1
-» 'Vtç ^ “’ " *^ì.
• ™ ' - ‘*-- ? ■*
®
- '
., M. B. Léger, pasteur
0.;; ' - 2 copies
fteses^ Æ
¿juiée XXXIX,
15 Avril 1904.
N. 16.
L ÉCHO 1)ES VALLEES
F*A.KÀISÎSAJV'I'i OHJVQXT» "VkJVOHÌ®».!
fes**-“'
Fr.
Prix d’abonnement par an :
Italie ................................
Etranger..............................................
Plus d’un es. à la même adresse, chaonn . . ,
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postafs^lon VAccord de Vienne ... „ 2,50
2,50
5
4
On s’abonne: Au Bureau ¡d’Administration; chez MM. les Pasteurs ;
et à r Imprimerie Besson à Torre Pellice.
L’Jahonnement se paye d’avance.
Annonces : par espace de ligne : 1.« fois, 16 centimes de la 2.« à
la 5.e fois, 10 centimes — 6.« fois et au-dessus, 5 centimes.^
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pelhce,
et pour l’Administration à M. Alex. Bivoir, instit.. Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
H
'A
t)
O
O
I
w
H
Ph
S
O
O
SOMMAIRE :
Cproroilnication officielle — La destruc
,fion du destructeur — Du champ de
l’Evangélisation — Congrès colonial
î italien — Chronique unioniste — Chro, nique — Bibliographie — hfouvelles
et faits divers — Revue Politique.
ÍOMMUNICñTION OFFICIELLE
A la suite de la démission de M.
J..P. Micol, pasteur à Villesèche, et, vu
les lettres des Consistoires de Massel
et' de Rodoret ;
Vu les articles 13« et 24« des réglements organiques ;
La Table déclare vacants ces trois
postes.de pasteurs et invite les Con
sistoires intéressés à pubUer du haut
de la chaire, les Dimanches 24 cour, et
P Mai prochain, que la nomination de
ees. trois pasteurs aura lieu le Dimanche 8 Mai, selon les formes prescrites
par nos statuts.
Terre Pellice, le 14 Avril 1904.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
k destruction du destructeur
(Suite, Voir N. 14 et 15).
III — Cette évidence de la vie et
3e l’immortalité, résultant de la contemplation de Jésus-Christ ressuscite et
nous permettant de voir l’Ange de 1 espérance garder le tombeau de nos bienaimés, n’est cependant point suffisante.
Pour être complète, il faut que cette
évidence objective, c’est-à-dire extérieure
à nous-mêmes, devienne subjective, c està-dire qu’elle s’applique à nous-mêmes
aussi, et si bien que nous arrivions a
la certitude de posséder pour notre
propre compte la vie et l’immortalité.
Or cette évidence complète, qui doit
aller jusqu’à la certitude la plus absolue, cette mise en évidence de la
vie et de l’immortalité comment estelle communiquée à l’humanité, comment se produit-elle en nous, comment
se propage-t-elle dans le monde? Notre
texte répond : Par l’Evrangile.
L’Evangile! C’est-à-dire la Bonne
Nouvelle 1 C’est donc par le moyen le
plus simple, celui d’un message, d un
heureux message, celui d’une nouvelle,
d’une bonne nouvelle que l’humanité
peut entrer en possession de ce qu il
y a de plus heureux et de meillaur
pour elle : l’évidence de la vie et de
llmmortalité ! ^
Cette Bonne Nouvelle nous la connaissons déjà, c’est celle de ce qu’a fait
Dieu, en Jésus-Christ, pour nous sauver
C’est la nouvelle que Jésus-Christ est
mort pour nos péchés et qu’il est ressuscité
pour notre justification (Rom. IV, 25)
c’est la nouvelle qu’i/ n’y a plus de coiir.
damnation pour ceux qui sont en lui (ib.
VIII, i) c’est la nouvelle que quiconque
croit en lui a la vie éternelle (Jean III, 16)
c’est la nouvelle que quand il paraîtra,
nous serons semblables à lui, parce que nous
le verrons tel qu’il est (I Jean II, 2) et
que, comme nous avons porté l’image du
premier homme, Adam, qui est terrestre,
nous porterons aussi l’image du second
homme, le dernier Adam, qui est le Seigneur et qui est céleste (cfr. I Cor. XV,
45-49)
C’est cette Bonne Nouvelle qui, proclamée, d’abord, à Jérusalem et dans
ses environs, s’est répandue de proche
en proche, non seulement en Palestine,
mais dans tout l’empire'romain, et, de
siècle en siècle, est parvenue jusqu’à
nous et partout où le nom de Christ
a été porté. C'est cette Bonne Nouvelle qui doit être annoncée à toutes les
nations (Marc XIII, 10) plus que cela,
à toute créature humaine (ib. XVI, 15).
C’est cette Bonne Nouvelle qui devrait être accueillie partout et par tous
avec joie et qui rencontre souvent, au
contraire, la plus violente opposition,
mais qui, cependant, là où tout idéal
n’est pas détruit par la matière et où
ce qui est grand et beau peut encore
faire vibrer les cordes de la poésie,
inspire des vers comme ceux-ci :
Une immense espérance a traversé la terre;
Malgré nous, vers le ciel il faut lever les yeux.
(A. de Musset, Espoir en Dieu).
Et, grâce à Dieu, c’est cette Bonne
Nouvelle qui partout où elle est acceptée suffit pour donner la paix et le
repos à l’âme travaillée et chargée, la
consolation et la joie au cœur abattu
et brisé, la lumière à ceux qui marchent dans les ténèbres, et communiquer la vie et l’immortalité qui sont
en Christ à ceux qui gisent morts
dans leurs fautes et dans leurs péchés.
Tel un homme qui, précipité, par
son incurie, ou par son inconduite, dans
une ruine complète, se tordait dans les
sf)âsmes du désespoir, se calme soudain,
renaît à l’espérance, forme de sages
résolutions et entreprend courageusement et sérieusement de mener désormais une vie honnête, laborieuse, utile,
parce qu’il a reçu la bonne nouvelle
qu’un héritage inattendu lui fournira
les moyens de satisfaire ses créanciers
et de relever son commerce, tel le pécheur qui se voyait périr dans son impuissance à satisfaire la justice divine
et à se délivrer des liens du péché qui
l’étreignaient et l’étouffaient, sent sa
position devant Dieu changer complètement et les liens du péché se relâcher progressivement et tomber à ses
pieds, et une vie nouvelle pénétrer en
lui, en apprenant qu’ il a un Sauveur,
qui a détruit pour lui la mort, dans son
principe et dans ses effets.
