1
Cinquième Année.
30 Mili 1879
N.
LE T.ÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
T'öu.'i trfe seres Actks 1, C,
Su V091Í la t'éi’//é avec hn rharilé. F.p. ], Ï5»
iPRlS D’ABBONNKMENT PAR AN
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i Toi^*1e8 pays d<í l'Uflîou !
I de poste* , . » 6 I
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Il voüf» Argentina.
ministiation.
jl Pour la RÉDACTION adresser ainsi : .A U Hirecti'ú dit Témoin , Poinaretro iPit.ernlo) Italie.
¡I Four TADMINÎSTRATTON iirlresBer Ktasi : A Í'.A rttninjstrKTion du 7’ânîoiu, Pi>maretto iPijieroio) Italie.ji
O m irta J170.
Pierre Valdo et les pauvres de Lyon. —
Un nuovo figlio di Maria SS Ansilialrice.
— Les signes dos temps. — Kneoro plus
injuste., . — Un prédicateur sans éludes.
— iVoiiDeito ■ecifÿteti.se.'i H faits dirers. —
Rfvne pülilique.
. PIERRE mOO
el les pauvres de fyon
Propriété littériirs
Í Suite V. N. SU
IX.
«
l’anathème
Si l’on s’en rapporte è Ktienne de
Bourbon qui accuse Valdo et les'siens
de s’être rendus coupables de contumace , i! y aurait eu de la part de
l’autorité ecclésiastique d’autres sonimalions encore, auxquelles on n’aiirail
pas l épondn. — A quoi bon . en effet,
aller entendre une seconde et une troisième fois des injonctions auxquelles
on sait d’avance qu’on ne pourra pas
se soumellre 7 Le peuple, de'son côté,
avait commencé de prendre quelque
goût aux instructions bibliques des Pauvres de Lyon, et le courage de ces évangélistes a se rnainienii' en face d’un
clergé dont les vices élaienl connus de
Ions, leur avait gagné la sympathie
générale. Sans trop s’y lier, Vaido profilait quelr(uefois de ces dispositions
favorables.
A ceux qui venaient lui rapporter
les murmures et les menaces des ennemis: laissez-les, disail-ii, c’est l’envie
qui les fait crier. Est-ce noire faute si
le clergé ne sait, pas insiruirc le peuple,
ou s’il ne jouit pas d’une plus grande
considération ?
Quelque temps encore rarclievê(|ue
se contenta de menacer ; mais à la fin ,
voyant qu’il n’y avait plus de remède
et pressé d'en finir avec ces obstinés,
comme on disait, .lean de Bctles-mains
résolut de fr.apper le grand coup : il
lança contre vaido et les siens...... la
terrible ejJcowîmHiîîcaiio«.
Un monarque en eût iremblè sur
son trône ; mais Vaido était, à celle
époque, plus inébranlable que les rois,
plus as.suré que l’église qui le.frappait.
Sans étonnement comme .sans colère,
il se conlenlaii de dire : «Nul ne peut
être excommunié pour une bonne œuvre ; or s’il est une œuvre excellente,
parfaite, n’esl-ce pas d’enseigner la
Parole de Christ et la nécessité de
croire en Lui pour avoir la vie?
A qui s’arroge, contrairement û la
volonté du Seigneur, le droil'de s’opposer h une seule bonne parole nul
n’est tenu d'obéir. D'ailleurs, continuait
Vaido, eu réalilé il n’y a que Dieu qui
puisse excommunier ; l’église n’a pas
2
-.170..
plus le poiivoii' de perdre qa’elle n’a
celui de sauver. Mais piut.ôt, cunsidti;'
rons,’*dilail-irti scs airris, à qnet point
celte 4’îcomnnniicalion nous assimilc
aux Apôtres, et elle nous .apparaîiiia
comme uiïe glôire, une bénédiction.“
Car si les prêtres nous,, maudissent
et nous courent .sus, alliant en ont»
fait aux Apôtres les Spribes cl les Plia-,
risiens qui les ont chassés de la Synagogue pour avoir prêché l'Evangile.
Plus d’un néanmoins,se sentait ébranlé
en SC voyant ainsi rejeté de l’église.
Valdo le redressait. L’église, disait-il,
la véritable église de .lésus-Chrisl, c’est
nous qui la formons, nous qui voulons
obéir au Seigneur, en suivant les paroles mêmes de l’Evangile et l'exemple
des Apôtres».
L’archevêque .Jean, avait fait (oul.çe
qui’ dépendait de lui pour 'imposer silêncé'aux Pauvres de, Lyon. Les papes
et les conciles ne montrèrent pas moins
'de zèle,., ■
On' á yii r,a,çcùéil .fait aux envoyés
de Valdo par 'le concile de Í179. Nous
devons ajouter ici ,que,,si leS |Vaudpis
de’JLÿon h’ayaient pas ,él'é expfesspmélil
désignés, il y avait néannjpins^lekeanon
qui les intéressait Aus^,'direcTenjent
que tous les autres,dissidents. T-'Qii’on
etijjuge P,af celui-ci Uifin,,que i’é, glis'e, coifnrpe' a, (jit,: St., |Léoh,, ailjiarrenr, du sang,'ené.i'pp laisse pas.'loulelqîè que ¡deijse faire aider par les'Iois
dés princes chrétiens, .et, Î’on a vu parfois tel,, bomine chercher un remède
aux langueurs de spn âme., poussé unir
quemeni par,,la cyainiè d'nn,,chálim¡cnt
tpul corpo.rel «...¡liip se.nlimentjde pude«y s.emljie répugner encore à l’emploi déjlâ nonlr,ointe brutale ; on va
l’étûufferjjau ii,on,i de,,1a charité.
