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M. B. Léger, pasteor
12 coiiies
perrero
Quaruiite-uniéme aimée.
19 Octobre l»06.
N. 42
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L ECHO OES VALLÉES
JPAKAUSSAPiT CHAQUK VRJVORKüI
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Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . Fr 3,00
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S’adresser pour la Rédaction A M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
• t pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout cbaugemeut d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Commimicatioa officielle — L’école et la
famille dans l’éducation morale —
Epliémérides vaudoises — Mission du
Zambèze — Chronique — Nouvelles
et faits divers — Livres et revues —
Informations — Revue politique.
COMMONICaTION OFFICIELLE
MM. les présidents des Consistoires
sont priés d’annoncer que l’Ecole de
Méthode s’ouvrira à La Tour et au
Fomard le ag courant, à 8 h. du matin.
La liste des maîtres et des maîtresses
qui doivent fréquenter cette Ecole, doit
être transmise, en temps opportun, pour
la Tour, à M. le pasteur Ch.-Alb.
Tron, et, pour le Pomaret, à M. le
prof. H. Forneron.
Torre Pellice, le 16 Octobre 1906.
Pour la Table :
J.-P. Pons, Modérateur.
L’école et la famille
dans réducatioii morale (i)
Si dans l’éducation intellectuelle la
famille a parfois un rôle restreint, il
ne doit jamais en être de même pour
l’éducation morale. Ce n’est pas a nous
de montrer aux parents quels sont leurs
devoirs envers les enfants, ni par quels
moyens ils réussiront à les élever moralement sains et virilement forts. L’éducation dans la famille n’est pas de
la théorie, mais de la pratique. Le fondement suprême de l’éducation morale
de la famille, c’est l’amour, les vertus
civiles et morales ne s’enseignent utilement que par l’exemple, et pour la
pratique de ces vertus, il faut éduquer
la volonté, tremper le caractère.
Tel est aussi le but de l’école: former le caractère en fortifiant la volonté.
Les maîtres doivent, eux aussi, plus
par l’exemple que par les préceptes,
faire concourir tous les enseignements
à ce but plus élevé, de former les facultés volitives, comme moyen pour
rendre efficace tout le travail qui se fait
dans l’école, et comme fin suprême de
l’éducation.
C’est dans cette tâche si délicate et
importante, où l’école et la famille devraient être le plus étroitement unies,
parce que le but est commun, que se
trouvent souvent les plus grandes difficultés.
Il peut arriver qu’un conflit d’intérêts, que des frottements pour des raisons politiques et sociales, se produisent
entre un père et un maître. C’est un
grand danger pour l’éducation. L’auto
(1) Extrait du discours lu A la séauce d’ouverture de la nonvèlle année scolaire.
rité du maître en est profondément
ébranlée. Tout reproche ou châtiment
infligé à l’élève est considéré comme
une représaille injuste, et peut l’être
parfois, si le maître, aveuglé par la
passion, n’a pas une claire conscience
de, sa responsabilité morale. Mais s’il
y a vraiment de part et d’aütre le sentiment du devoir, si l’éducation des
jeunes gens est le but noble et désintéressé de l’instituteur, si le père se
préoccupe avant tout du perfectionnement moral de ses enfants, alors ils
passeront tant l’un que l’autre sur ces
divergences, ils oublieront les anciennes
rancunes pour se serrer loyalement la
main dans un sentiment nouveau d’affectueuse solidarité, unis par l’œuvre
commune d’éducation morale.
Mais cela arrive rarement. Par contre, on voit fréquemment des parents
imprudents parler avec légèreté du maître en présence des enfants, porter des
jugements sévères sur sa conduite comme citoyen privé, en critiquant sans
pitié ni charité tous ses actes, ou comme
instituteur, en lui déniant toute aptitude à l’enseignement et en lui décernant des diplômes qui ne sont ni de
capacité ni de savoir, détruisant ainsi
le peu d’autorité qu’il avait pu acquérir sur les élèves.
Parents qui m’écoutez, ne dites jamais de mal des maîtres de vos enfants. Si vous ne montrez pas d’estime
pour eux, pouvez-vous prétendre que
vos enfants ne suivent pas votre exemple ? Par sa nature l’homme est porté
à croire plus facilement le mal que le
bien, à dénigrer les autres plutôt qu’à
les louer. Les enfants n’ont pas le discernement de voir dans ces critiques
violentes l’exagération qu’y reconnaîtrait un adulte; ils croient tout littéralement vrai, et perdent tout respect
et toute déférence pour celui qu’à l’école ils devraient écouter et respecter
comme un père.