Et cela n’est point difficile a expliquer. Assuré que ses péchés ont été
expiés par Jésus-Christ et que sa peine
lui est remise parce que Dieu l’a tant
aimé ^u’il a donné son Fils Unique afin
qu’en [croyant en lui il ne pérît plus
mais qu’il eût la vie éternelle (cfr. Jean
III, 16), l’homme n’a plus de raison de
fuir son Dieu ; il se sent, au contraire,
attiré vers lui. Aime de lui, il apprend,
à sont tour, à l’aimer, et ainsi se forme
en lu| la nouvelle vie, la vraie, celle
qui nfest plus en dehors de Dieu ni
contrë lui, mais en Dieu et pour lui,
vie fcmdée sur la reconnaissance et l’amour, vie où la lutte est, tôt ou tard,
mais toujours, suivie de la victoire, vie
où le devoir devient de plus en plus
facile, où la souffrance perd son dard
empoisonné, où le bien devient si aimablef si agréable à accomplir, qu’il se
montre, en tout et partout, comme le
compagnon inséparable du bonheur.
Une pareille vie ne peut pas périr,
car les éléments de la corruption lui
sont étrangers, et plus elle se fortifie
plus ces éléments sont éliminés, par
elle, tout comme ils sont éliminés d’un
organisme sain et robuste. Il en résulte
que cette vie est nécessairement immortelle.
En un mot, c’est la vie de Christ
lui-même qui se reproduit dans ses rachetés, c’est la sève du divin cep qui
circule dans ses sarments, c’est l’immortalité objective en Christ qui devient
subjective dans l’homme uni a Christ
par la foi, qui vient de ce qu’ on entend
de la Parole de Dieu, de l’Evangile
(cfr. Rom. X, 17).
Immortalité qui commence par transformer l’âme, siège de la vie qui regénère et sanctifie l’esprit, son expression supérieure, et qui finira par transformer aussi ce qui, dans l’homme, est
l’instrument de la vie, à savoir le corps,
soit au moyen d’une résurrection semblable à celle de Christ, pour ceux qui
auront dû passer par la mort, soit au
moyen d’une transmutation glorieuse,
dans le genre de la transfiguration de
Christ sur la sainte montagne (2 Pier.
I, 18), lorsque son visage devint resplendissant comme le soleil et que ses
habits devinrent éclatants comme la lumière (Matth. XVII, 2), pour ceux qui
se trouveront en vie à son avènement.
Alors la mort sera définitivement
détruite, par Christ, pour ses rachetés
aussi, car Vennemi qui sera détruit le
dernier c’est la mort (i Cor. XV, 26);
elle sera engloutie pour toujours (ib. 54),
et sur le sépulcre de celle qui avait
creusé tous les autres sépulcres, l’hu
manité rachetée et arrivée, enfin, a
sa véritable destinée, parce qu’alors Dieu
sera tout en tous (ib. 28), pourra s’écrier : O mort! ou est ton aiguillon f
O sépulcre! où est ta victoire? (ib. 55).
Oh ! quelle joie de pouvoir être assurés que la tombe n’aura pas le dernier mot ; que la corruption n’est pas
nécessairement le terme final de la
grâce et de la beaute, que les larmes
ne sont pas nécessairement la derniere
expression des affections et des tendresses humaines !
Quelle joie de pouvoir compter sur
une vie toute faite de connaissance,
d’amour et de sainteté et toujours fraîche d’immortalité, vie d’une âme parfaitement purifiée, vie d’un esprit parfaitement sanctifié, vie d’un corps devenu
incorruptible, glorieux, plein de force
et spirituel ! Vie de l’âme, de l’esprit
et du corps parfaitement harmonisés,
pour trouver éternellement leur bonheur dans l’accomplissement de la volonté de Dieu !
Béni soit le Dieu et le Père de notre
Seigneur Jésus- Christ, qui, selon sa
grande miséricorde, nous a fiait renaître,
en nous donnant, par la résurrection de
Jésus-Christ d’entre les morts, une espérance vive de posséder l’héritage qui
ne se peut corrompre, ni souiller, ni
flétrir, et qui est réservé dans les deux
par nous, qui sommes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour obtenir
le salut qui est prêt à être manifesté
dans les derniers temps. (I Pier. I, 3-5).
Amen ! J. Weitzecker.
Errata-corrige. — Dans le N. 14, l.re col.
au lieu de “ lui est-«7 communiquée „ lire : “ lui
est-elle communiquée „.
2.e col. au lieu de “ ùnpossidle „ lire : “ impossible. „
4.e col. an lien de “ rfep«*« quarante ans „ lire :
“depuis près de quarante ans.
Dans le N. 15, 3.e col. an lieu de “par son
corps., lire: “pour son corps.,.
Au lieu de “aurait pu entendre,, lire: “avait
pu entendre.,,
4.e col. au lieu de “la différence de la résurrection de Jésus-Christ avec,, lire: “la différence
entre la résurrection de Jésus-Christ et.,,
Au lieu de “électrodes,, lire: “electrones.,,
Au lieu de “ perspectives qu'on ouvrent devant
nous „ lire : “ perspectives qu’ouvre devant nous. „
Du champ de T EYangélisation
Naples, le 9 Avril 1S04.
Une bonne nouvelle.
« Voilà qui s’appelle une idée pratique!»
que je me suis dit, aussitôt que j’ai lu
la circulaire envoyée par le Conseil
d’Eglise à tous les membres de l’Eglise
Vaudoise de Naples, et en effet, tout
le monde conviendra que cela a été
une chose excellente, la meilleure assurément qui pût se faire, que de met
.iüM.
2
tre ainsi sur le tapis, d’une feçon off,cielle, de par l’autorité du Conseil, une
question qui se posait depuis longtemps
déjà (même devrais-je dire : s’imposait)
a l’esprit et au cœur de tous nos frères de Naples : la question de l’autonomie. Elle avait, à vrai dire, déjà été
agitée pendant le ministère du Dr. Théophile Gay, et avait alors trouvé un
commencement de solution : le produit
de deux ou trois bazars avait été transformé en premier fonds, que l’on espérait augmenter progressivement. Et ce
fonds de quelques milliers de francs
est encore intact, il a même grossi par
les interets accumulés, et il vient fort
à propos dans ce moment, car le Conseil d’Eglise a été unanime à reconnaître que l’idéal de l’autonomie est
non seulement fort beau, ce que tous
admettent sans peine, mais aussi, qu’il
est réalisable, et cela non pas dans un
avenir lointain, mais dès à présent...
si tout le monde s’y met de bon cœur !