E.c,ouiqns,^Hn autre pape,et un autre
conbj'le,,''. ■ , , , ,■ .•
’ Spr fa. fin.dîfe.,l’anj3éo ll8d, le pape
Luçi’ns.jill. sp: Î''OdYan.t à Vérone,, où, il
s’élai'l''/éfjugié.i ponr se dérober .à-rla
fureur ,Ses,romains,,protifa¡du passage
de l’ernper,eur,.,Frédéric., Èarberousse
pour y,',qony.nqiier un,nou!vean concile.
Nps Léonistes n’y' furènl point publiés.
».En la,présence de notre,cher fils i’empéi’eur Frédéric, ,y fritril arrêté, nous
( pape-Lucids ) condamnons, par ce dé,-.
cr^l toutes le.s liérésies..., celle des (lalliares ou Palann^j q^lle des|irélendiis
ou Pduvreé'de Lyl}^, celle
■des Passagins, des ïc^épbisieil, des Arnaudistes.... Et eprnime (quelques-uns,
so*s prétexte de piété, s’attribuent la
faculté de péc/ier>. noua coinprenons
sons iin perpétuel anathème tous ceux
qui, sans avoir été autorisés ni envoyés
par nous ou par leur évêque, oseront,
prêclier tant en particnlier qu’sui public, Ions ceux enfin qui pensinl ou
enseignent aulremonl que i'égljfe romaine ». L’anathème tombait iTiploinb
celle fois, sur Valdo et ses êvangélisles,
on ne pouvait .s’y méprendre.
Cependant les Léonistes avaient beaucoup d’ami.s dans-la ville dé Lyon ,
comme dans tout le comté ; la cbo.se
n’était pojnj.,iAÇ9nnue.4-fa<’chevêqiie
Jean,, q,u,i av,qi,l,.pru prudent de ne pas
mettre , jes , me!u,S|, spr, Pierre, A^aldo ,
jlpul excouununié qu’il ,éla'i,t. Il l'allaii
elfectivement quejçe.s Pa,livrés dç,L.yon
fussent bien re'speq}.es'pour nécessiter
tant de ménageménls''et dé temporisations de la part d’ennemis aussi
acharnés à leur ruine. Le meilleur
moyen de les atteindrepétait donc de
les isoler a'utani qué jib^ble.. C’est ce
'que fil. le concile^dq ..péroné.., > Nous
condamnons, èfet-if dït,''au même titre
quiconque donnera lelraile ou,pro tection à "cês' 'nérétiquesS. Mais si
protecteurs et protégés se dérobaient
également cà ta vigilance épiscopale,
qu’allail-on faire? Le concile y pourvut : « Dans chaque localité, dit le décret, l’évêque ¡àbra soin d’assermenler
trois,:hqmim,çs.,,i i,qimyeiiau, pins, .'leur
iüi^an'l.prQmeiire que,, s.'lls,,appA’ennftnl
l’existence dans, leur voisinage ,d’ihérâliqucis.iou de personpes quihliennenl
des convepticules, qui;qui ,raênepf;;SetH
lemcnt, une, yje dilférenle du,commun
des.fidèlesyniilsj.les dénonceront
vèque.»;. -jIhi.-'i'i;-; :JuI ■mih-:
Nous .tissisLOiPiS-Joi à, lUt,naissance-.de
celle ho:U.ie qu’on,appeH&jl’lnquisi:tion,.i
11 n’y a , .si, fonjiveui,'j’ien. qui soil-eniièrem(|nt nouveau puisque ,i, vingt ans,
auparavant, le;’concile de; Tours avait
décrété les, mêmes rigueurs! contre .d’autres dissidents la lâche de découvrir
les hérétiques et de les fairei châtier
3
a7î™
est encore aux mains des prêtres et
des évêques, mais l’inquisilion est née,
el l’on sent que l’espapnol Dominique
de Gnsman grandit de raiilre eôlé des
Pyrénées. — C’est donc pour élouffer
la voix de Pierre VaIdo et des Pauvres
de Lyon que l’église, rotpaine ¡osa yêcourir à celte hideuse insliliilion, sous
l'action' de'i laquelle devait disparaître
chezi eenx" qui en étaient les instruments tout sentiment d’hnmanilé; d’amitié', de parenté ,-'de famiHe, toute
crainte de Dieu. Notons seulement que
noiiS'iiSommes en l’an l''184, aii concile de Vérone i, présidé par le'pape
Lucius lli, en la présence «de son
cher fils l’empereur Fiédéricu. — Il
est des fjéfa'UxGdelfl’liV(n.aniié dont il
faut connaîlre au moins l’origine.
