1
I
Soixante-septième année - Anno IX“
!•* Mai 1931
N“ 18
L
Spetfe Biblioteca
, ■ v;-' ; TORRE>P;^ï||i%^-'.'.
PARAISSANT CHAQÜE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
It&lie (y cottipris ICS Vallées Ct Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par añ Potar 6 tnaia
L. 10,— 6,
» 24,- , 12,
. 22,—
On s'abonne: à TorréPellicé, au Bureau d’Adininistration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE Ü'AVANCE,
S’adresser : pour la Réduction, à M. le Prof. OiNO Costabel - Le Collège Torre Pelllce — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 25 - Torre Pellice.
Pour toutes tes annoncés s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•wv Le nnméio: 90 centimes »n.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^ dignes de louanjsfes. occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
LA VIE mTÉRIEURE.
«Saül éleva sa voix ot pleura».
1 Sam-uel XXIV, 17.
Je ne sais pas si les larmes de Saül
étaient sincères. (Tétait, en tout cas, des
larmes de crocodile. Laissonsde à ses plaintes smr l’iniquité 'de sa conduite et venons
à nous. N’arrive-t-il pas souvent que nous
affectons des sentiments que nous n’avons
point ou que nous voulons paraître les
avoir à un degré beaucoup plus élevé qu’on
ne les la en réalité ? J’ai rencontré bien
des personnes qui jouent le désespoir, la
désolation lorsqu’elles ne sont qpie très faiblement affligées (certains pleurs à de
certaines sépultures,’par exemple), tandis
qu’il en est d’autres qui affectent Tenthousiasme du plaisir et de la joie lorsqu’elles n’éprouvent qu’une satisfaction
ordinaire et tranquille. Chacun peut ici
donner des extemples tirés de son expérience personnelle. Et que dirons-nous de
la fausse sensibilité qui nous heurte tous
les jours ? Tel homme n’appréciera point
une vie entière passée dans le travail, l’abnégation et le silence, mais il sera transpbrté d’admiration au récit d’un acte d’huihanité et de bienfaisance que le hasard
atira peut-être fait naître et aura exposé
a\ix regards et aux applaudissements des
foules.
Tel homme, ou plutôt telle femme, apprendra avec indifférence la nouvelle de
de la destruction d’une ville par un tremblement de terre, la nouvellfe des rêvclutiohs déclanchées à cause de Tégoisme des
hbmmes, mais elle versera des larmes sur
le canari qui meurt, sur la rose qui flétrit, sur la feuille qui tombe ! Tel homme,
et surtout tel jeune homme, sera indifférent à la force d’esprit, à la résolution,
à la patience, à la fermeté de caractère,
à 1 intelligence, à lip culture, au génie,
mais dites-lui que tel athlète a «battu
un nouveau record », que tel boxeur a
cassé le visage à son adversaire, et le voilà
pris d’une adihiration digne d’une meilleure cause. Rappelez-liud qu'il existe une
Société des Nations pour une entente entre les peuples, qu’il existe un tribunal
officiel chargé de régler les différends intémationaux ; rappelez-lui que tel homme
de science a fait une découverte qui aura
des ftonséquences remarquables pour la vie
de rhiünanité, dites-lui que dans le domine de la pensée on agite de nouvelles
idées sur Dieu, sur l’homme, sur le monde,
ot il vous répondra qu’il se passionne bien
davantage pour une partie de foot-ball,
pour les exploits de l’aviation ou pour la
^ur d’Assises qui juge un uxoricide
Quelconque.
t^tte fausse sensibilité est nuisible lorsiQti’ftUe excite notre imagination à nous
ffirger un monde imaginaire qui n’a rien
® tètir avec le inonde réel, qui existe seulement dans les ouvrages des poètes et dés
toiMnciers d’une certaine classe. On oublie alors ses devoirs, on perd le sens de
1* réaMté!, on juige les hommes à travers
^ personnages des romans, on croit à la
dépravation totale et à la bonté absolue, on
^î&erche des anges et des démons là où il
a que des hommes, ou pense que le
®onde est un château féerique ou.une pridétestable et l’on ne s’aperçoit pas
Wil n’y a pas de nuits sans étoiles, qu'il
: P^y a pas de jours sans nuages. On est
^Pasé i>ar un désespoir sans bornes ou
exiaité jusqu’à la folie par la volupté de
vivre parce qu’on s’arrête trop longuement sur le tableau de la joie et sur celui
de la douleur sans apercevoir les ombres
de l’un et les lumières de l’autre. Fausse
sensibilité ! Nous ne savons pas nous tenir dans le juste milieu.
Observez Jésus. Il était sensible aux
splendeurs de la nature, aux joies et aux
souffrances de l’humanité.- Exposons-nous
à ce Soleil de sensibilité ; un de ses rayons
allumera en no-us ün feu qui ne s’éteindra pas, qui ne s’éteindra plus ni dans le
présent ni dans l’avenir. Alb. R.
L’inlérèL. illustré.
Satan voulant diviser les hommes et les
armer les uns contre les autres, recourut
à toutes les diableries que sa nature maur
vaise pouvait lui suggérer ; il se déguisa
en Serpent, prit les formes les plus hideuses ou les plus séduisaJntes, séton que les
circonstances semblaient plus adaptées aux
uines ou ,aux ajutres. Il ae servit de tous
les artifices que sa -vdtonté maligne put
trouver, ne recula devant aucune fauisBieté,
ni devant aucun mensonge ; il inventa la
médisanioe, créa les mauvaises langues-, inspira les îieittries anonymes, pleines dé poison, appela le noir blanc et le blanc noir.
Il obtint un certain succès, comme on
peut bien l’imaginer, mais il n’était pas
, satisfait ; alors il se replia un instant sur
lui-même pour méditer, pour mieux préparer Ses plains, comme une armée qui
n’est pas vaincue, mais qui cependant a
besoin de repos et pense à reconstituer
ses cadres et à s’adjoindre de nouvelles
forces.
A quelles mesures va-t-il recourir, pour
mieux lancer les hommes les uns contre
les autres ? Il crée l’initérêt, l’ennemi de
la paix, de la justice, de la tranquillité ;
il le sème partout et, comme une mauvaise herbe, l’intérêt pousse, grandit, prend
des proportions démesurées, envahit tout,
trouble tout. Lœ meiribres d’une même
famillé me s’entendent plus, les -voisiius sont
continuéHememt eu guerre, les nations parlent de paix et fabriquent des canons. Les
frères et sœurs qui ont grandi ensemble,
partagé le même morceau de pain et dormi
Sous le même toit, se querellent pour la
division d’un champ qui n’-en vaut pas la
peine ; neveux et nièces deviennent des
ennemis acharnés au moment de partager
îies biens d’un oncle qui est mort Sans
laissier d’enfants et sans avoir l’idée de
léguer son patrimoine à un institut dé
bienfaisance.
Et quant aux voÈsdns, n’en partons pas ;
jetons un -voile sur tant de petites misères
créées par l’intérêt qui aveugle et fait
croire à chacun qu’ü est dlans le droit et
que par oonSéqueiit il peut faire du tort f
Car c'est Un fait dbht Un observateur ffé
peut douter : éh fnatière d’intérêt, tous
croient avoir raison; fiiêriie de bons chrétiens ne font pas eJfception à la règle ;
cela est triste, nmads c’est la réalité : il
faut la regarder en faoe et l’appélier par
son nom.
