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L ECHO DES VALLEES
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SOMMAIRE
Avis important — Le Dr Comandi —
Ephémérides vaudoises — Inauguration de la maison vaudoise de 8. Remo
— Idées d’un hérétique — Le docteur
Charles Zürcher — Chronique — Nouvelles et faits divers — Bibliographie
— Revue politique.
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Les Administrateurs.
LE Dr COMANDI
Aujourd’hui, 2 Décembre 1905, a lieu
à Chexbre, dans le Canton de Vaud,
l’ensevelissement du Dr Comandi, décédé à la suite d’un coup de paralysie
et de plusieurs mois d’incurables souffrances ; assisté constamment de Madame Comandi, l’aide vraiment convenable et inappréciable pour son œuvre
que Dieu lui a donnée, il y a près de
15 ans, lorsque le besoin s’en faisait
plus vivement sentir.
A la même heure, ici dans la chapelle de l’Asile, ses nombreux orphelins, ses collaborateurs et collaboratrices
sont réunis dans une profonde désolation. Désolé moi-même je leur envoie
dire par une des mères de famille qu’en
compensation nous avons la joie de le
suivre en esprit dans le ciel en chantant:
Oh ! beati su net cielo
I redenti del Signore!
lace., gioia, e divo amore
Trooan pressa il buon Gesù.
D’autres parleront de sa grande œuvre et de ses abondants fruits. Je me bornerai à retracer ce que j’ai vu et connu
des voies par lesquelles le Seigneur l’a
préparé à cette mission.
Joseph Comandi est né à Montalcino,
province de Sienne, en 1844, de parents catholiques ; ils l’ont élevé dans
la piété, et lui en ont donné un digne
exemple qu’il suivait respectueusement
encore dans sa vièf d’étudiant univ ersitaire. Lorsqu ’ il étudiait le droit à
l’Université de Pise, de la fenêtre de sa
chartlbre il voyait et regardait une demoiselle protestante, la fille de l’illustre
pédagogue Enrico Maier. Les deux
nobles créatures s’entendirent, s’aimèrent, obtinrent de s’unir en mariage.
Mademoiselle Maier était une angélique créature qui disait à son fiancé :
je t’aime beaucoup, mais j’aimerai toujours le Seigneur plus que je ne t’aime.
Il l’accompagnait au culte dans l’Eglise Vaudoise ; la prédication exempte
de polémique ne l’effarouchait pas, au
contraire l’attirait. M. Auguste alors
évangéliste à Lucques et Pise l’a vu
entrer pour la première fois dans la
chapelle de la Rue du Musée. Après
le mariage, les jeunes époux durent séjourner quelques semaines à Florence;
il y entendit deux prédications sur le
péché contre le St.-Esprit qui lui firent
une impression sérieuse. Après une vie
toute douce, où la piété évangélique
et la piété catholique se fondaient dans
une affection bénie, il perdit son épouse
et peu de jours après la petite fille
qu’elle lui avait donnée 1
Un dimanche que je dus aller prêcher à Pise, la famille Maier était toute
au culte dans son grand deuil avec le
jeune veuf profondément abattu. Je fus
invité à leur table hospitalière, et après
le dîner M. Comandi m’accompagna à
la porte ; nous ne pouvions nous quitter, nous restâmes au moins dix minutes en conversation. Quand il m’eut
dit qu’il ne pensait pas poursuivre la
carrière diplomatique à laquelle il s’était préparé, et qu’il ne savait trop à
quoi il devait se vouer : Donnez-vous
au ministère évangélique, lui dis-je ; les
portes vous seront plus facilement ouvertes qu’à nous dans la société ». J’y
penserai, dit-il 1
Il n’avait pas encore professé la foi
évangélique, mais il l’avait reçue dans
son cœur, en voyant la paix de sa
femme durant sa vie et à sa mort. C’est
après ces saintes et solennelles expériences qu’il retourna à la maison paternelle. Aux yeux de ses pieux parents
ce n’était pas un fils converti, mais un
fils perverti qui retournait. Ils recoururent
à un docteur de la Ste Mère Eglise
pour le redresser. Ici eut lieu le choc
duquel jaillit l’étincelle qui lui fit voir
la contradiction foncière produite par
le dogme de l’infaillibilité de l’Eglise
— une des formes de l’irrémissible
péché contre le St-Esprit — entre la
foi évangélique et la foi catholique.
