1
Comp le-courant avec la Poste,
Prix d'abonnement par an :
Ualie
Fr.
Plus d’un ex. à la même
adresse, chacun Fr. 5
Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil,Danemark,
Egypte, Hollande, Suède,
Suisse, par tthonnement
postal selon V Affeuvd df
Viejme , . , Fr. 3
Ou a^abonne
A;u bureau (l’Administration ;
Chez MM. les Pasteurs ; et à
^l'imp. Besson à. Torre Pellice.
Année XXXYL N. 21.
23 Mai 1901
L’abonnement se paye d’avance.
15 centimes ïiar espace
de ligne pour 1 fois 10 centimes de 2 à 5 fois et 5 centimes pour 6 fois et au desaua.
S’adresser pour la Rédaction A M.
N. Tourn, pi:of., Torre Pellice et
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof., Torre l’eltke.
Tout changement d’adresse coûte
55 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Voua me aarez téinoinH. Aut. t, 3. Suivant la véi'ité avos la ehai'ité. Epli. IV, IB. Que ton règne vienne. Malt. VI, 10.
Soitimaipe :
Soyez remplia'de'FEsprit — Mission,s — Pour
1’ orgue de l’Eglise de Ja Tour — Chro
nique — Nouvelles et faits divers
Bibliographie — Amionees.
SOYEZ REMPLIS DE L’ESPRIT
Ne vous enivrez pas de vin dans
lequel il y a de la dissolution, mais
soyez remplis de l’Esprit,
Ephés. V, 18.
L’ivresse du vin ne saurait subsister avec celle de l’Esprit. Il peut
y avoir apparemment quelques ressemblances, mais, en réalité, il y a
entre elles une séparation complète,
des résultats parfaitement opposé.s.
Le vin excite ; il semble à celui
qui en boit qu’ il est plus fort, qu’ il
a. plus de vie, mais de fait il y a du
dérèg"lement, du trouble et même la
mort. Il n’est pas dans l’ordre, il
n’ est pas en santé, l’homme qui
après avoir bu, chancelle, trébuche,
Vomit, tombe, est dévoré par la soif... —
« J’eh veux encore » — finit par être
Comme brûlé, arrive au tremblement,
au délire. Xe dit-on pas de l’homme
au comble de l’ ivrognerie : il est
ivre-mort ?
L’Esprit est vie ; il la donne,
l’excite, la développe, la fait arriver
à sa perfection. Celui qui en est
rempli a le centre de sa vie en Dieu,
il est dans l’ordre, il triomphe de la
mort elle-même. Jésus-Christ avait
l’Esprit dans toute sa plénitude : les
méchants l’ont tué, ont-ils arrêté la
puissance de l’Esprit? — De la droite
du Père, Jésus-Christ a envojré le
Saint-Esprit sur ses apôtres, sur son
église, et le courant de vie établi
n’a cessé de se répandre parmi les
rachetés d’entre tous les peuples. ^—
Etienne était rempli du Saint-Esprit;
ceux de la synagogue ne pouvaient
résister à la sagesse et à l’Esprit
par lequel il parlait — Ils-, le lapidèrent, arrêtèrent-ils la vie par l’Esprit ? — «Seigneur Jésus, dit Etienne,
reçois mon esprit » — « Seigneur 1
ne leur impute point ce péché ». Et
le Saint-Esprit remplit de sa force
d’autres disciples, et même le jeune
persécuteur Saul de Tarse, vaincu
par la grâce de Dieu. Sous l’empire
de l’Esijrit de Dieu, l’e.sprit do l’homme est vivifié, le corps lui-même
devient un temple du Saint-Esprit,
et sera vivifié par celui-ci au jour
de la résurrection pour être spirituel
et immortel.
Le vin excite la joie, et elle se
2
- 162
manifeste de diverses manières, surtout par des chansons qui exaltent
les désirs de la chair. Si.un homme
ivre chante des cantitiues, il y a en
cela quelque chose de pénible et de
repoussant.