C est pourquoi le Conseil a averti tous
les membres de l’Eglise qu’ils vont recevoir la visite de l’un ou de l’autre
des anciens ou des diacres (d’après une
répartition précédemment établie), qui
leur présentera une liste, dans laquelle
chacun se souscrira pour la somme annuelle qu’il promet avec l’aide de Dieu,
de contribuer. Voilà tout ! C’est on ne
peut plus simple, comme on voit, et
pourtant c’est pratique, ainsi que je le
disais en commençant ; et une bonne
chose devient mille fois meilleure, lorsqu on sait la présenter sous une forme
pratique. Les gros mots d’autonomie,
indépendance, pourraient effrayer les gens
qui ne disposent pas de grands moyens ;
mais, quand on leur a expliqué qu’il
ne s agit pour eux que de donner chaque mois, voire même chaque semaine,
si cela leur est plus commode, quelques
sous, mais de les donner régulièrement,
alors ils trouvent que cela peut très
bien se faire, et que c’est étonnant que
l’on ait attendu si longtemps, avant de
le leur dire ! Et ce qui prouve, mieux
encore que des paroles, que la voie
dans laquelle est entré le Conseil d’Eglise est une voie pratique, c’est le fait
que les listes de souscriptions vont
déjà leur bon train ; on leur fait partout un bon accueil, et il est des personnes qui ont augmenté leurs contributions, et d’autres, qui ne donnaient
rien, qui ont commencé à donner, en
vue. de l’autonomie. Voilà donc un résultat immédiat, et qui ne laisse pas
que d’être très réjouissant I Nous en
verrons d’autres encore, et de plus beaux,
si Dieu le permet : nous verrons notre
chère eglise, devenue autonome, marcher sur une voie de paix et de progrès et se remettre, avec un nouvel
élan, a la grande et belle œuvre que
Dieu lui a confiée dans cette ville ! Que
le Seigneur le veuille !
Un Vaudois Napolitain.
COHGBtS COLOIIâl ITILIEH
M. Maggiorino Ferraris, dont nous
signalions dernièrement un article sur
le mouvement des étrangers en Italie,
recommande chaleureusement, dans la
Nuova Antologia, le projet de convocation d’un Congrès colonial italien, à
l’occasion de l’exposition qui aura lieu
à Milan en 1906 pour fêter l’ouverture
du grand tunnel du Simplon.
L’idée de réunir en Congrès les représentants des nombreuses colonies
d Italiens à l’etranger, a été accueillie
dès l’abord avec enthousiasme par quel
ques-unes de celles-ci. Nos compatriotes
du Brésil ont décidé de tenir dès le
mois prochain un Congrès à San Paulo,
qui devra servir de préparation à celui
de Milan. Nul doute que les autres
principales colonies de l’Amérique du
Sud ne se préparent également à participer au Congrès projeté.
Nous n’avons pas besoin d’insister
sur l’avantage qu’ il y aura pour les
Italiens établis à l’étranger et pour ceux
qui, en Italie, se [préparent à émigrer,
de se connaître, de profiter des expériences les uns des autres, d’organiser,
autant que possible, 1’ émigration italienne qui se fait sans méthode et au
hasard des circonstances, et de faire
mieux connaître a la mère patrie cette
nouvelle et « plus grande Italie > qui,
répandue sur de vastes régions dans
l’Amérique du Sud, dans l’Afrique septentrionale et ailleurs encore, travaille
et peine sans faire beaucoup parler
d’elle, mais non sans succès ni sans
contribuer pour sa part à la prospérité
de la mère patrie.
Nous signalons ce nouvel article de
M. Ferraris dans la pensée que les
Vaudois établis à l’étranger, notamment
nos belles et florissantes colonies de
1 Uruguay et de l’Argentine, voudront
sans doute aussi prendre part à ce
premier Congrès colonial italien, où ils
auront bien des choses utiles à apprendre et peut-être aussi quelque chose à
enseigner à leurs compatriotes.
Chronique Unioniste
Les Unions Chrétiennes de Turin
ont eu le privilège d’entendre le 27
Mars dernier M. Frank Thomas leur
parler de l’œuvre unioniste, d’après le
tableau que nous en trouvons au Chapitre i.er de l’Evangile de S. Jean.
Nous voudrions que les conseils, les
encouragements que nous avons entendus, franchissent les parois du beau
local de Via Pio V, qui était bien
rempli a cette occasion, pour arriver
jusqu’aux petites Unions, aux unionistes disséminés.
Un caractère essentiel de la première
Union, dont parle l’Evangile, consiste
dans la communion personnelle individuelle de chaque membre avec Jésus.
Que d’Unions, que de réunions de prière
et d’études bibliques, dans lesquel
les on chercherait en vain la présence
de Jésus ! Si les membres ne sont pas
unis a Christ l’Union ne sera pas chrétienne.
M. Thomas a rappelé à ce propos
1 exemple d’Abraham, qui marchait avec
Dieu, et celui de Lot qui marchait avec
Abraham et a fait remarquer la différence entre ceux qui ont une foi personnelle et ceux qui se contentent
d’une foi par procuration.
Un second caractère de l’Union Chrétienne se trouve dans l’union intime,
fraternelle des membres. Pour l’obtenir, c est aux reunions de prière et aux
etudes bibliques qu’il faut avoir recours
Rien n unit davantage que la prière en
commun. Les Unions devraient avoir
des réunions de prière, fréquentes et
vivantes.
L ordre des muets devrait être aboli
dans ces réunions.
En troisième lieu les Unions chrétiennes devraient être missionnaires et
conquérantes. L’exemple des premiers
disciples nous indique ce que nous
devons faire : André a conduit Pierre,
et Philippe Nathanaël. De même chaque
2 —
unioniste devrait amener au moins un
ami au Seigneur, chaque année.
Enfin M. Thomas a adressé un appel
à ceux qui pour une raison ou pour
l’autre se tiennent à l’écart des Unions,
en les engageant à prêter leur concours
à cette œuvre si belle, si nécessaire,
que Dieu veut accomplir, par le moyen
des jeunes gens, au milieu de la jeunesse.