L’évangile était entré dans son cœur
quoiqu’il fût encore catholique ; il en
avait été saisi en son âme et conscience
droite et pieuse ; il èn faisait modestement la confession au docte professeur. Que sut lui dire ce docteur ? Il
osa lui soutenir que cette vœix de la
conscience venait du diable puisqu’elle
était contraire à l’Eglise. Cette sentence
le détacha définitivement de cette église,
pour obéir librement et consciencieusement à l’Evangile.
Plusieurs semaines s’étaient écoulées
depuis le jour que sur la porte de le
Maison Maier le jeune docteur en droit
m’avait dit qu’ il réfléchirait à mon
conseil de se vouer au ministère évangélique. Il m’écrivit de Montalcino que
sa décision était prise, qu’il était disposé à se faire étudiant en théologie.
Il vint à Florence, et y fit ses trois
ans d’études régulières. En même temps
il m’était un aide dans l’église. En
dernier lieu il me remplaça même entièrement durant deux mois de vacances ; il semblait qu’il m’aurait succédé comme pasteur.
Mais une œuvre différente l’attendait.
Je n’ôte rien à son honneur en disant
ce que généralement on ignore, c’est
qu’il a été prévenu dans l’idée et l’entreprise d’un Asile évangélique professionnel par un habile sculpteur en
bois, Anacleto Lepri, bien connu chez
nous par l’Ecole de dessin qu’il fonda
plus tard à Gênes, avec l’aide de notre
Comité d’évangélisation. Manquant de
ressources et de crédit, le jeune entrepreneur intéressa à son entreprise M,
Comandi, qui avait déjà décidé de passer une année en Angleterre, L’Institut
chancelant attendait son digne fondateur et organisateur. M. Comandi n’a
pas cherché cette œuvre, l’œuvre l’a
cherché et s’est imposée à lui qui lui a
donné toute sa vie, toutes ses pensées,
tous ses talents, toutes ses forces de
corps, de cœur et d’esprit.
En Angleterre Comandi a fait d’utiles relations, mais ce qu’il y a de plus
important c’est qu’il a vu de près les
miracles de la foi opérante en charité,
et qu’il en a rapporté une abondante
mesure. Les voies de Dieu à son égard
ne sont-elles pas évidentes ?
Nous prenons garde de nous attribuer
la moindre parcelle de la gloire qui appartient à Dieu et à son serviteur ensuite. La bonne part, qui ne nous sera
point ôtée, est d’avoir servi en quelque
mesure : l’Ecole de Théologie a servi en
ayant été transférée à Florence, en y
accueillant le jeune docteur en droit ;
en lui donnant des convictions inébranlables ; elle a servi en concédant à un
de ses professeurs de consacrer une
partie de son temps à une église qui
jouissait ainsi d’une liberté dont elle
n’était pas en mesure de remplir les
conditions. Que l’on se souvienne de
son détachement si difficile et finalement
si résolu de l’Eglise catholique ; l’attachement à sa compagne, son admiration
pour sa piété et son respect pour l’église évangrlique n’avaient pas suffi :
ce qui le détacha ce fut la sentence
logique du confesseur qui déclarait sug
gestion du diable son obéissance à la
voix de Dieu plutôt qu’à l’Eglise.
Injuste est l’autorité qui supprime
la liberté ; injuste est la liberté qui offense l’autorité. Il y a dans la vraie
piété l’union des deux principes ; l’autorité divine fondant et assurant la
liberté de l’homme, et la liberté de
l’homme reconnaissant l’autorité divine.
Ces deux principes étaient enracinés
dans l’âme de Comandi ; ils régnaient
dans notre enseignement et dans notre
pratique. Aussi Comandi a largement
fraternisé avec toutes les dissidences,
mais il ne s’est pas détaché de l’Eglise
Vaudoise, et il a choisi des pasteurs
Vaudois pour ses fonctions pastorales.
Prof. P. Geymonat.
EPHÊIËBIOIS ÏADDOISES
9 Décembre.
Naissance de John Milton
Parmi les grands personnages qui
se sont intéressés aux Vaudois, il y a
aussi le plus grand poète Anglais,
Milton. Il sera donc intéressant pour
les Vaudois de savoir quelque chose
de sa vie. John Milton naquit à Londres
le 9 Décembre 1608 d’un brave notaire
Puritain qui avait été déshérité pour
avoir embrassé la réforme. Ce père
n’en envoya pas moins son fils à l’Université de Cambridge, où John eut tous
les honneurs et se révéla dès ses 21
ans poète distingué. En 1638, à la mort
de sa mère, le jeune poète fit un voyage
sur le continent et connut Hugo Grotius à Paris, Galileo Galilei à Florence
et le marquis Manso (l’ami de Tasso)
à Naples. De retour à Londres, il se
donne résolument à la polémique et
publie plusieurs traités de cette nature,
jusqu’à ce que Cromwel triomphant
le fait nommer secrétaire du gouvernement pour les langues étrangères.