L’Esprit met dans le cœur une
sainte joie, pénétrée de reconnai.ssancc, qui s’exprime, aussi particulièrement par le chant, mais le chant
qui élève i’âme vers Dieu. C’est cette
joie qu’ont éprouvée les prophètes,
et ils ont invité toute la création à
y prendre part. Il n’ y a qu’ à rappeler les psaumes. L’Esprit a parlé
par David, et il a été le chantre
agréable d’Israël. Marie remplie du
vSaint-Esprit, dit : « Mon âme ma
gnifie le .Seigneur, et mon esprit se
réjouit en Dieu mon Sauveur. » Zacharie, rempli du .Saint-Esprit dit :
« Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël de ce qu’il a visité et racheté
son peuple » Et nos cantiques, alors
même qu’ ils ne soient pas inspirés
comme les psaumes, toutefois, sou.s
l’action sanctifiante de l’Esprit, ils
expriment bien la joie et la reconnaissance.
.Te la oonuais, cette joie excellente
Que ton Tisprit, ,16au.i,qnet dans un cfcnr.
Je suis heureux, oui mon âme est eonteiite.
Puisque je sais qu’en toi j’ai mon Sauveur,
Le vin, d’ordinaire, excite à parler;
Mais, selon le vieux proverbe : In
vino veritas, cjno de sottises, de
folies, de mauvaises paroles, il fait
sortir du cœur, sans le corriger.
L’Esprit de Dieu excite aussi à
parler. Le prophète Jérémie s’était
dit une fois; «Je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en
son nom ; mais, ajoute-t-il, il y
a eu dans mon cœur comme un
feu ardent ». Les premiers disciples
remplis du Saint-Esprit, parlaient
tellement' et d’une manière si extraordinaire (|ue les mo(,iueur.s di salent: Ils sont pleins d(^ vin doux.
Mais de quoi parlaient-ils ?Des choses
magnifiques de Dieu. Ils exaltaient
Jésus-Christ et son œi.n're. Tous ceux
qui sont remplis du .Saint-Esprit,
glorifient Jésus-Clirist ; ils ont besoin j
de le faire. Et si on les trouve im
portuns, si on les meance, si on veut
les forcer de se taire, ils répondent:'j
« pour nous, noms ne pouvons pas
ne pas parler des choses que nous
avons vues et entendues »
lœ vin excite momentanément l’intelligence pour ensuite l'affaiblir, et
rendre idiot, l’esclave du vin. Il ne
comprend pas les choses de Dieu,
il ne distingue plus entre le sacre
et le -profane (I.év. 10, 8 à lo). Un
puissant évangéliste américain sc refusait à parler de religion à un
homme pris de vin.
If Esprit donne l’intelligence des
choses de Dieu, il les enseigne, les
remet en mémoire, il conduit dans
toute la vérité. Des hommes qui
n’ ont pas été à 1’ école, deviennent
intellig'ents dans les Saintes Lettres
et les comprennent, tandis que des
savants, doués d’intellig'ence mais
privés de l’Esprit, n’ y entendent
rien. Il en était ainsi du temps des
premiers disciples (Matth. 11, 25 ;
Actes 4v 13), il en est ainsi, aussi
de nos jours.
I.e vin est moqueur, et les boissons fortes sont tumultueuses, quiconque en fait excès n’est pas sage.
Pour qui les ah ? pour qui les hélas ?
pour qui les disputes ? pour qui les
plaintes ? Pour qui les blessures sans
raison?.... pour ceux qui s’attardent
auprès du vin.... (Prov. 20; 23).
L’ Esprit provoque aussi des tumultes, mais delà part des méchants
contre la vérité. Paul et Silas sont
représentés comme des gens qui ont
bouleversé le monde. Paul a reçu
plus de blessures qu’ aucun autre,
non à cause de son dérèglement,
mais à cause de sa fidélité et de soit
zèle pour 1’ Evangile, afin que D
grâce de Dieu se répandît de tous
cotés. « L’Esprit qui habile en nous
porte-t-il à F envie ? Au contraire, U
accorde plus de grâces». 11 n’en.seigne point les querelles et la haine»
il répand l’amour de Dieu dans les
i
n
1
»•'il
3
ièû
cceurs, et nous apprend à aimer avec
pureté.