Ne dites pas non plus de mal de
l’école en général. Certaines critiques
justes, raisonnables et bien fondées n’ont
pas besoin d’être dites aux enfants,
parce qu’elles ne leur font aucun bien
et peuvent faire beaucoup de mal. Elles
sont comme les rasoirs, qui sont parfaitement inutiles aux petits garçons,
mais qui peuvent faire de profondes
et dangereuses blessures à l’imprudent
qui les prend en main pour s’amuser.
Un autre défaut de plusieurs (laissezmoi vous parler Iranchement). c’est d’écouter avec trop de complaisance Us
critiques et les moqueries des élèves
au sujet de leurs maîtres. Certaines caricaitures plus ou moins artistiques, certains surnoms de mépris, les mauvais
tours qu'on joue à l’école quand la leçon est ennuyeuse ou que le profes
seur, par excès d’indulgence, tolère
quelque relâchement de la discipline,
tout cela est souvent sujet de rires de
la part de parents imprudents, qui ne
pensent pas qu’ils nuisent aussi à leur
propre prestige et autorité, en encourageant ces enfantillages, qui ne sont
pas toujours tels.
La chose devient beaucoup plus grave
quand les éducateurs naturels, oubliant
leur grande responsabilité, excusent -et
même approuvent les fraudes et les
tromperies qui se commettent à l’école.
Ce que l’on appelle habileté, vivacité
et promptitude d’esprit, devrait s’appeler à plus juste titre fausseté, mensonge, abus de confiance. Il n’y a pas
de petites et de grandes tromperies ;
celui qui ment dans les petites choses
peut mentir aussi dans les grandes,
celui qui réussit, par des moyens illicites, à escroquer un chiffre qu’il ne
mérite pas, commet une action déshonnête ^u’il faut juger en elle-même, non
par les avantages qu’on en retire. Si
nous croyons raisonnable de ne pas
exagérer l’importance et la gravité de
ces fautes de jeunesse, en prenant pour
excuse le fait que la conscience morale
n’est pas encore formée, que la volonté,
encore dans l’enfance, ne peut résister
aux impulsions de l’instinct, nous ne
saurions trouver d’excuse à la faute des
familles qui encouragent de tels écarts
sans rougir d’en tirer profit.
Le couronnement et la base de toute
l’éducation, le principe qui l’informe
tout entière, c’est l’éducation du sentiment religieux, ou plutôt, le sentiment
religieux dans l’éducation. Aussi souscrivons-nous volontiers à la proposition
de Ro.smini : «Dieu est l’idée qui donne
l’unité à l’éducation». Cette idée doit
être spécialement présente dans l’éducation morale. On ne peut pas, dans
la morale, faire abstraction de la Divinité ; il faut la conscience que le Père
céleste nous aime, nous voit et veille
sur nous.
L’école athée ne peut être vraiment
éducatrice. Mais telle ' n’est pas notre
école, nous voulons l’affirmer solennellement au commencement de cette nouvelle année scolaire. Non qu’elle soit
une école confessionnelle, où l’éducation de la jeunesse serve à masquer
d’autres fins intéressées et partant non
légitimes. Nos instituts d’éducatioii_ secondaire ne servent pas à la propagande
de tel ou tel .système théologique, ni
à soutenir les dogmes et les croyances
d’une secte religieuse, comme ils ne
visent pas à former la conscience pour
en faire un instrument .servile d'une
société ecclésiastique. Tous ceux qui
les connaissent peuvent en rendre témoignage. Mais cela n’empêche pas
qu’ils ne soient pénétrés d’un profond
sentiment religieux, qui unit tous, administrateurs, professeurs et eleves, dans
une communion spirituelle d’ames immortelles. Nous ne parlons pas de religion dans les classes, ce n’est pas
notre tâche, mais nous sentons a chaque instant le regard du Dieu éternel
sur nous, et nous voulons être fidèles
à notre vocation, en inspirant chacune
de nos paroles, chacun de nos actes,
de ce profond sentiment de notre devoir d’éducateurs chrétiens.
Par cela nous croyons être aussi
en communion spirituelle avec vous,
pères et mères qui m’écoutez, et avec
tous ceux qui nous envoient leurs enfants. Vous sentez, vous aussi, en votre
cœur, que sans un idéal de foi et d espérance chrétienne, il manque le fondement de la vraie éducation, et par
l’exemple et par la parole vous mettez
dans les cœurs les premiers germes
des vérités éternelles qui conduisent a
la vraie vie en Christ. Que l’assurance
que l’école concourt, bien qu’indirectement, à ce noble but, soit pour vous
un encouragement. Il n’y a pas entre
vous et nous le désaccord qui existe
ailleurs entre les sentiments et les idéals
des parents et ceux des maîtres, puisque nous avons une seule foi et un
seul idéal.