Pour revenir à Valdo, il est <à prér
s U m e r' q U e ' s’a i a vai t ' ' c 0 nsen l i é re n t r e !■
alors dans .le «tfence, on se serait conlenlé d’une sonitiissron sans éclat. Heirreiisemenl il était plus éloigné que ju'
inais', .de- se''disposer à une pareille
infidélité. Comme U 'avait latske passer
rexcommtini'cnlion de l’archevêque, il
laissa passer l’anaihème du pape et du
coiicilei l^ ï Le pape Lticius, nous dit
l’abbé Bernard de Foncand, avait donc
condamné ces Vaudôis; triais euti'p’en
persi.stèrenl pas moins à répandre partout létirs doçli'ine’s''». J-' - '
Deux fois'éricoFc dè^llSd' à dlDO,
les Pauvres' de Lyon futenl l'objet de
déerè1s‘*.hosli1es de la part'des prélats
assemblés. A NarbOnné','ra'rchev'êque
Bernard'Gaucelinp ayant convoqué une'
première; et une seconde coniéi'éncei, '
composécé d’écclési'âsliqües et de laï'v
qnes , les accusés • rtii'ènt ad mil;' ?i'exposer '1 eurs' senII tfients été i'épônilrc
aux inlterrogalions*qui leur furénl'Cailési
Seiiiêmenl, comme ils n’avriîe'nt pour
juges' qrie leurs ériheiriis; les Léoriistes
n’obiihi'erii Jnalnrellcment d’autre résulUti''que'de's’éhlendre 'pour la'-deuxième‘él^'lri ^'It'oisiÊnte fois déclarer
hérétiqtibs'''sur* ’lotis les;poin!,s. l^eiir
silitntiriri •dèvenail'doric (lé jour en jour
plus difficile. — 'C’ùsl èn vain qiiHls
avaiêriÇ'qbiUé 'ié Lyonnais'pou r'Se’dis-^
perSer, le's''uns' d’un côté lesCatilres’
d’iin^'atiii'e: prirlotli ils furent' traqués
coi1îriié''des'’bêlé^' iatiï'es; ‘ *G'a(ori sbiôu’.'!
d’ajouter que partout aussi « tantôt en
secret, tantôt onverieroenl s, ces fidèles
serviteurs de Dieu continuèrent de rendre leur témoignage à la vérité,, saisissant toutes les occasions d’amener
les âmes' au seul Médialeur'enlre Dieu
el lei liommes. ’ '
‘ fÀ suivre^.
-----)-J-, — ••i.-—
- t ■ ■ - i
ta nuovo¡ Gglio
' di ïlaria SS. AuMliâlricej
Sous le litre pôrripeiiy'qlrorif vient
de'lire, Vünità CàUôi'icà du 25 de ce
mois'a publié Vliistbire nue voici fidèlernéiîrtraduite deTiialien, liisloire
que' ribus tfbtiS réservons de réviser et
de ’co'rttpléter , dans riûlr0”'procbain '
mtm'éro. L’i/niià notis’ rehdra-t-èlle la
parétlle? c’est-à-dire mellra-l-elié sous
les yeux de ses leciéurs notre article
' comme, nous inéitôri's le sien sous jes
ye.iix des' nôtres ?' C’e.sf, nous, semblet-il, le moins qu'on pût aiieridre d’iin
joiii'nal qui n’ait, pas fait lilière de
' joui cè qiii s’appelle íiórnte foi ef loyimlé.
. Dari-s un' hospice vandois prèà de
Veritimiglia, se Irouvair encore l’année
dernière', tin jeune garçon qui y avait été
placé par de inállieuretix parents qui ne
vivijnt plus à celte heure. D’une _vive
intelligence,' il avait appris tî;ès;viie
les premiers rudiments de la '^'science
profane, buvant .à longs Irails le venin
de l'hérésie qrie'liii éiiseigriaienl cb’àc|iie
' jotirs^jes maîtres et i)iinislre^^|pt;alestanls’. iGétu-ci s’apefeevani des admirables' pr'ogrès qu’il faisait dans leur
docifine, conçurent les pbis grandes
espérances et se ffaniiienl de le.¡ voir
devenir tin joiir un des l'orts soulieris.
de la secte de ffierre \^'ildo.,ÇeÏ3 sérail
en effet arrivé, si une lendiîp. Mère
n’avait veillé du ciel sur ce bon jeune
homme el. ne l’avait, arraché^dp la
gueiile'des‘loups. ‘‘ ‘ ^
« Arrivé à iiuçerl’nirirâgo, il commença
à éprouver de.é doiiles. sérieux sur la
vérité de la religion xwidoise qiie^sès
niaîlrcs lui l■épréserila¡ént c’úiíi'mp supérieure à la l'eligiô'nM'alboIiaue. Ses
dobles ‘riiitpîii'éni 'tt’ôù , liuftiai'neménl
4
parlíinl , ils a'irnienl dû niom ir, c’esi
:i-(iire en enleiidntil les inveclivcs et
les injures íji)ü!ÍLÍiennes ((iic les miinislres de l'en'enr lançaient coiilic le
Fape, les évêrines, les picires ei, en
p,'énéral, contre ions les catlioliqiies; (jii
parlicnlier de la manière pen lespocIliense dont ils parlaient de la Mère
do Dieu. Le l'ait suivanl vint un jour
confirmer ses doutes et accroître ses
craitiles, Causant avec le directeur do
l’hospice, avec la femme de celui-ci
et avecd’anlres maîtres et compagnons,
la conversation tomba sur la virginité
do iMarie, niée aiidacieusemenl parles
proleslnnls. L’inleHigent jeune liornine
les laissa paiier nn (len de leni|)S puis
dit; Vous voulez me l’aire croire que
Marie n’esl pas vierge, mais si cela esl,
pourquoi me faites vous donc réciter
(ians le Spuboie des Apôtres que .lésnsChrist est né de la Vierge Marie? Lu
entendant celle réfléxion si juste,
qu’elle paraissait inspirée par le ciel ,
la doctoresse on la femme du Directeur
donna pour tonte réponse au jeune
garçon , un soniïlet qui heinensemenl
manqua le but. • Mais ceci n’esl pas
une raison », s’écria le sage enfant',
et il laissa ses inlerloculeuis confus.