Gardons-nous donc d’être de ceux
qui sont vaillants à boire le vin, ou
qui prennent plaisir à enivrer leur
prochain, c’est une malédiction (Hiib.
2, 15); soyons tempérants, et s’il le
feut, abstinents comme les Récabites,
comme des milliers de chrétiens de
Uos jours. Et tempérants ou abstinents, que chacun s’applique à être
rempli de l’Esprit. C’est là un devoir
pour tout chrétien, afin de faire ie
plus de bien possible.
« Celui qui a soif, qu’ il vienne à
ruoi, et qu’ il boive. Celui qui croit
en moi, des fleuves d’eau vive découleront de son sein ». Venir à
Christ, croire en Lui, Lui obéir, voilà
la,voie sûre d’avoir son Esprit, d’en
être rempli. Si quelqu’un n’obéit pas
a Jésus-Christ, s’il aime le mcnsong-c,
comment aurait-il l’Esprit de vérité?
Si quelqu’un est orgaieilleux, ou
léger, ou vaniteux, comment seraitil rempli de l’Esprit de Celui cpii
est doux et humble de cœur ?......
Vous trouveriez bien insensé celui
qui arracherait de son champ les
plantes de blé, pour y laisser prospérer les mauvaises lierbes. Bien plus
insensé est celui qui méprise la pirróle de Dieu, et la rejette ; il s’ oppose au Saint-Esprit, au lieu d’en
être rempli.
Mais si vous obéissez à Dieu pour
Vous convertir, il vous donnera de
son Esprit en abondance, et vous
porterez les fruits de l’Esprit cpii
sont : la charité, la joie, la paix, la
patience, la douceur, la bonté, la
fidélité, la bénignité, la tempérance.
J. D. H.
Uii iioîiveau dcuU îiiî Zambèze.
M. Pons, modérateur, membre honoraire et correspondant du Comité
des Missions vient de recevoir de
Paris une communication officielle
do la nouvelle perte, subie par le
corps missionnaire du Zambèze en
la personne de M. J. Liénard, décédé
à Séfoulai d'une fièvre hématurique,
le jeudi 7 mars.
Le dimanche 3, il avait prêché en ,
Lessouto, à midi il fat pris de grands
Trissons, dut s’aliter, et l’hématurie/
se déclara. Le lendemain, lundi, il
eut le délire. Le mardi son état s’améliora et Madame Liénard reprit
de l’e.spoir. Le 6 et le 7 le mal s’accentua rapidement. Le patient et
son entourage comprirent que l'ien
ne pouvait plus l’enrayer. Le jeune
missionnaire se préoccupait parliculièrenient de l’impression que ressentirait M. Coillard. .Souvent il
joignait le.s mains comme pour prier.
La fin fut inconsciente. Le jeudi soir,
M. Liénard rendait son âme à ,Dicu.
MM. Coillard, Béguin, de Prosch,
Verdier et Martin assistèrent à l’cnterrement, qui eut lieu le lendemain
à 5 h. du soir. La dépouille mortelle
du jeune mi.ssionaire — M. liénard
n'avait que 26 ans — a été déposée
sous le grand arbre où repo.sent
M.me Cüillard et M. Rittener. Les
élèves des écoles et quelques indigènes ont suivi le convoi.
Pensons avec prières aux familles
affligées du défunt, à sa jeune veuve
et à se.s collèg'iies qui ont vu tomber
autour d’eux, dans peu de mois, tant
d’amis et de parents ! Prions pour
cette mission du Zambèze qui, plus
que jamais, se trouve dans la fournaise ardente de l’épreuve. - - M.
Liénard a été un des plus brillants
élèves de la Faculté de théologie do
Montauban. C’était un homme entièrement dévoué à la cause .à laquelle il avait consacré sa vie,, il y
avait apporté un vif amour pour les
âmes, beaucoup d'entrain, d’énergie,
un esprit lucide et une rare activité.
C'était un écrivain de race, comme
on l’a vu par son livre « notre voyage
au Zambèze », et par scs lettres.
Naufril^c. Le bateau qui portait
l’expédition dont faisaient partie M.