C’est dans cette qualité qu’il adressa
au lendemain des Pâques Piémontaises
à toutes les puissances de l’Europe
son sublime sonnet en faveur des Vaudois dont voici la traduction :
«Seigneur! Venge tes saints massacrés dont les ossements épars gisent
sur les froides cimes des Alpes ; ceux-là
mêmes qui gardèrent depuis si longtemps ta foi si pure, alors que tous
nos pères adoraient le bois et la pierre.
N’oublie pas 1 Ecris dans ton livre les
cris de ceux qui étaient tes brebis et
qui dans leur bercail ancien furent tués
par les sanguinaires Piémontais qui ont
roulé la mère avec son nouveau-né en
bas des rochers. Les Vallées renvoyaient
leurs gémissements aux montagnes et
celles-ci au ciel. Sème le sang et les
cendres de ces martyrs sur tous les
champs d’Italie où règne encore le
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tyran à la triple couronne, afin qu’ il
en germe un nombre cent fois plus
grand d’hommes qui ayant appris à
connaître ta loi puisse bientôt fuir la
malédiction de Babylone 1 »
Depuis 1652 il était aveugle, et malheureux en ménage, il n’avait que la plus
jeune de ses trois filles, Débora, qui le soulageât en lui lisant les poètes anciens et
en lui jouant de la harpe. Ce fut alors
qu’il dicta ses deux grands poèmes qui
le placent parmi les plus grands poètes
du monde : « Le Paradis perdu » et
«Le Paradis reconquis». Il mourut à
Londres le 8 Novembre 1673 et ses
restes furent transportés en 1737 dans
l’abbaye de Westminster.
Teofilo Gay.
Inauguration de la Maison Yandoise
de San Remo
Dimanche dernier, le 2 décembre, le‘
temps était splendide sur la côte d’azur.
Un soleil resplendissant brillait sur ces
riches palais qui chaque année ne font
que se multiplier dans la ville de S.
Remo. Aussi rien d’étonnant que par
une journée superbe une foule compacte se soit rendue à la maison qu’il
s’agissait d’inaugurer.
A 10 heures 1^2 quatre pasteurs en
robe et rabat entrèrent dans la grande
salle affectée momentanément au culte,
et après le service liturgique présidé
par M. Ugo Janni, culte très impressif,
M. A. Muston prêcha sur le songe de
Jacob en insistant sur ces paroles «C’est
ici la maison de Dieu », M .le Dr Prochet prononça la prière de dédicace et
M. Janni et le pasteur C. A. Tron présidèrent au culte de S.te Cène.
L’après-midi eut lieu un autre culte
présidé par M. C. A. Tron suivi de
quelques chaleureuses paroles à l’adresse
des étrangers, amis de notre œuvre,
prononcées par M. Prochet.
Le soir à 8 heures c’était le tour de
l’Union Chrétienne, qui improvisa une
fête très réussie avec chants et conversation.
La nouvelle maison vaudoise est un
véritable monument ne laissant rien à
désirer quant à la beauté unie à la
simplicité. Nous avons la joie de posséder à S. Remo une congrégation vivante, et il ne nous reste qu’à souhaiter
à M. Janni et à M.me toujours plus de
succès à la gloire du Maître. Les écoles aussi, avec trois maîtresses, comptent 112 enfants. Voilà un beau champ
d’activité.
C’est avec plaisir que j’ai vu sur un des
derniers N. de YEcho mentionné un
livre, touchant les grands problèmes de
la vie.
Nous avons dans notre pseudo-civilisation, à l’égard de ces questions, de
ridicules, de surannés préjugés.
Il faudrait un tact souverain pour
causer de ces sujets, pour évoluer parmi
les nombreuses susceptibilités morbides
sans se heurter contre leurs nombreux
écueils.
Pour ne pas dépoétiser (?) les jeunes
gens ces questions sont léguées dans
une pénombre d’endroit défendu et la
jeunesse n’en est que plus désireuse
d’y pénétrer, et plus l’endroit est bien
grillé plus les jeunes gens tâchent de
s’y glisser, et les conceptions erronées
et les contes étranges courent parmi
les garçons. Et ces questions acquièrent
une réputation fausse, gagnent une couleur de honte qu’elles ne méritent pas.