Vous tous pères et mères, familles
des étudiants, amis de la jeunesse qui
est l’espérance de l’avenir, unissez-vous
à nous pour cette noble et sainte mission. Unis nous serons forts, nous réussirons, et Dieu bénira toujours notre
travail.
Ed. Longo
19 Octobre
Edit du duc de Nevers à Salaces
Il y eut un temps où nos Vallées
n’étaient pas la seule région du Piémont où la religion évangélique était
professée ; au milieu du lô.ème siècle,
le marquisat de Saluces était tout parsemé de florissantes églises vaudoises
qui jouissaient de la liberté religieuse
conquise par les huguenots français,
parce que le marquisat de Saluces appartenait alors à la France.
En 1567, tandis que les Vallées géini.ssaientsous l’oppression deCastrocaro,
les Vaudois de la Vallée du Po tenaient
tranquillement leur synode le 14 octobre
à Dronero, dans le palais des seigneurs
de Monterosso. Donnons ici la liste des
églises qui y étaient représentées et
des pasteurs qui y prirent part, puisque
nous av'ons le bonheur de la posséder,
Il y avait donc :
Gulatée, pasteur des églises de Saluces,
Savigliano, Cartnagnola, Levaldi et Villafaletto ;
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Masseran, pasteur de Verzolo. Alpease
et Costigliole ;
Francesco Trncchio pasteur deDronero;
André Lancianois, pasteur de San Damiano, Pagliero et Carignano ;
Pietro Gelido, pasteur d’Aceglio ;
Isoard, pasteur de San Michele, Pras
et Chanues ;
Francesco Solfo, pasteur de Pravillelm
et Bertrand Jordan, pasteur de Piolets,
et Bietone. Les églises de Démonté et
de Festeone y avaient aussi leur pasteur ; mais son nom manque.
Il y avait donc neuf pasteurs et les
représentants d’une vingtaine d’églises
et stations d’évangélisation.
L’on peut penser si le clergé Romain s’agitait pour étouffer ce mouvement pour lui si dangereux ! Il fit si
bien qu’il obtint qu’un édit fût publié
le 19 Octobre, cinq jours après le
Synode Vaudois, au nom du Duc de
Nevers, lieutenant du roi au marquisat
de Saluées, enjoignant à tous les protestants du marquisat nés hors des
états du roi de France d’abandonner
le pays dans l’espace de 3 jours !
On voulait par là se débarrasser des
pasteurs les plus distingués qui provenaient des états du duc de Savoie ;
mais ils refusèrent de quitter leurs
troupeaux, et l’on put ainsi mettre la
main sur deux d’entr’ eux, Francesco
Trucchio natif de Centallo et Francesco
Solfo natif de Cuneo.
Ils furent emprisonnés à Saluces pendant quatre ans et quatre mois, et ne
furent libérés enfin que grâce à l’amiral de Coligny et autres puissants huguenots de France, que leur collègue
Galatée (allé en France tout exprès)
réussit à intéresser à leur sort. Trucchio
se réfugia aux Vallées où il fut pasteur
de St-Jean de 1572 à 1593.
Hélas! ces belles églises .Vaudoises
de la Vallées du Po devaient bientôt
être extirpées, quand cette région passa
sous la domination des ducs de Savoie I
Teofilo Gay.
Mission du Zambèze
La grande nouvelle de ce pays c’est
l’abolition de l’esclavage dans tous les
domaines du roi Lewanika, depuis le
16 Juillet. Déjà en 1890 le roi Lewanika
avait aboli le commerce des esclaves,
sous l’influence de M. Coillard. Les
incursions sur les tribus voisines plus
faibles, continuaient à avoir lieu de
temps à autre. La dernière razzia fut
organisée en 1897, quelque temps avant
l’arrivée du Gouverneur Britannique.
L’expédition était prête à partir le lundi,
mais la prédication de notre ami A.
Jalla fut une protestation si éloquente,
que^ les soldats retournèrent à leurs
maisons, et les chefs eurent honte de
les rappeler. Depuis lors les incursions
cessèrent, et la police du pays, organisée par le gouverneur, veilla au maintien de la paix.
L'esclavage domestique conûn\ia.\t encore.
Personne ne pouvait dire d’un objet
quelconque, «ceci est à moi». Propriétés, femmes et enfants, pouvaient
être ravis à chaque moment par le
chef, La tribu dominante seule avait
droit à l’éducation et à la fréquentation
du culte. L’esclave n’aurait pas pu manifester de l’attachement à l’Evangile,
sans l’autorisation de son maître. Toute
initiative et toute conscience étaient
anéanties. Ils devaient beaucoup travailler, mais tout pour leurs chefs. Le
sort des enfants, surtout des petites
filles, était des plus misérables. Tra
vailler du matin au soir, être maltraités
et battus, souvent sans motif, pour le
plaisir de frapper, comme un enfant
mal élevé trouve du plaisir à frapper
un chien. Pour manger ils devaient
voler. Les parents ne pouvaient guère
s’affectionner à leurs enfants, sachant
qu’à chaque moment le maître pouvait
les leur enlever. C’est pourquoi plusieurs
tuaient leurs enfants, et refusaient de
•faire célébrer publiquement leur mariage, et de se maintenir véridiques
dans leurs promesses.