Un auditeur.
C Jf O IQ iJ »L
La Tour. Samedi dernier, 1’ Union
Chrétienne des Chabriols terminait ses
séances de l’année par une soirée publique des plus agréables. La fête eut
lieu dans la grange du conseiller Poët,
ornée, pour l’occasion, de drapeaux et
d’une profusion de fleurs et de verdure.
Après le culte présidé par M. le pasteur
Jahier, un programme varié intéressa
pendant trois heures et demie un public
de près de 200 personnes: récitations,
dialogues, narrations, même du classique : une scène d’Athalie, de Racine,
reproduite par une mère, un père et
deux de leurs enfants. Le tout entremêlé de chants religieux et patriotiques,
enlevés avec une précision et un entrain remarquables. Le chœur était
composé, en partie, de jeunes filles,
(l’Union est mixte) en costume vaudois.
Le succès de la soirée est dû au zèle
du président M. B. Fontana autant qu’à
l’activité de M. le prof. Monnetti, qui pen-'
dant toute la saison d’hiver s’est occupé
con amore de l’Union Chrétienne des
Chabriols.
Bourse Peyrot. Jeudi 7 courant a
eu lieu le concours pour l’assignation
de la bourse Peyrot. Les aspirants
étaient aü nombre de quatre. La bourse
a été assignée à M. Gustave Cougn.
élève ingénieur. La Commission se composait de MM. D. Bertin, syndic, J. P.
Pons, pasteur, Albert Peyrot, réprésentant de la famille du fondateur, Geymet et Sibille, conseillers.
Conférence. M. le pasteur Auguste
Jahier donnera ce soir vendredi à 8
heures, dans la salle de la Société Ouvrière (Place des Ormeaux), la conférence déjà annoncée sur le sujet : Il
giiioco del lotto.
Société Dante Alighieri. La séance
trimestrielle de la Société Dante Alighieri est convoquée dans la grande
salle du Collège pour Jeudi 21 Avril
a 8 i[2 du soir avec l’ordre du jour
suivant :
I® Une lecture de Carducci par le
secrétaire.
Examen des moyens à adopter
pour favoriser la langue italienne dans
nos colonies de l’Amérique du Sud et
de Marseille.
3® Propositions.
NB. Le .public cultivé est cordialement invite. La Direction.
Aux propriétaires de villas et appartements à louer pendant l’été. Le
temps approche ou les étrangers vont
etre a la recherche de villas et appartements pour l’été. Les propriétaires
qui désirent profiter des services, de
plus en plus appréciés du Bureau de
location institué il y a quelques années
par la Société d’Utilité Publique sont
priés de s’inscrire au plus tôt auprès
de M. Louis Jourdan, négociant à la
Tour.
Saint Jean. Pour le
Temple.
M. Henry Peyrot de Turin doi
D. V. demain Samedi de 7 et
à 9 et demie du soir, au Tempg
Blonats, une soirée de projections;
neuses au profit du fonds pouç
tenaire du Temple. — H y aura d’à
des vues de nos Vallées, et ptls^
série d’illustrations de la cultivati«
abeilles, et enfin de magnifiques
Meaux symboliques dissolvants)
entrera dès 7 h. 1/4, par la’./
porte d’entrée pour les places o
res, ou par la porte latérale prà
la cure pour les places réservée^
versant à l’entrée une contribution
le centenaire du Temple.
De la Tour on pourra arrivet j
train de 7 heures et rentrer "chl
par le train de 10 heures.
Turin. Le Consistoire vient'dé
blier son Rapport sur la marche (
Paroisse pendant l’année 1903. Les)
électorales ont été revues selolS
prescriptions du nouveau Réglei
Bien que 28 noms aient dû être
faute de s’être conformés à ces j
criptions, le nombre total des éleci
est monté à 126, donc 27 en plui
l’année dernière. Les assemblées!
roissiales ont été plus fréquentées
les années précédentes. L’Asseifi
n a pas tenu moins de quatre séai
Dans la dernière, du 10 novembre
lecteurs ont eu connaissance des aj
en leur temps), elle a élu comme)
cien, à la place du regretté Paul Mi
M. le chev. Auguste Bosio, ce
suisse a Turin. Elle a entendu ub|
port d» M. Peyrot sur le votj
femmes, renvoyant à plus tard:
decision définitive sur la questionï
laquelle elle s’était cependant-déjà
noncee en sens favorable. S
Les cultes de San Donato ontj
mence a donner des fruits visibles
forme de quelques demandes d’ad
sion dans l’église. Le Consistoire a
eide d’inscrire dans un groupe’à"*
ces convertis, dans l’espoir qu’ils deï
dront bientôt assez nombreux
constituer une église, ayant son Go
et ses Assemblées, sous la dir«
administrative du Consistoire et le
nistère des pasteurs, en attendant qs
puisse devenir autonome. ^
La fréquentation des cultes dii
manche a été généralement satisfais!
1 ecole du Dimanche de St. Donat
bien fréquentée, celle de Porte-N<
1 est moins. Il y a eu 45 catéchunS
dont 26 ont été admis à la Sainte C
Les souscriptions pour divers ot
ont produit au total L. 38918,66.^
1
Wilfred Monod. «Vers la Justh
Sermons. 1 vol in-12 Paris, Fischbai
1904 — 372 p. Prix: 3,50. I
Jean Roth. « Paroles du Livi
Quelques meditations chrétiennes. i
in-i2. Paris, Fischbacher, 1904
p. Prix: 3,50.
Il n’y a pas d’inconvénient, croy
nous, à présenter ensemble ces c
volumes, qui ont le même but, et <
les auteurs combattent, en France
premier rang, dans le mouvement î
connu du Christianisme Social.
Ces discours sont des actes.
On y reconnaîtra les mêmes pr<
cupations sociales, on y surprendra l’é
de graves soucis intellectuels. "W. ùlo
et J. Roth sont des chrétiens di
3
i espèce, des hommes de foi et
■^'d’action,' à la piété saine et généreuse,.
1 débordants de sève évangélique, tout
I' ‘ vibrants de sympathie humaine,
f 'Sllscroient que le Christianisme estloin
¿’avoir porté toys ses fruits, ils, souffrent
" dé le voir trahi par ceux-là même
-qui ont mission de le représenter et
>, d’après lesquels on le juge.