Pour ne pas dépoétiser (?) les jeunes
filles on leur bande soigneusement les
yeux pour qu’elles puissent plus facilement tomber dans la fosse d’un individu qui à «passé » (vive l’euphémisme !)
sa jeunesse et qui prend le mariage
pour un hôpital.
Aujourd’hui chacun ou chacune veut
choisir — très bien ! — mais en fait de
mariage les qualités intellectuelles ne
suffisent pas et non plus la position,
que l’on épouse souvent au lieu de
l’homme; une chose doit entrer en ligne
de compte : le capital de santé.
Car l’on est responsable vis à vis
d’êtres que l’on va jeter dans la lutte
pour la vie et que l’on y jette souvent
sans cette arme, héritage précieux ; la
santé du corps et de l’esprit.
L’on est responsable vis à vis des
enfants qui naissent.
L’on parle haut et clair quand il s’agit
d’éviter la souffrance de l’âme dans
une vie future, l’on a aussi le devoir
de parler nettement et d’écouter quand
il s’agit des souffrances du corps de
ceux qui constitueront la société de
demain. Et notez que l’on transmet
non seulement la débilité du corps,
mais, jusqu’à un certain point, les germes des maladies de l’esprit.
La portée sociale de la génération a
une élévation que l’on ne saurait exagérer et dont bon nombre de personnes
ne se doutent même pas, dans leur ignorance plus ou moins coupable. Je sais
très bien que si je parlais trop clairement je pourais m’épargner la peine
d’écrire cet article.... je n’outrepasserai
donc pas les limites que m’imposent
certains préjugés.
Nous avons en Italie une dépense
d’énergies en pure perte car la mort
moissonne un effroyable nombre de
jeunes vies, le double qu’en Norvège !
Tandis qu’en France la natalité est du
22 pour mille, en Russie du 49, en
Angleterre du 34, elle est du 36 en
Italie, mais notez ce fait que sur mille
enfants nés viables il en meurt en Norvège de 97 à 106, en Angleterre de,
148 à 154, en Italie de 185 à 220! Il
meurt un enfant chaque cinq ! Or l’idéal
n’est pas de mettre au monde une
avalanche d’enfants débiles, mais des
être sains, sans tares avec de bonnes
armes pour la lutte en s’entr’ aidant,
pour le concours pour la vie.
C’est pourquoi : « l’on doit apprendre
aux responsable que la procréation ne
doit pas être l’œuvre du hasard », que
les parents tarés engendrent des enfants
tarés.
L’hygiéniste a là un rôle délicat malheureusement trop restreint. L’avenir
de la race est pourtant assez important
il me semble pour que l’on fasse connaître et que l’on combatte les causes
de la dégénérescence. Il faut y pourvoir
par l’enseignement des dangers de la
syphilis et des maladies vénériennes.
Ces considérations peuvent être groupées par tous ceux qui instruisent la
jeunesse autour de ce verset de Thimot.
«Conserve-toi toi-même pur! »
Un autre danger est l’alcoolisme :
Les alcooliques contribuent a accruiire
le nombre des morts-nés, des nonvaleurs, des dégénérés (Pinard).
L’alcoolisme des parents crée la moitié
de la mortalité infantile (Jacquet).
La descendance d’un couple alcoolique est souvent dégénérée physiquement
et mentalement, les jeunes hérédo-alcooliques meurent surtout de faiblesse congénitale et de méningite (Legrand).
L’on a observé en Norvège que c’est
chez les premiers-nés que l’on observe
la plus haute proportion de maladies
mentales : l’on a mis ce fait en relation
avec les orgies qui précèdent les noces.
La tuberculose des parents : voilà
une autre ennemie.
L’interdiction de la procréation devrait
être formelle suivant certaines personnes
pour les tuberculeux. — Très bien en
théorie, mais....
L’arthritisme, les maladies de cœur,
les intoxications par le plomb, par la
manipulation des tabacs, par l’oxyde
de carbone (chez les repasseuses de
profession) sont tout autant de causes
ou de polymortalité ou de dégénérescence.
L’on sait que dans les mariages entre
parents les tares s’additionnent....