Dans ces dernières années, ensuite
de la prospérité et du progrès moral
du royaume, le sort des esclaves a été
beaucoup amélioré, spécialement aux
environs des stations missionnaires, ils
n’ont que rarement été torturés ou mis
à mort. Lewanika lui-même a donné
le bon exemple. Il a été très bon pour
ses esclaves ; cependant le mauvais
système durait toujours. Mais maintenant, voici la lettre du missionnaire,
A. Jalla, datée de Lealui, le 24 Juillet
1906.
« Le 14 courant, la proclamation de
l’abolition de l’esclavage a été faite
dans tout le pays gouverné par les
Marotsé. Comme M. Coillard aurait joui
de cette bonne nouvelle I lui qui a vu
l’esclavage dans les moments les plus
terribles, et dont la tâche principale a
été immédiatement de le combattre sans
relâche. Nous tous qui avons pris part
à cette œuvre, nous remercions Dieu
du résultat qui a été obtenu. Les hommes ne sont que des instruments dans
sa main. Tels nous avons été nous et
le secrétaire pour les affaires de l’intérieur, qui avons obtenu du roi et de
son Conseil de faire cette proclamation.
Ceci aurait été impossible sans l’influence de l’Evangile qui a pénétré la
nation, et spécialement les gens 'de la
capitale. Cette influence a été évidente
dans notre prédication et dans nos conversations publiques et privées, sur ce
sujet. Elle était déjà évidente par l’amélioration de la condition des esclaves,
et par l’émancipation de plusieurs. Elle
fut peut-être plus évidente encore par
le changement d’esprit de quelques
membres du Conseil du roi, spécialement de Mokamba, le i.r ministre chrétien. Il était plein de zèle lorsqu’il y
a un an, il me dit qu’il voulait lutter
pour la liberté des esclaves, parce qu’il
croyait que c’était la volonté de Dieu,
et la conséquence nécessaire de sa conversion à l'Evangile de la Grâce. Et
lorsqu’en Avril dernier il me dit qu’il
voulait soutenir cette proposition dans
la grande assemblée publique, il entendait bien maintenir sa parole. Il
commença par donner l’exemple au
mois de mars de payer ses esclaves
pour leur travail, puis, il parla à ses
collègues du Conseil du roi. C’est ainsi
que M. Worthington trouva le terrain
bien préparé. Je fus-appelé à lire à la
grande assemblée la proclamation que
j’avais traduite en sessouto, après que
le Ngambela, le premier ministre, et
M. Worthington eurent expliqué au
peuple le motif de cette convocation.
Le Ngambela dit : que comme les tribus
assujetties par les Marotsé avaient adopté les usages de leurs vainqueurs,
ainsi ils étaient maintenant appelés à
adopter les usages des Anglais, puisqu’ils sont devenus nos gouverneurs.
Ainsi il fallait abolir l’esclavage. Puis
M. Worthington complimenta le roi et
son conseil au sujet de la décision qu’ils
avaient prise. Il se persuadait qu’ils
feraient leur po&sible pour la réalisation
de ce grand événement. Puis il s’adressa
aux ci-devant esclaves, leur rappelant
leurs nouveaux devoirs envers leurs
maîtres. Je dus traduire ces discours,
après quoi j’ajoutai :
« Peuple des Marosti : 3 grands crimes
se commettaient dans votre pays. Le
I *■ ) ce sont les guerres, guerres civiles,
guerres à l’extérieur, les razzias, les
meurtres. Voyez ! tout cela est aboli
par l’Evangile 1
2®) U Esclavage, il a duré longtemps,
mais enfin le voilà aboli par l’Evangile.
3®) Il reste encore un crime qui
doit cesser, c’est la polygamie. La lutte
sera pénible, mais Dieu qui a déjà béni
la nation de tant de faveurs ne manquera pas de la bénir encore par de
nouveaux progrès.
Puis Kalonga dit : « Nous vous avons
donné la liberté, vous n’aurez dès aujourd’hui plus d’excuse pour manquer
l’Ecole et les cultes »
Finalement le Ngambela les exhorta
à-obéir toujours au Roi et à leurs chefs
selon le réglement de la proclamation,
qui contient certaines défenses au sujet
de la chasse et des boissons fermentées.
