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cernent de l’année. ' ^
Le numéro : SO eentiniw
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...,I^ig^es <|e Îiàfàaoge, occapeot vob pensées (Phiiipi). IV, 8)
]>our la vie inferieure
\ecueiliemenf.
« Miiis ‘toi, entr'c dans ta chambre,
■ renne ta porte, pi ie ton Père qni est
là. dans le secret ; et ton Pèit», qui
vtoit dans le f-wret, te ‘rûcora.pensera ».
Matthieu VI, (>.
Une soirée du mois de juin ; les premières étoiles brillent au firmament ; la rue
s’anime et les gens, après leur journée de
travail se, promènent tout en causant...
J’ai fermé mes volets et je suis entré dans
mon étude : tout un monde semble avoir
disïparu à mes yeux et une douce sensation de paix, de tranquillité, s’est emparée de moi : une sensation qui m’a causé
une joie profonde et qui m’a fait penser à la parole de Jésus que je yous
Æ présente.
Et!tre dans ta ciuiinbre. Le passage vise
à combattre les hypocrites qui étalteint le
bien qu’ils font et qui prient pour être
vus. Mais, indépendamment de cette idée,
combien l’ordre est précieux aujourd’hui
que le recueillement dévient presqu’impossible. Nous vivons à une époque où le
bruit a établi son empire dans toutes nos
villes, dans tous nos chemins, dans les
airs mêmes, dans les endroits tes plus reculés. Les plus hautes cimes de nos monta,gnes, qui ne connaissaient que h vol
de l’aigle, sont aujourd'hui violées par les
avions. Le moteur ne donnait plus de bornes et le bruit qui s’en dégage va soUs les
eaux des mers et monte jusqu’aux cieux !
Et passe encore pour le bruit du luoteur ; on ne peut s'arrêter l'à, car on aime
faire du bruit, s’extérioriser ; pour appe1er l’attention du monde noüs glissons vers
p: le bruit, vers l’excitation. Il y a une manie tle publicité qui arrive, chez certains
individus, jusqu'au crime : on parlera
d'eux, teur photographie paraîtra dans
tes journaux. Ils iront finir en prison,
mais ils se seront imposés à l'attention du
j monde, ils seront célèbres. Quoique cela
semble ateurde, c’est pourtant bien réel',
et les chroniques des journaux en ont mentionné plusieurs cas.
•Et dans les milieux distû^ués aussi
quel pressant besoin de s'agiter, de se montrer, de viser à quelque charge ou à quelque honneur.
Mais dans ces conditions que fait notre
âme ? N’arrivons-nous pas à oublier que
nous en avons une? Elle vit de la paix
I:. et du silence, et il n’y a plus ni paix, ni
^ i, silence. Le monde est en mouvement conL. titiuel, il a la fièvre, il s'exalte, il s’excite,
U se consume avant le temps, il se meurt.
« Oh Mes malheureux que nous sommes!
Pensez à ces ouvriers travaillant toute la
hj journée près d’üne machine et qui, le sodr,
I' n’ont pas un petit coin tranquille où ils
I' puissent se retrouver eux-mêmes. La rue
^ ’ est bruyante, dans la maison à côté, une
Îr ad io forcenée ; dans l'appartement vis-àvia, des leçons de piano ou de danse...
^ Comment perut-on encore penser, et comI" 'ment résister à la tendance commune qui
~ nous entraîne ?
U y a cependant deux petits mots dans
notre passage qu’il est de toute imporI tance de rélever : Mms toi. Du bruit par|\> tout, de la superficialité, de l'ineonscience,
^ car te bruit ne peut que nous étourdir,
I itiai.s foi... Chrétien, toi qui n’as pas seul" .leonent été baptisé et confirmé, toi qui n'es
Ÿ psis seulCTtnent inscrit sur les registres
d’une église, mais dont te coeur a Connu
l'effusioin du- Saint-Esprit, il faut que tu
retrouves ta paix et ta tranquilité, il faut
encore et toujours que tu entres dans ta
chambre comme s'il s'agissait d'une oasis
au milieu d'un désert.
Laisse qu'on crie, qu’on s’excite, qu'on
se fasse venir la fièvre, toi, tu fonnais un
autre genre de vie. Dès que tu chercheras
à te confondre avec le monde, tu auras
perdu ce qui est te propre du chrétien.
Nous ne saurions parler dé la paix de
notre chambre, sans penser à la pré,sénés
de Dieu et à lia prière. *
Il serait inutile d’entrer dans sa chambre pour y continuer les pensées et l«s
préoccupations du train ordinaire de la
vie ; le monde extérieur avec ses misères
et ses inquiétudes doit être laissé à la
porte. Dieu seul doit être présent avec
nous et notre attitude envers Lui doit être
celle da la prière.
Prie ton Père qui est là. Ton Père. Avoir
un père, quelte bénédiction !. Et il s’agit
ici du Père Céœte qui ne repouSse jamais ceux qui viennent à Lui. Dans un
monde où l’on trouve si peu d’appui, si
peu de sympathie, si, peu de compréhension véritable, quelle consollation d’avoir
un Père qui nous comprend et qui nous
aime.
Est-ce que nous serions donc si insensés de le laisser, de l'échanger pour les
bruits vains et confus du monde ?
lïéntrons dans notre chambre, rentrons
en nous-mêmes et efforçons-nous de saisir la parole de Ctelui qui est là dans le
sec,ret.
Nous l’invoquerons, et II nous entendra,
nous prierons et U nous récompensera.
Dès que nous aurons compris la grandeur et la beauté de la commxmion avec
Dieu, le monde cessera d’être notre maître et ses bruits ne nous attireront pllus.
Tout semble t’entraîner, Triais toi...
Encore sur Tolstoï ei la mori.
Vous souvenez-vous de l’époque,- pas èi
récullée, des tsars ? Eh bien, de l’aveu du
joùàal intime de Souvarin^ directeur du,
goàivernemento il -y "
avait alors deux tsars en Russie : Nioo^
las II et Léon Tolstoï. Et voici rqUe Souvarine écrivait : « ..'.Lequel est le plus
puissant ? Nicolas ne peut rien faire à
Tolstoï ; il ne peut d’aucune façon ébranler son trône, tandis que 'Tolstoï imprime,
sans aucun doute, de fortes secousses au
trône de Nicolaa et de sa dynastie. Mais
qui oserait toucher à Tolstoï,?... ». Ainsi
écrivait, à l'égard du grand rcanancier et
penseur russe, un attaché du tsar. Mais
voici ce que le tsar lui-même, Nicolas II,
s’empressait d'écrire à l’impératrice douairière quelques jours après k mort de
Tolstoï :
« ...Tolstoï est mort. On parle trop et
l’on a beaucoup tr<ç écrit sur cette mort.
On l’a, par bonheur, rapidement enterré ;
peu de gens sont venus à Yasnaïa-Poliana
et tout s'est passé tranquillement ».
Comme il se trompait singulièrement
le tsar Nicolas! C'eSf lui qui est mort,
définitivement mort, c’est'lui qui est enterré, et pour toujours, tandis que Tolstoï vit et vivra à perpétuité dans le cœur
de ceux qui ont du cœur, dans l'âme de
ceux qui travaillent au salut des âmes.