Cbrnine ülu&traÆioh, voici une histeire
qüî mérite d’être méditée patticulîèrmieht
pair ceux qui' pensiftit que les autres ont
toujouTB tort ; c’est Oi'histoire de ¿feux
saints, si nous poa-vons les appeler aitisî.
Ils étaient nés prieeqüé en même temps.
dans le même village ; ils avaient reçu la
même éducation et vécu dans un milieu où
la piété était honorée. Ils avaient grandi
ensemble et leurs rouîtes coururent parallèkS pendant longtemps. Bien souvent ils
travaillèrent ensemble, furent unis dans
la lutte ooinitre le mal, organisèrent des
tournées de témoignage chrétien, combattiriertt ensemble ' et ensemble souffrirent.
(Tétait ajdmirable de les voir ainisi unis
dans le combat ; c’était touchant de les
voir se secourir mutuellement dans le
besoin, et porter les fardeaux l’un de
l’aiutre...
De longues années passent ainsi, sans
que Ifamitié subisse des atteintes. Voilà
niaihtenaint nos deux hommes arrivés à
uii âge où ils pensient qu’il œt bon de se
rtetirer dains un endroit tranquille, pour y
vivre en paix le reste de leurs jours. Ils
achètent un morceau de terrain et bâtis^
selh-fc une petite maison où chacun aura
Son petit appartement, car ils entendent
vivre l’un près de l'autre, mais avec une
oertàme indépendance. Tout est prêt; il
s’âgit maintenaint de diviser la maison et
le pietit jardin. Atucune difficulté ne surgît pour ce qui regarde la maison : toUr
t«i les pièces ont leurs fenêtres au midi,
et ils se font mutueUemient la proposition
(p’Abr^am fit à Lot ; « Si tu prends la
gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la
droite, j’irai _à gauche».
La quastioin fut donc -vite liquidée, mais
il restait le jardin ! Il paraît que les jardins sont appelés à jouer un mauvais rôle
dans la -vie des hommes, et nos deux saints
ne tombèrent pas d’accord sur la manière de faire te partage de celui qui leur
appartenait. Ce n’était pas un grave différend ! l’espace assigné à l’un et à l’autre, était le même ; chacun aurait un bel
arbre, d’un côté ü)ni prunier, de l’autre un
poirier ; miaais tout le mal vint du fait
que tous les deux préféraiient les poires
aux prunes ! Chacun pensait qu’il avait
raison, puisqu’il avait un faible pour les
poires,: ils auraient pu amicalement diviser les deux piioduits et en avoir ainsi
un bénéflcte rébîproqué, mais désormais ils
ne raisonnaient plus ; il était question de
poires !
Les deux braves hommes qui avaient
vécu ensemble dans la plus douce amitié
pendant de tongues années, qui avaient
lutté et souffert (ensemble dans un esprit
de profonde sympathie se trouvèrent,
tout-à-coup, désunis pour une question
presque ridicule, pour un petit intérêt,
pour des poires !
Les habitants du village racontent que,
le soir, à la tombée de la nuit, quand les
ombres envahissent la terre, un. gros serpent hideux s’entortilla au tronc du poirier fatal et siffla sa joie, son triomphe, sa
victoire.
Les deux hommes allèrent se mettre
au lit, mais, oontranrement à leur habitude, ils ne purent sfendormir de boute
la nuit ; car il est naturel qu’une mauvaise
journée soit suivie d’une mauvaise nuit.
L’intérêt est la cause de beaucoup de
htaïuvaases joutniéieS pôiir les hofnmeô et
elles sont toutes suivies de mauvaises
nùits. L. M.
Que votre amitié ne soit pas comme un
torrent d’été : il né vient en grande abon>dance que poifr sfen alter plus -vite.
‘ ProWrbe Malgache.
La
Un lecteur ¡nous signale aimablement cet
entrefilet qui a paru dans Le Temps. Il
intéressera sema doute nos abonnés qm se
réjouiront des nettes asffirmatiom favorables à ces principes réformés qu’autour
de nous l’on affirme souvent s’être périmés dans l’Eglise anglicane.
Sous la présiidlence du révérend Chavasse, les membres de l’Eglise anglicane
ont, pendant trois jours, délibéré sur «la
base de la doctrine anglicane» et sur la
question de l’union des EgUses. Ils ont
abouti à la déclaration suivante :
« La Conférence maintient que la communiion anglicane, historiquement et doctrinalement, se trouve définitivement
parmi les Eglises réformées dont la règle de foi est la doctrine universelle de
la suprématie de l’Ecriture sainte.
« Les doctrines distinctives de l’Eglise
d’Angleterre sont clairement exposées dans
les trente-neuf artides qui forment sa confession de foi et Sont ïautorité finíale interprétative de la doctrine contenue dans
le livre de prières. La Conférence affirme
sa conviction qu’il est dans le bon et naturel ordre des choses que toute démarche
vers une association plus étroite et une réunion avec d’autres communions doit d’abord
s’adresser à ces griandes Eglises nonépiscopales qui lui sont parentesi, racialement,
historiquement et Spirituellement.
« La Conférence fait bon accueil à l’esprit fraternel avec lequel la communion
anglicane a 'noué des relations amicales
avec des Eglises non réformées qui manifiOstent un désir de récipracitA mais elle
croit que la tentati-ve 'actuelle d’une union
formelle ou d’une entière intercommunion
soit avec l’Eglise »orthodoxe orientale soit
avec la vieille Eglise catholique, serait un
danger pour la base réformée et scripturale de la communion, anglicane et retarderait 'sériieuseinent te mouvement vers
Tunion entre TEglise anglicane et les église« libres.
« La Conférence profite de cette occarsion pour exprimer sa sympathie aux chrétiens qui sont persécutés en Russie.
« La Conférence Sie réjouit à la vision
d’une plus large unité de l’église présentée par les projets sud-africains et persans et a confiance dans le Saint-Esprit
pour conduire ces efforts vers la formation de branches fortes et stables de
l’Eglise du Christ.
« La Conférence réaffirme sa foi dans
l’intercommunion comme dans l’un des
moyens les plus efficaces de promouvoir une
union organique entre l’Eglise anglicane
et les Eglises nonépiscopales et regrette
que la Conférence de Lambeth ait définitivement refusé d'encouragçr un moyen
aussi fructueux d’atteindre l’unité.
«La Conférenoe reitère sa conviction
que le temps est venu pour les ecclésiastiques anglicans de bénéficier de cette
liberté ».
Fête de CNeht
des Sociétés Chorales da Val Clason.'
Comme il a déjà été publié, la Fête dé
Chemt des Sociétés Chorales du Ved Cluson
aura lieu, D. V., le dimanche 3 mai, à 3
heures de l’après-midi, dans le temple du
Pomaret.
Le public est très cordàilemént ÎTivUé.
2
- -if K
Une dent de Bouddha.
%
De temps à autre, iros grands journaux
politiques, soit qu’ils soient à court de
nouvelles à sensation, soit qu’ils veuillent
pousser à rh'iiarité les lecteurs, insèrent
de piquants récits sur des superstitions
religieuses qu’ils vont' déniclier dans le
fond de l’Asie, ou dans le centre de l’Afrique. A vrai dire, ils n’auraient pas à ailler
si loin pour en faire de riches provisions.
Il n’y aurait que l’embarras du choix tout
près d’eux !
Dans l’Europe latine, et notamment
dans notre beau pays, fleurissent un tel
nombre et de telles superstitions que vraiment ils auraient de quoi agrémenter
et fleurir leurs colonnes pour bien des
numéros.