(L’ivrognerie est très sévèrement punie).
Venez maintenant et remerciez le roi
avec le Shou-tela. Les tambours sonnèrent la charge et toute la place se
changea en une feinte bataille, qui intéressa ceux qui n’avaient jamais vu
une scène pareille, et la fête terminée
chacun se retira le cœur plein de joie».
D. T.
c lï O IÖ li
La séance d’ouverture de la nouvelle année scolaire pour le Collège
et l’Ecole Normale a eu lieu mardi à
3 heures à la Maison Vaudoise, en présence d’un public plus nombreux que
d’habitude. La Table y était représentée par trois de ses membres, et le
conseil municipal de Torre Pellice —
ce que nous avons constaté avec plaL
sir — par deux assesseurs.
M. le professeur Jahier, directeur sortant de charge, préside et, après l’invocation, lit quelques passages du livre
des Proverbes. Ensuite il donne la parole à M. le professeur Longo pour le
discours d’ouverture. M. Longo a pris
pour sujet les rapports de l’école et de
la famille dans l’éducation. Il parle successivement, à ce point de vue, de l’éducation physique, intellectuelle, et morale, montrant comment, dans chacune
de ces branches, la famille peut et
doit coopérer avec l’école et celle-ci
avec celle-là, pour former des hommes
sains et forts de corps et d’esprit, de
conscience droite et de caractère bien
trempé. Ce discours, clair, bien pensé,
bien rédigé et plein de conseils pratiques, est écouté avec un visible intérêt par les élèves grands et petits, et
par le public, qui applaudit chaleureusement l’orateur. Nous sommes heureux
d’en reproduire presque en entier, quoique dans une traduction qui ne vaut
pas l’original, la partie qui traite de
l’éducation morale.
Suit la lecture des résultats de la
dernière année scolaire — résultats généralement satisfaisants pour l’Ecole
Normale et le gymnase et excellents
pour le lycée — et la distribution des
prix, exceptionnellement nombreux cette
annee au College, puisqu’il n’y en a pas
moins de 18. Une élève de l’ancienne
Ecole supérieure, M.lle Pauline Bonnet,
ayant achevé les cinq années d’études
prescrites par l’ancien règlement, et
obtenu à Aoste sa licence normale (bien
'S
qu’ici elle n’eût été que promue à la
3.6 classe) reçoit le brevet de la Table,^
le dernier probablement qui sera déli-’
vré sous cette forme, la nouvelle organisation de l’Ecole portant des prescriptions nouvelles aussi sur ce point.
M. Jahier cède ensuite la présidence
au nouveau directeur, M. le professeur
Ribet, qui adresse une courte allocution aux élèves, leur recommandant
surtout de travailler régulièrement cha- ^,4
que jour et de ne jamais renvoyer à
demain la tâche d’aujourd’hui. ^
M. le pasteur Teofilo Gay, secrétaire
de la Table entretient encore un instant l’auditoire avec son brio habituel,
se réjouissant des succès remportés par
les élèves et en souhaitant de meilleurs
encore pour l’avenir, et M. le pasteur
Léger clôt l’intéressante et édifiante
réunion par une prière.
Nous recevons :
Les Unions Chrétiennes de Jeunes Filles du Groupe Piémont ont eu
leur conférence annuelle Jeudi dernier,
11 Octobre, à Torre Pellice. Il y avait
environ 80 membres, venues des diverses paroisses des Vallées. La Conférence a été présidée par M.me Boldrini-Gay. Le culte d’introduction a été
fait par M.me C. A. Tron. Ensuite
M.me Weitzecker, Présidente du Comité
de Groupe a lu un intéressant rapport
sur le travail accompli pendant cette
dernière année et sur l’activité spéciale
de chaque Union.
Un travail présenté par M.lle Grill
sur le « Double but des Unions » a
amené un échange d’idées sur la consécration individuelle des Unionistes et
l’influence personnelle à exercer sur les
jeunes filles non chrétiennes. M.lle Noerbel, de Milan, a parlé des Foyers, fondés
par les Unions, en demandant l’appui
moral et matériel des Unionistes.
Après avoir brièvement parlé du nouveau recueil de chants pour les Unions
et de YAlba, l’on a recommandé aux
jeunes Vaudoises de continuer à faire
partie des Unions dans les villes où
elles vont en service.
On a insisté surtout sûr l’exemple
que doivent donner les servantes vaudoisés se conduisant partout et en toutes occasions comme de vraies chrétiennes, se souvenant des modèles laissés par nos ancêtres et persévérant
dans la prière pour se conserver honnêtes et pures. Après la nomination du
nouveau Comité la i.e partie de la Conférence ie termine vers midi.