4
164 —
et M.me Lageard a fait naufrage le
2 Mai, par un épais brouillard à 20
Km. du Cap. Les passagers ont tous
été sauvés. Les bagages de M. et
M.me Lageard avaient heureusement
été embarqués sur un autre bateau.
Les autres voyageurs ont tout perdu.
Dans sa séance du 6 mai, le Comité des Missions a décidé l’envoi
à Madagascar de M. et M.me Jean
Bianquis, qui s’étaient mis à sa disposition pour un séjour de deux ans
à Tananarive.
Pour l’orgue de l’Eglise de La Tour
Nolis recevons :
Sans initier lè moins du monde
une collecte extra muros, VEcho ne
pourrait-il pas dire à ses lecteurs
que les moindres dons que les amis
de l’Eglise de La Tour — aux Vallées et à l’étranger — voudraient
lui envoyer, pour l’acquisition dé
1’ orgue, seraient reçus avec reconnaissance ? — C’est bien l’Eglise de
La Tour, chacun le reconnaîtra, sur
laquelle pèsent les plus lourdes charges. Elle a beaucoup de privilèges,
répondra-t-on. — Mais ils ne vont
pas sans nombre de frais, que les
autres n’ont pas. Aussi voulons-nous
croire qu’ ils seront nombreux ceux
qui lui donneront en cette occasion, un
témoignage de sympathie. Et quand
ils viendront, de passage chez nous,
s’asseoir sur les bancs du vaste et
beau Temple Neuf, ils ne seront pas
les derniers à jouir de la réforme du
chant que l’achat d’un instrument
amènera sans doute.
d lî îl O ]M IQ li il
La seconde soirée en faveur de
l’orgue pour l’Eglise de La Tour.
Malgré le temps menaçant cette
seconde soirée littéraire et musicale,
qui a eu lieu samedi soir dernier à
la Maison Vaudoise, a été un vraisuccès. La grande salle était bien :
garnie d’un public choisi et sympa- ■'
thique. Disons tout de suite que la
vente des billets a produit la jolie
somme de 255 francs.
Morceaux de piano, musique vo- ;
cale, pièces, monologue se sont
succédé agréablement, ne laissant
chez les auditeurs qu’un regret : celui
que la soirée terminât trop tôt ! Il
était onze heures.
Si tout a si bien réussi c’est que
l’on n’av^üt rien négligé, pas le plus
petit détail de , mise en scène et
d’éxecution.
Les membres de l’église de La
Tour doivent un merci bien rond
à M.me Tourn, M.lles Forneron, Vola,
Pons, Piazza et Niccolini et à MM.
le D.r Rivoir, Rostaing, Bachi et
Vigne, pour toute la peine qu’ ils se
sont donnée.
Protégez les oiseaux.
Nous avons assisté avec plaisir à
la conférence donnée dimanche à
S.te Marguerite par M. le professeur
Angelo Fracasse, de Pignerol, sur
la protection des nichées d des oiseaux
utiles à Vagriculture. M. Fracasso nous
a déci'it brièvement les divers moyens
aussi ingénieux que cruels, par lesquels on fait, dans les différentes
parties de l’Italie, une chasse acharnée
aux oiseaux. Le moins destructeur
de tous, c’est la chasse proprement
dite, à r époque et sous les formes
où elle est permise. Les neuf dixièmes
au moins des oiseaux que l’on vend
sur les marchés sont pris de contrebande, par des moyens condamnés
par les lois : chasse- aux filets, aux
lacs, aux rets, à la fouée etc. etc.
Il s’ensuit une destruction énorme
d’oiseaux, surtout aux époques des
migrations, où ils traversent en
grandes quantités notre pays pour
se rendre dans des climats plus chauds
ou pour retourner à leurs séjours
d’été. Et si, ajoute tristement l’orateur, des pays plus avancés que le
... 1 '
I
5
— 165 —
nôtre, la Suisse, 1 ’ Allemagne, la
Hollande, ne les protégeaient avec
autant de soin que nous les détruisons, il y a longtemps qu’ il n’ y
aurait plus de chasse aux. oiseaux de
passage en Italie, parce qu’ il n’ en
resterait plus.