« Ses doutes croissant toujours plus
et ne pouvant pins avoir de paix, il
décida de se faire callioliqiie. Mais
comment sortir des maîms de ses inslituteurs? et une fois sorti, où pourraitil se réfugier, étant orphelin et n'ayant
que des parents hérétiques?
p> Il avait défendu l’houneur de Marie,
et cette bonne Mèi’e ne lui fil pas défaut. Un brave catholique ayant appris
la pieuse décision du jeune homme,
lui aida é sortir de celle maison de
tromperie, et le remit entre les mains
de D. Bosco, qui le reçut comme un
père accueille un fils. Ce cher garçon,
qui a mainlenanl.,15 ans, mit le comble
à son boiiheur le jour de l’Ascension,
Il fil, dans l’église de aliaría Aim’ííníríce au milieu d’un concours immense,
line solennelle abjuration de ses erreurs et reçut le Saint Baptême sub
condillone, des mains de Monseigneur
Fammi, vicaire général de Plaisance,
qui se trouvait depuis quelques semaines à Turin, et entrait ainsi dans le
sein do l'CgIise Catholique, épo0\oc de
Jésiis-Cliiisi. Le noble et pieux rn.arqui.s
Lodovico Scarampi fut le parrain et la
noble marquise Maria Passali la marraine. On donna an néopliile le nom
(le Leon, en l’honneur du pape Léon
XIII, le pontife régruuil.
• Hier, grande fêle à S. Maria Ausilinlrice; celle âme forlnnée faisait sa
première communion et .s’iiiiissail avec
ses compagnons de l’Oi'aiorio Salesiano
et avec l’immense foule de citoyens
et d'étrangers, pour chanter les miséricordes de rAiigusIe .Mère de Dieu ,
qui compte un fils de jiliis ».
Les signes des temps
Les hommes de nos joiir.s comme
du temps de .lésiis Christ, siirlout
ceux qui habitent la campagne, s'exereeul à discerner les signes du ciel
pour savoir s’il y aui’a (le la pluie, du
soleil ou du vent, lit d’une manière
générale, ils y léii.ssissenl. Ce que
disait .lésus-Chrisl à ses contemporains
et que nous tisons dans S. M^tth.
cliap. XVI, esl encore exactement vrai
pour nous: • Quand le soir esl venu
vous dites; il fera beau temps, car le
ciel esl l ouge. F.l le malin vous dites;
il y aura aujoud’hni de l’or.age, car
le ciel est sombre et rouge ».
El dans S. Luc. xii. 54. 55: t Quand
vous voyez une nuée qui se ■ lève du
côté d’Occidenl vous dites d’abord: il
va pleuvoir et cela arrive ainsi. El
quand te vent du midi souffle vous
dites qu’il fera chaud et cela arrive ».
Quant il nous, lorsque le vent du Nord
souffle, nous disons, il fera froid, et
cela arrive ainsi, et lorsque le vent,
de la mer ou de l’Afrique s’annonce,
nous dison.s: il fera chaud et la neige
si elle y esl encore se fond beaucoup
pins rapideinenl qu’aux rayons du so
leil. Si notre horizon s’obsciirtil surtout du côté l’Orient, nous sommes à
pen près sûrs de la pluie.
Taiidisque nous .sommes aussi habiles
que les Juifs du temps de Jésus, à
discerner ce qui paraît au ciel, n’eslil pas à craindre que nous ne soyons
5
r?:)
■■mssi Itypoci'ila! ((u’cux, en ne (iiscerHiiiil point les signes des temps, où
lions vivons?
I^es coi![(iiii[ior.'iins «le Jésus anraicnt
ilû reconriiiilre comliien élaieiil sérieux
les lemps où ils vivaienl. I,e sceptre
avait été «jlé de Jmla, tes ilescmidatUs
du roi David étaient, pauvres et vivaient
oubliés, parles liominiis, dans l’oltscnr
villasie lie Nazaretb , d’où ils n’était
jamais venu rien de bon, au dire des
pliai isiciis orKneiiIcnx. — Les soixante
et dix semaines déterminées sur le
peuple de Daniel, allaient s’accomplir, et quiconque avait des” yeux
pour voir , les tenait ouverts aliri
«l’avoir part :i la consolation d’Israël;
témoins les vieillards Siméon et Anne
ia propbètesse, puis Nallianaël et d’antres encore. Jean le Baptiste avait réveillé ralterilion «In peuple, et l’on
s’elait demarHlé s'il n’était point le
Me.s.sie. Il avait répondu qu’il ne l’était
point et avait montré Jésus, le Messie
en disant: Voici l’Apnean de Dieu
qui ôte les pécliés du monde. — Le
■Dbrisl, le Fils de Dieu a pani, la lumière est venue dans le monde, mais
le monde ne l’a pas connue, les liomnies ont mieux aimé les ténèbres nue
la Inmièi'c.... et <m lejelanl J, Clinst.
ils ont eu pour Icni- part de teii'ibles
angoisses an lieu de la paix qu’ils n’avaienl point voulu lecevoir Luc. xix.
•41 à 44. xxiii. 29 30.