Ah ! si la femme comprenait que son
enfant — ce qu’elle aime le plus au
monde — payera lui les vices des
parents par une loi de solidarité terrible,
croyez-le, l’on aurait gagné joliment du
terrain ! Je m’arrête ! heureux si jai pu
taire réfléchir quelques jeunes gens à
la responsabilité de celui qui voudra
un jour se créer une famille.
Mg.
Le Docteur Charles Zürcher
Au sujet de ce noble vieillard dont
on nous annonce le décès, on nous
écrit ;
Ce fut un lutteur et un lutteur mo^
deste.
Il fit ses études de médecine en Suisse
et en Allemagne dans des conditions
difficiles et sut partout se captiver la
confiance de ceux qui l’approchèrent
— d’hommes tels que Henle et Graele
qu’il eut parmi ses maîtres. Sa vie fut
longue et benie ; il exerça la médecine
en Suisse et à Nice où il fut un docteur très apprécié — où il était maintenant le doyen des médecins de cette
ville.
Il visita souvent les Vallées — grâce
à ses relations de famille — et je crois
que plus d’un brave homme d’Angrogne, qu’il a soigne pendant un de ses
séjours — lui a gardé un souvenir reconnaissant.
il fonda à Nice uue société de secours mutuels — y fut pendant longtemps consul Suisse — docteur à l’Asile Evangélique. Je m’arrête — je ne
veux pas appuyer ici sur son activité
médicale qui dura plus d’un demi-siècle
— ce qu’il me plaît de rappeler ici
c est lui-même, comme homme — c’est
sa haute valeur morale — c’est la bienveillance avec laquelle il traitait, tout
autant que les princes et les liches, les
pauvres malades qui viennent comme
de tristes épaves échouer à Nice — où
se coudoient et s’agitent comme dans
un étrange caléidoscope les plus différents individus — Ce que je veux
rappeler ici c’est le tact bienveillant,
c'est la bonté exempte de faiblesse avec
laquelle il sut soigner le moral aussi
de tant de malades et ramener sur la
route du devoir des tombés 1 II n’aimerait pas — lui — l’homme modeste,
m’entendre parler de sa longue et bienfaisante activité, je n’ai pourtant pas
voulu que sa mort fût banalement annoncée dans un journal Vaudois ; L’eûtelle été ainsi que partout où l’on l’apprendra avec douleur — son nom aurait évoqué pour bien des personnes .sa
belle figure sérieuse et bienveillante
dont le souvenir ne s’effaceras pas, je
l’espère, du cœur des nombreux malades qu’il a soignés.
De sa longue vie — tout entière
consacrée au travail et à la vertu —
il se dégage un souvenir doux et fortifiant. Je me souhaite d’avoir, toujours
présente dans mes moments de découragement cette haute figure de travailleur courageux que je considère comme un vrai privilège d’avoir connu.
Mg.
> J
C tí O 1 Q li
Conférence. M. l’avocat Attilio Fontana, de Turin, envoyé par le Patronato Subalpino, sur l’invitation faite par
la Société d’Utilité Publique, donnera
Dimanche, 10 courant, à 3 h., dans
l’Ecole de Ste-Marguerite une conférence sur la Cassa Nazionale di Previdenza per la invalidUà e per la vecchiaia degli operai.
Nous engageons tous nos lecteurs
de Torre Pellice et des Communes voisines à bien vouloir y assister.
I
La Société des Missions « Fra del
Torno » tiendra cette année D. V. ses
séances les premier et troisième vendredis de chaque mois, à 8 heures du
soir, au Collège.
Pour le Bureau :
Giulio Tron, président.
Villar. Six caisses de livres aux Unions
Chrétiennes. — Une belle surprise fut
celle que M. H. Tron pasteur fit aux
Unions Chrétiennes de cette paroisse
en fournissant à chacune d’elles une
caisse contenant une 30.11e de livres
environ. Ces livres sont la plupart neufs
et proviennent en bonne partie de la
Société des livres religieux de Toulouse.
Les dites caisses se changeront chaque
année d’endroit, de telle manière qu’il
y aura pour six ans du nouveau pour
que notre jeunesse lise et continue à
s’instruire. Encore une fois, M. Tron,
merci pour toute la peine que vous
prenez pour nous.
Un Unioniste.
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4
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îl
Nous apprenons avec une vive satisfaction et participons à nos lecteurs,
la nomination de M. le Dr. ès-lettres
Eiuiie Tron, ancien étudiant de notre
Collège et de notre Faculté de théologie, comme professeur extraordinaire
de français à l’Ecole Supérieure de Commerce de Bari.