Mais ce qu’on appelle superstition chez
d’autres peuples, on le nomme auxiliaire
de foi chez soi ; ce qui paraît puéril et
absurde chez les autres devient sérieux et
légitime chez nous ; ce qui provoque le rire
et la satire chez l’étrtanger, doit imposer
le respect et l’admiration dans sa propre
patrie. C’est l’histoire du mayevx, qui ne
voyant pas la bosse qui s’étale sur son dos,
faisait des gorges chaudes au sujet d’une
légère protubérance sur le nez de son
voisin.
C’est l’iHustration de la parole si sage
et si vraie du Christ touchant celui qui
voit la paille dans l’œil du prochain, tandis qu’il ne s’aperçoit pas de la poutre
qui encombre le sien.
Il n’y a peis si longtemps, un des plus
diffus de nos grands journaux offrait à
ses lecteurs l’occasion de s’épater d’étonnement en leur faisant connaître une des
plus célèbres reliques, vénérée à Ceylan,
c’est-àrdîre « une dent de Bouddha ». Quoique aucun docteur en odontographie n’y
■ reconnaîtrait une dent ayant appartenu
à une bouche d’homme, mais bien plutôt
à la gueule d’un crocodile, les Cingalais
et, avec eux, les quatre cents millions de
Bouddhistes, la vénèrent comme ayant appartenu à leur maître Ça Kya Mouni.
Le « credo quia absurdum » a eu son
• application longtemps avant que la for^
mule eût été énoncée.
N’y a-t-il pas lieu à de bien tristes réflexions en remarquant combien facilement les disciples s’éloignent de l’héritage spirituel de leur Maître et négligent
l’essentiel de son enseignement, ce qui le
déshonore — tout en prétendant l’honorer par un attachement dévot à de misérables débris de sa pei^sonne physique ?
La dent de Bouddha non seulement est
conservée dans un temple d’une magnificence extraordinaire, mais chaque pèlerinage y entasse des richesses immenses.
Les Siamois, pour avoir cette dent dans
leur capitale, offrirent 50.000 livres sterlines (5 miflions de lires), mais ils durent se
contenter de frotter sur la dent un peu
de ouate, qui fut ensuite immergée dans de
l’huile, qui ainsi sanctifiée put, à son tour,
transmettre les vertus miraculeuses de la
relique à des tonneaux d’huile, transportés dans tous les sanctuaires du royaume
de Siam.
La réforme morale du Brahmanisme,
opérée piar Bouddha, aurait dû porter ses
adeptes à un niveau religieux bien plus
élevé que celui d’un fétichisme vulgaire
et répugnant.
Mais nous étonnerons-nous trop de la
dégénération du Bouddhisme lorsqu’un
Maître bien supérieur à Bouddha, le
Christ, qui pourtant a clairement affirmé
que les paroles qu’il avait dites étaient
« esprit et vie », a eu le même sort ? Il
est, certes, plus facile de se prosterner
devant une dent, un poil, un ongle ou une
esquille et de leur offrir des dons, que de
donner son cœur, que de vouer sa vie au
bien et a la sainteté, la laissant se transformer à l’image du Maître !
Si, grâce à Dieu, une considérable fraction de la chrétienté a secoué ce joug ignominieux de la superstition, qu’un nouveau
paganisme avait graduellement introduit
dans l’Eglise, cependant le culte des reliques jouit encore, autour de nous, d’une
faveur toujours croissante.
Cette funeste tendance rév^-e un phénomène psychologique qu’on ne pourrait
assez étudier, dans i^s origines et dans
son développement.
Le cœur humain, par sa nature charnelle, par son indolence, par son émotivité sensuelle, incline facilement vers un
culte extérieur, où le visible et le tangible
prédominent.
' L’histoire de l’humanité est là pour nous
démontrer que la soif du mystère et du
magique, qui a fait la fortune des thaumaturges de toutes les époques, a frustré,
trop souvent, tous les efforts pour élever
le culte à la spiritualité, et surtout à ce
niveau idéal du culte chrétien, qui ne doit
et ne peut être, pour mériter ce nom,
qu’« en esprit et en vérité ».
Qu’une relique appartienne à la dévotion Bouddhiste oiu' Chrétienne, elle demeure, quant à sa valeur, à un même
taux religieux, à savoir une dérogation
offensante à la pensée eÇ à la pratique
du fondateur de cette religion.
Il nous semble, donc, que l’esprit frondeur et humoristique de nos journalistes
jwurrait s’exercer dans^ d’autres directions, soit en vertu de l’adage qu’on ne
parle pas de corde dans la maison du
pendu, soit de crainte qu’en lançant une
pierre, étourdiment, à un empan du nez,
elle ne risque de retomber sur le front.
Nous ne sommes pas si ingénus que de
prendre au sérieux ces messieurs de la
presse quotidienne, lorsqu’ils paraissent
fermer les yeux sur les superstitions qui
affligent leur pays, tandis qu’îL décrient
celles des peuples étrangers.
Nous sommes, au contraire, bien certains qu’ils les connaissent comme telles,
mais par calcul et opportunisme ils se
gardent d’en parler avec réprobation. S’ils
ne les déplorent pas ouvertement, plus
d’un le fait en privé, entre collègues et
amis, voire même il s’en moque. C’est ce
qui nous révolte, car il n’y a pas de meilleurs suppôts des préjlugés et des superstitions que les esprits forts et les sceptiques !
Leur raisonnement est simple : « le peuple ne sait pas s’en passer, qui il se les
tienne et en jouisse ». Une semblable conclusion ne saurait jamais être la nôtre.
En présence d’une recrudescence de pratiques payennes elle se résume dans la
mise en action et en valeur du mandat
que Jésus a confié à ses disciples ; « Allez,
instruisez toutes les nations... et enseignez-leur à observer tout ce que je vous
ai prescrit ». Comme dans les prescriptions
du Christ il n’y a pas de place pour un culte
aux reliques, soit à Ceylan soit plus près
de nous, la prédication du pur et simple
Evangile doit déblayer ces décombres d’un
vain fétichisme.’' Aethük Musion.
OOOOOOÜOOOOOOOOOOOOOOO
La fête de la « Coseclia ».
Tarariras, ce 14 mars 1931.
Dans 1© courant de ces diemières serflainets les membres d’église de la paroisse de
Tarariras se sont réunis à l’occasion de
plusieurs fêtes.
Une première fois pour souhaiter la
bienvenue à M. Jules Tron, envoyé par la
Table en quaüté de visiteur et collecteur ;
une ‘deuxième, pour la fête des écoles du
dimanche; ‘ensuite, à San Pedro, pour la
Conférence de District, et finalement de
nouveau à Tarariras, pour la fête de la
«Cosecha». Oelle^i, la fête de la récolté,
a heu chaque année, dans le courant du
mois de mars. La première partie se déroule dans le temple, la seconde dans les
locaux avoisinants de l’U. C. de J. G. Donnons un coup d’œil dans l’église ;!
L’abside est littéralement transformée!
De longues branches d’eucaliptus et de genévrier, qui ressemblent à de nouveaux arbres de Noël chargés de fruits, sont disposées avec beaucoup de goût, avec des
rameaux de palmiers, des fougères, du
lierre, des asparaginées, des héliotropes
(vanïllies), des verveintes et d’autres plantes d’ornement. Devant la chaire garnie
de guirlandes, on croit voir une branche
sèche de palmier, fixée au lutrin ; en s’approchant on reconnaît un patient tissage
de magnifiques épis de blé.