J’renons donc garde de n'ètre inItieBilgents qu’en ce qui concerne la
p‘luse et le soleil, soyons-le aussi et
snrloiil en ce qui regarde le royaume
de Dieu,
Il n’y a pas encore un demi siècle,
les vaudois toujours dans la crainte
de la persécution, auraient acheté la
liberlé à prix d’or, s’il avait élé possible de le faire. Mainlenaul nous ta
•possédons depuis treule ans, d’une
manière sûre, et sans qu’elle nous
•coûte rien et nous srommes libres et
'tranquilles, *lfjon seulement dans nos
vallées, niais aux abords du Vatican
liii-mème. L'ennemi qui voulait nous
exliiqter et nous anéantir, rAnli-Clii’ist
romain, la papauté, a élé l’olijel d’un
jugement. Tandis tpie le pape se faisait
proclamer infaillible, le canon se pré
parail et allait sans retard, le faire
trembler dans son palais même. « Le
jugement se tiendra et on lui ôtera
sa «lominalion, en le détnitsanl cien
le faisant périr jnsqn'â en voir la fin ».
Dan. vit. Il a élé jugé, et il le .sera
encore puisqu’il cherclie à relever son
pouvoir temporel el à établir sa domination et non celle de l’Kvangile.
Ln altendani riivangile qui établit le
règne de Jésiis-CbrisI dans les cœurs,
est annoncé partout en Ilali«^, el l’on
a entendu la voix qui dit : • Sorte/,
de Babyloiie, mon peuple ».... Apoc.
XVIII. Vaudois! n’(îsl-ce pas là, un
signe des temps? Apprécions ce temps
et faisons-en un bot» usage. Hedoublons
de lidéliléel d'amoiir envers le Glirisi,
le Sauveur, au nom de qui nos ancêtres ont exposé leurs vies, Kt alors
même que la papauté ne serait pas
encore l'Anli-Ghrisl parfait, le fils de
perdition, qu’elle dùl le «levenir , on
y donner place à côlé d’elle, nous
devons d’anlanl pins el pour cela
même, marcher à ia iiunière de .lésu.s
Christ. Car c’est à lui qu'appartient
la victoire.
’L’antique prophétie de Jacob (Gen.
XLix ), nous a fait connaître que c’est
ô Jésus-Ghrisl qu'appanienl 1 assemblée
des peuples. Jésus à ordonné à ses
disciples d’annoncer l’Evangile à loulcs
les nations, à tonte créature. Ceux
nui avaient reçu le S. Esprit, le jour
«le la Denlecôte, annoncèrent l’Evangile
à des Juifs craignanl Dieu, de (oitic.s
les nations ipii sont sous le ciel, l.a
Bible est aujonrd’bni lue en pins de
deux cents langues. Des hommes de
toute race, de loules les exlrêmilés de
la terre, se tendent la main, se saluent
du nom de frère.«, par la foi qu’ils ont
au Seigneur .1. C. Les nations ellesmêmes se rapprocbenl el fralernisenl
par le moyen de cès immenses concours de l’indiislrie el dus arts, qui
sont les exposilions universelles. N’eslce pas un signe des lemps, auquel nous
devons être allenlifs malgré loiil ce
qui .s’oppose aux progrès de l’Evangile
et de la paix ?
Un autre signe des temps, n’esl-ce •
pas le peuple juif qui, selon la miséricorde de Dieu, n’a pas élé anéanti,
6
^174.
mais qtii recouvre pnrioul sa li.berlà,
qui .s’enrichil,. qui tend à, devenir le
premiei' des,■peuples;,:, et idonl-.la .eoni
version, sera , une résiirreclion d’entre
les tfliOA'ls !?, -,■ , ; , .1 ■■ ■ ,
r ¡Ayons 1,'oeil onvcit sur eos s.i|ï»cs, olí
sor d’iuilircst qui, peuvent, se pi'esenleP)
ài fions. lloftoiiinaissoins qufüCô qui est
j liste,.:c’eSI d’êl re-récoiieitiés avec Dieui,
nous.;pardonnaiiii,les.inHM aiuc. mUre.i¡,I
cojnme Dieii nous a'(iiísd pardonné pm
Ùivislt t Vflki.d diti .liésttSi:,ye- uniSiaeHir.
bimlôi, et fajhmoi} salaire avna moi,i,
pour¡ tendre à'.ckacuu'selon sesiœMiW/fes.h
.i.U) . él—=TTrr- v-.r;..-;t ■■■
I.'. , '■'.(¡1,1 li
-'‘‘¡'Eil'cbrc phis’liijiisip...: ’■;':■■.■•
! ■ i ¡ ; i' i> : , ., Í ■ i,
■ fit -.ni iiiii -,11 (m>!| tic ioyio. . 'I.
■:Qm çpiuL..q^i çsi
ençore |,i^cí, qit.e„ce¿iu¡q,íti¡ e^l sonjtié ,
so-fyUet I ( JJ JJ., ..i ;l •).
il Voilà; des!.paroles siin JqsquBÜes, je.¡
n’.ai..ijajn.a3i denCft-ndir.- d«,,.prAdicalrrin ; /
cl ije, r.iiiiiajis ,i)ieni'il(ís¡ró dansi le bnili
dlen-iiaisip' làiiwrai;icns.:,i’,ai ..dqjHiidni
ciííil<eíU/ei:u¡n ignand! nombre/de d'ois^,i er
je demande au Seiqneui' de urflolaircr.
par [èoudSl.! ’lispvit àiiujiqui} je.tpuisse
bien ¡le■çomprendr.e. ! ! <> ' ' .)/
-,II..est.évident,qfiie bieu ne nous com-,
mande- pas d'êtiie injusies ni spuiJlés.