Le Saint Synode des Eglises de Russie a
eu. beau l’excommunier, notis le retrouvons toujours bien plus près de nous que
ne l'ont été ces popes tsalristes qui l'ont
déclaré «ennemi de Dieu». Ils n’avaient
point compris que Fon peut être avec Dieu
même sans appartenir corps et âme à telle
ou telle autre formation ou organisation
ecclésiastique. Mais l’âme skve, mystique
et bonne en dépit d'un soviétisme négateur. n’a jamais renié Tolstoï. Aux jours
de sa mort lès journaux populaires de la
capitale des tsars écrivaient ; « La Russie tout entière en larmes, à genoux, se
penche sur son grand, son cher mort, et,
dans tout le pays résonne ce chant de détresse et d’angoisse :
« Mémoire étemdlle ! Mémoire éternelle ! ». ~
De nos jours l’Union des RépuMiques SovièUcpms elle-même a célébré par de gran-.
des fêtes te vingt-cinquième anniversaire
de k mort de ce comte-tnoujik, cordon
nier, romancier, ami de tous les opprimés,
de to\itoiB lus âmes soulïrantes.
Qu'il nous soit donc penms d» dêpeeer
encore'une modeste ilëû'r^dù sciuv^Sr'sur"
ce tombeau en reproduisant ici quelques
pensées de Tofetoï qui ont été inédites et
qui viennent de paraître sans ordre ni
prétention aucune, mais qui reportent à
nouveau sous nos yeux divers aspects
du grand problème de k mort, tels qu’ilS
apparaissaient au solitaire de Yamaïa
Pdiana.
« * *
1. - La Mort ! Voik xme chose qui intéresse tout le monde et Tolstoï de dire :
« Pour avoir l’audience dés hommes
(pour se faire écouter d'eux) ü faut leur
parler du haut du Gdgotha, sceller la vérité avec la souffrance et mieux encore
avec la mort ».
* « »>
1
2. - Quelle incompréhension pourtant de
la mort, laquelle devrait au contraire être
aussi logique qcie k vie.
«.Dans la vie, {dans la vie du commun,
dés niortels), rmjis dit Tolstoï, tout est
très simple, Uê ensemble, d’un même ordre, tel s’expiùpmnt à l’envî, tout sauf la
mort. La mort est en dehors de tout cela,
elle vient tout rompre, et généralement on
ne lui attadie pas d’importance. C’est là
une grosse erreur. R faut, au contraire,
joindre (Mer) la vie et h, mort de telle
façon que celledà emprunte à céUe-oi une
part de sa solennité et de son mystère en
lui ednférant en échange un, peu de sa
darté et de sa simplidté ».
Donner à notre vie im peu de k solennité et du mystère de k menrt, tout en
donnant à notre mort un peu de k clarté
et de k simplicité de notre vie, n’est-ce
pas là éckirer te mystère de Tune et élever de beaucoup te ton de l'autre ?
■H * *
3. - D'ailledlrs comment passe-t-on de
Tune à l'autre?
Comme « le vol d’une mouche », a dit
Pascoli ; comme de k veille au sommeü,
répète Toktoï après tant d’autres.
Mais comment cek se fait-.il ? Comment ?
« Dis-moi, écrit-il, comment tu es passé
de la veOle au sommeü et en quoi consiste ce passage. C’est de la mèmè façon
qu’Ü est impossible de comprendre et de
raconter en quoi cofumte le passage de. la
vie à la mort ».
« « «
4. - Pourtant ce pasage qui est aussi fàcile que « te vol d’une mouche » et aussi
logiquement naturel que celui « de k
veiDe au sommeil» épouvante tes uns, ré-jouit tes autres.
Cela, nous dit Tolstoï, dépend tout de
la « fenêtre », c’est-à-dire du point de vue .
d’oü on le contemple.
« Aujourd’hui 20 mai,_ écrivait-ii', j’ai
senti la sûreté, la proximité, la joie de la
mort, c’est-à-dire du passage dans l’autre
vie. Cette me future, an ‘peut la contemjder à travers deux fenêtres. La première
est en bas, cm niveau de la bête ; an n’y
voit que d’effroyaUes ténèbres, et l'on a
peur ; l’autre 'fenêtre, se trouve en haut,
au niveau de la vie spiritueUe, et par elle,’
on aperçoit la lumière et la joie ».
Quelle est k fenêtre par laquelle te
Chrétien contemple la mort ? Quelle est
celle par où Toitetoï la contempkit ? Est-ce
k fenêtre d'en-bas ? Est-ce celle d’enhaut ?
Celte d'en-haut, sans nul doute. Et toi
d'où la contemples-tu ?...
5. - La' mort, pour Tolstoï, c’est encore
« le retour à k mateon ».
« L'homme qui songe à la mort avec efJroi, écrilj-il, est pareü au voyageur qui a
~ traversé' Vocéon et Vidés’
de rentr]er. U peut y avoir le r&uÜs, et le
mai de mer, et la tempête, mais rien ne
saurait empêcher le retour à la maison rr.
Et pour nous k mort n'est-elle pas le
retour à k maison du Père ?
6. - La certitude de k vie après k mort
est non seulement k certitude de k Foi,
mais encore celle de k logique. Après une
année n’en vient-il pas une autre ? Ainsi
raisonnait Tolstoï. ^
« ...Nous concevons la mort comme quelque chose .qui non seulement diffère fondèrement de la vie, mais qui encore met
fm à celle-ci. Alors que la mort est l'avenir, au même titre que Vannée prochains,
et c’est ainsi qu’Ü faut savoir Ip, considérer ».
Ta mort, Chrétien, c'est ton avenir, c'est
ton plus bel avenir, c’est même ton avènement dans la Gloire de Dieu.
7. - Celui qui craint la mort a peur sur
tout de son anéantissement personnel, par
la mort. Tolstoï aussi le craignait avant de
posséder k « vraie vie ». Mais dès qu'il Ta
saisie et possédée, voici ce qu’il en a pu
dire : '
« ..Je craignais à juste titre la destruction dans la mort tant que la vraie vien'était pas, en moi (dans ma jeunesse); d;
présent que je possède cette vie, je ne
puis me figurer l’anéantissement. Je me
sens étonnamment bien».
8. - Si, comme Tolstoï, tu conçois k vie
comme un « rapprochement vers Dim et
un aœoisement de l’amour», si tu sens,
toi aussi, que si, d'une part, « l’unique salut est dans Vextériorisation de son Moi
et dam l'amour pour aufrm», d'autre
part, « le salut total est dans l'amour de
l'immortel, de Dieu », si tu conçois et si
tu comprends cek et si tu te pratiques,
comme ToJfetoï Ta pratiqué, tu arriveras
toi aussi à conclure, avec le solitaire-de
Yàsnaïa-Poliana, que «la mort est un.
voyage; que tout voyage est un travail;
mais que ce travail-là .est toujours récompensé». .
Mais il faut avoir ' « voyagé », « travaillé », « extériorisé son Moi », épanché
son cœur dans Tamour pour autrui et retrouvé « te salut total dans Tamour de
Dieu ».