Sur les bancs qui contournent la chaire,
de petites gerbes de blé, avoine, orge, ma'is,
soigho, millet et lin contrastent avec un
paquet idie laine beige, des pommes de
terre, des épis de maïs de différentes couleurs, des fromages de toutes formes et dimensions, et un opuileint étalage de haricots, fèves, pois, pois chiches, durahs..., etc.
Sur la table de Sainte Cène (comme les
p^ins de présentation d’autrefois), nous
voyons entre autres : des miches de pain,
des pots de miel, confitures, gelées, compopotes, marmelades de fruits les plus variées, des « jardinières », des plats de raisin, des tomates, des œufs... et des écheveaux de laine blanche.
Sur la chaussée, le long des murs,
grande exposition de fruits : pêches, figues, oranges, poires, grenades, coings et...
oignons ; par terre, grande variété de
courges et melons. Là, dans le temple si
bien garni, tout à l’heure nos colons se
réuniront en grand ¡nombre pour le culte,
qui sera présidé, cette année, par M. Jules Tron, ancien conducteur die la paroisse.
Ce culte de remerciement et de reconnaissance à Dieu est solennel et rappelle le publiic ‘extraordinaire des grandes occasions !
L’attente est grande ; bien avant l’heure
fixée les bancs sont remplis ! Peut-être ces
braves cultivateurs désirent-ilS, en couvrant de leurs regards ce vaste étalage
des produits de la terre, qui leur parle de
bonté, adresser un hymne süencieux et
profondément senti de gratitude envers le
Maître de toute choise ?
Le culte terminé, on ouvre au public les
deux saUes de la maison unioniste ; dans
une il y a un « bazar », dans l’autre un
service de buffet.
Le bazar offre le même choix d’objets
ein vente que ceux de chez nous, grâce
aux Sociétés des Dames et de Couture qui,
sous la bienveillante direction de M.me
Gluido Rivoiir, s’occupent toute l’année aussi
dans ce but. Le buffet, cela va sans dire...,
travaille et a de bonnes entrées... ; ce sont
les demoiselles qui ont préparé presque tontes les friandises, les gâteaux, les tourtes,
les biscuits, que l’on apprécie !
Dans l’après-midi, un des Unionistes
vend aux onchères les offrandes volontaires des membres d’église. Et quelles offrandes ! Les cultivateurs ont apporté uiême '
à quintaux des produits die la terre ; les
négociants, des marchandises, les jeunes,
des vases de fleurs... : enfin chacun a contribué Selon sa possibihté et son goût.
La vante présente un choix des plus
variés : caisses de pêches, volaille de race,
sacs de céréales, fromages ‘de renom, miel,
œufs... et même une génisse (don annuel
et généreux de M. Gönnet, de San Pedro).
L’enchérfeiæur est habile, les prix sont élevés... on prévoit 'de bonnes entrées !
M. Rivoir me dit que pour bien organiser une fête du genre il faut quatre commissions : une qui sollicite les dons dans
les familles, une autre pour recevoir les
dons et las vendre, une troisième pour
orner le temple, et la dernière pour organiser le service de buffet. Le soir nous apprenons qu’avec le bazar, l’enchère et le
buffet, la fête de la récolte a donné une
recette de plus de 300 pesos (5.000 lires
environ). Pour qu’aux 'Vallées c>n ne croie
plus qu’en Amérique on recueille Vor à
cuillerées, qwe tout le monde est millionnaire et que les pasteurs roulent en
« auto » à leur loisir... nous dirons que,
pour bonnes qu’elles soient, les entrées ne
suffisent jamais... ! Cette somme, administrée par le Consistoire, servira pour les
besoins les plus urgents de la paroisse, ou
pour faire face aux engagements de la
Commission de District ; évangélisation,
dettes envers la Table, achats d’immeubles, bibliothèques..., etc.
rait-eUe pas aussi être célébrée ai
Vallées ?
Què d’avantages on en retirerait !
Le croyant apprendrait mieux à recoii
naître que tout ce que la terre lui donn^
il le doit uniquement à son Dieu, auqu
trop souvent il néglige de rendre le culti
qui lui lest dû. Le vieillard verrait renaî
tre dans le jeune homme cette foi enfani
tine de pteine confiance filiiaje envers 1<
Père Céleste, qui, malheureusement,, au
jourd’hui est peu connue. La jeumesse apj
prendrait à aimer davantage le travail d»
la terre, et (nie chercherait plus à abah
donner te foyer pour fouler les boulevardi
des métropoles. L’Eglise en profiteraii
aussi, pour ces aptivités qui souvent son!
en souffrance, faute de moyens.
E. H. G-z.
nnrinnndnnnnnnnnnnnnnni
Réunion Internationale.
La fête de la «Cosecha-», célébrée auciennement ^ar les Juifs, Test actueUemant par l’Armée du Salut, les Missions
et plusieurs autres communautés évangéliques. Elle a été introduite dans nos
églises du Sud-Amérique par le pasteur
Breeze, et par ses bons résultats a excité
l’émulation de ses collègues.
Cette belie fête de la récolte ne pour
Le Bureau d’information du Syndicat
la Presse protestante tnous communique b
renseignements suivatnifis’ sur la réunion iibi
ternationale de l’Oratoire, à Paris :
« Dimanche après-midi (22 février),
eu lieu, au temple de l’Oratoire du Louvn
une imposante manifestation d’union inter-|
ecolésiastique et initerconfessionnelle. Soi
la présidence de M. le pasteur Bœgnerj
président de la Fédération des Eglises pri»
testantes de France, se sont fait entendn^
des orateurs anglais, altemand, américainj
grec, tehéeosiovaque.
« Lord Dickinison, de Painswick, membre
de la Chambre des pairs, président de lai
Commission des Minorités de l’Union dos
Associiatianls pour la S. D. N., secrétiaard
international de « TAIlianee Universelle
pour l’Amitié Tnternationale par les Eglises », explique 1e but de cette Alliance quiest de mettre les sentiiments religieux ad
service de la paix lOt de la S. D. N
«Mgr Germainos, métropolite de Thya^
tyre, 'délégué du patriarchat œcuménique!* i
dorme un aperçu de l’intérêt que suscitent,
dans l’Eglise orthodoxe les deux mouvements représemtés.
« Le professeur Dibelius, de Heidelberg,
raconte te travail qui s’accomplit au sein
des Eglises allemandes malgré les grandes^
difficultés que traverse son pays.
« Le doct. Henry Atkinson, de New-York,
chevalier de la Légion d’honneur, promo-l
teur de tous les grands mouvements reli-|
gieux en faveur de la paix, m’eut pas de|
peine à faire partager son enthousiasme âi
l’immense auditoire quand il eut aifirmé
décision de tous les idéalistes américains
(et il y ‘On a beaucoup, quoi qu’on
dise) de ne j,amais abalndonner la causi
de la paix et de lui apporter le concourSj
le plus effectif,
« M. le Doyen Zilka, de Prague, •déve-'
loppa les raisons qui militent en faveuf'
d’une action ‘décidée, concertée, des Eglises chrétiennes, sur le terrain social et
international.
« En une allocution d’un© haute inispirar
tion chrétienne, le Président pressa les auditeurs de se consacrer à cette œuvre Si'
nécessaire. Un superbe programme musical était joint à cette manifestation*
« La veile avait eu fieu, au Foyer dé’
TAme, sous la présidènee de M. H,
Montbrison, une réunion au cours de laquefflie, devant un très bel auditoire, divers orateurs parlèrent du rôle de la Jeuh
nesse devant les menaces des conflits so-j
ciaux et internationaux»,
Ajoutoins que, le samedi 21 février, M. le^
pasteur Bœgner a présenté à M. le Président de la République une délégation formée des présidents et des secrétaires géné-^
raux des Comités de Stockholm et de TAJ-:
fiance Universelle.