Dans notre arrondissement quelques-uns des moyens de destruction
les plus cruels ne sont pas employés.
On en détruit cependant un très
grand nombre soit par les lacs et
les pièges, soit surtout par la destruction des nichées. C est sur ce
dernier point qu’ il importe svxrtout
d’attirer l’attention des agriculteurs.
Et comme les plus impitoyables dénicheurs sont les enfants, il faut que
les parents, les instituteurs, toutes
les personnes qui ont de l’influence
sur eux s’ emploient de toutes leurs
forces pour que cette funeste habitude 50 perde et disparai s,se.
Tæ Comlzio Âgrario de Pignerol
a initié une propagande active parmi
les enfants, promettant des primes
sous forme de livres d’un caractère
moral et éducatif aux enfants qui
lui seraient signalés par les maîtres
d’école comme s’ étant distingués
par leur respect pour les nichées,
pour les oiseaux et par les bons traitements des animaux domestiques.
Parmi les régents qui ont déjà exercé
une action efficace dans ce sens, M.Fracasso nomme M. Peyronel, du Perrier, et M. Balme de Massel. Nous
espéi'ons que leur exemple sera suivi
par tous leurs collègues.
Une excursion. Nous recevons:
La première excursion de VUnione
AlpinisUca de Torre Pellice, a eu lieu
Jeudi i6 cour, favorisée par un temps
splendide.
'Le départ se fit à 5 h. i\2 du pont
des Appiots, passant par le chemin
des Alalans, Portes d’Angrogne, la
Séa. La bande joyeuse fit une petite
halte pour déjeuner, à la fontaine
de la Barhotta. Parcourant ensuite
la Via Neuva, l’on arriva sur le beau
plateau de la Vachère un peu avant
9 h. Nouvelle halte pour se reposer
un peu et jouir de la belle vue, ou
piétiner dans la neige, et vers 9 h. i\2,
l’on descend vers Pra Gias-aut, où
MM. les professeurs Monnet et Maggiore, nous font les honneurs du
jardin alpin « Ro.stania », qui est
en bonne voie d’embellissement sous
les soins du Prof. Monnet, (i) M,
Magg'iore nous tient une courte mais
substantielle conférence pro-Bostania.
Après quoi, par une descente presque
perpendiculaire, nous tombons, vers
midi et quelques minutes sur S.t
Germain, où plus de cinquante couverts nous attendaient à l’Albergo
deir Orso. Après les discours d’occasion, une collecte faite en faveur du
jardin «Rostania» rapporta L. 13,50,
Avant le départ, qui eut lieu vers
4 h. les excursionnistes se réunirent,
, avec M. le syndic Rostan et sa fajTiille, dans la cour de ce dernier,
où un amateur photographe, de la
bande, nous prit en un seul groupe, qui
est assez bien réussi. Après les traditionnels hourras l’on reprit gaiement
le chemin de la Collette, en passant
par la Turina, Ciantarana, la fontaine du Beurre et l’on arriva sans
accidents ni incidents à la Tour
vers 8 i\2 h. très satisfaits de la
journée,
Un excursionniste.
Visite (le M. Bertrand. On nous
annonce pour dimanche prochain, 26
courant, la visite de M. le capitaine
Alfred Bertrand, fondateur des Zambézias. A 3 h. il parlera aux Zambézias de la Tour et de S.t Jean
réunies et le soir il donnera une
conférence publique.
Nouvelles et faits divers
Evangélisation dt5 V Erythrée.
M. Svensson, directeur do la Mission
suédoise de la Colonie Erythrée, est
(i) M. le prof. Jalla qui s’ était promis de
nous accompagner, en fut empêché par une
légère indisposition.
6
166 —
retourné ou Suède pour prendre un
peu de repos. En passant à Florence,
il a parlé do sou œuvre dans la cliapelio do l’Asile évangélique, en présence d’une assemblée composée eu
majorité de catholiques romains. M.