Parotes et pensées de Tolstoï ; paroles
et pen-séos d'un Chrétien. Silvio Pons.
, ; .r
2
'.'KiW
L’Echo des Vallées - vVendredi 12 ^ Juin " 1936-XIV
m' K
i ^
A PROPOS DUIV^ JUBILÉ
DE LA REFORMATION'
Un calviniste napolitain.
Galeazzo Caracciolo n'avait que dix-huit
ans lorsqu'il fut choisi comme gentilhomme de cour par Charlee-Quint, au cours
d’un séjour de l’empereur à Naples, en
1536. Une brfllairtte carrière s'ouvrait ainsi •
devant lui, et le riche mariage qu’il contracta rannée suivante avec la femme
qu’il aimait, Vilttoria Carafa duchesse et
nièce du pape Paul IV, allait augmenter
considérablement sa fortune déjà coquette.
Choyé comme un des, plus beaux ornements de l'a Naples de la Renaissance, âiégant et débordant d’esprit, comblé des joies
de la famille avec une épouse chérie qui
lui avait dbnné plusieurs eiifante, Caraeciolo allait bientôt tout sacrifier à la foi
réformée envahissant alors la société
napolitaine.
Dès qu’il se fut converti aux nouvelles
doctrines, un compromis avec l’I^lise de
Rome ne pouvait que répugner à son caractère entier, et ses amis — parmi lesquels la fameuse Vittoria Colonna — se
prirent à redouter pour lui les conséquences de son intransigeance. Très attachée à
l’Egîise, sa femme sentit immédiatement
qu’un abîme se creusait entre eux., De
son côté, convaincu qu’elle ne partagerait
jamais sa nouvelle foi, Galeazzo en vint'à
envisager, non sans un profond déchirement, l’exil volontaire.
En 1551, il saisit l’occasion qui lui est
offerte d’xm voyage avec le prince Philippe
et fausse compagnie à ce dernier pour se
rendre à Genève. Il descend à VHôtéUerie
de la Tête Noire, située sur l’emplacement
de l’actuelle rue de la Croix-d’Or.
Le bruit se répandit aussitôt de l’arrivée dans la viUe « d’tm marquis qui vient
devers l’empereur »,. Mais tout soupçon
s’évanouit bientôt, car « sa conversation
continuelle jusques aujourd’huy a servi à
l’édification de plusieurs comme exemple
singulier de vraye foy» (syndic Roeet).
Caracciolo devait, en effet, s’imposer, par
la suite, à l’admiration des protestants de
tous les pays.
Après quelques mois de séjour à Genève, par l’entremise de Calvin, il obtenait du Conseil que l’on célébrât des cultes en langue italienne. C’est ainsi que fut
organisée et que prospéra, à l’ombre de la
cathédrale de St-Pierre, la première Eglise
évangélique italienne*^ Celle-ci s’identifiait
avec la colonie italienne, avec la Nazione,
comme disaient les italiens. Le marquis
en était la plus haute autorité morale ; le
neveu du redoutable persécuteur Paul IV,
Carafa devenait ainsi, grâce à l’amitié
qui le fiait à Calvin, comme un symbole
de l’Italie aspirant à une réforme religieusa Aussi la traduction italienne de
i’InstituUon, publiée à Genève en 1558,
parut-elle avec une lettre-préface adressée ^ all'IUustrissimo e Piisdmo Signore
Galeazzo Caraeoklo, Marckese di Fico».
Ij6 traducteur, le patricien G. C. Pascali,
■dont le rôle fut très curieux dans les affaires de la République de Genève, voulait
que Vlstituzione se présentât « rehaussée
du nom aimé et respecté du Marquis aux
fidè’es d’Italie, qui, aux siècles à venir,
verront avec plaisir ce nom imprimé Sur
le célèbre ouvrage ».
Et de fait, cette traduction dans la langue classique de Machiavel et de Guichardin, a servi jusqu’à nos jours aux lecteurs
de la Péninsule.
Genève fit même frapper ime médaille
en l’honneur de son hôte, le présentant au
monde protestant comme un modèle de
constance et de foi. Hommage mérité, puisque ni les tentatives de son père pour
qu’il revînt en Italie, ni les prièrœ de sa
femme éplorée, ne purent le faire revenir
sur sa détéTmination.
Il retourna bien deux fois dans son pays
« pour essayer d’attirer la famille », s’aventurant la seconde fois, en dépit du danger qu’il courait ainsi, jusqu’à son domicile. Calvin lui-même craignait qu’il ne
pût résister à l’insistance de son épouse ;
« ...j’eusse esté près de vous, je n’eusse.
<pas espargné de rompre vostre robbe
« pour m’efforçer à vous retenir si j’eusse ■.
«peu.i. ».
Mais "sa femme, malgré toute sa joie
de le revoir^s’iarracha de, ses bras: sorf
confesseur lui avait interdit, sous peine
d’excommuinipatipn,, d’embrasser l’hérétique... C’est en vain que Galeazzo la sup- ,
plie de le suivre à Genève, en l’assurant '■
qu’elîe serait libre d’y pratiquer sa'
confession.
Alors Caracciolo, le cœur déchiré, s’éloigne à jamais de sa femme, de ses enfants
et de son père.
Le récit que l’historien napolitain Bene^
detto Croce fait de cette séparation dans
la récente biographie du marquis : Un Caimnista ifaliano - 1933, est vraiment dror
matique et mériterait d’être connu des
protestants de langue française. Le portrait magistral qu’il a tracé de cette
grande personnalité contient de belles pa-‘
ges sur la Genève de l’époque, et une interprétation originale des doctrines essentielles du calvinisme, d’autant plus remarquable qu’eUe est due à un philosophe
non protestant.
Ayant ainqi donné un adieu définitif à
l’Italie, Caracciolo revient à Genève, et
après avoir ouvert son cœur à Calvin il
soHicite son divorce. Cette demande pose
un problème très épineux au grand Réforinateur, ainsi qu’aux autres théologiens
i-éformés auxquels il demande conseil.
La place nous manque pour résumer ici
l’histoire très intéressante de ce premier
divorce qu’eut à prononcer, après, de longues hésitations, FEglise de Genève. Ce
cas devait inspirer toute la législation ecclésiastique en cette matière, à commencer par Théodore de Bèze et son Tractatus
de repudiis et devortiis.
En 1560, le marquis épousa là noble
Anne LYamery, une réfugiée huguenote
de Rouen. Leur mariage fut béni en la
cathédrale die St-Herre. Le couple s’installa dans une maison bien modeste, sise
sur remplacement actuel du Casino de StPierre. L’ancien gentilhomme avait maintenant des habitudes d’ime simplicité
toute patriarciale, se mêlant au peuple et
faisant lui-même ses emplettes au marché. Il était devenu une des figures typiques de la Genève de la seconde moitié du
XVI“ siècle. « Le Marquis », comme les
gens se plaisaient à l’appeler, traversait
tous les matins la ville avec ses provisions
enveloppées dans un large mouchoir bigarré, selon l’usage de la bourgeoisie
napolitaine.
