1
^fUc-uüjranl
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Aulriohe-'ï'ii»ngrie,
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k’yfilK . M¡)l!amle , Siibde,
, f»ai- rtiionîîfi/neMi
’Kid:nt V A('.cùrd cie
^ a'alii>rmt ;
N biireaxi d'Aoininistration ;
Mm. W-ü Pü,sieurs: et à
; "tnp. Alpina à Tori'^ P«llic’.&.
'■*tUjniiBiüeat part, du 1. Janvier
^ &t se paye «l'avance.___________
ANNÉE X.XXiI- N. 4(j.
Numéros séparé» docraudé» avaot
la tirage, 10 centimes chacun.
Aunonceê: 40 centimes par ligne
pour une seule fois — Ift centimes de 2 à 6 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessu.s
s’adreaeer pour la Bédactlon et
pour l’Administration à M.
Jean Jalla, pvof.,ï'orre PelUcc.
Tout changement d’adresse coûte
i.") centimes, sauf ceux du commence rn eut de____________.
CHO
!)ES VALLÉES VAÜDOISES
Paraissant chaque Jeudi
...mue,ne. Act,., g. Suivant ia vériléavec la charité.^V^ Q^.m^gue vienne. ^tû.V.^
O III III ni r i‘ :
^^l.e ciHiforoiico ilu Val l’ôlis ~ Coiifùl'üiice sur ralcüolisina — Missions —
Noiivollos l'oligieuses —- Divens —
Cinicmti's Je petites iiiJusU'ic.s — Puliliciitioris l'oeiios — Oeuvres des prôtrès sortis Je l'iigüse rotiiaiiie — Itii’û.i formations Sousoriptioii — -Avis.
40' CONFÉRENCE
ll»‘S |»S»i'<»ÎMSftS (l«l Vstl—I*«*ïis
Noire ((iiaritntiéme conférence libre s’est, tenue à la Tour, dans la
Si-ande école île S.te Marguerite,_ le
Tl courauL. Nous avions le plaisir
dé voir arrivei' au milieu de nous
Mm. Cil. A. Trou pasteur à S.t Geréiiain, repi'éseiilaut de la conférence
du Val Pérouse, et J. P. Micol, et
11. Léger, récemment installé comme
pasteur à Rodoret.
Après le chant et !a prière, M.
Ang. Jaliier président lit quelques
IVfigments des S.tes Ecritures, et
prenant pour texte Col. 3, dô il dé^'eloppe les qrens’ées suivantes. Le
(devoir de chanter est pressât aux
*^brélieiis d’Ephèse et de Lorinthe,
®t pai' eux à tous les . chrétiens.
L’homme est porté à chanter par
la cou format ion même de son larynx.
«Vous tous les habitants de la tene,
chantez » « Chantez, vous tous qui
avez le cœur droit». Le serviteur de
Dieu obéit à l’invitation avec joie,
avec reconnaissance, et il chaule
dans la prospérité, danîs i’epreuve ;
partout : dans les temples, dans les
maisons, dans les rues, dans les
prisons, sur les brèches, meme dans
le tombeau, comme, cette leune tille
(lui, coiularnnée à être enterree vivante, chanta jusqu’à ce que la terre
couvrit sa bouche, ou plutôt jusqu a
ce que les anges de Dieu vinrent
la faire passer de la terre au ciel
pour y continuer son cantique. •—
Avec'quelles dispositiom taut-il
chanter ? — En y mettant tout notre
cœur, toute notre voix, avec actions
de grâce, comme Moïse et les enfants d’Israël, comme Déliora, car
nous au,ssi nous avons été deli^vies.
— Qu.els sont les effets du chant,
lœs cantiques de Luther, de Hans
Sachs... les cantiques de la mission ,
Mac Ail, .de l’Armée du Salut,_de
Sankey... disent quels sont les epets
(tu chant. Il élève l’âme a Dieu,
rend le cœur meilleur, encouiage
dans les combats de la vie, apporte
la paix, la joie, aide à l’adoration.