Ils apportent à l’église contemporaine
un message ferme et clair : à savoir
-•'r que les chrétiens doivent préparer sur
la terre, par plus de vérité et de justice,
ê^ÎÎe royaume du Messie dont le type
parfait est au ciel. Pour avertir les âmes
dormantes ils recourent à un langage
nouveau, à des méthodes nouvelles.
Seraient-ils des novateurs dangereux?
. Il n’y a qu’à lire ces discours pour
^l'être ‘complètement rassuré. Disciples
■ authentiques du Messie, jaloux de l’honneur de Dieu, de Jésus-Christ, de l’E
#
fyt. criture Sainte — les seules autorités
■P qu’ils reconnaissent — «s’ils s’insurgent
’if contre une civilisation égoïste, s’ils
■*Î^.parlent d’une société nouvelle, ce n’est
point par instinct révolutionnaire, c’est
par obéissance au Maître doux et humble
de cœur ; c’est l’amour, et l'amour sçul
’■ ' qui les inspire ». Dans l’état présent
des choses, ils ne peuvent que dénoncer le
„-.,màl, inquiéter les jouisseurs, agiter et
^ " troubler les consciences assoupies, même
celles des chrétiens oublieux de leurs
devoirs et de leur responsabilité,
î,; Ils trouvent pour le faire des accents
. d’une solennité saisissante. W. Monod
s’est fait connaître déjà par plusieurs
remarquables ouvrages : le nouveau voi.: lume qu’il livre au public trouvera de
nombreux lecteurs. Jean Roth, le symP pàthique directeur de l’Avant Garde,
I organe des Chrétiens sociaux de langue
française, est moins connu chez nous,
.V.Î mais son livre a droit au même accueil.
Il a lui aussi un style très personnel,
’ de saveur originale, une forme plus
simple et populaire. En somme, ces
deux livres offrent une excellente lecture, qu’il faut surtout recommander
r. aux jeunes gens cultivés, aux catéchumènes
qui seront prochainement reçus, pour
lesquels ils nous semblent des étrennes
tout-à-fait indiquées.
E. R.
— 8
Le prix de souscription est de Deux
francs, payables aussitôt après la réceptiou du volume.
La souscription sera close le 30 avril
1904.
Ou souscrit : Imprimerie Ducros, 41,
rue du Tunnel, Yalence (Drôme) et chez
M. Ed. Thouvenot, à Drize, près Genève.
Pour les mères. Le devoir social
de nos filles, par M.me Adolf Hoffmann.
Publié sous les auspices de la Société
chrétienne suisse d’économie sociale.
Lausanne, Georges Bridel. Prix : 30
cent, l’ex.; 3 fr. la douzaine. (37 pages).
A la Jeunesse, par E. Arnaud, pasteur à Crest (Drôme). Genève, Impr.
Ed. Labarthe. Prix; 0,10 cent., pour
la distribution aux catéchumènes : 3,75
les 50 ex. franco.
S’adresser à M. Hugon P.r, Oratoire,
Génève.
L’Ami de la Jeunesse.
Sommaire du N. de Mars 1904
Le jour de pluie — Une percée dans
les nuages — Le poisson fantôme —
Le roi de Corée et son médecin —
I.’hiver, sonnet — Comment les phryganes construisent leurs étuis — Le maïs
— L’avoine — La psychologie du portemonnaie — Le jus de raisin — Soldats
¿e fer — Vers la renommée — Elisabeth
et le comte d’Essex — Voyages en tarantass — Le mondain et le chrétien,
poésie — Les étoiles — Livres et microbes — L’enfance d’un peintre, G.
Segantini — Leçons de choses Anciens métiers — Notes historiques — Toscanelli —: Pourquoi la forêt se balancetœlle ? poésie.
MINERVA
KOMA — Via Tomacelli, 15 — ROMA
En souscription:
> - La haute critique. Les découvertes
archéologiques et les premiers récits de
la Genèse par le Rev. Jhon Urquhart.
E Traduction libre de l’anglais, accompagnée d’une préface et de notes de Ed.
Thouvenot, pasteur.
Ce travail est extrait du premier volume d’un ouvrage considérable intitulé:
Le Nouveau Guide biblique, très
apprécié en Angleterre, où il a efficacement servi la cause de la vérité, et traduit en allemand, où il est parvenu à
sa 4.me édition.
Il a pour but de montrer que la haute
critique, avec ses prétentions scientifiques,
bien faite pour séduire notre temps infatué d’une sciencü plus sure d ellemême que de son objet, aboutit a la
dissolution complète des Ecritures, et
par suite leur enlève toute autorité sérieuse.
î II montre aussi que les decouvertes
archéologiques, l’Egyptologie et l’Assyriologie, consultées et utilisées sans parti
pris, corroborent d’une maniere saisissante les enseignements du livre de Dieu
et parliculièrement les rédits de la Genese
V’ qui ne sont aux yeux de la haute critique,
que «mythes et légendes».
La traduction française formera un
volume in-12 de plus de 300 pages, du
prix de 3 fr. 50 en librairie.
“ Minerva „ esce tutte le domeniche iu
fascicoli di 24 pagine, con elegante copertina,
e contiene, riassunti in diligente compendio, i più
interessanti articoli delle principali Riviste di
tutte le parti del mondo, su tutti gli argomenti
che possono interessare qualsiasi persona colta,
risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
Un journal à recommander
modèles sont assez varies pour satisfaire
tous les goûts et vont des articles les
plus simples jusqu’aux plus élégants.
Témoins chaque jour des merveilles
que des doigts de fée savent accomplir
à l’aide de ces journaux et de ces modèles, pour l’habillement de toute une
famille, merveilles d’économie non moins
que de bonne confection, nous n’ hésitons pas à recommander cette nouvelle publication à toute maîtresse de
maison.
Le Giornale della Biancheria paraît le
15 de chaque mois et coûte pour l’Italie,
L. 4 par ans, 2,50 par semestre; pour
l’étranger 5 fr. 50 et 3 francs.
Un numéro spécimen est envoyé
gratis à toute personne qui le demande
en s’adressant à l’Ufficio Periodici
Hœpli, Milano. Il suffit d’envoyer une
carte de visite en indiquant le titre
du journal.
Nouvelles et faits divers
L’ignorance de la Bible est telle
chez les peuples papistes qu’elle permet
aux prédicateurs d’en dire de grosses.