Et cependant, il restait l’hôte de marque, autour duquel gravitait la société intellectuelle de Genève, et auquel ne manquaient pas de rendre visite les personnalités étrangères de passage à Genève.
Durant un quart de siècle encore, son
influence fut grande, non seulement sur
la vie spirituelle de la Genève de Calvin,
mais sur la cobnie ¡Italienne, enrichie de
nombreuses familles nobles des Républiques de Lucquesi, Gênes, Venise, etc.
Il s’éteignit le 7 mai 1586, à Tâge de
70 ansi, et sa femme te suivit une année
plus tard.
Une sobre biographie, due à la plume de
Nicolas Balbani, qui avait été l’ami intime du disparu, fut traduite un peu plus
tard en français et en latin, piiis en anglais avec le titre Le second Moïse — ainsi
que Théodore de Bèze avait qualifié lê Noble converti.
De toute fa^^m, chaque fois que l’on a
écrit sur le grand idéaliste napolitain, —
et la récente bit^raphie de M. Croce en
est une preuve — im nouvel édat s’est
trouvé répandu sur l’histoire de Genève
au XVI“ siècle. T.-R. Ca£?tiglione.
(Jomnal de Genève).
IUHMIII IIU Pimo
TORBE PELLICE ,
Gli esami della sessione estiva, per l’amnussione e idoneità alte varie classi,
avranno inizio :
l"’ Ginnasio : venerdì 12 giugno, ore 9 —
4“ Ginnasio : sabato 13 giugno, ore 8.30 —
1“ Liceo : venerdì 12 giugno, ore 8.
Per maggiori informazioni consultare il
diario affìsso aU’albo delFIstituto.
Il Preside: E. Longo
SETTIMANA DI RINUNZIA.
(Decima Lista). ,
Prima Chiesa Valdese di New- ^
York (sottoscrizioni di 50 '
. famiglie) L. 750,—
Chiesa di Torino (5'* vers.) » 1.085,—
» » Catania (3“ vers.) » 100,—
» » Torre Pell. (3“ vers.)» 800,—
» » Pinerollo (2° vers.) » 200,.—
■' » » Genova (3® vers.) » 45,—
» » Fiume-Abbazia » 1.190,.—
Comm. ing. Gustavo Vinçon » 1.000,—
N. N. » 4.000,—
« « «
Contribuzioni delle Chiese
per la Facoltà di Teologia.
(Terza Lista).
Torre PeRice L. 175,—
I Pinerolo ,» 56,20
Genova » 100,^
Pachino ' » 30,—
Bergamo • » 100,—
Frali » 25,—
Fiume-Abbazia » 45,—
Maddalena Larco, La Maddalena » 50,—
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROONE. En plein air, dimanche
31 mai, une petite fête a été célébrée, pour
la clôture des écoles, du dimanche. Cette
fête, présidée par les deux Pasteurs, a eu
lieu au Passel, et nous remercions encore
M. Pa.u’’' Bonnet, qui nous a autorisés à
tenir la fête sur son pré. .
★ Samedi, 6 courant, dans te temple du
chef-lieu, a été célébré te mariage de Godino Oscar feu Paul avec Gaydkm Clémentine feu Pierre. Tout en regrettant de
perdre une paroissienne, nous souhaitaas
une longue et heureuse vie à oes jeunes
gens qui s’établissent à Prarustin. R. N.
BOBI. M. D. Revel, pasteur émérite,
vient de nous quitter, après avoir remplacé le Pasteur titulaire pendant les mois
d’hiver. La paroisse tient à remercier la
Vén. Table de nous Lavoir envoyât, et
M. Revel lui-même, pour ce qu’il a fait,
avec une ardeur bien juvénile encore, au
sein de notre paroisse.
★ Pour le mois de juin, un tour de prédication est prévu pour les cultes principaux. C’est ainsi que nous avons eu le
plaisir d’entendre, pour la première fois,
le dimanche 7 juin, M. l’étudiant Paul
Melli, et que, pour les dimanches 14, 21 et
28 courant, nous aurons au milieu de nous,
respectivement, MM. les pasteurs Théoohile Malan, Pierre Chauvie et Silvio Long,
de notre Colonie d’iris (Argentine).
★ Nous nous réjouissons vivement d’apprendre que notre ami M. Pierre Pontet,
de Marseille, atteint par la maladie, il y a
Cfuelques semaines, est sur la bonne voie
de guérison. Nous lui souhaitons un
prompt et complet rétablissement,' avec
l’espoiiT de le vpir bientôt au milieu de
nous.
★ Une lettre de Gap nous annonce la
triste nouvelle de la mort de notre concir
toyen David Michelin, de Peyrelà. Comme
toutes les années, il s’était rendu, pour la
saison d’été, à la Chalp (Haut Queyras),
quand le mal le frappa. Transporté d’urgence à l’hôpital' de Gap, il décéda durant
le trajet.
★ Nous exprimons notre vive sympa
thie à la famille de notre frère Jean Monden du Pidón, qui a eu la douleur de perdre son fils Pierre, à l’âge de 20 ans. Sa
vie courte .a été une longue épreuve, aussi
nous est-il doux dé le savoir désormais à
l’abri de la douleur. E. T.
LA TOUR. Ce dimanche dernier Dieu a
rappelé de oe monde M. Jean Jacques Rostan, des Copiers. Il était âgé de 84 ans.
Quoique affaibli depuis quelque temps,
il ne s’était alité que ces derniers jours,
et la matedie qui déjà avait durement mis
à l’épreuve son organisme, ne put plus
être, cette fois, vaincue.
Notre frère a eu une longue carrière
de travail persévérant, efficacement aidé
par sa femme. E. s’est occupé des affaire
de la Commune, ayant été maintes fois
conseiller, et la charge d’ancien qu’il occupa longtemps lui donna l’occasion de
travailler plus directement pour la paroisré. M. Ricstan était une personne bien
connue et s’il! avait une vie retirée ces
dernières années à cause de son état de
santé, ceux qui allaient le voir ne manquaient pas d’observer qu’il gardait toujours vivant l’intérêt pour les choses dont
il s’était occupé pendant tant d’années, et
une inteUigence éveillé© et observatrice.
Ses funérailles ont été une preuve de
l’estime dont jouissait notré frère au sein
de la communauté et dé la sympathie dont
la familte .paroissiale entoure le foyer
frappé par le deufl.
Nous demandons à Dieu de bien vouloir cônsolpr la femme et tes enfants
affligés. '
★ A la grande fête des Alpins, qui eut
lieu dimanche dernier avec grand, succès,
participa S. E. Manaresi, membre du Gouvernement et président de l’Union des Alpins eif congé, lequel, après avoir présidé
la cérémonie officielle devant une immense
foule, visita le Convitto Valdese et le Temple, s’intéressant vivement aux Institutions Yaudoises et à l’organisation de notre Eglire et dea populations des Vallées,
et exprimant sa vive satisfaction pour le
sentiment profondément patriotique qui
les inspire. Devant tes deux grandes plaques contenant lies noms des 500 Vaudois
morts pour la Patrie dans la grande
guerre, fl. se recueillit, pendant une minute de silence, dons te souvenir de leur
héroïque sacrifice. MM. J. Tron et Fomeron, pasteurs, et A. Jalla, professeur, exprimèrent à rülustre personnage la reconnaissance du peuple vaudois pour sa visite si sympathique et cordiale. M. Manaresi présida ensuite l’inauguration de la
Cageme des Alpins, portant te nom de
^héroïque major vaudois Jean Ribet, médaille d’or.
