
Eglise de Rodoret » 25,
M.lle E. Cliai-boiiiiier, La Tour » 5.
M.lle L. Eynard, Id. » 5,
M.me. M- Jourdan, Id. , » 5,
U. O. de Jeuiie.s Pilles, Id. » 50,—
M. (A. Giampiccoli et famille, Milan, en souvenir de M.me M.
Giampiccoli 250,
Colonia Vaidenso 1.000,
M. D. Geymonat, üuiolion, Uruguay » 256,—
Eglise d’Aoste 40,—
» de Saint-Jean » 300,—
M. D. Garnier, Bobi » 10)
Benech Ada et Dino, St-Jean, une
fleur en .souvenir de leur chère
maman 20,
Eglise de Ror.à ' >> 25,
» de Ma.ssel , .27,—
Union des Mères et J. Filles, Masse! » 80.
Eglise do Perricr-Manelile » 50,—
M. B. Peyran, PcrrieiSManeille » 16,—
Eglise de Villesècho » 30,—
'» de Prainol » 65,—
» de iPigneirol et divers Id. » 145,—
Intérêts don chev. Amato Jalla » 235,
M.me Marie Long, IPramol » 8,—
• M.me Pagetto, San Remo » 10,—
M.me, l.antaret-Rostaii, Pomaret » 50,—
M. docteur Coucour-de, Id. » 50,—
M. A0*rt Ribet, Id. » 20,—
M.me Alexandrine Long. Pramol, » _ 10,—
M.me Césai-ine Long, Id. » 2,—
M. François Pons, lArniai-et ' » 40,—
M.me Lydie Long, Pramol » 10,—
M. J. Henri Peyrot, 'Pomaret » 10,—
M'. Louis Vilk'lm, Villesèche » 3,—
M. Fritz ScliuUze, Turin » ' 61,—
M.me Troni. Id. » 25,—
M. Emmanuel Pcyraii, Chabrans » 10,—
M. César Ryronel, Riclarct » 20,—
M. le pnsleur Roberto Rosa, Salerno » 125,—
Eglise do Como » 100,—
Fì(-urs f'ii somT-nir de M.me Suza.iim Jdlla nòe Jahicr, La Tour :
M.me J. Jaliier néc Gaydou » 50,—
M. et M.me D. Pradio » 25,—
M. eit iMlmc Oh. Fradie »i 12,50
M. et iM.me D. Gandiol » 12,50
M. et M.me A. Fradic » 12,50
Total L. 9.524,85
M.me Gilbei te CoLseon-Pleno, Rome,
Cons. 5 0[0 ■ L. 1.000,—
Souvenir C. et P. E. Tron, Pignerol. Cons. 5 0[0 » 400,—
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