Le Comizio Agrario de Pignerol avait
voté deux prix de 300 francs à la Société d’assurance sur le bétail, qui
serait fondée dans l’arrondissement, au
cours du premier semestre de 1905, et
qui serait dûment constituée. Grâce à
l’initiative de la section de la Tour de
la Société d’Utilité Publique, et de son
président, M. le prof. J. Coïsson, une
Société remplissant toutes les conditions requises s’est organisée à la Tour,
et elle a obtenu le prix.
Nouvelles et faits divers
On nous écrit de Hambourg que le
consistoire de l’église réformée de cette
ville a l’intention d’organiser des cultes
en langue française à Hannovre, où
il doit y avoir bon nombre de personnes
(institutrices, gouvernantes, jeunes commerçants, etc.) dont la langue maternelle est le français. Le premier de ces
cultes serait célébré à Noël.
Ceux de nos lecteurs qui connaissent
à Hannovre quelque personne que^pet
avis pourrait intéresser, sont instiam-
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ment priés d’en envoyer promptement
l’adresse à
M. le pasteur Th. Barrelet
Martinallee 15, Hambourg 24.
— Encore un bienfaiteur de notre
Eglise qui disparaît. Le Quaker Joseph
Bevaa Braithwaite, a été un avocat
distingué et comme tel il a formé plusieurs des hommes actuellement le plus
en vue dans la* vie publique de l’Angleterre. Mais lui-même a toujours refusé
les offres qui lui ont été faites d’occuper une place dans la haute magistrature, voulant demeurer libre pour
s’occuper de la prédication de l’Evangile, vocation qu’il a toujours suivie
de tout cœur. Et c’est son désir de
témoigner de l’Evangile de Christ qui
l’a amené à faire plusieurs voyages sur
le continent européen, en Amérique et
en Orient. Il portait un réel intérêt aux
Eglises de France et à l’Eglise Vaudoise. Il assista à notre Synode de
1876 et y distribua une brochure, intitulée « Aux frères en J. C., de l’Eglise
Vaudoise, réunis en Synode », dans laquelle il montre un attachement tout
fraternel à l’acienne Eglise des Vallées.
Il s’occupa activement de la Société
Biblique Britannique et Etrangère, et
appartint depuis 1869 au Comité de
cette noble et grande entreprise.
Il mourut le 15 novembre, dans la
résidence de Camden Road, à l’âge
de 87 ans.
— La Société des Missions de Paris
invite les églises à célébrer le dimanche
des Missions, le 28 janvier.
— On ne compte, paraît-il, que deux
abstinents parmi les souverains européens, ce sont la reine Wilhelmine
de Hollande et le sultan de Turquie.
La « Revue Maurice » — qui vient
de se transformer de la façon la plus
heureuse sous le nom de Revue Verte
(éditée et imprimée maintenant par la
maison Corbaz et Cie, à Lausanne, avec
le soin et le souci d’art qui distingue
cette maison) — vient d’être l’objet,
à l’Exposition de Bruxelles, de flatteuses
distinctions : ses éditions française et
suisse lui ont valu la médaille d’or et
d’argent. C’est la juste récompense du
soin apporté à la rédaction et a l’excellent esprit dont elle s’inspire. La
Revue Verte compte parmi ses collaborateurs, nombre des meilleurs écrivains français et romands. Elle tient
ses lecteurs au courant du mouvement
littéraire et scientifique, par la publication de chroniques française, anglaise
et de la Suisse romande, de récits de
voyages, de romans choisis avec un
soin scrupuleux, de comédies pouvant
être jouées en famille. Elle peut etre
mise entre toutes les mains, laissée sur
toutes les tables. Elle a organise un
service de correspondance — lien précieux — entre ses abonnés. Elle paraît
maintenant, chaque quinzaine, sous forme d’une élégante livraison de 32 pages,
formant, auibout de l’année, un superbe
volume de plus de 600 pages grand
in-4®, richement et artistiquement illus
tré, pour la somme modique de 6 francs.
Tsar et Napoléon, par D. Alcock.
Seconde édition. Un vol. in 12 de 368
pages. Genève Jeheber, Editeur, 1905.
Prix; fr. 2,50; rel. dorée fr. 3,50.
Nous avons rendu compte de ce
livjre à sa première apparition, il n y a
pas bien longtemps. On voit que le
public lui a fait un fort bon accueil,
puisque voici déjà une nouvelle édition.