A LOUER, tout-de-suite, appartemeni
non meublé (2 chambres et cuisine). Eau/
gaz, lumière. Ensoleillé. Ménage sans
enfants. S’adresser au journal.
VENDESI villa ammobiliata, collina
Torre Pellice, posizione magnifica, indi
pendente, quindici minuti stazione ferroviaria, acqua, gas, luce elettrica, tre
cantine, giardino, frutteto, due giornata
prato, vigna, rustico. — Rivolgersi Prof.
JAHIER - Torre Pellice. \
3
Un exposé de foi.
Je B,’iaà ni un credo travaillé, ni un gyistème compSaqué de théologie. Je ne suis
iju’un rustique disciple du Maître cherchant, dans notre âge de complications, à
retrouver quelque chose des accents, du
parfum et de la couleur de l’ancienne Galbée. Je suis un chrétien en embryon.
Bien des choses se rapportant à la personne et à la vie du Christ me sont inintelligibles, miais je n’en suis pas troublé. Je
n’espère pas être sauvé en comprenant
JésuB-Chrjst, mais en me confiant en Jui.
Je l’accepte tel qu’il se présente lui-même
à moi. Il se dit la Vérité, la Vie et la Réponse à tous mes besoins, et j'aiocepte sa
parole. ‘
Une autre chose que je ne comprends
g-uère, c’est la vie. 'Mais je m'’eiîOroe de la
vivre selon le peu que j’en connais. Si je
suis dans le faux, je me trouve justifié à
vivre selon mieS lumières. Bt si l’on m’assurait que Dieu ri’existe pas et que la vie
est placée Sous quelque principe satanique, je m’efforcerais quand même d’être
bon, prêt â en accepter les conséquences.
Le Christ eSt ce que je connais de mieux ;
je veux donc m’attacher à lui, quelles que
soient les objections que l’on, puisse me
présenter.
J’ai été appelé à la vie et bien que je
n’aie pas diemiandé de naître, je suis content de me trouver ici. La vie m’offre un
mélange parfois embarrassant d’ombres et
de lumières ; mais je la crois pleine de
charmes pour un esprit entendu qui ne
la prend pas à rebrousSe-poil.
Depuis bien des années je m’efforce de
vivre comîmie si Dieu était une réalité, et
comme si Jésus-Christ était son interprète
autorisé et sûr. Des problèmes' difficiles 'se
présentent parfais sur mon chemin ; mais
ils sont moins troublants que ceux que jie
suis appelé à résoudre quand j’essaye toute
autre voie. Pourquoi ne prOndraisrje pas
le meilleur chemin que je connais ? Chaque jour donc je me consacre au Christ
sans réserve ni évaisiion. Et plus je vis,
mieux je m’aperçois qu’il eSt bien de disposer ainsi de la "rie. L’évidence est cumulative, elle grandit comme j’avance.
Je .n’embrassie qu’un jour à la fois. Je
trouve que les heures ordi'naires de la vie
sont tout 'aussi importantes dans les valeurs éteraeillas que les moments des plus
vives sensations. La sigMifi'Qation de la vie
dépend de la manière dont on l’envisage.
Le royaume des oieux — ou de l’enfer —
est au-dedanis de nous.
L’expérience m’a révélé que la plupart
de nos craintes ne sont que des feux-follets.
Je veux d,e plus en plus me confier en Dieu
comme uni enfant en son père. Cette attitude me paraît être raisonnable et elle
produit d’excellents résultats. Pour me tenir en contact avec les meilleures choses
de la vie, je tâche de faire du bien ; et je
|n’aperçois que je multiplie les bénédictions que je reçois quand je les partage
avec d’autres.
Il y a longtemps que suis arrivé à l’âge
de^ grand-jpène ; let pour moi, la récréation
fait partie de la religion, aussi bien que
la prière. Il me semble aussi que le rire
et la bonne humeur de icertaines gens sont
aussi agréables à Dieu que le chant d’un
cantique.
Nos misères naisisent souvent dans' les
lieux où la lumière et le grand air me peuvent pas pénétrer. Pour cette raison je
vis au grand .air autant que possible. Je
trouve plaisir à bêcher mon jardin et à
éloigner les chenilles de mes choux et autres légumes.
Une longue promenade dans les bois’ou
travers champs peut aussi dissiper
bien des 'sOucis. Ne BOngea.nt nullement à
devenir riche ou célèbre, je marche sans
me hâter et souvent sans but, cueillant ici
Une fleur, écoutant là le chant de nos musiciens ailes Ou contemplant un coucher
de soleil. La vie est agréable quand elle
est soutenue par une foi qui Se coinfie et
qui obéit. Le désappointement, Pamertume
et la douleur peuvent pousser certaines
âmes au désespoir ; mais à celui qui a osé
ent^iepreindre l’aventure de la foi, tout
obstacle est un cartel qui le remplit d’un
courage .nouveau.
Je trouve ce monde fort intéressant.
Plus je compte franchir un jour la ligne
qui le sépare des autres mondes, et contempler là des scènes éblouissantes avec
ceux que j’ai aimés et que j’ai perdus le
long du chemimi. E. A. Cukdy.
(Tiré de L’Aiur(»-e).
0'0"0-0-000-OOO.O..q..q..q..q,.q.q..q,^^^^
RORA - Vendesì-Affittasi Villino otto
camere. Acqua potabile, luce elettrica. —
Rivolgersi : Gay - Via Roma - Torre
Pellice.
UNIONS CHRETIENNES.
Le Camp Unioniste de Taormina, qui a
eu lieu la semaine passée, réunissant à
peu près 6(0 Unionistes des différentes
Unions Chrétiennes de la Sicile, dont 30
constamment présents, a laissé dans tous
les participants une impression ineffaçable. L’endroit merveilleux, les glorieux
monuments de l’histoire, le temps printanier, l’excellente organisation, présidée
par IM. Eugène Revel, pasteur, président
de Groupe, ont contribué, d’une façon efficace, au bon succès du Camp. Mais ce
qui lui a donné son caractère de profonde
spiritualité et son action bienfaisante,
c’est sa haute inspiration chrétienne et
le sentiment joyeusement fraternel qui r.
uni, d’un lien très fort, tous les Unionistes, comme membres d’une même famille.
Après la séance d’inauguration, présidée par MM. Revél et prof. Samperisi, qui,
avec M. Abate, a été le vaillant organisateur pratique, le programme s’est développé régulièrement. Les méditations du
matin ont été dirigées par différents
Unionistes.
Parmi les études, nous remarquons celles 'du prof. Samperisi, sur le christianisme
du poète Pascoli ; du pasteur Bonavia, sur
« Mystères et Liturgie » ; du prof. Bonaiuti, de l’Université de Rome, sur l’Evangile et sur la réalité de Dieu ; du doct.
Predelia, sur Saint Augustin ; de T. Balma,
sur la religion de Michel-Ange.
Le dimaniche 19 a été particulièrement
solennel : le culte du matin a été présidé
par le pasteur Schirô et par M. Cesare
Gay. Dans l’après-midi, le prof. Bonamti
a parlé magistralement de l’amour chré*tien chez Saint Paul ; et le soir, le doct.
Riccdrdi a traité l’éducation physique en
rapport avec la formation du caractère.
Nous voulons maintenant exprimer le vœu
que ces trop courtes journées du Camp
soient bienfaisantes pour toutes les Unions
de Sicile et leur apportent une activité
toujours plus intense en vue de l’avancement du Règne de Dieu.