A 2 h. i\2, à la Maison Vaudoise,
il y a eu une réunion présidée par M.
le pasteur C. A. Tron. Il a donné
comme exemples à suivre la servante
de Nahaman et Dorcas, exhortant les
Unionistes à exercer leur activité et
leur influence d’abord au sein de leur
famille, ensuite dans la paroisse. M.
Romano, a parlé du but que doivent
avoir les Unionistes — c’est celui de
rendre témoignage fidèlement. Il a cité
des paroles de Luther sur la faiblesse
humaine et la toute puissance de Dieu.
M. Pons Modérateur a parlé de l’Union
avec Christ en Dieu, de l’influence personnelle que les Unionistes doivent
exercer auprès des jeunes filles indifférentes ou frivoles, et a donné d’excellents conseils pratiques aux servantes
tout spécialement, les exhortant à être
véridiques, actives, honnêtes et pures.
Dieu veuille que cette Conférence
laisse une durable impression et produise des fruits à Sa gloire.
En terminant nous sentons le besoin
de remercier publiquement l’Union de
T
I
3
" la Tour pour son chaleureux accueil et
; nous implorons sur elle les bénédictions
de Dieu.
- La Tour. Les écoles sérales s’ouvriront
pi inndi prochain, 22 courant, à 8 h. du soir .
li-. dans le local de VOrdine Maurizlano.
. M. le prof. Mario Falchi a bien voulu
se charger du discours d’ouverture.
Les inscriptions sont déjà au nombre
d’une 6o.e et elles seront encore reçues
? lundi soir.
^C’est pourquoi nous recommandons
à tous ceux qui auraient quelqu’un à
J proposer de le faire au plus tôt.
f- V Quelques jeunes filles se sont aussi
inscrites. Quand il y en aura une vingt-;-.:®'taine au moins, l’on tâchera d’avoir une
classe spéciale pour elles.
(Commimiqm).
? Nous rappelons, avec recommandations, le Congrès pour le repos hebdomadaire, qui se tiendra à Milan du
29 au 31 courant. Des rapports seront
présentés entre autres par MM. Mario
-Falchi, Edouard Jalla, Mario Miegge
et Enrico Meynier.
Nouvelles et faits divers
Les fêtes de Briquéras ont fourni
l’occasion à plusieurs publications historiques intéressantes. Dans l’une d’elles,
M. Colombo étudie l’histoire de Bubiane
en 1706. Il y cite, d’après les manuscrits
Carola, cet épisode inédit au sujet de
la venue de Victor Amédee aux Vallées. « Une infinité de monde vint voir
S. A. R. à Luserne. Elle dit aux ministres [les pasteurs vaudois] : Eh bien,
mes braves sujets, est-ce que je serai en
sûreté dans vos vallées, est-ce que vous
me serez fidèles ? — Les ministres repondirent ; Sire, V. A. R. peut bien
compter sur notre fidélité, car nous vous
serons fidèles jusqu’à la mort : et si nos
armes ne suffisent pas pour vous défendre, voilà nos femmes et nos enfants,
que nous mettrons pour faire bastion
à Votre Altesse Royale».
— On se rappelle qu’à la suite d’une
pétition, revêtue de 84.000 signatures,
le Grand Conseil du canton de Vaud
avait interdit la vente de 1 absinthe.
Une contre-pétition en faveur du poison
vert a demandé que cette décision fût
soumise à un referendum. Ce dernier a
eu lieu te 23 septembre. Le résultat en
est que l’interdiction est maintenue par
22.530 oui contre 15.676 non.
— En vue des nouvelles éditions
du Nouveau Testament, on commence
à se préoccuper d’introduire certaines
modifications indispensables. Ainsi, pour
le passage sur les 3 témoins dans le
ciel (I Jean V, 7 et 8) qui ont été ajoutés après coup ; ainsi pour la fin de
Marc ; ainsi pour l’ange à la piscine de
Béthesda (Jean V, 4).
IJEclaireur ajoute avec raison : « Certains, insuffisamment éclairés ou de
parti pris, prétendront que c est déplorable. Le déplorable serait que, sachant que certains passages ne sont
pas authentiques, on laissât croire qu ils
ont la même valeur que le reste des
Ecritures ».
LIVRES ET REVUES
La vita di Carlo Haddon Spurgeon narrata al Popolo ed ai Fanciulli
da Benvenuto Celli. 1 vol. in 12® di pag.
297. Firenze, Claudiana, 1906. Prezzo :
L. 1,50. n
L. M. Galassi. Gesù. Firenze, Claudiana, 1906. Pag. 23. Prezzo: L. 0,10.
La Rivista Cristiana
Somiìuirio del N. di Ottobre.