Il est un moyen de sauver les âmes,
2
1
- 302
de les réveiller. C’est un don de
Dieu, que nous devons l'aire viiloir.
Unissons nos voix sur la lerre en
attendant que nous puissions les
unir avec les rarhetés et les aucres
dans le ciel tAp. 5).
Après un chant et des prières, le
secrétaire lit le procès verhai de la
séance précédente. Ensuite iVl'' Et.
Donnet présenle son rapport sur le
cha7ît dans l'Eglise, il est accueilli
avec des applaudissements. L’assemblée chante le premier verset du
ps. 138; Il faut, grand Dieu. M, Bonnet ayant développé dans son rapport ces trois points; De i’imporfanee
du chant, de ses impeifections dans
nos églises, et de quelques moyens
de l’améliorer, la conférence ne s’arrête pas sur le premier vu que tous
sont d accord, mais une conversation
s’engage sur les deux suivants: Il
est vrai (¡ue l’on chante quelquefois
Irop bas, d’autre fois trop haut. Il
laudrait toujours chanter avec Je ton
voulu. Il faut que l’oreille soit exercée pour le prendre. Si celui ijui
diiige n est pas assez sûr de .son
lait qu’il s’en tienne au ton d’un
diapa.eon qu’avec huit ou dix sous '
chacun peut se procurer. La lenteur
aus.si est un délaut, comme quelquefois d’aller trop vite. Si l’on
n’oh.serve pas la durée de chaque I
note, le chant manque d’expressiom
serait bon d avoir une conférence
entre directeurs de chant pour s’en ■ i
tendre sur l’interprétation à lui don- '
ner. Les nuances du chant sont plus
difficiles a observer. Il faudrait des
exercices auxquels toute 1’a.ssemblée
put par t. Ne pourrait-on pas avoir
dans les réunions de quartier un
bon quart ^d’heure d'exereice.s de
chant? — Cette proposition e.st excellente. Nous avons encore plusieurs cantiques de notre recueil
qui n’ont pas encore été appri.«. Il
faut que quelqu’un les enseigne. Le
régent paroissial ne peut pas tout
faire, il faut mullipüer les aides. Les
Unions chrétiennes, en particuliei',
'doivent s’y employer, et ne pas se
contenter de préparer de.s (dionii''^
pour des ci l'cons tan ces extraordinaire'’*
Il faut rlévelü[>|)er le culte du chaiilr
laire du chant un cuite cornW®
Jenny Lirid ipii créait des aspira- ;
fions vers Dieu en ceux qui renten';
daiüïit. Il faut faire naître rarnoui''
du chant dans la famille, dans les
écoles, et d.aiis les leçons 'de caféchisme; il est bOn de faire chante''
le.s catéchumènes. Le chant
l’acte d’adoration par excellence,
nous devons nous en [lénétrer noir’
mêmes et en pénéirer notre jea*
nesse. - Il n’y a pas de réveil ,
sans le chant.
Nous avons un bon recueil qu'i"f
au choix des canti(|ues, mais I®
format est trop volumineux. Totif
en convienneiil, et l'on aimera'1
avoir une éililion de poche. Nf
Moilérateur noms laisse entrevoir
la chose est possible, et que l’of
pourrait môme avoir une édilion tf
[)art de.s cantiques [lour les réunionsQuelques idées sont échangées à c^t
égar d, et 1 on [U'opose de l'éunir l^s- '
cantiques pour les l'éunions et potli'.,,
I école du dimanche, d’en faire un '
choix très varié poní' les diiïérenD
besoin.s, et den publier' une éditionà vingt cerrlirnes, si po,ssible.
L’on propose comme livr'es de D
Bible à étudier peirdant l’hiver: Néhémie, Luc, ép. aux Galates.