Gl'ili, qui a travaillé quelque temps
sous sa direction, rend compte de cette
réunion dans Vlialiu Eoangelica. Depuis 1891, dit-il, la Mission suédoise
a pris un développement vraiment
surprenant, que toutes nos autorités
coloniales ont reconnu et apprécié,
portant un grand respect à nos missionnaires et leur témoignant beaucoup d’égards. Outre les écoles et
églises doMassaiia, Monkullo et Arkiko,
elle a fondé de nouvelles stations avec .
églises et écoles à Asmara et Zazoga,
et elle envoie dans plusieurs villages
des maîtres d'école indigènes, lesquels
instruisent des enfants qui viennent à
des heures diderentes, trois, quatre à
la fois, üt ainsi du matin au soir, pour
apprendre à lire et à écrire ; pendant
ce temps ces maîtres évangélisent
individuellement, préparant ainsi le
terrain pour de nouvelles et florissantes
stations. On a aussi envoyé des missionnaires indigènes dans l’Ainhara,
dans le Godgiain, chez les Gallas, et
deux ou trois suédois chez les Ounamas, au-delà de Kaasala, à l’Ouest de
la Colonie. Et l’œuvre s’étend de plus
en plus et les congrégations se multiplient au milieu des persécutions, qui
ressemblent quelquefois à celles auxquelles nous sommes exposés en Italie.
M. Svensaon a raconté divers exemples do résistance héroïque aux pressions, aux guerres ouvertes, et des
sacrifices que ces fidèles sont prêts à
faire plutôt que de renier le Sauveur.
A Asmara, les Suédois ont une typographie où ils impriment dos livres
de lectures, dos hymnes et surtout
les Saintes Ecritures eu tigré et en
tigrigna. La traduction du Nouveau
Testament et d’une partie de l’Ancien
dans ces deux langues éthiopiennes
est leur œuvre, et particulièrement du
doct. Yinqvist et do M. Roden. C’est
M. Vinqvist qui aura la direction de
r œuvre pendant 1’ absence- de Mons.
Sveiisson.
Uruguay. D’une lettre parti-cnlière.
Nos jeunes colonies de l’Uruguay
certes sont bien prospères, cpioiqu’il
y ait toujours des mécomtents. l’Eglise de Cosmopollta à la fin de sa
première année d’existence, au commencement de 1884, comptait en
tout 118 familles, presque toutes
locataires, et celles qui avaient déjà
acheté du terrain étaient toutes chargées de dettes, et c’était 'tout ce
qu’il y avait en dehors de ColoniaValdense. Présentement nous avons
deux églises, Cosmopolita avec plus
de 300 familles et Ombues de Lavalle
et San Salvador qui doit en avoir
plus de 100, et beaucoup de ces
familles sont propriétaires de centaines d’hectares de terrain et un
grand nombre même de celles qui
sont locataires se trouvent dans
d’assez bonnes positions. Il èst à
regretter que cette extension qui
s’est faite toute au hasard et qui par
conséquent ¿1 éparpillé beaucoup nos
gens, les sépariint ainsi les uns des
autres, n’ait pas pu être dirigée et
localisée, mais il faut espérer, que
les grandes distances qui présentement séparent nos divers groupes
pourront aussi, peu à peu, être peuplées par nos gens. Tout cet éparpillement est une grande difficulté
pour 1 ' œuvre pastorale. Comment
arriver partout et assez souvent pour
maintenir réveillé dans tout ce peuple le sentiment religieux ? Et pourtant si nqs gens ne sont pas visités
ils tombent facilement dans l’indifférence.
Angleterre. M. Robert Arthington,
de Leeds, a donné 250,000 livres (6
millions 250,000 francs) à la Société
des Missions de Londres pour faire
une nouvelle œuvre parmi les tribus
ou nations qui n’ont pas encore obtenu l’avantage d’une traduction de
la Bible dans leur langue.
7
w
- 167
Espagne. La province de Salamanque, où l(!s ouvriers do l’Evangile
ont, à certains jours, tant soufl'ert
des excès du fanatisme clérical, paraît
aujourd’hui s’ouvrir à l’influence de
la prédication chrétienne. Diverses
réunions, tenues a Sequeros, à Miranda, à H’erguijuela, à Molinillo, semblent avoir laissé des impressions profondes sur les assistants, venus partout
en plus grand nombre qu’on n’aurait
pu l’espérer.