PERRIER-MANEILLE. L’assemblée électorale, convoquée le dimanche 7 juin, a
nommé comme délégué au prochain Synode M. Daniel Pons,
★ Nous apiprenons que notre sœur Henriette Poët est décédée, la semaine dernière, au Refuge Roi Charles-Albert. Nous
exprimons toute notre sympathie au mari,
facteur de Faët, et à sa fil’e M.me Barus.
★ Bazar. D. v., notre bazar annuel se
tiendra au Perrier, dimanche prochain,
14 juin, dans l’après-midi. Les amis de
près et de loin y sont cordialement
invités !
PRAMOL. La, fête des Mères a été célébrée, dimanche 17 mai, tout d’abord au
culte du matin où, après les exhortations
du Pasteur, les enfants des écoles chantèrent un cantique bien adapté à la circonstance ; ensuite au cours d’une intime
et, joyeuse réunion qui eut lieu Eaprèsmidi, pendant laquelle petits et grands
surent exprimer aux nombreuses mères
présentes leur affection et leur reconnaissance.
Nous gardons tous un bon souvenir de
cette fête et nous espérons qu’avec l’aide
de Dieu elle contribue au vrai bien de nos
famil'fôs et de notre église.
★ Sur le vert plateau du Lazará, parsemé de belles fleurs printanières, nos enfants de l’école du dimanche se sont rencontrés, le 28 mai, avec ceux de l’école
du Perrier, guidés par leur pasteur M. O.
Peyronel. La journée était splendide et la
joie que donnent à tous les chants et les
jeux des enfants a été réellement bonne.'
Quand nous nous sommes séparés sur le
sommet de la montagne, vis-à-vis des cimes
encore blanches de neige, nous nous sentions contents et, du fond de notre âme,
une pensée de reconnaissance s’élevait à
Dieu.
PRARUSTIN. Deux nouveaux deuils ont
frappé notre paroisse : Marthe Rivoir
veuve Godin a été rappelée par te Maître, ,à l’âge de 78 ans, le 31 mai. Elle habitait chez sa fille à la Ruà.
Le !“'■ juin, c’était notre frère Jean Gardiol, de la Luganera, qui répondait à l’appel du Seigneur. Il avait 77 ans.
Aux familles éprouvées, nos condoléances. ,
★ Baptême : Letizia Forneron d’Emmanuel et de feu Henriette Long, de SaintBarthélemy.
★ Dimanche prochain, 14 courant, nous
aurons te plaisir d’entendre, au cnlte,
M. Silvio Long, pasteur de Colonia Iris
(Argentine). L’apnès-midi, à 3 heures,
dans la Salie de Saint-Barthélemy, il nous
donnera une causerie. G. R.
SAINT-GERMAIN Nous exprimons
toute noti'e sympathie à la famile Pons,
des Azari, à l'ocaciaion de la douloureuse
épreuve qui l’a frappée.
★ Que Dieu béniisse les famifles Pagetto,
des Ghersane et Rostan, du Centre, qui ont
présenté au baptême le petit Aldo de David ét Caria d’Henry. Puissent-ils croître
sous te regard de Dieu.
SAINT-JEAN. Asüe des VieMards. Nous
accusons réception., avec gratitude, des
dons suivants : M. et M.me Alfredo et Olga
Proche^ « in ricordo della loro cara moglie e mamma, nel primo anniversario
de% sua morte, L. 50 - Consistoire de Turin, 200 - M.me Abita Turin-Jalla, 100 Mrs. Addine H. Parise, New-Yorlc, en souvenir de sa chère mère, 100 - M.Ue Cl^
mentibe Bonnet, 30 - N. N., en souvdiir
de sa chère tante Pauline GaydoU, 100 f
M.me Rachel Bastie, en souvenir de sa
belle-sœur Pauline Gaydotx, 10 - A la chère
mémoire de M.me Marguerite Rivoire-Màlan, la famille, '200.
SBSTRIÈRES. Le petit groupe de Vaudois de Sestrières a tenu, lui aussi, à participer à l’effort financier en faveur de
notre Eglise en collectant soixante-quinze
lires pour la « Semaine de rénoncément ».
3
yy-*K • I'■
.. ;■.]; •.; ;-t
L’Echo des Vallées »■ Vendredi 12 Jiiin 1936-XIV
Vers la Somalie
(Notes de voyage).
Nous tirons quelques passages d’ime lettre du pasteur Bertinatti, nommé chapelain en A. O.
« Finalement, le vœu est exaucé. Ce
n’est plus seulement la pensée, toujours
fraternelle et affectueuse qui, à travers
l’espaxîa va vers nos vaillants soldats qui
accomplissent des actes d’héroisme pour
la grandeur de l’Italie. Maintenant je
pourrai aller en personne porter l’expression de l’admiration avec laquelle nous
les avons suilvis et — surtout- — je pourrai dire à nos chers militaires vaudois l’affection de leur peuple, de leur Eglise, leur
faire sentir la communion fraternelle dont
nous les entourons — eux et leurs familles — prier avec eux, et tâcher de leur
faire sentir d’une façon plus rédle et efficace la présence de Dieu. Je pense que
les pages sublimes de l’Evangile assumeront un nouvel aspect pour noua, quand
nous nous rencontrerons dans les solitudes lointaines : elles nous donneront un
immense soulagement et nous saurons
mieux apprécier Famour de Dieu, tel qu il
nous a été manifesté en Jésus-Christ ».
Suit la description du voyage où abondent les souvenirs du passé : l’Egypte, la
mer Rouge et le mont Sinaï.
la lettre se conclut par ces mots :
« Nous (il y avait laussi des docteurs) allons continuer la glorieuse entreprise des
héroïques artisans de la victoire. Désormais il est possible que notre œuvre ne
soit plus ni glorieuse, ni héroïque. Mais il
nous suffira d'accomplir avec l’aide de
Dieu notre devoir, prêts à n’importe quel
.sacrifice. Encore dix jours de voyage environ, Mais à mesure que nous nous approchons du but, un cri jaillit plus: fort
<lu cœur : Vive FItalie ! ».
Tourisme protestaot eu Fraoce.
Cliaque année des groupes de protestants viennent en France visiter les villes où abondent les souvenirs hiiguenots,
ainsi que les localités qui sont devenue
<les centres de pèlerinages protestants.
Dans la région du nord : Noyon, où la
mai.son de Calvin a été reconstruite sur
son emplacement primitif ; une Assemblée
internationale s’y tient chaque année, le
premier dimanche de juillet. A Dieppe, le
monument de Jean Ribault, colbnisateur
huguenot des côtes de Floride, a été l’occasion, l'an dernier, d’une grande manifestation d’amitié franco-américaine. Dans
l’ouest, les villes de Saumur et de La Rochelle, qui furent des places fortes du protestantisme français et d’où partirent
tant de réfugiés, sont aussi très visitées.