La prochaine conférerrce devr'a se
tenir à S.t Jean, M. H. Tron est .
trommé rappor'teur et il propose .
comme si.rjet à tr-aiter: Des cultes
dans les églises apostoliques.
ContéreocG sur
[retardé)
Monsieur le Rédacteur,
U’e,st_ avec le plus grand iirtér’É
que j ai lu le compte-rendu si ilé
taillé de la conférence sur l’alcoo
li.sme, que Louis Appia a donné
3
363
Ma Toijr le 4 seplerabi’o dernier.
'Veuillez me perrnetlre de revenir
ce sujet pour accentuer avec
plus de vigueur les lionnes paroles
'lii diligent reijorter N. T.
, Si l’intempéranee n’est pas aussi
®leiidue et ne fait pas autant de ra
¡'>^ges en Italie iju’en France et ailleurs, cela ne devrait pas sufOre
Poiir nous rassurer, une lois qu’il
®st constant que le mal existe, qu’il
Augmente d’année en année.
, On dirait que pour s’être attaqué
^ notre pays |)lus tard qu’ailleurs,
¡1 redouble d’elïorts pour rattrapper
® temps perdu. I.e Nord de l’Italie
est déjà visiblement infecté, le
''Sntre commence a être envahi;
Plais on comprend que la partie
Piéridionale n’étant pas encore sé'jeusement atteinte, la statistique
Pb la consommation de l’alcool par
l^te l’assure. Du reste elle n’est fias
Pe 6 litres et ‘2|d, mais bien de
*0,22 par* tête ce qui est déjà énorPie. I.a sobriété italienne si vantée
PBviendi'a bientôt un mythe d'uis
*iBrtaines provinces; et malgré cola
P» piersiste à croire que la question
!*b l’alcoolisme n’est pas à poser'en
Jlulie! C’est qu’il est plus l'acile de
Bi’tner les yeux pour no pas voir le
P'ul, que de je combattre; la paresse,
'B laisser aller moral est un oreiller
Pussi doux que funeste.
Monsieur N. T, a bien raison de
Pl>'0 que «si notre pays est moins
l'avagé par l’alcoolisme ipie la
“France il ne faut pas attendre que
“ le lléau ait fait des ravages irré“ parables pour le combattre » Mais
!p lutte est difficile, dure! Les pré|*jgés invétérés sur les prétendus
Bienfaits de l’alcool dilué dans le
''1*1 ou dans les sirops on dans l’eau,
le diable, rusé et malin, qui rniirPPure aux oreilles ; « Pas encore !
“fie faites rien! vous n’êtes pas
“ tant malade que ça ! » [laralysent
endorment les cæur bien dis
l*esés.
I Kt pourtant ipie veut-on déplus?
' est avéré que, non seulement en
France et en Angleterre, mais aussi
eu Italie c’est par milliers et dizaines
de milliers que l’alcool fait ses victimes qn’il couche dans les hôpitaux
ou dans le.s sillons des cimetières,
ou qu’il envoie en prison, au bagne,
quand ce n’est pas à l’hôpital des
fous. Chaque année des milliers
d’enfanls naissent en Italie, tarés au
moral comme au physique dès leur
naissance par suite de l’intempérance de l'un des parents (1).
Que de membres de nos églises,
dans la Mission et ailleurs, ont vu
leurs progrès spirituels arrêtés ou
compromis, leur conversion s’échouer devant l’abus du vin ou i’lisage des liqueurs fortes! Que d’âmes perdues, ou qui se perdent,
malgré les chauds et répétés appels
de la prédication! Que de péchés
de toute esj.ièce, de hontes, de misères et de soutïraniies sont dûs à
rintempérance, non seulement à celle
qui, grossièrement, se manifeste par
rivrogiierie, mais à cette intempérence discrète* honnête, qui par
l’elTet, non de la rnodération, mais
de rhahitude, ne se trabit pas au
dehors d’une manière violente. Et
ce mal, plus ou moins voilé, a envahi toutes les disses de la société.