G. Lazzi : Sulla riconciliazione della
fede con la scienza. — H. T. Gay : La
verità intorno a Lutero. — G. Grilli :
L’evangelo e l’uomo moderno. — 0. Cocorda : Chi è l’Anticristo. — L. Caiani :
Rassegna mensile — Dalle Riviste —
Notizie spicciole.
La Revue Verte
Sommaire du Numéro 24.
Chronique parisienne, Charles Méré.
—- La Marseillaise, Bibliophilon. — Pensées, poésie, Ed. Chapuisat. — Un artiste suisse : Le peintre Arthur Herzog,
Ad. Yillemard. — L’Asie en feu, roman,
Féli Brugière et Louis Gastine. — A
travers les livres : Bulletin bibliographique, Romans. — Visite médicale, Fernand Yialle. — Table des matières, 19051006. — Un peu de cuisine. — Coin
des chercheurs.
Abonnements: Un an, Suisse 6 fr.\
Union postale 8 fr. 50. Six mois, Suisse
3 fr. 50 ; Union postale 4 fr. 50.
Direction et administration ; rue des
Epouses, 138, Fribourg (Suisse).
31 i 11 e r V a . 1
Sommario del N. 45.
Rivista delle Riviste : Le cause dell’insurrezione cubana — Come si fanno gl^
affari in Germania e in America — Bagni
e stabilimenti di bagni — Vittorio Cousin
e l’Indice — Attraverso le Riviste italiane :
I viaggi di perfezionamento all’estero —
Pubblicazioni amministrative influenti sull’economia nazionale — Il prezzo di una
cantata del Monti — « Esame » : versi di
L. Pirandello — La fine di un celebre
teatro torinese — I libri più letti dal
popolo italiano — Giuseppe Giacosa —
La politica della casa in Germania —
Tessere artistiche del Settecento : i benefit
tickets — Il nuòvo indirizzo nel trattamento della mano d’opera — L’industria
del petrolio nel Piacentino — Il commercio del corallo — La cultura fattore
di educazione e disciplina militare —
L’economia nazionale e la riforma tributaria — La cura dell’uva — Questioni
del giorno — Spigolature — Fra libri
vecchi e nuovi — Rassegna settimanale
della stampa.
Nouvelles publications de l’éditeur Hoepli
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Prof. Giovanni Soldani. Agronomia
e Agricoltura moderna. Libro per gli
studenti e per la gente dei campi. Terza
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editore, Milano, 1906. — L. 2.
Murani Oreste. Trattato elementare di fisica ad uso dei licei e
degli istituti tecnici. - Terza edizione accresciuta e riveduta dall’Autore. — Ulrico Hoepli, uditore, Milano,
1906. —- Voi. I, Lire 5. — Voi II,
Lire 6.
F. Branditone. Saggi sulla storia
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in Italia. — Un voi. di pag. XXIII_______ Ulrico Hoepli, editore, Milano.
- U. 9- ■
Prof. Francesco Paolo Contuzzi. Di
ritto costituzionale. 3-a edizione intieramente rinnovata, di pag. XXX458. — Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1907. — L. 3.
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voi. di pag. XVI-165, con 76 incisioni.
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— L. 2.
llevue Politique
M. le ministre de la Guerre, le général
A iganò, s’est laissé tout dernièrement
interviewer par un correspondant d’un
de nos principaux journaux auquel il
a fait des déclarations fort importantes.
M. Vigano est pénétré de la gravité et
de l’urgence du problème militaire. Il ne
nourrit pas le moindre doute à l’endroit
du patriotisme de nos soldats, des capacités et de la valeur de nos officiers ;
mais il est également convaincu que notre
organisation militaire est plus qu’imparfaite et que nous serions mal préparés
à soutenir une guerre éventuelle. Notre
matériel d’artillerie surtout ne répond
plus, à son avis, aux exigences modernes ;
aussi a-t-il manifesté l’intention de demander au Parlement des fonds considérables dans le but de le renouveler et
de pourvoir en outre à uue défense plus
efficace de la frontière orientale et des
cotes.
Les déraillements de convois, les chocs
de trains, les retards, de quelques heures
parfois, l’encombrement des voies, le
manque de wagons sont plus que jamais
à l’ordre du jour sur toutes nos voies
ferrées. Si d’un côté il faut tenir compte
d’une considérable augmentation de trafic
à cette époque de vendanges ainsi que
de l’affluence extraordinaire de voyageurs
pour l’exposition de Milan, il faut reconnaître d’autre part que l’exercice
d’état n’a pas amélioré sensiblement les
services. Le personnel n’est guère plus
empressé et le matériel semble se trouver
dans un déplorable état de délabrement.