Les vallées de la Dordogne et du Tarn,
le Languedoc et les Cêvennes furent les
terres d’éllection de la Réforme en France.
I,es villes, les châteaux, les boîs, et les
anfractuosités des montagnes y évoquent
à l’envi des souvenirs dramatiques. Chaque année, le premier dimanche de septembre, des milliers de personnes viiennent de tous les points de la France et de
, l’étranger au Musée du Désert, à l’entrée
des Cêvennes.
Dans les dernières années, le pasteur
Métraux, de Chailly sur Lâusanne, a conduit plusieurs pèlerinages dans le midi ét
l’ouest protestants ; il en organise un cette
année dans les vallées des Hautes-Alpes,
françaises et dans celles du Piémont.
Ijes fêtes du 4' centenaire de la Réforme à Genève et de l’arrivée de Cal-vin
dans cette ville seront cabrées du 11 au
15 juin prochain et suivies d’tm Congrès
International Calviniste. A cette occasion,
plusieurs «circuits du souvenir protestant » sont organisé en France. excursions permettront de visiter le midi huguenot, les cités protestantes d’autrefois,
et spécialement les viles de France où
Calvin a -vécu comme étüidiant et a commencé à prêcher : París, Ofi^ans, Bowrges,
Poitiers, AUgoidème, etc...
Ces circuits sont organisés sous lè patronage du « Centre National d’Expansion
du Tourisme», avec le concburs d’historiens ; M. le pasteurs Charles Bost^ du Havre, rhistorien bien connu, a préparé pour
oes circuits un guide remarquablement
documenté. (B, LP, P.).
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
UNIONE CRISTIANA DELLE GIOVANI.
; CASA AL MARE « ELISE SCHALCK »
- Piazza S. Benedetto, 1/1 - Æbtssola Marina (Savona), a 5 minuti di auto da
Savcana.
Rivolgere domande di ammissione corredate da referenze e certificato medico alla
sig.na Mimi; Prochet - ai Boeri - Luserna
S. Giovanni (Torino), fino al 15 giugno ;
dopo questa data, direttamente aU’indirizzo di Albissola Marina.
* * *
CASA ESTIVA «VILLA EUSA» Via Angrogna - Torre Pellice (Tarino).
Rivolgere domande di ammissione corredate dia referenze e certificato medico alla
sig.na Maria Quattrocchi - Via S. Secondo, 70, Torino - fino al 30 giugno ; dopo
questa data, direttamente al'indiriz-zo di
Torre Pellice.
Hi .K 4:
CASA ESTIVA DI GAVINANA (Appennino Pistoiese (a 820 m. di altitudine).
Per schiarimenti e iscrizioni rivolgersi
alla sig.na Fontanieu - Viale Bernardo Segni, 9, Firenze - fino a 30 giugno; dopo
questa data, direttamente ala Direttrice
della Casa Estiva, Ga-vinana (Pistoia).
* * *
CASA ESTIVA DI BACOU (presso
Baia, ad un’ora da Napoli).
Per informazioni ed iscrizioni rivolgersi
alla sig.na Frollò - Via Scarlatti, 44, Vomere, Napoli - fino al 30 giugno; dopo
questa data, direttamente a Bacoli (Napoli), Via ScamàrdeUa, Proprietà Ambrosino.
• $ ^ ^
CASA ESTIVA DI CAMPOMORONE
(sulla linea ferroviaria Alessandria-Genova).
Indirizzare le domande alla sig.na Eufemia Longhi - Via Pagano Doria, 11/1, Genova - fino al 29 giugno ; dopo questa data,
direttamente alla Casa Estiva, Campomorene (Genova).
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
FÉDÉRATION JUVÉNILE VAUOOISE.
Le Comité de Groupe des Vallées Vaudoises est en train d’organiser tm «’Convegno », qui aura Ifeu, D. v„ dunanche
.21 juin, à Galmunt, entre Prali et Rodoret.
Le « Convegno » commencera le matin
par un cuite dans le temple de Rodoret et
terminera par la réunion de Faprès-midi
à Galmunt, où qijelques orateurs nous
adresseront la parole sur un sujet concernant rhistoire vaudoise. La semaine
prochaine, D. v., nous donnerons le programme détaillé de cette journée.
En attendant, nous invitons la jeunesse
vaudoise à monter avec joie et avec enthousiasme sur le sommet du Galmunt, le
21 juin ! E. ItosTAîi.
PERSONALIA.
M. le professeur Hermann Visnay -vient
d’être nommé chevalier de la Couronne
d’Italie, porix l’intense activité déployée
en faveur du Groupe Officiers en congé de
Carmagnola, dont il est le commandant.
Nous le félicitons de cette distinction.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATÒ CITILE dal 25 Maggio al 7 Giugno 1936-XIV.
Nascite N" 2
Decessi N“ 2
IL mn GORMNTB POSTILE
della
Libreria Ed. Ciaudiana - Torre Pellice (Torino)
è il N. 2/17S57
Lei Livres
Jean Calvin : Œuvres IÍI, sermone. —
I volume, in-12% couronne de 294 pi«es.
— Bditiona « Je Sers »., Paris - Editions
« Labor », Athénée, 4, Genève. — Fr& 4,
relié ou broché.
Lire leS( sermons de Calvin c’est bien,,
pour les simples fidèles, la manière la plus
facile de connaître son message, avant
d’attaquer la lecture de ses ouvrages spéciaux. Car sa prédication s’adresse à tous :
eUè est populaire, vive, colorée ^ns sa
forme, ce qui n’ôte rien à la précision de
la penséa C’est aussi pénétrer d’un seul
coup au centre de son ministère, car les
multiples activités du Réformateur se rapportaient toutes à sa vocation essentielle :
. celle de ministre, annonciateur et dispensateur de la Parolé de Dieu.
II faut donc féliciter M. Albert-Marie
Schmidt d’avoir rendu au public ces sermons sur la Nativité, la lésion, la Résurrection et e dernier Avènement de notre
Seigneur Jésus-Christ qui traitent des matières les plus importantes pour la foi
chrétienne. On lira a-vec früit son excellent avant-propos, ainsi que la préface du
pasteur Jean de Saussure. M. D.
' * * ^
Selma Laegerlof : Anna Svârd. — Roman
traduit du suédois par T. Hammar et '
M. Metzger, 323 pages. — Editions « Je
Sers », Paris - Editions « Labor », Athénée, 4, Genève. — Frs. S. 3,40.
Troisième panneau, du tryptique des
Löwensköld, ce volume complète et parachève l’étrange histoire d'une malMiction
poursuivant, de génération en génération,
la malheureuse famille de hobereaux suédois. Reprenant le récit exactement où il
s’arrêtait au tome H, l’auteur nous fait
assister aux fiançailles puis au mariage et
à la vie cjonjugale d’Anna Svârd (la colporteuse dalécarlienne) avec le pasteur
Karl-Arthur, qui avait juré d’épouser la
première femme rencontrée sur sa route.