Depuis 1874 à 1894 les débits de
boissons alcooliques ont augmenté
de plus de 35,000. Des arromlissements des provinces du nord comptent 1 débit pour 174 personnes y
compris femmes et enfants; et dans
le Biellais 1 pour 52 clients !
A Milan même sur 130 personnes
il y en a 1 qui débite du vin ou
des liqueurs et pour 1 boulangerie
(1) «Ce qu'on ignore complètement, et ce
qu’il faut qu'on sache c’est qu’il suffit d’un
seul jour, d’un seul moment d’ivresse, même
chez un homme habituellement sobre, pour
que la conception, si elle a lieu ce jour
là. devienne pathologique et que 1 eniànt
qui naîtra naisse taré, idiot, hydrocéphale,
épileptique, etc. Voilà^ un fait qui mci'ite
d’être connu et publié». Doot. A. Comlia
dans sa Coriféi'ence l'Alcoolisme et l’enfance.
4
a(54
VOUS avez 5 débits de boissons alcooliques! C’est elbrayant.
Qu’attend-on de plus pour agir?
Jusqu’où le mal devra-t-il s’étendre
pour q-u’ori pense à l’enrayer? à y
porter remède ?
Monsieur Appia nous dit qu’en
France on a lutlé mollement et
qu’en Italie on n’a jamais lutté. C’est
vrai! Mais il y en'a eu qui ont jeté
le cri d’alarme; à Turin, M. Elerici
en d864, dont la noble tentative
échoua devant les rires des moqueurs
et des incrédules. A Milan M, le
Ciievaüer Bisocchi a depuis plus de
10 ans patronné la cause de la tempérance, mais sans aboutir à aucun
résultat pratique, s'étant limité à
prêcher la modération. Enfin moimême depui.s 4 à 5 ans j’ai enlref)ris
une croisade contre l’alcoolisme;
mais a vox clamantis in deserloy>.
Je n’ai été ni soutenu ni encouragé
par ceux chez qui j’aurais dû trou ■
ver un sérieux appui et même des
commilüones. A la fin d’une coni'érence sur ce sujet palpitant il m’est
arrivé d’cntejidre un collègue donner
d’une voix étnue un ensevelis.semenl
de première classe à ma pro[)osition..
de fonder une Société du Tempérance, en invitant l’auditoire à ne
pa.s se prononcer sur une question
si sérieuse sans un examen ullériour.
M. Charles Clausen a bien voulu
imprimer avec un soin spécial la
dernière conférence que je titis silice sujet à Florence (1). Eh bien !
l’opuscule ne se vend pas, l’éditeur
n’a pas fait ses frais !
Un traité à 5 cent., destiné aux
«uvriers et imprimé par la Claufliana, gît dans les magasins. Je crois
que du stock il ne manque que les
quelques centaines de copies ipie
j'ai achetées moi même pour les
di.stribuer gratis.
Cela étant, en conscience la phrase
du cher reporter: « sî nous ne pouvons faire davantage, que chacun
(I) 1/Alcoolismo ossia riritemperanza o
i .snni effetti.
Torino. Carlo Clausen 1897.
emploie son influence personnell^'j
pour retenir ceux <pii commeiii^e''
raient à mettre le pied sur
pente glissante » me semble
jusle, car en vérité (|u’a-t-oii fait-j
Rien, rien, rien !
Eh- bien ! à nouveau je re|)ren(b.