Des centaines de locomotives exténuées
par un trop long usage demandent à
être remplacées. C’est ce que le gouvernement semble avoir comprit s’il est vrai
que environ deux cents nouvelles locomotives viennent d’être ordonnées à différentes usines, nationales et étrangères,
pour être livrées dans le courant de
l’année prochaine. Mais, d’ici là. Dieu
sait à quels risques les pauvres voyageurs vont encore être exposés.
Voici une bonne nouvelle pour les
ménagères. On dit que le 8 nov. prochain, M. Majorana, d’accord avec ses
collègues du Cabinet, va annoncer dans
son discours politique de Catane, qu’une
loi de dégrèvement sur le sucre et le
pétrole va être incessamment déposée à
la Chambre. Il s’agirait de réduire d’un
bon tiers au moins les droits sur ces
denrées de première nécessité et de diminuer en outre la prime que l’Etat accorde aux fabricants de sucre nationaux.
Une plus grande consommation compenserait totalement ou en partie les pertes
que le budget viendrait à subir par cette
providentielle réduction. Souhaitons au
Gouvernement assez d’esprit pour comprendre la chose. On nous a, du reste,
assez longtemps leurré par de belles promesses.
La clôture de l’Exposition internationale de Milan est définitivement fixée
pour le 4 novembre. A signaler parmi
les visiteurs de marque de ces derniers
jours le Roi et la Reine qui en sont à
leur troisième visite.
Les riantes campagnes vésuviennes, si
terriblement ravagées par l’éruption du
volcan, le printemps dernier, viennent
de subir de nouveaux dégâts occasionnés
par les pluies diluviennes des 15 et 16 c.
Des torrents de lave et de boue se précipitant avec violence sur les flancs du
Vésuve, entraînant dans leur cours des
troncs d’arbres et des débris de toute
sorte ont recouvert les campagnes cultivées, atteint les habitations en maints
endroits, recouvert les routes et interrompu les communications. L’on a meme
à déplorer quelques victimes humaines.
— La publication des mémoires du
prince Hohenlohe continue à défrayer la
presse. Les journaux du monde entier
en reproduisent dans leurs colonnes les
épisodes les plus saillants au grand désappointement de Guillaume II et du
gouvernement allemand. Rien d’etonnant
donc que le coupable auteur de tant de
révélations indiscrètes, n’ait pas attendu
d’être destitué de ses fonctions de préfet
de Strasbourg et qu’il ait remis aussitôt
ses pouvoirs entre les mains de son supérieur immédiait le gouverneur général
de l’Alsace-Lorraine. Le mal est qu’il ne
semble pas du tout repenti d’avoir cause
tant de peine à son empereur, et qu’ il
se dit prêt à faire d’autres révélations
non moins sensationelles. On les attend
avec une légitime impatience, d’autant
plus qu’elles vont éclairer le public sur
certains côtés de la politique internationale demeurés jusqu’ici dans l’ombre
et qu’elles contribuent à nous faire connaître toujours mieux le rôle prépondérant de Bismarck ainsi que le vrai fond
de son caractère.
j. C.
INFORMATIONS
Un Concours est publié pour des
prix allant de 100 à 800 francs et
pour un total de 8000 francs, entre
les communes, les enti morali et les
particuliers de la province de Turin
qui auront a) comblé un creux de montagne, b) amené rationnellement un
canal d’irrigation sur des terrains en
pente, c) sonsolidé des éboulements,
d) canalisé des torrents, e) reboisé une
certaine étendue de montagne ou colline, le tout sur une surface d’au moins
un hectare, et quant aux torrents sur
une longueur d’au moins i kilomètre.
Ces travaux doivent être faits depuis
cette date jusqu’au 31 décembre 1908.
Les demandes à concourir doivent être
présentées, sur papier timbré d’i fr. 20,
au Alinistère d’agriculture, avant le
i.er janvier 1907.
"pour le Collège
Report frs. 2431,85
M. Auguste Jahier, pasteur 5
» Paul Coïsson, id. 5
» Henri Selli, id. 5
Eglise de Sampierdarena 2
M.me veuve Emilie Meille-Gaufrès 50
M. Héli J. Beux (Utah, N. A.) 5
» De Pury, past. (Pouts-Martel) 10
» C. Goss, notaire 5
» Henri Revel 2
» A. B. Tron 10
X. Y. 5
M. Pastre Auguste, Pomaret 2,50
Total L. 2538,35
Ab. payés et non quittancés.
1906; D. Revel, past, ém., S. Jean; Elisabeth
Jahier, Viereiig (éch. 31. 8. 07) ; Bureau postal
de Heberg Station.
/
A. Rivoir, gérant.
17212636
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biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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striali, Enti diversi, ecc. ;
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Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pure pagati
gratnitamente i “ conpons „ e titoli estratti esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
fiUALITl: N. 1 Olio d’oliva Uno al K^. L. 1,60
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