Au cours du dernier carême prêché
dans le Dôme de Florence, le 22 février,
le prédicateur a dit, que S. Paul, dans
son discours à Athènes, a déclaré que,
pour être sauvé, il ne suffit pas de
croire en Jésus mais qu’il faut aussi
observer les préceptes de l’Eglise et
croire à l’infaillibilité du pape.
Le Concile de Trente a rendu obligatoire, chaque année, la visite apostolique, ou inspection, de chaque évêque
dans son diocèse, sous peine de commettre un péché mortel. Or, dans le
diocèse, de Rome qui devrait être le
•mieux administré et servir d’exemple,
puisqu’il a à sa tête un évêque infaillible, le vicaire de Christ, cette visite
n’a plus eu lieu depuis 1824. C’est dire
que les papes Pie VII, Léon XII,
Pie VIII, Grégoire XVI, Pie IX et
Léon XIII ont commis un péché mortel.
On assure que Pie X, pour ne pas
risquer de tomber dans une mauvaise
compagnie, a décidé de publier la visite
de son diocèse, dont il déléguera sans
doute les fonctions au cardinal-vicaire.
Nous recevons le premier numéro
d’un nouveau journal que publiera l’éditeur Ulrico Hœpli, de Milan sous le
titre de Giornale illustrato della Biancheria.
Il suffirait, pour recommander cette
nouvelle publication, de connaître comme
nous les connaissons depuis des années
les deux autres journaux de modes
publiés par le même éditeur: la Stagione
et le Figurino dei Bambini, à l’aide desquels toute mère de famille intelligente
et active peut confectionner elle-même
tous les vêtements de ses enfants et
les siens propres. Grâce au Giornale
illustrato della Biancheria, elle pourra de
même confectionner tout le linge de la
maison, sans excepter les chemises
d’homme, article sur lequel son mari
et ses grands garçons se montrent volontiers difficiles.
Comme les deux publications ci-dessus
le Giornale della Biancheria est richement
et élégamment illustré, et chaque numéro est accompagné d’un tableau de
tracés qui permet de couper avec la
plus grande facilité le modèle correspondant à toute figure du texte ; et ces
Le 31 mars, mourait à Lausanne, à
60 ans, M. Auguste Bernus, professeur
d’histoire ecclésiastique à la Faculté de
l’Eglise libre, auteur d’ouvrages historiques très appréciés, tels que la continuation de la France Protestante des
frères Bordier. M. Bernus était beaufrère de M. et M.me Boegner-de Pressensé et le père de M.me Elisabeth
Voila du Zambèze.
Le déficit de la Société des Missions reste de près de 200.000 francs.
L’Assemblée annuelle aura lieu le 21
c. sous la présidence de M. Appia.
Les missionnaires moraves viennent
de faire paraître le premier numéro
d’un journal tbibétain où il discutent
un proverbe thibétain sur l’imperfection de leur religion, et démontrent
que Jésus Christ est le parfait sacrificateur et médiateur entre Dieu et les
hommes. Quoique le Thibet soit encore
fermé aux missionnaires, des Bibles et
des traités y sont continuellement introduits et de nouveaux jours se préparent pour ce pays reculé.
le pays dans le cours de l’année. Sur
ces 1044 protestants connus, il y a 31 o
civils, 734 militaires, dont 30 officiers,
repartis en 91 localités. Les pasteurs
ont célébré, en 1903, ii baptêmes, 2
mariages, 12 services funèbres, et confirmé 5 prosélitos et une catechumene.
Pendant la persécution qui sévit en
Hongrie de 1660 à 171I1 1®® étudiants
durent faire leurs études théologiques
en Suisse et en Hollande, la Bible cessa
d’être imprimée, la prédication fut suspendue dans plusieurs localités, Mais
la ville de Debreczen tint ferme et mérita l’appellatif de Rome des calvinistes.
Le pasteur Komàrom prépara une nouvelle traduction de la Bible, pour 1 impression de laquelle la ville fit un contrat avec un éditeur hollandais pour
4.000 exemplaires sur papier fort, élégamment reliés, pour 25,000 florins.
Grande fut la joie de ces Hongrois
quand l’on apprit en 1718 que l’ouvrage était prêt. Le convoi, qui portait le précieux dépôt, atteignit les
Carpathes. Mais les Jésuites, chargés
de la censure des livres en confisquèrent 3000. Après 6 ans on obtint un
ordre royal pour leur restitution ; mais,
malgré cela, Barkocri, fanatique influent, les fit transporter à Eger et enfermer dans un souterrain où ces Saintes
Ecritures demeurèrent trente ans dans
la moisissure. Puis un évêque les en
tira pour les livrer au flammes. Tellement l’église romaine est convaincue
que son pouvoir cesse là où la Parole
de Dieu est tenue en honneur!
Le gouvernement de Russie profite
de la superstition des paysans pour
augmenter ses ressources en vue de la
guerre contre le Japon. Les campagnards
des environs de Moscou disent avoir
vu une nuit dans le ciel une main tenant
une épée. Un pope (ou prêtre) a expliqué que c’était la mainde S. Georges ;
que ce grand protecteur de la Russie va
revenir dans deux mois et refouler les
eaux de la mer Jaune pour que les
Russes puissent envahir le Japon à
pied sec. Pour assurer cette victoire,
ces pauvres gens portent des oftrandes
au ministère de la guerre. Il en est
qui ont vendu leur mobilier pour en
donner le produit ; d’autres ont sacrifié
leurs économies, péniblement amassées
depuis des années.
Pendant ce temps, l’oppression pèse
toujours plus lourdement sur la pauvre
Finlande. On signale la disparition
mystérieuse d’un certain nombre de patriotes. entre autres du capitaine Fraser
qui, frappé d’exil, était venu se fixer
à S. Pétersbourg. Il en a été emmené,
sans que personne sache où. Le major
Hallonblad et l’instituteur Viatk ont
été arrêtés sans avoir été accusés ; le
major a été transporté dans une localité
inconnue de la Sibérie. On ignore ce
qu’est devenu l’instituteur faible et âgé.
Les églises protestantes françaises
d’Iudo-Chine comptent 1.044 membres,
soit 300 de plus qu’il y a un an.