courage el je jette mon cri d’aiartne;^
L’alcool, voilà l’eimemi. ï
Qu’il se l'orme aux Vallées, dans
villes d’ilalie, des sections de la
italiana di temperanza, (|ui seraie"h
une grande bénédiction pour la l'i’''
mille, pour l’église et uii move'L
efficace d’atteindre la classe ouvrièi'*^»^
de faire du bien à tant d’àmes T'T
nous échap[)èi-aienl autrement,
De ces milliers de victimes
l’intempérance en Italie ne vo"U
semble-t-il jias entendre une voi)i
ipii MOUS crie: « Qu as-lu fait
ton frère? » > '■
Giov. Roc.iiaT- j
8 Via Aretina Firenze . i
MISSIONS
Nous venons de recevoir le ,
rap[)oi-t de la Société de Missions(1® ‘
Râle |)oiir le dernier exercice (18w
Les encaisses ont été de
1251,235.20, dont 1 024.458.75 son^'j
le |U'oduiL de collectes et, sonscrip' ^
tions en Suisse (396.215.91 ), eu W'J'''
temherg (362.188.14), dans le c esllj
do l’Allemagne (225 381,31), etda'’'*J
d’aiiti-es pays (40.673.39). Le fran*^?
missionnaire a produit 7852 fr., ,
collecte trimestrielle 8505, le sO'N
359.946. Les recette.s sont de 43,00^ j
fr. inférieures à celles de 1895. CetF;
diminution est due on bonne parti®!
aux collectes faites en'faveur de l’A’’"-;
méiiio.Cependanl.àcanse de.s l'rai.s
traordiiiaires i-eudus nécessaires siF;
divers ebamfis de travail, les comp',
tes accusent un défii-it de 78510 f'c
Los régions évangélisées sont
Cèle d’Or avec 14,905 membres
1178 baptêmes de iiaïens;
5
13.161 membre.s et 441 baptêmes,
!a Chine 4.301 membres et 265 l>aplème.s, le Gaméromi 1473 membre.s
et 358 baplêmes. Total 33 840 membres et 2242 baptêmes. — l.e.s stations sont au nombre de 56 avec
170 missionnaires, et 107 terames,
dont 7 non .nariées. ~ J^es écoles
comptaient 14.874 élèves,, avec utje
angmenlation de 1078.
En Inde, les fléaux de la famine,
la peste et 1e choléi'a, ont causé
d’assez fortes dépenses, mais n’ont
pas nui aux progrès de l’œuvre. Ees
maliométans continuent à être pres(juo inaccessibles.
En Chine, au coniraire, les l)lanca
et leur civilisation trouvent le.s portes ouvertes de[niis In guerre où les
Japonais ont remporté une lacile
victoire sur les Chinois, grâce à l’adoption des méthodes européennes.
A la Côte d’Or, Tannée 1896, rendue des plus pénibles par la mort
de filusieurs ouvriers, ne s’en est
pas moins distinguée [>ar une riche
moisson. La Société projette la fondation de nouvelles .stations dans les
territoires allemands du Togo,
An Caméronn le.s principales dif(icultés viennent, du peu de sûi'eté
polithlue de certaines régions, et de
l’im|)orLaliofi énorme de liqueurs
enivrantes.
Te rapport cpie nous venons de
résumer, plein de récils attadiants,
et orné do plusieurs gravures, se
trouve à lîàle à l’imprimerie Reinhardt.
— Nous reproduisons, d’après le
Journal des Missions, la pas.sage du
discours de M. Riaiiquis où il cal'actérise la position du Comité de
Paris comme reyrrésentant à la fois
le.s diverses branches du protestantisme de langue française:
«Fils de huguenot, au moins [)Our
les 3|4 du sang qui coule dans mes
veines — l’autre lj4 me vient des
Vaiidois du Piémont, et c’est un
motif <le {dn.s do me .sentir ici citez
moi —- né et élevé au cœur des Céventies, ayant été associé de près
à la direction de sa vie synodale, il
me semble que j’avais ma place
toule marquée dans celle maison,
sons les ordres de inoti condisciple
Rœgner, qui repéstmle l'Eglise luthérieune, l’Alsace, Strasbourg, et à
côté de mon antre ami Krüger, (pii
représente le protestantisme dans
sa forme la'plus itidéperidante, dans
son esprit ic ytlus individualiste. A
nous trois, nous symboliserons assez
bien cette alliance évangélique que
j’ai toujours non seulement aimée,
mais pratiquée ».