Nous sommes directement priés par les
Campistes d’envoyer aux vaillantes Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens des Vallées
Vaudoises les salutations les plus affectueuses et l’expression de la solidarité chré^
tienne des Unions de la Sicile, qui se sentent liées â elles par des liens particulièrement étroits, inspirés soit par l’attachement pour l’Eglise Vaudoise, soit par la
dévotion pour le grand idéal unioniste.
F. P.
CHRONIQUE VAUDOISE.
CHICAGO. Notre cher frère M. J. Garrou, de Chicago, originaire de Rodoret,
dans sa prospérité n’a pas voulu oublier ,
son pays d’origine et les œuvres de bienfaisance. Il vient d’envoyer L. 300, destinées en partie au lit de M. Barth. Léger,
et l’autre moitié à llAsile de St-Germain.
Nous exprimons à ce frère notre vive
reconnaissance en lui souhaitant de nombreux imitateurs. C. A. T.
LAS GARZAS. Voici une nouvelle paroisse qui vient figurer dans notre Chronique Vaudoise. Dans l’Argentine, province de Santa Fè, bon nombre de familles
vaudoises se sont groupées, qui sentaient
depuis longtemps le besoin d'un pasteur.
Le désir de ces Vaudois a pu enfin être
exaucé cette année, par la Conférence de
District, qui leur a envoyé notre cher ami
et collaborateur M. E. H. Ganz, qui visitera aussi les familles disséminées dans
cette région. RÉn.
LA TOUR. Société missionnaire Pra delA
Tomo. Depuis quelques sem,aines, notre^'^
Société a clos son trimestre d’activité.
Nous avons actueUeraent, en caisse,
L. 2.713, soit une somme de peu supérieure à celle que nous avions l’année dernière à cette même époque ; d’autre part,
le nombre des réunions que nous devons
encore tenir, dans nos Vallées, est inférieur à celui de l’année dernière.
Par conséquent nous prions instamment
tous ceux qui ont à cœur la cause des
Missions et l’avancement du Règne de
Dieu auprès des payens, de vouloir nous
transmettre leurs dons que nous passerons à la Société des Missions Evangéliques de Paris et à la Mission Evangélique
de Asmara, à moins que te donateur ne
spécifie lui-même un déterminé champ
d’activité missionnaire.
D’une façon toute spéciale nous prions
tous tes membres honoraires de notre Société de nous faire parvenir leur cotisation
(L. 5), avant la fin de mai.
Comme par te passé, nous avonf essayé
de développer une activité spirituelle dans
nos séances, et nous avons fait ce que
nous, jeunes, pouvions faire : nous aur
rions dû traYaiJler mieux, mais nous espérons dans te Seigneur, pour l’avenir.
La Direction est ainsi formée, par suite
de la démission de G. Briante : Naso Liborio, président ; Comba Claudio, vice-président-caissier ; Aime Edoardo, secrétaire.
L. N.
— Vendredi dernier, étudiants et professeurs du Collège ont fait une promenade dans te vallon d’Angrogne. La bonne
humeur, te soleil et même quelques gouttes de pluie ont contribué à l’agrément
de cette journée.
— Nouvelles du Pastmr. Notre pasteur
M. Jiües Tron, actuellement en Amérique
du Sud ixiur une visite à nos frères Vaudois de là-bas, nous a donné 'dernièrement
de ses nouvelles qui sont bonnes. Quoique
très occupé, il continue à être avec nous
par la pensée et par la prière et nous lui
en sommes très reconnaissants.
Les paroissiens, par le moyen de l’Edio,
lui envoient, ainsi qu’à sa famile, leurs
vœux très affectueux et invoquent pour
eux les bénédictions diiunes.
— La grande réunion convoquée dî-,
manche soir à VAula Magna par la CroixRouge et le Comité antituberculaire a attiré le public des grandes occasions. La
salle était bondée. Le prof. doct. Olivero,
de Turin, présenté par te commissaire de
la Commune, le comm. prof. D. Jahier, démontra d’une façon très intéressante te
grand danger de la tuberculose, les ravages qu’ehe accomplit, tes meilleurs moyens
de défense, les mesures providentielles du
Gouvernement Italien pour combattre
cette terrible maladie. Ses paroles furent
illustrées par d’intéressantes projections
fixes et cinématographiques. Ensuite te
président de la Croix-Rouge, M. Attilio
JaHa, exposa brièvement l’activité de la
Groix-Rouge aux Vallées, pendant l’année 1930 : tes 17 Postes de secours ont
soigné 1.390 ces ; un secours fraternel fut
envoyé aux sinistrés des avalanches de Val
SÉnt-Martin ; deux grandes tentes, pouvant contenir 30 personnes, furent mises
à la disposition de l’escouade de secours ;
la Colonie Alpine a reçu 40 enfants faibles et pauvres ; 22 autres furent envoyés
à la mer (Ventimiglia et Borgio-Verezzi) ;
les Ricreatori pour enfants pauvres, à
La Tour et à Saint-Jean, reçurent, pendant
rhiver, 150 enfants ; le Laboratoire de
Dames et Demoiselles prépara un grand
nombre d’objets d’habillement pour enfants pauvres ; te Bureau antialcoolique
fournit toutes tes écoles de la Vallée du
Pélis de journaux antialcooliques pour enfants et distribua bon nombre d’objets de
propagande; l’Ecole de la Bonne Ménagère (avec 20 jeunes filles) et l’Ecole d’infirmiers (30 inscrits) contribuèrent effioatcement à l’éducation de la population, ainsi
que tes fréquentes conférences dans tous
tes centres des Vallées, et récemment le
cours de puériculture du doct. Laura. Pour
toutes ces activités, M. Jalla invoqua la
collaboration pratique de tout 1e public.
Enfin l’on distribua tes diplômes aux 15
jeunes gens promus à l’examen de l’Ecole
d’infirmiers ; M. le doct. Paltrinieri reçut
la médaille d’or et 1e beau diplôme assignés par le Rr&ident général de la CroixRouge d’Italie en considération des grands
services et de l’aide généreuse qu’il a donnée, pendant de longues années, à l’œuvre
de la Croix-Rouge aux Vallées.
— Lundi, 27 avril, ont eu lieu tes obsèques de M. Pietro Gay, emporté par une
maladie foudroyante, à l’âge de 43 ans.
Nous exprimons à tous les parents, et
d’une manière sp&iale à son père M. François Gay, notre sympathie chrétienne.
Coìnunicato. Il Commissario Prefettizio
dei Comune di Torre Pellice, aUo scopo di
ovviare all’inconveniente lamentatosi, per
cui qualche cadavere, destinato alla inumazione in fosse comuni, è stato chiuso in
cassa di legno forte, anziché leggero, come
dispone l’art. 54 dei Regolamento speciale
di Polizia Mortuaria 25 Luglio 1892, N. 448,
avverte che d’ora innanzi non saranno più
ammesse alla inumazione te casse non confezionate come sopra si è detto.
Torre Pellice, 28 Aprile 1931-/A.
Il Commissario Prefettizio :
P. Davide Jahier.
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise.
Magnifiques, imposantes réunions le dimanche des Rameaux et celui de Pâques,
comme partout daaiB nos Eglises. Cependant, au dire de tous, jamais depuis te
début de l’œuvre, en 1910, nous n’avions
eu, à Pâquies, un aussi nombreux rassemblement. U a décidément battu 1e record,
encore mieux que notre dernière célébration du « 17 ».