Ét U mérite bien cette faveur, car il est
à
vraiment intéressant, émouvant même
en plus d’un passage. Le caractère du
Tsar Alexandre I, embelli et idéalisé
peut-être plus qu’il ne faudrait, est fort
bien dessiné et forme un frappant contraste avec celui de son insatiable adversaire. Le livre est à la portée des
plus jeunes intelligences et les personnes
d’âge le liront également avec intérêt.
La Messagère du Monde païen,
publiée sous les auspices du Comité
des Missions de Bâle. Numéro de Noël.
Prix; 10 cent, l’exemplaire; 8 cent,
par 50 exemplaires, plus le port.
Ce numéro spécial est illustré de
nombreuses gravures et contient d’excellents articles de MM. F, Thomas,
B. Senft, A. Guillot, J. Clerc, F. Christol,
E. Krieg etc., deux poésies et deux
cantiques, dont un avec paroles françaises et malgaches.
S’adresser à l’Administrateur, M. Gauguin, pasteur, à Cernier (Neuchâtel).
Una buona opera in Firenze. Anno
di fondazione 1860-1861. — XLVIanno
di lavoro.
C’est le Rapport annuel sur Vlstituto
Emngelico Italiana de Via dei Benci,
adressé par le directeur, M. Fera, aux
Amis et souscripteurs de cet Institut.
Nouvelles publications de l’éditeur Hoepli
Ing. Prof. C. Levi. Fabbricati civili
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Dott. Giovanni Mufloné. Come dipinge il sole. Manuale di fotografia per
i dilettanti. — Sesta edizione. Un voi.
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Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1906.
— L. 50.
Revue Politique
A la Chambre on poursuit la discussion du projet en faveur des professeurs
des écoles secondaires, qui va être approuvé sous peu dans son ensemble, avec
quelques légères modifications apportées
au projet ministériel, vu que ce n’est
pas sur cette loi, si impatiemment attendue, que les adversaires du Cabinet
se proposent de provoquer un vote politique. Mnis nous ne l’attendrons pas
longtemps. Dans huit jours au plus la
Chambre est appelée à se prononcer sur
le « modus vivendi » — une façon de
traité de commerce — avec l’Espagne,
que nous avons mentionné dans notre
dernière chronique. Cet accord commercial
conclu par le ministère, et qui n’attend
plus que la ratification du Parlement pour
entrer en vigueur, accorde, disions-nous
une réduction de droit d’entrée aux vins
espagnols, préjudiciable à nos producteurs
de vins qui redoutent la concurrence.
Et dans le but d’intimider les Chambres,
les viticulteurs de toute l’Italie, et notamment ceux de l’Apouille, ont provoqué
des meetings de protestation ; les députés
agraires se sont réunis à Rome, dans la
même intention, des menaces plus ou
moins voilées ont été faites au Ministère
afin qu’il retire le malheureux traité
“ dont on dit tant de mal „ et qui causerait rien moins que la ruine de notre
industrie vinicole. Mais les protestataires,
nullement désintéressés, oublient à dessein que si le modus vivendi favorise quelque peu les vins espagnols, il nous est
avantageux sous d’autres rapports ; et il
serait souverainement injuste que pour
faire l’avantage de quelques centaines de
gros producteurs de vins on sacrifiât les
centaines de milliers, pour ne pas dire
les millions, de consommateurs. Mais il
n’y aurait rien d’étonnant à ce que l’Opposition, toujours aux aguets, ne sût tirer
habilement profit de la situation, pour
renverser le Ministère, quoique la question ne revête aucun caractère politique.
On dit M. Portis sûr de la victoire, mais
ce n’est que dans huit jours qu’il sera
permis de se prononcer avec connaissance
de cause.
Le projet de loi concernant les mesures en faveur des sinistrés de Calabre
contient les 7 titres suivants : 1® secours
pour la construction des baraques et la
réparation des maisons, 2® les œuvres
publiques, 3® le crédit agraire, 4® les
améliorations agraires, 5® le reboisement,
6® les écoles professionnelles, 7® les facilitations tributaires. Un ensemble de projets qui va grever notre budget de plus
de cent millions et dont ni les populations ni les députés de la région, qui ne
savent pas se retourner et qui attendent
tout de l’Etat, ne sont satisfaits.