ICcartons d’abor/di'ceilie idée qubiJii’esl.
paï!■■ 0x001»ijîri'hieii '.que Satan.'kidsi.ssej
inomer'danaiflei’cceui'. .d».iplusudîun-.;
J)iéi i; I ne '. po usse poixtin n 11 > ■ m a \ .- ■ Qu a fi d i
qnôlqfrnnliestl-fti'U’éoqiid.'ilin.o dise point:
je .tiiisV'teulé’' dtíoRifcu.' C.av Dien. nue '
peni être leoléipiti'i l6bfBa!;iel .lussi net
terite-tdli,.peirsbnnei ('.koQu i j.î'tât)./'!!.'
a -li® -péché len-tbotreurietd'iniquiié'osl'
une cliose' abominifbbdiurx yeuxcide'¡
r Kter I i ; G<d U i iq n i- a d i t î .So ydz sa<i»t .s, •'
cai’ajfc suis'Saint '■(■Il PiEuriE üiv'éô'ji'riei
sanraili pOfisiscr; personnepà .rinjustice
ouiià. la-souiiliire. v ■ -iM/om ■'! ¡,
iQ>ne . vt3oient 'donc dire les' paroles
plàeéeé en'iléteide cet ai'tifdé/? r
VaiieiiGopimeiit noirs Ibs eampreiioiiF;
C’est lîoiTiidoii'èi Dieuliu>®îidi.saài': Tu a;s^
été' la vu rü! ' à 'p I u sic 11 rs l'e p l'i ses., ¡ j e l’ai!
adi'ftssé et fait adresser ins'appels les
pki's wlïtiielueuK'ieit -^les plus pressants.!;
le bien «t le mal , la ivi» ol'phi : mort
ont'iété''splircé6 dayant ioí.jTíi préférés
le mal ? Rien ne peut le retenir dans
la voie, du bien ‘t Eh bien,.va tou chemin ! Tl! veux être injuste el souillé
.sQÌsde.;.l)ieii ne le ve.ul pas, il ne le
le conseille poini j inuis .puisque tu veux
abBO.iiimenl courir à la pondilipn qu’à!
cela ne tienne. Qila celili qui est injcisle soit injuste encore. Tu veux être
injuste él souillé, sois-le à les risques
cl' périls. Voici je viens bientôt ; el ma
récompe'nse e.sl avec moi 'pour rendrei
à cbaciiirselon son œbvre ('Apoc. »xii
12). Mai'ctie^ jeune born«e, selon.quê
Ion cœiir te mène et selon lô regard
de les yeux, mais sache que poiirtoutes
ces ciioses Dieu t’-aménei'aien jugement, ■
(Ecoles; xh , 1). Sachant que Sat-mr
élail entré en .ludats oP.queicclni*ci
aviiiili. résxdu en 'son cœur.do trahir,
son. Maître, .lésus. lui dit t Ka^is bientôt
ce-quci'lu fais; (Jeam xiii.j; 27). Tu
n’a pîis'ôqoiité mes enseigTieinehls,frne8
appels^ mes exborlaiiônsplu as ouvert'' ’
à'.Sidiirî lia. porté de Ion cœur que'tir:
as letiu fermée'pôiir moi', lu as"aimé
l’ai'gent plus quelion Dieu'i lu l’es:
souillé; par l’avarice i, par^tel vol , pat
la ilraliison. ‘Eh bien> puisque lui veux
piisser par là, va ton ebeuù». Sois iu-''
juste. encoi'C, sois encore.souilié; Fais
bulnlôi ce. que lu fais. Puis imiras en
ton ticu..' ai'
Rstké' à .Judas seul que Dieu 'dit »
ceLn? Non c’est Firimis'Ceux dj'iii m'orV’
dumi dans la iriêPic‘voie, qni «buta-.
c!(eïiL 'à .l’aifgc'rit p11rs ■ qn’'à ;îDieWV* -q'ili
P e II il ■ ■ pe II I B'é i O i g ne n I MI c I «iq et' ico,urenl iv leur perdition, •' ■■ ' ■
■■11 parait de.krque ‘commeuil y H'lô'
progrès dans le bien, il y a aussi pVo^'’'
grès de ito'ule'.àmerqui s-'*sf iulbiïtieP
au mai. Ce péché a ¡«ssd ses. pelilS''
commencemenlSjrîpuis if augmente jusqu’à devenir péché scundaieux . plajé''
fétide, cliose ubomiiiidile aux ¡ yeux dij
Dieu. Les bomnies méclianls'ct le» imposteurs iront, en '(unpiraiil p'séduisanl
les aulrefî et étant séduits eiix-môme.s
(2 T-im. lu, 13,' 14.')'. ■•*. ...i
Voyez''ipiel progrè.s terrible fait le
mal' dans- le-'cœur‘ dea'éeu'x ijui’ s’y
adonnent 1 Que fie ravages-fait te;pécbe
que de profanations, que deisonillurélï-;
que (l'injustiees, ùpie de 'tiédeur, que
d’indifférence powi' les choses sum-tes 1 ,
7
■475.
Qiiaofl 1ê Fils de riiomme'vieriyra.,
pensez vous qu’il irouve de In foi »ni'
In terre? (Luc xviH ,-8). Le : pensezvous ? Ah.1 si le inonde doit, finir,»...,
si le Fils de riionime doit vienir no.ns
,jii[ier lorsqu’il n’y aura plus" de Idii snr
la terre» ce-temps.,fl® devrait pas èti;e
hiea éloigné. Les signes des temps sont
là , et nous pourrions, être bien, [irès
de. la fin. Dieu .«enl le sait.