— Un ami de cotte anivre vient
de traduire eu allemand l’ouvrage
intitulé: Ati Zambèze sur les pan do
nos missionnaires.
Nouvelles Religieuses
Enince. — La Faculté de théologie
de Paris a eu, l’année pas.sée, jus{yu’à 77 élèves. Une vingtaine de
nouveaux étudiants se sont tait inscrire, et autant à celle de Monlauiinn.
Parmi ceux de Paris on compte un
cx-,ié,snit.e et eiiu} ex-prél.res.
Marseille. — En attendant <]u’il
soit pour vu au remplacement de M.
Tliraen, le conseil de l’église a désigné M. Bian, directeur de lu mission iropulaire de Nice, comme .suffrngant pendant 3 mois, à dater’ dn
7 novembre. — .Bien que M. Monoil
se jrorle mieux et qu'il y ait es|roir
de guérison, il sera pour assez lontemp.s encore empêché de l'epr'endre les travaux de .son miiristère.
Il ser'a remplacé, pendant ce temps,
par M. le pasteur Gaydou, de NarIvottne, agerrt rie la mission intérieurm
Suisse. — Un synode canloirat
<ini vieirt de se tenir à Zurich s’est
vivement pi'éoecn[té de la pro|sagaitde très active, et quekyuetois
6
- Sófí
violente et fanatique, que font les
papistes dans ce canton.
Autriche. — Une église évangélique va être con.struite à Villach,
la seconde ville de la Carinthie, où
il J a 3 égli.ses papistes.
Palestine. — En d882 il
lO.OÜO Juifs à Jérusalem; on y en
compte aujourd ’ Imi 42.000, et
J30 000 dans le reste de la Palestine. Parmi ces derniers on mentionne des de.scendants de la tribu
de Gad, venus du Yemen (Arabie),
où leurs pères avaient émigré 700
ans avant J. G. — Il y a en Palestine 23 colonies agricoles avec 4000
colons juifs qui ont planté un million de ceps de vigne et 200.000
arbres fruitiers. Dans ces dernières
années, 343 bahitations, presque toutes juives, ont été construile.s sur la
route de Jérusalem à Bethiéhem.
Le retour des Juifs en Palestine;
et leur retour aussi à la vie agricole,
après des siêele.s d’une activité presque exclusivement commerciale, montrent que le • temps s’approche où
on verra l’accomplissement des prophéties d’Esaïe LV 12-13, etc.
At'tnénie. — On écrit au comité
anglo-arménien de Londres que,
dans plu.sieurs districts, les gouverneurs turcs procèdent à l’exaction
des imfjôls en réclamant 10 années
d’arriérés et obligeant les présents
à payer au.ssi pour leurs'parents
exilés ou massacrés. Les prisons
sont remplies d’Arméniens qui n’ont
pas les moyens de payer. Partout,
surtout à la campagne, se commettent de fréquents assassinats. Les |
arabes de la vallée du
saccagé deux ou trois v_.__.^.
méniens prés de la frontière.
Les autorité.s persanes semblent
en cela d’accord avec les Turcs.
^ Angleterre. — Sur 44 évêques
l’Egli.se en compte actuellement 20
rilualisles, et seulement 5 évangéliques décidés.
République Argentine. -- M. Otto
A. Gossweiier, qui avait jusqu’ici la
charge de l’œuvre de Mercedes, a
été désigné pour remplacer au Rosario Tala le regretté Daniel Rerton.
Il a ôté présenté par M. Rostan à
la congrégation et à l’école du diy avait ; manche.
Etats-Unis. — Pauvre D’’ Parkhursl! pauvre New-York! Malgré
la campagne conduite par ce serviteur de Dieu pour épurer la vie adminislralive de celte ville, malgré les
elîorts des liotmétes gens et des amis
de la vérité et de la pureté, c’est le
parti de la corruption et du papisme
qui a triomphé dans les dernières
électioms de New-York. Les votes
ont été honteusement achetés avec
des millions, mais ces millions donnei'ont mainlenant un l)on dividende
aux intéressés. Pauvre D’’ Pakrhurst!