Trois cents autres protestants ont quitté
Le gouvernement belge du Congo
est plus féroce encore, aussi la population indigène de ces vastes régions
diminue-t-elle rapidement. Autour du
lac de Mantouniba, elle a diminué, en
dix ans, de 65 pour cent. Entre autres
charges, ces malheureux sont frappés
d’un impôt en nature : chaque village
doit fournir par an six tonnes et demie
de gomme de copal, valant 9.000 fr. et
ils ne reçoivent en retour que 250 fr.
Ce travail les occupe toute l’année. On
calcule que dans lé village de Montaka
chaque chef de famille ne reçoit pour
sa part, après un an de dur labeur,
que I fr. 70, soit le prix d’un poulet.
- àï
4
■ ir
— 4
S’ils ne fournissent pas ce qu’on leur
réclame, ils sont frappés de lourdes
amendes, obligés parfois de vendre
leurs femmes et leurs enfants, battus,
enchaînés, déportés, condamné aux travaux forcés pour sept ans, etc.
La Conférence des Eglises Vaudoises
de l’Amérique du Sud, fixée pour février, a dû être renvoyée à une époque indéterminée, à cause de la guerre
civile.
Bien que cette lutte fratricide n’ait
pas coûte jusqu’ici, beaucoup de sang,
elle a accumulé bien des ruines. Un
parti d’insurgés, passant à Tarariras, a
prétendu y enrôler comme volontaires (!)
plusièurs jeunes gens, qui ont cependant réussi à leur échapper. Ils ont
alors emmené les chevaux de Philippe
Gardiol et d’autres colons, et se sont
servis librement dans les magasins de
M. Kuster.
D’autres partis ont effrayé les habitants de Lavalle, mais sans dommages
réels, tandis qu’ils ont imposé des contributions à Carmelo et Couchillas. A
Dolores, ils ont séjourné plusieurs jours,
pendant lesquels ils ont exigé une souscription (!) de plus 2000 pesos.
Revue Politique
Le socialisme italien traverse actuellement une crise plutôt grave et qui va
s’accentuant de jour en jour ainsi que
les derniers congrès l’ont surabondamment prouvé. Le tout dernier en date
qui vient d’avoir lieu à Bologne, a bien
voté un ordre du jour de 1’ bon. Ferri
ou l’unité du parti a été solennellement
affirmée ; mais les discussions violentes
qui l’ont précédé et où la plus grande
divergence de vues entre réformistes et
révolutionnaires s’est manifestée, a montré
clairement que le fossé se creuse toujours
plus profondément entre les deux partis,
^’il en était autrement, pourquoi les
chefs des réformistes Turati, Bissolati,
Bertesi, Yarazzani, Treves et consorts
auraient-ils senti le besoin de revendiquer
par un autre ordre du jour leur liberté
d’action dans la propagation de leurs
idees particulières, qui ne sont nullement
partagées par M. Ferri et confrères révolutionnaires ? L’unité du parti est donc
un vain mot quoi qu’ en dise M. Ferri
dans son journal, et la division n’aboutira
qu’à des luttes intestines stériles.
M. Tittoni, ministre des Âff. Etrangères
s’est rencontré dernièrement à Abbazia
avec le chancelier d’Autriche-Hongrie,
M. Goluchowski. Les journalistes en quête
de nouvelles auraient bien voulu savoir
ce que ces messieurs se sont dit; le
mal est que personne n’a assisté à l’entrevue et qu’ils ne se sont déboutonnés
avec âme qui vive. Si vous croyez après
ça qu’on est embarrassé à remplir des
colonnes d’affirmations ou d’hypothèses
au sujet de leurs discussions ! — lia ont
traité particulièrement la question des
Balkans, disent les uns — M. ïittoni
a obtenu un engagement vis à vis de la
restitution à Rome de la visite du Roi
Humbert ajoutent les autres. Ceux qui
n’aiment pas se compromettre affirment
simplement que les deux ministres ont
examiné toutes les questions commerciales
politiques et autres intéressant les deux
pays. M. Tittoni aura-t-il eu le courage
de se plaindre des agissements de l’Autriche à l’égard de nos connationaux de
l’Empire, et des continuelles vexations
dont ils sont l’objet ? des humiliations,
des affronts qu’on fait subir de temps
à autre même à nos concitoyens ? Au
moment même où notre ministre des
Aff. Etrangères était l’hôte de l’Autriche
une escouade de gendarmes autrichiens
envahissaient armés le pont d’un navire
italien dans le port de Cattaro malgré
les protestations du capitaine et contrairement aux usages internationaux. —
Yoilà des misères qu’ on ne devrait pas
faire à des alliés, aurait dû dire M.
Tittoni, et si vous tenez à notre amitié,
tâchez de modérer le zèle entreprenant
de vos fonctionnaires et ayez pour nous
quelques égards.
— Une convention vient d’être signée
entre la Turquie et la Bulgarie, par
laquelle cette dernière s’engage à empêcher les comités révolutionnaires de
troubler la paix dans la péninsule des
Balkans, notamment en Macédoine. La
Turquie prend de son côté l’engagement
d’amnistier les proscrits, de délivrer les
HISTOIRE POPULAIRE
des Veudois des Alpes et de lenis colonies
avec 64 gravures
anciennes et modernes, en bonne partie inédites
par JEAjN JALLA
Prix 2,50.
On la reçoit par la poste, recommandée,
en ajoutant 30 cent, pour le port à l’Intérieur, ou 75 cent, pour l’Etranger, pour
un exemplaire; 50 cent, ou 1.25 pour
2 exemplaires; 60 cent, ou 1,25 pour
plus de deux ex. Pour lo ex. et audessus, le port est gratuit.
Les libraires, ainsi que les pasteurs
et régents qui payent comptant au
moins 10 exemplaires, peuvent avoir
l’ouvrage à 2,25 l’ex.
Avec 50 centimes en plus, on peut
avoir, dûment collée à la fin du volume, la Carte des Vallées, dressée pour
le «Guide» par M. le docteur D. Rivoir, avec la collaboration de l’auteur.
S’adresser à M. le Prof. Jean Jalla
Torre Pellice.
Velocipedisti 1 Í
Non fate nessun acquisto senza visitare prima
la PREMIATA FABBRICA di
<^QiU5EFFE QIORDfll»-^
TOBIHO - Piazza Paleocapa, 2 - Vicino alla Stazione Porta MnoYa - TORINO
Esclusivo agente delle case
HXTMBER - SWIPT - CrBITZNEB
^ ^ DBIv ivtoivoo ^—
prisonniers politiques et de supprimer
les mesures douanières imposées au commencement de la révolution actuelle. C’est
si beau que personne n’y croit, c’esUà
dire que les deux intéressées savent parfaitement que ni l’une ni l’autre n’aura
le courage, ni même le pouvoir de tenir
ses promesses.