Le nombre de ceux qui se sont approchés de la Table du Seigneur a été bien
réjouissant aussi. N’empêche qu’il aurait
pu être plus élevé, beaucoup plus élevé.
Aux Rameaux, sept nouveaux membres
ont été reçus, selon l’usiage sd solennel de
chez nous : quatre garçons et deux jeunes fiUes qui avisBent suivi régulièrement
rinstruction religieuse donnée par le Pasteur, et une mère de famille originaire
des Vallées, mais provenant du catholicisme romain.
Il y avait longtemps qu’elle fréquentait
nos cultes et participait aux réunions d’activité de notre Société des Dames, mais
elle atbendlait, pour ■ faire publiquement
profession de foi évangélique, que le moment fût venu pour son fils d’être reçu
lui aussi...
Son acte, spontané s’I y en a eu un, a
été beaucoup admiré et a touché bten des
cœurs.
— En honneur de ces nouvelles recrues,
notre Société de jeunesse Rosa Alpiria a
donné, le mercredi après Pâques, un entretien Social auquel ont pris part une
quarantaine de pieïsonines, dont les trois
quarts et plus étaient des jeunes gens et
des jeunes filles... sur les vingt ans !
Rep.
POMARET. Nous avons reçu de M.Ue
Ida Frey, de Salmsaich (Suisse), en souvenir de ses bien-aimés père et sœur, la
somme de L 25 pour l’Eglise et L. 25 poûr.
l’Hôpital du Pomaret. Nous lui exprimons
notre vive reconnaissance. G. C.
RORÀ. Nécrologie. Quatre départs récents sont venus plonger dans 1e deuil
plusieurs familles de la paroisse. Ce sont :
Mourglia Malvina, infirmière depuis quelques années à l’Hôpital Vaudois de Turin,
emportée après deux mois de souffrance
par une grave maladie qui a déjoué les
soins les plus dé'voués. Orpheline de père
et de mère, elle avait trouvé dans sa cousine, Sœur Sara Tourn, une seconde mère
et protectrice. Elle est partie à 18 ans,
en laissant dans les cœurs de tous te
meilleur soqvenir. —• Morel Jean Daniel
(Pianprà), bon vieillard enlevé à l’affection des siens d’une manière subite, à
l’âge de 79 ans. — Pavarin Catherine née
Morel, décédée à l’âge de 63 ans, après
de longues et pénibles souffrances supportées avec 1e courage et la patience que
donne la foi. EUe désirait partir pour être
avec te Seigneur, car elle savait en qui
elle avait cru. — Boero-Rol Jolande, enlevée à l’iaffection des siens, à l’âge de 17
jours.
Nous renouvelons aux affligés l’expression de notre vive sympathie. C.
SAINT-JEAN. ¡Vendredi 24 avril, à
20 h. 30, une assemblée assez nombreuse,
malgré le temps peu favorable, s’est réu,nie dans la Salie Albarin pour écouter le
message de M. le missionnaire Adolphe
Jalla. Causerie intéressante que le public
a vivement goûtée, ainsi que l’aura prouvé
(nous te supposons, du moins), la collecte.
La réunion a été présidée par te pasteur
M. L. Rivoire, qui remercia chaleureusement l’orateur et lui exprima tes vœux
de toute la paroisse pour un travail béni.
— Asile des Vieillards. Dans la corres
pondance de al, qui a paru dans le dernier r&uméro de i’Bcho, il s’est glissé une
erreur qu’ü faut corriger de cette manière : La démission de M. E. Benech n’a
pas été acceptée par le Consistoire, qui
apprécie trop le travail de son fidèle caissier, pour s’en priver. Réd.
— Dons en faveur de l’Asüe des Vieillards ; M.me Alice Franco, en souvenir de
son père (frs. 100), L. 73 - M. Benjamin
Pons, en souvenir de Dino Coïsson, 20 M.me Cléanthe Cocito, en souvenir de M.me
Elisa Lüscher-Turin, 50 - M.me Sophie
Servettaz, 100 - Mffies Lisa et Céline Gay,
en souvenir de leurs parents, 100. — Pour
le lit Emile Henri Tron: Somme atteinte
L 2.112,50 - M. Benjamin Pons, Palerme,
50 - M. Théophile iMathieu, 20 - M. et
M.me Albert et Anna Bonnet, en souvenir
de Dino Coïsson, 50 - U. C. D. G. de SaintJean, 50 - Nancy et Pauline Peyrot, fleurs
en souvenir de M.me Esther Peyrot-Balmas, 20.
TARARIRAS. Prochainemeint, grâce aux
dons volontaires et au travail de ses membres, l’église de Tarariras inaugurera une
bâtisse dans te village «Criollo» (natifs
du pays) ; elle servira de local pour l'école
du dimanche aux enfants indigènes.
— Vu que, ces derniers temps, il y a eu
une reprise d’émigration des Vallées vers
nos colotides du Sud-Amérique, il est dans
l’intérêt de ccB Vaudois de faire savoir
leur arrivée au Pasteur Vaudois de l’endrcât où ils se rendent, si ce n’est par
eux-mêmes, par l'obligeante entronisie du
4
pasteur de la paroisse qu'üs quittent. Bâ
auroint ainsi la pdsedbilité'd’être conseillés,
aidés, même aeéüpés chez des coreligionnaires, à leur grand avantage, d^,r.p un
milieu moralemeaiit sain. G-z.
— La Conférence du VI' District,
réunie à San Pedro, a nommé délégués au
Synode M. le pasteur Ernest Tron (Colonia VaHense), et les prof. Jean Coïsson et
Crino CostabeL
IN METMORrÂM
-- '■ • ^ •
Fleurs en souvenir de M.me Esther Pey• it)t-Balmas. Pour les Artigianelli {Turin)
et l’Orphelinat Vaudois {Torre Pellice) :
Le papa Balmas Frédéric - M. et M.me
Michel Peyrot - Albert, Henry, Clément
Balmas et familles - Suzanne Peyrot et
famille - Busrène Peyrot et famile - Cou^
sins Bounous et fiUeiule Inès Ostorero Tante Clémence, L. 600. — Pour l’Orphe- Unat Vaudois {Torre Pellice) : Familles
Balma et Van Aalst, L. 50 - Nancy et Pauline Pteyrot, 20.
cordo di Londra, sui postagiro a destinazione del Belgio, sarà applicàta soltanto
una tassa di addfebitamento, nella misura
dell’uno per mille, sull’importo di lire italiane della somma trasferita, con un minimo di centesimi 20.
I correntisti che desiderano servirsi di
questo nuovo servizio* potranno richiedere aH’UfÌìcio Conti Correnti Pestali di
Torino l'apposita droolare con le relative
istruzioni.
Torre Peliicie - imprimen# Alpine
La veuve Adèiæ Sichera, le père, le
{frère et les sœurs du regretté
PIETRO BAY
sentent le devoir d’exprimer leur profonde
reconnaissance à tondes les personnes gui
les entourèrent de leur sympathie et les
aidèrent dans ce moment d’épreuve.
Amisiiiistraziofte delle Peste e dei Telegrafi.
Servizio dei conti correnti postali tra
VItàlia ed il Belgio. Dal 1“ Maggio 1931
I (Anno IX®) sarà iniziato tra l’Italia ed il
Belgio lo scambio dei postagiro internazionali («Virements postaux») sulla base
deM’aoeordo stipulato a Londra il 28 Giugno 1929,^ scambio che presto sarà esteso
ad' altri paesi esteri.