Pauvi'e New-Y^ork!
— Le 17 octobre a eu lieu,
à N. York, une grande réunion
convoquée par la société des missions américaines. Un orateur a
sollicité des dons spéciaux poui'
l’œuvre missionnaire aux Indes, en
Chine, et en Afrique. Cet appel a
été si énergique que, séance tenante,
argent, montres, bijoux ont aftlué.
Avant la fin de la réunion plus de
350 000 flancs avaient été versés.
Tigre ont
ar
DIVERS.
France. ■— UEglis-e libre publie
ce qui suit:
Nous avons en France plus d’I
divorce sur 50 mariages, et plus d’I
sur 13 à Paris.
En 1830 il y avait 1 suicide pour
18.268 habitants, aujourd’hui 1 sur
3800, c’est à dire le quintuple.
Tandis que l’Angleterre, depuis 20
an.s, a fermé 6 prisons, nous ne cessons d’agrandir les anciennes ou
d’en ouvrir de nouvelles. Depuis
1841, la criminalité de la jeunesse a
presque quadruplé. La plupart des
7
- 307
ifrands criminels et la moitié des
condamnés à mort n’ont pas encore
atteint l’âge Je 21 ans.
Afrique. — Le 4 novembre a eu
lieu l’inauguration du cberain de
fer de Palachwe à Bouloiiwayo, dans
les possessions anglaises de l’Afrique
du Sud. On parle déjà de le prolonger jusqu’au Zambèze.
CONCOyRS DE PETITES INDUSTRIES
Au mois d’Août 1898 aura lieu,
sous les auspices de la Société Vaudoise clütililé publique, un concours
de petites industries.
Pourra concourir' tout Vaudois
(jui aura introduit avec succès dans
les Vallées une industrie qui n’y
élait pas encore connue, ou développé
une industrie qui ne s’y exerçait
que dans des limites retreintes.
Il y aura un premier prix de 200
francs et un second prix de 50
francs.
A conditions égales on donnera
la pi'éférence à une industrie qui
tire .sa matière première des Vallées
mêmes sur celle qui l’y importe; à
une industi'ie à laquelle chacun
peut travailler dans sa propre habitation sur celle qui demande une
installation spéciale; à une industrie
qui donne du travail à un plus
grand nombre de personnes sur
celle qui en occupe moins.
Ceux qui voudront concourir de*
vront en faire la demande par écrit
au Bureau de la Société Vaudoise
d’Utilité publique avant le 30 juin
1898.
La Tour, le i6 Novembre i897.
Pour la Société
N, Tourx, président.
V-.-j
PUBLICJTIONS REÇUES
L'Etranger, organe mensuel de
la Société d’études internationales
de Paris. N.os Août à Octobre, rapportant in extenso la conlérence
pronoticée par M. le prof. Toiirn,
dans la Maison vaudoise, sur l’Opera
della Pace. Ce journal, qui a pour
but le développement d’un sain cosmopolitisme, est une espèce de revue qui recueille dans ses colonnes
ce qui est de nature à faire paraître l’étranger sous son meilleur
jour. Une telle tendance ne saurait
qu’êti'e encouragée par quiconque
s’efforce d’aimer son prochain comme
soi-même.
E. Giretti. l..a triplice alleanza e
la politica dell’Italia. Bologna 1897.
L'auteur est contraire à la triple
alliance.
Calendrier pour 1898, h elleniller,
avec textes bibliques. J. Lievens,
éditeur, Paris.
Escarmouches (vers) [lar Emile
Tron, Parma, L. Battei 1897. Sa
vend chez Gilles, libraire, la Tour.
Prix 1 fr. Par la poste 5 c. en plus
pour l’intérieur, 10 c, pour (’étranger.