— La reine Isabelle d’Espagne, détrônée depuis 1868 vient de mourir à
- Paris, où elle avait depuis lors fixé sa
résidence. Malgré le luxe dont elle aimait
à s’entourer, malgré ses folles prodigalités
elle a encore pu léguer une dizaine de
millions à la princesse de Bavière. Son
petit-fils le roi Alphonse XIII n’a reçu
qu’ une relique sans grande valeur intrinsèque. Si au moins ce talisman pouvait le mettre à l’abri des attentats dont
ils sera probablement encore l’objet au
cours de son règne, comme il vient de
l’être, heureusement sans conséquence,
dans son voyage actuel à Barcelone !
On dit bien qu’il ne s’agissait pas d’un
vrai attentat ; il n’en est pas moins vrai
qu’une bombe a éclaté à peu de distance
de la voiture du jeune roi et a grièvement blessé deux hommes qui se trouvaient mêlés à la foule.
— On est fort étonné de constater
que Port-Arthur n’ a plus subi de nouvelles attaques de la part des Japonais;
mais les Russes craignent que leurs entreprenants ennemis ne leur machinent
un tour de leur façon et ne renouvellent
le bombardement un de ces quatre matins. Sur le Yalou point de combat non
plus au moins pas jusqu’ à dimanche
dernier, et les Russes continuent à se
replier. Qu’ils aient l’intention de renouveler la tactique d’Alexandre, à Moscou,
en 1812, en s’efforçant d’attirer l’ennemi
bien loin des côtes avant de lui tomber
dessus ? Parmi les on dit de la dernière
heure, à signaler un projet de débarquement des Japonais en Mandchourie, et
une grande bataille sur le Yalou.
Les dernières dépêches annoncent que
le vaisseau-amiral russe, le cuirassé Petr opawlowski, a sauté et que l’amiral
Makaroff, commandant en chef de la
flotte, est mort, ainsi que tout l’équipage
à l’exception d’une trentaine d’hommes.
j. c.
Opera Balnearia G. P. Meil!
Le domande di ammissione al ben '
ficio dei posti di cui dispone quest’opera;
tanto per la cura marina che .per jj
cure termali, dovranno essere rivolti
al sottoscritto prima del 30 Aprile p'’v^
Ricordiamo che le domande per i
bambini che hanno bisogno della Cnr
Marina devono essere corredate;
1) Di un certificato medico colla
diagnosi della malattia del richiedentés
P^^vante la necessita della cura *
2) di un certificato del pastore pf|;
vante che il candidato è assolutamene^
privo dei mezzi necessari per far frpnt)
a tale spesa ; ' ,
3) di un’impegno dei genitori o eh
per essi di partecipare alle ‘ spese «
quella misura che verrà indicata e d
provvedere ai bambini il corredo pre
scritto.
Inquanto alle domande per le Cupi
Termali, esse devono indicare precisamente la località della cura medesima
ed essere accompagnate da un certificate
medico comprovante essere veramenU
detta località l’idonea per la malattia
di cui si tratta.
Il regolamento dell’ O. B. G. P. M,
verrà spedito a chi ne farà richiestaì
Torino li 8 Aprile 1904.
D. Peyrot, pastore
16 Via Pio Quinto, TORINO.’*^
Un jeune vaudois
intelligent, instruit (ayant fait au moin
le gymnase), connaissant bien le fratl
çais, trouverait une bonne place d
sténographe a Turin. — S’adresser 1
M, le pasteur D. Peyrot, Turin. ^
Abonnements payés.
1903-04 : Chanforan, Genève.
1904; Micol, Massel; Elisée Puy, Villar; J.
Bonjour, id.; Ghigo, Pinerolo; Meynier, Abbadi
Uff. postale Berlin; Planchon, Coupins.
A. Rivoir, gérant-administrateur.
Torre Pellice — lmp. A. Besson.
Chem de fer la Tour-Pignerol-TmlD
Horaire d’hiver 1903-1904.
accél. fest.
la Tour 5.10 8.30 12.15 15.82 19.7
Luserne S. J.n 6.17 8.39 12.24 15.40 19.16
Bnbiaue 6.27 8.49 12.34 15.48 19.26
Briquéras 5.37 9.1 12.44 15.54 19.40
Chapelle d. M. 5.42 9.6 12.49 19.45
S. Second 5.49 9.13 12.56 19.52
Pignerol 6.7 9.31 13.16 16.12 20,12
Turin 7.30 10.55 14.36 17.30 21.35
Tramway Pignerol-Cumiana-Turin
'I
dir.
accél.
Turin
Pignerol
S. Second
Chapelle d. M.
Briquéras
Bnhiane
Luserne S. J.n
la Tour
accél.
5.35 9.16 12.55
7.5 10.45 14.2
7.16 10.56
7.23 11.3
7.30 11.10 14.28
7.39 11.19 14.38
7.49 11.29 14.48
7.56 11.36 14.54
16 —
17.31
17.42
17.49
17.57
18.7
18.18
18.25
19.40
21.11
21.22
21.29
21.38
21.48
21.59
22.6
Traiway PlAaeroI-Péroise
Pignerol 5.26 7.50 10.55 14. 16.45 18.24
Turin 7.47 9.37 13.16 15.44 18.32 20.47
accél. accél. dir. -ß
Turin 5.43 8. 12.3o 15.32 17. 18.45
Pignerol 8.9 9.47 14.18 17.55 18.44 21.6.
(France A. M.)
Hôtel-Restaurant popnlairi
DE
L’ÉTOILE BLEUE
16, rue Preyre — Marché Forville
tenu par PIERRE BOUChARD
originaire des Vallées
Pignerol 7. 10.40 14.30 17.30
S. Germain 7.36 11.16 15.6 18.6
Pérouse 8.10 11.60 15.40 18.40
Pérouse 8.12 11.56 14.60 18.45
S. Germain 8.47 12.30 16.26 19.56
Pignerol 9.22 13.5 16. 19.55
Cuisine soignée — Prix très modérés
- ______
Simplicité - Propreté - Hygiène - Morale
J0M BIAVA B. B. S.. 1. B. S.
AMERICAN DENTIST
2, Via Quintino Sella - MILANO J