Autour de ce personnage masculin, — nature orgueilleuse, personnelle et pourtant
mystique, qui ne saisira l’evangile d amour
que bien tard — que de types féminins
admirablement campés : la mère, Charlotet, la fiancée abandonnée, Théa, âme
damnée ! on se laisse saisir par la. psychologie profonde de ces indi-vidualités, par
la conduite magistralb du récit, par cette
Ijeinture minutieuse d^ mœurs d’ime contrée lointaine, par ce charme surprenant
qu’exerce sur le lecteur de nos pays cette
littérature nordique. Nul doute que ce roman, le sommet de la série, n’obtienne te
succès qu’il mérite et ne charme les loisirs de ceux qui l’emporteront en vacances ! H. K.
»I». .»>». rt». rtw »t». M»'
Faits el IMouvelles.
Arabie. Les transformations de La Mecque, L’Arabie se modernise rapidement,
et cela ne va pas sans provoquer des l»uleversements. Des traditions séculaires
tombent en désuétude. Dans le sanctuaire
de La Mecque on a installé l’éclairage électrique, et les hommes qui veillaient à Fentretien des centaines de lampes à huile
n’ont plus! de travail. Des automobiles
transportent maintenant les pèlerins de
La Mecque et de Médine : on n’a plus besoin des services de mifiiers de chameaux
et de leurs chameliers. Le gouvernement
du Hedjaz a mis en circulation trois cents
voitures autoniobiles, et’ le roi Ibn Séoud
en possède personnellement cent cinquante.
D’autre part, la diminution du nombre
des pèlerins est si considérable que des milliers d’Arabes quii vivaient de ces pèlerinages sont dans la misère.| La vile de Médine, qui avait une population approchant
des 80.000 avant la guerre, n’en a plus
que 8.000 à l’heure actueUe. Ainsi rnême
les pèlerinages mahométàns d’Arabie se
transforment, leur mystère disparaît dans
la lumière prosaïque des installations électriques et le bruit des moteurs. Qui sait
si les ipèterinages eux-mêmes ne vont pas
. perdre, peu à peu, leur raison d’être ?
(Semaine Religieuse).
* * m
Etats-Unis. Une Conférence a été convoquée, par le gouverneur de l’Etat de
New-York, pour étudier les moyens de
lutter contre la drimipalité. Des juges,
des avocats, des magistrats qui s’occuper^
de la police, des pasteurs y prirent part
et ils arrivèrent à proposer que dans toutes les éçoles te dix comm^dements
soient enseignés et que la premi^ heure
de chaque journée soit consacrée à 1 enseignement religieux 1
(Journal Religieux).
* * *
Norvège. Le gouvernement, qui appartient au parti ouvrier, pronto une loi
instituant le pastorat féminin (et aussi
le droit pour lies femmes d'être ôflfeiêïes
Hans l’armée)! La première Chambre
(Odelstin) Fa acceptée, contre l’avis du
Collège des évêque, des Con^îls de paroï^ et dé toute la presse religiéuæ..^
Cette question est plutôt poKtdqüë, lé parti
aU pouvoir à pour principe l’égalltié complète de la femme et de l’homme et comme
te pasteurs sont fonetionnaires de FEtat,
le gouvernement veut te soumettre, eux
aq^i, ^ce principe,, D’autre part, tes cerclés ecclésiastiques voient dans cette
loi une vidatian de la constitution qui
oblige l'Etat de diriger l’Eglise conformément à sa confession., Or, le pastorat
minin est à leurs yeux contraire à l’Ecriture. Auæi, à propos de cette question,
* se pose en Norvège te problème des relations de l’Eglise et de l’Etat, puisque sans
prendre en considération ce que l’Eglise
pensait, l’Etat veut lui imposer une M
qu’elle ne peut accepter, et dont le besoin ne se, fait nullement sentir, puisqu’il
y a plutôt pléthore que pénurie de
pasteurs !
(D’après la Ref.. Schweizer-Zeitung).
iDsliliilioDi Wtallta laidoim.
REFUGE.
Caisse d’Epargne de Turin, par la succursale de Luserne Saint-Jean, L. 700 Lidia Vicino, La Tour, 15 h Mary Pos, Harlem, 15 - M.Ue Klett Flora, Hollande, 50
- M.me Messemalckers-Klett Id., ÈO - M.me
Cristina Abendanon,, Id., 50 - Cilémentine
Bonnet, Luserne Saint-Jean, 20 h M.nie
Adelina H. Parise, New-York, en souvenir
de sa chère mère, 200 - M.lle Thérèse Genicoud, Saint-Germain, 20.
HOPITAUX.
Les familles Goss et Operti, Luærne StJean, en souvenir de leur chère maman,
L. 250 - M.me Messemalckers, Hollande,
2C0 - Catee d’Epa,rgne de Turin, par la
succursale d© La Tour, 1.000 - Geymet Enrico et Eugenia, Rorà, 100 - Thérèse Genicoud, Saint-Germain, 50.
ORPHELINAT.
Società Italiana Riscaldamento Enti, To-,
riño, L. 50 - Marie Lausarot, Prarustin,
30 - CoUlecte au temple de La Tour, à la
fête de la.Mère, 527,60 - Les fami|tes Goss
et Operti, Luseme Saint-Jean, en souvenir de leur chère maman, 250 - Caisse
d’Epargne de Turin, par la succursale de
La Tour, 1.000 - M.me MessemalckersKlett, Ho'lande, 200 - Ecoles du dimanche
de l’Eglise Vaudoise de Turin (renoncement pour les chères orphelines), 250 / Lien de F,ancienne Fédération des Vaudois
' des Etats-Unis d’Amérique, pour le fond
pour le maintien d’une orpheline, par l’entremise du rév. doct. Pietro Griglio, NewYork, 1.C00.
La famMe du regretté
Rostan Jean Jacques
touchée ■pai’ <1^ preuves dé sympathie,
remercie vivement les pasteurs MM, Tron
et Fuhrmann, Soeur Eva, le docteur Quatr
trini, ei toutes les personnes qui, de quelque façon, ont pris part à son deuH.
La Tour (Copters), 7 jùin 1936.
g n n nnnnn ng nWnn nnn
FERROVIE DELLO STATO
Treni popolari dell’ll Gingno 1936-3^
Torino-Bardonecchia - Torino-Torre P.
- Torino-Pallanza - Torino-Genova.
* • »
Treni popolari del 14 Giugno. 1936-XIV
Torino-Venezia - Torino-Bardonecchia
- Torino-Aosta - Torino-Torre Pellice
Itone fille protestante, française, 27 ans,
aimerait trouver placet, au pair, en novembre prochain, dans bonne famille pour
apprendre l’italien, dans grande ville.
S’occuperait enfants - Musicienne - Diplômée infirmière. — Références:' F. de
Robert - Fougères-Hérault (France).
Riviera. Occasion 46.000. Villa 10 chambres, fruitier 1.500 m*, belle vue mer,
15 minutes. —
Quelques pensioimaires reçus en famille
12,50 par jour - jardin ombragé - belle
vue - mer 15 minutes. — PANTERODT
- Loano.
.-fl
\ i
üii
4
ri-;
"VSJ .
fc ;
a?
dOEipES FENSEES sue'la BIBLE.