Oeuvre des prêtres sortis
de l’Eglise romaine.
D'après le dernier rapport (1896)
nous apprenons que celte œuvre,
en 10 ans, a tendu une main secourable à plus de 60 prêtres, moines
et séminaristes. Plusieurs sont devenus pasteurs, évangélistes, missionnaires, instituteurs; d'autres sont
dans les alîaires. Les dépense.s se
sont élevées à 58,431 francs. Parmi
ceux qui sont sortis du papisme eu
1896 nous trouvons 2 abbés et un
jé-suite qui sont entrés^à l’Ecole de
théologie, un ex-prêtre du Sacré
8
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Cœur, (|ui esl à l’Ecole des missions,
elr.
Le prési'ietil tie celle œuvre esl
M. Eugène Réveillaud, doni le notn
esl bien connu, et qui lui aussi esl
sorti jadis du romanisme. Le direc,leur-caissier esl M. L. J, Iterlrand,
llouievard Bineau 86, Neuilly (Seine).
INFORMATIONS.
Beporl Fr. iO.
t)rbf. 5 — Recueillis ¡lar iVJ. ii,. Coslaliel: Elisée
Coslabel 3; E. Gostabel 5; F. Calvino 3; Meille 4.
Tola) Fr. 30
Onésime Re ve!
"lis ¡lar M. É,
AbotiiieTiieiits payés:
PENSÉE
Dieu ne nous reproche jamais de
trop demande/,..mais, au contraire,
de ne pas demander assez. A. Rochat.
M. L. Turin ayant recouru à la
Prélecture contre la délibération du
conseil communal qui lui refusait,
fiour un lemp.s indéterminé, d’implanter la lumière éleclritpie à
la Tour, le Préfet a annullé cette
délibération et a déclaré que le
conseil avait dépassé ses pouvoirs
et devait reprendre l’examen de la
(|ueslion.
— Le '15 décembre les calégoriés
E et de 1868 passeront à la milice mobile: lamlis (|ue les classes
1862 et 1865 passeront à la milice
(erritoriale, ain.si que les carabiniers,
non sous-officiers, de 1868. Les classes 1857 et 1858 obtiendront le congé
définitif.
SOUSCRIPTION
POUR LE MONUMENT 1 ARNAUD
MM. D. Datme, la Tour; S. .lean : L. Turin, .4- Peymt (aussi 1898); J. H. Beux,
Framu! ; FI. Geure-Bert, Villesèche. — Mylius 1898 (1897 payé en Mars),
Société BibUiiiie Brlt et Etraiigtre
Le Sous-Dépôt de Pignerol de la
Société susdite, conlié aux soins de
M'' Jean liarthélemi Uortoii, a été
par lui trans[)orle au
BORGO SAN IVIICHELE, CASA CASSINA
On y trouve toutes les édifions
des Saillies Eciiluresen usage dans
nos Vallées, ainsi ipie les princi pales publications de l’Impritneiie
Claudienne de Florence.
Le Sous-Dépôt de Torre Pellice
est toujours conlié aux soins de M’’
l’ancien Rarthcleiny Goss, mais ne
conlienl que les Saintes Ecrilnrcs.
Da Vendere
sulla collina di
Bibiana [)r()[)i iel;\
(il circa dieci gior
nate con casa rustica, vigna, canqio,
prato, alberi frutliferi e bro()i)arelo
formanti un solo appezzamento.
Rivolgersi alla Tip. Alpina. - Torre
ITIIice.
Rapports directs entre le l’rodiie
teur et le Coiisomniateur.
Un (les meilleurs horlogers de Besiinçu!!
et ami chrétien offre direetement à nos
lecteurs dos iiionti’es de tous modcle.s,
soit métal, soit argent ou or, à clef ou à
remontoir, à des prix réels de hou iiiarclié.
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leur enverra franco Marc EMEIIY fabricant d’FIorlogerie, à BKSANÇON (Doubs)
France.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina.
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