©llMIvtfiîapM©
Soavejnr.s des Martyrs de Cliiiie,
par G. Ap])ia. 1 vol. in-16 carré de
130 pages édité par la Société des
Missions évangéliques, Paris 1901.
Prix; 0,75 cent, et 5 fr. la douzaine'
Dans son volume sur les “ Troubles
de Chine et les Missions chrétiennes
M. llaoul Allier s’ est appliqué à réfuter les injustes a taques trop souvent
dirigées contre les Missions protestantes et à montrer, par des faits et
dos documents authentiques, (juels sont
les principes sur lesquels nos Missions
reposent et quel esprit les anime. Ce
sont encore des faits et des documents
que publie M. Appia. Mai.s ici, plus de
discussions. L’auteur se borne à présenter le tableau des souffrances endurées par les martyrs do la cause
évangélique. — Son livre se compose
donc essentiellement da récits, plies
éloquents que tinis les discours. « C’est
ici la patience et la foi des saints. »
Impossible de lire sans une émotion
profonde des lettres comme celles du
docteur Arment ou de M.mo Atwater
Et que pourrait-on imaginer de plus
dramatique que la délivrance do la
famille Guiiuiss ou celle do, la nimille
Green. Une édifleation intomso se dégage do toutes c.es pages. 11 y a, là
des scènes qui prendront j'iliico dans,
l’histoire à c.ôté dos martyres des premiers siècles ou do la .Réformation.
Ges frèi',o.s et ces sœurs ont été, mix
aussi, « associés aux persécutions, au
règne et à la patience do Jésus.»
Société Vaudoise d’Utilité Publique
La Section de la Tonr c.st con.voquée pour Vendredi 24 cour, a
8 h., dan.s la Salle du Collège.
LA IMRECTIOîv.
importante alle persone sorde.
I Timpani artiiiciali iu oro dell’Istituto
HoUebeke, sodo riputati f^li unici efiìeaci
contro la sordità e rumori iieìla testa c
nelle orecchie. Grazie a un fondo permanente,
sosieso pei doni elei pazionr.i riconoscenti,
quest’istituto è autorizzato a mandarli gratuitamente alle persone che non possano procurarseli. Indirizzarsi all’Istituto Hollebeke,
Koriwaj" Honse, Earl’s Court, Londra \V.
Inghilterra.___________________________
La Teologia del Vangelo ossia
Toologiii Riblicii del Nuovo Testamento. Firenze, Prem. Tipogr. Claudiana, 1901. Prezzo L, 4.00 — legato
in tela 0 oro, L. 5,00,
Frediclie di Orazio Monod pastore a Marsiglia. |Traduzione dal francese di P. de IL Voi. 1. Firenze,
Clandiana, 1901. (pag. 736). Prezzo
L. 2,00. — rilegato in tela L. 3,00.
L’Ami de la .Tennesse.
Souimaire du du 18 Mai.
itoiihenr tranquille (.suite), M.me Dyhe, —
Souvenir de la Terreur. — Napoléon et le
due d’Eiighieu (suite), M.me W.m Monaci. —
Aux chereheurs. — Histoire d’un honnête
garçon (suite), S. L. M. — .Prière de Jeanne
d’Arc (poésie), Fernand Mazude. — L’oie
(suite), 8. L. Alph. Blimchon. — Chaussures
imperméables. — Pensée. — A la nature
(poésie). — On demande mio “ Bri.se de Mer „.
Revue du eliri.stianisme soeial.
Sommaire du numéro de Mai 1901
K. Campredon.: He rinliuoucc morale de la
grande industrie sur la femme et l'euftuit. —
A. 8iMeyms ; L’action morale et sociale dans
le.s campagnes, — .Jean Roth ; Une conversion
8
1G8 —
aux temps apostoliques. — Ch. Wagner: Choses à faire ; L’école professionnelle d’assistance.
Les Aboniiemeiits partent tous du mois de
Janvier —■ France et étranger : 6 Francs.
Bene Sociale.