Sonmics-nous prêts ? C.s-n.i prêt poni’
aller à la rencoiilre de ton Dieu ? LsUi réçpnçilféÈiivÿp Ipi ptu; Jàswffhrist ?
As-tn •îlbàfidoniiéMl sofirflWiC'à l’in.jusliee ?'Ecoule la voi.\ de Ion Dieu
qui le dit : Que peiui qiii.^.e|ij,J^!Sie
soit plus juste encore P e,l_ c¡ae|^',celui
qui est saint,' soit Sanctifie enebro.
(Apoc.’......- .....
XXlt
m
.11
i’ .:tii i I
l;r
,rii
■a.i! lOv
tï n'miKTïïT'''* a fie'îâ'l q
i'üd ;ai.î
V ' \lp'ii,jtrÈd!'ciiteMr'; sî».iis
il parait qti'il y-a aussi oniAmériqne
des gens qui se’ donnent pour pròdicaleursyi sans , avoir daigné . 'cuit i'ver
leur esprit, par des .élndê.s régulières'.
Voici ce que raconte de Fun''dlonslè
Clirisiian liératd du 30 avril #ertïPer*
Un jpastenni.itrès- linstrwitrdô' Pfiiat
dup.Maine ¡fut un jour apcfsii’opliéi'aè
la manière!suivante par n'à pfédicàlèni'
illetlrép qui profest;ai.l'un>iprofond''méipris polli' l’insiliruclrori:" .ir : n ■ ni
-i-ü'.Voüs lavez. été-au collèga, Moriisieur, je ¡suppose. ■- -( ■!,; uqijç
f— Qui, ftîon.sieur ,'répondit le pài*leur, .iuriui, 'u,q .. 1u;t.U ":q .!
.— Quant* à moi., repartit le premièri
je 'Èriis irèconnaiSsani' ail .SeignetT-r'’'de
ce -quîlt aliouvei'l ma bonchbMîpo>ilr ’ia
prédication t sansMquei jl’niâueii besoin
pour, còki denfairo 'feuitótinu: étude.- ' "”1
— Un fait semblable’y^répotuJi-l-n-lè
pasteur, eut lien aussi iitini.|0mps'‘>dii
pi’optïèLe Balaam*jfimais ces iaorted de
choses sont Miievemiebi très raresi dé
nos jours. .emoj,
iitj):;» ¡.‘J 1 -Uii'j *,l
■ Celà hoirs l<émel''bri’‘:ïiiénTdÎre''*<de
qu'un - pàsléui’"fi’5ihçaiS‘''nou§ Klti6i1laiïl
il y a quelques années., d'une adressée
délîvt’ée à i'bndi'eà'' inSVrfd'.'d'éV'aVit fi'tiè
nombreuse assemblée paru un ¡de* ces
privüègés qui n’onb pas^eu besoin de
science pour. parvenkrA jouer nniikon
pel il rôle .Uans/cnotre propre -ipays..
Voulant sans doule pariei' do inysti'
cis-mcr-l’ôraleuV-îivnil bravemeni remplacé ce mot, et d’un bout à' l’autre
de sa bar!iugi,i.e ,. .pa.r ,ce)ni,iipipijiirsci'/i,vm^,,.,,p0u^ luj„Je,,:Sens qlaîljp luiéme
qU' qn; eiîpL il/ io.twprjipail ¡égidejneiit
bjedQes doi),>t expvgsstqfj?.
t ,* -1 ('!'
iioutîélie© * VÊiiqicii&eô
n*i a , !*.;!;"(i)'iuq Ji-i u'*(V'r. ' ¡) ui.,1;
■am>i(uifi let'îteité 'tJiVèré'
.■■Wî i'i’ ''t'i , i''Ü ' -.1
luté ,.i,i uiq . f fTi?“ ' n -dl-'*
U ■'¡ItaíJiE. ■ !*—' ¡Dimdncho ' darnie'r',' ®5 cHi
courant, quatre catécburnènes adiiit^.s,
un *iiot;îÎ!i.ne ¡01 ijidis.' l’ejniuesusoctiisi du
■ciUiii OI i cjs me. I r o ni a inivi I e 11 aijfiqnfeis^ í»’¿ílaiib jpiniej iHiefjt'itîiroafillo'inédu'doiinüritnia ancientB-teii'tenl.ucatholiquesi,.*. ont
été- sblenfieillentenli ¡atiniis *à * panlicrpe^'
îilii Sainte :Gcna dans'HEg!lisO)Vuudüise.
Une cérémonie seinbbbleiavaii, idèjii
en lieu ,.le djmantifje iHmnîi::'litiqti!{is’,
iiu* pi’ûfiti de iqualrc aduilesq dont* un
p4r«,! d’urne i»!iitírf’3usffi-;fa*i«i(ldf!et ij-ors
jeuipus geiJfluhloiu3na'yant"reçii .laib-ip
jême dnnsi!F(lijg)lise*:iianiai.neji(ii -.ion «
!iio;^I''«Nons'' !r'Adii'istíhs''kBf''^to''ftf'tó»ü
''ki'uieül'éuîsuU’Iiille '•ijbhih
wè’mlire dfkt'irr-*'ué du Baflèdlfinf‘ïlüïïefi
éeriv.àil tchioT/'é' fre'tWr'Mj ' 'le ■’liïitill’eînt'
B'ibêwi''de'-'Boihcv'qitf"tni 'Avaipoj^ji
bommage de sbs'dcUx hi|‘ttelhi('éàV 'Zfhrè
lr-9i>afii üitrimééiçt 'dl nuüi d’elkv'iodiel.à
Cti aWupaipî&^l’ih'p^lÎl''0"fî4il SODîflfeniqjoq
i' i*,n l*)i;iùli, lll:■Hlu,,'ua;i^lc i:</uoD ni
ùiiadtl
» • .tôuy'dnvsl reWietèie db tíijáuf'Vj
leahltt’i'x 'ép'uywilês'^iliië'Vôiïs’'itv‘üz
r»cvcïici, .»„jpv, VÔti'p ’thls!"