— Voilà dix jours que la flotte internationale mouille dans les eaux de Mytilène pour intimider le Sultan, mais
celui-ci demeure inébranlable. S’il avait
affaire à une seule puissance, il aurait
cédé depuis longtemps, mais il ne sait
que trop qu’il n’y a rien à redouter du
fameux concert européen, aussi persistet-il dans son refus relatif au contrôle des
finances de la Macédoine en affectant
d’être profondément froissé de ce manque
d’égard des puissances. Les sentiments
du Sultan semblent partagés par les
fonctionnaires civils et militaires et par
la majorité de la population qui se dit
victime de la tyrannie de l’Europe.
— En retournant d’un match de footbaal entre marins et soldats à Princetown,
le président des Etats-Unis, M. Roosevelt,
a été l’objet d’un attentat, qui n’a heu
reusement pas eu de conséquence fâcheuse. Il s’agit d’un bloc de plomb
d’une vingtaine de kilos, lancé contre une
voiture du train présidentiel, dans laquelle
se trouvait le major Hayes, échangé pour
le président qui se trouvait dans un
autre wagon. M. Roosevelt n’attribue
pas d’importance à la chose, mais on
n’en a pas moins ouvert une enquête pour
apurer les responsabilités.
— Avec la grève des employés des
postes et télégraphes, il n’est guère possible d'avoir des nouvelles détaillées de
ce qui se passe en Russie. Il résulte
toutefois que la révolution n’est pas près
de cesser ; et que de nouveaux désordres
viennent encore d’être commis. La révolte
militaire de Sébastopol, qu’on avait cru
domptée, a repris de plus belle, et ce
n’est qu’à la suite du bombardement des
navires sur lesquels se trouvaient les
insurgés, qu’on a pu y mettre fin. Des
massacres ont eu lieu dans non moins
de 130 localités différentes, les grèves
se multiplient, la Pologne ne désarme
pas et il serait question en haut lieu
d’abolir l’état de siège pour essayer de
pacifier les esprits. Il paraît que De
Witte, à bout de ressources, aurait l’intenfion de se démettre et qu’on aurait
recours à la dictature militaire, le seul
moyen efficace de soustraire la pauvre
Russie aux désordres et aux menées des
nihilistes qui visent au chambardement
général, et des réactionnaires qui voudraient replonger le peuple dans l’esclavage.
j. c.
FONDS DU JUBILE
de la Faculté de Théologie, Florence
Liste précédente (V. N. 43) L. 14.865,50
M. le prof, et M.me Hauvette, Grenoble 10
Eglise de Cerignola 12
M.me S. Bompiani, Rome 50
Eglise de Yiereng-Yerrès 5
Le Rév. Dr Miller, Gênes 50
Eglise d’Angrogne 58,50
» de Guastalla 4,30
» de Sienne 5,20
» de Yérone (2.me offrande) 40
» de Massel 20
Reçu de la collecte d’Ecosse par M. John Forbes Mon- crieff (L. St. 268.12.5) 6.622,15
Eglise d’Aoste 28,75
» de Livourne 100
M.me Mary Soukatcheff 15
Eglise de Yillesèche 40
» de Rorà (2.me offrande) 14
M. le past. G. Ronzone (id.) 50
M. M. Gutteridge, Naples 100
M. le past. D. Armand-Ugon (Col. Yaldense) 53,60
M. le past. J. Bonnet (2.e offr.) 15
» » J. Messina » 15
» » B. Celli » 15
» » Et. Revel » 10
Total L. 22.199,00
Il a plu au Seigneur de retirer à
Lui, après une courte maladie, à l’âge
de 80 ans,
M. Charles Zücher Doct. Méd.
M. et M.me Peyrot-Zürcher en donnent la douloureuse participation aux
nombreux amis et connaissances.
Nice Maritime, Rue Masséiia, 18, le 5 Déc. 1905.
Il ne sera pas envoyé de faire-part.
Ab. payés et iiou quittancés.
1905 : Jacques Travers, La Tour ; François
Bertalot, Prarustin, (10 exempl.); Pavarin-Gonin
S.t Jean.
1906 : Emma Schlapbach, Magallanes, Chile ;
Amélie Berlin, Pralafera ; Elisabeth Poët, La
Tour ; Théodora Rivoire Luserne ; A. Berlin,
Coronado, California; Pauline Oudry, Rome;
Boldrini Giuseppe, Torino; G. D. Armand-ügon,
Rio Marina: Ferrerò, Turin; M.me Bonnet,
Angrogne ; MM. Jean et Louis Peyrot, Praly ;
Lydie Bonnet (6 mois)
A. Rivoir, gô-ant.
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