A remarquer dans le K.'^ de Mai: L’on.
LuaxatH e la questione del vino. — I pericoli
deir osteria, et la suite de la conférence du
doct. Biingo de Bâle: La questione dell' alcool.
Pension-famüîe. Les Caroubiers. Borgio-Yerezzi. Situatioa admirable.
Béférences de pasteurs et d’anciens
pensionaircs à disposition.
On trouve logemeni et
pension aux RIVOIRES près
Pian-Pra
Rorà.
T0B11 FE.LLICI
HOTEL PENSION Ielle-vüE
La mieux située — sur la colline —
Excellente eau de source — Bonne
cuisine et bonne cave — Service soigné.
JEAN JOUVE
nouveau propriétaire.
SAISON D’IIIVEl-l :
Hotel d’Europe
CANNES.
Torre Pellice (l'allées ïaudoises)
HOTEL PÌSIÌBEL-AIR
VILLA OLANDA
Position unique, à 8 minutes de
la gare — Vue splendide — Bains
— Grand jardin ombragé — Magnifique parc avec bosquet de sapins
— Eau de source — Arrangements
pour familles — Grands et petits
appartements.
Ouvert toute l’année - Prix modérés.
Bp Bleynat, prop.
SOCIETÀ REALE
di Assicurazione Mutua a ùuota Fissa
contro gl’ Incendi
Pour informations, payements, nouveaux contrat.? ou variations, s’adresser
à Torre Pellice à D.l 0 H A U VI B,
Birreria del Giardino.
BIBLIOTECA LEGALE
PER GLI abbonati;
DELLA
Gazzetta del Popolo
A colorot che prendono direttamente all’uffloio
d’amministrassione in Torino, l’alibonamento del
giornale per tutto un anno, la Qitzzetta del Vopolo
spedisce regolarmente in fascicoli la IBIBIvIO»
raccolta iifflciale
delle leggi, decreti e regolamenti emanati dal
Governo.
Tale BIBLIOTECA è necessaria agli avvocati,
procuratori, notai, segretari comunali e a tutti gli
uomini d^affari.
Diamo ai lettori la lieta notizia che l’illustre
serittoro AMON GIULIO BARUILÌ ha dettato
fer là Gitzzeifa tUi un commovente romanzo:
L FONTE BEL PARADISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiatu.
La Gazzetta dd i'opolo ha pure acquistata la proprietà di romanzi di ii][,Y MONTGLIÌIlG.di UKl^E’DU
PONT-JEST e <iU)AUDKT, cho_ ebbero in Francia
successo clamoroso e di altri, che annunzieremo
a tempo debito.
Coloro che prenderanno l’abbonamento
della Gazzetta dd Popolo, direttamente
airAraministrazione in Torino* o con
vaglia 0 cùn cartolina-vaglia, riceveranno pure gratuitamento :
1. La Gazzetta del Popolo della Domenica,
settimanale illustrata ;
2. La Cronaca Agricola, coi prezzi dei principali
Mercati Italiani ed Esteri ;
3. J1 Bollettino Ufficiale delle Estrazioni Finanziarie, colla Tabella bimensile dei corsi dei valori
e titoli quotati alle Borse pifi importanti d’Europa,
L’abboiiiunento por le quattro pubblicaisioni riunito costa;
Per un mese L. 1,60 il Per sei mesi L. 9.60
Per tre mesi „ 4,80 ¡i Per un anno „ 19,20
Doiitt speciale agli
Agli abbonati diretti per un’ intera annata
la Gazzetta del Popolo offre la scelta fra
i seguenti DO.NI ;
1. Spedizione in fascìcoli della
IvKìO raccolta delle Leggi,
Decreti, a liegohimenti che saranno emanati dal Governo nel lUUl. {Aggiungere una lira per le spese
postali),
2. rr^ rMTOIXvAU^O ^ attraentissimo
romanzi» di Ely Motitelere. Volunie di oltre IlfH) pagine, legato in brorfnn'e. (.ifigiungere ernfesinìi Hiì 'per
le M/icsc postalL..
J. Jalla, (jérant-admmistratmr.
La Tour ì-- Imprimerie Besson,