sidn. séldrl ‘tH.oi''d0S''jifdS’’Mènlaisatìlès,
'èt'''(^pét'ófiè''Ì eniVhmé'' dite ' W", véi'ile
füi'a peu à peu, son ch'ômi’rf';he'('(^'iili,
s-*i;..'lino'rii todiu'd’aboH-,- aU?rim'oSns
daihÿlAufiiadènrr 'pevi' élo.igfièy’Lh ïiolià
piiifviendronèi làrisaqvei' ia■sçrb'iété' gii»an<■domenil ■ nnienseé0gupíi!rf¿6oi:| qui se ¡ser*
vent de' la sreligicm »pour» recnnquéw
8
-176
riches-ses e{ pouvoir et ramener l'imttianiié SOHS leur doininalion.
» Je vous salue avec dislinelion et
me dis
Vùlre ti'èa dévoué
L. G.
y' ()'un livre récemmeru publié à
Turin par le prol'esseur Lombroso, il
résullerail ce l'ail bien (bumilianl pour
noire pays : qu’il se commel, en llalic,
trois Ibis plus de délits qu’en Aulriche;
quatre fois plus qu’en Prusse, el seize
fois plus qu’eu Angleterre. La propor
lion des liomwides, en pariieulier, va en
iiugrnenlanl d'une manière elTrayanle.
Kn effel, de SÆSS qu'elle élaii en 1873,
elle esi monlée à 2971, pour les huit
premiiirs mois seulement de rannée
1878 !
FnANGE. — ta veille du jour ou le
Conseil d’Elal allait prononcer conlre
le mandement de l’archevêque d’Ai* ,
sa semence comme d’abus, ce prêtai
prononçait en chaire^ les paroles siiivànles, qui monlrenl ce que l’on en-,
lerid, dans certaines sphères, par
« prédication de l’Evangile ».
< Ses ministres .sont des lions qui
» se sont jetés sur l’Egli.se pour la dè» vorer, lis mangent avidement depuis
» trois mois, mais, comme ils sont
» incapables de digérer, ils crèveront
» d’une intiigeslion comme des pour« ceaux, et l'Eglise, pluspuis.«anle que
»jamais, reprendra, dans les régions
» gouvernementales', la place d’honneur
» à laquelle elle a droit ».
Autîiiche. ~ D’après une correspondance de VEvangelieal Crislendom,
ie Gouvernement aurait décidé que la
liberté de con.science et de culte reconnue par les lois de l’empire, se
limiterait au simple • culte de famille »
pour quiconque ne fait pas partie
d’une Eglise 'reconnue par l’Etal. Si
c'esl iè ce qu’on appelle en Autriche
liberté de conscience et de culte, que
Pieu nous garde <A tout jamais, d’une
liberté pareille !
Ecosse, — Un membre de l’Eglise
libre d’Ecosse , le docteur Hugli Millet’,
vient de léguer aux institutions religieuse* et pliilantropiques de sa patrie
wne somme de un niülion, vingl^xin
milk, ilenxcenl cinquante frs. Parmi
ces dons ligure une somme de 500.000
fr. , qui est allribuée au Goiuiié des
missions étrangères de l’Eglise libio ,
et don! les intérêts ilevrijut êlre affeclés à l’enlretieii de pasteurs indigènes et de médecins ebréliens indigènes , spécialement dans les grandes
villes do l’Inde.
s. lî.
Ecouc ^oUtique
Unite. — La Cbambrc des députés
a conlimié la discussion du projet de
loi des cbemiiis de fer. On n’en prévoit pas la fin. Il est question de faire
précéder l'examen de la loi électorale
de celui des budgets. Pansies bureaux
et dans les associations politiques, la
loi électorale est étudiée avec soin et
particulièrement dans l’Association
Constitutionnelle de Turin.
En France le ministère se maintient
niatgré les attaques réitérées des cléricaux et des républicains de la gauche
exirème.
En Allemagne l’on fait des préparatifs po'flisles noces d’or de l’Empereur et de l’Impératrice, l'ius de 50
princes prendront pari à ces fêles.
Bismark semble avoir rompu avec le
pai'li national libéral, sur lequel il
s’appnyaii pendaiil ces dernières années. ‘Le pi'ésidenl de ta diète qui
apparienail à ce parti a donné sa démission cl a été remplacé par un
conservaleur. Même le vice-Président
de la diète est un clérical. Bismark
s’appnyerail donc maintenant sur le
parti clérical dit du centre, et sur le
parti conservateur.
Cela signilie réaction.
L’Empereur de R.ussie est aliendu
à lieiliri où il séjournera quelques
jours.
Le plus rigide étal de siège est établi
dans les principales ville.s de la riu.ssie
el^surlovità S. Peiersbourg et à Moscoa.
Erkkst Robert, Gérant etAdminishnteur.
Pignerol. Impr, Chiantorp et MascorplU.