Mercè tale nuovo servizio, i correntisti
postaili italiani potranno effettuare, per
mezzo di postagiro, i pagameuti dovuti a
persone, ditte ed enti che siano correntisti presso rAmministrazione Postale
Belga e, di converso, potranno introitare
i loro crediti con postagiro, emessi a favore del loro conto corrente, da correntisti postali belgi.
In conformità dell’art. 5 del citato Ac
HEURES D’EXIL
poésies de Tb._D. Malan
vandoises, patriotiqties et humoristiques.
Ont leur place dans chape famille faudoise.
Prix: L. 4 (L. 5 par poste)
TORhE PELtICÉ - TIPOGRAFIA ALPINA
TURIN - LIBRAIRIE «LE ORME»
Via Principe Tohiaso» i
L’Aiiocat» STEFAN# PEiROT •
con studio
in Torino - Via Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(Telef. 4S878)
tu Pinerolo - Via SIItIo Pellico, 4 (Telef. 95)
BICEVE
In Torre Fenice ogni Venerdì, ore antimeridiane
fn Ferosa Argentina ogni Martedì, ore pomerid
Mobilificio MERLO - Torre Pellice
FABBRICA MOBILI FONDATA NEL 1890
Lavori stile moderno- Disegni e modelli propri - Costruzione accurata
e garantita - Specialità sedie e mobili pieghevoli.
Tapezzeria in stòffa e cuoio - Letti in ferro di ogni tipo Materassi Stoffe - Corsie - Cerate - Linoleum - Tappeti - Coperte, ecc. — Lana Crine - Kapok.
- PREZZI RIDOTTI — CONSEGNA A DOMICILIO
POMPE ^FILTRI
per Ae«|tfì>, Aintf, Vàil, LlqwlH, Sciroppi,
tìfn, MitflcMéìl, FrpRirtil, Gollè.
impiantì per dANTìNE
p(tt> vini SptfiHàilfl, p9i* AoqUé Qsèsàs«
• àalt2 - CMmogO grätlä.
BELLÄVITA
MILANO
PltÚzále Parlnl, 3
BRODOÀCMNE
pú rissimo^Äecc'cllenfc
„.{•aroini lelW Qroglx r Ä
Pasta Fosforea L.STEINER
IMPIEGO FACILE
DISTRUZIONE SICURA
in «nndlta
In tutte le
Farmaclé
t DrogHurie
G. Henry8UCC.di E. Steiner-Vernon(Francia)
Deposito perrifalia: Via C. GoiSoni, 39 - Milana
PnbWIcftl BERTOLOm - Milano
ì;AC<!UA
P ¿o sfiíRfrc
II
locali già occupati dall’Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
TORRE PELLICE
pregiasi avvisare
che prossimamente, e a data ch’egli
avrà cura di precisare, trasferirà lo
Studio in Via Wigram, angolo Viale
Trento, palazzina del Sig. Bartolomeo
Chauvie, piano primo, e cioè al piano
immediatamente superiore a quello
occupato dalla Levatrice Signorina
Alice Chauvie.
!
ANTICO E VERO
UNGUENTO
OSBTOLOTTI
del Dott. Cav. E. PERABO
Risolve senza operazione;
Ascessi, Flemmoni, Foruncoli,
Paterecci, ingorghi ghiandolari,
Periostiti, Ragadi, Emorroidi irritate. - Ottimo, applicato sulle
Ferite e Piaghe iiì getieré. Piaghe
varicose, da scottatura, Geloni
Morsicature d’insetti. - Favorisce
l’estrazione di spine, schegge ecc
IndlzpenEablle al turisti, nelle famiglie,
collegi, scuole, otflcine.
Scatole da L. 5 da L. 9 da L. 20
Trovasi in ogni buona Farmacia
Amm. DORSO ITALIA, 23 ' Hllano
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI,
ANGROGNA - Pastore: Pietro ehauvfei
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron^ S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoìra.
lÌASSELLO - Pastore: Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore: Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.
FRALI - Pastóre: Alberto Fubrmann.
PRAMOLLO - Pastore: Eruianno Qenre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahler.
RICLARETTO - Pastore: Guido Miegge.
RODOREITO - Pastore ; Alberto Fubrmann. •
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S,GKRM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron.
PILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahìer.
PRADÉLTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
abbazia - «Chiesa di Cristo». Culto aUe ore
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, RUe Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Dindato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BOKDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore: Davide Pons,
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSErrA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonsvia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana,
CASTELVENERE - Chièda Evangelica,
CATANIA - Chiesa : Via NdumacMaj 22 - Pastore; Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OÒA2ZB - Anziano-Evangelista Pietro Vairvelll.
COMO - Chiesa : Via Ruscòni, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
CXICRMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
E'ELONICA PO - Chiesa Evangdìca - Pastore :
Entioo GCymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa dtì Pia
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi:
FIUME - Chiesa; Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado Jalla, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. TeoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Arml.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi,
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Patstore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimentei)
isol. 122.
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni In Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Roetagno, Vìa Stradivari, ]. — Chiesa di Vià‘
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco PeyrOHè!;
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsari, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Albei*to Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio, - Pastore: Elio
Bynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCTANO - Clilesa Evangelica - Evangelista Amato Billbur.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Davide
Pbns, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, l7.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza Sàn
Marco, 4 - Pastore: Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Ròherto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Alberto BlUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pàstore : Giovanni Bonnet, ivi, — Ctilesa’
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore; Paolo Bosio, Vìa Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUl, ivL
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Ale^andro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teob Oreste Peyronel, ivi. — Per la- Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : Gì, Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) j Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via Valerio
CàtuUo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangdlca - Pafftore : Arituro Mingardi.
n evito principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Co«a,
4% Roma (26) - ProfeBV>ri; O. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
Uoeo-ginnAsio Pareggiato - Tonte pa
Uoe - Preside Prof. Dì Jiehteti
SCUOLA! LATINA - Pomamto - Ditettoire:
Pastore l/uigi Miceli Penero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ertiesto Ctniiba, préMIdeUte; Davide Bosià
Enrico Meynier; Davide Pons; Antonio
Restan.
CONVITTO MASCHILE - Tane PeUlóe - Direttore: Pasto*« Davide Fomerbn.
CONVITTO MASCHILE - Poiùarétto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Ponsi
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellioe - Direttrice; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GOuldy U
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore : V. Sommani. ^
OSPEDALI VALDESI - A Terre PeUice, a Po-*
moretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma-'
retto (Torino) - Direttore; Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO |
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GioVannLii
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisona-,
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nell»
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,i’achino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallècrosia, Vittoria. ,
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uràgiiay.
COLONIA VALUENSE (DCp.tò de Coloni*)- -«1
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA (X3SMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - PastoiTe Enrico^
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous;”
TAHARIRAS-RIACHuELO-SAN PEDRO (D^',
partimento dé Colonia) - Pastore Guidò*
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUBS DE LAVALLE-COLONIA MIGUE^' ¡
LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato iö* *
teologia Carlo Negrin, Ombuès de LavaHlfc |
OOLGNIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Go- ™
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep,to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pi»^
store Daniele Breeze, Dolores;
POLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiqueraent.
COLONIA NIN Y SILVA (Depto dé Paysandù)
- Visitée périodiquement.
Argentina.
colonia ìris (Pampa Central)’ - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santnl
Fé) - Pastore Lévy TTOn, Estación WiJderi
muto. F. C. C. A.
LAS GARZAS (Provincia de Santa Fé) - Evangelista E, H, Ganz, Estación Villa Ocampo»
F. C, G. F.
)