La Bible, d^uis son premier verset jiosqu'au dernier, depuis le « fiat lux » jusqu'à
yAlpoc^bTPse, est un' enchaînement magnifique, un progrès lent et continu, où chaque fiot s’pousse celui qui le précède 'et
p<s^ie celui qui le suit. Les siècles, les évé^
nements, les doctrines s’y entrelacent du
centre à Ha circonférence, et dans ^eur réseau sans couture, ne laissent ni vide, ni
confusion. L'antiquité et la réalité y répandent un i^al parfum ; c'est un livre
qui se fait chaque jour, qui croît naturisllement commé un- cèdre, qui a été témoin
de tout ce qu'ü dit, et qui ne dit jamais
rien qu’avec la vue du tout et Ha langue
de l’éternité. Père Lacoedaire.
Pour être.iemiut . '
•S'-i il’' -»'.-!-'
3» 4» »
La Bible contient la lumière dont vous
avez besoin, la nourriture nécessaire à votre âme, la paix que vous cherchez vainement ailleurs. Elle est la. carte du voyageur, le bâton du pèlerin, la boussole du
pilote, l'épée du soldât, la charte du chrétien. Christ est le sujet central du livre.
Lilsez-la, cette merveilleuse Bible. Làseala lentement, souvent, avec prière.
C'est une mine de rich^ise, un pareidis
de gloire, une source inépuisable de joie.
La Bible nous est doimée pendant cette
vie et viendra en témoignage, au jour du
jugement ; eîlle demeure éternellement.
Nous trouvons dans la Bible l'assurance
d’une récompense incomparable pour un
fidèle service au Seigneur" ou d’une condamnation non moms certaine pour ceux
qui l'auront méprisée. (Bonne Revue). ■
Jmiat Tram, dir0et*iu^rMpoiuabl<
Tarra PalliH .. lwañM«r>a Alain* S. -A.
TorrèPelIice
Luserna S. G.
^ Bricherasio
PinCrelo
Airasca
Torino
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO
(•) ili (2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Pellice i
f 6.— 7,20 12,36 18,20
t 6,04 7,23 12,41 18,24
t • 6, là 7,36 12,52 18,41
5,24 5,48 6,36 L- 7,52 13,13 19,04
6,50 7,26 8,05 13,34 19,19
6,35 7,20 8,10 0,30 14,07 19,51
(3) 0,25 6,36 7,56 13,22 17,27 (J) 18,25
1,03 7,22 8,28 14,02 18,02 19,08
1,22 7,48 8,45 14,29 18,18 19,24
> 8,06 8,59 14,40 18,39 ^
8,17 9,10 14,59 18,51
8,21 9,14 15,03 18,55
(1) Feriale — (2) Festivp — (3) Al Lunedi.
(1)
19,48
19.52
20,05
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20.52
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19,32
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20,02
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21,14
ORARIO AUTOMOKLE TORRB>BOBB10 PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois *
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Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30
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8,42
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15,05
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
BobbioP.p.
Via Fourca »
ViilarP. »
Chabriois >
S.Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
(1)
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
(2)
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PIKEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia *
Riaglietto-FiugeraOac)>
S. Martino >
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano *
Villar Perosa »
Dubbione »
Pinasca *
S. Sebastiano >
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano *
Pinasca »
Dubbione >
Villar Perosa .
S. Germano >
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino '' >
Riaglietto-Fiugerai/ae>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,45 (I) (2) (3)
7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,45 18,23 19,52
6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,53 18,30 19,59
6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02
8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17,- 18,36 20,05
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11
— 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,08 20,14
7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,18 18,56 20,24
7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31
7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34
7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,33 20,39
7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20,42
6,28- (2) (1) (4)
7,55 9.— 9,45 12.- 13,55 16,25 18,06 19,25
6,31 7,57 — 9,47 12,08 13,59 16,28 19,28
6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33
6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,æ 16,36 18,19 19,36
6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14,15 16,50 18,26 19,43
6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50
7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 19,53
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58
7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 17,08 18,44 20,01
7,11 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 20,04
7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50 20,07
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10
7,25 8,43 9,50 10,35 12,58 15,- 17,25 19,- 20,15
0)
21,25
21,32
21,35
21,38
21,41
21,44
21,47
21,50
21,57
22,
22,08
22,12
22,15
' (I) Festivo dal 12 Luglio ài 6 Settembre
(3) Festivo fino all’Il Luglio e dal 7 Settembre in poi — (4)
(1)
20,30
20,33
20,38
20,42
20,48
20,55
20,58
21,01
21,04
21,07
21,10
21,13
21,20
(2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
Festivo fino aH’ll Luglio è dal 6 Settembre In
poi.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chìotti-Riclaretto
TrosSieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomelfrè
Crosetto-Gardiola
Rbdoretfo
Praly (Villa)
Praly (Qhìgo)
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA-PERBEBO-PRALT
fn •
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
(1)
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15.10
(2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
2p,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardioìa
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faefto
Chìotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
a.
(3L
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07^
6,15
(3)
10,35 16,25
10,39 16,30
10,47 16,39
10,55 16,48
11,07 17,01
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
17,05
17,15
17,25
17,28
17,32
17,47
17,55
(1) Prosegue fino a Praly soltanto nei giorni festivi dal 12 Luglio al 6 Settembre
t^LuX"!! ‘■f’" ® “ (3) Proviene ffa Praly néfgiòrtrtatWl dal
12 Luglio al 6 Settembre. — Il iérvlzlo fra Ferrerà e Proli/ si effellaa dal 28 Giugno al e Settembre
12) Prosegue per Praly
et prospérer en J ménage,
C’iest oertainiement, un'" homme pieux
que celui qui ne s’occupe que de sa propre femme. C’est certaineiment une femme
pieuse que celilfe qui ne s’attache qu'à un
seul homme. Un 'mari doit être patient
est ne pas traiter sa femme comme û traite
son. bétail; unie ménagère doit êiaie raisonnable et accepter de bonne grâce les
façons de son mari. Alors Dieu leur fera
la' grâce d’une tmion heureuse et paisible, car II saura empêcher que le diable ne réussisse à mettre entre eux la
discorde. . ‘j
f
* H* ' '
V
Si le patron veut que dans sa maison
tout soit bien fait, ,il doit savoiir faire lui^
même le travail du serviteur. La patronne
doit être comme une servante, si die veut
que son traVâl profite à la maison. Les
serviteurs ne doivent jamais se préoccuper de ce qui peut être utile ou nuisible à la maitson : cela n’est pas leur affaire et cela ne les regarde pas. Es sont
des hôtes étrangers à la famille, et ils
n’ont qu'à surveiler que cé qui appartient aux maitres et qui n’eSt pas à eiix
ne aorte pas de la maison.
Le fiimier qui engraisse le mieux le
terrain est celui qui tombe aux pieds du
maStra Le bétail est bien nourri et prospère quand le maître assiste quand il
mange.
Les yeux*de la patronna sont le meilleur combustible et le meilleur condiment,
car ils sont plus attentifs que œux de la
servante et du dmnestiqœ.
Martin Luther.
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